Le Sous-bock #1 by EFGH

EFGH.eu

atelier de création graphique

editoréal

Ayé ! L’été, « temps » désiré, s’est enfin installé. Place à la moiteur parisienne, aux coups de soleil, aux coquillages et crustacés… Mais surtout à l’apéro !! Et pour partager ces heures joyeuses de décompression, vient de naître Le Sous-bock. Ce nouvel absorbeur de liquide n’a d’autre prétention que de vous faire passer un bon moment au coin du zinc. Brèves de comptoir, citations, BD, culture, biture… Et bien d’autres poilades de bistroquets vous attendent dans ce premier numéro « blanche ». Alors pour tous les saouls, pour tous les potes, pour Le Sous-bock : levons nos verres !

Quoi ma gueule !

D’abord le silence, puis un comptoir qui semble immense dans une salle qui l’est beaucoup moins, un juke box en panne, des toiles cirées et une odeur d’antant. Il flotte dans l’air comme une douceur rassurante et anachronique dans ce vieil estaminet du côté de la Porte de Clignancourt, tenu par Denise, 80 ans. « J’aimerais vous photographier dans le cadre d’une expo… », « faites donc ! » coupe-t-elle, tout en continuant à lire son canard à la loupe, « ça ne me dérange pas ; beaucoup m’ont déjà photographié vous savez .» Un ange passe…

Je lui parle du quartier et elle me dit qu’il a bien changé (évidemment). « Mais ici les gens sont solidaires, y’en a même qui m’aident et qui sont devenus de bons amis maintenant », tout en pointant un homme à peine plus jeune qu’elle, absorbé par son kawa matinal. Elle tourne une page, puis relève la tête en esquissant un léger sourire goguenard : « Je tiens ce bistrot toute seule depuis plus de 40 ans ! » m’avoue-t-elle fièrement. Une seule photo suffira, le temps d’un battement de cil complice. Merci Denise.

un peu moins con

Avant d’être sous, il était sur ! Et bien oui, il faut savoir qu’au XIXè, les chopes à couvercle protègent la bière de l’altération mais pas le verre à bière qui laisse s’évaporer les précieuses bulles. Il était alors servi avec une soucoupe en porcelaine, en bakélite ou en étain qui pouvait se poser tantôt au-dessous pour protéger la table, tantôt au-dessus. En1879 est déposé par la société Casalonga à Paris, un brevêt qui mentionnait ainsi les « soucoupes pour les verres à bière ou autre boisson servant en même temps de compteur enregistrant le nombre des verres consommés par le client ». Ingénieux et pratique pour

parisienne Albert Faivre et Cie proposa ses modèles en carton mais également en éponge ! Cela dit, on attribut l’invention du sous-bock contemporain à Robert Sputh qui breveta l’idée le 25 octobre 1892. Son usine de pâte à bois produisit un disque en feutre de bois moulé, pressé, puis imprimé. Le premier modèle français du genre vit le jour vers1905 pour les brasseries de la Gerbe d’Or (88) et Froehlich d’Ingwiller (67). La production de masse démarre en 1903 en Allemagne avec Katz & Klumpp qui en 1928 mit au point la première machine à impression automatique avec une capacité de trente milles sous-bocks par jour… La suite au prochain apéro.

* cervalobélophilie = collectionner les étiquettes de bière et/ou les sous-bocks - sources : www.lesousbockfrancais.fr

calculer l’addition mais il fallait trouver un support moins coûteux, moins cassant et surtout plus absorbant ! Et c’est ainsi, que naquît en pleine ère industrielle et cela grâce à Heinrich Voelter d’Heidenheim, la première fabrique régulière de papier à bois qu’il présenta lors de l’exposition universelle de Paris en 1867. On savait à présent comment faire du carton et l’Allemagne ne tarda pas à s’emparer de la bête de Voelter. La société des Frères Henschel suivie par L’imprimerie-cartonnerie Friederich Horn se mirent à créer les tous premiers sous-bocks en carton épais. En France, on s’activait aussi et la société

chanson(pas)nette

Avant, j’finissais par craquer mais maintenant je défais Avant j’étais un gros punk mais maintenant je décrète Avant j’étais plus faible, mais maintenant j’me démolis Avant j’errais comme un fantôme, mais maintenant j’suis plus hanteux Avant j’ai tout bâclé trop vite, mais maintenant j’me défonce

Avant j’étais une grosse cochonne mais maintenant j’me détruis Avant la musique j’étais un marrant mais maintenant j’suis… je décompose, je décadence, je décroche ( refrain )

J’ai changé J’ai muri, J’ai grossi Ça va mieux, merci

Je progresse Je gère J’me soigne Ça va mieux, merci Avant avec les filles j’étais carrément débile mais maintenant j’suis plus.…sot Avant on était cul et chemise mais maintenant j’te dessoude Avant j’te couvrais de ma chemise par amour mais maintenant j’suis pul...lover Avant je faisais tout comme toi mais maintenant j’me décalque Avant si tu chariais un peu j’te cherchais, mais maintenant j’te déteste Avant je faisais les choses en grand mais maintenant je dévaste Avant j’avais la tête dans les étoiles, mais maintenant je désastre

( refrain )

Avant j’hurlais à la mort, mais maintenant j’vous dégueule Avant on me payait pour faire ça, mais maintenant je dégage Avant je pétais heureux dans la mer, mais maintenant je dégaze Avant j’m’engageais, j’me regroupais, mais maintenant j’suis plus très faction Avant j’étais un putain d’anxieux, mais maintenant j’suis débile Avant j’savais tout, mais maintenant j’suis décari Avant j’étais ( on cromprend ch’ti parce que c’est du ch’timi )… j’purain ( refrain x2 ) J’ai changé - 2013 / Silène

Bien dit jacky

" Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi… j’aurais pu être noir. "

Moi jeu

Au choix : × avoir un coup dans l’aile × tirer le diable par la queue × l’avoir dans le cul

La Fourmi - 18e La Laverie - 20e La Féline - 20e La Miroiterie - 20e Le Comptoir Général - 10e Péniche Antipode - 19e La Mécanique ondulatoire - 11e La Barrique - 10e Et bien d’autres ! La suite au prochain apéro.

= en Coréen

Le Sous-bock ©

Le Maquis - 18e Les Combustibles - 11e La Renaissance - 18e Les Canons - 18e Le Petit Ornano - 18e Le Sully - 10e L’Autobus - 11e Le Sous-Bock - 1e La Chope du Château Rouge - 18e Le Point Bar - 18e

2013. Ne pas se jeter sur la voie publique. Vente et reproduction formellement interdites !

pour boire