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lo bby 42  LE MAGAZINE DU GENTLEMAN MÉTROPOLITAIN DE BRUXELLES AU BRABANT !

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DOSSIER ZONE DU CANAL

ENQUÊTE FRANÇAIS À BRUXELLES

PORTRAIT FABIENNE DELVIGNE

UNE RECONQUÊTE URBAINE

IL N’Y A PAS QUE LA FISCALITÉ !

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Paul Gosjean, Rédacteur en chef, paul@aubacondelactu.be

Vive Bruxelles ! Après une décennie d’existence, il était temps que votre revue préférée évolue. Première évolution que vous allez découvrir dans ce « NEW LOBBY » : la maquette. Mais à y regarder de plus près, vous allez retrouver les accents d’une autre maquette : celle de la revue GRAND PLACE (que notre groupe Edition Ventures a lancée l’an passé).

NOUS PENSONS QU’UN MÉDIA NE PEUT PLUS SE CONTENTER DE DÉCRIRE LES FAITS ; IL DOIT RÉELLEMENT S’ENGAGER DANS LA SOCIÉTÉ

Cette similitude n’est pas l’effet du hasard. En réalité, LOBBY a repris GRAND PLACE avec la ferme intention de « bruxelliser » sa démarche. Aujourd’hui, par ce rapprochement, LOBBY affirme clairement son identité bruxelloise. Cela se traduit par un réseau de distribution focalisé sur Bruxelles et alentours. Car, pour nous, « Bruxelles est plus que Bruxelles » : Bruxelles est plus que la Ville et plus que la Région. La communauté urbaine va naturellement de Leuven à Louvain-laNeuve. Ensuite et surtout, cette « bruxellisation » de LOBBY passe par le contenu. C’est ainsi que ce premier numéro de l’ère bruxelloise de votre revue est dédié au thème suivant : PAS DE RENOUVEAU DE BRUXELLES SANS GRANDS PROJETS URBAINS.

REJOIGNEZ LE CLUB GRAND PLACE

Mais notre vision de la presse ne peut être statique. Du point de vue de la forme, une marque médiatique doit aussi se décliner au travers des événements, par l’intermédiaire d’Internet et dans les réseaux sociaux. Et sur le fond, nous pensons qu’un média ne peut plus se contenter de décrire les faits ; il doit réellement s’engager dans la société. C’est

pourquoi François Didisheim et moi-même avons décidé de lancer, au nom de la revue LOBBY, le CLUB GRAND PLACE. Il s’agit d’un groupe d’entreprises souhaitant, par des actions médiatiques, mettre en exergue ces talents, ces métiers, ces projets qui font avancer la métropole bruxelloise. Ces messages seront portés par les ambassadeurs que l’association (de fait) recrutera parmi les leaders de ces sociétés. Tous les thèmes essentiels pour le développement de la Région de Bruxelles-Capitale (et alentours) pourront être abordés : urbanisme, économie, patrimoine, culture, recherche, santé, environnement, mobilité… Pour lancer le CLUB GRAND PLACE, la revue LOBBY mettra donc sur pied, le mardi 19 juin 2018, en soirée, à l’Hôtel Amigo, à deux pas de la GRAND PLACE, une réunion d’information au cours de laquelle les fondateurs présenteront les valeurs et les projets à l’opinion. À la fin de ce happening, les dirigeants concernés seront invités à signer symboliquement la charte fondatrice. L’idée est de lancer l’« Appel de l’Amigo ». Vous êtes tous cordialement invités à marquer votre engagement pour Bruxelles, à venir le 19 juin et à rejoindre le CLUB GRAND PLACE.. ■

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07 EDITORIAL

Vive Bruxelles ! PAR PAUL GROSJEAN

10 FLASH 10. NEO CARTON ROUGE ? 12. FRAME NOUVELLE MAISON DES MÉDIAS 14. CENTRE POMPIDOU OÙ SONT LES BELGES ?

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dossier

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17. INTRO POUR QUE LE CANAL NOUS ENCHANTE ENFIN… 18. COUP DE COEUR SUPPORTONS BRUXELLES ! 23. CITATION REMEMBER JACQUES BREL 24. PLAN CANAL QUESTION DE MÉTHODE 28. ZONE DU CANAL RECONQUÊTE URBAINE 33. CHRONIQUE GARE AU NIMBY ! 34. PROJET-PILOTE EN ROUTE POUR KEY WEST 38. PROJET-PHARE UN NOUVEAU PORT DE PLAISANCE 42. PILIER DE LA ZONE INCONTOURNABLE PORT DE BRUXELLES 47. CHRONIQUE QUAND L’URBANISME SE FÉMINISE… 48. ACTEUR ÉCONOMIQUE MARCHÉ TRÈS MATINAL 52. PARTENAIRE ROYAL DOMAINE DE LAEKEN 56. CARTOON PHILIPPE ET MATHILDE

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EVENTS

GRAND PLACE 72

58. IMMOBILIER MARCHÉ EN PLEINE ÉVOLUTION 62. FRANÇAIS À BRUXELLES LOVE STORY 66. BRASSERIES DE BRUXELLES AU BRABANT 71. CHRONIQUE PAS DE BANQUE SANS ART 72. JOAILLERIE INCROYABLE SAGA WOLFERS 76. SPORT LÉO AU TOP DEPUIS 125 ANS 80. ELÉGANCE CHAPEAU À FABIENNE DELVIGNE !

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91. THEO FRANCKEN 91 AU CERCLE DE LORRAINE 92. VLADIMIR FEDOROVSKI À LA WTC ASSOCIATION 93. DÎNER DE GALA DU PAN AU B19 BRUSSELS 94. REMISE DES CAÏUS AUX MUSÉES ROYAUX 95. WONDERFUL WOMEN À L’ACTE 3 96. MÉLANIE DE BIASIO, XAVIER FLAMENT ET JEAN-SÉBASTIEN PIRNAY AU CERCLE CHAPEL 97. NETWORK’ DRINK AU CERCLE DU LAC 99. LOBBY AWARDS POWERED BY DEUTSCHE BANK AU PALAIS DES BEAUX-ARTS


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FLASH

PROJET NEO CARTON ROUGE ? Au même titre que le plan Canal, le projet NEO est fondamental pour le renouveau urbanistique de la Région de Bruxelles-Capitale. Il s’agit de développer sur le plateau du Heysel un authentique projet de ville, réparti sur 70 hectares, qui comprend, entre autres, 750 logements, des espaces verts, un mall de 72.000 m², des infrastructures de loisirs, un centre international de congrès, un hôtel de standing. L’ambition est de créer 5.000 emplois et d’accueillir 15 millions de visiteurs. Au total, cet ensemble immobilier, alliant Ville et Région, secteurs public et privé, devrait représenter un investissement de l’ordre du milliard d’euros. Pour permettre (notamment) que la construction du centre commercial soit autorisée, la Région a dû modifier le Plan régional d’affectation des sols (PRAS). Ce tour de passe-passe a suscité la colère de plusieurs riverains qui ont introduit un recours au Conseil d’Etat. D’après différentes sources, il s’avère que l’autorité administrative pourrait annuler cet arrêté de modification, ce qui retarderait sérieusement le projet. Affaire à suivre… ■

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FLASH FRAME

FUTUR PÔLE MÉDIATIQUE DE BRUXELLES Parmi les grands projets qui feront avancer Bruxelles dans les années à venir, il y a Mediapark.Brussels, situé dans le périmètre Reyers, à Schaerbeek. Jusqu’en 2025, ce quartier va subir une profonde mutation. À la suite du déménagement de la RTBF et de la VRT, un territoire de 19 hectares sera libéré. Cela permettra de développer un quartier « créatif, ouvert, mixte et animé ». Selon la Société d’Aménagement Urbain, il y aura notamment entre 2.000 et 2.500 nouveaux logements et un parc de 8 hectares. Puis, il y aura la maison des médias, intitulée Frame. Il s’agira de l’un des immeubles-phares de ce nouveau quartier. Sur 10.000 m², il intègrera les nouveaux sièges de 4 opérateurs des secteurs des médias, de la communication et de la culture : la télé régionale BX1, Screen.brussels, l’IHECS Academy et le Centre Vidéo de Bruxelles. L’association des cabinets d’architecture Baukunst (Bruxelles) et Bruther (Paris) a été sélectionnée pour superviser le projet (situé à l’angle du Boulevard Reyers et de la Rue Colonel Bourg). Ouverture espérée en 2021. ■

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EMPE AUT ALS ITREM CAEQUOD MOIUSPIO ZERGISTAM A MOIUSPIO VERUS CUS CUM ISTAM ADHUM


©Baukunst Bruther

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FLASH

KANALCENTRE POMPIDOU POUR OU CONTRE ? N’en déplaise aux grincheux professionnels, le projet Kanal est lancé et bien lancé. Apparemment, par rapport aux autres grands projets urbains, cela a tout du long fleuve tranquille (à moins que cela ne soit un long canal tranquille). Sur le plan juridique, pas de recours au Conseil d’Etat. Au niveau politique, c’est plutôt le consensus même si beaucoup déplorent l’extrême politisation du dossier. En termes démocratiques, à notre connaissance, aucun comité de quartier ne s’est vraiment manifesté. Et du point de vue architectural, tout est réglé puisque le concours international d’architecture vient de révéler les concepteurs (et les contours) du futur pôle culturel de Bruxelles. C’est l’association belgo-helvético-anglaise NOA/EM2N/ Sergison Bates qui a été unanimement choisie pour la reconversion de l’ancien garage Citroën Yser. Bref, tout serait merveilleux si ce n’est que dans le Landerneau culturel, cela rue sérieusement dans les brancards. Car il ne faut plus dire Kanal mais KanalCentre Pompidou. De quoi raviver les craintes des cultureux bruxellois d’être écartés au profit de Paris… ■

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do ssier  www.lobbymag.com

Que le Canal nous fasse chanter !

Pour accélérer son renouveau urbain, la Région de Bruxelles-Capitale mise sur les pôles stratégiques : Reyers, Casernes d’Ixelles, Delta, Quartier Européen, Quartier Midi, Heysel, OTAN… Le rôle de ces quartiers est crucial pour le développement de la métropole bruxelloise. Pourtant, il est un projet qui est la quintessence de ces démarches urbanistiques : c’est celui de la zone du canal.

LA GOUVERNANCE MISE EN ŒUVRE VEUT ÊTRE À LA HAUTEUR DES OBJECTIFS

Le Canal de Bruxelles fait référence à la partie Nord du Canal Charleroi-Bruxelles et à la partie Sud du Canal maritime de Bruxelles à l’Escaut. Situé entre le ring et le pont de Buda, le territoire du Canal s’étend sur 14 kilomètres, passe par 7 communes et couvre 700 hectares. Lieu d’un développement économique fulgurant au XIXe siècle (cf. Tour & Taxis), il abrite aujourd’hui une population jeune et cosmopolite qui, plus qu’ailleurs, est touchée par le chômage et la précarité. Il n’empêche que le territoire du Canal bénéficie d’un potentiel de développement essentiel pour la Région de Bruxelles-Capitale.

PROJET DE VILLE INTÉGRÉ

Le Plan Canal a été élaboré à partir de novembre 2012 par l’architecte-urbaniste français Alexandre Chemetoff à la suite d’un concours international d’urbanisme lancé par Charles Picqué. Sa validation et sa mise en œuvre ont été décidées par Rudi Vervoort le 5 février 2015. Le Plan Canal est ambitieux. Il s’agit d’un véritable projet de ville intégré. Les objectifs sont, d’ici 2025, de produire 25.000 logements, de créer 7.500 emplois et de favoriser les espaces publics de qualité. La gouvernance mise en place pour y arriver veut être à la hauteur des objectifs. L’équipe du Plan Canal est composée du Cabinet du MiPaul Gosjean

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nistre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Société d’Aménagement Urbain (SAU), du bouwmeester maître architecte (BMA), de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine (BUP) et de perspective.brussels. Mais le Plan Canal n’est pas uniquement l’affaire du secteur public. Sans l’apport du secteur privé, cette reconquête urbaine (selon la formule d’Art & Build) serait impossible. Heureusement, les développeurs urbains ont parfaitement compris le potentiel extraordinaire de cette zone. D’AG Real Estate à BPI en passant par Atenor et The Dock, ils ont lancé les projets les plus novateurs : Canal Wharf, Key West, City Dox, Rivesquare… Les acteurs économiques, qu’ils soient publics ou privés, tels le Port de Bruxelles, le Marché Matinal et KBC, sont également des pions majeurs du Plan Canal. Et au-dessus du Canal, depuis son superbe parc, un certain Philippe regarde toute cette effervescence avec bienveillance… Aujourd’hui, avec le Plan Canal, Bruxelles veut se mettre au niveau des grandes villes d’eau comme Londres et Paris. Car l’eau est un facteur unique de développement urbain. Celle du Canal de Bruxelles est devenue propre. Elle ne peut plus symboliser la tristesse comme du temps de Jacques Brel. Il faut que le Canal de Bruxelles se remette à « Bruxeller »… ■


INTRO

Le projet Kanal est la figure emblématique du Plan Canal.


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DOSSIER

Serge Fautré, Chief Executive Officer d’AG Real Estate, Président de l’UPSI (Union Professionnelle du Secteur Immobilier)

Donnons des racines et des ailes à Bruxelles ! Vu son ampleur, le Plan Canal est évidemment fondamental pour l’avenir de la métropole bruxelloise. Ce projet est également significatif dans la mesure où il progresse rapidement. Il s’appuie à la fois sur une véritable volonté politique et sur un engagement sans faille du secteur immobilier. En réalité, ce partenariat public-privé est la clé de la réussite des grands projets urbains de la Région de BruxellesCapitale. Faisons en sorte que l’esprit « Canal » inspire toutes les initiatives de nature à conforter cette ville qui nous est chère…

IL EST CLAIR QUE TOUS LES PROJETS NE PROFITENT PAS DE LA MÊME DYNAMIQUE QUE CELLE DU CANAL

Depuis plusieurs années, la Région de BruxellesCapitale s’implique avec force dans le projet Canal. Même si les motivations sont également économiques et urbanistiques, il s’agit avant tout de répondre à l’importante demande de logements qui résultera inéluctablement du boom démographique à venir. Je suis convaincu que la Région se donne tous les moyens pour mener à bien cet important projet. L’idée de développer un pôle culturel au Garage Citroën afin de dynamiser et valoriser le quartier me paraît excellente. Quand je vois l’impact de la Brafa à Tour & Taxis, je me dis que l’art est un fantastique levier. Pointons par ailleurs le rôle de City Dev. Son projet Brussels Green Bizz d’incubateur d’entreprises à vocation environnementale mérite le détour.

prix abordables, bénéficieront à l’avenir de nombreux atouts dans leurs environs : transports publics, pôle artistique, passerelle Picard, Parc Béco. Cela répondra pleinement à nos critères de base : davantage de mixité, meilleure qualité de vie, enrichissement social, développement économique.

Comme vous le savez, AG Real Estate participe au Plan Canal à travers son projet Canal Wharf. Nous parlons ici de 270 logements répartis sur 4 immeubles et réalisés en 2 phases. Nous avons déjà vendu 50 % de la première phase. Ce succès renforce notre analyse à savoir que Canal Wharf est situé dans le quartier le plus en vogue de Bruxelles. Précisément, ces immeubles, construits selon les normes environnementales les plus élevées autour d’un jardin privatif et vendus à des

Cette foi dans l’avenir bruxellois ne m’empêche pas d’être réaliste face aux difficultés, aux handicaps, aux inerties propres à la Belgique et à la capitale. Il est clair que tous les projets ne profitent pas de la même dynamique que celle du Canal. Regardez les quartiers Midi et Nord qui n’avancent pas suffisamment. Au-delà de ces cas concrets, il y a les lenteurs administratives. En fait, il y a une double lenteur : celle des marchés publics et celle de la gestion des marchés publics. En soulignant

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Il faut également rappeler l’engagement économique d’AG Real Estate dans la transformation de Bruxelles. Il n’y a pas que le Canal. Brucity, City 2, Anspach Shopping, The Mint, Woluwe Shopping, Westland, nous construisons et nous gérons centres administratifs et commerciaux, aussi bien au cœur de Bruxelles qu’en périphérie.

PRENDRE EXEMPLE SUR LA FLANDRE


VISION

Toujours prendre de la hauteur quand on regarde Bruxelles…


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DOSSIER

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01 Canal Wharf est un des projets emblématiques du Plan Canal. 02 Le réaménagement de la Rue du Fossé-aux-Loups s’inscrit dans le renouveau du cœur de Bruxelles.

NOUS MANQUONS TERRIBLEMENT DE FIERTÉ

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que les responsabilités sont multiples ! À ce propos, précisons que l’UPSI prépare, en partenariat avec les acteurs publics et privés, un travail sur la problématique des recours qui immobilisent des pans entiers de notre redéploiement économique. Trop d’intervenants ont perdu le sens de l’intérêt général et leurs actions nombreuses illustrent un évident égoïsme réducteur. Pourquoi les marchés publics ne fonctionnent-ils pas mieux ? Peut-on améliorer les cahiers des charges ? Autant de questions auxquelles, également, nous allons essayer de répondre. Pour nous, cette démarche est essentielle : si les bases ne sont pas solides, on dépasse vite les calendriers et les budgets et l’espoir disparaît, noyé dans l’absence d’ambition et de vision. À propos du « Bouwmeester » qui semble attirer une certaine polémique, je ne peux que me réjouir qu’il s’attelle à la recherche de la créativité et de l’harmonie au niveau de l’architecture. Ma seule interrogation, partagée par de nombreux acteurs, concerne l’obligation de ne faire appel qu’à des petits cabinets d’architecture. Pourquoi exclure les gros bureaux alors qu’ils ont l’avantage de posséder une énorme expérience du terrain bruxellois ? Je reste persuadé qu’un meilleur dialogue apportera la réponse évidente : encourageons les associations entre cabinets d’architectes à condition qu’effectivement, cela favorise une combinaison « win-win » entre le rêve et l’expertise. D’autre part, par rapport à la modernisation du bâti bruxellois, je suis mitigé. Je constate avec satisfaction que le processus est enclenché mais

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je me dis en même temps qu’il y aurait moyen d’aller plus vite. Certains projets sont bien sûr éminemment complexes. Par exemple, l’avenir du Palais de Justice nécessite encore réflexion et imagination. Je me permets néanmoins d’attirer l’attention sur un projet essentiel pour demain : le renforcement de nos écoles. Le secteur immobilier peut difficilement agir sur le « software ». Par contre, il peut jouer sur le « hardware ». Regardez nos compatriotes flamands et leur incroyable projet « Scholen van morgen ». Ce partenariat entre la Flandre, BNP Paribas Fortis et AG constitue le plus grand projet d’infrastructure sociale en Europe. Il s’agit de la construction de 182 nouvelles écoles dont 153 ont déjà été livrées au cours des 30 derniers mois.

