Portfolio Elise MATHON
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Sommaire 01 - CUBIC HOUSE 02 - OSSATURE ET ENVELOPPE 03 - COMPOSITION 04 - AMBIANCES ET MATÉRIALITÉS 05 - SUIVRE LA TRAME 06 - FACE AUX RISQUES 07 - TRAVAUX PERSONNELS 08 - RÉNOVATION D’UN CHATEAU 09 - DESSINS 10 - PHOTOGRAPHIES 11 - BIBLIOGRAPHIE 12 - MES TRAVAUX DE RECHERCHES 3
01-Cubic House
/ STUDIO ENCADRÉ PAR D. PUTZ
Ce projet, un des premiers rélalisés en Licence 1, est un travail de recomposition d’une oeuvre de Tadao Ando. La revisite consiste à réinscrire dans un cube, les principes spatiaux fondamentaux caractérisant l’oeuvre initiale. Cet enseignement m’a permis de me familiariser avec le travail de représentation du projet et de projection dans l’espace. J’y ai découvert les multiples enjeux de l’architecture contemporaine à travers le travail de Tadao Ando. L’étude des oeuvres de ce maître de la composition et de la maîtrise des ambiances m’a beaucoup appris et inspiré.
Plan du Rez de Chaussée 0
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Plan du premier étage
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10 m
Axonométrie
Photographie maquette
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02-Ossature et enveloppe
/ STUDIO ENCADRÉ PAR P. ROLLET
Ce projet propose une revisite de l’archétype de la grange en mettant en évidence les principes constructifs de la structure et de l’enveloppe. Cette grange retravaillée de manière asymétrique est un projet qui met en scène lumière et matière. La fine enveloppe en bardage permet la diffusion d’une lumière rythmée à l’intérieur de l’édifice. Des ouvertures qui se prolongent du mur au pan du toit perforent la grange et permettent de créer des ambiances lumineuses plus intenses localement. La structure est soulignée par les jeux de lumière qui s’y projettent. Les contreventements, les poutres moisées et les poteaux permettent de qualifier les espaces et leurs ambiances. Les poteaux suivent une trame permettant une mise en opposition de l’espace de vie (avec la mezzanine) et de l’espace distributif.
Photographie maquette en balsa
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10 m
Plan, Plan masse, Coupes et ElĂŠvations
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Jeu de profondeur et rythme lumineux dans l’espace de circulation
Structure bois et assemblages moisés
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03-Composition
/ STUDIO ENCADRÉ PAR E. LENA
Ce studio m’a appris à composer en jouant sans cesse avec les échelles. Il m’a appris que pour concevoir un projet il faut faire d’inombrables allers-retours entre l’échelle du logement et l’échelle de la ville. Il est également primordial de prendre en compte les infrastructures déjà présentes sur site. Le travail du semestre consistait à concevoir une résidence étudiante sur une parcelle du quartier de l’île verte à Grenoble. Le travail de conception s’est appuyé sur la composition d’une séquence urbaine choisie. Nous devions effectuer un parcours dans la ville et en capter toutes les subtilités et particularités formelles et sensorielles afin de les réintroduire dans notre projet à différentes échelles (échelle de la cellule habitable, échelle du bâtiment, échelle de la parcelle..). La composition du projet s’appuie sur la réinterprétation de la séquence urbaine sur la parcelle. Le projet final est ainsi composé de 4 pôles structurants (deux bâtiments de logements, une salle de sport et une cours d’entrée) qui prennent place aux quatres coins de la parcelle et qui permettent de dégager suffisamment d’espace au centre de la parcelle pour créer deux traversées visuelles qui balayent la parcelle du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Les bâtiments sont reliés à l’aide d’une galerie qui reprend le langage du cloître.
Maquette représentant une interprétation de la séquence urbaine
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IntĂŠgration de la sĂŠquence urbaine sur site
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Plan du rez de chaussĂŠe
Plan du premier ĂŠtage
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30 m
Maquette du projet final
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04-Ambiances et matérialités
/ STUDIO ENCADRÉ PAR N. DEBICKI ET P. PETIT
Cet enseignement m’as appris à penser le projet en y intégrant la notion de phénoménologie et de maîtrise des ambiances. La démarche architecturale consiste à penser l’ambiance en premier lieu et à composer l’espace dans un second temps. J’ai énormément appris au sujet de la composition d’une ambiance grâce au juste choix du matériau. Le projet que nous devions concevoir était un lieu de dispersion des cendres sur le site de la Tour sans Venin. Le programme comprenait un bâtiment accueillant une salle de méditation et de rassemblement et toutes les commodités, un jardin de dispersion des cendres et un jardin de recueillement. Les enjeux étaient donc de régler les contingences pour ne pas détériorer l’image forte que renvoie l’acte de dispersion et de créer un parcours sensoriel permettant de relier les trois pôles (le bâtiment et les deux jardins) entre eux. Mon projet s’est ainsi porté sur un bâtiment tout en longueur tourné vers le sud et intégré dans la pente. Cette intégration dans la pente m’as permis de jouer avec le côté enfoui et caverneux du rez de chaussée. Cette ambiance caverneuse et intimiste est renforcée par l’utilisation de la pierre massive. Le bâtiment reste frais et cela contribue à en faire un endroit particulier et caverneux. Une galerie baignée d’une lumière rythmée créée par des brises soleil permet de traverser le bâtiment. Le premier étage sort de terre et s’élève vers le ciel. Celui-ci est beaucoup plus lumineux. Il accueille la salle de rassemblement et la tisanerie.
