Horeca Journal n°66 mai 2015

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Soyez attentif aux allergies de vos clients Depuis le 13 décembre de l’année dernière, les exploitants horeca sont légalement tenus d’informer leurs clients de la présence d’allergènes dans les plats qu’ils servent. Les Fédérations HoReCa ont obtenu une dérogation à la réglementation européenne, si bien que le secteur n’est pas obligé de communiquer ces informations par écrit. Un avertissement oral suffit. Penser autrement ? ➜ P. 2

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Les boissons sans alcool, aussi surprenantes que variées

Le crowdfunding, une source de financement alternative pour l’horeca Le crowdfunding se propage aux quatre coins de la planète, y compris dans notre pays. Dans la rubrique « Rentabilité » de ce numéro, nous présentons cette forme de financement dans une perspective horeca. ➜ P. 9

Dans les établissements horeca, les boissons non alcoolisées sont souvent considérées comme secondaires. Or, avec un minimum de créativité, vous pouvez insuffler un peu de fantaisie à votre carte, devenue riche de possibilités grâce aux indispensables classiques et à des cocktails et créations sans alcool qui brillent par leur saveur et leur originalité. ➜ P. 14

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Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen HoReCa

JOURNAL KRANT

66 - mei 2015 Nr 03Nr - februari 2009 Nr 66 - Mai10 2015 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip Vanheusden V.U. Jan De haes E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines

De officiële krant van fédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des horeca Bruxelles, wallonie et flandre

Le gouvernement accorde plus de flexibilité à l’horeca de ces mesures. Les vice-premiers Alexander De Croo, Didier Reynders, Jan Jambon et Kris Peeters et les ministres Willy Borsus et Maggie De Block ainsi que les secrétaires d’Etat Elke Sleurs et Bart Tommelein y ont tout particulièrement contribué.

Une réduction des charges sur le travail pour les 38 premières heures demeure toutefois une absolue nécessité © Shutterstock

Le 24 avril dernier, le gouvernement fédéral a approuvé le projet de loiprogramme reprenant les mesures d’accompagnement pour le secteur horeca (voir cadre). Les Fédérations HoReCa réagissent favorablement, en insistant toutefois sur le fait que le problème majeur, à savoir les charges élevées sur le travail, n’a toujours pas été résolu. Les Fédérations HoReCa sont satisfaites de la façon dont le

gouvernement accorde plus de flexibilité à l’horeca. Cela témoigne de sa volonté de soutenir le secteur. Grâce aux flexi-jobs, il sera financièrement intéressant d’avoir un travail d’appoint dans l’horeca. La décision de ne pas imposer de sursalaire pour les heures supplémentaires et de les exonérer de charges est très appréciable. En outre, le nombre d’heures supplémentaires autorisé est porté à 360 par an. Les quatre partis présents au gouvernement (N-VA, OpenVLD, CD&V et MR) sont à la base

Et maintenant? Une réelle avancée donc. Mais le but n’est toujours pas atteint. L’horeca est le secteur à la plus forte intensité de main-d’œuvre du pays, pays dans lequel les charges sur le travail sont les plus élevées au monde. C’est la raison pour laquelle une partie du travail presté dans le secteur ne l’est pas officiellement. L’introduction de la caisse enregistreuse avec module fiscal de contrôle dans le courant de l’année 2015 met un terme à ces pratiques. Et les Fédérations HoReCa s’en réjouissent si, toutefois, le

L’AFSCA publie ses rapports d’inspection en ligne L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) publiera ses rapports d’inspection en ligne, au plus tard le 30 juin. L’AFSCA entend ainsi informer les consommateurs de l’état d’hygiène des établissements qu’elle a visités. Cette disposition s’appliquerait à toutes les entreprises qui commercialisent des aliments : horeca, magasins d’alimentation, supermarchés de quartier, etc. La décision de publier les rapports d’inspection de tous les établissements de notre pays qui servent de la

nourriture lui a clairement été imposée. La discussion a traîné pendant des années, jusqu’à ce que le Conseil d’État balaie définitivement les objections de l’AFSCA, l’année dernière. L’agence et les établissements horeca, qui la financent, en partie, prétendaient que ce bel idéal de transparence aurait tôt fait de se transformer en mise au pilori. Or, ce n’est pas parce qu’un établissement doit améliorer quelques points en matière d’hygiène que ses clients risquent une intoxication alimentaire. De plus, un grand nombre de rapports ont plus de deux ans et ne sont donc pas représentatifs.

Le site ne publiera qu’un résultat dans les domaines de l’hygiène et de l’organisation. Les rapports d’inspection complets sont consultables uniquement dans les bureaux de l’AFSCA, au terme d’une procédure complexe. Les établissements horeca qui n’ont plus reçu la visite d’un inspecteur depuis un certain temps ne se voient, provisoirement, attribuer aucun résultat dans la base de données.

gouvernement fédéral crée un cadre qui permette à une entreprise horeca ET de travailler en toute légalité ET d’être rentable ET de pouvoir assumer les charges qui lui incombent. Mesures nécessaires S’appuyant sur une étude scientifique, les Fédérations HoReCa affirment que les mesures suivantes sont impératives pour créer un tel cadre: une réduction des charges sur les heures de travail ‘normales’ du personnel fixe, pouvoir travailler plus d’heures (l’Europe autorise une durée de travail moyenne de 48h par semaine) à un tarif qui

soit attractif pour le travailleur et supportable pour l’employeur. En ce qui concerne le nombre d’heures supplémentaires, il y a déjà une très belle initiative de prise. Par contre, aucune réduction de charges sur les heures normales en vue. Charges salariales élevées Les Fédérations HoReCa espèrent que d’autres mesures d’accompagnement suivront, maintenant qu’il est question d’un taxshift. Une réduction des charges sur le travail pour les 38 premières heures est une nécessité absolue.

Ce que contient le plan horeca Heures supplémentaires - Chaque année, 360 heures supplémentaires peuvent être prestées sans repos compensatoire. - Une heure supplémentaire est payée avec le salaire brut. Aucune contribution fiscale ou parafiscale n’est due. Travail occasionnel - L’actuel quota de 100 jours, pendant lesquels un extra peut être engagé à un tarif avantageux, est doublé, passant ainsi à 200 jours.

- Les flexi-jobs sont introduits : toute personne prestant au moins un 4/5e temps chez un autre employeur peut gagner un revenu d’appoint dans une entreprise horeca à un tarif minimal de 9,50 €, montant sur lequel 25 % de cotisations sociales sont perçues. Ce projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement. Ce n’est qu’ensuite que les mesures seront développées. Il faudra attendre jusque-là pour en savoir plus sur certaines modalités d’application.