PRENDRE EXEMPLE SUR LA FRANCE En résumé, à Bruxelles, en matière de résilience urbaine, le verre est à moitié plein ou à moitié vide. Le rythme est meilleur mais certains projets pourraient davantage bouger. Pour améliorer la situation, le dialogue entre tous les acteurs de la ville est indispensable. Sans oublier d’impliquer les citoyens. Installons une nouvelle gouvernance. Et puis, il y a ce mal typiquement belge. Nous manquons terriblement de fierté. Changeons d’attitude. Une fois n’est pas coutume, inspirons-nous des Français qui possèdent cet art inégalable de valoriser leur pays. Prenons exemple sur cette superbe émission de France Télévisions « Des racines et des ailes » et mettons en exergue les richesses bruxelloises. ■


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Danielle Marchand, Administratrice de la Fondation «Grandir avec le TDA/H»

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vent qu’après l’offre - les éléments à ajouter au compromis, et nous nous assurons que les actes sont rédigés conformément aux termes de l’accord. Notre service prend fin à la remise des clés.

professionnels de l’immobilier désirant accéder aux biens hors marché et déléguer les vérifications liées à l’achat.

D’OÙ VOUS EST VENUE L’IDÉE
 DE LANCER CE NOUVEAU CONCEPT ?
 Avant de lancer BuyerSide, je travaillais chez DTZ Winssinger, un groupe international actif dans le courtage d’immeubles de bureaux et commerciaux. J’y réalisais des audits et Business Plan professionnels pour mes clients, la plupart institutionnels. Plusieurs de mes connaissances, démunies lors de leur achat immobilier (maison ou immeuble de rapport), venaient alors me demander conseil. J’ai alors compris qu’il existait un réel marché pour le conseil à l’acquisition immobilier, pour les investisseurs comme pour les particuliers.

POURQUOI LES CLIENTS FONT-ILS APPEL
À VOS SERVICES ?
 La plupart de nos clients ont une idée précise de leur bien idéal mais ne disposent pas du temps nécessaire pour le chercher. Certains manquent parfois aussi de réactivité lorsque des opportunités se présentent. S’ils ont déjà identifié le bien qui leur convient, nous entamons nos démarches à l’étape d’analyse de celui-ci. L’objectif de nos clients est de réaliser un bon achat sans risque et de s’assurer de payer le juste prix. Notre solide expérience nous permet de négocier au mieux de leurs intérêts.

QUI SONT VOS CLIENTS ? Nous agissons pour des acquéreurs qui cherchent un bien à occuper (maison ou appartement), généralement entre 150k et 5M€. D’autres, en « bons pères de famille » ou « investisseurs aguerris », souhaitent diversifier leur patrimoine avec un immeuble de rapport (de 500 k€ à 30 M€) offrant un rendement intéressant. Enfin, nous conseillons des

Nos clients sont aussi bien belges qu’étrangers.

QUEL EST VOTRE BILAN
APRÈS 4 ANNÉES D’ACTIVITÉ ?
 Notre activité double chaque année : en 2015, nous avons conseillé pour plus de 6 M€ d’investissement, en 2016 pour plus de 15 M€ et nous serons à ±30 M€ en 2017. Vu le nombre de transactions annuelles en Belgique, nous estimons que le conseil à l’achat, métier encore embryonnaire, a encore de beaux jours devant lui !


CITATION

« Ils étaient gais comme le canal » JACQUES BREL

Cette année, la Fondation Brel célèbre le quarantième anniversaire du décès de Jacques Brel. Cet événement nous permet de nous rappeler que le « Grand Jacques » était d’abord un auteur. Ainsi, en 1962, dans son album Les Bourgeois, figurait une de ses compositions qui fit le tour du monde : « Bruxelles ». Tout le monde se souvient du refrain qui parle du « temps où Bruxelles bruxelait ». À la fin de la chanson, le génial chanteur belge évoque son grand-père et sa grand-mère qui étaient « gais comme le canal ». Selon toute vraisemblance, cette formule est à prendre au second degré. À l’époque, le canal était symbole de tristesse et de misère… ■

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DOSSIER

Tom Sanders, Directeur de la Stratégie territoriale de la Région de Bruxelles-Capitale

Le Plan Canal ? Responsabilité et méthode ! Les villes de demain seront compactes et mixtes. C’est une condition sine qua non pour que des centres urbains modernes, durables et inclusifs puissent accueillir 65 % de la population mondiale en 2050. Bruxelles n’échappera certainement pas à la règle. Alors que le territoire sur lequel elle exerce son pouvoir administratif n’a pas vocation à s’agrandir, la capitale belge doit répondre à des besoins toujours plus nombreux en logements, en équipements et en espaces publics tout en faisant en sorte qu’une activité économique puisse s’y développer de manière performante et profitable pour la ville et ses habitants.

UN PROJET URBAIN EXEMPLAIRE QUI PLACE BRUXELLES SUR LA CARTE DES GRANDES VILLES EUROPÉENNES QUI COMPTENT

Comme vous le savez, le Plan Canal est ambitieux. Cela impose une responsabilité : considérer le territoire comme une ressource rare qu’il faut mobiliser avec respect et efficacité pour qu’il puisse apporter des réponses harmonieuses aux intenses sollicitations dont il fait l’objet. Cette responsabilité, le Gouvernement bruxellois l’a mise en œuvre dès 2012 en lançant le Plan Canal. Avec comme objectif, de saisir l’énorme potentiel de ce territoire de 700 ha pour faire face au boom démographique, pour penser et stimuler une nouvelle économie urbaine, pour renforcer la qualité des espaces publics comme liens entre les quartiers. Dès 2015, le Plan Canal est entré dans sa phase opérationnelle en se fixant préalablement sur les deux piliers fondamentaux qui fondent sa méthode. Un pilier urbanistique d’abord, qui consiste à mettre en œuvre, partout où c’est possible et à toutes les échelles, les principes de densité, de mixité et d’intégration urbaine. Un pilier organisationnel ensuite, qui se traduit par une gouvernance urbaine inédite et performante. Sous la coordination de la Société d’Aménage-

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ment Urbain, perspective.brussels, Bruxelles Urbanisme et Patrimoine et le ‘bouwmeester’ agissent quotidiennement en synergie pour garantir la cohérence de l’approche et faire en sorte que le Plan Canal se concrétise dans un sens conforme à la philosophie de départ et à l’intérêt bruxellois. Cette méthode, récompensée à deux reprises déjà par des prix internationaux, fait de la dynamique du Plan Canal un projet urbain exemplaire et place Bruxelles avec plus de force sur la carte des grandes villes européennes qui comptent.

QUAND LA VILLE PRODUIT LOGEMENTS ET ACTIVITÉS

Le Plan Canal place donc la mixité urbaine au rang de principe fondamental, comme moyen d’organiser les fonctions de la ville dans le sens d’une coexistence harmonieuse qui profite à tous les citoyens. En ville, il faut des logements, des équipements publics, des bureaux, des commerces, des espaces verts, etc. Evidemment… Mais il faut aussi gérer des déchets, stocker des marchandises, organiser la logistique, etc. Et sur-


STRATÉGIE

Le bâtiment de la Fédération Wallonie-Bruxelles à la Place Sainctelette est au cœur de la zone du Canal.


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DOSSIER

Les 3 nouveaux entrepôts du Village de la Construction viennent d’être inaugurés par le Port de Bruxelles et la société Mpro au Bassin Vergote.

CE TERRITOIRE SE RÉINCARNE CHAQUE JOUR UN PEU PLUS EN UNE NOUVELLE CENTRALITÉ, UN NOUVEAU LIEU DE VIE ET D’ATTRACTIVITÉ POUR TOUS

tout, demain, il faut produire… Produire en ville, pour limiter les déplacements, créer de l’emploi, stimuler les circuits courts et l’économie circulaire, rendre l’activité productive visible. C’est notre qualité de vie, notre bien-être et notre santé qui sont en jeu ici. L’avenir des générations futures, rien de moins… Dès lors, le Plan Canal se fixe comme ambitions de convaincre de la nécessité de cette mixité urbaine et de prouver par l’exemple qu’elle peut fonctionner, se généraliser et servir de fondement à un nouveau projet de ville. Le Port de Bruxelles, Citydev, Gobert, Interbeton, Vivaqua, Stevens, Suez, Lomat, autant d’acteurs économiques publics ou privés, parmi beaucoup d’autres, convaincus par la Région d’entrer en partenariat dans le cadre du Plan Canal. Car il s’agit bien de cela, d’un partenariat entre les acteurs urbains pour un nouveau modèle métropolitain. Une métropole qui rend possible et souhaitable la cohabitation entre des fonctions résidentielles et des activités productives, entre des équipements publics et des ateliers, entre un parc et une nouvelle brasserie, entre des ferrailleurs et des promenades, entre de l’industrie et un musée. Le territoire du canal fut autrefois un puissant lieu de déploiement de la révolution industrielle. À présent, en s’appuyant sur son patrimoine, sur l’énergie et le talent des citoyens qui l’ont façonné et qui y vivent aujourd’hui, sur l’énergie et le talent des Bruxellois de demain, ce territoire se réincarne chaque jour un peu plus en une nouvelle centralité, un nouveau lieu de vie et d’attractivité pour tous.

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ESPACES PUBLICS COMME LIENS ET GARANTS DE LA QUALITÉ DE VIE

Les villes denses ne pourront fonctionner qu’à la condition d’être mises en cohérence et articulées par des espaces publics de grande qualité. L’enjeu n’est pas à prendre à la légère. Les métropoles plus intenses devront offrir à leurs habitants et usagers des lieux de loisirs, des lieux de respiration, des lieux de cohésion sociale. Le territoire du canal se caractérise par un autre enjeu incontournable : celui de relier des quartiers encore trop fracturés, divisés par la césure que peut constituer l’eau à certains endroits. Ce sont les raisons pour lesquelles le Plan Canal se complète d’une stratégie spécifique, relative aux espaces publics : le plan de qualité paysagère. Testée dans d’autres villes, l’idée est ici de construire à l’échelle du canal un cadre permettant de garantir la cohérence et la qualité paysagère de tous ces espaces appelés à devenir le ciment de tous les projets du territoire. Aujourd’hui, le Parc de la Porte de Ninove est en chantier. Demain, le Parc Béco, les espaces verts de Biestebroeck ou l’aménagement des passerelles Picard ou Comte de Flandre se concrétiseront. Et puis, ce seront des pistes cyclables, des plaines de jeux, des éclairages, des franchissements, des terrains de sport, des espaces de culture qui seront pensés et aménagés pour donner du sens et un paysage apaisé à l’effervescence qui animera à nouveau les rives bruxelloises. Pour que demain, comme autrefois, le canal soit le puissant lieu de déploiement d’une révolution… Urbaine cette fois-ci ! ■


Søren est arrivé essoufflé en haut des escaliers. Et cela va influencer votre patrimoine.

Copenhague, Danemark. Søren est arrivé essoufflé au troisième étage. Il se dit alors qu’il doit prendre soin de lui. Et comme c’est un patron d’entreprise modèle, il veut aussi prendre soin de ses collaborateurs, mais pas au détriment de la productivité. Alors, il a fait appel à une plateforme santé qui combine technologie, ludification et médecine et qui permet de réduire les coûts de santé des entreprises grâce à l’évolution des comportements des employés. Søren voit déjà des résultats : des collaborateurs plus souriants, en meilleure forme et qui travaillent mieux. Son expérience est venue aux oreilles de nombreuses entreprises multinationales qui ont, elles aussi, adopté cette plateforme. C’est le signe que le bien-être est un secteur en plein développement. Et avec lui, tout le secteur de la santé. Y compris celle de Søren. Pour toutes ces raisons, nos Private Bankers conseillent d’investir entre autres dans le domaine de la santé et du bien-être. Informés par nos experts établis dans 70 places financières mondiales, ils peuvent anticiper les mouvements des marchés et prendre les meilleures décisions. Et ça fait toute la différence pour votre patrimoine. Plus d’infos sur deutschebank.be/privatebanking

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DOSSIER

Séverine Lits, architecte et Luc Deleuze, Chairman of the Board Art & Build

Canal

une reconquête urbaine !

Si le plan Canal est relativement récent, on doit à la vérité de rappeler que des réflexions antérieures, notamment menées - courant des années 80 - par Charles Picqué (ex Ministre-Président de la Région) et Jean Thomas (ex CEO de la Compagnie Immobilière de Belgique, entretemps devenue Immobel), avaient ouvert la voie à la reconquête et à la rénovation de ce territoire urbain. Aujourd’hui, pour avoir été impliqués dans plusieurs études (Belle-Vue, Tours & Taxis, Schaerbeek Formation, Waterwalk…) et réalisations (Rive Gauche, Docks Bruxsel, City Dox…), nous pouvons affirmer que les perspectives de ce territoire en devenir sont grandes !

RENDRE LA MIXITÉ ET LA DENSITÉ ACCEPTABLES ET CONFORTABLES SUPPOSE DEUX ÉLÉMENTS : (RE)CRÉER DE L’ESPACE PUBLIC DE QUALITÉ ET (RE)CRÉER DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

Pour analyser la zone du Canal, il faut relever quatre points essentiels. Tout d’abord, il s’agit d’un espace au potentiel très vaste dont seuls 10 à 15 % sont aujourd’hui réaccaparés à travers une trentaine de projets. Ensuite, considérons que le canal (40 mètres de large) n’est plus une rupture urbaine. En d’autres termes, l’enjeu actuel est autant de construire sur le « ruban » des berges que de relier les deux parties de la ville. La prochaine construction du Pont Picard (face à Tour & Taxis) illustre ce principe. Par ailleurs, Bruxelles et son plan Canal font écho à d’autres métropoles - Paris, Londres, Lyon, etc. - également parties à la reconquête de l’eau. À noter que ces reconquêtes sont rendues aujourd’hui possibles grâce aux techniques d’assainissement/épuration : seule l’eau propre est attirante ! Enfin, le canal est le « port intérieur de Bruxelles ». À ce titre, il est un facteur de développement - notamment en matière de transport - pour de nouvelles activités économiques.

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UN « HUB » MULTIMODAL EN VUE

La reconquête d’un territoire - quel qu’il soit - suppose une réflexion quant à sa mobilité et son accessibilité. S’agissant du Canal, il apparaît comme évident que celui-ci deviendra aussi le lieu d’implantation d’un hub multimodal (route, fer, eau). Sachant par ailleurs que l’efficience de ce hub se verrait accrue par la présence d’un parking de persuasion, nous pensons que 4 périmètres pourraient accueillir ce nœud de communication : la Porte de Ninove, le Ceria à Anderlecht, Schaerbeek Formation et le projet « Waterwalk » qui comprend le centre commercial Docks Bruxsel. Ce complexe (qui est en passe d’être vendu) est aussi un catalyseur dont la vocation implicite est de recréer un tissu urbain mixte et dense dans sa zone d’implantation. Or, rendre la mixité et la densité acceptables et confortables suppose deux éléments : (re)créer de l’espace public de qualité et (re)créer de l’activité économique.


URBANISME

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Equilis (famille Mestdagh) et TPF (Thomas Spitaels) ontils vendu Docks Bruxsel ?


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DOSSIER

 RÉUNIFIER LA VILLE EN LUI DONNANT UNE ATTRACTIVITÉ NOUVELLE

MIXITÉ VERTICALE ET FERMETURE ÉCLAIR

S’agissant de la qualité et de la sociabilité des espaces publics, on rappellera que la mixité urbaine ne peut être horizontale mais bien verticale. En effet, sauf à tomber dans les erreurs - déjà commises par le passé - d’un urbanisme de « socles » (des activités économiques au rez et des logements aux étages augmentant le niveau d’insécurité la nuit), il s’agit de « conjuguer les fonctions » et, donc, d’ériger des bâtiments d’industrie urbaine à coté de bâtiments résidentiels, de commerces, etc. En devenant un élément de l’attractivité urbaine, le Canal rend également plus compacts les 162 km² de la Région. En effet, tel un « zip », le Canal deviendra fermeture éclair d’un axe liquide. Il reliera des quartiers et favorisera l’attractivité urbaine en accueillant, entre autres, des événe-

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Le quartier « Waterwalk » devrait être développé le long du Canal à côté de Docks Bruxsel.

ments culturels ou récréatifs (Bruxelles-les-Bains, Kanal...). De telles manifestations constituent aussi des agents de la mixité urbaine.

L’EAU DE TOUS LES POSSIBLES

Bref, considérons que la réappropriation urbanistique des rives du Canal suppose une réflexion majeure quant à la fonction sociale de cet espace devenu aussi un agent de mixité des populations. Tout l’enjeu du redéveloppement économique et architectural est, en effet, de réunifier la ville en lui donnant une attractivité nouvelle. Cette attractivité se vérifie dès lors que les projets architecturaux s’adressent aux populations des deux rives. Fermer le « zip », c’est aussi effacer la barrière mentale que représente cet axe. C’est permettre aux développeurs de concevoir de nouvelles relations entre les fonctions premières de la ville (habiter, produire, bouger…) et les populations qui les animent et les rendent possibles… ■


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CHRONIQUE

Pensons Nimby… Le Nimby ou « Not in my backyard » se définit généralement comme étant l’opposition de riverains ou de groupes de pression à un projet immobilier ou d’infrastructure. Le projet Néo en est un parfait exemple. Quelques riverains suffisent à le retarder considérablement. Leur argumentation étant construite sur des matières aussi diverses que la zone shopping trop grande, le phasage du projet, la qualité du terrain... Bref, qu’est-ce que le Nimby ?

Dans les années 70, le mouvement s’amplifie aux Etats-Unis. Des riverains ou des groupes de pression expriment régulièrement une opposition, au départ spontanée, qui devient davantage visible grâce au relais des médias locaux ou nationaux. Les autorités politiques entrent ensuite dans la danse car un riverain, c’est un citoyen et donc un électeur. Ces revendications concernent particulièrement l’environnement, le bruit, la pollution mais aussi la mobilité et la sécurité.

IL FAUT SE MONTRER PROACTIF, DÉFINIR UN PLAN D’ACTION, L’ACTIVER ET OUVRIR LE DIALOGUE LE NIMBY N’EST PAS UNE FATALITÉ !

Le Nimby est un composant naturel d’un projet immobilier. Il n’est pas un processus que l’on ne peut que constater et subir. L’anticiper, c’est avant tout en garder le leadership et éviter son impact négatif. Il faut se montrer proactif, définir un plan d’action, l’activer et ouvrir le dialogue. C’est le cas avec des projets visionnaires tels que Tivoli Greencity porté par Citydev.brussels ou City Gate, un pôle du Plan Canal soutenu aussi par Citydev. brussels et la SLRB.

