Je ne te quitterais jamais

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TITRE: JE NE TE QUITTERAI JAMAIS AUTEUR: Xengab RATING: NC17 PARING: Henry, Hélène FEEDBACKS: nlalami@live.fr

Résumé : Henry naît fille mais le roi, son père, veut un héritier et l'élève comme un garçon...

Avertissement : Cette fiction est un uber Xena. Les personnages m’appartiennent mais elles ont une forte ressemblance avec des héroïnes qui elles appartiennent à MCA/ Universal et Renaissance Pictures. L’histoire est la propriété de l’auteur. .

Chapitre 1 Alexis III attendait anxieusement devant la porte de la chambre de la reine. Sa nouvelle jeune femme était sur le point d’accoucher. Il avait 75 printemps et c’était là sûrement sa dernière chance d’avoir un héritier. Ses trois précédentes épouses qu’il avait répudiées et envoyées aux quatre coins de l’immense royaume, ne lui avaient donné que des filles, et il désespérait d’avoir enfin un fils. Le cri que poussa le nouveau né était un profond vagissement, comme empreint de colère. Alexis III se précipita fou de joie, ce cri ne pouvait être que celui d’un mâle. Mais il déchanta très vite lorsque la sage-femme lui présenta sa nouvelle née. De désespoir il abattit son épée sur la pauvre femme la tuant sur le coup. Il se tourna ensuite vers son épouse le regard, pourtant d’un bleu des plus clairs, noir de rage. - Femme cet enfant s’appellera Henry Charles Théodore, je déclare que c’est un mâle et quiconque me contredira sera tué sur le champ. As- tu compris femme ? - Oui, seigneur. - Tu t’occuperas toi –même de la toilette du petit, personne ne doit s’en occuper avec toi tu m’entends. - Oui seigneur je serai très fière d’élever votre fils. Répondit la reine vraiment heureuse, elle avait si peur que son enfant ne lui soit enlevé pour être élevé par d’autres qu’elle comme le voulait la coutume concernant les enfants royaux. Si le roi voulait que sa fille soit un fils, qu’il en soit ainsi pourvu que son bébé reste avec elle. - Habille le ! Je vais le présenter au peuple. Le roi prit son fils dans ses bras, sortit au balcon et d’un geste solennel l’éleva à bout de bras au – dessus de sa tête.


- Peuple bien-aimé, cria – t – il, je vous présente mon fils Henry Charles Théodore votre futur roi. La foule amassée au bas du palais hurla sa joie. Les festivités durèrent 7 jours et 7 nuits. Tout le peuple était heureux de fêter la naissance du prince Henry. Le roi était apprécié de ses sujets et tous voulaient le voir heureux et enfin satisfait. Et c’est ainsi qu’il éleva son fils comme un vrai prince. Il fut très dur et implacable avec son enfant lui refusant le droit de pleurer ou de se plaindre d’une quelconque douleur. Il lui donna les maîtres les plus sévères lui refusant les plus petits plaisirs de la vie. Heureusement que Henry retrouvait de la douceur et de l’affection dans les bras de sa mère. Sa mère si belle et si douce. Chapitre2 Le jour de son dix-huitième printemps, Henry était devenu un beau jeune homme, à la forte carrure un corps robuste et musclé, il dépassait d’au moins une tête tous les adultes hommes de la cours, ses cheveux d’un noir corbeau poussaient librement sur ses épaules, il avait des traits dignes d’un dieu de l’Olympe et des yeux incroyablement bleu. Toutes les femmes de la cour étaient folles de lui, sa beauté devint légendaire. Il excellait dans toutes les disciplines. Les arts la littératures le maniement des armes aucune tâche ne le rebutait il voulait tant que ses parents soient fiers de lui. Il battait à l’épée les soldats les plus aguerris sous le regard indulgent et fier de son père. Ce jour là le roi fit mander son fils, il l’attendait dans la salle du trône seul. Il avait renvoyé tous ses gens excepté la reine. - Mon fils, tu as 18 printemps aujourd’hui, tu es grand et fort. Moi je sais que je n’ai plus très longtemps à vivre… - Père ! Ne dites pas cela, l’interrompit le jeune prince. - Ecoute – moi mon fils je ne suis pas éternel, mais avant de mourir je voudrais te confier un lourd secret que tu dois absolument, pour le bien de notre royaume, ne jamais divulguer. - Je vous le promets père. Dites –moi ce qui vous tracasse. - Vois – tu mon enfant ta mère est ma quatrième épouse et aucune ne m’a donné de fils, le roi s’interrompit quelque secondes pour reprendre son souffle, il jeta un coup d’œil à sa femme qui l’encouragea d’un hochement de tête à poursuivre, il avait si peur de la réaction de son enfant. - Père si c’est pour m’apprendre que je suis une fille je le sais déjà. Les deux souverains se regardèrent abasourdis. Le roi soupçonnant sa femme, et la Reine croyant que quelqu’un dans le château était au courant. Ils s’écrièrent en même temps. - Qui te l’a appris ? - Père, mère, personne ne m’a rien dit, je l’ai découvert tout seul, pardon toute seule. - Comment mon fils ? Parle, ordonna le roi. - Heu… Henry rougissait, elle ne savait comment le dire à ses parents. Un jour, il y a à peu près quelques lunes, j’ai vu le palefrenier sortir son sexe pour se soulager, je m’étonnait de ne pas posséder le même organe, alors je suis allée voir la fille de la cuisinière et je lui ai donné un bijou pur qu’elle accepte de se dénuder et c’est là que j’ai compris que j’étais une fille et j’ai compris aussi pourquoi vous avez été si sévère avec moi. Rassurez – vous mon seigneur votre secret sera bien gardé. - Avez – vous pensé au jour où vous devrez prendre femme mon enfant, demanda la reine que cette question avait hantée depuis la naissance de sa fille.


- Eh bien, je prendrai une femme mère. J’épouserai une femme telle que vous, douce digne aimante et fidèle. - Je crois que cette femme n’existe pas mon fils, dit tristement le roi. En proclamant prince la princesse il avait repoussé au fond de sa mémoire ce jour fatidique où il devrait prendre femme et donner des héritiers au royaume. - Si, je crois qu’elle peut exister, j’ai une nièce qui parfait son éducation au couvent, elle n’en sortira que dans deux ans, elle est toute douceur et bonté, Henry c’est la femme qu’il te faudra mon enfant et elle n’a plus que moi au monde ses parents ayant péri dans un incendie. - Qu’il en soit ainsi Madame assura le roi, Henry épousera donc cette fille. - Quel est son nom mère, demanda Henry pas très rassurée à l’idée de cette union. - Son nom est Hélène. - Bien mère je ferai selon vos désirs. - Madame ! Pouvez – vous sortir et me laisser seul avec le prince. - Bien sûr, mon seigneur. Elle sortit en sachant exactement de quoi le souverain et sa fille allaient parler, elle sourit intérieurement cela aurait dû être son devoir d’instruire sa fille sur les choses du sexe. Le roi fit asseoir son fils à ses côtés à la place qu’occupait la Reine un peu plus tôt. Il prit une longue inspiration. - Mon fils que connais – tu du sexe ? - Rien mon seigneur, sinon quelques attouchements sans conséquence. Henry se rappelait le jour où elle avait découvert le sexe de la fille de la cuisinière, les lèvres roses l’avaient tellement fascinée qu’elle n’avait pu s’empêcher de les toucher, sa main s’était attardée sur cette chaire tendre qui devenait de plus en plus moite, Henry en voyant le visage rouge de la fille qui la regardait avec adoration s’enhardit en introduisant son majeur, faisant gémir sa partenaire d’infortune, Henry était étonnée de ce qu’elle ressentait à ce moment là, c’était si intense, elle sentait sa propre moiteur tremper son sous- vêtement, son estomac se contractait délicieusement, elle fit instinctivement aller et venir son doigt puis y ajouta un autre jusqu’à ce qu’elle entendit la fille crier son orgasme, ignorante elle s’était détournée de la fille et était partie sans se retourner. - Raconte – moi mon fils ne soit pas timide c’est à moi de t’apprendre tout ce que tu dois savoir. Chapitre3 Henry se précipita dans sa chambre encore rougissante d’avoir eu à subir toutes les informations que lui avait fournit son père. Elle serrait dans ses bras la boite qu’il lui avait donné et qui contenait trois phallus montés sur des culottes très serrées. Il lui en avait montré l’usage. Son père lui avait assuré que le jour de ses noces, il devait absolument en porter un pour déflorer sa femme. Henry voulait absolument tester son cadeau, pour se faire, elle alla à la recherche de la fille de la cuisinière qui serait, elle en était sûre, ravie de jouer avec elle. Elle enfila son sexe, et fut ravie des voir que celui–ci ne la gênait point, elle trouva la jeune Isabeau dans les cuisines. Celle –ci rougit en voyant son jeune maître se diriger vers elle. Elle avait adoré son toucher et espérait que le prince voudrait renouveler ses avances. Elle ne fut pas déçue.