Maquette insérée dans le site
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Plan Masse du projet
50 100 m
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Salle de méditation Bassin de méditation Pente d’entrée Galerie / Circulation Salle de rassemblement Tisanerie
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10 m
Plan du Rez de Chaussée
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10 m
Plan du Premier Etage
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05-Suivre la trame /
STUDIO ENCADRÉ PAR S. DOUCERAIN
Nous a été proposé, de travailler sur la conception d’un centre des arts vivants.
Ce projet prend place sur le site d’un ancien parc et zoo en bord de Pô à Turin. Le thème que nous avons choisi de traiter est celui de la masse et de la trame. Le projet est en fait un monolithe travaillé dans la pierre massive. Les logements pour artistes, les salles de représentation et d’entraînement ont tous été établis en suivant une maille qui divise la parcelle en modules carrés. Chaque salle possède son propre patio, ayant pour rôle à la fois d’espace de circulation, d’entrée privative, de lieu de vie extérieur et de source de lumière naturelle.
Localisation de la parcelle
Le projet ne s’étendant que sur un niveau, il permet une extension de l’espace public sur son toit. Le toit est en effet jonché de placettes qui s’ouvrent sur la rue principale. La position urbanistique que le projet défend est celle de l’ouverture complète sur la rue et de dialogue avec la discontinuité du frontage lui faisant face. Ces lieux d’échanges sont creusés dans la masse du bâtiment.
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Coupe perspective
Coupe perspective
Photographie de maquette - Logements pour Artistes - Patio
Photographie de maquette - Projet global sur parcelle
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La démarche de conception commence par une pensée à l’échelle de la cellule. L’organisation des cellules sur la parcelle repose sur un principe de trame extensible à l’infini. Les cellules composées de 9 carrés de 12m par 12m s’étalent sur toute la parcelle. B
A’
A
Plan d’une cellule 0
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B’
10 m
Coupe A / A’
On entre dans les logements par un dispositif d’entrée particulier. Le toit étant une place publique, on entre dans les logements par un escalier qui donne dans les patios privés de chaque cellule.
Coupe B / B’ 0
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10 m
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06-FACE AUX RISQUES /
STUDIO ENCADRÉ PAR B. ADELINE
Ce projet m’a permis de me familiariser à la notion de conception de projet face aux risques. Ici, le risque auquel nous devions faire face tout en construisant une centaine de logement collectifs, était celui de la rupture de digue le long de la rivière tumultueuse du Drac à Grenoble. De plus, il a fallut requalifier le rôle de celui-ci au sein de la ville. Aujourd’hui espace isolé, délaissé, le sort de la rivière est au centre de notre projet. Le Drac redevient un pôle attractif au sein de la ville. Le projet consiste en premier lieu en la création d’un parc en bord de rivie et d’une ouverture à grande échelle de celui-ci sur la ville. Ce projet a été pensé en partant de l’échelle territoriale à l’échelle du logement. Il suit un motif répétitif composé de bandes bâties (logements) et de bandes de vide (jardins, espaces entre deux bâtiments, créant une porosité entre le voisinage et le bord de Drac). Les logements possèdent tous au moins une double orientation et mettent en scène le paysage (montagnes Grenobloises et rivière). Au pieds des immeubles se trouvent commerces, espaces communs, contingences. Les toits accueillent également des espaces communs extérieurs privés qualitatifs.
Perspective d’ambiance
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07-rénovation d’un château /
STUDIO ENCADRÉ PAR Z. SCHRAMMEL
Volumes détruits
Plan Masse
Ce projet consiste en la rénovation et requalification d’un château du XIXème siècle, dans le Sud de Budapest. Ancien lieu de fabrication de Cognac, nous avons décidé d’appuyer notre programme sur la création d’un showroom dédié à l’histoire du château à l’époque où il accueillait la fabrique et les caves. Au vu du potentiel de ce château à cour, nous avons également introduit au programme un hôtel, un restaurant et une salle de séminaire. Le château devient ainsi un lieu attractif qui peut accueillir différents évènements tels que des mariages, des anniversaires, des séminaires, etc... Le restaurant et sa terrasse intérieure redynamisent les alentours en apportant la possibilité aux habitants du quartier de se retrouver. La rénovation du château concerne dans un premier temps l’élimination des volumes ajoutés à la fin du XXème siècle, dénaturant l’ésthétique originale de l’édifice. Puis, nous avons pris la décision de reconstruire les parties originales détruites tel que le gâble et la frise courant le long de la façade Sud. Une stucture en acier a été ajoutée afin d’acueillir les espaces de circulation menant de l’entrée à l’hôtel. Cette structure vitrée qui court le long de la cour et de la façade principale de l’hôtel contraste avec l’apparence massive du château.
