L'echo Vert #3 - Automne 2013

Page 1

L'échoVert Chroniques d'europe écologie lesVerts Sud

N

Ouest Lyonnais N° 3

Les écologistes engagés dans les municipales

ous, militants d’Europe Ecologie les Verts du Sud Ouest Lyonnais, savons que le moment des élections municipales est un tournant important ; le vote de chacun devra peser sur les choix des six années à venir. Plus que jamais, l’urgence écologique est là et les décisions municipales peuvent avoir un réel impact pour améliorer la vie de toutes et tous. Les écologistes aux municipales de mars 2014, c'est le choix de voiries propices aux transports en commun, c'est la promotion des services publics, c'est la capacité de discuter avec les autres communes pour parvenir à des économies tout en maintenant de bons services. C'est aussi le souci de la solidarité, une vraie détermination dans le refus d'une politique métropolitaine éloignée des citoyens, la farouche volonté de soutenir des projets de transports urbains, une mobilité douce à la hauteur des besoins de nos villes, le refus de l’enfermement dans des politiques polluantes de soutien au tout voiture. C'est enfin le désir et l’imagination pour créer des changements progressifs pour que nos villes soient plus humaines, plus douces, plus solidaires.

savent qu’on peut résoudre beaucoup de problèmes en ne négligeant aucun point de vue et en aidant chacun à faire un chemin vers les autres. Nous sommes engagés pour l’évolution de notre agriculture et de nos marchés forains, pour des échanges favorisant la santé, l'absence de gaspillage et la qualité des relations. Nous serons présents en mars 2014, soit en listes autonomes, soit avec d’autres partis de gauche et dans des rassemblements citoyens. Nous aurons toujours dans le cœur le désir de promouvoir une société qui, plutôt qu’à l’accumulation de richesses inutiles, donne priorité à l’être humain et à son bienêtre !

Le comité Sud Ouest Lyonnais d'Europe Ecologie les Verts

Les écologistes ne sont pas les utopistes qu’ont raillait jadis. Ils sont de plain-pied pour porter un vrai changement politique. Nous sommes les promoteurs de la transition énergétique, transition que la réalité des catastrophes nucléaires comme l’accroissement des pollutions ne nous permettent plus de différer. Nous sommes des acteurs engagés de la démocratie car la société ne peut vraiment évoluer et se transformer qu’avec la participation des citoyens. Nous sommes pour une présence réelle et libre dans les associations, dans les quartiers. Nous voulons inscrire la convivialité, la douceur, le respect des autres dans le programme de vie des habitant-e-s. Les écologistes d’EELV SOL = EELV Sud Ouest Lyonnais. Le comité local EELV SOL regroupe les sympathisants et militants écologistes de Tassin la Demi Lune, Charbonnières, Ecully, Sainte Foy lès Lyon, Francheville, Craponne, Saint Genis les Ollières, Marcy l'Etoile, La Mulatière, Oullins, Saint Genis Laval, Pierre Bénite, Irigny, Charly, Vernaison. Rejoignez nous !

Imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.


L'échoVert Chroniques d'europe écologie les Verts Sud Ouest Lyonnais

La transition énergétique

N° 2

l’énergie nucléaire, l'État se veut le garant de la stratégie énergétique de la France. Pour nous, militants de EELV, c'est un signal fort : EDF n'aura plus la main sur la transition énergétique. Le nucléaire financera la transition énergétique : c'est un juste retour car les contribuables ont beaucoup payé pour le nucléaire. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités en fermant progressivement les réacteurs nucléaires au profit des énergies renouvelables.