Henry entraîna sa jeune amie vers le parc. Là elle l’allongea sur un banc et défit le lacet de sa chemise. La vue de la jeune poitrine lui ôta la voix. Elle ne pouvait en détacher son regard, elle se baissa et prit l’un des tétons sombres dans sa bouche, faisant gémir sa jeune amante ce qui décupla le désir du jeune prince. Sa main descendit vers le centre abondamment humide de la servante, celle –ci rejeta sa tête en arrière folle de plaisir. Henry n’y tint plus, elle releva Isabeau la mit sur ses genoux sortit son phallus, et pénétra doucement la jeune fille qui criade plaisir, Henry plongea sa tête dans la poitrine généreuse pour en lécher chaque centimètre de peau, ses mains accrochées aux hanche d’Isabeau, pour lui imprimer son rythme. Le phallus à chaque pénétration butait sur le clitoris du prince qui sentit l’orgasme le submerger. Les deux femmes crièrent à l’unisson, emportées par une vague dévastatrice. Isabeau, ivre de bonheur prit la tête du prince dans ses mains et lui donna un baiser plein d’une profonde dévotion. Lorsque leurs langues se mêlèrent, Henry fut surpris de ressentir encore le besoin de satisfaire son désir, elle recommença à bouger sous sa partenaire, celle-ci était ravie de satisfaire l’appétit du jeune prince qui, elle en était sûre était puceau avant ce jour. Et elle n’avait pas tort. L’appétit sexuel du prince n’avait plus de limites. Plus tard dans sa chambre, le jeune prince se demandait comment, était – il possible qu’il soit plus attirée par cette femme qu’il ne l’avait jamais été par des hommes ou jeunes hommes de la cour, pourtant elle était une fille et c’était ce qui aurait dû arriver. Elle se dit finalement que ce devait être l’éducation d’homme qu’elle avait reçu qui en était la cause. Ce qui la rassura car pour épouser une femme, il aurait fallu sinon l’aimer au moins la désirer, et Henry était persuadée qu’elle désirerait sûrement sa future femme, sa mère lui avait appris que celle – ci était belle comme un ange. Elle sourit aux anges en repensant à l’épisode du parc, elle avait promit à Isabeau de la retrouver le lendemain à la même heure au même endroit. Son père serait certainement fier d’elle. Chapitre 4 Hélène n’avait plus qu’une semaine à passer au couvent. Elle était très excitée, car elle avait reçu le matin même une lettre de sa tante lui annonçant qu’elle était attendue au château et que ce serait désormais son foyer, puisqu’elle allait épouser le jeune prince son cousin. Hélène bien que peu rassurée sur ce qui l’attendait était heureuse. N’ayant plus de foyer elle avait souvent pensé à sa vie incertaine après le couvent. Aujourd’hui sa tante lui assurait son futur et faisait d’elle La Future Reine du pays. Les religieuses étaient tristes de son départ car toutes aimaient tendrement la jeune fille. Elle était si douce et si belle, elles espéraient toutes que le prince, qu’elle allait épouser, saurait la valeur du cadeau que le ciel lui faisait. Hélène se promenait dans les allées du parc s’imprégnant de l’odeur des arbres encore humides de rosée matinale quand une religieuse vint en haletant lui annoncer que Marie- Agnès était venue lui rendre une dernière visite avant de partir définitivement aux Antilles avec son comte de mari. Hélène arriva hors d’haleine au parloir, heureuse de revoir une dernière fois celle qui fut sa meilleure amie au couvent et qui avait tout partagé avec elle. Celle- ci les avait quitté deux lunes plus tôt pour épouser le comte que son père avait choisi pour elle,


et qui avait presque le triple de son âge. Les deux amies tombèrent dans les bras l’une de l’autre : - Hélène je suis si heureuse de te revoir enfin. Le comte a accepté de me laisser te rendre visite car nous partons bientôt pour les Antilles, c’est si loin Hélène. Et toi ma douce amie, on m’a dit que tu allais épouser notre prince ? Je suis si heureuse pour toi. - Oui, Marie je dois me rendre au château dans huit jours. Marie as – tu vu le prince ? Comment est – il ? Le sais – tu ? - Ho là, tu m’en poses des questions, taquina – t – elle son amie. Mais non je n’ai pas rencontré le prince. Mais j’ai entendu dire que c’est le plus bel homme de la terre, qu’un seul regard pouvait vous foudroyer sur place. D’après ce que m’a dit le comte, tout le monde est sous son charme, je te souhaite de l’être aussi. C’est dur d’épouser quelqu’un que l’on ne connaît pas, finit Marie Agnès dans un murmure en regardant le sol. - Marie – Agnès, es –tu heureuse mon amie ? - A vrai dire je ne sais pas encore, mais je ne suis pas malheureuse non plus. - Marie est ce que je peux te poser une question très indiscrète ? - Mais oui, Hélène, mais ne t’en fait pas j’ai compris. Tu veux savoir comment se passe la nuit de noce n’est ce pas ? - Oui, souffla Hélène rougissante. - Eh bien c’est très douloureux c’est tout ce que je peux te dire. C’est une douleur atroce quand il met sa chose qui a la dureté d’un bout de bâton au fond de toi tu as l’impression qu’on t’as enfoncé un couteau pour te déchirer les entrailles mais rassure – toi toutes les femmes passent par là. Et ce n’est que le premier jour. Car il doit déchirer la membrane qui fait de toi une vierge. Mais le lendemain c’est déjà moins douloureux et au bout de trois quatre jours tu ne ressens plus rien à part une sensation de plaisir. - Ah, et comment est cette sensation ? - Heu… c’est difficile à dire, tu sens que ton ventre réagit d’une drôle de façon, et lorsque l’homme retire son bâton tu sens comme si il avait placé un cœur au centre de tes cuisses. - C’est tout ! s’exclama Hélène étonnée et déçue en même temps que son amie ne soit pas plus enthousiaste. Ayant dévoré en cachette, chez ses parents les mille et une nuits, elle s’attendait à ce que son ancienne compagne de chambre soit plus exaltée. - Oui, c’est tout. - Je crois que je devrai arrêter de croire ce qu’on raconte dans les romans. - Oh, Hélène, je te l’avais dit, la vie décrite dans les romans n’a rien à avoir avec la réalité crois –moi mon amie, c’est complètement différent. Bon je dois partir je te souhaite sincèrement d’être heureuse ma chérie. Tu m’écriras hein ? - Je te le promets, prends soin de toi Marie – Agnès. - Oui, toi aussi. A Dieu Hélène. - A Dieu ma chère amie. Elles s’embrassèrent tendrement en mêlant leurs larmes. Hélène se sentit très seule, après le départ de son amie. Les paroles qu’elles avait dites au sujet du mariage trottaient dans son esprit embrumé. Si c’était une épreuve de plus à passer elle le ferait se promit – elle pour faire honneur à ses parents partis trop tôt. Les huit jours passèrent très vite, un matin un carrosse royal l’attendait sur l’allée. Elle fit ses adieux à toutes les personnes qui habitaient le couvent et monta dans le carrosse,


prête à affronter son destin mais néanmoins les yeux brouillés de larmes amères car elle était persuadée que son innocence serait bientôt perdue à jamais. A suivre… Chapitre 5 Henry avait revêtu son habit d’apparat pour accueillir sa future épouse. Elle se sentait très nerveuse, car elle était femme, et elle allait prendre femme. Pourvu que sa princesse soit à la hauteur de ses espérances. Au fond de son cœur quelque chose lui disait qu’elle ne serait pas déçue. Elle était debout sur les marches du palais, entre son père et sa mère. Elle était belle à couper le souffle, toute la gente féminine pleurait en silence la perte d’un si beau prince et voyait d’un œil mauvais l’arrivée de la future princesse. Hélène sentit ses genoux ramollir lorsque le carrosse s’arrêta au pieds des marches. L’homme qui s’avança vers elle pour lui prendre la main et l’aider à descendre était si beau et avait un regard d’un bleu si intense qu’elle ne put s’empêcher d’y plonger le sien sans se soucier de s’y noyer, puis consciente de son audace elle rougit violemment, et baissa la tête, mais elle avait eu le temps de sentir l’éruption volcanique dans tout son être qu’avait déclenché un simple regard de ce prince si bien fait de sa personne. Henry sentit son cœur manquer un battement à la vue des yeux émeraudes levés vers lui d’une manière si gracieuse et si innocente, avant de se dérober à sa vue la privant de leur chaude lumière. Sa mère n’avait en rien exagéré Henry eut vraiment l’impression d’être en présence d’un ange de grande beauté. Leurs cœurs battirent à l’unisson au contact de leurs doigts qui se rejoignaient. Elles cherchaient toutes deux leur respiration emportée par la force de la vague de sentiments qui les avaient submergées. La reine s’avança vers sa nièce les bras ouverts. Hélène mon enfant, soyez la bienvenue chez vous. Merci Majesté, je suis heureuse de vous revoir enfin. Moi aussi, je suis heureuse, c’est un grand plaisir pour moi de m’occuper de la fille de la sœur que j’aimais tendrement et qui m’a été trop tôt ravie. Venez, Hélène rentrons, vous allez vous reposer dans votre chambre avant le dîner. Henry votre cousin et futur époux va vous y conduire. A tout à l’heure les enfants, et je suis heureux de t’avoir pour fille moi aussi, ajouta le roi agréablement surpris par la tournure de cette ravissante personne, qui avait un si beau regard pétillant d’intelligence. Merci votre majesté, je suis très honorée et touchée par votre accueil. Merci à vous aussi ma tante qui daignez vous soucier de l’orpheline que je suis. Elle hésita une demi seconde avant de se jeter dans les bras de sa tante qui lui rappelait sa mère, tant par la beauté que par la douceur. Elle se sentait protégée plus qu’elle ne l’avait jamais été et heureuse. Henry était enchantée de la mission qu’on venait de lui confier, cela voulait dire demeurer un peu plus auprès de sa ravissante cousine et future épouse. Elle stoppa


