Les bribesdemaville theodore

" les Bribes de ma ville " Texte écrit en atelier par Théodore ( 11 ans ) avec Juliette Mouquet.

Des phrases, entendues ou lues dans la ville, sont récoltées lors d'une déambulation poétique par les participants. Puis sont piochées au hasard et font le point de départ d’un texte individuel. " Y'a un point d'interrogation devant qui ne devrait pas exister ! " Un homme petit, cheveux bruns, jean T-shirt, marche dans la rue. Il entend un autre homme prononcer cette phrase, à quelqu'un d'autre, un autre autre homme petit aussi, cheveux noirs, jean Tshirt d'une autre couleur. Mais celui qui a prononcé la phrase est grand, cheveux blonds avec un pull et un short, portant des lunettes de soleil. Ce grand homme, qui parle du point d'interrogation qui ne devrait pas exister, est chauffeur de bus. Et aujourd'hui il est énervé car figurez-vous : il y a un point d'interrogation qui ne devrait pas exister. Il vient d'où d'abord ? Ce point d'interrogation !

Mais on n'en sait rien. Puisqu'il ne devrait pas exister. Enfin s'il existe, il y a une raison ! Mais on ne peut pas savoir ce qu'il fait là si on ne sait pas d'où il vient. Il faut lui demander. Mais le problème, c'est que ça parle pas. Bah quoi ? Bah un point d'interrogation ! Vous avez déjà vu un point d'interrogation qui parle ? Moi non plus. Et il est devant quoi d'abord ? Parce qu'un point d'interrogation, ça se met toujours à la fin. Logique. Non ? Sauf. Je vais vous dire un secret. En espagnol, on le met devant. Mais le chauffeur de bus n'est pas espagnol. Alors c'est qui l'espagnol dans cette histoire ? Point d'interrogation ... Vous avez trouvé ? Je vais vous dire un secret.

L'homme petit aussi, cheveux noirs, jean T-shirt d'une autre couleur est espagnol. Mais le grand blond avec un pull et un short, portant des lunettes de soleil ne pouvait pas savoir qu'il était espagnol. Point d'interrogation.