Promoteurs, développeurs ou autorités publiques hésitent souvent à faire appel à un expert de manière anticipée. Le rapport coût-bénéfice est cependant largement positif. En effet, si le Nimby s’installe de manière durable, il aura un impact négatif lors de l’étude d’incidence, retardera les permis et suscitera un nombre considérable de recours avec des conséquences financières importantes. Le Nimby profite très souvent de la complexité des procédures administratives et, pire encore, de l’opposition entre les différentes entités publiques. Eurostadium en a fait la douloureuse expérience. Le Nimby n’est pas strictement une opposition mais davantage l’expression d’une perception différente. Il est essentiel de mettre en place une stratégie de communication vers ces publics légitimes qui se posent des questions et ont des inquiétudes face à un projet que, très souvent, ils ne comprennent pas. Une des manières d’ouvrir le dialogue, c’est de créer des comités d’accompagnement. ■

Serge Hercek

Conseiller en Stratégie & Communication corporate. Spécialiste du Nimby. www.serveconsult.be

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lo bby  Jeff Ribas

DOSSIER BPI s’inscrit dans le Plan Canal

En 2012, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a initié le Plan Canal avec comme objectif de conforter l’activité économique en favorisant l’intégration urbaine, la densité, la mixité fonctionnelle et sociale. Ces quartiers, composés d’une mosaïque d’habitants, de paysages et d’activités, forment un ensemble riche et varié en perpétuel renouvellement. Ils présentent de nombreux atouts et potentiels humains, fonciers, économiques, patrimoniaux, culturels, récréatifs et touristiques. Ils connaissent un nouvel essor depuis plusieurs années et voient se développer de nombreuses initiatives publiques. Le promoteur immobilier BPI, présent dans 3 pays, se positionne dès lors comme un acteur très important de cette restructuration. Son projet Key West verra prochainement le jour sur ce site bruxellois en pleine effervescence et, plus précisément, sur le bassin de Biestebroek. Rencontre avec son CEO, Jacques Lefèvre.

UNE DES PREMIÈRES DÉCISIONS DE LA RÉGION A ÉTÉ DE CONVERTIR LES ZONES D’INDUSTRIES URBAINES EN ZONES D’ENTREPRISE EN MILIEU URBAIN

Une première définition du Plan Canal fut proposée par l’architecte Alexandre Chemetoff lorsqu’il présenta une ligne stratégique et cohérente sur l’ensemble des 14 kilomètres de la zone. Dans son Plan Canal, il avait parcellisé différents cadres dont celui de Biestebroek. « Chez BPI, nous confie Jacques Lefèvre CEO de BPI, nous avons cherché, au travers de cette demande, un projet qui puisse s’inscrire de façon homogène dans ce cadre. Notre étude, non seulement a été orientée par une série de prescriptions et d’attentions particulières dictées par le P.R.D.D. émis par la Région, mais s’est également fondée sur le fait que cela puisse se réaliser concrètement à travers des outils urbanistiques. Une des premières décisions de la Région a été de convertir ces Zones d’Industries Urbaines (Z.I.U) en Zones d’Entreprises en Milieu Urbain (Z.E.M.U). La grande différence est que l’on peut y faire du logement. En 2013, cette nou-

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velle affectation nous a permis de présenter notre projet. Par ailleurs, la Z.E.M.U. oblige à maintenir une activité économique sur ces zones ».

BASSIN DE BIESTEBROEK

« Pour l’instant, à Bruxelles, poursuit Jacques Lefèvre, on fait facilement le focus sur la partie nord du canal avec deux grands projets emblématiques que sont Tour&Taxis et la tour UP-site. Nous avons pu observer que le sud commençait aussi à changer car il bénéficie de toutes les qualités et les prérequis pour une véritable ré-urbanisation sans contraintes particulières liées au bâti existant. Nous avons trouvé un site qui se positionne autour du bassin de Biestebroek à Anderlecht, épicentre du projet canal, qui répond en tous points aux attentes de ce réaménagement urbanistique ».


IMMOBILIER

Le permis de construire du projet Key West sera déposé en juin 2018.


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DOSSIER

Sur 63 hectares, le projet Key West intègrera, dans la zone Biestebroeck, logements, bureaux, commerces, équipements et manufactures.

KEY WEST, LE PROJET MIXTE DANS TOUTE SA SPLENDEUR Le promoteur immobilier BPI sera en charge de développer ce projet sur une surface de 14.500 m2 avec 63.000 m2 hors sol. Le permis de construire sera déposé en juin 2018 afin d’obtenir une autorisation qui devrait être effective début 2020, avec un lancement des travaux qui sera mis en œuvre dès l’obtention de ce permis. Les différentes phases de ce chantier sont planifiées sur une durée de 4 à 6 ans. Sa situation exceptionnelle lui permettra de faire face à l’une des plus belles parties du canal (un bassin de 1.500 mètres de long et 70 mètres de large) avec une exposition plein sud qui laisse présager une superbe optimisation pour cette construction. Béranger Dumont et Frederik Lesire de BPI nous en dévoilent les principales caractéristiques. « Tout d’abord, pour le projet Key West, nous avons décidé de travailler avec deux bureaux d’architectes, A2RC (Belgique) et Henning Larsen (Danemark). C’est une véritable chance de pouvoir collaborer avec ces deux grands noms. A2RC connait particulièrement bien le terrain et Henning Larsen bénéficie d’une expérience urbanistique et architecturale internationale. Ce binôme nous offre une belle synergie quant à la réalisation de ce projet. Le concept de base est de multiplier les façades orientées plein sud vers le bassin et de diviser cette construction en 2 segments qui seront séparés par un chenal qui intègrera l’eau à l’intérieur du site. Un jeu de galeries et de Skyline a été présenté et a été très apprécié à la commune d’Anderlecht et la Région. La partie étages sera consacrée aux espaces résidentiels (47.000 m²) et le socle (rez-de-chaussée) sera dédié aux commerces, aux équipements publics et à l’activité productive (16.000 m²). Le front de l’édifice sera centré sur l’Horeca,

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cette perspective étant idéale pour ce type d’activité. Nous allons nous orienter vers la thématique du « Food » avec différents acteurs de ce secteur pour créer une circularité en proposant, entre autres, des pôles éducatifs et d’entrepreneuriat. Il y aura ainsi une école culinaire. Il y aura également une cuisine partagée à l’attention de jeunes artisans ou traiteurs qui ne possèdent pas encore leurs propres structure et ce, sous forme d’abonnement à nos prestations. Un établissement d’enseignement supérieur pourrait compléter le programme afin d’attirer des étudiants qui y amèneraient vie, dynamisme et convivialité ».

LOGEMENT ÉVOLUTIF

« La partie logement est estimée à 47.000 m2, avec un agencement harmonieux de l’architecture qui respecte les vues sur le canal. Nous créerons des espaces verts, une place et des espaces d’eau à l’intérieur du site

pour y amener des lieux de vie externes en jouant plus sur les hauteurs des structures, libérant ainsi des surfaces intéressantes au sol. Les appartements offriront plusieurs types de volumes et de catégories d’habitations qui permettront une mixité des topologies à laquelle BPI est très attentif. Les résidents profiteront pleinement d’un dégagement qui s’effectuera côté bassin, mais également à l’arrière de l’édifice avec un accès au parc Crickx. Nous intègrerons un concept de cohousing, cette nouvelle tendance vers laquelle beaucoup d’opérateurs se positionnent aujourd’hui, au sein des +/500 logements prévus. Nous avons une profonde réflexion autour du logement flexible ou évolutif. La mobilité a elle aussi favorisé notre choix puisque cette zone permet, à l’heure actuelle, un accès à la gare du midi en 10 minutes, que des métros sont déjà en service à proximité et que les transports en commun accompagneront le développement de cette ré-urbanisation ». ■


ART & BUILD architect . . . u r b a n a c u p u n c t u re . . .

IARC, Lyon - International Agency for Research on Cancer - 17.400m² - in partnership with Unanime for W.H.O

BEL 40 - Mixed use building in Brussels - 17.400m² - in partnership with P. Lallemand for Cofinimmo

BELCOM, Brussels - Office building - 8.500m² - for Kairos

UNIVERSALIS, Brussels - Residential neighborhood - 100.000m² - for Immobel

Urban restructuration in Halle, Belgium - 15.700 m² - in partnership with DS-Architecten for Ion

SILVA, Bordeaux : Residential wooden tower - 22.000 m² - in partnership with Studio Bellecour for Kaufman & Broad

A BESPOKE FUTURE THROUGH ARCHITECTURE B r u s s e l s . P a r i s . L u xe m b o u rg w w w. a r t b u i l d . e u


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DOSSIER

Paul Gosjean

Rivesquare, un projet ambitieux pour le Canal Rivesquare est totalement innovant et puise son originalité dans l’implantation d’un port de plaisance, privé et urbain, relié au canal et pouvant accueillir 45 bateaux. L’ensemble du projet présentera un espace public d’une qualité paysagère unique, ponctué d’immeubles à l’architecture diversifiée, élégante et accueillante. Livraison des premiers appartements prévue en 2020.

RIVESQUARE FERA DE BRUXELLES UNE VILLE ACCUEILLANTE ET ACCESSIBLE AU TOURISME FLUVIAL

Il y a plus de 25 ans déjà, Philippe De Bloos se passionnait pour la zone du canal et dessinait les premières esquisses d’un grand projet immobilier intitulé « Les Etangs du Nord », de part et d’autre du canal, à hauteur de Tour & Taxis, alors que personne ne croyait dans le potentiel urbain de cette zone « sinistrée ». Associé à Edith Lieckens, il présente en 2011 le projet Les Rives à Anderlecht et crée la société The Dock, avec pour mission de participer concrètement au développement des abords du Canal. Aujourd’hui, le temps leur a donné raison : la zone du Canal s’est rapidement développée ces dernières années et est devenue l’une des zones stratégiques de Bruxelles. « La zone Canal, souligne Philippe De Bloos, présentait à nos yeux tous les atouts nécessaires pour un développement réussi : une localisation à proximité directe du centre-ville, des terrains accessibles à l’achat et la présence de l’eau, élément à la fois original et essentiel pour une restructuration urbaine harmonieuse ainsi que pour la création d’équipements et de logements de qualité ». Et Edith Lieckens de rajouter : « la valeur ajoutée du pro-

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jet, c’est avant tout la recherche d’une qualité de vie et d’une émotion. Nous y avons développé et concrétisé notre imaginaire ».

DÉVELOPPEMENT DU TOURISME FLUVIAL

Le projet Rivesquare, par ses nombreuses activités et ses multiples logements, s’efforce de valoriser la qualité environnementale et touristique du Canal. Dans toute l’Europe et même dans le monde entier, les voies d’eau ont pris une importance qui va bien au-delà de leur potentiel de transport. Rivesquare suit cette tendance internationale de mise en valeur des voies d’eau. Anderlecht jouira d’une halte fluviale sur le parcours Paris-Anvers où les plaisanciers pourront se ravitailler avant de poursuivre leur voyage. Rivesquare fera de Bruxelles une ville accueillante et accessible au tourisme fluvial. Le projet a déjà suscité l’intérêt du « Royal Yacht Club van België », basé à Anvers et gestionnaire de plusieurs ports de plaisance, entre autres à Anvers, Cadzand et sur le Veerse Meer en Hol-


RÉSIDENTIEL

Anderlecht, célèbre pour son club de foot, le sera-t-elle un jour pour sa marina ?


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DOSSIER

RIVESQUARE AMBITIONNE DE FAVORISER LA MOBILITÉ MULTIMODALE ET DURABLE lande. Rivesquare sera un véritable lieu d’accueil. La capitainerie, chargée d’accueillir les plaisanciers, distribuera également les informations touristiques sur la Région de Bruxelles-Capitale, son patrimoine et ses lieux remarquables.

ESPACE PUBLIC DE QUALITÉ

Situé le long du canal et d’un axe cycliste européen, Rivesquare sera largement accessible au public, promeneurs et riverains. Les quais, bordés d’arbres remarquables et d’espaces verts, créeront des zones de flânerie idéalement ensoleillées. Le projet totalement ouvert sur les quartiers voisins sera un lieu de rencontre idéal. Les terrasses des restaurants et de l’hôtel, implantées autour du port et agrémentées de nombreux arbres, assureront ambiance, convivialité et détente dans un cadre sécurisé et parfaite-

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ment entretenu. Les touristes bénéficieront de tous les services d’accueil et de renseignement pour découvrir les splendeurs de la capitale, tandis que le port avec ses bateaux et son école de navigation offriront un cadre de vie et de sérénité exceptionnel.

OUVERTURE SUR UN QUARTIER EN PLEIN ESSOR

Près de 300 logements borderont le port de plaisance, relié au canal Bruxelles-Charleroi, à proximité du bassin Biestebroeck. Les immeubles seront en parfaite harmonie avec leur environnement architectural, historiquement industriel, mettant en valeur la brique et les matériaux nobles (acier, bois, verre…). Ce sera un positionnement « place to be » dans un quartier en plein renouveau et aux racines historiques. Détente, restauration, commerce, sport, éducation, hôtellerie, seront quelques-unes des activités présentes sur le site. Dans un cadre unique, tous ces logements, parfaitement adaptés aux technologies contemporaines, disposeront de larges terrasses.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

La durabilité sera au cœur du projet grâce à la gestion optimale des énergies, à une exploitation respectueuse de la voie d’eau,

à la récupération des eaux de pluie, à la gestion efficace des eaux sanitaires et à la mise en place de bornes électriques destinées aux voitures et aux vélos. Dans l’arsenal des mesures de protection de l’environnement, citons une isolation de haute performance, des toitures vertes, des panneaux photovoltaïques… Le projet s’inscrit aussi dans la révolution technologique avec l’établissement de services connectés, tels que les réseaux d’informations locales. Par ailleurs, et ce point n’est pas négligeable, le projet va impulser l’essor économique du quartier par la création d’emplois dans des domaines tels que l’hôtellerie, la crèche, les commerces de proximité, la restauration et la capitainerie. Enfin, Rivesquare ambitionne de favoriser la mobilité multimodale et durable. Le projet est situé à une distance de 5 minutes à pied du centre-ville, à proximité immédiate des transports en commun (train, tram, bus, métro). La création de navettes fluviales, style « bateaux taxis », est envisagée. Les travaux devraient être entamés dès la fin de l’année 2018, après l’obtention du permis d’urbanisme, et les premiers appartements pourraient être livrés en 2020. Le budget estimatif est de l’ordre de 50 millions d’euros. Affaire à suivre de très près… ■


Un port au service de la ville Depuis ses débuts, le Port de Bruxelles est au service de la ville et ses habitants. Le Port de Bruxelles est un organisme d’intérêt public ancré au cœur de la ville et de son développement. Gestionnaire du canal et d’un domaine portuaire de 115 hectares, le Port œuvre au développement écologique bruxellois en favorisant le transport des marchandises par bateau, une solution beaucoup plus durable que le transport routier et qui permet d’éviter quelques 2000 camions sur les routes tous les jours. Mais le Port œuvre également au développement économique de la ville puisqu’il accueille environ 200 entreprises sur son domaine et met un centre logistique (TIR Logistics centre)

à la disposition d’entreprises de toutes tailles. Cependant, au-delà de l’aspect global, les activités du Port de Bruxelles touchent les Bruxellois au quotidien bien plus qu’on ne pourrait le penser. En effet, de la farine utilisée chaque jour par le boulanger à l’essence qui alimente les voitures, les activités des entreprises que le Port accueille sont aussi diverses que nécessaires au quotidien de chacun, ce qui fait du Port de Bruxelles non seulement un port au service de la ville, mais aussi et surtout un port au service des Bruxellois. Notons également que la situation du canal

au cœur de la ville en fait un lieu privilégié pour la détente et le loisir. En plus des évènements qui se déroulent tout au long de l’année et de la Fête du Port qui se tient tous les deux ans, il est possible de s’adonner aux sports nautiques, notamment au Centre nautique du Port de Bruxelles, au Bruxelles Royal Yacht Club (BRYC), et dans les clubs d’aviron le long du canal. Au service des bruxellois; ensemble, un port et une ville. Suivez-nous sur les réseaux sociaux! Facebook “f” Logo

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DOSSIER

Philippe Matthis, Directeur Général adjoint du Port de Bruxelles

Le Port de Bruxelles, acteur incontournable du Plan Canal La Région de Bruxelles-Capitale est aujourd’hui confrontée à des défis urbains importants. Ces défis, d’ordres démographique, économique, social, environnemental, territorial, l’ont amenée à repenser son territoire dans sa globalité par une politique de planification ambitieuse et cohérente. Plus que dans tout autre territoire, ces défis sont présents dans la zone liée au canal. Pour les relever, une démarche d’aménagement intégrée est nécessaire, liant cohésion territoriale et cohésion sociale, pour arriver à une vision claire et partagée de l’avenir de cette zone. Le Port de Bruxelles soutient cette vision.

OUTRE LA MIXITÉ, CE SONT LES OBJECTIFS DE DENSITÉ ET D’INTÉGRATION URBAINE QUI SONT MIS EN EXERGUE

De façon générale, le Plan Canal place au cœur de ses préoccupations la question de la mixité. Il fait une place déterminante aux lieux de travail associés aux autres fonctions de la ville. Les principes de la mixité sont partout mis en application. Les espaces de travail et, en particulier, ceux du travail manuel, des fabriques et des ateliers, ont, de par les orientations et les choix programmatiques du Plan Canal, une place et un rôle prépondérants. Sur les fondations d’une ville industrieuse, héritée des siècles derniers, se construisent, avec ceux qui y vivent et qui y travaillent, des projets qui associent des programmes nouveaux à ceux qui sont en cours pour réinventer, aujourd’hui, une ville active et populaire. Outre la mixité, ce sont les objectifs de densité et d’intégration urbaine visant un renforcement du logement, de l’économie et de la qualité des espaces publics qui sont mis en exergue.

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LE PLAN CANAL VALORISE LE PORT DE BRUXELLES

En ce qui concerne l’intégration urbaine, il faut savoir que dès le début de la création de la société régionale du Port de Bruxelles, entre 1993 et 1999, le Port a bénéficié d’une dotation régionale annuelle en vue de réaffecter une partie de la rive gauche du bassin Béco en espace public, notamment dédié aux activités de croisières fluviales. Après cette première réaffectation d’espace portuaire en espace public, une grande partie de la rive droite a également été réaménagée en espace public en 20002002. Ces aménagements ont été réalisés sur base d’un schéma directeur approuvé par la Région. Depuis, la Région et le Port ont décidé d’étendre la stratégie d’intégration urbaine à l’ensemble du domaine portuaire. Au moyen d’une dotation annuelle, divers projets d’intégration urbaine ont été mis en œuvre entre 2003 et aujourd’hui : embellissement d’infrastructures portuaires, aménagement d’espaces publics, mesures pour mieux identifier le domaine portuaire, construction ou rénovation d’équipements pour activités sportives/de plaisance, installation d’éléments patrimoniaux ou artistiques…


ÉCONOMIE


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DOSSIER

A l’initiative du Port de Bruxelles, pour habiller la façade du centre TIR, l’artiste Philippe Van Snick a conçu une œuvre monumentale : « Grand Orgue ».