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Penser autrement ? Nous traversons une crise qui s’annonce de longue durée. Nos universités nous prédisent la faillite ou la disparition de 20 à 33% de nos entreprises et 50 à 68.000 pertes d’emploi. Notre secteur souffre. Pour la première fois de notre histoire, les parents pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux ! Ne serait-il pas temps d’être créatifs et d’envisager des systèmes nouveaux, inédits, parfois dérangeants ? Devant l’évidence de la disparition des postes de travail, devant l’augmentation de l’automatisation, ne faut-il pas apprendre à penser autrement ? On supprime des emplois sans penser comment les personnes qui les occupaient vont gagner leur vie. La machine remplace l’homme, mais l’homme reste là. La machine supprime les frais de personnel, mais comment va vivre ce personnel ? Influencer favorablement les statistiques, prépensionner du personnel expérimenté pour éviter de le licencier, transformer les chômeurs en demandeurs d’emploi, faire passer les chômeurs de longue durée au CPAS ne sont que des artifices de courte durée. Il faut ouvrir les yeux : du travail, il y en a de moins en moins. Il faudrait écraser nos ordinateurs, supprimer nos robots et refuser les progrès de la science pour arrêter cette hémorragie, mais ce sont des mesures irréalistes. La Fédération Ho.Re.Ca Bruxelles vous a déjà parlé d’un système révolutionnaire, généreux, mais réaliste qu’elle a nommé la subvention universelle. Certes, la Fédération n’est pas à la base de la création de cette allocation. Nos universités nous en parlent depuis longtemps. Un parti politique a même voulu en faire son thème de campagne. C’est simple, puisque la machine remplace l’homme, cette allocation universelle doit assurer à ce dernier un confort financier suffisant lui permettant de vivre décemment. Vous vous direz que si une allocation est offerte à chacun, cela semble être une sorte de « communisme ». Mais avez-vous déjà songé au nombre d’allocations qui sont distribuées actuellement ? Les primes de naissance, allocations familiales, bourses d’études, primes à l’emploi, primes de formation, allocations de chômage, indemnités maladie, pensions de vieillesse en sont des exemples. Vous êtes-vous interrogés sur le pourcentage de personnes actives dans notre pays ? Les enfants et les jeunes étudient, les malades et les invalides doivent être soignés, les sans emploi (souvent victimes du progrès) représentent un coût énorme pour le pays et les pensions de vieillesse constituent un souci très important pour l’avenir. Il y a donc peu de personnes qui contribuent à l’enrichissement de la société. Mais chacune de ces personnes en fait une partie, a le droit de vivre, de se développer et d’être heureuse. L’allocation universelle tient compte de tous ces éléments. Elle permet à chacun de profiter d’un revenu généré par le système. Ces revenus seront, bien entendu, réinjectés dans l’économie. Nous laisserons à nos économistes le soin de déterminer au mieux le montant de cette allocation. Bien sûr, les personnes qui souhaitent gagner plus ou faire un métier rémunérateur qui leur plaît sont en droit de le faire. Il n’y aura en revanche plus de sans-abri, plus de pauvres au sens strict du terme, plus d’assistés. Cela permettra très certainement de diminuer la criminalité et la violence. Tout le monde ne sera évidemment pas d’accord avec ce principe et nous pensons à toutes les personnes qui n’ont pas envie que le système actuel, qui leur profite directement, change. Quoi qu’il en soit, le monde est en marche et il va droit dans le mur ! L’heure est au changement radical si nous ne voulons pas disparaître. Yvan Roque Président Horeca Bruxelles

➜ I actualite I

Sites de réservation en ligne : quel coût pour quel service ? Les clients doivent pouvoir trouver votre restaurant mais aussi bénéficier d’un système de réservation optimal. HoReCa Journal compare une série de sites de réservation et guides de restaurants en ligne parmi les plus emblématiques.

Dixys Présentation? Dixys a été fondée en 2003 par Dirk Gypen. L’entreprise se spécialise dans les systèmes de réservation configurés sur mesure, de manière à correspondre à la méthode de travail du client. « Notre système est en permanence adapté aux besoins du restaurant », explique Dirk Gypen. « Celui-ci peut donc choisir librement ce dont il a besoin. » Tarifs La solution qui a le plus de succès est le système standard qui coûte 60 euros/mois. Il comprend les options suivantes : le module Tables (plan des tables), le module Feedback, le module i-Mailing et le module i-Mobile & social (Facebook). D’autres modules sont disponibles moyennant supplément : bons cadeaux, outils de suivi, logiciels de CRM (gestion de la relation client), etc. Vous étoffez donc votre solution de base en fonction de vos souhaits. Aucune commission n’est facturée.

Par contre, Dixys collabore avec des partenaires comme Bistronomie ou Bigusto, qui sont, pour leur part, susceptibles de demander une commission en fonction du contrat.

propriétaire du feed-back ainsi que des données du client. Il décide, en toute liberté, de l’usage qu’il fera des données et de l’éventuelle publication d’un commentaire

Commentaires Le lendemain d’une soirée au restaurant, le client ne recevra pas nécessairement un e-mail pour informer de son niveau de satisfaction. Ce sera le cas uniquement si le restaurant propose cette possibilité. Le restaurant reste

➜ www.dixys.com

de visites d’un client, la table qu’il a occupée, le vin qu’il a commandé, mais aussi vérifier s’il a honoré sa réservation. S’il ne l’a pas fait, LaFourchette lui envoie un e-mail pour l’avertir que son absence a été enregistrée.

sur La Fourchette et mention sur les site TheFork/TripAdvisor. La commission s’élève à 1,5 euro par couvert le midi et à 2 euros par couvert le soir.

La Fourchette Présentation LaFourchette/TheFork est un système de réservation en ligne né en France. L’entreprise a été rachetée l’année dernière par TripAdvisor, le géant américain. LaFourchette connaît un énorme succès en France. Selon son CEO Bertrand Jelensperger, ce succès s’articule autour de trois axes : le prix, le côté pratique et les recommandations. TheFork est un logiciel qui a été conçu en étroite collaboration avec les restaurateurs affiliés. Il offre la possibilité de constituer un fichier complet de clients. Le restaurateur peut notamment consulter le nombre

Tarifs Les restaurateurs ont le choix entre deux formules. La première est gratuite et propose les éléments suivants : réservation 24/7 via le site internet, centralisation des réservations dans un système unique, suivi en temps réel de l’avancée du service, gestion de la fiche internet

La deuxième formule, qui coûte 89 euros par mois, permet au restaurateur d’accéder à d’autres options, par exemple, l’alimentation automatique de son fichier de clients ou l’envoi d’e-mails ou de SMS personnalisés pour confirmer une réservation. ➜ www.lafourchette.be ➜ www.theforkmanager.com

Resto.be Présentation Resto.be est actif en Belgique depuis 2000. Ce site liste l’ensemble des restaurants du royaume mais seule une partie paie pour une plus grande visibilité. Resto.be facilite les réservations mais c’est avant tout un guide. Un véritable site de réservation n’affiche pas le lien vers le site du restaurant ni son numéro de téléphone. À l’heure actuelle, sur un total de 13.000 restaurants mentionnés sur resto.be, près de 3.600 sont affiliés. Le site accueille chaque mois 1.200.000 de visiteurs.

Tarifs La simple mention est gratuite. Si le restaurateur souhaite afficher des photos, une description, la carte, un lien vers son site, etc., il lui en coûtera 950 euros par an. A cela s’ajoute 1,5 euro par couvert réservé par le biais de resto.be. Mais le restaurateur peut également opter pour une formule plus étendue permettant un nombre illimité de réservations.