net un instant à cette pensée, elle allait devoir mentir et tromper cette personne qui déjà avait conquis son cœur comme jamais personne ne l’avait fait auparavant. Elle détesta le destin qui avait fait d’elle une femme au lieu d’un homme. Elle s’en voulait tant et avait en même temps très peur, sentiment qu’elle haïssait, elle ne se rendait pas compte que son regard était froid et méprisant. Hélène avait vu le mouvement de recul du prince et en fut très chagrinée, elle se dit qu’il devait avoir d’autres préoccupations que de guider une jeune fille qu’il ne connaissait même pas et qu’il allait épouser sûrement sur ordre du roi, cela expliquait la haine dans ses yeux. Elle soupira profondément et ne put s’empêcher de parler : Est-ce que c’est si dur pour vous Altesse. Quoi donc, Hélène. Et s’il vous plait appelez – moi Henry. Je n’oserai jamais. Nous allons nous marier, répliqua doucement le prince, moi je veux que ma femme, elle savoura délicieusement ce mot, me nomme comme le fait ma mère. Vous le voulez vraiment, s’écria la jeune fille qui crut déceler une pointe de tendresse dans les propos du prince, et en fut ravie et rassurée à la fois, après tout se dit- elle peut être qu’il ne la détestait pas vraiment cette pensée lui fit chaud au cœur car elle avait vraiment l’impression de connaître le prince depuis toujours et surtout de l’aimer depuis toujours, cette révélation la laissa sans voix. Oui, je le veux et je l’exige. Bien revenons à votre question Hélène. Heu… Pardon… Je ne sais pas comment vous le dire, mais il me semble que vous soyez très ennuyé par ce mariage, elle avait si peur de sa réponse encore ébranlée par ce qu’elle venait de s’avouer alors qu’elle ne connaissait cet homme que depuis quelques minutes, en souriant elle se dit que les romans ne sont pas si menteurs. Détrompez – vous Hélène, rien ne saurait me rendre plus heureux. Il y a peut être certains obstacles, mais nous les franchirons ensembles. Le voulez – vous ma princesse. Tout ce que vous voulez mon prince, rétorqua en souriant avec malice la douce jeune fille. Puis – je vous poser une dernière question. Bien sur, je suis là pour répondre à toutes vos demandes. Quand aura lieu la noce, je veux dire… Je sais ce que vous voulez dire, se moqua gentiment le prince, dans une lune Hélène, nous serons unis. Et je dois vous avouer que j’ai hâte que ce jour arrive, termina Henry en regardant tendrement dans les magnifiques yeux verts et en remettant rêveusement et doucement à sa place une mèche d’un blond roux. Le prince prit la main de sa future et y déposa un baiser aussi léger qu’uneplume, ce qui envoya un délicieux frisson dans tout le corps d’Hélène. Le prince la laissa, non sans regret devant ses appartements et s’en fut vers les siens se préparer pour le dîner. Henry se demandait par quel miracle Hélène avait bouleversé sa vie par sa simple venue. Elle ressentait un si grand bonheur qu’elle aurait fini le trajet jusqu’à sa chambre en sautillant, dansant et chantant à tue – tête si elle n’avait craint de choquer les gardes et de perdre sa réputation d’homme froid et taciturne. Elle remercia mentalement sa mère pour cette merveilleuse jeune fille qu’elle lui avait choisie et se promit de le faire réellement dés qu’elle la verrait.


Chapitre 6 Dès qu’Hélène pénétra dans la grande chambre le sourire aux lèvres et la tête remplie de son beau et merveilleux prince, elle fut accueillie par une jeune servante au regard haineux. Hélène oublia son bonheur pour ne se préoccuper que du sentiment qu’elle semblait inspirer à cette jeune fille. - Bonjour, moi c’est Hélène et vous vous êtes ? attaqua Hélène avec un large sourire. - Isabeau, votre Altesse, je suis là pour vous servir, - Oh, eh bien, je crois que vous devriez oublier le « votre altesse » je n’en suis pas encore une, et m’appeler Hélène tout simplement, tout le monde le fait, lui dit – elle en lui souriant chaleureusement. - Je veux bien ne pas vous appeler Votre Altesse, alors je vous dirai Madame, rétorqua la jeune servante en qui toute trace de haine avait disparu et comment aurait – elle pu détester cette charmante personne si chaleureuse aimable et belle. Elle s’admonesta sévèrement intérieurement en se raisonnant en pensant que jamais le prince n’aurait épousé une servante, et la veille en lui apprenant son futur mariage il avait été franc et bon. Isabeau se promit de faire contre mauvaise fortune bon cœur et servir du mieux qu’elle pouvait sa nouvelle maîtresse et elle arriva même à lui rendre son sourire. - Voila qui est mieux, vous êtes plus jolie quand vous souriez et je vous avoue que j’ai vraiment besoin d’une amie dans ce château où je ne connais personne pas même la reine qui pourtant est ma propre tante. Alors si vous me disiez ce que je dois mettre pour le dîner ? - Je ferai tout mon possible pour que vous puissiez vous sentir bien, et pour commencer votre bain vous attend. Cela vous vous relaxera et fera disparaître la fatigue du voyage. Hélène se plongea avec délice dans l’eau chaude du bain, laissant Isabeau s’occuper de son corps meurtri pas les tressautements incessants du carrosse sur la route. Elle ferma les yeux et revécut mentalement la courte mais si intense présence du prince à ses côtés elle avait hâte que l’heure du dîner arrive pour le revoir car aussi extraordinaire que cela puisse être il lui manquait à un point qu’elle n’aurait jamais imaginé, surtout qu’elle venait à peine de le rencontrer. Elle se raisonna en se disant que le prince se moquerait sûrement de sa naïveté et surtout de sa candeur. Elle n’aurait jamais imaginé que le prince était agité des mêmes pensées en ce moment même bien calé dans son fauteuil caressant distraitement la tête de son fidèle labrador. Chapitre 8 Le roi félicitait sa femme pour le choix de la jeune future épouse. Henry sera heureux avec elle, elle est si douce et si jolie, et il semble qu’elle ait trouvé notre fils à son goût, qu’en pensez – vous, Madame ? Je le pense aussi et cela me réjouit car notre fils aussi n’est pas en reste, j’ai vu le regard de bonheur qu’il m’a lancé lorsque je lui proposais d’accompagner ma nièce à ses appartements. Une femme aimante pourrait aider notre fils à supporter le fardeau que je le ai imposé, vous ne croyez pas ?


Je le pense aussi. Car un jour ou l’autre elle s’en rendra compte bien sûr, Henry ne pourra pas lui cacher éternellement son état. Notre fils est intelligent il trouvera un moyen de s’en sortir. Je prierai pour lui et pour elle. Dites – moi mon Seigneur, avez – vous pensé à leur descendance. J’y pense depuis le jour où Henry est né. Je me suis toujours dit que lorsque ce jour viendra nous trouverons une solution. Et à laquelle pensiez-vous. Hélène ne pourra lui donner des enfants que si elle est fécondée par un homme. Je me suis dit que peut – être Hélène acceptera de faire ce sacrifice pour le royaume, c’est son devoir en tant que future reine. Elle pourrait refuser et ce serait légitime, nous sommes en train de la tromper de la plus vile manière, et n’oubliez pas qu’elle a passé la majeure partie de sa vie dans un couvent, je n’ose pas penser au jour où elle découvrira la supercherie. Ce sera trop tard, elle sera déjà l’épouse du futur roi, elle ne pourra plus reculer. Elle pourrait refuser de lui donner des héritiers. Prions pour que ce ne soit pas le cas. Prions pour que son amour pour notre fils soit assez grand pour ne rien lui refuser et surtout pour accepter son sort. Dieu vous entende Majesté. Le roi baissa tristement la tête, pourquoi Dieu lui avait – il refusé un vrai fils, pourquoi avait – il fallu qu’il fasse jouer un rôle à sa fille, qui du reste se dit- il s’en sortait très bien. Il avait toutes les raisons du monde d’en être fier, elle surpassait en beauté en adresse et en intelligence et instruction tous les mâles de la cour et même de tout le royaume. Il se rendait bien compte que son fils était triste à cause de cette mascarade mais qu’aurait – il pu y faire. Après sa mort le royaume aurait été abandonné à son cousin, un débile qui ne faisait pas la différence entre un arbre et une plante. Non il avait finalement pris la bonne décision, le royaume sera entre de bonnes mains si il l’était entre celles d’Henry même le peuple était fou amoureux de son prince. Il avait toujours été le premier à se lancer dans la bataille depuis qu’il était en âge de combattre. La première fois il avait à peine 14 ans. Il était depuis à chaque fois rentré victorieux et gagnant un peu plus de respect de la part des commandants de l’armée de son père, et de l’amour du peuple qui voyaient en lui un héros légendaire. Le roi résolut de parler à son fils de sa descendance, il devenait chaque jour plus faible et savait que sa mort était proche. Il décida de lui en parler sans plus tarder. Il se rendit dans la chambre du prince, celui – ci n’avait pas bougé de son fauteuil. Son regard indigo perdu dans la contemplation du ciel. Mon fils il faut qu’on parle. Que voulez- vous me dire Père. Mon fils as – tu pensé au problème de ta descendance. Oui j’y pense depuis le jour où j’ai su que je devais prendre ma cousine pour femme. Tout dépendra d’elle désormais. Je lui dirai un jour ou l’autre que je suis une femme. Le jour où je serai sûre que cela n’aura pas une grande importance pour elle, du moins je l’espère. Et peut être acceptera – t – elle qu’un homme la féconde à ma place. Père je ferai tout pour qu’elle soit heureuse avec moi car je veux être heureux avec elle. -

Puisse Dieu t’entendre mon fils et te faciliter la vie au maximum. Je l’espère père.