AU VU DU POTENTIEL QUE REPRÉSENTE LE SECTEUR DU TOURISME FLUVIAL POUR BRUXELLES, LE PORT S’EST POURVU D’UNE INFRASTRUCTURE ADÉQUATE

CONSTRUCTION ET CROISIÈRE

Le village de la construction, qui a vu le jour au Bassin Vergote au début de l’année, est l’un des projets majeurs développés par le Port de Bruxelles. Il s’inscrit dans le Plan Canal dont l’objectif est de parvenir à une densification et à une diversification des activités déployées dans les territoires du canal, tout en favorisant une meilleure intégration urbaine. Ce projet pilote consiste en la construction d’un complexe d’entrepôts dédiés au commerce des matériaux de construction. Ces nouveaux bâtiments accueillent les activités situées anciennement au Bassin Béco, laissant l’espace libre pour les projets du Parc Béco et de la passerelle Picard dans un secteur qui accueillera aussi des logements sur Tour et Taxis et, bien sûr, le futur musée d’art moderne et contemporain. Au vu du potentiel que représente le secteur du tourisme fluvial pour Bruxelles, 12.000 passagers arrivés par la voie d’eau en 2017, 30.000 attendus en 2030, le Port s’est pourvu d’une infrastructure adéquate pour accueillir les bateaux de croisières fluviales, le Brussels Cruise Terminal. Outre le quai, le projet comprend une passerelle piétonne reliant le canal à la promenade verte de Neder-Over-Heembeek. Ce projet, un des premiers validés par le gouvernement comme projet pilote du Plan Canal, repose sur la création d’espaces attractifs le long du canal, espaces qui donnent au passant l’opportunité de se réapproprier le lieu et de se sentir intégré dans son environnement, tout en faisant un lien avec le quartier urbain existant via la ceinture verte de NOH.

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BÉTON ET ART

C’est aussi avec ses concessionnaires que le Port de Bruxelles travaille à la mise en œuvre du Plan Canal. C’est au terme de deux ans, deux concours, deux comités d’avis et de nombreuses discussions que le projet de réaménagement du site de production d’Inter-Beton, situé sur l’Avenue du Port, a été officiellement désigné. Un projet qui intègre parfaitement les principaux critères dictés par la société de béton et l’équipe du Plan Canal, à savoir la réduction des nuisances sonores et des émissions de poussières tout en veillant à l’intégration du site dans son environnement urbain. Un projet qui témoigne en outre de la volonté d’Inter-Beton de se profiler comme un acteur économique important de la Région et de maintenir ses activités dans la zone du canal. Cette politique du Port concerne aussi ses propres bâtiments. Ainsi, la façade du Centre TIR, située sur le long de l’Avenue du Port, a fait l’objet d’une intervention artistique d’envergure. En effet, le Port, en collaboration avec le maître-architecte et la commission artistique de la Région, a demandé à un artiste d’imaginer une création originale à installer sur la façade du bâtiment. Une œuvre monumentale, d’une longueur de 150 mètres, constituée de profilés en aluminium colorés, signée Philippe Van Snick. En conclusion, le Port a vu, au travers du Plan Canal, la mise en place d’un cadre d’actions spécifiques sur l’ensemble des 170 ha de la zone en question. Il marque un point d’honneur à développer des projets s’intégrant dans la stratégie de ce modèle urbain et architectural. ■


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CHRONIQUE

Le secteur de l’urbanisme se féminise doucement… Est-ce que les femmes ont les mêmes préoccupations que les hommes face à l’aménagement du territoire en Région de Bruxelles-Capitale ? Pour répondre à cette question, j’ai consulté 3 WonderFul Women : Sylvie Mazaraky, Florence Legein et Lauriane Olivier. Architecte-Urbaniste à la Ville de Bruxelles, Sylvie Mazaraky définit l’urbanisme comme une vision qui a pour but d’améliorer les conditions de vie des habitants de la ville. Il faut donc se mettre à la place des citoyens, prévoir, planifier et penser à long terme. Même si les actions urbanistiques à Bruxelles ont été portées parfois par des considérations plus politiques que pratiques, Sylvie s’efforce de corriger cette tendance. En se posant la question du vivre ensemble, il lui est arrivé de rejeter des plans lors de réunions animées, simplement parce qu’elle n’aurait pas imaginé ses propres enfants y habiter. Avec ses collaboratrices, elle privilégie donc l’aspect humain, les espaces verts et les lieux de rencontre. Elle possède ce réel désir de rassembler, de fédérer sur le long terme. Force est de constater que les hommes accordent plus d’attention à la hauteur des immeubles et aux points de repères. Pas un hasard si Sylvie aime faire le lien entre la psychanalyse et l’urbanisme ! Pour elle, les visions masculine et féminine de la ville sont très complémentaires. Précisons qu’un homme peut avoir une vision féminine et vice versa…

30 % D’AGENTS FÉMININS

Florence Legein, spécialiste des relations publiques dans le secteur immobilier, constate que depuis 15 ans, le secteur soigne son image et sa communication.

SELON L’IPI, SEULEMENT 30 % DES AGENTS IMMOBILIERS SONT DES FEMMES. DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION, CE CHIFFRE TOMBE À 0,9 % D’ailleurs, le Club des Femmes de l’Immobilier, dont beaucoup de ses clientes font partie, a été créé il y a 20 ans. Ses clients lui demandent des sites consacrés aux projets, des dépliants très complets pour offrir un message pertinent aux différents acteurs, promoteurs, architectes, habitants et presse. Mais selon l’IPI, seulement 30 % des agents

immobiliers sont des femmes. Dans le secteur de la construction, ce chiffre tombe à 0,9 %. D’après Lauriane Olivier, avocate en droit de l’urbanisme, peu de femmes sont à la tête de sociétés immobilières ou de cabinets d’avocats, mais de plus en plus arrivent à des postes clés. Les femmes sont encore les « collaboratrices de… ». Elle aussi croit que davantage de femmes dans l’urbanisme apporterait une vision tout à la fois plus durable et plus pratique. Finalement, nos 3 WonderFul Women s’accordent à citer 3 autres femmes : Bety Waknine, qui dirige le nouveau ministère Bruxelles Urbanisme et Patrimoine, l’avocate Monique Kestemont, Experte en droit de l’urbanisme et de l’environnement et Suzanne Belgeonne, directrice de l’agence Le Lion, qui fut l’une des premières femmes agents immobiliers en Belgique. Suivons ces femmes de près et donnons-nous rendez-vous dans 10 ans pour mesurer l’impact de la féminisation de ce secteur ! ■

Florence Blaimont CEO WoWo Community

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DOSSIER

Paul Grosjean et Leïla Poleszczuk

Avec le Marché Matinal, l’avenir du Canal appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Le Marché matinal faisait partie intégrante de la Ville au commencement de son activité. Pour plus d’efficacité, il a été décidé de créer une entité propre pour la gestion de l’activité commerciale du site : l’asbl MABRU. Elle est l’un des principaux acteurs de la zone du Canal. C’est même un pion essentiel du volet économique du Plan Canal initié par la Région de Bruxelles-Capitale. En plein cœur du Quai des Usines, l’asbl Mabru, présidée par Michel Barnstijn et managée par Laurent Nys, est très contente de sa localisation. Avec ses 14 hectares de surfaces de vente, ses 137 commerçants et plus de 20.000 visiteurs par mois à son actif, Mabru se porte plutôt bien. En tout cas, nous avons rencontré un président et un directeur heureux qui nous disent tout sur le Marché Matinal de Bruxelles…

PLUS QUE TOUT, IL EST IMPORTANT POUR NOUS DE METTRE EN AVANT LA QUALITÉ DE NOS PRODUITS

Quelle est votre perception du Plan Canal ? Laurent Nys : Il s’agit d’un fantastique projet qui va certainement revitaliser la Région. La revitalisation est également un facteur de croissance économique et, donc, aura un impact sur notre activité. Pour ce qui est de l’impact sur le Marché, l’important pour nous était de pouvoir rester sur le site. Une relocalisation pour recréer un marché se serait chiffrée à 300 millions d’euros. Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale l’a bien compris et a décidé que le Marché Matinal pourrait rester sur son site actuel jusqu’en 2042 au minimum. La Ville a également soutenu notre pôle logistique en renouvelant les emphytéoses. Cela a permis de relancer une dynamique d’investissements publics et privés. Michel Barnstijn : L’importance de notre localisation est également un facteur de réduction des émissions de gaz liées au « dernier kilomètre ».

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Notre situation proche du cœur de la ville et proche des sorties de la Région nous permet de limiter les gros transporteurs et d’être un véritable outil logistique pour la Région. A quoi est dû le succès du Marché Matinal de Bruxelles ? LN : Je pense que l’une des clés de la réussite de Mabru est que l’asbl a pu répondre aux attentes, à la fois des professionnels, mais aussi des commerçants et des clients. Plus que tout, il est important pour nous de mettre en avant la qualité de nos produits, puisque nous produisons du frais, en circuit court et en direct. Au contraire peut-être de ce qui se passe dans les grandes surfaces, nos revendeurs connaissent l’origine de leurs produits, et c’est ce qui plaît à la clientèle, de plus en plus soucieuse de la santé des consommateurs.


ALIMENTATION


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DOSSIER

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01 Laurent Nys et Michel Barnstijn sont aux manettes du Marché Matinal. 02 C’est en voisin que le Roi Philippe, à l’invitation de Philippe Close, est venu visiter le Marché Matinal.

LE POINT FORT DE MABRU EST AVANT TOUT QU’IL EST LE SEUL MARCHÉ DE BELGIQUE QUI OFFRE L’ASSORTIMENT COMPLET AU NIVEAU ALIMENTAIRE

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MB : Savez-vous qu’il y a une quarantaine de producteurs parmi nos grossistes ? Des fruits et légumes locaux produits pour la plupart à moins de 15 km de Mabru. Nous soutenons ce modèle pour préserver la qualité de l’offre. C’est un travail quotidien. Il est souligné de plus en plus par de nombreux chefs qui parlent de nous dans la presse. Le public est de plus en plus conscient de notre importance. Pour preuve, nos dernières Portes Ouvertes nocturnes ont attiré plus de 6.000 personnes. Quels sont les points forts de Mabru ? MB : L’asbl est un acteur économique et un fournisseur d’emplois d’importance. En son sein, on compte 800 travailleurs. C’est un travail 100 % local et 100 % infraqualifié, dont la demande à Bruxelles est très forte. On envisage une augmentation de 15 à 20 % du nombre d’emplois disponibles. Nous jouons vraiment notre rôle au niveau de l’emploi bruxellois ; de plus, nous collaborons avec le CPAS de Bruxelles pour créer de l’emploi dédié au nettoyage du site… Sans parler de la redistribution des invendus organisée sur le site également en collaboration avec le CPAS. LN : Le point fort de MABRU est avant tout qu’il est le seul marché de Belgique qui offre l’assortiment complet au niveau alimentaire. Ensuite, la qualité des produits est sans cesse améliorée. Nous projetons d’ailleurs de créer une nouvelle halle BIO.

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Est-ce que le Marché Matinal dépend du budget communal ? LN : Aucunement. Même si le terrain appartient à la ville, nous ne dépendons d’aucun fonds public et nous ne sommes pas demandeurs. Nos recettes sont issues de nos propres ventes et des emplacements que nous faisons payer aux exposants, sans compter également l’accès au site qui peut se régler de manière quotidienne ou via abonnement. Même si on dénombre quelques échevins au sein de notre Conseil d’Administration, l’asbl ne touche aucun argent de la part de la Ville ou encore de la Région. Est-ce que Mabru investit beaucoup dans l’environnement ? MB : Tout à fait. Soucieux de vouloir réduire notre empreinte écologique, nous avons réalisé, avec notre partenaire Engie, la plus grande toiture photovoltaïque de Bruxelles. C’est un investissement de plus 4 millions d’euros. Nous avons également construit un entrepôt frigo (qui a reçu un label « Bâtiment Exemplaire ») pour plus de 6 millions d’euros. Nous recyclons cartons et plastiques et même l’entretien de nos toilettes est fait au moyen d’une voiturette électrique ! LOBBY : Merci, Messieurs ! ■


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DOSSIER

Paul Gosjean

Quand le Château de Laeken va-t-il s’ouvrir au Canal ? Sur le territoire du Canal, le riverain le plus célèbre est incontestablement Philippe de Belgique. À notre connaissance, il n’a participé à aucune commission de concertation et il ne siège dans aucun comité de quartier. Pourtant, il aurait toute la légitimité pour s’impliquer dans ce projet puisque sa famille y est installée depuis 1831. Il pourrait même faire un cadeau aux populations. Focus sur la présence des Saxe-Cobourg au Canal…

EN 1803, LE CHÂTEAU ÉCHAPPA À LA DÉMOLITION GRÂCE À NAPOLÉON BONAPARTE QUI RACHETA LE DOMAINE

Le Château de Laeken, anciennement Château de Schonenberg, est le principal lieu de résidence du souverain belge. Il est situé au Nord de Bruxelles dans le Domaine Royal, en face du Parc de Laeken. Il fut construit entre 1781 et 1785 à l’initiative des gouverneurs généraux des PaysBas autrichiens. Les plans de l’architecte français Charles de Wailly furent alors exécutés par l’entrepreneur-architecte Louis Montoyer. Le jardin fut aménagé selon les instructions du célèbre architecte-paysagiste anglais, Lancelot Brown. Le Château de Schonenberg passa ensuite sous régime français en 1794. En 1803, il échappa à la démolition grâce à Napoléon Bonaparte qui racheta le domaine. Devenu empereur, il y résida plusieurs fois. En 1812, il offrit le château à sa première épouse, Joséphine de Beauharnais. Joséphine n’y séjourna jamais. Puis, à la création du Royaume des Pays-Bas, en 1815, le château fit partie de la Dotation du Roi Guillaume Ier. Sous le régime hollandais, le château fut agrémenté et agrandi par un théâtre et une orangerie.

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DE LÉOPOLD IER À PHILIPPE IER

C’est en 1831 que le château devint la résidence des souverains belges. Léopold Ier conserva l’aménagement du palais, tel qu’il avait été conçu par Napoléon. Il fit néanmoins agrandir le domaine. En 1865, Léopold II succéda à son père. Passionné d’architecture et d’urbanisme, il réalisa de nombreuses modifications de ce patrimoine familial. En 1873, dans le jardin de Laeken, il fit ériger un splendide ensemble de serres par les architectes Alphonse Balat, Henri Maquet et Charles Girault. Par après, le 1er janvier 1890, pendant la réception du nouvel an, le château fut victime d’un violent incendie qui causa des dommages considérables. Léopold II confia la restauration du palais à l’architecte Alphonse Balat. Les nouveaux développements du bâtiment déplurent au Roi Bâtisseur qui fit appel à l’architecte français Charles Girault pour récupérer le projet. C’est ainsi que furent lancées deux nouvelles ailes monumentales autour de la façade principale. Ces gigantesques travaux commencèrent en 1902 pour se terminer sous le règne d’Albert Ier.


HISTOIRE

A quand une commission de concertation sur le Plan Canal dans le Château de Laeken ?


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DOSSIER

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01 En 1900, Léopold II décida d’offrir au pays les biens qu’il avait accumulés durant son règne. En 1903, l’Etat belge accepta la Donation Royale. 02 La Donation Royale est aujourd’hui présidée par le Comte Buysse. 03 La Donation Royale est placée sous le contrôle du Ministre des Finances, Johan Van Overtveldt. 04 Le Parc de Laeken sera-t-il un jour ouvert au public ?

AUJOURD’HUI, LE DOMAINE ROYAL DE LAEKEN EST DEVENU UN VÉRITABLE ENJEU POLITIQUE

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De 1940 à 1944, le Roi Léopold III fut interné au Château de Laeken par l’envahisseur nazi. Après la guerre, durant la Question Royale, le Prince Charles, régent du Royaume, occupa la demeure. À partir de 1951, Baudouin Ier s’y installa en compagnie de son père et de sa belle-mère, la princesse Lilian de Réthy. Cette cohabitation sous le même toit d’un souverain et d’un ancien souverain déplut fortement à la classe politique belge. L’arrivée de Fabiola, en 1960, mit fin à cette situation scabreuse. C’est alors que Léopold III et son épouse émigrèrent au Château d’Argenteuil. Baudouin résida à Laeken durant tout son règne (1951-1993). Fabiola y resta jusqu’en 1998, avant de s’installer au Château du Stuyvenberg. Albert II n’habita jamais à Laeken, préférant demeurer au Château du Belvédère. Le Roi Philippe, la Reine Mathilde et leurs 4 enfants logent depuis 1999 dans les appartements privés du premier étage.

OUVRIR LE PARC DE LAEKEN ?

Aujourd’hui, le Domaine Royal de Laeken est devenu un véritable enjeu politique. L’idée est de permettre au public d’accéder aux jardins du Roi de manière permanente ou occasionnelle. Il faut dire que le Parc de Laeken est l’une des pépites

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de la capitale de l’Europe. Ce poumon vert de 186 hectares suscite bien des convoitises. Ouvrir davantage cet espace unique serait, de la part de la Famille Royale et de la Donation Royale, un fabuleux cadeau offert aux riverains du Canal et aux populations bruxelloises. À quand un référendum sur cette Question Royale ? ■

EN 1903, LÉOPOLD II FIT UNE DONATION À L’ETAT BELGE… La Donation Royale est un établissement public autonome. Placée sous le contrôle du Ministre des Finances, en l’occurrence le très N-VA Johan Van Overtveldt, elle est présidée par le très royaliste Paul Buysse. Elle a pour mission de gérer, sans intervention financière de l’Etat fédéral, les biens légués par Léopold II à la Belgique. Cela représente un patrimoine considérable qu’il est impossible de détailler ici. Outre le Château de Laeken, les Serres Royales, le Château du Belvédère et le Château du Stuyvenberg, citons quand même la Villa Clémentine, le Château de Ciergnon, Val Duchesse, le Ravenstein et le port de plaisance de Bruxelles (sur le Canal). Ce n’est pas par hasard qu’on surnomma Léopold II le Roi Bâtisseur…


INVESTISSEMENT DURABLE OU RESPONSABLE ?

LES DEUX, C’EST MIEUX ! Investir durablement, ce n’est pas seulement utiliser ses moyens financiers de la « bonne » manière, suivre la tendance ou surfer sur la vague « verte ». Investir durablement, c’est choisir délibérément un rendement pour la vie. Pionnière dans le domaine des investissements durables, ABN AMRO vous aide à sélectionner les bons fonds d’investissement, pour les bonnes raisons. ABN AMRO a obtenu, cette année, un score de 91pts/100 au classement mondial du Dow Jones Sustainability Index. Nous comptons ainsi parmi les banques les plus performantes en termes de durabilité.

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GRAND PLACE

Maarten Pintelon, Directeur Département Real Estate KBC Brussels

Marché résidentiel en pleine évolution à Bruxelles Les biens immobiliers connaissent depuis deux ans une hausse des prix à Bruxelles. Cette évolution est d’autant plus notable que, de 2007 à 2015, leur valeur stagnait en raison de la crise financière. Les ménages se montraient plus méfiants et préféraient conserver leurs économies en cas d’éventuelles difficultés financières. En 2017, l’immobilier a continué sur sa lancée de 2016, pourtant déjà une année record (elle avait vu bondir l’activité de 8,2 % par rapport à 2015). L’immobilier reste un investissement sûr et rassurant pour les Bruxellois.