Commentaires Le site resto.be propose deux méthodes pour poster des commentaires : les clients peuvent se connecter et rédiger un compte rendu mais aussi répondre à l’invitation envoyée après chaque réservation en ligne et cliquer sur le lien qu’elle contient pour poster un commentaire. Les restaurateurs en reçoivent chaque fois une copie. Les affiliés à resto.be peuvent consulter les commentaires grâce au système back-office mais pas les gérer ni les manipuler. ➜ www.resto.be


➜ I P.3 ➜ I actualite I Restobooker Présentation Restobooker est une application créée par la société Internet Stardekk. Le système d’agenda en ligne permet aux restaurateurs de gérer leurs réservations par voie numérique. Ils peuvent configurer eux-mêmes l’agencement de leur salle et même indiquer les tables susceptibles d’être groupées. L’application est également dotée d’un système de communication. « Des e-mails de

TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE bienvenue et de remerciement sont systématiquement envoyés », précise Stardekk. L’application a été conçue principalement dans le but de résoudre les problèmes de non-respect des réservations et d’administration en ligne. Une réservation sur le site s’effectue au moyen des données associées à la carte de crédit du client. Les personnes qui annulent une réservation sans respecter les

conditions ou qui ne l’honorent pas peuvent se voir facturer une amende. Tarifs L’utilisation de cette application coûte 30 euros par mois. Commentaires Restobooker ne permet pas encore de poster des commentaires mais prévoit de se doter bientôt de cette fonction.

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Tablemanager/Tablebooker Présentation Tablemanager aide les restaurants à gérer leurs réservations avec une plus grande efficacité. Les réservations sont possibles 24/7. Tablemanager : « Les fonctions sont associées au logiciel de réservation, si bien que le programme peut répondre au client et confirmer la réservation ou suggérer un horaire spécifique comme le ferait une personne au téléphone. » Et si des clients n’honorent pas leur réservation ? « Le jour avant la réservation, un e-mail est envoyé. Les clients ont alors la possibilité de la confirmer ou d’indiquer s’ils souhaitent la modifier ou l’annuler. Nous parvenons ainsi à limiter le taux des clients qui n’honorent pas leur réservation. »

Tarifs À l’heure actuelle, le client a le choix entre trois formules, d’un coût respectif de 30, 60 ou 90 euros par mois. Le nombre de possibilités proposées augmente avec le prix de la formule. La formule la moins chère donne accès aux fonctions de gestion des réservations, de constitution du fichier des clients, d’aide en ligne et d’affichage du menu sur le site internet, tandis que la formule standard (60 euros) y ajoute une fonction de feedback automatique. Après leur visite au restaurant, les clients reçoivent un e-mail pour informer de leur degré de satisfaction. « Nous envoyons un e-mail au client au nom du restaurateur à qui nous transmettons directement le feedback. Nous sommes une entreprise

de logiciels et veillons à optimiser la communication de nos restaurants avec leurs clients. » La formule la plus chère permet de relayer le feed-back des clients sur les médias sociaux, Google+, TripAdvisor, etc., à condition que les restaurateurs le souhaitent. Commentaires Tablemanager ne publie pas de commentaires sur son site. Tablemanager : « Si nous activons cette fonction, nous laisserons les restaurateurs choisir les commentaires qu’ils souhaitent publier. » ➜ www.tablemanager.be ➜ tablebooker.be

VIPPass Présentation VIP Pass ambitionne de proposer aux restaurateurs professionnels le plus grand nombre possible de services gratuits, de la mise au point d’une stratégie de marketing à la gestion, en passant par la communication. Ancien restaurateur, Bernard Frisque, Manager de VIP Pass, a conçu ce projet informatique en s’inspirant de son expérience dans le secteur. Un restaurateur a besoin d’une visibilité en ligne mais manque de temps pour s’en occuper. VIP Pass rassemble le maximum d’informations sur la clientèle d’un restaurant (nom, adresse, numéro

de téléphone, date de naissance) et s’efforce d’optimiser son fichier de clients afin que le restaurateur puisse l’exploiter. Ce qui lui permet, par exemple, d’offrir une bouteille de vin à un client qui fête son anniversaire. VIP Pass collabore, par ailleurs, avec Tablemanager/ Tablebooker. Aujourd’hui, VIP Pass est uniquement actif à Bruxelles mais projette d’étendre ses activités à la Wallonie et à la Flandre.

Aucune commission n’est facturée. Les membres s’engagent, par contre, à offrir une réduction aux clients VIP Pass. Son montant et le moment où ils la proposent sont laissés à leur libre choix. Rien n’interdit d’accorder la réduction aux moments de plus faible affluence pour la suspendre le samedi soir, par exemple. Les membres peuvent également proposer le VIP Pass et recevoir une commission sur chaque vente.

Tarifs Les restaurants peuvent s’affilier gratuitement et sans engagement (absence de contrat) à VIP Pass.

Un VIP Pass coûte 59 euros/an, il se présente sous la forme d’une carte de crédit et permettra d’ailleurs bientôt de régler l’addition. Les clients qui l’ont acheté bénéficient de 20 à 50 % de réduction dans leurs restaurants favoris.

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catégories d'étoiles. Forte de ses 550 hôtels en Europe, la SEH propose une centrale de réservation multimarque en France, une forte visibilité, 220 tours opérateurs et distributeurs internationaux qui référencent tous les hôtels, un extranet de réservation pour les sociétés de grands comptes et beaucoup d'autres avantages encore.

La gouvernance de la SEH est démocratique : un hôtel égale une voix. Les hôteliers-associés sont à égalité quelle que soit leur marque d'appartenance. Les équipes de la SEH sont structurées par marque avec un directeur général, un chef de marque, des services commerciaux, d'e-commerce, de marketing, de réservation, d'achats... Au total, une cinquantaine de collaborateurs au service des clients et des hôteliers. L'hôtelier entrepreneur est accompagné et bénéficie d'une structure complète pour répondre à ses besoins. Des labels internes permettent ainsi de distinguer les différents services hôteliers (séminaires, spa, gastronomie...). Plusieurs fois par an, les hôteliers actionnaires se rencontrent afin d'échanger leurs expériences mais

IDéHOTEL Afin de mieux épauler chaque hôtelier, la SEH a créé la filiale IDéHOTEL. La première branche de cette dernière s'occupe des achats et propose une sélection des meilleurs fournisseurs du marché tout en négociant les tarifs et conditions les plus avantageux. L'autre branche, celle de la formation, propose un apprentissage en continu, encadré par des spécialistes de l'hôtellerie, afin de développer les compétences des hôteliers et de leurs équipes. La SEH a, en outre, mis sur pied un programme de fidélité multimarque : la carte «Accent». Gratuite, elle permet à l'hôtelier de remettre directement les cadeaux à ses clients, ce qui renforce encore la relation entre l'entrepreneur et son hôte. Aujourd'hui, on compte déjà près de 100.000 titulaires de cette carte à large spectre. Un client fréquentant des hôtels business peut, par exemple, dépenser ses points dans l'un des ‘Relais du Silence’ pour passer un weekend détente. Au-delà d'une vision commune de qualité et d'art de vivre, les ‘Relais du Silence’ sont devenus un réseau de poids dans le paysage hôtelier où le collectif est bel et bien devenu une force pour chaque entrepreneur indépendant. France Gavroy

« Les Relais du Silence » en Belgique - L'Hôtel Restaurant La Ferronnière à Bouillon - L'Hôtel Bütgenbacher-Hof à Bütgenbach - L'Hostellerie du Peiffeschof à Arlon - L'Auberge du Vieux Cèdre à Enghien - L'Hostellerie Sainte-Cécile à Sainte-Cécile - Le Moulin de Daverdisse à Daverdisse - L'Hostellerie Ter Heide à Lembeke - L'Hôtel Prinsenhof à Bruges - Le Duinhof au Coq ➜ www.seh-hotels.com ➜ www.relaisdusilence.com.