Est-ce qu’elle est à ton goût Henry ? Pour ça oui père, je crois que je suis déjà amoureux. C’est bien Henry je ne veux que ton bonheur, même si tu sembles penser et à juste titre le contraire et je veux te dire que je suis le plus fier des pères. Père je n’aurai jamais pu trouver moi – même une femme telle que Hélène, rassurez- vous père je n’ai rien à vous reprocher au contraire. Vous m’avez sauvée d’une existence bien ennuyeuse, que celle réservée aux princesses, finit le prince en souriant d’un air entendu. Le roi serra fortement sa fille dans ses bras, il n’était pas très rassuré sur son sort et priait Dieu pour qu’il soit clément envers elle. Chapitre 9 Hélène était heureuse de se promener dans l’immense parc du palais, le jour de ses noces n’était plus loin. Tout le personnel du château s’affairait depuis une semaine. La fête promettait d’être grandiose. Vu le nombre de charrettes qui allaient et venaient regorgeant de toutes sortes de victuailles. Il n’y avait pas de doute le mariage sera célébré en grande pompe. Elle se dit qu’après tout le prince le méritait bien. A la pensée du jeune homme, un tendre sourire se dessina sur ses lèvres. Depuis son arrivée au château, il s’était montré plein de gentillesse et de considération pour elle. Elle était très attirée par lui et aurait tout donné pour sentir ses lèvres contre les siennes. Mais le prince n’avait jamais outrepassé ses droits. Il se montrait toujours courtois et plein de déférence. Même pendant leurs longues promenades où ils avaient appris à se connaître et surtout à s’apprécier et à se rapprocher de plus en plus. Ils étaient tous deux conscienst de la forte attraction qui les poussait l’un vers l’autre, mais le prince avait toujours maintenu une distance entre eux. Comme elle aurait voulu lui prendre la main et lui dire tout ce qu’elle ressentait pour lui. Elle s’exhorta à la patience ; elle allait bientôt devenir sa femme et par ce fait elle pourrait lui dire à quel point il avait changé sa vie, qu’elle n’avait jamais pensé qu’on pouvait ressentir un sentiment aussi fort pour quelqu’un, qu’elle perdait le souffle et la voix dés qu’elle se trouvait en sa présence. Elle voulait lui dire tout cela et plus encore. Perdue dans ses pensées, au détour d’une allée, elle entra en collision avec une personne qui venait vers elle. Elle cria de surprise et pour ne pas tomber s’accrocha aux habits du prince car c’était lui. Celui – ci la prit instinctivement dans ses bras. Hélène se sentit aussitôt au paradis, elle n’avait nul besoin de lever la tête, elle avait reconnu son prince à l’odeur particulière qu’il dégageait et qu’elle aimait tant. Profitant du moment elle se laissa aller contre la puissante poitrine, et savoura cet instant magique où leurs deux corps s’épousaient dans une harmonie parfaite, elle avait enfin trouvé son foyer, sa place. Le prince ne pouvait non plus se résigner à relâcher la jeune femme. Henry trouvait qu’elle était bien là contre lui, qu’elle était à sa place. Hélène leva la tête pour rencontrer le regard de l’homme qui avait ravi son cœur et son âme la première fois qu’il avait posé son magnifique regard sur elle. Elle leva lentement sa main et la posa doucement sur la joue du prince. Henry ne put résister longtemps à ce regard de jade où il pouvait lire tout l’amour du monde, il baissa la tête en dévorant des yeux le beau visage de sa bien aimée, puis avec douceur il posa se lèvres sur les siennes. Les deux jeunes gens crurent défaillir lorsque leurs bouches se touchèrent et se caressèrent tendrement, Henry darda sa langue et la passa sur les lèvres fraîches et douces d’Hélène quémandant


l’autorisation de pénétrer, qui lui fut accordée avec plaisir. De doux le baiser devint passionné et profond. Leurs langues se mêlèrent dans le plus vieux ballet du monde, se cherchant se quittant puis revenant à la charge, jusqu’à ce qu’à bout de souffle elles se séparèrent à regret. Le prince se rendit compte trop tard de son erreur, sa mère lui avait pourtant mis en garde en lui disant qu’Hélène ayant été élevée dans un couvent, pourrait être outragée par une tentative de séduction avant la noce. Mais le visage rouge et rayonnant de la jeune couventine prouvait le contraire. Néanmoins il préféra s’excuser. Pardonnez – moi je vous prie cette audace chère et tendre cousine, et j’ai peur de vous avoir offensée par mon empressement, je serai plus patient dorénavant. Rassurez-vous Henry vous ne m’avez point offensée, réussit à dire la jeune femme qui avait du mal à respirer tant les sensations éprouvées durant ce baiser avaient été fortes, pourquoi vous excuser quand vous m’avez fait le plus grand bien avec ce baiser, n’allons – nous pas nous marier ? Et on s’excuse quand on a fait quelque chose de mal Henry, pas lorsqu’on fait quelque chose de bien, finit –elle en souriant avec malice. Vous êtes si belle Hélène que j’ai du mal à croire que vous êtes réelle et que vous serez mienne dans très peu de temps. Je suis fou de joie de vous avoir rencontré ma chère et tendre future. Aujourd’hui vous voulez dire ? demanda – t – elle avec un sourire des plus innocents. Petite maligne, aujourd’hui et le jour où vous êtes arrivée au château, dit – il avec un sourire indulgent Le prince ne put résister plus longtemps il prit dans ses bras Hélène et la serra contre lui l’entourant de ses bras. Hélène soupira en se laissant aller à l’étreinte qui était une promesse pour un avenir radieux.

Chapitre 10 Comme l’avait prédit Hélène, le mariage fut célébré en grande pompe. Tout le peuple fut convié à la noce. Le mariage de Henry et Hélène demeura longtemps dans les esprits. Les sept sœurs du prince qui le voyaient pour la première fois furent tendrement ravies pour leur frère cadet et leur nouvelle sœur. Elles étaient toutes mariées et Henry en était soulagée. Elle dansa avec sa femme jusque tard dans la nuit. Henry malgré l’immense désir de se saisir de sa femme et de la porter jusqu’à sa chambre et lui faire l’amour toute la nuit, voulait retarder ce moment au maximum. Elle n’avait jamais été aussi nerveuse. Pourtant ce ne serait pas la première fois. Isabeau et bien d’autres femmes avaient chauffé son lit chaque jour avant l’arrivée de sa princesse. Mais elle sentait qu’avec Hélène ce serait différent. Leur unique baiser avait éveillé en elle des sensations jamais éprouvées. Hélène se laissait aller contre le corps puissant de celui à qui elle appartenait désormais. Bien qu’elle savait qu’elle avait lié son sort au sien le jour où elle lui avait tendu sa main pour descendre du carrosse royal. Pourtant elle ne pouvait empêcher


la peur de s’insinuer sournoisement et de lui serrer le ventre au fur et à mesure que la nuit avançait. Elle se rappelait les paroles de son amie sur la douleur qu’elle allait subir ce soir à cause de la déchirure de son hymen. Elle priait pour que le prince ne soit pas trop brutal. Elle se rassura en se disant que son amie avait dit que cela ne se produirait qu’une seule fois. Hélène était prête à souffrir ce soir car elle aimait tellement le prince que ce ne serait nullement un sacrifice, pensait-elle. Et d’un autre côté, elle était pressée de se retrouver dans ses bras pour retrouver la merveilleuse félicité qu’elle avait ressentie dans ses bras lors de leur premier baiser. Les religieuses le lui avaient maintes fois répété. Tout plaisir est accompagné de souffrance donc elle ferait contre mauvaise fortune bon cœur. Elle pourrait jouir dans quelques jours d’un bonheur parfait sans souffrance aucune. Elle posa sa tête sur la large et forte épaule de son mari et se laissa bercer par le rythme de la musique. Elle se raidit, lorsqu’elle entendit son mari lui murmurer à l’oreille : Je crois qu’il est temps d’aller nous coucher, princesse. Si vous le désirez. C’est surtout vous que je désire par-dessus tout. J’ai hâte de vous avoir tout à moi. Moi aussi, mon prince, avoua Hélène non sans rougir. Vous êtes si belle quand vous rougissez, ma chérie. Le prince la porta dans ses bras sous les applaudissements des convives et ne la lâcha que lorsqu’il eut fermé la porte de sa chambre d’un coup de pied, Hélène s’était immédiatement sentie en sécurité blottie entre les bras de son beau mari. Là il la posa délicatement sur ses pieds en abaissant le bras qui soutenait ses genoux, la maintenant de son autre bras tout contre lui. Hélène ne voulait plus bouger, cette position lui convenait parfaitement, le visage enfoui dans la poitrine de celui qui allait faire d’elle une femme, ce soir là. Henry, prit doucement le tendre visage de son épouse entre ses grandes mains et plongea intensément son bleu regard dans le vert, communiquant ainsi tout son amour et sa dévotion. Bizarrement Hélène se sentit en totale confiance, devant l’adoration que lui exprimait son prince dans son regard et se surprit à espérer un baiser et tout ce qui devait suivre. Son vœu fut exaucé lorsque des lèvres douces capturèrent les siennes pour les dévorer avec amour. Hélène répondit au baiser comme si sa vie en dépendait. Elle se laissa aller à cette caresse buccale et s’enhardit même à présenter sa langue la première, elle ressentit comme une décharge électrique se propager dans tout son corps pour atterrir dans son bas ventre qui lui criait son désir fou en battant plus vite que son cœur. Son amie n’avait pas menti sur ce point sauf que pour elle ce cœur inconnu qui se trouvait au centre de ses cuisses, s’était manifesté un peu trop tôt. Peut être se disait – elle que c’était parce que elle, elle aimait son mari. Henry sentant sa femme prête, enfouit son visage dans son cou pour y déposer une pluie de baisers qui firent chavirer leurs cœurs à tous les deux. Puis le prince entreprit de déshabiller lentement sa compagne. Chaque parcelle de peau dénudée recevait son lot de petits baisers légers suivis de petits coups de langue. Henry n’était pas pressée, elle voulait d’abord satisfaire et combler sa bien – aimée en faisant de cette première nuit un souvenir mémorable et indélébile. Lorsqu’elle dénuda la poitrine de la princesse, celle –ci rejeta sa tête en arrière ivre de plaisir. Son cerveau se retrouva vite aux abonnés absents. Son corps devenant le maître


