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LUEURS DORÉES

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BAGLIORI DORATI

BAGLIORI DORATI

UNE EXPOSITION À PARIS REND HOMMAGE À L’AMOUR DU COUTURIER YVES SAINT LAURENT POUR CE MÉTAL PRÉCIEUX, SYMBOLE DE VITALITÉ ET D’INDÉPENDANCE

L’utilisation de l’or sous toutes ses formes, de la bijouterie la plus commune à son entrelacement dans la trame d’une robe. Ces jeux lumineux animent l’exposition

Gold : Les Ors d’Yves Saint Laurent, accueillie jusqu’au 14 mai au numéro cinq de l’avenue Marceau, dans l’hôtel particulier parisien où le créateur a passé près de 30 ans à concevoir ses collections.

L’exposition est organisée par Elsa Janssen, directrice du Musée

Yves Saint Laurent Paris, et Anna Klossowski, rédactrice d’art, fille de Loulou de La Falaise, première muse du couturier et créatrice de ses bijoux de 1972 à 2002. Elle contient une quarantaine d’œuvres comprenant des robes de haute couture et de cinque di avenue Marceau, nell’hôtel particulier parigino dove lo stilista ha trascorso quasi 30 anni a disegnare le sue collezioni.

L’esposizione è curata da Elsa Janssen, direttrice del Musée Yves Saint Laurent Paris, e dall’editrice d’arte Anna Klossowski, figlia di Loulou de La Falaise, prima musa ispiratrice del couturier e designer dei suoi gioielli dal 1972 al 2002. Racchiude una quarantina d’opere tra abiti d’alta moda e prêt-à-porter, accessori e oggetti preziosi, tutti caratterizzati dal colore oro. Dai primi bottoni che ornano i suoi caban agli outfit che sembrano interamente realizzati con il prezioso materiale, nessuna collezione del couturier è sfuggita al tocco dorato. Un percorso cromo-tematico attraverso capolavori opulenti e dirompenti, concepiti dallo stilista a partire dalla collezione haute couture Primavera Estate del 1962.

Tessuti sontuosi che raccontano la donna di Saint Laurent, femminile e sicura, sempre a proprio agio con se stessa e quindi perfetta con l'oro, simbolo di ricchezza e potere.

Ma non solo: la nuance dorata ricorda allo stilista il sole di Orano, in Algeria, dove è nato, la luce della sua villa a Marrakech, in Marocco, e le serate nei club trendy che, alla fine degli anni ’60, hanno rivoluzionato la movida parigina. Il couturier, infatti, era un habitué delle feste notturne nella Ville Lumière. Le serate con gli amici ai club Chez Régine, Le Palace o Le Privilège sono per lui momenti di gioia ed effervescenza. Nel 1967, in questi night incontra Betty Catroux, una donna dall’aspetto androgino e dall’incredibile carisma che considera subito la sua gemella e complice. I due diventano inseparabili e sperimentano tutte le possibilità che questi luoghi offrono. L’atmosfera festosa è quindi una delle principali fonti di ispirazione per lo stilista e l'oro, con il suo aspetto lucido e appariscente, si ritrova naturalmente al suo posto e si fa portavoce dell’emancipazione femminile. In mostra anche l’omaggio a poeti solari come Louis Aragon e Jean Cocteau, di cui ricama i nomi con fili dorati su giacche e abiti. O la passione per le star del music-hall come Zizi Jeanmaire e Sylvie Vartan, di cui curò i look per molti spettacoli. Ma, tra tutti i capi, nell’esposizione spicca senza dubbio l’abito gioiello dal taglio a sirena realizzato per l’Autunno Inverno 1966. Immortalato dal fotografo inglese David Bailey per Vogue Paris nel dicembre del ‘66, viene interpretato in modo ricco e vario. Tutto in paillette e pietre preziose, trae ispirazione dalla figura

Loulou de La Falaise, musa ispiratrice di Yves Saint Laurent e designer dei suoi gioielli dal 1972 al 2002, in abito da sera della collezione haute couture 1988/Loulou de La Falaise, muse d’Yves Saint Laurent et créatrice de ses bijoux de 1972 à 2002, dans une robe du soir de la collection haute couture de 1988