À BRUXELLES, 70 % DU MARCHÉ EST CONCERNÉ PAR LA VENTE D’APPARTEMENTS

Comment expliquer ce retour à l’investissement immobilier à Bruxelles ? Les mesures du gouvernement bruxellois constituent un des facteurs qui expliquent ce retour. Le taux d’abattement est très intéressant si l’on souhaite acheter un appartement ou une maison. Pour tout bien égal ou inférieur à 500.000 €, l’acheteur peut être remboursé jusque 21.800 € sur les 175.000 premiers euros. Cela couvre notamment les frais de notaire qui sont souvent oubliés par les jeunes couples qui achètent pour la première fois. Cependant, le gouvernement a émis quelques obligations à respecter afin de bénéficier de cet avantage fiscal. Premièrement, il faut maintenir sa résidence principale dans l’habitation achetée durant cinq ans minimum et en faire sa résidence principale dans les deux ans qui suivent la signature du contrat. Autre contrainte, il est exclu d’avoir la pleine propriété d’une autre habitation à la date du contrat d’achat.

TENDANCES GÉNÉRALES DU MARCHÉ

Depuis deux ans, Bruxelles voit réapparaître deux nouveaux types d’acheteurs : les jeunes couples et les quinquagénaires. La crise rendait le départ du

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cocon familial plus compliqué pour les jeunes et leurs parents osaient moins toucher à leur carnet d’épargne afin de leur donner un coup de pouce. Les jeunes sont les grands bénéficiaires de cet avantage fiscal. Un autre phénomène qui se développe est l’achat de biens par des quinquagénaires. À 50 ans, cette catégorie de personnes possède un compte mieux fourni et songe à l’avenir lors de la pension. Les taux d’intérêts restent très intéressants et acheter un appartement représente un investissement pour le présent et le futur. Les quinquagénaires achètent un appartement en pensant à leur pension et le louent afin de bénéficier d’une rentrée financière immédiate. Ce type d’acheteurs ne rentre pas dans l’abattement et n’en bénéficie pas. À Bruxelles, 70 % du marché est concerné par la vente d’appartements. Bruxelles est la seule des trois régions à connaître cette tendance et cela s’explique par un prix élevé des maisons, malgré une légère baisse de celles-ci. Le prix moyen reste de 430.000 € alors qu’un appartement trois chambres coûte en moyenne 320.000 €. Contraire-


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GRAND PLACE

Ixelles, connu pour ses étangs, est la 2ème commune la plus chère de la Région de Bruxelles-Capitale.

ment aux maisons, le prix des appartements a augmenté de 3 % en un an. Tout le monde n’a donc pas les moyens de s’offrir un bien immobilier à Bruxelles. Cependant, si l’on compare à d’autres grandes villes européennes ou même à Gand, Bruxelles reste en deçà. De plus, par sa taille humaine et ses nombreux espaces verts, la Région de Bruxelles-Capitale est fortement appréciée par les expatriés qui y trouvent toutes les facilités de la ville avec un caractère champêtre pour certains quartiers.

LE QUARTIER LE PLUS APPRÉCIÉ DE LA POPULATION BRUXELLOISE RESTE LA ZONE SITUÉE ENTRE L’AVENUE LOUISE ET LE CENTRE COMMUNE PAR COMMUNE

Bruxelles n’est pas une région lisse avec une courbe de prix uniforme. Notre capitale connait de grandes disparités entre ses 19 communes. Tout d’abord, mention spéciale aux communes du Nord-Ouest telles que Jette, Ganshoren et Berchem-

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Sainte-Agathe. En moyenne, la population augmentera de plus de 10 % dans cette partie de Bruxelles et des investissements dans l’immobilier seront nécessaires afin d’accueillir cette nouvelle population. Les jeunes couples sont séduits par ces communes qui connaissent un développement intéressant et dont les prix restent attractifs. Le prix moyen est de 150.000 € pour un appartement et 300.000 € pour une maison (c’est-à-dire moins que le prix moyen d’un appartement 3 chambres à Bruxelles). Cependant, le quartier le plus apprécié de la population bruxelloise reste la zone située entre l’Avenue Louise et le Centre. Ixelles est la deuxième commune la plus chère de la Région et les acheteurs doivent débourser en moyenne 600.000 € pour une maison. Cependant, la localisation et les espaces verts à proximité font d’Ixelles la commune où il fait bon vivre. La flambée des prix s’explique également par un grand nombre d’expatriés qui apprécient la commune et, en particulier, les Français qui sont 11.000 à y habiter. De ce fait, Saint-Gilles a de plus en plus la cote auprès des personnes qui aiment ce quartier mais pour qui Ixelles est hors budget. Remarque importante, le prix de l’immobilier a augmenté de 15 % en 2016 et de 13 % en 2017. Le Sud de Bruxelles est la seule zone ayant connu une légère diminution ou une stabilisation des prix. Woluwe-Saint-Pierre conserve la première marche du podium

en restant la commune la plus chère de la capitale. Depuis 2013, la Région de Bruxelles-Capitale a mis en place le Plan Canal. Il s’agit d’une réponse aux défis auxquels la Région est et sera confrontée dans les 20 prochaines années. Les thématiques du logement, de l’emploi et de l’économie en général, de la mobilité et de la qualité de vie sont au centre de ce plan. Ainsi, des communes comme Molenbeek et Anderlecht connaissent un renouveau et il sera intéressant d’observer leur évolution dans les prochaines années.

DERNIER BON CONSEIL

La réalité du terrain bruxellois est complexe puisqu’il existe 19 réalités différentes. Selon votre projet de vie et votre portefeuille, il sera peut-être plus intéressant de vous installer à Ganshoren ou à Ixelles. À vous de demander à un banquier comme KBC Brussels d’indiquer les meilleurs emprunts et les taux les plus intéressants en fonction de vos objectifs. En plus, KBC Brussels vous proposera la meilleure assurance par rapport à votre situation. Dans certaines communes il sera opportun d’investir dans le neuf, et dans d’autres de profiter d’un taux de TVA inférieur si vous désirez rénover votre habitation. Il existe autant de règles que de communes et un passage chez un banquier avant de faire le grand saut vous évitera à coup sûr certaines mauvaises surprises. ■


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Paul Gosjean

Pourquoi les Français aiment-ils tellement Bruxelles ? Qui sont ces Français qui s’installent à Bruxelles ? Le 19e siècle fut celui des exilés politiques. Parmi ceux-ci, Victor Hugo fut le plus connu. Mais rappelons que d’autres grands écrivains comme Verlaine, Rimbaud et Baudelaire passèrent par la cité brabançonne. Plus tard, ce fut le temps des exilés fiscaux. Bernard Tapie, Dany Boon, Christian Clavier font partie de ces célébrités qui auraient émigré chez nous pour éviter la rage taxatoire d’outre-Quiévrain. Le cas le plus spectaculaire est celui de Bernard Arnault si ce n’est que sa tentative de « belgicisation » échoua lamentablement en 2012. Mais cet arbre ne doit pas cacher la forêt. Les exilés fiscaux ne sont qu’une infime minorité parmi ces Français qui vivent à Bruxelles et qui s’y plaisent réellement. Explication de ce phénomène d’adhésion à la capitale belge qui semble échapper à l’entendement de nos compatriotes.

SUR LES 220.000 FRANÇAIS DE BELGIQUE, 80 % SONT À BRUXELLES

Tordons le cou à cette légende urbaine selon laquelle les Français viennent en Belgique pour échapper aux impôts hexagonaux. Ces irréductibles Gaulois représentent moins de 5 % de la population belgo-franskiljonne. En réalité, le profil des 220.000 Français installés chez nous est beaucoup plus varié. Il y a tout d’abord beaucoup de jeunes étudiants dans nos universités et nos hautes écoles. À l’opposé de la pyramide des âges, nous trouvons pas mal de personnes attirées par la qualité de nos maisons de repos, particulièrement dans les zones frontalières. Sans oublier les malades qui sont traités dans nos instituts spécialisés. Mais le gros de la troupe est constitué des expats, non seulement ceux qui œuvrent à l’Union Européenne, mais aussi ceux qui opèrent dans les entreprises françaises de Belgique. Ce sont des fonctionnaires, des cadres, des dirigeants... Cette expatriation serait à 90 % d’origine masculine.

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Sur ces 220.000 Français de Belgique, 80 % sont à Bruxelles. Par exemple, il y aurait 11.000 Français à Ixelles. Mais il n’y a pas que la commune chère à Philippe Geluck. Il y a également Uccle, Saint-Gilles, Woluwe-Saint-Pierre. Et puis, ne sous-estimons pas la présence des Français dans le Brabant : Rhode-Saint-Genèse, Waterloo, Lasne…

BRUXELLES EST LA BANLIEUE DE PARIS

Apparemment, tous ces Français adorent Bruxelles. « En 4 ans, nous confie Stéphanie Sellier, fondatrice de French-Connect, j’ai rencontré une seule personne mécontente de la Belgique ». Et il semblerait que beaucoup seraient enclins à prolonger leur séjour. Sans compter que certains, comme Eric-Emmanuel Schmitt, prennent la nationalité belge. Alors, pourquoi cet engouement ? Pour en avoir le cœur net, nous avons réalisé une


BLEU BLANC ROUGE

Victor Hugo fut l’exilé politique à Bruxelles le plus célèbre du 19ème siècle.


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©Laurent de Broca

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01 Stéphanie Sellier et Muriel Chapelle sont les 2 animatrices de French-Connect. 02 Cette photo de Christian Clavier a été prise à la Place du Châtelain. 03 Bernard Tapie est en guerre judiciaire contre le Tribunal de Commerce de Bruxelles. 04 Est-ce par hasard si Arthur et Dany Boon sont venus s’installer à Bruxelles plus ou moins au même moment ?

Pour tout savoir sur la plateforme French-Connect www.french-connect.com

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mini-enquête avec l’aide de French-Connect. Selon Muriel Chapelle, associée de Stéphanie Sellier, il en ressort que les Français apprécient Bruxelles pour son cosmopolitisme. C’est une « ville monde » dans laquelle ils ressentent une forte possibilité d’intégration. Et puis, les Belges sont « sympas ». Nous ne faisons pas de chichis, nous ne nous prenons pas au sérieux, nous restons accessibles, nous sommes moins protocolaires. Et, évidemment, nous sommes de bons vivants. Notre sens du compromis plaît également. Dans les affaires, nous possédons cette culture du résultat, pas du diplôme. En ce qui concerne plus spécifiquement Bruxelles, et cela pourrait étonner les Bruxellois, c’est la qualité de vie qui est significative. Pour ceux qui ont vécu à Paris, a contrario, Bruxelles est le paradis. Nos logements sont moins chers et plus grands. Par ailleurs, il y a de nombreux espaces verts. Le Lycée Français (à Uccle) est également un atout. D’autre part, le fait que Bruxelles soit essentiellement francophone est forcément un argument. Dernier avantage : nous sommes la capitale la plus proche. Avec le Thalys, Bruxelles est devenue la banlieue de Paris. Il y en a même qui habitent à Bruxelles et qui travaillent à Paris…

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CONTRER EMMANUEL MACRON

De plus en plus de Français s’installent à Bruxelles dans le but de créer ou d’acheter une entreprise. D’autres travaillent entre Bruxelles et Paris pour développer leur business. En réalité, les secteurs dans lesquels les Français sont très présents sont multiples : gastronomie, art, architecture, décoration, cinéma, immobilier… Dans les galeries, La Forest Divonne de Jean de Malherbe connaît un beau succès. Et il y a évidemment la contribution du Centre Pompidou au projet Kanal. Au niveau des médias, le magazine Juliette & Victor attire autant de Français que de Belges. À cela, s’ajoutent les start-up dont l’incubateur le plus connu, MolenGeek, est dirigé par une Française (Julie Foulon). Bref, beaucoup de jeunes entrepreneurs français viennent à Bruxelles pour bénéficier de ces nouveaux écosystèmes… Hélas, il n’existe pas d’étude d’impact socio-économique concernant la présence française à Bruxelles. Si des chiffres pouvaient être objectivés à ce sujet, il est à parier que les autorités bruxelloises seraient encore plus attentives à accueillir les Français dans la capitale. Car il y a un certain Emmanuel Macron qui fait le forcing pour rapatrier les « brebis égarées chez les Belges »… ■


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Martin Boonen

Bruxelles et le Brabant moussent à nouveau ! La bière, c’est toute une histoire en Belgique. Pourtant, d’année en année, la consommation de ce breuvage houblonné ne cesse de décroître dans notre pays. Alors, monument national en péril ? Pas sûr ! Dans le même temps, des brasseries artisanales fleurissent à gauche et à droite. Particulièrement à Bruxelles et en Brabant wallon.

LES BELGES EN DÉSAMOUR AVEC L’UN DE LEURS TRÉSORS NATIONAUX ? AU CONTRAIRE ! NOS CONCITOYENS AIMENT PLUS QUE JAMAIS BOIRE DE LA BIÈRE

En mars de cette année, la FeBed (Fédération des distributeurs en boissons) confirmait le déclin de la pils (- 3,8 %). Alors, les Belges en désamour avec l’un de leurs trésors nationaux ? Au contraire ! Nos concitoyens aiment plus que jamais boire de la bière. Seulement, ils ne boivent plus n’importe quelle bière. La FeBed annonce, en effet, la consommation de bières spéciales en hausse de 4,9 %. Donc, le Belge boit moins, mais il boit mieux. Réjouissons-nous de cela ! Signe de cette demande du marché en bières de qualité : l’apparition impressionnante de micro-brasseries et de brasseries artisanales dans tout le pays.

TOUT D’ABORD BRUXELLES

Depuis un certains temps déjà, Bruxelles, capitale du pays de la bière, ne comptait plus qu’une seule brasserie sur son territoire : la vénérable Cantillon. En 2003, l’institution de la gueuze était rejointe par la dynamique brasserie de la Senne qui a depuis fait son trou avec des bières à l’identité aussi forte que son amertume. Il fal-

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lut ensuite attendre 10 années pour qu’une nouvelle brasserie s’installe (en plein centre-ville) : le Brussels Beer Project. Et quelle brasserie ! Un coup de tonnerre dans le petit monde brassicole bruxellois ! Sébastien Morvan et Olivier de Brauwere, les deux kets à la tête de cette nouvelle brasserie sise rue Dansaert, mettent l’innovation et la co-création au cœur de leur démarche ! Inspiré par la philosophie numérique de l’open source, le BBP partage tout et veut secouer (pour faire mousser ?) la bière à Bruxelles ! À force de bousculer les traditions, c’est inévitable, on finit par déranger. « En Belgique, il y a des attitudes conservatrices avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord. Et c’est vrai que les relations avec certains ne sont pas aussi cordiales qu’on aimerait », explique Sébastien Morvan. Il faut dire que depuis 2015, d’autres brasseries sont apparues : En Stoemelings, No Science, Dikkenek, Abbaye de la Cambre, L’Ermitage, Beerstorming. Avec la Brasserie de la Senne, Cantillon et le BBP, ce ne sont pas moins de 9 brasseries qui sont actives dans notre capitale. Quelle vigueur !


ARTISANAT

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La Brasserie de Bertinchamps aime les triples.


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01 Sébastien Morvan et Olivier de Brauwere, du Brussels Beer Project, ont été élus Bruxellois de l’Année 2015. 02 Augustin et Victor Limauge ont lancé la Lutgarde en hommage à Sainte Lutgarde. 03 La Brasserie de Bertinchamps est aussi appelée Brasserie de la Ferme de Bertinchamps.

LES BRASSEURS BRABANÇONS N’ONT RIEN À ENVIER À LEURS HOMOLOGUES BRUXELLOIS, SURTOUT PAS LA CRÉATIVITÉ ET LE DYNAMISME

EN BRABANT AUSSI !

La jeune province n’est pas en reste ! De Pecrot, avec la petite Brasserie du Renard, jusqu’à Waterloo et la ferme de Mont-Saint-Jean (derrière laquelle on trouve l’important groupe Anthony Martin), en passant par Lasne (à l’abbaye d’Aywiers), les brasseurs brabançons n’ont rien à envier à leurs homologues bruxellois, surtout pas la créativité et le dynamisme. Petite originalité : on y voit naître des histoires familiales. Comme à la Brasserie Bertinchamps, à Gembloux, près du Brabant, où derrière le père, Benoit Humblet, se sont rangés (de très bonne grâce) Geneviève (son épouse) et leurs 4 enfants ! « La bière, c’est le métier de mon père depuis toujours, mais dans le cas de Bertinchamps, c’était surtout le prétexte pour pouvoir travailler en famille », raconte MarcEdouard, dit Marcus, le petit dernier de la fratrie. À l’Abbaye d’Aywiers, aussi, on brasse en famille ! Les deux frères, Augustin et Victor Limauge, ont lancé la Lutgarde (en l’honneur de la plus célèbre des pensionnaires de l’abbaye : Sainte Lutgarde). « On a la chance d’habiter dans une ancienne

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abbaye dans laquelle on brassait autrefois de la bière. Nous avions, mon frère et moi, envie de lancer un projet en lien avec ce lieu où nous habitons depuis tout petit », raconte Augustin Limauge. À ces bières, il faut ajouter celles de la petite Brasserie Lion à Waterloo qui brasse notamment une belle bière blanche, fermentée à l’aide d’une levure à champagne et qui embouteille dans d’étonnantes bouteilles en aluminium. Ou encore les brasseries du Brasse-Temps à Louvain-la-Neuve, de l’Abbaye-de-Villers à Villers-la-Ville, de Jandrain-Jandrenouille à Orp-Jauche, de Belgo Sapiens Brewers à Nivelles. Sans oublier la bière Ginette à Houtain-le-Val. En tout, ce sont plus de 90 bières qui sont brassées rien que dans le Brabant wallon ! Et puisque les frontières de la province, ou même du pays, sont trop étroites pour être un réel eldorado commercial, ces jeunes brasseries n’ont pas peur de partir à l’exportation avec la même réussite. Par exemple, 50 % du chiffre d’affaires de Bertinchamps sont ainsi réalisés à l’étranger ! Bref, la bière, dans le Grand Bruxelles, ça mousse ! ■


4 & 6 july

2018

8.45pm

show on Brussels Grand Place

Produced by Ommegang Brussels Events Directed by Giles Daoust With SĂŠbastien Romignon, Isabelle Everarts Music composed by Ernst Wolfgang Meinrath

tickets : www.ommegang.be +32(0)70 660 601


CENTRE FOR FINE ARTS BRUSSELS

Let art be part of your event Réservez un espace à BOZAR et faites de votre événement un moment inoubliable. L’élégante architecture de Victor Horta donne une touche très spéciale à vos conférences, vos réceptions, vos événements VIP et vos présentations. Gâtez vos invités en leur proposant des business seats ou des visites privées de nos expositions. Pour une offre sans engagement ou pour des informations supplémentaires : +32 (0)2 507 84 45 - events@bozar.be - www.bozar.be

PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES


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CHRONIQUE

l’art et la banque sont indissociables… La culture représente un des piliers de la politique d’ING Belgique en matière de sponsoring, de communication et de networking pour le business, au point qu’on pourrait dire qu’elle fait partie de son ADN.