absolu, exigeant toujours plus. C’est ainsi que la douce et tendre et timide Hélène, devint un brasier vivant. Ses tétons retrouvèrent une vie à eux propre sous la langue du prince. Ils envoyaient des signaux éperdus vers ses reins. Le prince n’y tenant plus dévêtit complètement la jeune fille et plaqua sa main contre son intimité déjà abondamment humide. Hélène cria de plaisir, elle n’avait jamais fait ça auparavant elle ne savait pas ce que signifiait l’amour physique, mais à cet instant précis elle savait parfaitement ce qu’elle voulait, son instinct lui criait qu’elle voulait être pénétrée. Henry comme si elle avait entendu sa prière l’étendit sur le lit et introduisit un doigt en elle. La princesse poussa un gémissement rauque et se sentit vidée à jamais lorsqu’elle le sentit se retirer. Le prince joua encore avec ses seins avant de promener sa langue sur le ventre tendre et de jouer longuement avec le nombril ce qui envoyait des langues de feu dans le sexe d’Hélène. Enfin elle posa sa langue sur la douce moiteur de ses lèvres intimes. Henry fouilla longuement les moindres replis se délectant de l’odeur qui s’en dégageait et se nourrissant à cette source qui ne semblait jamais se tarir, elle introduisit deux doigts et les sentit buter contre le voile de l’innocence, elle ne les poussa pas mais les fit aller et venir à un rythme soutenu. Hélène ne cessait de gémir tant la sensation était forte. Le plaisir qu’elle ressentait était trop fort elle luttait contre l’envie de repousser l’homme qui le lui procurait et de le garder contre elle, elle ne se rendait pas compte que ses mains empoignaient fortement les cheveux d’ébène. Un ras de marée fit enfin trembler tout son corps ses cris se répercutèrent dans la chambre immense, les orgasmes répétitifs qu’elle ressentit la laissèrent sans force mais incroyablement comblée. Elle ferma les yeux pour récupérer en pensant que jamais elle n’aurait imaginé qu’un jour elle pourrait ressentir un bonheur et un plaisir aussi grands, elle eut une pensée pour son amie qui ne connaîtra peut être jamais les sommets qu’elle venait d’atteindre . Henry la laissa reprendre des forces, tendrement serrée dans ses bras. Ca va chérie ? Oh ouiiiiii ! je ne me suis jamais sentie aussi bien et ce, grâce à vous, merci Henry, ce fut… Stupéfiant, oui, c’est le mot, incroyablement et définitivement stupéfiant. Ce n’est rien j’ai gardé le meilleur pour la fin ma chère et tendre épouse. Henry essayez – vous de vous débarrasser de moi en me tuant de plaisir ? Plaisanta la jeune femme. Ciel, je suis démasqué. Maintenant il faut vraiment que je vous tue. Acceptez votre châtiment adorable femme. Henry riait en serrant sa femme hilare dans ses bras pour reprendre ses caresses affolantes. Hélène ne pouvait croire que son corps se réveillerait aussi vite, elle le croyait repu pour la nuit du moins, mais non il en redemandait encore. Henry fit longuement l’amour à ses seins, il la voulait trempée pour qu’il puisse glisser son phallus en elle sans trop de douleur. La perte de son hymen risquait d’être douloureuse et Henry voulait qu’elle ait le moins mal possible et pour cela il devait la préparer longuement, ce qu’il fit. Hélène gémit sous la douce torture acide. A l’agonie, elle suppliait Henry sans exprimer ses désirs. Elle ne faisait que répéter comme une litanie « S’il vous plait Henry » Un leitmotiv qui sonnait comme le chant d’un rossignol aux oreilles de son tortionnaire adoré. Hélène sentit le membre dur contre son ventre et se dit avec un soupçon de peur que le moment était venu où il allait la déflorer. Mais elle le voulait tellement au fond d’elle qu’elle oublia la crainte qu’elle avait ressenti plutôt dans la soirée. Henry avança doucement en elle, mais Hélène haussa fortement ses


hanches pour aller à sa rencontre. Alors elle poussa son phallus profondément en elle, elle sentit qu’elle avait rompu la fine membrane et commença à aller et venir à un rythme soutenu pour que le plaisir submerge sa femme et qu’elle oublie la douleur. Mais au grand étonnement d’Hélène, elle ne ressentit aucune douleur lorsque son mari s’était enfoncé de toute sa longueur en elle. Elle avait senti qu’il déchirait son hymen mais le plaisir fulgurant que lui procurait, ce que son amie avait appelé à juste titre le bâton, avait étouffé toute souffrance. Elle entendit gémir son mari et cela l’excita encore plus. Elles crièrent en même temps lorsque l’orgasme les surprit dans une parfaite synchronisation. Hélène ivre de bonheur et de plaisir se mit à verser des larmes de joie. Le prince inquiet la prit dans ses bras et la berça. Mon amour je vous ai fait mal n’est ce pas j’en suis tellement désolé. Pardonnez – moi supplia-t-elle, malheureuse d’avoir fait du mal à la femme qu’elle aimait le plus au monde. Non, rassurez- vous, je n’ai à aucun moment ressenti la douleur qu’on m’avait promise, ce sont des larmes de bonheur mon cher et tendre époux, vous avez fait de moi la femme la plus heureuse du monde. C’est vrai ? demanda le prince plein d’espoir. Oui, c’est vrai. Je vous aime Henry et jamais je n’aurais pensé qu’un jour je serais aussi comblée de bonheur, je t’aime mon beau et merveilleux époux, elle le tutoya aisément ce qu’ils venaient de vivre était si beau et si intime qu’elle voulut rendre ses mots plus fort en utilisant le tu au lieu du vous. Moi aussi je t’aime Hélène, tu es mon âme sœur. Elles s’endormirent toutes deux étroitement serrées l’une contre l’autre, heureuses et comblées, jouissant chacune de la présence de l’autre. Chapitre 11 Hélène se réveilla le lendemain matin sous la caresse d’un rayon de soleil radieux. Elle fut étonnée de se réveiller dans cette chambre inconnue. Puis son corps comblé et encore plein des odeurs de son bien aimé la ramena à la réalité. Elle se demanda où était passé le prince, déçue de ne pas pouvoir le serrer et l’embrasser au réveil. Celui – ci apparut à la porte portant un plateau plein de bonne choses. Hélène sourit largement à son mari et merveilleux amant. Henry était éblouie par sa femme. Elle était si belle même au lever du lit. Le désir l’emplit à raz bord. Mais elle se maîtrisa, sa princesse devait avoir faim après la nuit qu’elles venaient de passer. Se réveillant plusieurs fois pour refaire l’amour, sa bien aimée était insatiable. Bonjour, mon petit lapin. Bien dormi ? Je suis allé vous chercher quelque chose à manger. Je veux avoir le privilège de vous nourrir et de prendre toujours soin de vous. Hummmm ! elle s’étira avec volupté. Bonjour, la nuit a été merveilleuse avoua – t – elle en rougissant, encore affamée du corps de son époux et je suis ravie de vous voir, j’ai cru que vous m’aviez abandonnée, je voulais tant un baiser au réveil. Vous dormiez si bien que je n’ai pas osé vous déranger et pour le baiser je peux remédier à cela, venez là, invita-t-il en ouvrant largement les bras. La princesse s’y précipita le cœur battant et offrit sa bouche avide de sentir les lèvres si douces de son prince adoré. Elles se régalèrent de toutes les bonnes choses qu’avait rapportées le prince, puis celui-ci appela Isabeau pour qu’elle aide la jeune femme à se préparer à se rendre devant ses beaux parents.


Ceux – ci se montrèrent si tendrement affectueux envers elle qu’elle en fut émue aux larmes. Elle les serra chacun très fort dans son cœur en leur assurant de son bonheur d’avoir enfin trouvé une famille. Le prince ensuite l’emmena faire un tour à cheval. Hélène renoua avec le plaisir de l’équitation qui lui avait été défendu depuis la mort de ses parents. Elle se dit qu’elle était au paradis. Elles chevauchèrent toute la matinée, grisée de vitesse et de vent. Hélène trouvait son mari très beau assis majestueusement sur sa selle, il n’y avait rien à dire se dit-elle il avait une allure folle. Elle sentit son cœur déborder de bonheur au souvenir que cet homme magnifique lui appartenait et qu’elle l’aurait chaque nuit pour elle toute seule. Elle ne regrettait qu’une seule chose que son mari refuse de se dénuder, elle l’avait pourtant supplié de le faire lorsque l’aube lui avait dévoilé le regard plein de feu de l’homme qui lui faisait l’amour. Elle voulait toucher sa peau, la sentir sous ses paumes mais le prince avait refusé sèchement, elle n’osa plus réitérer sa demande. Mais têtue comme elle l’était elle se promit qu’un jour elle goûterait de ses mains et de sa langue la peau de son mari qui était devenu en l’espace d’une lune plus précieux que l’air qu’elle respirait plus important même que sa propre vie car se ditelle « que vaudrait ma vie sans la sienne, rien, absolument rien ». Le soir le roi nomma son fils prince régent, car avait-il dit, il était trop vieux et le royaume était devenu trop lourd pour ses frêles épaules affaiblies par l’âge. Henry jura solennellement qu’il serait digne de la confiance qui était placée en lui. Toutes les personnes présentes applaudirent à cette initiative, sauf le ministre Dreyfusse qui voyait d’un mauvais œil l’arrivée de la jeune princesse qui avait changé son Henry en une personne ramollie. Deux mois plus tard alors que le prince prenait très à cœur ses nouvelles responsabilités mais n’en oubliait pas pour autant sa douce épouse qu’il aimait chaque jour d’avantage Dreyfusse était persuadé que la jeune princesse serait un obstacle à la prospérité du royaume. Alors que rien ne devait détourner un roi de son unique préoccupation et objectif à savoir la politique et les richesses du royaume et bien sûr sa propre ascension sociale. Et il était persuadé que la future reine serait un obstacle. Un jour alors qu’il se rendait vers la salle de travail du jeune régent, il vit la princesse se diriger vers la même pièce. Alors que les gardes allaient abaisser leurs lances pour la laisser passer, le ministre leur ordonna le contraire. La princesse étonnée lui demanda la raison de ce refus, quelque peu effrayée par le regard méprisant du ministre. Je ne crois pas que ce serait une bonne idée de déranger son altesse royale dans son travail, qui est plus important qu’une femme qui n’est même pas capable de donner des héritiers à la couronne. La princesse sidérée par autant d’aplomb et surtout blessée dans sa chair allait répliquer quand… Comment osez – vous Dreyfusse, la voix grave et forte les fit tous deux sursauter. Prenez –vous le pour dit Dreyfusse rien, vous m’entendez, rien ne sera plus important que ma femme, votre future reine, et lui manquer de respect comme vous venez de le faire c’est me manquer de respect à moi. Faites vos bagages je ne veux plus vous voir ici. Choisissez le lieu de votre retraite cela me conviendra, mais mettez bien la plus grande distance entre vous et mon épouse. Allez disparaissez de ma vue. Il se tourna ensuite vers sa femme et la serra contre lui fortement, je suis désolée mon amour que tu aies eu à subir cet immonde personnage je le savait ambitieux mais pas à ce point.


