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INTERVIEW
from Verhoeven
Vue de profi l de la Corum
Automatic Golden
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Bridge en titane.
CORUM
Golden bridge
Fond de boîtier en verre saphir en cristal fumé
permettant d’admirer le mouvement.
Zoom sur le mouvement en ligne de Corum.
Corum Automatic Golden Bridge en titane et diamants, avec en fond le pont de San Francisco qui a donné son nom à la collection.
Corum, Manufacture horlogère avant-gardiste, propose pour le 10e anniversaire de son mouvement automatique une nouvelle gamme d’Automatic Golden Bridge.
En 2011, Corum lance une version automatique du mouvement en ligne, mouvement révolutionnaire créé dans les années 1970 par l’horloger italien Vincent Calabrese. Quatre ans de recherches et de travail minutieux ont été nécessaires à la création de ce calibre exceptionnel, afi n de parvenir à mettre en valeur un mouvement linéaire fl ottant avec une masse oscillante sur rails. Le dévoilement du calibre en 2011 convertit la Corum Golden Bridge Automatic en icône contemporaine.
Aujourd’hui, la manufacture horlogère lance une nouvelle série d’Automatic Golden Bridge pour célébrer le 10e anniversaire du mouvement automatique, avec toujours l’esthétique avant-gardiste qui lui est propre, et la transparence du boîtier permettant d’admirer le mouvement en ligne. La nouvelle gamme de Golden Bridge propose quatre modèles au boîtier en forme de tonneau off rant une vue encore plus spectaculaire du mouvement grâce au fond de boîtier plus grand et au verre saphir. Les boîtiers de ces nouvelles versions sont en verre titane grade 5 polissable avec la couronne à 6 heures, pour un rendu à la fois esthétique et pratique. Les modèles sont disponibles en édition limitée et sont proposés soit en titane et or 18 carats, soit entièrement en or. Les modèles dans les deux matériaux sont également disponibles avec sertissage de diamants. Les montres Golden Bridge Automatic 10e anniversaire sont toutes dotées d’un fond en verre saphir en cristal fumé, d’un pont en or 18 carats, d’un calibre propre – Corum C0313 – off rant 40 heures de réserve de marche, d’un balancier à inertie variable pour une précision à long terme, d’un barillet et d’une platine miniaturisés, d’une masse oscillante linéaire en platine, et sont également étanches à 30 mètres.
En 1955, Gaston Ries et René Banncart transforment leur petite fabrique de montres en manufacture horlogère. Promouvant son avant-gardisme depuis plus de 70 ans, la marque suisse Corum – dont le logo en forme de clé orientée vers le ciel symbolisme l’énigme à résoudre et les territoires restant à explorer – propose des modèles décalés et audacieux. Son esthétique novatrice s’inscrit dans un désir de modernité, qui, sans s’émanciper tout à fait de la tradition, se sert de son bagage classique pour mieux se renouveler.
L’apparition de sa collection Golden Bridge en 1980 marque véritablement l’entrée de Corum dans la haute horlogerie, avec ses rouages linéaires invisibles et son mouvement unique aux pièces en or. Le mouvement baguette, linéaire, forme à la fois le calibre et l’essentiel du cadran de la pièce. Il peut en outre être contemplé sous tous les angles grâce à son écrin transparent en verre saphir. Le design aérien de la Golden Bridge donne une impression de lévitation du mécanisme, seulement retenu par le pont en or caractéristique des montres de la collection. Le modèle est proposé en or 18 carats ou en platine et peut également être serti de diamants.
MILKO POTISEK
À 31 ans, le natif de Dunkerque est une star confi rmée de sa discipline : le motocross sur sable. Vainqueur à deux reprises du prestigieux Enduropale du Touquet, il est aujourd’hui une référence. Verhoeven Joaillier l’accompagne depuis plusieurs mois dans ses projets. Interview.
Milko (à droite) et Valentin (à gauche), son mécanicien, forment tous les deux une équipe.
“ C’est essentiel d’avoir des partenaires comme Verhoeven. Ils m’accompagnent au quotidien ”, Milko Potisek.
Milko, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas.
Je m’appelle Milko Potisek, j’ai 31 ans et je suis pilote professionnel chez Yamaha. J’ai démarré ma carrière professionnelle à 18 ans et depuis, tout s’est enchaîné. Après quelques années marquées par les blessures, je suis maintenant stabilisé au haut niveau avec toujours le même objectif : gagner.
Et ton palmarès parle pour toi…
C’est vrai que ces dernières années, j’ai réussi à confi rmer mon potentiel en remportant pas mal de courses, et en étant souvent bien placé. Mais le plus marquant reste quand même mes deux victoires sur le sable du Touquet (2018 et 2020). C’est la course la plus prestigieuse, la plus suivie et c’était l’un de mes objectifs principaux.
Ta discipline est connue pour être extrêmement exigeante sur le plan physique. Comment gères-tu cela ?
Le maître mot, c’est la rigueur. Je vis moto, je mange moto, je dors moto, toute ma vie tourne autour de mon sport. Je m’entraîne quotidiennement, avec des séances sur le sable mais surtout en dehors avec de la course à pied, du renforcement musculaire, de la piscine ou du vélo. Parfois, je me dis que je passe à côté de certaines choses de la vie, comme les sorties, les boîtes de nuit, comme tous les jeunes de mon âge. Mais le jeu en vaut la chandelle quand je vois tout ce que le haut niveau m’apporte.
Mentalement aussi, il faut être costaud !
Je dirais que c’est 70% de mental et 30% de physique, même si l’un ne va pas sans l’autre. Personnellement, j’ai vécu beaucoup de blessures au début de ma carrière, des périodes de doutes, mais j’ai réussi à me relever, notamment grâce à ma force mentale. Il faut aussi réussir à se mettre dans une bulle et bien s’entourer pour se mettre dans les meilleures conditions. Grâce à mon staff , mes proches, mes partenaires, je peux me concentrer uniquement sur le côté sportif, et c’est la clé du succès.
La gestion de la pression, du stress, c’est aussi essentiel ?
Les enjeux sont très importants. Je dois atteindre mes objectifs pour répondre aux attentes de mes partenaires, de mes proches et des miennes, bien sûr. Il faut savoir gérer tout ça, notamment au moment du départ. Ces instants sont les plus longs, juste avant de s’élancer, tu dois faire le vide avant de partir pour 3h de course. Après, une fois lancé, pas le temps de stresser, c’est l’adrénaline qui prend le dessus. Une course, c’est de la concentration, pas mal de calculs, un peu de réussite, mais surtout de la préparation et de la détermination.
Parle-nous de ta première victoire dans l’Enduropale, en 2018.
Cette course, la plus grande de toutes, c’était un point de frustration. Depuis des années, j’étais placé, favori, parfois sur le podium, mais jamais vainqueur. Alors quand la victoire est arrivée en 2018, c’était une grosse délivrance. L’accomplissement de toutes ces années de travail, de tout cet investissement. J’ai pensé à toutes les personnes autour de moi, celles qui m’ont permis d’en arriver là.