La deuxième Conférence environnementale du quinquennat de septembre 2013 a annoncé la création d’une contribution climat énergie et fixé d’ambitieux objectifs. Et pourtant quelques semaines plus tard le gouvernement suspend l'écotaxe… Quels sont les enjeux ? Réduire la consommation d’énergie. L'objectif est d'abord de diminuer de 30 % la consommation nationale d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) d’ici à 2030, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Ensuite de réduire la facture énergétique du pays, d'un montant de 20 à 50 milliards. Ambition à plus long terme : réduire de 50 % notre consommation d’énergie finale à l’horizon 2050, ce qui participerait massivement au désendettement de la France.. Les leviers doivent être la rénovation thermique des bâtiments, le développement des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle, le développement de la biomasse d’origine agricole, la chaleur renouvelable et la filière bois, à travers un fonds stratégique. Créer une contribution climat-énergie. Elle consistera en taxes prélevées sur les produits à teneur élevée en CO2. Elle permet de financer la transition énergétique par répartition des aides aux ménages et aux entreprises sous forme de baisses de prélèvements. Le gouvernement Fillon a calé une première fois face à cet objectif. Rééquilibrer le mix énergétique. Le gouvernement a lancé l’appel à manifestation d’intérêt pour l’installation de parcs d’hydroliennes (turbines électriques sous-marines). Concernant

Réduire le diesel Manque un objectif incontournable : la diminution de l'utilisation du diesel. On sait depuis 2003 que la pollution atmosphérique entraîne un risque sanitaire qui est la cause de milliers de morts chaque année en France. Nous rejouons le scénario du scandale de l'amiante ! Nous prenons néanmoins acte de l'engagement de l'Etat à ce sujet : "Plus de la moitié des 12 milliards d'euros d'investissement d'avenir relèvera de critères d'éco-conditionnalité". Pour les écologistes il est essentiel de mettre en place une politique territoriale de formation aux métiers de la transition écologique. Il faut également favoriser l'orientation et la formation tout au long de la vie des salarié-e-s vers les secteurs de cette transition. La loi sur la transition énergétique sera présentée au Parlement au printemps 2014 et représentera l’un des textes les plus importants du quinquennat. Restons vigilants !


L'échoVert Chroniques d'europe écologie lesVerts Sud

Ouest Lyonnais N° 3

Rythmes scolaires : 3 questions à Philippe Meirieu Que proposez vous pour mener à bien la concertation entre les communes, l’Education Nationale et les acteurs associatifs ? Il ne faut pas rester sur la seule question de l’organisation du temps, mais la lier toujours à la question de la nature et du contenu des activités. Plaçons nous du point de vue de l’enfant et de ses besoins, physiques mais aussi culturels. Regardons de près et ensemble ce qui peut le mieux contribuer à son développement. Donnons nous le temps d’inventer collectivement des emplois du temps et des activités originales. La réforme des rythmes ne doit pas être un simple jeu de "pousse-pousse" qui recombine autrement ce qui existe déjà ! Que faire pour que le rythme de vie des enfants soit respecté et l’engagement des adultes soit stimulant ? Ne pas s’enfermer dans des séquences trop courtes de 45 minutes, repenser globalement la semaine scolaire en équilibrant l’ensemble des propositions faites aux enfants et ne jamais oublier l’essentiel : ce qui fatigue d’abord l’enfant, c’est l’échec ! Créons les conditions de la réussite de tous.

Quelles sont les difficultés et les limites qu’il faudrait dépasser ? Soyons attentifs à ne pas faire de cette réforme des rythmes un premier pas vers une externalisation des activités culturelles et sportives, avec un repliement de l’école sur le "lire-écrirecompter". De même, évitons de scolariser à l’extrême les activités périscolaires qui doivent rester un lieu d’investissement original pour les enfants. Cherchons une vraie complémentarité entre les savoirs que l’école et les enseignants doivent transmettre à tous, d’une part, et les activités qui permettent d’enrichir chaque enfant et de contribuer à son développement, d’autre part. Sachons enfin que la réforme ne résoudra pas tout ; restons vigilants sur tous les éléments qui contribuent au développement harmonieux de l’enfant : son temps de sommeil, la qualité de son alimentation, sa dépendance par rapport aux écrans, etc. L’éducation nécessite une approche globale : "Il faut tout un village pour élever un enfant".