Henry ce n’est pas de votre faute, et je devrais maîtriser les pulsions qui me poussent vers vous chaque fois que je pense à nous. Dérangez –moi autant de fois que vous le voulez, quand vous le voulez et où vous le voulez. Moi aussi je pense tout le temps à vous et mon seul désir est de vous retrouver pour vous garder entre mes bras et ne plus vous laisser partir, je vous aime tant. Hélène éperdue de bonheur se blottit contre la large poitrine du prince et y posa sa tête avec délice. Elle chassa les paroles blessantes du ministre, elle aura tout le temps d’y penser plus tard. Lorsque sa femme fut partie, Henry se laissa tomber dans son fauteuil aussi triste qu’une tombe. Depuis quelques temps il était préoccupé par son lourd secret. Par sa faute sa douce Hélène se faisait insulter, et sous son nez. Elle était persuadée que la jeune femme ne tarderait pas à se sentir effectivement coupable de ne pas être encore enceinte. Hélène était si ignorante des choses du sexe. Henry se sentit tellement coupable de continuer à mentir à la femme de sa vie. Elle se résolut à tout lui avouer au plus tôt « advienne que pourra » se dit-elle, si Hélène décidait de la quitter et d’annuler leur union elle la comprendrait. Elle était sensée s’unir à une femme et non à une femme déguisée en homme même si cette femme était folle amoureuse d’elle. Cette découverte brutalement reconnue par Henry accentua sa peine et sa douleur mais elle ne pouvait plus tromper honteusement cette même femme. Deux sentiments se disputaient la place dans l’esprit d’Hélène chacun voulant dominer l’autre. Le bonheur d’avoir en Henry un mari aimant, un ami pour la vie et un allié prêt à la défendre dans n’importe quelle circonstance et d’un autre côté le sentiment coupable de ne pas pouvoir lui donner d’héritier. C’est vrai qu’à part le ministre ni la reine ni le roi ne lui avaient parlé de cela. Les paroles du ministre bien qu’elles aient été douloureuses elles étaient vibrantes de vérité. Et si le prince se lassait d’elle parce qu’elle ne pouvait lui donner d’enfants, il ne voulait jamais se dénuder même au plus fort de la passion, Hélène dévorée de désir de toucher sa peau voyaient ses espoirs frustrés par les refus répétitifs de son bien - aimé. Depuis quelques jours son mari avait une mine sombre se pourrait –il qu’il y pensait, et qu’il ne voulait pas lui en parler. Toutes ces questions elle le savait demeureraient sans réponse car le prince n’était pas très bavard surtout en ce qui concernait ses préoccupations profondes. Hélène devait absolument trouver un moyen de briser la carapace et de réussir à faire parler son mari et partager ses craintes avec lui au plus tôt.

Chapitre12 Hélène était décider de parler le soir même à son époux, elle devait absolument savoir ce qu’il pensait des paroles du ministre. Quand elle entendit au loin une clameur qui ne cessait de grossir pour devenir assourdissante. Elle trembla de tout son corps ressentant des ondes négatives déferler sur elle. Elle courut vers le château, folle d’inquiétude, pour son prince. Elle comprit enfin ce que criait la foule compacte qui s’était agglutinée aux portes du château. « Le roi est mort vive le roi ». Le père d’Henry est mort réalisa-t-elle, le coup de froid avait eu raison de lui. Elle pénétra dans la chambre du roi défunt, les larmes aux yeux. Henry était à genoux


près du lit mortuaire et tenait l’une des mains de son père entre les siennes et avait posé son front dessus, sa mère gardait l’autre entre les siennes. Le prêtre ânonnait des prières au pied du lit mais personne ne semblait s’en rendre compte. Hélène s’approcha de son mari et posa ses deux paumes sur ses épaules, Henry leva vers elle un visage baigné de larmes, Hélène en fut bouleversée, elle se laissa tomber près de lui et le serra contre elle, elle le berça longtemps sous l’œil attendri de la reine mère. Le peuple se remit à crier mais cette fois son cri était teinté de colère. Un garde entra précipitamment et tout essoufflé dans la pièce : Majesté, Dreyfusse est en train de remonter le peuple contre son altesse la princesse Hélène. Tout le peuple est en train de scander « on veut un héritier ». Hélène baissa la tête ses pires craintes s’étaient avérés justifiées. Le peuple poussé par Dreyfusse lui reprochait sa stérilité, elle se demandait si le nouveau roi pour calmer l’émeute allait la répudier. Elle était persuadée que sa tante allait lui reprocher elle aussi, son infécondité. Henry le peuple a raison, à présent que tu es le seul et unique Roi tu dois penser à ta descendance, si tu décidais de prendre une autre femme je le comprendrais. Dites – lui ma tante dites lui que je suis indigne de lui. Elle finit sa phrase dans un sanglot déchirant. Sortez ordonna la reine, non pas toi Hélène je parlait au garde, dit – elle en souriant tendrement et en retenant au poignet sa nièce qui tête baissée allait obtempérer pensant que l’ordre s’adressait à elle, la reine la ramena à elle et la serra fortement dans ses bras, ma petite fille, nulle femme n’est plus digne d’Henry que tu ne l’es toi. Le peuple est mécontent aujourd’hui, demain il changera d’avis. Et moi vivante jamais je ne permettrai à quiconque de te faire du mal mon enfant. Elle s’adressa ensuite à sa fille, Henry je crois qu’il est temps de lui dire la vérité mon fils. Oui, mère, mais avant cela je vais calmer le peuple et tuer cette vermine de Dreyfusse. Henry se tourna vers sa femme l’attira contre et lui chuchota à l’oreille, comment peux-tu penser un seul instant que je pourrais te répudier ou te remplacer, ne t’ai-je pas donné assez de preuves de mon amour ? Est-ce que toutes ces nuits ne signifient rien pour toi. Oh, Henry tu es toute ma vie et si je te dis tout cela c’est parce que ton bonheur compte plus que le mien et le peuple a raison j’aurais déjà dû tomber enceinte Henry, cela fait plus de deux lunes que nous…hum, elle rougit violemment consciente de la présence de la reine. Que nous faisons l’amour ? Oui je sais mais… Henry ne put continuer car les cris et les incriminations au dehors étaient de plus en plus violents. Je reviens mon ange, et n’oublie pas je t’aime plus que ma vie. Henry se précipita dehors en appelant à sa suite la garde royale. Le cœur des deux femmes qui l’adoraient vibra d’inquiétude et d’amour à l’unisson. Chapitre 13 - Ma chère tante que doit me dire Henry qui soit si important ? - Tu le sauras bien assez tôt mon enfant je te demande simplement d’être indulgente et de comprendre mon fils. Le pourras- tu ma fille. Pourras – tu l’aider s’il te le demande. - Ma tante je donnerai ma vie pour le roi.


- Ma très chère fille je ne te le demande pas pour le roi tu n’as pas à jurer allégeance. Je te le demande en tant que femme d’un homme, laissons la royauté de côté. - Oui ma tante j’aime Henry comme je n’ai jamais aimé de toute ma vie, il est ce que ce monde compte de plus cher pour moi et je le répète je donnerai ma vie pour lui. - Merci Hélène tu me soulages d’un grand poids Henry a vraiment besoin de toi et de ton amour merci ma tendre et chère fille. Allez va te reposer Hélène. Je veux rester un moment seule avec mon défunt mari en attendant le retour d’Henry. Et voyant la mine soucieuse de sa bru elle continua, il sera là d’un moment à l’autre, rassure- toi ma fille il ne lui arrivera rien, Henry est un vaillant homme. - Oui mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. A cet instant elles entendirent la voix rauque et vibrante d’Henry. Hélène ne pouvait entendre ce qu’il disait mais le peuple s’était tu et écoutait religieusement ses paroles, elle ressentit une telle fierté pour son mari que son cœur battit à se rompre. Une vague de tendresse la submergea et elle pensa « Il sera un bon roi ». Elle eut un dernier regard vers la reine et le cadavre allongé sur le grand lit à baldaquins et sortit. En se dirigeant vers sa chambre elle entendit des hourras à l’intention de la gloire du nouveau roi. Elle sourit, son homme avait stoppé la rébellion, il n’y aurait ni émeute ni sang versé. Le peuple aimait son nouveau roi et ne ferait rien pour lui nuire. Dreyfusse n’avait que ce qu’il méritait, à devenir trop puissant on oublie les vraies valeurs de la vie. Peu préoccupée par le sort du ministre déchu, elle repensa à ce que devait lui dire le roi. Quel était ce secret qu’il devait lui révéler, et qui semblait important pour la reine et son fils. Ce qui l’intriguait le plus est qu’elle était impliquée dans ce mystère. Elle se jura qu’elle respecterait la promesse qu’elle avait faite à sa tante, de toutes les manières elle aimait tellement son mari qu’elle ferait tout pour l’aider dans ses futures responsabilités quelque soit ce qu’il allait lui révéler. Elle se dirigea vers sa chambre et attendit le retour de son royal mari. Lorsque Henry rentra, elle trouva sa femme assoupie sur son fauteuil, elle dormait profondément. Elle sourit attendrie, et s’approchant doucement de la jeune femme elle posa délicatement ses lèvres sur le front blanc. Un large sourire étira la bouche d’Hélène lorsqu’elle ouvrit les yeux, prête à se jeter dans les bras de celui qu’elle aimait à la folie quand elle vit avec horreur les traces de sang sur ses bras et sa poitrine et son cou. Elle se leva d’un bond et chercha avec des mains fébriles la moindre blessure mais n’en trouva aucune. Ce n’est pas mon sang mon amour. J’ai cru qu’on t’avait blessé. - Non, Dreyfusse en voyant que le peuple ne le suivait plus dans sa folie, nous a attaqué avec un groupe de ses fidèles. Mais comme toujours tu t’en es bien sorti, sourit –elle rassurée. Hum, oui. Je crois que je n’ai pas eu trop le temps de te montrer comme je t’aime, elle se pencha et donna un baiser plein de dévotion à sa bien aimée. Puis elle se détacha à regret, je dois aller au chevet de mon père Hélène, et soutenir ma mère. Je viens avec toi. Henry ? Oui, Hélène ? Que dois – tu me dire de si important ? -