➜ I P.5 ➜ I actualite I

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Apéro National : le bilan choix parmi le vaste assortiment de bières belges. Les avis sont, en revanche, partagés au sujet de l’heure. Pour certains établissements, l’heure prévue de 18h30 à 19h30 convient parfaitement, pour d’autres moins. Certains exploitants auraient préféré plus tard dans la soirée, d’autres auraient jugé un jour de la semaine plus opportun ou même un vendredi, pour bien commencer le week-end. Ce ne sont donc pas les pistes de réflexion qui manquent dans la perspective d’une prochaine édition…

Le 7 mars, les brasseurs belges organisaient, pour la première fois, l’Apéro National, en collaboration avec le VLAM. La date n’avait pas été choisie par hasard, : le 8 mars est, en effet, la Journée internationale de la femme. Durant l’happy hour, ces dames pouvaient déguster une bière belge gratuite dans les établissements participants. Cette action cadrait avec la campagne plus vaste « Fiers de nos bières » et avait pour but d’aider les femmes à trouver une bière qui leur correspond parfaitement. 650 établissements Horeca ont offert une bière belge à leurs clientes. En ce qui concerne les femmes et la bière, l’adage « on n’aime que ce que l’on connaît » est une réalité immuable. Pourtant, l’assortiment de plus de 1 000 variétés dont se compose le paysage brassicole belge en offre pour tous les goûts. Douce, sûre, amère, fruitée, ou polyvalente ? Heureusement, la carte des saveurs était là pour aider les clientes dans leur choix en traduisant les préférences de saveurs en types de bières. Qu’en ont pensé les participants ? Nous étions naturellement impatients de connaître les réactions des établissements Horeca participants. C’est la raison pour laquelle nous

avions demandé à tous les participants de compléter une évaluation à l’issue de l’événement. Presqu’un exploitant sur trois a répondu à cet appel et les résultats obtenus nous permettent d’ores et déjà de conclure que cette première édition de l’Apéro National aura été un succès. 38 % des établissements Horeca ont notamment constaté que davantage de femmes étaient présentes dans leur établissement en comparaison avec un samedi soir moyen. 50 % des clientes ont également bu davantage de bière qu’un samedi soir moyen. Les réactions des clientes étaient enthousiastes. Les clientes qui n’étaient pas au courant de l’action ont été agréablement surprises par l’initiative et ont bien volontiers dégusté la bière belge qui leur était offerte.

Le succès de l’action était, en partie, le résultat des efforts conjugués de nombreux acteurs. En marge d’une vaste campagne médiatique, les participants euxmêmes avaient également pris des initiatives en tout genre Le succès de l’action était, en partie, le résultat des efforts conjugués de nombreux acteurs. En marge d’une vaste campagne médiatique, les participants eux-mêmes avaient également pris des initiatives en tout genre. À en croire l’évaluation, ils avaient annoncé l’Apéro National dans leur établissement proprement dit, sur leur site Internet, sur leur page Facebook et dans les journaux locaux. Matériel promotionnel Dans le cadre de l’enquête, de bonnes notes ont également été attribuées au matériel promotionnel fourni, considéré comme élégant et pratique. Les sous-bocks et les affiches ont, à ce titre, été utilisés presque partout. Selon les témoignages, la carte des saveurs s’est révélée d’une aide précieuse pour aider les femmes à faire leur

À refaire ? Les réactions des participants étaient, pour la plupart, positives. Le concept les a conquis, de telle sorte que 76 % des participants de Flandre seraient à nouveau disposés à prendre part à une seconde édition de l’Apéro National. En Wallonie, cette proportion est même de 81 %.

« Cette action a retenu mon attention dès l’instant où j’en ai entendu parler », témoigne Karl Dimbour, de la centrale de boissons Dimbour à Landen. « Je me suis donc empressé de convaincre ma clientèle horeca de Landen de s’inscrire. Mes efforts ont été récompensés : ces établissements se sont inscrits tous les cinq ! Le Service économie locale de Landen m’a aidé à accroître la notoriété de l’événement. Nous avons notamment pu annoncer l’action dans le bulletin d’information de la ville, qui est distribué à pas moins de 35 000 exemplaires. L’affiche de la campagne trônait même en couverture du magazine. Et naturellement, chaque établissement a fait usage de sa propre page Facebook pour annoncer l’événement. Un message qui a d’ailleurs fait l’objet d’une quantité incroyable de réactions ! Lors de mon passage dans les différents établissements le soir même, j’ai remarqué la présence de nombreuses femmes, et elles buvaient de la bière. L’un des établissements a eu tellement de succès que près de 100 personnes n’ont pas pu être accueillies à l’intérieur. Le fait qu’il s’agissait d’un spécialiste proposant pas moins de 350 bières spéciales n’était certainement pas un hasard. »

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Le développement commercial La vente est un axe très important dans votre secteur. Grâce aux formations proposées et adaptées à l’Horeca, vous gagnez en efficacité et vous augmentez votre chiffre d’affaires.

La sécurité et l’hygiène : un souci permanent Ici, les formations permettent au personnel de réagir en cas d’agression, d’incendie ou d’accident.

La connaissance des langues, c’est la base d’une bonne communication qui peut vous éviter des quiproquos et rendre le travail plus facile et plus efficace. Nous vous proposons des formations en anglais et néerlandais adaptées à l’Horeca. Les compétences professionnelles, les mets et les boissons Ces formations s’adressent au personnel de cuisine, de salle, de réception et d’entretien des chambres ou des locaux. Horeca Formation Wallonie (ou le Centre Wallon de Formation et de Perfectionnement du Secteur Horeca) est une initiative des partenaires sociaux du secteur Horeca (Commission paritaire 302). La mission principale d’Horeca Formation Wallonie est d’initier, de soutenir et d’innover en développant des activités qui ont un lien avec la formation et le perfectionnement de tous ceux qui travaillent dans le secteur Horeca. Nos services pour la formation des travailleurs Tous les semestres, Horeca Formation Wallonie propose un vaste panel de formations destinées aux travailleurs. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement. Nos formateurs sont des professionnels, spécialistes dans leur matière. Nous nous basons sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.

Ce ne sont pas moins d’une centaine de formations qui vous sont proposées réparties en différents thèmes : Les clients : comment s’y prendre ? Les formations reprises sous ce thème proposent une réflexion sur le service à la clientèle: Qui est mon client ? Qu’estce qu’un bon service ? Comment offrir un meilleur service ? Comment gérer les situations difficiles ? Les participants sont amenés à réfléchir à leur propre situation, à leur propre expérience. Des jeux de rôle permettent à chacun de s’exercer et de prendre conscience de sa communication et de son impact. Le développement personnel : bien sans sa peau, bien dans son job Les formations proposées ici visent le développement personnel. Des travailleurs bien dans leur peau sont plus heureux et plus impliqués dans leur travail. Les relations au sein des équipes, le service aux clients,… ne s’en trouvent qu’améliorés.

Qu’il s’agisse de gérer son stress, ses émotions ou d’être capable de s’affirmer et de gagner en confiance en soi, toutes les formations reprises sous ce thème partent de situations vécues par les participants et proposent des solutions adaptées à chacun. La collaboration, clé du rendement Travailler en équipe, ce n’est pas toujours simple et pourtant incontournable dans les métiers de l’Horeca. Certaines de ces formations répondent directement aux questions que se posent les chefs d’équipes, d’autres s’adressent à tout collaborateur travaillant en équipe. Evaluer, diriger, motiver une équipe, gérer les conflits qui peuvent s’y développer sont les sujets traités lors de ces formations. La rentabilité, une nécessité Les formations organisées sous ce thème ont trait à la gestion, au développement commercial ou encore à l’informatique.