Notre entreprise est historiquement liée à l’art et, en particulier, aux arts plastiques. La collection d’art contemporain d’ING en constitue le parfait exemple. Par ailleurs, ING Belgique dispose de son propre centre culturel, l’ING Art Center, situé au sommet du Mont des Arts à Bruxelles et ING Belgique sponsorise diverses organisations culturelles, aidant ainsi le monde de l’art. La collection d’ING Belgique a été initiée en tant que collection privée au début des années 60. Assemblée avec toute la fougue du passionné d’art qu’était Léon Lambert jusqu’en 1987, elle fut installée dans le bâtiment d’ING à l’Avenue Marnix à Bruxelles, une architecture minimale des années 60, créée par Gordon Bunshaft, du bureau américain Skidmore, Owings & Merril (SOM). Son extension en 1992,

ASSEMBLÉE AVEC TOUTE LA FOUGUE DU PASSIONNÉ D’ART QU’ÉTAIT LÉON LAMBERT, LA COLLECTION FUT INSTALLÉE DANS LE BÂTIMENT D’ING À L’AVENUE MARNIX par le même bureau, en suivant le projet dessiné à l’époque, permit d’accueillir les 2.500 œuvres collectionnées par ING. Notre banque est lancée depuis cette date dans une politique d’acquisition cohérente axée sur l’art contemporain international. La collection ING Belgique est aujourd’hui le résultat, non seulement de la nouvelle dimension internationale de la banque consécutive à une fusion, mais aussi et surtout d’une passion, d’une conviction et d’un engagement pour l’art contemporain faisant face à la dynamique changeante des temps actuels.

EXPOSITIONS PRESTIGIEUSES

ING Belgique organise chaque année des expositions artistiques dans l’ING Art Center, s’adressant au grand public. Situé dans le splendide hôtel de maître néo-classique construit par l’architecte français Barnabé Guimard à la fin du XVIIIe siècle, l’ancien Hôtel Coudenberg sur la Place Royale de Bruxelles offre un cadre exceptionnel pour y organiser ces expositions. Elles sont conçues par ING en collaboration avec les plus talentueux artistes et spécialistes, avec le concours des plus grands musées et avec les prêts de nombreuses collections privées nationales et internationales. Ces expositions prestigieuses sont rendues parfaitement accessibles au grand public grâce à leur accompagnement et leur programmation didactiques. Les clients ING bénéficient, en outre, d’un tarif préférentiel et nombreux sont les invités aux visites guidées nocturnes permettant du networking au business et aux clients. Toujours en résonance avec son époque, l’art à ING Belgique a évolué et s’est diversifié. Avec le temps, ces initiatives artistiques sont résolument portées par tous les collaborateurs de la banque et s’inscrivent résolument dans notre stratégie de communication et de networking. ■

Philippe Wallez

Membre du Comité éxécutif d’ING Belgium, Head of Retail and Private Banking

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GRAND PLACE

Paul Grosjean et Leïla Poleszczuk

Wolfers, maître de la joaillerie bruxelloise depuis plus de 150 ans ! Nous sommes en 1912. Albert Ier est le Roi des Belges depuis 3 ans. La Belgique est la troisième puissance industrielle du… monde ! L’architecte Victor Horta bâtit les plus beaux palais à Bruxelles. En matière de bijouterie, les frères Wolfers jouissent d’une réputation internationale. Le 4 novembre de cette année-là, le nouvel immeuble de la célèbre joaillerie est inauguré, à deux pas de la Galerie du Roi, dans la Rue d’Arenberg. Ce fabuleux magasin a été reconstitué dans son état d’origine au Musée du Cinquantenaire. Vous avez jusqu’au 31 décembre pour le découvrir. L’occasion de se remémorer l’incroyable saga de la famille Wolfers…

LES CRÉATIONS DE PHILIPPE SONT HORS DE PRIX MAIS SON TALENT EST AU CŒUR DE TOUTE LA RÉUSSITE DE WOLFERS FRÈRES

C’est au début du XIXe siècle que la famille Wolfers quitte l’Allemagne pour la Belgique, qui devient un axe d’attraction majeur de par son industrialisation. En 1847, Louis Wolfers, originaire d’Allemagne, s’installe à Bruxelles et s’associe à son demi-frère Guillaume en tant qu’orfèvre. En 1850, il décide de devenir indépendant et fonde un petit atelier d’argenterie à son nom qui grandira de manière constante. Il impliquera ses fils Philippe, Max et Robert dans l’affaire familiale très tôt. Philippe Wolfers, l’aîné, devient associé en 1885, ce qui donnera lieu à un changement de nom pour Louis Wolfers Père et Fils. Successivement, dès 1890, Max, Robert et leur cousin Albert deviennent également associés, chacun à un poste différent. L’entreprise s’appelle désormais Wolfers Frères.

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PHILIPPE, ÂME DE LA MAISON WOLFERS

Lorsque Louis Wolfers s’est lancé dans l’orfèvrerie, la production est destinée au commerce en gros. Mais lorsque son fils Philippe devient associé, la boutique est inaugurée (en 1886) dans la Galerie de la Reine. C’est un véritable tournant dans l’histoire de cette joaillerie d’excellence. Philippe, l’aîné des trois fils, qui a suivi des cours à l’Académie de Bruxelles aux côtés d’Isidore De Rudder, gagne énormément en notoriété à partir de 1889, et est régulièrement cité en tant que créateur de pièces d’argenterie de prestige réalisées à l’atelier Louis Wolfers Père et Fils. C’est en 1894 que Philippe Wolfers fait réellement ses débuts artistiques, lors de l’Exposition Universelle d’Anvers et c’est 1897 qu’il atteint une renommée internationale, à la suite de sa participation à l’Exposition de Bruxelles et de Tervueren. Cette même année, Philippe Wolfers se lance dans la création de bijoux Art nouveau de nature exceptionnelle. Ses créations sont hors de prix mais son talent est au cœur de toute la réussite


HAUT-COMMERCE

La Reine Fabiola appréciait les bijoux Wolfers.


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01«Le Premier Bijou» ou «La Femme à la Perle» 02 «La Parure» ou «Le Paon» 03 «Vase au Cygne» ou «Caresse du Cygne»

A LA FIN DES ANNÉES70, LA MAISON CHAUMET RACHÈTE LA MAISON WOLFERS

de Wolfers Frères. Il offre à l’entreprise sa renommée en Belgique, comme à l’étranger. Il crée son dernier bijou unique en 1905. Créateur de génie, Philippe Wolfers a été un des principaux acteurs du développement de l’Art nouveau à Bruxelles. Grâce à son esprit et à son style uniques, il a permis à la marque de se démarquer des autres et n’a eu de cesse d’innover.

DE WOLFERS À CHAUMET ET DE CHAUMET À WOLFERS

Finalement, en 1912, le magasin et les ateliers sont transférés à la Rue d’Arenberg. C’est le célèbre architecte Victor Horta qui a été désigné en 1909 pour réaliser le projet de la façade et créer aussi différents éléments du mobilier de la nouvelle boutique, essentiellement les vitrines. Le bâtiment est inauguré le 4 novembre 1912 et restera en usage jusqu’au début des années 70. Finalement, Wolfers quitte son bâtiment de la Rue d’Arenberg pour l’Avenue Louise, où se concentre le développement principal de l’industrie du luxe. Le bâtiment est racheté, à l’époque, par la Krediet-

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bank (devenue KBC, qui l’occupe toujours aujourd’hui). Le mobilier dessiné par Victor Horta est miraculeusement sauvé et transféré au musée du Cinquantenaire. A la fin des années 70, la Maison Chaumet rachète la Maison Wolfers. Les frères parisiens sont surtout intéressés par le carnet d’adresses de Freddy Wolfers. L’enseigne « Wolfers » est conservée avec « Chaumet Paris » en sous-titre. Puis, cela devient « Chaumet, ancienne Maison Wolfers » avant que cela ne soit simplement « Chaumet ». En 1987, Chaumet fait faillite. Cela n’a que peu d’incidence sur la filiale belge car celle-ci est séparée du reste du groupe à l’initiative (judicieuse) de la curatelle. C’est à ce moment-là que les frères Descamps reprennent Chaumet Belgique, qu’ils s’empressent de rebaptiser Wolfers. Ils engagent également la mémoire de la maison, Freddy Wolfers. Trente plus tard, Patrick et Paul-Emmanuel sont toujours aux manettes, même si l’actionnaire est désormais chinois. Et les projets d’expansion (à l’échelle européenne) ne manquent pas. Suite au prochain épisode… ■


Que Votre Volonté soit fête !

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TECHNIQUE ÉVÉNEMENTIELLE - SONORISATION - ÉCLAIRAGE - DISC-JOCKEY SON EXCENTRIQUE SPRL - T. 02 644 15 85 - AV. DE L’ARTISANAT, 8A - 1420 BRAINE-L’ALLEUD info@sonexcentrique.be - www.sonexcentrique.com


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GRAND PLACE

Paul Gosjean

Le Royal Léopold Club marque le sport belge depuis 125 ans… Quels sont les clubs qui peuvent se targuer d’être au top du sport belge depuis plus de cent ans ? Quels sont les clubs ayant marqué l’histoire du sport belge dans 3 disciplines différentes (football, tennis, hockey) ? À ma connaissance, il n’y en a pas beaucoup. C’est dire si le Royal Léopold Club peut fêter dignement son 125e anniversaire. Tournoi de bridge, dîner de gala, tournoi de tennis, tournoi de hockey, soirée de clôture, il y en a eu, il y en a et il y en aura, tout au long de 2018, pour tous les goûts des 3.000 membres. Rendons donc hommage à cette icône du sport belge. Le club ucclois, avec ses 5 hectares de verdure, reste un havre de paix unique à Bruxelles…

EN MAI 1953, LE FOOT QUITTE LE ROYAL LÉOPOLD CLUB

En 1891, Albert de Bassompierre s’inscrit à la section de tennis du Brussels. Il y fait la connaissance de jeunes Anglais qui s’adonnent au football, ce sport d’élite venu d’Angleterre et qui balbutie en Belgique. Le jeu lui plaît et, deux ans plus tard, il propose à des amis, eux aussi séduits, de fonder un club. C’est ainsi que le 11 février 1893 se réunissent chez lui la crème de la jeune aristocratie belge. Sous la présidence du capitaine Reyntiens, officier d’ordonnance de Léopold II, les onze jeunes pousses donnent à leur cercle le nom du Roi Bâtisseur. Ils constituent alors l’association de fait fondatrice du Léopold Club, premier club de football à Bruxelles (mais pas en Belgique).

DE LA PLACE AU PARC BRUGMANN

Le « Léo », comme on le surnomme familièrement, s’installe en 1893 à la plaine Tenbosch, sur un terrain, loué au Baron Georges Brugmann, qui s’étend de la Chaussée de Waterloo jusqu’à, en gros, la Place Brugmann (laquelle n’existe pas

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encore). Rapidement, l’urbanisation du quartier se développe. Heureusement, le Baron Frédéric Brugmann de Walzin, qui vient d’hériter de son oncle Georges, possède d’autres terres sur la belle commune d’Uccle. En 1901, le Léo s’installe donc au Parc Brugmann. C’est toujours son emplacement actuel, au bas de l’Avenue du Tennis, devenue l’Avenue Dupuich. Les dirigeants procèdent aussitôt à d’importantes plantations qui font du Léo l’un des plus beaux clubs d’Europe. C’est ensuite - probablement en 1904 - que les installations accueilleront la section de hockey.

DU FOOT AU HOCKEY EN PASSANT PAR LE TENNIS

Le Léo est l’un des 10 clubs fondateurs de l’Union Belge (matricule 5). Il prend part en 1895 au premier championnat de Belgique de football. Il est représenté dans l’équipe belge qui gagne la médaille de bronze aux JO de Paris en 1900. Il est vice-champion de Belgique en 1902. En mai 1953, le foot quitte le Royal Léopold Club.


ANIVERSAIRE

Le Royal Léopold Club représente un écrin verdoyant de plus de 5 hectares à proximité de l’Avenue Churchill.


H I S TO I R E

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P R I N T E M P S 2 018

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Le Léo a beaucoup évolué en 125 ans d'histoire mais il a conservé le même ADN.

T R A D I T I O N

Léo

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125 ans et toujours jeune !

aussi

un centre de fitness, un centre de rééducation pluridisciplinaire, un restaurant de qualité et de multiples services. Le tout dans un cadre de rêve au sud de Bruxelles. Que de chemin parcouru depuis les premiers shoots dans le ballon, voici 125 ans !

Le foot avant le tennis Car oui, à sa création, Léo était un club de… football. L’acte de naissance date du 11 février 1893, au domicile d’Albert de Bassompierre, en présence d’une douzaine d’aristocrates, passionnés de ballon rond et désireux de promouvoir ce sport en Belgique. Le capitaine Reyntiens présidait la réunion et proposa le nom de Léopold Club en l’honneur du roi Léopold II dont il était l’officier d’ordonnance. Le Léopold FC évolua, d’abord, au Parc Léopold II. Puis sur des terrains disposés au Cinquantenaire, au Tir National, au bois de la Cambre et à la plaine Ten Bosch, vaste terrain que lui avait loué le baron Georges Brugmann et qui devint, ensuite, l’actuelle

Le Royal Léopold Club fête, cette année, ses 125 ans d’âge. Installé dans un écrin de verdure à Uccle, il est entré d’un pas conquérant dans le XXIe siècle tout en restant fidèle à son histoire et à ses traditions.

Si, si, à sa naissance, le Léo était un club de... football.

Par Miguel Tasso

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Le « Wimbledon belge » Au début du XXe siècle, le Léo cultivait déjà l’esprit multisports. On y pratiquait, pêle-mêle, le football et le tennis mais aussi le hockey sur gazon (section créée en 1900), l’athlétisme et même, d’après certaines archives, le golf. « Réservé aux jeunes gens de la bonne société », comme l’écrivait le « Bulletin officiel » de 1929, le club affichait déjà cet ADN qui ne l’a jamais quitté durant ces 125 années. Herman David, ancien président du prestigieux All England Club, n’avait sûrement pas tort lorsqu’il décrivait le Léo comme le « Wimbledon belge ». Et c’est vrai que le club ucclois a toujours mis en avant de vraies valeurs comme le respect, la tradition, le fair-play. En 1952, le club rachète à la famille Brugmann, à un prix très avantageux, 5,5 des 7,5ha qu’il occupait à titre de locataire. Seule condition : garantir au domaine sa vocation sportive. Grâce à une augmentation de capital à laquelle souscrivirent

vec 3 000 membres, dont près de la moitié sont juniors, le Royal Léopold Club respire la santé et la prospérité. En vérité, le prestigieux club ucclois a parfaitement réussi sa métamorphose lancée en 2009 avec la démolition controversée de son central. Modernes et complètes, ses infrastructures répondent aujourd’hui à toutes les attentes. Les sections de tennis et de hockey cohabitent parfaitement et, parallèlement, le club propose

avenue Louis Lepoutre. C’est là que la section tennis vit le jour en 1898. Elle était riche d’une quinzaine de courts, dont cinq en gazon. Un pavillon, racheté à l’Exposition universelle de 1897, servait de club-house et la cotisation des membres était fixée à 20 francs par an ! Uccle dégageait, à l’époque, un parfum semidésertique mais les premiers projets urbanistiques ne tardèrent pas à sortir des tiroirs ! En 1900, le Léo s’installa dès lors un peu plus loin, sur un terrain de 7,5 ha également loué par la famille Brugmann. Là-même où il a toujours pignon sur rue aujourd’hui ! C’est tout le mérite des dirigeants du club d’avoir anticipé, en véritables visionnaires, l’évolution urbanistique et effectué les travaux de terrassement et de plantation des arbres du parc. C’est grâce à eux que le club, érigé dans une véritable oasis, est traditionnellement considéré comme l’un des plus beaux d’Europe avec ses chênes centenaires, témoins indéracinables d’une si belle histoire.

01 Le mythique Central lors d'un match de Coupe Davis.

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01 On oublie trop souvent qu’au départ, le Léo était un club de foot. 02 Le Royal Léopold Club fut 26 fois Champion de Belgique de Hockey chez les Messieurs. 03 Dans les années 50’, le Léo accueillit à plusieurs reprises les matches de Coupe Davis dans son mythique central (aujourd’hui détruit). 04 Philippe Washer et Jacky Brichant sont les 2 figures historiques de la section « Tennis » du Léo.

LE LÉO DOIT RESTER UN CLUB AVEC DES MEMBRES

Pour ce qui est du tennis, rappelons brièvement quelques grands noms : Paul de Borman, 9 fois champion de Belgique, Jean Washer, 8 fois champion de Belgique et classé 9e joueur mondial, son fils, Philippe Washer, 9 fois champion de Belgique et Jacky Brichant, 8 fois. Les exploits de ceux-ci en Coupe Davis dans les années 50 sont encore dans nos mémoires. Et puis, évidemment, il y a le hockey. Le Léo compta, et compte encore, de très grands joueurs internationaux de hockey. À ce sujet, il suffit de rappeler les 14 titres des Dames, les 26 des Messieurs dont 9 consécutifs de 1964 à 1973. Un record.

CLUB OU ENTREPRISE ?

Dans les années 80, une augmentation de capital, l’obtention de subsides et l’avènement du sponsoring vont permettre l’installation de bulles de tennis, puis la couverture synthétique des terrains de hockey. Suivent l’ère moderne et ses

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discussions au sein du Conseil d’Administration à propos des options du futur. Deux conceptions se heurtent : d’une part, celle des actionnaires dits de référence qui soutiennent un projet financièrement rentable de type Aspria, un peu comme à la Rasante, et, d’autre part, celle des petits porteurs, plus nombreux mais plus difficiles à réunir, qui, sous le vocable « Les Amis du Léo », se battent pour sauvegarder les traditions du club. Après une véritable passe d’armes, le projet des « Amis du Léo » l’emporte. Sous la houlette de Bernard Lescot, les travaux sont entamés début 2009 et le « Léo nouveau », relooké, est inauguré à l’automne de la même année. À cette occasion, Philippe Verdussen entretemps devenu Président du Conseil et qui, avec d’autres, avait porté le projet - rappelle que le Léo doit « rester un club avec des membres et non devenir une entreprise avec des clients ». Tel est et doit demeurer, au-delà de la rentabilité de l’actionnariat, son objectif de toujours. ■


Faites bouger Bruxelles ! Rejoignez le

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Club

DE LA GRAND PLACE AU BRABANT, PARCE QUE BRUXELLES EST PLUS QUE BRUXELLES !

Le Club Grand Place est né à l’initiative de François Didisheim et de Paul Grosjean au nom de la revue LOBBY. Il s’agit d’un groupe d’entreprises souhaitant mettre en valeur, par des actions médiatiques, ces talents, ces métiers et ces projets qui font avancer la métropole bruxelloise. La vision de Bruxelles que propose le Club Grand Place à travers sa démarche repose sur 7 points fondamentaux :

1) Bruxelles doit assumer sa vocation de capitale multiple : capitale de l’Europe, de la Belgique, de la Flandre, de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 2) Bruxelles se doit également d’être une métropole dont le rayonnement est tout à la fois belge, européen et international. 3) Bruxelles doit être une ville où le vivre ensemble est réel c’est-à-dire où toutes les cultures se mêlent dans le respect mutuel et sans esprit communautariste ou élitiste. 4) Bruxelles se doit d’être une ville où il fait bon vivre, où il y a un art de vivre typiquement européen, fondé sur des siècles de bonnes pratiques.