Manger bio et local en restauration collective La cuisine bio c'est davantage qu'une simple introduction de produits bio ; c’est une invitation, y compris en restauration collective, à modifier ses habitudes alimentaires traditionnelles: moins de viande et de produits laitiers, plus de fruits et légumes frais et secs, intégration plus fréquente de céréales sous différentes formes dans les repas, ceux-ci associés à d’autres façons de cuisiner. Les préoccupations d’équilibre alimentaire, de budget, de provenance locale et de saison, de qualité sont au centre de cette démarche globale. Pour autant, cuisiner bio n’équivaut pas à une cuisine "de régime" comme nous l’entendons parfois. Ce n’est pas non plus nécessairement une cuisine végétarienne ou frugale. Imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Pourquoi des produits bio locaux en restauration collective ? D'abord pour redonner du sens à la saisonnalité des produits et limiter les pollutions liées au transport des marchandises. Ensuite pour dynamiser le tissu rural au travers d’une agriculture créatrice d’emplois et qui préserve la qualité de l’eau, la fertilité des sols et la biodiversité. Enfin pour favoriser la qualité gustative et nutritive des mets ! Les produits bio sont exempts d’OGM, de pesticides et d’additifs chimiques. Ils sont obtenus selon des procédés qui préservent les qualités nutritives des aliments.

www.unplusbio.org, www.restaurationbio.org www.corabio.org.


L'échoVert Chroniques d'europe écologie les Verts Sud Ouest Lyonnais

N° 2

Nos communes, futurs arrondissements de la métropole lyonnaise ? Nos communes existeront-elle encore d'ici quelques années ? Telle est la question qu'on peut se poser après l'adoption par le Parlement de la loi créant les Métropoles. La métropole lyonnaise devrait être pleinement opérationnelle en 2015 ; elle permettra au Grand Lyon de cumuler, sur son territoire, les compétences du Département, de la Communauté Urbaine et même, le cas échéant, certaines compétences des communes et de la Région. La Métropole Lyonnaise permettra t-elle pour autant aux 58 communes du Grand Lyon de réduire la complexité administrative pour les citoyens et les agents ? Comment seront organisés les futurs services métropolitains avec un tel cumul de compétences, de personnels et de métiers ? Les communes pourront-elles garder un minimum d'autonomie face à la culture très centralisée du Grand Lyon ? Les inégalités ne vont-elle pas encore s'accroître entre la Métropole et les territoires ruraux à sa périphérie ? Cette réforme, concoctée en catimini par quelques notables lyonnais, est tout sauf démocratique : savez vous que l’élection des conseillers métropolitains au suffrage universel direct est repoussé à 2020 ? Elle laisse planer beaucoup d'incertitudes sur le pouvoir du local ; elle pousse au gigantisme de l'agglomération lyonnaise et à une gestion centralisée, toujours plus éloignée des citoyens. Elle est à l'image des grands projets du Grand Lyon : un Grand Stade, un Grand périphérique… pour une bien petite prise en compte des besoins réels des habitants !

Dernières nouvelles du TOP Le Grand Lyon et Le Conseil général ont décidé en juillet 2013 d'engager notre agglomération dans un projet coûteux, polluant et archaïque, au mépris des conclusions du débat public qui aura duré des mois et mobilisé des centaines de participants, associations, chercheurs, citoyens. Au cours du débat, des associations et des experts de TTK et d'autres chercheurs ont proposé à nos décideurs d'aller vers un modèle beaucoup plus moderne : le développement volontariste des transports en commun et la requalification de l'autoroute A7 en boulevard urbain, ce qui permettra de faciliter le report des déplacements vers des modes respectueux de l'avenir de notre agglomération.

Site du débat public : http://www.debatpublic-anneau-top.org/

Au nom de la Terre, échange-débat avec

Pierre Rabhi et José Bové samedi 14 décembre 15h Espace des Vallons du Lyonnais 20 rue du Stade à Vaugneray. Entrée 8€, places limitées association.secol@gmail.com

Tous les 3éme mercredis du mois réunion du groupe EELV Sud-Ouest Lyonnais, commune différente chaque mois.

dans une

Contact : alain.nerot@wanadoo.fr 06 83 45 70 94. www.rhone.eelv.fr www.eelv.fr

Dépôt légal : EELV Rhône 34 rue Rachais 69007 Lyon – Comité local EELV SOL – Représentant légal : Yves Durieux Responsable rédaction Alain Nérot. Date publication 15/11/2013. Imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publique


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.