Formations disponibles pour le mois de juin 2015 Formation

Location

Date

Heure

Gérer son stress efficacement

Wavre

Me 27/05/2015

09h00 – 17h00

La cuisine du Sud

Spa

Me 27/05/2015

14h00 – 18h00

La cuisine méditerranéenne

La Louvière

Lu 01/06/2015

14h00 – 18h00

Les apéritifs originaux

Nivelles

Ma 02/06/2015

14h00 – 18h00

Les décorations pour assiette

Mons

Ma 02/06/2015

14h00 – 18h00

La cuisine d’Italie en 6 régions

Marche-en-Famenne

Ma 02/06/2015

14h00 – 18h00

Recyclage Incendie : Equipier de 1ère Intervention (EPI)

Seraing

Je 04/06/2015

14h00 – 18h00

Barista : « Comment améliorer vos techniques pour faire un bon café ? »

Jambes

Lu 08/06/2015

10h00 – 16h00

Hold-up : prévention et gestion des attaques à mains armées

La Louvière

Lu 08/06/2015

14h00 – 17h30

La cuisine végétale

Liège

Ma 09/06/2015

14h00 – 18h00

Une de ces formations vous intéresse ? Contactez-nous au 081/72.18.84 ou via l’adresse formationwallonie@horeca.be

On retrouve également sous ce thème des formations en hygiène, destinées à sensibiliser le personnel et les entreprises au respect des normes HACCP. L’éventail de formations est vaste et pour vous aider à choisir, contacteznous ! Centre administratif HORECA FORMATION WALLONIE Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 2 5100 JAMBES Tél : 081/ 72 18 84 Fax : 081/ 72 18 85 formationwallonie@horeca.be

Elles ont pour objectifs de : - Voir ou revoir les techniques de base de leur métier - Développer leurs connaissances - Mieux organiser leur travail - Leur permettre de se rencontrer et d’échanger leurs idées

➜ I actualite I

Hôtels belges parmi les meilleurs hôtels à travers le monde Booking.com a dévoilé les Booking’s Best Awards, qui récompensent les meilleurs hébergements selon les utilisateurs de Booking.com. 260 hébergements parmi les 600.000 disponibles sur le site ont été récompensés. La sélection a été effectuée sur la base des 40 millions de commentaires clients certifiés que contient le site. Quelle qu’en soit la raison – le meilleur petit-déjeuner, le meilleur rapport qualité-prix ou la plus belle vue depuis la chambre d’hôtel – les Booking’s Best Awards prouvent que ce sont les petits détails qui font les grands voyages. En Belgique, plusieurs hébergements ont été récompensés en particulier à Bruxelles, Gand, Ypres et Bruges. En Belgique, sept hôtels ont reçu un Booking’s Best Award. En effet, les hébergements belges font partie des hébergements les mieux notés du monde.

Cette année, les Booking's Best Awards récompensent également des hébergements qui offrent à leurs clients des petits détails qui font toute la différence : du meilleur petitdéjeuner au cocktail le mieux préparé en passant par le plus beau pliage de serviette de toilette. Ces hébergements ‘Booking.yeah’, uniques et amusants, montrent à quel point chaque voyageur attache une importance différente aux détails qui vont rendre son voyage inoubliable. Leo Vernimmen


➜ I P.7 ➜ I formation I

Horeca Formation Bruxelles : découvrir, s’investir, grandir ! De quoi s’agit-t-il ? Horeca Formation Bruxelles (ou le Centre bruxellois de Formation et de Perfectionnement du Secteur Horeca) est une initiative des partenaires sociaux du secteur horeca (Commission Paritaire 302) : les organisations syndicales FGTBAlimentation et CSC-Alimentation et l’organisation patronale Fédération HoReCa Bruxelles. Quelles formations ? Travailleurs : Formations gratuites destinées aux travailleurs du secteur horeca sur les thèmes de la relation client, la rentabilité, le développement personnel, les langues, l’informatique, les formations techniques, la sécurité …

Entreprises : Organisation de formations en interne et intervention financière … Les entreprises du secteur horeca (C.P. 302) employant plus de 50 travailleurs entrent aussi en considération pour l'octroi d'un soutien financier à la réalisation de leurs formations internes pour les membres de leur personnel. Demandeurs d’emploi : Formation aux métiers de commis de salle, commis de cuisine et femme/ valet de chambre … Le secteur Horeca est constamment à la recherche de nouveaux collaborateurs. Pour ceux qui cherchent un chouette job dans un secteur qui va de l'avant, Horeca Formation Bruxelles organise des formations avec la collaboration

de Bruxelles Formation et d'ACTIRIS. Ces formations étant élaborées sur mesure pour des demandeurs d'emploi et axées sur les besoins des entreprises du secteur, les chances de trouver un emploi par après sont grandes. Contact ? Horeca Formation Bruxelles - Rue de l’Agrafe 68 - 1070 Anderlecht (Station métro Aumale) Tél : 02/550.00.10 E-mail : formationbruxelles@horeca.be

Formations gratuites pour les travailleurs du secteur Horeca Voici les formations disponibles commençant en mai 2015 : Nom

Sujet

Date

Heure

Lieu

Le fromage…un produit qui se partage

Apprendre les caractéristiques et les mariages possibles entre plats – vins et fromages.

Mardi 5 et 12 mai

15h-18h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

De la plainte à la solution pour tous

Apprendre à réagir efficacement lorsqu’un client n’est pas satisfait.

Lundi 11 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Faire face à l’agressivité

Apprendre à réagir correctement pour garder la situation sous contrôle.

Mercredi 13 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Lundi 18 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Appréhender les situations Une bonne collaboration réelles, la coopération et entre la salle et la cuisine les solutions en cas de problèmes. Le client au centre de vos préoccupations

Apprendre à faire de son service un véritable levier pour fidéliser le client.

Mardi 19 mai ou mercredi 27 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Conseillez vos clients sur le tourisme bruxellois

Apprendre comment conseiller Bruxelles à la clientèle touristique.

Mardi 19 mai

9h-15h

Bruxelles

Déléguer : osez confier une tâche et assurer le suivit

Apprendre à déléguer une tâche et ce qui vous empêche

Jeudi 21 et 28 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Entretien de recrutement

Connaître les difficultés rencontrées lors d’une procédure de recrutement.