Plus tard, je te le dirai plus tard, promit-elle le visage sombre. Hélène en voyant le changement de mine d’Henry devint sombre elle aussi, le roi le remarqua mais ne dit rien, elle était triste car son avenir dépendait de ce petit bout de femme qui avait radicalement changé sa vie. La mort de son père faisait d’elle le maître absolu d’un immense et riche pays, mais elle se rendait compte que sans son Hélène à ses côtés tout ceci n’aurait aucune valeur. Hélène donnait du piquant et du bonheur à sa vie, jamais elle ne pourrait vivre sans elle, elle lui était devenue aussi indispensable que l’air qu’elle respirait, Hélène avec sa fraîcheur sa douceur et son amour donnait un vrai sens à sa vie.. Elle avait si peur de la réaction de sa femme, mais elle ne pouvait lui cacher plus longtemps sa féminité. Hélène se sentait coupable de ne pas porter son enfant, elle devait lui ôter ce sentiment qui la minait, quitte à la perdre à jamais. Cette seule pensée la rendait triste comme la mort qui avait frappé son père le matin même. Chapitre 14 Les funérailles furent célébrées simplement, quelques seigneurs des environs étaient venus rendre un dernier hommage à leur voisin et souvent ami. Pendant trois jours Henry ne vit que rarement sa femme, il devait convaincre ces seigneurs qu’il continuerait à régner dans le même esprit que son père et que tous les traités signés avec ce dernier seraient respectés. Ils repartirent tous satisfaits car ils craignaient le jeune roi. Ses batailles et surtout ses victoires étaient arrivées à leurs oreilles et ils ne voulaient surtout pas s’en faire un ennemi. Lorsqu’elle se retrouva seule avec son épouse, elle la saisit et la serra désespérément dans ses bras et la tint longuement contre elle le menton posé sur sa tête blonde. Elles auraient voulu rester ainsi toute une éternité, l’une n’osant pas révéler son secret, l’autre craignant ce qu’elle allait entendre. Mais le désir qu’elles avaient l’une de l’autre fut le plus fort. Hélène ne se contrôlant plus essaya d’arracher la chemise de son époux, mais celui –ci lui prit les mains et les emprisonna dans les siennes. Pourquoi Henry, j’ai besoin de toucher ta peau, j’ai tellement besoin de sentir ton corps nu contre le mien. Hélène, tu seras certainement horrifiée de ce que tu trouveras. Henry je t’aime, je suis folle amoureuse de toi, tu crois qu’un corps abîmé me ferait horreur quand c’est celui de l’homme pour lequel je donnerais ma vie ? Mon corps n’est pas abîmé Hélène, dit Henry un sourire désabusé au coin des lèvres. Alors pourquoi, Henry ? Pourquoi me prives – tu de ce besoin. Je sais que je ne suis pas féconde Henry je suis tellement désolée mais… Chuuuut, la rassura Henry en la couvrant de baisers, Hélène ce n’est pas de ta faute crois –moi. Comment peux- tu en être aussi sûr ? Elle se rendit compte que son mari était un homme et les femmes ne manquaient pas au château peut être… Tu veux dire que tu as déjà… Oui j’ai déjà, mais cela n’a rien à voir. Alors comment peux tu dire que ce n’est pas de ma faute, tu as été obligé de tuer ton premier ministre, tu as failli subir une émeute le jour de la mort de ton père… elle s’arrêta prise de sanglots


Hey, chérie calme-toi, viens, Henry l’attira vers le lit, elle s’y assit et berça longuement la jeune femme dans ses bras triste d’être la cause de son chagrin. La nuit était tombée, la chambre n’était éclairée que par une bougie posée sur une caisse. Henry s’allongea entraînant sa femme. Hélène, aujourd’hui il est temps que je te parle du fardeau que je traîne depuis si longtemps. Mais j’ai si peur de te perdre que j’ai du mal à commencer et pourtant il faut que tu le saches, je ne veux pas te tromper plus longtemps. Henry, dit doucement Hélène la voix cassé par la douleur, je comprends, je t’assure, tu as besoin d’héritiers et voir une autre femme… Hélène non, ce n’est pas ce que tu penses. Je t’aime trop et aucune autre femme ne saurait plus me combler. Je suis heureuse avec toi, elle usa délibérément du féminin Mais Hélène trop effrayée de ce qu’elle allait entendre n’y fit pas attention. Alors Henry se pencha et captura les lèvres de sa femme dans un baiser passionné qui éveilla leurs sens en envoyant des signaux urgents vers leur centre du plaisir. Hélène éperdue d’amour et ivre de désir oublia ses craintes pour se concentrer sur le plaisir qu’éveillait en elle Henry qui empoignait ses seins en explorant l’intérieur de sa bouche d’une manière avide. Elles avaient toujours faim l’une de l’autre Le roi caressait sa femme aux endroits précis qui allaient rapidement la mener au septième ciel, elle retourna la jeune femme contre elle appuya sa bouche contre sa nuque et son ventre contre ses fesses. D’un bras elle caressait un sein de l’autre elle massait l’entrecuisse de la princesse qui gémissait de plus en plus fort. Hélène n’y tint plus elle souleva sa robe pour permettre aux doigts du prince d’atteindre leur but elle rejeta la tête en arrière sur l’épaule du roi quémandant un baiser qui lui fut accordé. Henry la maintenant toujours contre elle massa le clitoris dur, il faisait aller et venir ses doigts contre le bouton rendu sensible par ses caresses qui ne cessaient d’attiser le feu qui consumait sa jeune épouse. Mais Hélène voulait plus et Henry le comprit. Elle tira son phallus des replis de son pantalon et pénétra sa femme dans cette position tout en continuant à masser son bouton. Hélène eut un orgasme fulgurant qui la fit longtemps crier. Elle reprit lentement ses esprits et ressentit une forte frustration. Elle s’ouvrit à son mari bien aimé après avoir remonté les couvertures sur elles deux: Henry mon amour pourquoi tu ne me laisses pas te toucher, j’en ai tant besoin, et tant envie. J’aimerai te toucher partout, toucher cette partie de toi qui me rend folle de plaisir, toucher ta poitrine sucer tes tétons te rendre tout le bien que tu me fais, je me fais l’effet d’une égoïste qui profite de ce qu’on lui donne sans vouloir le rendre. Mon petit cœur ce n’est pas que tu ne veux pas ! tu ne peux pas. C’est de ma faute, celle de mon père et du destin ou je ne sais quelle force qui gouverne nos vies. Hélène mon père… Non je vais te montrer laisse moi une minute, elle se dirigea vers le cabinet de toilette revint peu de temps après et se recoucha dans les bras de sa princesse, donne moi ta main. Henry prit la main de sa femme et son courage à deux, peut être que tu ne voudras plus me parler après ça, peut être que tu vas me haïr, peut être que tu voudras me quitter mais je prends tous les risque car je ne peux plus te cacher plus longtemps ce que je suis et qui je suis.


Chapitre 15 Henry était au supplice, dans quelques secondes sa femme allait toucher son sexe, elle avait ôté son phallus un instant plutôt, Hélène allait voir qu’elle avait épousé une femme, mais il était trop tard pour reculer. Elle dirigea sa main et la pressa contre son entrecuisse, priant pour que sa femme l’aime assez pour lui pardonner, et rester auprès d’elle car sans cette ravissante blonde pleine de joie de vivre elle dépérirait elle le savait, la vie ne serait plus jamais pareille, elle réprima un haut le coeur. Hélène retint son souffle, Elle attendait dans un silence religieux, elle ne savait pas où son roi voulait en venir. Elle comprit néanmoins que l’heure était grave et qu’elle allait découvrir le lourd secret du royaume. Elle sentit Henry guider sa main en posant sa forte paume sur le dos plus petit de la sienne. Sa main fut plaquée contre quelque chose de doux et d’humide. Elle cria et retira vivement sa main quand elle comprit enfin le secret de son mari. Elle se tut un long moment déchirée entre l’immense et inconditionnel amour qu’elle avait pour son mari et l’enseignement qu’elle avait reçu au couvent. Comment allait –elle assumer cela, Henry était une femme comme elle, les femmes ne se marient pas entre elles, qu’allaient –elles faire ? Mais son amour fut le plus fort, que deviendrait –elle sans lui, « elle », se corrigea – t – elle, elle était toute sa vie, puis elle sentit Henry se détacher, celle –ci retira sa main, abattue, désespérée sûre qu’elle allait perdre à jamais sa douce princesse qui ne pourrait jamais supporter d’être unie à une femme, elle s’apprêta les larmes aux yeux à quitter le lit conjugal quand sa princesse s’accrocha à elle : Non, ne pars pas. Ne me prive jamais de ton contact Henry. Jamais. Oh, Hélène J’ai cru que tu étais horrifiée et que tu ne supporterais plus de me voir. J’ai été surprise Henry, certes, comprends –moi je ne m’attendais pas à ça. Henry tu es une femme, dit –elle les larmes aux yeux, ne sachant si celles-ci étaient de soulagement, de bonheur ou simplement de compassion pour tout ce qu’avait du subir son époux. Oui, fut tout ce que put dire le roi, les sanglots l’étouffaient, elle avait eu si peur. Oh, Henry mon amour, c’est pour ça que tu ne voulais pas que je te déshabille ? Oui. Hélène ? Est-ce que tu vas me quitter ? Comment peux-tu dire une chose pareille, sans toi je mourrais Henry, je ne te quitterai jamais ! jamais ! je t’aime trop, ne pleure pas je t’en prie. Mon amour, mon doux amour, mon merveilleux amour ; ma femme adorée, je t’aime tellement, tellement si tu savais, je suis folle amoureuse de toi, finit-elle dans un sanglot. Je le sais Henry, je ne peux t’aimer comme je t’aime si toi tu ne m’aimais pas comme tu m’aimes. Elle prit son mari dans ses bras et la berça longuement pour apaiser ses pleurs, son cœur débordait d’amour pour cette femme si courageuse à qui on avait imposé un secret aussi lourd. Elle se promit que sa vie serait entièrement consacrée à celle qu’elle adorait peu importait qu’elle soit homme ou femme, c’était à elle et à elle seule de décider de ce qui était convenable et aimer Henry était plus que convenable. Henry bougea et posa sa bouche sur la gorge tendre et douce de sa bien aimée, Hélène se cambra de désir. Une joie indicible la saisit, quand elle se rendit compte qu’elle allait enfin se rassasier du corps d’Henry. Elle se leva non sans