© Arthur Elgort Courtesy Vogue Italia (dicembre/décembre 1988) fiammeggiante di Cleopatra, ultima regina d'Egitto, e dall’omonimo faraonico film con la divina Elizabeth Taylor diretto da Joseph L. Mankiewicz nel 1963. L'oro egiziano brillava come il dio del sole Ra e il potere simbolico di questo vestito sembra attingere a questa energia divina. museeyslparis.com museeyslparis

Set di abiti da sera, haute couture e prêt-à-porter Rive Gauche nella mostra Gold: Les Ors d’Yves Saint Laurent/Ensemble de robes de soirée, haute couture et prêt-à-porter Rive Gauche de l’exposition Gold : Les Ors d’Yves Saint Laurent prêt-à-porter, des accessoires et des objets précieux, tous caractérisés par la couleur de l’or.

Des premiers boutons qui ornent ses cabans aux tenues qui semblent entièrement faites de la précieuse matière, aucune collection du couturier n’a échappé à la touche de l’or. Un voyage chromo-thématique à travers des chefs-d’œuvre opulents et disruptifs, conçus par le créateur à partir de la collection haute couture printemps-été 1962.

Des tissus somptueux qui évoquent la femme selon Saint Laurent, féminine et sûre d’elle, toujours à l’aise et donc parfaite avec l’or, symbole de richesse et de pouvoir.

Mais ce n’est pas tout : la teinte dorée rappelle au créateur le soleil d’Oran, en Algérie, où il est né, la lumière de sa villa à Marrakech, au Maroc, et les soirées dans les clubs branchés qui ont révolutionné la vie nocturne parisienne à la fin des années 1960. En effet, le couturier était un habitué des fêtes nocturnes de la Ville Lumière. Les soirées entre amis dans les clubs Chez Régine, Le Palace

Gioielli per dita/Bijoux pour doigts Collezione haute couture Autunno-Inverno 1969 in collaborazione con Claude Lalanne/Collection haute couture automne-hiver 1969 en collaboration avec Claude Lalanne Adagp, Paris (2022)

Musée Yves Saint Laurent Paris © Matthieu Lavanchy

Completo Aragon indossato dalla modella Anna de Chambrun durante il fashion show haute couture Autunno Inverno 1980/Complet Aragon porté par le mannequin Anna de Chambrun lors du défilé de mode haute couture automne-hiver 1980 © François-Marie Banier ou Le Privilège étaient pour lui des moments de joie et d’effervescence. En 1967, il rencontre dans ces boîtes de nuit Betty Catroux, une femme à l’apparence androgyne et au charisme incroyable, qu’il considère immédiatement comme sa jumelle et sa complice. Les deux deviennent inséparables et expérimentent toutes les possibilités qu’offrent ces lieux. L’ambiance festive est donc l’une des principales sources d’inspiration du créateur et l’or, avec son aspect brillant et clinquant, trouve naturellement sa place et devient l’un des symboles de l’émancipation féminine. L’exposition rend également hommage à des poètes solaires tels que Louis Aragon et Jean Cocteau, dont il brode les noms en fil d’or sur des vestes et des robes. Ou encore la passion pour les stars du music-hall telles que Zizi Jeanmaire et Sylvie museeyslparis.com museeyslparis

Vartan, dont il a créé les looks pour de nombreux spectacles. Mais, de toutes les pièces ici rassemblées, c’est sans doute la robe-bijou à la coupe sirène, réalisée pour la collection automne-hiver 1966, qui se distingue le plus. Immortalisée par le photographe britannique David Bailey pour Vogue Paris en décembre 1966, elle est interprétée de manière riche et variée. Tout en paillettes et pierres précieuses, elle s’inspire de la flamboyante figure de Cléopâtre, dernière reine d’Égypte, et du film pharaonique du même nom avec la divine Elizabeth Taylor réalisé par Joseph L. Mankiewicz, en 1963. L’or égyptien brillait comme le dieu du soleil Râ et le pouvoir symbolique de cette robe semble puiser dans cette énergie divine.

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