Jeudi 21 et 28 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Communiquez avec les médias sociaux

Apprendre à choisir le bon réseau social et son utilisation en fonction de vos objectifs et de votre clientèle

Jeudi 21 et 28 mai

9h-16h30

68 rue de l’Agrafe Anderlecht

Une question ? 02/550.00.10 - centreformation@horeca.be Rue de l’Agrafe 68 / Gespstraat 68 - 1070 BRUXELLES/BRUSSEL- www.horecaformation.be


➜ I P.8 ➜ I interview I

Soyez attentif aux allergies de vos clients Mais même dans de tels cas, il convient de faire preuve de la plus grande prudence et de prendre au sérieux tout signalement d’allergie à un ingrédient ou à un autre. Les conséquences peuvent être très graves et aucun restaurateur n’a envie de voir un client faire un choc anaphylactique. »

Gunter Van Dijck

Depuis le 13 décembre de l’année dernière, les exploitants horeca sont légalement tenus d’informer leurs clients de la présence d’allergènes dans les plats qu’ils servent. Les Fédérations HoReCa ont obtenu une dérogation à la réglementation européenne, si bien que le secteur n’est pas obligé de communiquer ces informations par écrit. Un avertissement oral suffit, à condition de rédiger une procédure interne sur papier. Mais qu’est-ce que l’allergie ? Quelles sont ses conséquences ? Et que pouvez-vous faire au niveau de votre établissement ? Nous avons posé toutes ces questions à Gunter Van Dijck, président de l’ASBL Allergienet, une association de défense des intérêts des personnes allergiques, dont il fait lui-même partie. Gunter Van Dijck : « Avant, je me faisais un plaisir d’aller au restaurant au moins une fois par

semaine. À une époque, j’ai même travaillé en cuisine. Je maîtrise donc le sujet. Aujourd’hui, je ne peux malheureusement plus manger à l’extérieur à cause de mes allergies

« Il faut mettre en place une très bonne communication entre les clients, le personnel en salle et la cuisine. Par ailleurs, tous les travailleurs de l’horeca doivent être sensibilisés au risque » alimentaires, trop nombreuses et trop graves. Un incident serait vite arrivé… Mais ces sorties me manquent énormément et ma vie sociale s’en trouve limitée. Si je dois

Vitamix La force de blender Vitamix. Vitamix produit des blenders qui sont à la fois assez puissants pour mixer les ingrédients les plus rigides et assez subtil afin de réussir les recettes les plus délicates. Ainsi les blenders de Vitamix vous garantissent un résultat parfait et incomparable.

malgré tout aller au restaurant, j’emporte ma nourriture. Cela suscite parfois des problèmes mais pas toujours. En général, les exploitants horeca se montrent compréhensifs, à condition de les prévenir. » Pour un restaurateur, quelle est la meilleure manière de traiter les clients souffrant d’allergies ? « La réglementation européenne impose aux restaurateurs de s’informer sur les quatorze allergènes obligatoires mais le problème est bien plus vaste car certaines personnes réagissent aussi à des allergènes qui ne figurent pas sur cette liste. Il faut mettre en place une très bonne communication entre les clients, le personnel en salle et la cuisine. Cette communication est extrêmement importante mais tous les travailleurs de l’horeca doivent, en outre, être sensibilisés au risque. En cuisine, tout doit aller très vite, certains clients se montrent parfois pénibles, d’autres évoquent une allergie alors qu’ils n’aiment tout simplement pas un aliment.

De petites quantités suffisent-elles ? « Très certainement. Une personne qui souffre d’une allergie alimentaire court, en permanence, un certain risque. Certaines mettent littéralement leur vie entre les mains du cuisinier ou du personnel. Les clients savent rarement à l’avance si le personnel est bien informé, ils doivent avant tout faire attention aux éventuels "ingrédients cachés". Prenons l’exemple d’une personne allergique aux agrumes, un simple verre à dessert enduit de jus de citron risque de créer des problèmes. Les clients doivent donc oser poser des questions. C’est pourquoi, il est tellement important que le personnel horeca communique correctement et que les serveurs connaissent la liste des ingrédients utilisés. Le cuisinier doit faire preuve d’indulgence à cet égard. Un autre aspect essentiel est la contamination croisée. Une personne allergique au poisson, par exemple, choisira un plat qui n’en contient pas, mais si les ingrédients de son plat sont posés sur une planche sur laquelle un poisson a été déposé ou entrent en contact avec du poisson par n’importe quel autre biais, les conséquences peuvent être fâcheuses, voire dangereuses. Les mots-clés sont communication et respect de chacun. » Il n’y aura pas de mention écrite des allergènes. Il existe en effet de nombreux obstacles pratiques à leur communication par écrit dans un restaurant. Dans ce domaine, l’argumentation des Fédérations HoReCa a été suivie. « Une liste écrite des allergènes présents dans les plats proposés nuirait à la créativité en cuisine. Le cas échéant, il faudrait citer les ingrédients de chaque menu. Une solution pourrait être d’avoir une carte normale, sans les ingrédients

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et une carte spécifique pour les personnes allergiques. » La formation du personnel pourraitelle être améliorée ? « Avant que la réglementation européenne entre en vigueur, il n’y avait aucune formation concernant les allergènes. Aujourd’hui, Horeca Vlaanderen en propose une. Celle-ci est consacrée aux allergènes dans la cuisine mais il faut aussi donner des informations sur la manière d’agir avec les clients allergiques. » Et quelle est-elle ? « Les réactions allergiques sont extrêmement variées. Elles vont d’un simple gonflement à un choc anaphylactique. En cas de problème, il faut avant tout évaluer correctement la situation. Une réaction qui semble bénigne au premier coup d’œil peut vite dégénérer. Si la situation s’aggrave, il faut appeler un médecin. Généralement, la personne sait ce qu’il se passe et ce qu’elle doit faire. Après un contact oral avec un allergène, une première démarche consiste à se rincer abondamment la bouche à l’eau. C’est souvent bénéfique. Si une personne fait un choc, vérifiez ses effets personnels, elle possède probablement un EpiPen et faites-lui une injection. La marche à suivre est expliquée dans des vidéos qu’on trouve sur internet. » Combien y a-t-il de personnes allergiques dans notre pays ? « En Belgique, nous avons très peu de données concrètes issues de recherches. D’après les estimations, environ 350.000 personnes souffriraient d’une véritable allergie alimentaire mais ce chiffre me semble trop bas. Dans l’enseignement, chaque classe compte au moins un enfant avec des problèmes d’allergie. Les allergies vont en augmentant dans le monde occidental. À mes yeux, il y a là un lien évident entre notre environnement pollué et nos habitudes de vie occidentales mais, à l’heure actuelle, il n’est pas encore possible d’identifier clairement les causes précises. » Qu’est-ce qu’un exploitant horeca peut faire d’autre pour bien s’informer ? « Les personnes travaillant dans l’horeca peuvent toujours contacter directement Allergienet pour poser leurs questions. Bientôt, vous trouverez sur notre site Internet un petit dossier d’information, spécifiquement conçu pour les travailleurs de l’horeca. Enfin, nous voudrions, à terme, créer un label pour les restaurateurs qui font des efforts pour accueillir les personnes souffrant d’allergies. » ➜ www.allergienet.be ➜ www.anafylaxie.be Luc Vander Elst

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➜ I P.9 ➜ I rentabilite I

Le crowdfunding, une source de financement alternative pour l’horeca Le crowdfunding se propage aux quatre coins de la planète, y compris dans notre pays. Dans la rubrique « Rentabilité » de ce numéro, nous présentons cette forme de financement dans une perspective horeca. Dans un climat financier où les banques classiques conditionnent l’octroi de crédits à des exigences toujours plus strictes, le crowdfunding peut apporter une alternative valable. Traduit littéralement, crowdfunding signifie « financement par le public ». Il s’agit, en fait, de collecter de l’argent au profit d’une initiative spécifique auprès d’un grand nombre d’investisseurs, le public, chacun versant un montant relativement faible. L’internet est l’instrument idéal pour ce faire, les sites spécialisés constituant une plateforme où investisseurs et promoteurs d’initiatives peuvent se rencontrer. Le principe du crowdfunding brille par sa simplicité. Des sites spécialisés dans le crowdfunding donnent à des entrepreneurs, débutants ou confirmés, l’occasion de présenter au public, leur projet et le coût de celui-ci pendant un laps de temps défini. Si les visiteurs sont convaincus par la démarche, ils peuvent décider d’investir des sommes généralement peu élevées. Si les montants nécessaires sont atteints dans les délais impartis, ils sont versés à l’entrepreneur. Formes différentes Le crowdfunding se décline sous plusieurs formes. La première est un sponsoring pur et simple. Le public finance des projets qui lui plaisent mais sans attendre le moindre retour. Cette forme convient bien aux bonnes causes, par exemple, mais pas vraiment aux projets professionnels.