5) Bruxelles doit aussi être perçue comme une

cité remarquable par la qualité et la diversité de ses paysages urbains, de ses espaces publics, de ses œuvres architecturales. 6) Le développement de la Région de Bruxelles-Capitale doit reposer sur le partenariat entre les autorités, les universités, les entreprises et les citoyens. 7) Au-delà des 19 communes, l’avenir de la Région de Bruxelles-Capitale doit s’entendre en terme de coopération avec la Région flamande et la Région wallonne.

Le Club Grand Place entend aborder avec ses partenaires les thèmes essentiels pour le développement de la Région de Bruxelles-Capitale (et alentours) : • Urbanisme/Immobilier/Architecture • Image de Bruxelles/Relations extérieures • Environnement/Qualité de vie • Economie/Entreprise/Commerce • Tourisme/Commerce extérieur • Logement/Cadre de vie • Histoire/Patrimoine • Secteur académique/Recherche scientifique • Mobilité/Transport • Sport/Loisirs • Art/Culture • Santé/Bien-être

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Club

TOUS À L’AMIGO LE MARDI 19 JUIN 2018 !

Pour lancer le concept Club Grand Place, la revue LOBBY (www.lobbymag.com) mettra sur pied, le mardi 19 juin 2018 en soirée, à l’Hôtel Amigo, une réunion d’information au cours de laquelle les fondateurs présenteront les messages et les projets à l’opinion. A la fin de ce happening, les dirigeants concernés seront invités à signer symboliquement la charte fondatrice. L’idée est de lancer l’« Appel de l’Amigo ».

Confirmez votre présence à Julie Piret : jpi@editionventures.be

DE LA GRAND PLACE AU BRABANT, PARCE QUE BRUXELLES EST PLUS QUE BRUXELLES !


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Paul Gosjean

Fabienne Delvigne, icône de l’élégance bruxelloise Qui sont ces personnalités qui portent l’image du haut-commerce à Bruxelles ? À ce niveau, on parle généralement de la gent masculine : Edouard Vermeulen, Pierre Marcolini, Pierre Degand, Henri Leysen, Serge Litvine, Jean-Pol Piron… Mais n’oublions pas le sexe dit « faible » : Sophie Helsmoortel, Carine Gilson, Diane von Furstenberg, Brigitte Serneels, Isabelle Hamburger, Hélène Lempereur… Parmi cellesci, il est une créatrice qui fait rayonner la capitale belge à travers l’Europe depuis une trentaine d’années. Elle a fait de la conception de chapeaux un art à part entière. Ses principales égéries sont les Reines Mathilde et Maxima. Rencontre avec une modiste hors normes : Fabienne Delvigne…

FABIENNE DELVIGNE COLLABORE AVEC LES PLUS CÉLÈBRES MAISONS DE COUTURE COMME ARMANI, CHANEL, DIOR OU NATAN

Fabienne Delvigne est créatrice de chapeaux, de coiffes, de bijoux, de sacs et de chaussures depuis 1986. Elle fournit femmes et hommes. En plus de 30 ans, elle est parvenue à gagner la confiance des familles régnantes de Belgique, des Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg et de Suède. Ce n’est pas par hasard si elle est, depuis 2001, Fournisseur breveté de la Cour de Belgique. Elle collabore également avec les plus célèbres maisons de couture comme Armani, Chanel, Dior ou Natan. En fait, sa créativité n’a pas de limite. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller à Woluwe-Saint-Pierre, entre le Collège Saint-Michel et le Palais Stoclet, dans son superbe atelier, là où elle crée et supervise sa production. C’est dans son antre de la Rue Fauchille que nous nous sommes rendus afin de découvrir toutes les facettes de ce personnage haut en couleurs. Est-ce que les « crapuleux de sa strotje » l’appellent « Madame Chapeau » ? Nous l’ignorons. Toujours est-il qu’elle mérite d’entrer dans l’histoire bruxelloise comme Bossemans et Coppenolle. Avec l’élégance en plus…

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Notre première question coule de source, pourquoi avoir choisi le chapeau comme mode d’expression ? Fabienne Delvigne : Ce n’est pas par hasard si j’ai fait des études de marketing. On dit que j’ai de grands yeux. J’adore regarder tout ce qui se passe autour de moi. J’aime la différence. J’aime ceux qui se différencient. J’aime le chic et l’élégance. Bref, pour moi, le chapeau, c’est l’accessoire essentiel pour améliorer le visage… Mais comment fait-on pour se lancer dans les chapeaux ? Y a-t-il une filière ? Y a-t-il une méthode ? FD : Je travaillais comme « petite ouvrière » dans l’atelier « accessoires » chez Louis Mies. C’est là que j’ai découvert le métier. Après, je me suis mise à mon compte. J’étais mon propre mannequin. Je portais mes créations dans les mariages et je distribuais mes cartes.


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Le premier mannequin de Fabienne Delvigne, c’est… Fabienne Delvigne !


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01 Princesse Victoria de Suède Chapeau Goutte 02 Reine Maxima des Pays-Bas - Chapeau Secret Dream - Mariage du Prince Héritier du Luxembourg 03 Reine Mathilde - Montréal 04 A l’occasion de la sortie de la i8 Roadster, Vanina Ickx, Caroline Grifnée et Fabienne Delvigne ont posé pour BMW.

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Quelle est votre conception du chapeau ? FD : En réalité, pour moi, le chapeau est beaucoup plus qu’une simple protection contre le soleil, le froid ou la pluie. J’ai fait tout de suite de la haute couture. Chaque chapeau doit être différent. Disons que je me situe entre la sculpture et l’architecture. On structure et on monte le chapeau. Il y a, en quelque sorte, un point d’équilibre à trouver. Pour ce faire, tous les chapeaux passent sur ma tête. Ça doit être la perfection. Je veux offrir à chaque client un moment suspendu lors de chaque rendez-vous dans mon atelier… Mais il n’y a pas que la haute couture dans vos créations ? FD : En effet, en 2008, j’ai créé la collection Trendy, pour le quotidien des femmes et des hommes. Ces chapeaux et ces accessoires sont vendus sur l’e-Shop. Cela va de 90 à 590 euros. Il faut que l’art devienne accessible à tous.

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Vous adorez collaborer avec d’autres marques, pas uniquement dans la haute couture… FD : C’est très simple, pour autant que la démarche corresponde à mes 4 critères de base, à savoir l’élégance, la féminité, l’originalité et la légèreté, je suis a priori partante. J’ai par exemple dessiné la forme d’un stand pour les Carrières du Hainaut à l’occasion de la Biennale Intérieur de Courtrai. J’ai aussi collaboré avec BMW pour le lancement de la nouvelle i8 Roadster. Pour agrémenter cette nouvelle voiture sportive, j’ai conçu deux modèles de chapeaux. J’ai voulu donner une touche « glamour » à ce monde très masculin. En hommage aux femmes-pilotes, il y a le chapeau « Electra » et la casquette « Vanina ». Que peut-on encore vous souhaiter ? FD : Mon souci est à la fois d’étendre la marque, par exemple en Asie, et de pérenniser la marque, par exemple en l’adossant à un géant du luxe… C’est tout le mal qu’on vous souhaite… ■



PIERRE JOCHEM

LE CHEF D’ORCHESTRE DE LA MAMOUNIA DIRECTEUR DU PALACE LA MAMOUNIA DEPUIS 2013, PIERRE JOCHEM EST UN LEADER NATUREL. EXCELLENT GESTIONNAIRE ET TOUJOURS ORIENTÉ SUR UNE HÔTELLERIE DE LUXE, IL A PARTICIPÉ AU RAYONNEMENT DES GRANDS ÉTABLISSEMENTS AU SEIN DE PRESTIGIEUX GROUPES HÔTELIERS. GRÂCE À SES GRANDES QUALITÉS HUMAINES, D’HOMME DE RÉFLEXION ET DE TERRAIN, IL FAIT AUJOURD’HUI PARTIE DU CERCLE TRÈS FERMÉ DES DIRIGEANTS D’HÔTELS LES PLUS RESPECTÉS ET SALUÉS À TRAVERS LE MONDE. Vous êtes à la tête d’un des meilleurs Palace au monde, avec une réputation planétaire à maintenir et à cultiver. C’est un combat de tous les jours, on le sait. Mais c’est surtout une pression personnelle qui repose sur vos épaules, au quotidien… Comment la gérez-vous ? Pierre Jochem : Je ne nommerai pas cela de la pression mais plutôt une responsabilité omniprésente. Grâce à l’expérience, on sait reconnaitre les priorités et c’est cela qui

fait avancer une entreprise. Nous sommes plus de 600 employés et je considère que fixer des objectifs réguliers et ambitieux et faire savoir à l’ensemble les chantiers actuels permet de construire une vision à long terme et asseoir une stabilité. La réputation doit être maintenue et améliorée grâce à une équipe engagée dont je suis le chef d’orchestre. Je suis intransigeant sur le détail qui fait la différence et c’est au quotidien que cela se gère.

Aujourd’hui, l’aire est au Green Thinking & Acting. La Mamounia est un havre de paix et de verdure en pleine ville, qui allie confort à nature, santé à gastronomie, sport à luxe, culture à art de vivre. Quels sont justement vos combats pour vous inscrire dans un monde plus vert et plus respectueux de la nature et de l’environnement ? P.J. : Nous avons récemment obtenu le label international « Clé Verte ». Nous avons investi plus de


400.000 euros pour les transformations nécessaires : installé des panneaux solaire thermiques, remplacé plus de 14.960 luminaires par des lampes LED ce qui a permis de réduire l’emprunte carbone de l’hôtel de près de 175 tonnes par an. Nous sensibilisons nos employés régulièrement sur des économies en électricité, papier, etc… autant de petites actions qui nous inscrivent comme palace respectueux de son environnement.

La Mamounia inspire le luxe et la volupté. Comment faites-vous vivre cela à vos clients au jour le jour ? Sans tomber dans le déjà vécu ou vu. P.J. : Nous nous appuyons sur les tendances de consommation du luxe à l’image de grandes marques de luxe. Le nom Mamounia porte en lui une histoire et une âme mais je tiens à ce que l’hôtel puisse vivre dans l’air du temps. J’ai par exemple à mon arrivée, il y a 4 ans, crée une Boutique Mamounia qui est aujourd’hui un des points de vente qui a pl plus de succès. Nous devons toujours etre créatifs et s’inspirer de ce qui

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se fait dans d’autres marques de mode, de joaillerie… Aussi nous choisissons nos collaborations avec le plus grand soin, la dernière en date est celle avec Pierre Hermé qui gère aujourd’hui toute l’offre sucrée de nos restaurants ainsi qu’ une boutique au sein de l’ hôtel. Le co-branding, minutieusement choisi est pour moi aujourd’hui une des clés du succès. Un Palace comme La Mamounia vit 24 heures sur 24, 365 jours par an… Il est impossible pour un CEO, aussi performant soit-il, d’être sur le pont tout l’année ronde. Quels sont vos secrets d’organisation à ce sujet ?

www.mamounia.com

P.J. : Je ne peux pas tous vous les révéler mais on peut dire que même quand je ne suis pas là physiquement je suis là quand même (rires)…En résumé, l’équilibre est ma première valeur. Les Stars et les Personnalités d’Influence sont légions à la Mamounia. Pouvez-vous nous raconter votre souvenir le plus mémorable à ce sujet ? P.J. : Je pense profondément que les souvenirs n’appartiennent qu’à ceux qui les ont vécu et vous savez le respect de la confidentialité des clients aussi connus soient-ils est essentiel à la pérennité d’une carrière…


PRIVATE DINING À L’HÔTEL AMIGO SI VOUS SOUHAITEZ ORGANISER UN ÉVÉNEMENT À LA HAUTEUR DE VOS ATTENTES, NE CHERCHEZ PLUS ! Idéalement situé à deux pas de la Grand Place de Bruxelles, le mythique Hôtel Amigo vous ouvre les portes de ses salles privées pour la réalisation de vos événements privés ou d’entreprise. Que ce soit pour réunir quelques amis ou pour organiser un séminaire, pour une réunion l’après-midi ou un diner le soir, l’Amigo vous propose du sur-mesure via ses 3 salles aux noms enchanteurs et bien de chez nous : Hergé, Brel ou Ambassadeur.

Toutes décorées avec soin par la célèbre marque (de chez nous également) Flamant Home Interiors, elles apporteront le cachet souhaité. La salle Brel est idéale pour accueillir un dîner intime (jusqu’à 10 personnes), tandis que la salle Hergé se profilera plus pour un cocktail. Les deux offrent en outre une vue imprenable sur les rues pavées de Bruxelles et la Grand Place grâce à leurs grandes fenêtres.

Pour des mariages, des anniversaires, des séminaires ou des réceptions privées, la salle Ambassadeur, faisant également office de salle de bal, est la solution idéale. Disposant d’une entrée privée qui donne directement sur l’Hôtel de ville, ce bâtiment historique classé au patrimoine de l’UNESCO, elle vous séduira par sa rotonde et son prestigieux foyer en marbre. Bref, vous l’aurez compris, un cadre sur mesure, accueillant et délicat… C’est à l’Hôtel Amigo et nulle part ailleurs !

RÉSERVATIONS : T : +32 (0) 2 547 47 17 - F : +32 (0) 2 502 28 05 - events.amigo@roccofortehotels.com @hotelamigobrussels Hotel Amigo www.roccofortehotels.com/hotels-and-resorts/hotel-amigo


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THE HOTEL. BRUSSELS LE STYLE DANS TOUTE SA SPLENDEUR SUPERBEMENT SITUÉ AU CŒUR DE BRUXELLES, DOMINANT DE SES 94 MÈTRES DE HAUTEUR ET SES 27 ÉTAGES LE TRÈS CHIC BOULEVARD DE WATERLOO, THE HOTEL MÉLANGE RAFFINEMENT ET AMBIANCE COSMOPOLITE AU SEIN DE LA CAPITALE EUROPÉENNE. RÉ-OUVERT EN 2013, IL A ÉTÉ COMPLÈTEMENT REPENSÉ ET AGENCÉ PAR LE BUREAU D’ARCHITECTES BARCELONAIS GCA QUI A SU APPORTER MODERNITÉ ET ÉLÉGANCE À CET ÉTABLISSEMENT. THE HOTEL S’EST DÈS LORS RAPIDEMENT IMPOSÉ COMME UNE DESTINATION DE CHOIX POUR LES CLIENTS DU MONDE ENTIER, SÉDUITS PAR L’ALLIANCE ENTRE UN EXCELLENT SERVICE, DES PRESTATIONS HAUT DE GAMME ET DES CHAMBRES AVEC UNE VUE IMPRENABLE. Bénéficiant d’une localisation exceptionnelle, entre le Palais Royal et le Palais de Justice, sur le très chic Boulevard de Waterloo, à distance à pied du Sablon et de la Grand Place, The Hotel intègre parfaitement l’empreinte luxe et mode des prestigieuses enseignes installées sur ce boulevard.

The Hotel prolonge véritablement le quartier dans lequel il est implanté jusqu’au cœur même de ses murs ce qui ajoute une touche de raffinement à l’expérience haut de gamme qui y est proposée. Vivez les premières loges de Bruxelles en savourant le cadre exclusif de The Hotel.

L’hôtel a très vite séduit une clientèle éclectique et cosmopolite. En effet, la plupart des hommes d’État, les délégations officielles et d’autres éminentes personnalités telles que Barack Obama, le PSG, le Dalaï-lama pour ne citer qu’eux, ont choisi cet endroit lors de leur sé-


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jour bruxellois. The Hotel offre une infrastructure parfaitement adaptée à cette clientèle corporate et diplomatique en déplacement à Bruxelles que ce soit pour un séjour professionnel individuel, touristique, ou dans le cadre d’un séminaire ou d’une conférence. Chacune des 420 chambres anticipe les besoins et les désirs d’une clientèle d’affaires et de loisirs modernes et en y répondant de manière intuitive. Les hôtes, pourront apprécier une vue extraordinaire sur la ville, même depuis leur douche. Leur expérience à The Hotel restera unique grâce à l’importance qui est accordée aux moindres détails. Toutes les chambres sont équipées d’une machine Nespresso et d’un minibar gratuit, quant à la literie, elle est garnie de draps en coton égyptien. Les salles de bains sont agrémentées de produits de luxe C.O. Bigelow, l’apothicaire ré-

puté de New York. Les voyageurs professionnels doivent également pouvoir accéder à des solutions de technologie intelligentes. Le MediahubTM, disponible dans toutes les Suites et Chambres Deluxe, permet aux clients de brancher leur Smartphone, Laptop, Tablette numérique ou Console de jeu vidéo sur une télévision HD 40 LED.

calisation dans le haut de la ville attire une clientèle business internationale mais elle est également, très appréciée par le marché local que représente la capitale de l’Europe avec son économie industrielle, politique et évènementielle. Ces installations spécifiques garantissent à The Hotel un niveau de sécurité et de confidentialité inégalé. une offre culinaire d’exception est également proposée et revue de façon régulière, avec la signature du Chef Pierre Balthazar, un chef réputé, qui officie à The Restaurant dans l’enceinte de l’établissement.

Afin de répondre aux attentes d’une clientèle professionnelle exigeante, 12 salles de réunion fonctionnelles et élégantes réparties sur 1000 m2 aux 1er, 25ème, 26ème et 27ème étage, proposent un environnement stimulant pour les événements ou les conférences, avec une vue panoramique (high sky thinking) sur la capitale et des installations de premier choix (projecteurs LCD, écrans, rideaux électriques occultant intégrés et Wifi illimité). Les plus grandes salles peuvent accueillir jusqu’à 400 participants. Cette lo-

The Hotel revendique son ancrage bruxellois et s’engage à façonner un avenir plus propre et plus vert pour Bruxelles ! L’hôtel travaille notamment à l’obtention de la certification Green Key, véritable référence en matière d’éco-responsabilité dans le secteur hôtelier, garantissant aux clients que par le biais de leur choix d’hôtel, ils posent un acte citoyen. Un système de cogénération permet de produire une grande partie de ses besoins en électricité et en chauffage.

RÉSERVATIONS : Boulevard de Waterloo 38 - 1000 Brussels - Belgium T +32 (0)2 504 11 11 - info@thehotel.be - www.thehotel.be


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a chacun son dada ! en homme d’affaires passionné et passionnant, le décideur, le vrai, celui qui s’accomplit en prenant des risques et des décisions, est accro à tout ce qui construit sa vie de gagneur : beaux objets, bons restos, beaux projets... lobby a sélectionné pour vous quelques-uns de ses coups de cœur du moment !

LA MIA PERLA : UNE ODE À LA BEAUTÉ ET À LA FÉMINITÉ Mettre en avant la beauté puissante et féminine, c’est ce qu’a réussi à faire Julia Haart, directrice artistique de ce parfum ensorcelant, véritable hommage à la sensualité, à la féminité et à la sensibilité. Ce parfum s’adresse aux femmes fortes, toujours à la recherche d’innovation et d’originalité. S’unissant dans une harmonie parfaite, les notes du parfum créent un mouvement olfactif impressionnant. Véritablement un parfum créé par des femmes pour des femmes.

www.laperla.com

LES FILS À PAPA Niché dans une maison de charme entièrement rénovée, ce restaurant propose un concept de barrestaurant branché, dans une atmosphère originale et colorée. L’espace est divisé en plusieurs parties : les tables hautes à l’entrée, la salle principale et la terrasse au rez-de-chaussée, etc. Les groupes trouveront leur bonheur à la salle au premier étage qui leur est entièrement consacrée. Outre la délicieuse cuisine traditionnelle qui y est servie, ce qui nous séduit ici, c’est la collection de portraits en noir et blanc de stars, version Père et Fils. Un endroit hors du commun, à découvrir absolument !