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Volumes restaurés
Ajout de circulations extérieures
Spatialité cour intérieure
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Coupe AA’
Coupe BB’
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Plan du Rez de Chaussée
Plan du Premier Etage
Plan du Deuxième Etage
Plan du Troisième Etage
Plan du Quatrième Etage
Plan du Cinquième Etage
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08-Le Béton /
DéVELOPPEMENT DE LA PENSéE CONSTRUCTIVE
Participation enrichissante à la création d’un plot en béton. Cet atelier m’as permis de me familiariser avec les dosages des différents composants d’un béton, avec la fabrication d’un coffrage et avec le calcul de l’emplacement des ferraillages. Je pense que travailler la matière est une étape nécessaire avant de concevoir des projets conçus avec celle-ci.
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09-DESSINS
Dessin des façades Amstellodamoises
Analyses des différentes échelles auxquelles appartiennent les maisons flottantes du quartier d’Ijburg à Amsterdam
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Redessin d’un hall d’immeuble
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La Grange - Dessin au crayon de papier, Budapest
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Le Port - Dessin au crayon de papier, Budapest
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10-PHOTOS / voyages et architectures Les photos suivantes, échantillons des moments
vécus et d’instants de curiosité montrent de manière succincte à quel point j’aime voyager et découvrir de nouvelles choses. Cette sélection de photographies met en avant mon intérêt pour la découverte de lieux à travers leur culture et leur architecture.
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CONTRASTE LYONNAIS - novembre 2017
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11-BIBLIOGRAPHIE BAJARD M. (2017). Amsterdam : une autre façon de voir la ville à travers son urbanisme. Actes Sud, 176 pages BENDIMERAD S. (2010). Habitat pluriel : densité, urbanité, intimité. Paris : PUCA, 172 pages CHALON C., CLERC D., MAGNIN G. et VOUILLOT H. (2008), Pour un nouvel urbanisme. La ville au cœur du développement durable, Paris, Éd. Yves Michel, Gap, et Adels, 156 pages LE CORBUSIER, « Urbanisme », Paris, 1924 DURAND Jean-Pierre, « La Représentation du projet, approche pratique et critique », La Villette EDS DE, 2003 FAREL, A., & BENOIT, J. (2006). Bâtir éthique et responsable. Ed. du Moniteur. 140 pages GEHL, J. (2012). Pour des villes à échelle humaine. Les éd. Ecoso-ciété. 274 pages GIBSON J. J. (1979) The Ecological Approach to Visual Perception GUEBEN-VENIÈRE Servane, « De l’équipement à la gestion du littoral, ou comment vivre avec les aléas météo-marins aux Pays-Bas ? », Géoconfluences, 2015, mis en ligne le 14 décembre 2015.
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JOURDA F. H., (2009). Petit manuel de la conception durable. Archibooks+ Sautereau éd. 98 pages MASBOUNGI A., (2010). Bien habiter la ville. Paris : éditions Le Moniteur, 175 pages MASBOUNGI A, PETITJEAN A. « Le génie d’Amsterdam : Opportunité, agilité, inventivité » éditions Parenthèses. collection Projet Urbain, 2016, 192 pages OÏKOS, (2004), Les clés de la maison écologique. Mens : Terre vi-vante, 157 pages HEIDEGGER M. (1951), retranscription de la conférence et essai : Bâtir, Habiter, Penser, prononcée à Darmstadt, Gallimard PARASOTE B. (2011), Autopromotion, habitat groupé, écologie et liens sociaux. éditions Yves Michel, 239 pages TESTARD Jacques (sous la direction de), (2003), Réfl exions pour un monde vivable. , Paris, Mille et une nuits (collection « les petits libres WITSEN Peter Paul, «Floating Amsterdam, the development of Ijburg’s Waterbuurt», 2012, 50 pages ZUMTHOR Peter, « Atmosphères », Editions Birkhauser, 2008
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12-mes travaux de recherche Article : «Quels rapports à l’eau dans les quartiers flottants?», encadré par Elise SIMON, ENSAG, Décembre 2018, 26 pages Rapport d’Etudes : «Pour une architecture durable, consciente de son impact : Génératrice d’interactions sociales dans l’espace urbain», encadré par Steven SAULNIER-SINAN, ENSAG, Mai 2019, 35 pages Architectural Research : «Functional Change of Former Public
Warehouses of Budapest», encadré par le Dr Zsuzsa KORNER, BME, Décembre 2019, 23 pages
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