Tout change lorsqu’une rémunération non financière est associée à l’investissement. L’entrepreneur peut, par exemple, choisir d’offrir, pendant un certain temps, une réduction de 20 % ou encore un café, un dessert, etc., à l’achat d’un menu, à toute personne faisant un don de 100 euros. Aux États-Unis, il arrive qu’un plat à la carte reçoive le nom d’une personne ayant versé un certain montant. Le site américain foodstart.com se focalise sur ce type de financement participatif pour les établissements horeca.

Une campagne de crowdfunding ? Ne sous-estimez pas les efforts requis ! Présenter un projet sur l’une des nombreuses plates-formes est une chose, le promouvoir avec succès en est une autre Une troisième forme de crowdfunding ressemble beaucoup à un prêt « normal ». Les investisseurs décident de mettre des fonds à la disposition de l’entrepreneur en contrepartie de la promesse d’un remboursement, leur bénéfice prenant la forme d’un intérêt convenu au préalable. Ce modèle revient très fréquemment sur le site néerlandais horecacrowdfunding.nl spécialisé dans le financement d’un rachat, d’une ouverture, de travaux de transformations, etc, pour les établissements horeca. Une dernière forme de crowdfunding consiste à proposer aux investisseurs

DEPUIS 1898 SPÉCIALISTE EN:

de devenir coactionnaires de l’entreprise ou du projet qu’ils financent. En d’autres termes, leur investissement ne vaut pas promesse de remboursement, comme c’est le cas pour un prêt. Par contre, l’investisseur peut obtenir des dividendes ou réaliser une plus-value s’il décide de vendre ses actions au Désirez-vous en savoir plus bout d’un certain temps. Le revers sur DES PRODUITS PERSONNALISÉS ? de la médaille c’est que, à l’instar Consultez: www.dwl.be de n’importe quel actionnaire, les investisseurs sont exposés au risque lié à toute entreprise. Ils peuvent donc perdre leur mise de fonds si le projet prend l’eau. DWL_AD_Horecakrant_mei2015_FR.indd 1 Avantages et inconvénients L’un des grands avantages du crowdfunding tient au fait qu’un entrepreneur qui ne parvient pas à décrocher un financement, par les canaux habituels, peut rassembler les fonds dont il a besoin par un autre biais. Du moins si son projet remporte les suffrages du public et que celui-ci décide d’investir. Par ailleurs, le crowdfunding permet de faire du marketing et de fidéliser des clients. Présenter un projet à des personnes, qui n’ont peut-être jamais entendu parler d’un établissement, permet parfois d’attirer leur attention sur celui-ci. Par ailleurs, les particuliers qui investissent dans un restaurant, par exemple, vont s’identifier à lui, s’y rendre plus fréquemment, en parler à des tiers, etc. Mais attention, ce dernier avantage peut vite devenir un inconvénient. Imaginons qu’un projet n’atteigne pas le montant de financement défini au préalable ou que le montant soit atteint mais que le projet échoue, avouez qu’on peut rêver mieux comme publicité… Un autre inconvénient surgit dans le cas où une entreprise permet à des investisseurs de devenir coactionnaires, le processus de

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décision risque de s’en trouver fortement compliqué ! Enfin, et c’est peut-être le point le plus important, il convient de ne pas sous-estimer les efforts requis par une campagne de crowdfunding. Présenter un projet sur l’une des nombreuses plates-formes est une chose, le promouvoir avec succès en est une autre. Les amis et la famille peuvent bien sûr répandre le mot dès le début mais c’est à l’entrepreneur lui-même

de porter son initiative à l’attention du plus grand nombre possible de personnes. Un projet intéressant, présenté de manière attrayante, partira donc toujours avec une petite longueur d’avance. Précisons encore que les médias sociaux sont l’outil par excellence pour faire connaître une démarche de crowdfunding Willem Bonneux

Exemples de crowdfunding Le « Woké » est un concept belge de fast-food sain dont un premier établissement a ouvert ses portes à Louvain-La-Neuve. Pour accélérer sa croissance, qui passera par des franchises en Belgique comme à l’étranger, le « Woké » a collecté des fonds sur la plate-forme mymicroinvest.com contre une participation dans l’entreprise. Résultat ? En 73 jours, une « crowd » de 185 investisseurs a injecté 100.000 euros dans le « Woké ». Un deuxième exemple de projet de crowdfunding (qui se prolongera jusqu’au 18 mai) nous est donné par le « Biota », un projet de restaurant sans gluten à Gand. Ses promotrices se sont inscrites sur la plate-forme finicrowd.be dans l’espoir d’obtenir un investissement total de 10.000 euros. Les particuliers qui investissent 25, 50, 75 ou 100 euros seront remerciés « en douceurs » : une carte de fidélité © Shutterstock

accordant des réductions pendant un an, un déjeuner gratuit, des pâtes fraîches faites maison pour deux personnes, etc. En France, le chef étoilé Thierry Marx a fait appel au crowdfunding sur la plate-forme mymajorcompany.com dès 2013. Il voulait créer sa propre école de cuisine et de pâtisserie pour les jeunes chômeurs. Le but était de proposer une formation gratuite mais sérieuse aux passionnés qui n’ont pas la possibilité de se reconvertir aux métiers de la restauration. L’idée a eu du succès : Thierry Marx a récolté trois fois plus d’argent que prévu. Aujourd’hui, une deuxième campagne de crowdfunding est en cours, elle doit lui permettre de trouver 20.000 euros pour doter son centre de formation « Cuisine mode d’emploi(s) » d’une deuxième cuisine. Willem Bonneux


➜ I P.10 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération

HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait

notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en

Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

« Brasserie Saint-Georges », la tradition conservée 129 bières belges et parmi elles, nombreuses sont issues de la région proche. »

Escapade en Pays de Vesdre, en direction de Limbourg, village historique classé. Au cœur de la Place Saint-Georges, le Bistrot de Terroir® « Brasserie SaintGeorges » fait office de témoin et de présence active au sein du vieux quartier. « Je suis un passionné du terroir, j’avoue » explique Pierre Cerfontaine, jeune trentenaire, patron de la Brasserie Saint-Georges depuis 3 ans et demi. La demeure en pierres du pays invite au cocooning. Poussez la porte et découvrez un piano, une cheminée, des tables dressées qui conviennent à la dégustation. A gauche, à droite, des bières, des plaques d’émail, de vieux souvenirs chinés ici et là. Près du comptoir, les confections maison du Chef qui est aussi pâtissier de formation.

« Ce sont des confitures aux fruits d’ici et parfois aussi des confitures à la bière. On trouve aussi quelques compotes. Je les fais moi-même » confie-t-il. « Je suis originaire de Stembert, ici tout près. J’ai fait des études de pâtissier, à Namur et j’ai poursuivi l’horeca, à Verviers ».