avoir donné un long baiser à son mari, Henry craignant le pire se rassura quand elle vit sa femme allumer toutes les bougies qui se trouvaient dans la chambre. Je ne t’ai jamais vue nue Henry, et je veux rattraper tout ce temps perdu. Je veux te toucher partout, te caresser partout, promener ma bouche et sentir la chaleur de ta peau, tout en parlant elle fixait de son regard émeraude celui océan et fasciné de sa moitié. Hélène tu es si belle, Je ne sais pas quel bien j’ai fait aux dieux pour mériter une telle merveille. C’est parce que tu es toi-même une pure merveille. Quand tu me fais l’amour je me sens importante Henry et ça je sais que nul autre ne me le donnera jamais. Je me suis toujours dit que j’avais eu la chance d’épouser un homme avec un cœur et la tendresse d’une femme, elle s’empressa de rajouter devant l’air désolé d’Henry, et tu m’a comblée comme je n’aurais jamais pu un jour l’imaginer, alors laisse moi te rendre un peu du grand bonheur que tu me donnes. La princesse s’approcha du lit ou Henry était toujours allongée dans toute sa splendeur, aucune ne pouvait détacher son regard de l’autre. Elle repoussa de ses mains les bras du roi qui allaient l’envelopper en les croisant au dessus de sa tête. Elle se mit sur ses genoux de part et d’autre du corps tant convoité et chevauchant sa compagne, elle s’assit sur ses hanches collant son intimité au ventre palpitant d’attente du roi. Elle se mit à la déshabiller dans un silence religieux découvrant lentement les merveilles dissimulées sous les nombreux plis. Hélène eut le souffle coupé par ce qu’elle découvrait. Une peau douce comme de la soie, des muscles harmonieux, elle mit son mari au supplice car elle le caressait partout de ses mains, de sa bouche, de son corps, sans jamais toucher son centre brûlant. Henry aurait voulu la supplier de mettre un terme à cette torture mais il y avait une telle innocence dans le regard vert et émerveillé de sa femme qu’elle n’osa pas la brusquer. Hélène voulait explorer chaque parcelle de ce corps qui lui avait été si longtemps défendu. Elle voulait apprendre par cœur les endroits qui faisaient décoller cette femme qu’elle aimait tant. Elle se promit d’utiliser aussi ce bâton qui lui faisait tant de bien. Enhardie et excitée par les faibles gémissements qui sortaient de la bouche du roi, elle rampa de tout son long sur le corps tant convoité et lécha les cuisses dures en faisant aller et venir sa langue à proximité de l’intimité déjà abondamment trempée manquant de rendre folle de désir Henry qui se tortillait à présent pour inciter sa femme à soulager son extrême tension. Hélène comprit le message. Elle posa délicatement sa bouche en dardant la langue dans les doux replis humides, Henry décolla, jamais elle n’aurait imaginé un jour ressentir cette fulgurante décharge. Elle poussa sa femme sans avoir prononcé une seule parole à aller plus loin, leur connection était complète car Hélène sembla avoir capté le message, elle durcit sa langue et la pénétra, de sa main elle titilla le clitoris gonflé. Hélène se dit que jamais elle n’avait goûté nectar plus délicat et plus délicieux que celui qui lui coulait abondamment sur la langue elle en but chaque goutte menant son mari au paroxysme de l’extase. N’y tenant plus et voulant que Henry jouisse, elle mordit le bouton en introduisant ses doigts dans sa fente, Henry décolla ses hanches en criant le nom de sa femme bien aimée. Hélène heureuse d’avoir enfin comblé son mari et elle-même par la même occasion se hissa vers sa bouche et lui donna un baiser qui ébranla leurs âmes à toutes deux, elles restèrent


longuement serrées l’une contre l’autre chacune savourant la sensation du corps nu de son âme soeur.

Chapitre 16 Hélène reposait entre les bras de Son mari qui l’entouraient tendrement, pour rien au monde elle n’échangerait cette place, elle adorait son mari même si il était une femme et quelle femme, Henry était splendide une merveille de la nature, les dieux ont du la dessiner en y mettant tout leur amour et cette femme était à elle, elle lui appartenait à elle seule, cette seule pensée la rendait encore plus heureuse et plus comblée que jamais. Elle se blottit plus étroitement contre elle, celle- ci referma plus étroitement ses bras sur la jeune blonde. - Hélène, mon amour tu es une femme extraordinaire. C’est normal puisque je suis ta femme. Chérie, ma reine bien – aimée, te rends-tu compte de la situation ? Oui je m’en rends compte, je n’aurai jamais cessé de t’aimer même si tu avais été une bête féroce. Grrrrrrrrrr, plaisanta Henry, j’ai eu si peur mon amour, te perdre c’est me perdre moi-même. Jamais tu ne me perdras Henry je t’aime trop pour pouvoir me passer de toi. Je n’imagine plus ma vie sans toi, sans tes bras. Jamais je ne pourrai te quitter. Est-ce que tu as aimé ce que tu as vu ma jolie princesse. Henry, commença –t – elle lentement en traînant sur chaque mot, je revendique comme miens tout ce que ton corps peut receler comme merveilles. Ah oui ? et quelles sont ces merveilles ? Demanda Henry d’un air gourmand. Ta bouche, elle embrassa chaque point cité, tes seins si fermes et si pleins, je les adore Henry, tes fesses, ton sexe ton ventre je revendique tout Henry. Alors laisse moi en faire de même ! cria son mari en s’emparant de sa femme et l’allongeant sur le dos décidée à la faire hurler de plaisir ce qu’elle réussit grandement. Henry ? dit doucement Hélène après avoir retrouvé son souffle, je voudrais qu’on utilise l’instrument avec lequel tu m’as fait l’amour jusqu’à aujourd’hui, et je voudrais tant te faire connaître ce plaisir là. Ma petite femme devient insatiable, reprocha tendrement la belle brune, quand tu veux tout ce que tu veux mon amour. Hélène, Henry devint subitement sérieuse, tu as conscience que nous sommes trois désormais à connaître mon secret et le trahir serait me trahir. Mon amour, je préfère mourir plutôt que vous trahir ta mère et toi, vous êtes ma seule famille, comment le pourrais-je ? Quand vous m’avez tous offert ce que jamais je n’aurais espéré avoir, elle se pencha au-dessus d’Henry et lui donna un baiser ou l’âme exprima sa dévotion, son immense amour et son dévouement, Henry chercha longuement souffle après ce baiser. Le lendemain elles se montrèrent devant la Reine Mère les yeux cernés mais le regard radieux, la mère d’Henry comprit au regard de sa fille que sa femme avait assez d’amour pour elle pour accepter de demeurer avec elle au château en tant qu’épouse et reine. Elle attira sa nièce dans ses bras et la serra longuement contre son cœur.


Ma chère, très chère fille je savais qu tu serais la seule femme digne d’être la reine de ce pays. J’ose espérer que tu m’appelleras dorénavant mère car je le suis pour toi ma fille. Merci mère, je vous promets d’être la fille digne de votre affection, de rendre Henry heureux et d’être digne de votre peuple… Je le sait, la coupa la femme les larmes au yeux, je le savait depuis toujours, je vous souhaite tout le bonheur du monde mes enfants. Mère, Henry ? est ce que je peux vous poser une question ? Bien sur, répondirent en chœur la mère et la fille. Qu’allons nous faire en ce qui concerne les Héritiers du royaume, le peuple s’est calmé mais il va encore sûrement me reprocher d’être inféconde, non pas que ça m’attriste mais c’est pour Henry que j’ai peur. Nous y avons toujours pensé sans trouver de solution ma fille. Je pense que j’ai une idée, proposa la jeune blonde. Il est hors de question qu’un homme te touche Hélène, cria Henry, alors oublie cette idée. Ce n’est pas à ça que je pensait Henry, rassure-toi, elle lui prit la main et la sentit trembler elle en fut émue aux larmes, je t’aime trop pour pouvoir même l’envisager. Tant mieux car je tuerai à mains nues quiconque s’approchera de toi, et je lui arracherai le cœur. Tu n’auras pas à le faire, en fait dans le couvent où j’ai vécu, souvent des femmes déposent des nouveaux nés qu’elles ne peuvent pas élever par peur du scandales, ou je ne sais quelle autres raisons, je pourrai demander à la mère supérieure de nous confier l’un de ces pauvres enfants et nous ferons croire que je l’ai mis au monde je pourrai parader en mettant des linges sous mes robes pour faire croire que je suis enceinte. Et ne t’en fais pas Henry notre mère supérieure est une femme de confiance, Elle gardera notre secret si je lui dis que c’est moi qui ne peut enfanter. Et cet enfant sera élevé dans l’amour que nous lui porterons. Q’en dites – vous. Ma tendre femme, le roi l’enserra dans ses bras puissants, j’en dis que c’est la meilleur idée de la terre, n’est ce pas mère ? Oui, je pense que ça va marcher. Hélène nous irons toutes deux en parler dés demain à la mère supérieure du couvent et tu commenceras à mettre des linges dés notre retour. Je suis confiante ça marchera. Oui j’en suis sûre, la mère supérieur sera ravie de nous confier l’un de ces pauvres orphelins. Je suis le roi le plus heureux et le plus comblé de la terre, je suis entourée des deux femmes que j’aime le plus au monde et bientôt je serai papa, Hélène tu es la plus belle part de ma vie. Henry tu l’es aussi.


Epilogue Sept mois plus tard Hélène « mit au monde » des jumeaux une fille et un garçon. La mère supérieure avait été très compréhensive et promit à la reine le secret absolu. Six mois plus tard des jumeaux avaient été déposés au pied des marches du couvent. La mère supérieure qui devait sortir tard ce soir là les avait trouvés. Elle ne parla à personne de sa découverte et emporta les enfants dans ses appartements privés et pria pour que la reine revienne dans les jours qui suivraient car elle ne pourrait les dissimuler trop longtemps aux yeux et surtout aux oreilles des autres. Son vœu fut exaucé car deux jours plus tard la Reine Mère vint les chercher. Et c’est ainsi que le couple royal eut le bonheur d’avoir deux beaux enfants et le peuple fier de sa reine qui donna non pas un mais deux héritiers au trône. Tout ce petit monde vécut heureux pendant de longues années. Fin


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