BULLES DE HAUT VOL Champagne AYALA est l’une des plus anciennes Maisons de Champagne, établie à Aÿ, au cœur des grands crus, depuis sa fondation il y a plus de 150 ans. Indépendante et familiale, elle représente aujourd’hui l’archétype de la grande Maison, produisant 5 cuvées de haut vol (Brut Majeur, Brut Nature, Rosé Majeur, Blanc de Blancs millésimé et la cuvée prestige Perle d’A), appréciées de par le monde pour leur fraîcheur et leur élégance.

www.champagne-alaya.fr

www.lesfilsapapa.be

ENTREZ DANS LA LÉGENDE

Nouveau venu sur la place d’Anvers, le Suitehotel Gulde Schoen est un complexe de bâtiments historiques datant du Moyen-Âge. Son propriétaire, Moussa Dembelé (oui, oui, le joueur de foot) y a même apposé un soulier d’or en guise d’emblème ! L’établissement est composé de 9 suites plus uniques les unes que les autres et, le Gilded Bar et son restaurant vous feront profiter d’une ambiance chaleureuse, dans un cadre design et luxueux, tout en faisant plaisir à vos papilles !

Lancés en 2015, les « Michel Vaillant Art Strips » sont des adaptations originales de dessins de Jean Graton. Présentée en exclusivité lors du Salon Rétromobile, la « Michel Vaillant Art Strips Box » ouvre une nouvelle porte dans cet univers particulier. Plus accessible en termes de taille et de prix, la Box n’en est pas moins un véritable objet de collection, limité et numéroté à 300 exemplaires. Ce coffret d’exception comprend, entre autre, les 13 premiers Art Strips, imprimés au format 30x30cm, numérotés individuellement et protégés par une pochette transparente.

www.deguldeschoen.be

www.michelvaillantartstrips.com

SUITEHOTEL GULDE SCHOEN, UN HÔTEL QUI VAUT DE L’OR !


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EVENTS

THEO FRANCKEN AU CERCLE DE LORRAINE

Le polémique secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration était à la tribune du Cercle de Lorraine. Devant un large public de membres et de journalistes, il s’est exprimé sur la crise migratoire et les visites domiciliaires.

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01 Theo Francken. 02 Alain De Pauw & Evelyne De Ridder. 03 Alain Destexhe & Michèle Butcher. 04 Philippe Mercelis, Christophe Ackermans & Régis D’Hondt. 05 Gaëlle Lefèbvre. 06 Martin de Laet & Dominique Woitrin. 07 Antoine Clevers, Martin Buxant & Pieter Blomme. 08 Theo Francken & Alexandra De Boeck. 09 Liesbeth Geestels, Isabelle Verhulst & Stéphanie Houx. 10 Isaline Van den Abbeele & Pieter Van Bastelaere. 11 Dominique Michel & Jacques Bouriez. 12 Emmanuel d’Oultremont & Vincent Van Houte. 13 Pascale Simon & Michel Eeckhoudt.

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EVENTS

VLADIMIR FEDOROVSKI À LA TRIBUNE DE LA WTC ASSOCIATION

Patrick et Alain De Pauw, co-Présidents de la World Trade Center Association, ont reçu au Château Sainte-Anne Vladimir Fedorovski, romancier, essayiste, docteur en histoire et diplomate. Son dernier livre «Au cœur du Kremlin», raconte une histoire hors du commun, entre rêves de grandeur, d’évasion, d’aventure et fuite en avant. Avec, comme d’habitude, la Russie en toile de fond…

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01 Anna Ermakova, Marc Detré & Sabine Mathus. 02 Vladimir Fedorovski entouré par Monsieur et Madame Alain De Pauw. 03 Michèle Sachs Gilormini & Henry Bounameaux. 04 Yves de Jonghe d’Ardoye & Christian Raftopoulos. 05 François Van Meulecom, Marc Corbiau & René De Cooman. 06 Fabrice de Boissieu & Nicolas Billen. 07 Grégoire Tolstoï, Mme Eden Carlier & Alain Lebens. 08 Xavier Magnée, Françoise Bertieaux & Serge Thibaut de Maisières. 09 Isabelle Henricot & Marie-Anne Van Tieghem. 10 Hervé Gérard & Boris Dilliès.

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DÎNER DE GALA DU PAN AU B19

John-Alexander Bogaerts et Arnaud van Doosselaere ont organisé au B19 le premier diner de gala de leur journal satirique PAN. Ce diner a rassemblé plus de 100 personnes afin de lever des fonds pour acquérir quelques nouvelles plumes. Ahmed Laaouej, Georges-Louis Bouchez et Céline Frémault en étaient les invités et ont dû commenter en direct une sélection des meilleures dessins du canard pré-sélectionnés par le Belgian Press Cartoon. La soirée s’est terminée assez tard pour certain qui ont aidé à terminer les bouteilles du Gran cru classé de 1985 servies pour l’occasion. Le rendez-vous est déjà donné l’année prochaine et les nouvelles plumes sont déjà en place, sous pseudo bien entendu !

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01 Michelle Van Dessel, Annick Peters & la Baronne Hubinont. 02 La Baronne Eylenbosch entourée d’Isabelle & Pablo Mazzara et David & MarieLine Herion. 03 Jean-Nicolas Dutry, Vincent van den Bulck, Axelle Andrien & son mari Jean-Philippe. 04 Joan Condijts, Philippe Delusinne & Martin Buxant. 05 Alexandre De Cesco & Gregory Bornet. 06 Sébastien Desclée de Maredsous, Arnaud van Doosselaere, le Baron Jean-Jacques de Gruben & Axel Lannoy. 07 Etienne Dujardin, Vincent Van Dessel & Georges-Louis Bouchez. 08 La Ministre Céline Frémault. 09 Ahmed Laaouej. 10 Sébastien Desclée, Nathalie Erdmanis & John-Alexander Bogaerts. 11 Les 2 dessinateurs de PAN : Jacques Peten & Olivier Pirnay en compagnie de Julien Roosens & France Willame. 12 Jacques Peters, Christine Schreder, Johan Beerlandt, Arnaud van Doosselaere & Stephan Salberter. 13 Karin Haas, Marie-Bénédicte Arcq & Thierry Michel. 14 Martin Buxant, Madame Mathieu Ryckewaert & le Baron Brotchi.

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EVENTS

REMISE DES CAÏUS

AUX MUSÉES ROYAUX DES BEAUX-ARTS Prométhéa organise depuis 1989 le concours des Caïus, qui récompense des entreprises mécènes qui se distinguent par leur créativité, leur dynamisme ou leur originalité dans leur contribution au développement de la Culture et de la sauvegarde du Patrimoine. Le Prix met à l’honneur les entreprises parvenant à concilier de manière exemplaire Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et Mécénat en faveur de la culture et/ou du patrimoine. Véritable vitrine du mécénat d’entreprise en Belgique, ce sont plus de 500 entreprises et projets, culturels ou patrimoniaux, qui ont été mis à l’honneur en 28 ans d’existence des Caïus.

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01 Catherine Briard & Eric Hemelleers entourés de Mr et Mme Paul Dujardin. 02 Thierry Damsten, David Roullin & Diane Miller. 03 Les Lauréats des Caïus 2018. 04 Paul Dujardin, Virginie Civrais, Benoît Provost, Pierre-Olivier Mahieu & Philippe-Edgar Detry. 05 Paul Grosjean & Eric Jacobs. 06 Michel Culot. 07 Diane Miller, Hélène Lamblin & Jean-François Masset. 08 Eric Hemeleers & Benoît Provost. 09 Mme Ben Salah & Didier Goffart. 10 Laurent Boutefeu, Vincent Boone, Frederic Lefort & Hans Wage. 11 Rodolphe Van Nuffel & Geraldine David. 12 Claire Leblanc, Isabelle Vanhoonacker & Armelle Weber.

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Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

WONDERFUL WOMEN

Du 18 avril au 13 mai 2018

À L’ACTE 3

La « Wowo Community » regroupe des femmes entrepreneures, porteuses de projets et bénévoles. A l’initiative de Florence Blaimont et au bénéfice de l’asbl « Une pour toutes », la soirée a déclenché l’enthousiasme dans les murs de l’Acte 3 à Braine l’Alleud.

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Feydeau

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01 Jean-Charles della Faille. 02 Patricia Savi & Stéphane Deckers. 03 Lionel Sornin de Leysat & Hélène Degouis. 04 Moira Wrathall & Philippe Sala. 05 Florence Blaimont, Anis Dargaa & Tatou Ania. 06 Florence Blaimont, Tatou Ania & Patricia Savi. 07 Caroline Bachot & Sophie de Henau. 08 Anis Dargaa entourée de participants.

Myriem Akheddiou, Hélène Catsaras, Frédéric Clou, Perrine Delers, Julie Lenain, Othmane Moumen, Frédéric Nyssen, Nicolas Ossowski, Pierre Poucet, Florence Roux, Simon Wauters et le DJ Fahd Moumen.  www.trg.be Mise en scène : Thibaut Nève

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95 En coproduction avec La Coop asbl avec le soutien de Shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge


Haute coiffure Elle et Lui Visagiste pour la coupe Coloriste expérimentée Le salon de coiffure Ann Karin suit l’innovation pour vous et vous propose les nouveaux produits de la marque Oway en coloration et soins capillaires. Le Hcolor, système de coloration (naturel) sans ammoniaque garantit des couleurs brillantes et lumineuses, délicatesse et respect de la fibre capillaire, 100% de couverture des cheveux blancs, moins de risques d’allergies et aucune odeur désagréable pendant l’application.

MÉLANIE DE BIASIO, XAVIER FLAMENT ET JEAN-SÉBASTIEN PIRNAY

Les produits sont aussi proposés à la vente.

AU CERCLE CHAPEL

La chanteuse de jazz belge, Mélanie De Biasio, et le nouveau Collectif d’entreprises mécènes de Charleroi inaugurent Alba, une ambitieuse résidence d’artistes. Elle va s’implanter dans les 1.300m2 de l’ancien Consulat d’Italie, un Hôtel de Maître de 1877 situé au cœur de Charleroi. Le Cercle Chapel a eu le plaisir de recevoir les créateurs de ce projet culturel de grande envergure qui allie mécénat d’entreprise et résidence d’artistes, soutenu par l’ASBL Prométhéa. L’interview était orchestrée par Xavier Flament, Chef du service « Culture » de L’Écho.

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1505 Chaussée de Waterloo 1180 Uccle (Prince d’Orange) Tél : 02 375 40 04 du mardi au samedi de 9 à 18h Soin du cheveu des plus performants AVEDA - Bioesthétique Paris

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01 Christia Hudziy & Sarah Théry. 02 Galila Barzilai Hollander, Sabrina Marinucci & Catherine Guisset. 03 Mélanie De Biasio & Xavier Flament. 04 Silvio Cicarelli. 05 Jean Thomas, Thomas Flebus, Brigitte Tack, Jean-Claude Couchard-Scheen & Pierre Prohoroff. 06 Xavier Flament, Mélanie De Biasio & Jean-Sébastien Pirnay.

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NETWORK’ DRINK AU CERCLE DU LAC

Le Network’ Drink du Cercle du lac, c’est l’afterwork du Brabant wallon à ne pas rater. L’occasion idéale pour découvrir le Cercle et son réseau ! L’édition de mars a été organisée en collaboration avec TEDxUCLouvain.

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01 Pierre Kridelka, Eric van der Schueren & Robert Hurkmans. 02 Claude Tahir & Brigitte Fils. 03 Nathalie Fally, Eric van der Schueren & Sophie Fally. 04 Didier Woitrin & André de Valensart. 05 Stéphane de Haan & Hugues de Schaetzen van Brienen. 06 Lorenzo & Amélie de Grand Ry.

Programme : • 14h45 Accueil des participants (€ 5,- p.p.) • 15h00 INITIATION & DEMONSTRATION DE GOLF • 16h30 Drink et infos: comment débuter le golf ? • 17h00 Fin

Facilement accessible, au sud de Bruxelles

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« LOBBY AWARDS » POWERED BY DEUTSCHE BANK

À BOZAR C’est dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts que la revue LOBBY a accueilli le gratin belge francophone. Paul Grosjean et Laurence Bibot ont procédé à la remise des LOBBY AWARDS 2017 pour lequel le jury a retenu l’astrophysicien Michaël Gillon en tant que leader ayant marqué la société belge francophone par un geste fort. Par ailleurs, c’est un autre Wallon qui a été sacré Leader économique de l’Année, Marc Raisière de Belfius. La culture a été mise à l’honneur avec Catherine de Braekeleer en tant que Leader culturel de l’Année. Les recteurs des universités libres de Bruxelles, Caroline Pauwels (VUB) et Yvon Englert (ULB), ont été désignés Leaders bruxellois de l’Année, Françoise Nyssen, Personnalité franco-belge de l’Année, Zakia Khattabi (Ecolo) Web Leader de l’Année. Céline Fremault, Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale, a quant à elle été élue Leader la plus élégante de l’Année. Et pour clôturer, le Groupe B19 a été nommé Cercle de l’Année.

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01 Frédéric Cristallo, Michael Gillon, Philippe Geluck & Laurence Bibot. 02 Caroline Pauwels & Philippe Matthys. 03 Amid Faljaoui & Michel Helbig de Balzac. 04 Marc Raisières & Paul Grosjean. 05 Baudouin Velge & Laurent Busine.

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01 Daphné Didisheim, Cécilia de Rosnay & Diana Barrault. 02 Bernard de Wasseige, Paul Haelterman & Florence Legein. 03 Gaëtan Vigneron & Nathalie Grosjean. 04 Les lauréats de l’édition 2017. 05 Didier Maherbe & John-Alexander Bogaerts. 06 Dorian de Meeûs & Patrice le Hodey. 07 Céline Fremault & Laurence Bibot. 08 Pierre Degand & Serge Fautré. 09 Thierry Speeckaert & Sophie Jekeler. 10 Michael Gillon & Zakia Khattabi. 11 Anouk Van Gelstel, Ine Marien & Julie Frère. 12 Marc Raisières, Paul Buysse & Paul Dujardin. 13 Caroline Pauwels & Yvon Englert. 14 Philippe Geluck, Paul Dujardin & François Didisheim. 15 Pierre Vercauteren, Frederic Cauderlier & Dave Sinardet. 16 Pierre Nothomb & Mme l’Ambassadeur de France, Claude-France Arnould.

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©Violaine & Constance le Hardy de Beaulieu & Make it Pop

« LOBBY AWARDS » POWERED BY DEUTSCHE BANK (SUITE)


R E T R O U V E Z TO U T L’ U N I V E R S D E N O S TA L G I E E T N O S W E B R A D I O S S U R N O S TA L G I E . B E , N O T R E A P P L I CAT I O N M O B I L E O U N O T R E PA G E FA C E B O O K

UNE FURIEUSE ENVIE DE CHANTER


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EDITEUR RESPONSABLE Bernard de Wasseige

JOURNALISTES Martin Boonen, Paul Grosjean, Leïla Poleszczuk, Jeff Ribas

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION François Didisheim

RÉDACTEUR EN CHEF

RÉDACTEURS Luc Deleuze, Serge Fautré, Séverine Lits, Philippe Matthis, Maarten Pintelon, Tom Sanders

Paul Grosjean

paul@aubalcondelactu.be 0477/336.322

COORDINATION GÉNÉRALE Sabrina Roersch sro@ventures.be 02/379.29.90

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celine@52rdg.be CHRONIQUEURS Florence Blaimont, Paul Grosjean,

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DISTRIBUTION Julie Piret jpi@editionventures.be 0476/49.58.75 LOBBY EST UNE PUBLICATION DE Edition Ventures SA Division So GentleMen Lasne Business Park Chaussée de Louvain 431 D, 1380 Lasne Tél : 02/379.29.90 - lobby@ventures.be www.lobbymag.com www.editionventures.be L’abonnement d’un an pour

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Lobby est notamment disponible en présentoir et en dépôt chez : Golf des 7 Fontaines Chaussée d’Alsemberg, 1021 - 1420 Braine L’Alleud • Kiosque du Palais de Justice Place Poelaert, 1 - 1000 Bruxelles • Callens Café Avenue Louise, 480 - 1050 Bruxelles • Deli Traiteur Chaussée de Waterloo, 1450 - 1180 Uccle • Sport Village Vieux Chemin de Wavre, 171 - 1380 Lasne • Thalys Lounge Bruxelles Midi Rue de l’Instruction, 158/160 - 1060 Bruxelles • Generali Tower Avenue Louise, 149 - 1050 Bruxelles • Brussels Droh! me Golf Club Chaussée de la Hulpe, 53a - 1180 Bruxelles • IBP Avenue d’Auderghem, 277 - 1040 Bruxelles • Impératrice 66 Boulevard de l’Impératrice, 66 - 1000 Bruxelles • Co.station BXL Place Sainte Gudule, 5 - 1000 Bruxelles • Spasiba Boulevard de Waterloo, 47 - 1000 Bruxelles • Puilaetco Dewaay Avenue Hermann Debroux, 46B - 1160 Bruxelles • Deep Nature Quai des Péniches, 70 - 1000 Bruxelles • Le Souverain 100 Boulevard du Souverain, 100 - 1170 Bruxelles • Avenue Louise 523 Avenue Louise, 523 - 1050 Bruxelles • Théâtre des Galeries Galeries Royales Saint Hubert - 1000 Bruxelles • VW D’Ieteren mail Rue du Mail,50 - 1050 Bruxelles.

LE LOBBY N° 43 SORTIRA À LA RENTRÉE 2018


Rhode-St-GenèSe, pRoximité Uccle - Dans un environnement privilégié et hyper privatif, somptueuse propriété composée d’une superbe demeure contemporaine, +/- 1.500 m² aux finitions ultraraffinées, dessinée par l’architecte Marc Corbiau, sise sur un terrain de 2 hectares 20 jouissant d’une vue dominante époustouflante Sud-Ouest. Belle réception+/- 130m², salle à manger, cuisine, 6 chambres, 6 salles de bains. Ascenseur. Garage 3 voitures. Piscine intérieure. PEB 93 kWh/m².an.

A local quality real estate agency integrated in a prestigious international network Immobilière LE LION s.a. - Avenue Delleur 8 B-1170 Bruxelles Fax: +32 2 672 67 17 - E-mail: info@immo-lelion.be

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Uccle, BoiS de la camBRe - Dans un magnifique parc arboré, somptueux penthouse +/- 185 m² + terrasses Sud de +/- 145 m² jouissant de superbes vues, entièrement rénové en profondeur avec des finitions raffinées. Grand séjour, bureau, très bel suite de maitres avec chambre, dressing et salle de bain hyper-raffinée; seconde chambre avec salle de douche. Garage box 2 voitures. Peb D-


Trône : maison de maître no parking

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