« Je mise beaucoup sur mon terroir, dans la mesure du possible. Il est fabuleux par ici. Je travaille avec un petit fromager qui me vend du Herve au lait cru extraordinaire » Produits du terroir L’établissement existe en tant que tel depuis les années 40 et respire la tradition conservée. « On a de plus en plus de touristes, il me semble. J’ai fait la demande pour obtenir le label Bistrot de Terroir® car je pensais que cela allait de soi. On mise surtout et principalement sur les produits du terroir. On accueille beaucoup d’Allemands et de germanophones. Les habitués sont nombreux aussi. Il s’agit surtout des habitants du coin. Je propose pas moins de 130 bières régionales et bientôt 200. On a effectué les aménagements pour pouvoir les stocker de manière adéquate. Sur les 130 variétés proposées actuellement, il y a

Dégustation de bières En plus de la cuisine et des pâtisseries dont il s’occupe, Pierre organise régulièrement des soirées thématiques d’apprentissage de dégustation de bières spéciales et/ ou du terroir. « Je suis zhytologue à mes heures perdues. C’est comme pour le vin, apprendre à apprécier ou à reconnaître les particularités des bières est un art. Je trouve qu’il existe un véritable engouement pour cela, même chez les jeunes. C’est positif pour le métier et la continuité de nos brasseurs et brasseries ». Parmi les bières locales, on retrouve à la carte de la brasserie SaintGeorges, la Ploquette, la Vieille Salme mais aussi la Curtius, lancée à Liège et bien entendu, les Val-Dieu, régulièrement proposées au fût. « L’engouement pour la bière est lié au nouveau marketing mis en place, je crois. Cela n’existait pas avant. ». Pour accompagner ces breuvages, on peut suggérer également la tranche de jambon d’Aubel grillée, l’assiette de Trou d’Sottai ( fromage à pâte molle) chaud, la tartiflette à la bière ou l’assiette de fromage du bocage. « Je propose aussi des desserts à la bière, comme le sabayon ou la mousse. J’aime faire de nouvelles expériences culinaires. C’est un plaisir et en général, cela plaît aux gens. Récemment, j’ai tenté une vinaigrette à la Kriek… Pas mal du tout ! ». Ambassadeur de son terroir « Je mise beaucoup sur mon terroir, dans la mesure du possible. Il est fabuleux par ici. Je travaille avec un petit fromager qui me vend du Herve au lait cru extraordinaire » poursuit-il, avant de vanter la région d’un point de vue touristique. « On est tout près des Fagnes, du Château de Franchimont et puis, il y a le Barrage de la Gileppe qui est devenu un lieu de balade très bien développé. Cela vaut le détour, vraiment ». Sur la vieille Place Saint-Georges, aux vieux pavés peu aisés pour la balade en talons hauts, la Brasserie SaintGeorges séduit. « On a même une terrasse à l’arrière, dans la cour, que l’on transforme en salon d’été dès qu’il fait beau » ajoute-t-il.

Labellisé Bistrot de Terroir® relativement rapidement après sa demande, l’établissement draine du monde, surtout le week-end. « On a senti un léger « plus », c’est vrai mais je ne sais pas vraiment évaluer. Regardez, les sets sont déposés sur les tables. Les clients savent directement où ils sont, même s’ils ne viennent pas ici pour le label ». Etre créatif Une nouvelle carte est prévue bientôt et déjà Pierre s’affaire à penser ses recettes du terroir. Il ne manque jamais d’idées novatrices. « J’ai réalisé un pâté à la bière pas mal du tout, je le reconnais (rires) ». Le métier ? « J’ai toujours travaillé dans l’horeca. C’est un métier que j’aime pour le contact et pour le fait que je peux m’y exprimer en cuisine, chaque jour. Ce n’est pas simple tous les jours mais il ne faut pas trop se

plaindre. Il faut être créatif et savoir se réinventer. Quand je cuisine avec la porte ouverte sur la cour, je suis totalement heureux. » En ces coins un peu reculés du pays de Vesdre, on ne regrette pas le voyage et on reviendra dès que possible savourer une bière en terrasse, agrémentée des conseils du patron ou déguster une de ses créations salées ou sucrées. Dieu que le terroir a du bon ! « Brasserie Saint-Georges », Place Saint-Georges 31, 4830 Limbourg, tél. 087/70 74 46 Régine Kerzmann


➜ I P.11 ➜ I bistrot de terroir® I

« Snooker Road 66 », tirez la porte et voyagez partir à la découverte de ce réseau mystérieux qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Refaire le monde « On fonctionne avec beaucoup d’habitués. Toutes les tranches d’âges défilent, selon les heures du jour et de la nuit car on ferme souvent tard (rires) ! » poursuit Rose-Marie, en servant une pinte à un client régulier. « La Rochefort et l’Orval sont nos fers de lance ». En été, Rose-Marie propose des cocktails en carafe, sur demande. Ici, on ne mange pas, on vient « juste » boire un verre et refaire le monde. « Les parties de snookers attirent

Ambiance 66 sur la route de Wellin, à la porte des Ardennes, non loin des fabuleuses Grottes de Han-sur-Lesse. Le Bistrot de Terroir® de Rose-Marie Lacroix est un petit monde à lui tout seul.

L’ambiance chalet de bois et lumière tamisée réchauffe l’atmosphère de ce début de printemps un peu frais. « C’est nous qui avons fait construire ce lieu, voilà 15 ans. C’était le 1er juin. Avant, c’était une prairie et des prés » embraye-t-elle. Balades La multitude de gîtes aux alentours participe aux nombreux passages des touristes, principalement néerlandophones. « Il y a beaucoup de balades à faire par ici. Nous

que le troisième dimanche de juin, se déroulera la 8ème brocante de Redu. Le bas du village sera entièrement piétonnier, dès 6 h du matin et plus de 120 exposants vous convieront à chiner tranquillement sur plus d’un kilomètre. Voilà qui est noté. On en profitera pour repasser par ici boire une bière bien fraîche. La sémillante Rose-Marie sera bien sûr présente. Et c’est tant mieux ! « Snooker Road 66 », Route de Beauraing 164 A, 6920 Wellin, tél. 084/37 93 83 Régine Kerzmann

« Ce que j’aime dans ce métier, ce sont les gens et leurs histoires. Le contact » du monde de façon irrégulière. On en profite pour diffuser des parties en temps réels sur les écrans prévus à cet effet, de part et d’autres du café. Pendant la journée, ce sont des clips musicaux que l’on diffuse. Ils participent à l’ambiance américaine du lieu ». Au Snooker Road 66, les  terroirs se métissent et l’atmosphère US se confond avec cet esprit wallon propre ® aux gens du coin. « La plupart des touristes viennent marcher dans notre région. Il y a de nombreux circuits pédestres, des randonnées clairement développées et même des circuits vélos. J’ai Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, d’ailleurs cacheté pas completez et renvoyez vos coordonnées par fax au numéro 081/72.18.89, mal de cartes de fidélité par courriel à l’adresse info@bistrotdeterroir.be ou par courrier : Bistrot de Terroir®. Fédération HoReCa Wallonie Asbl, avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1, 5100 JAMBES. Même si le concept n’était pas parfait, cela faisait bouger les gens. J’estime que le label   Bistrot de Terroir® a le   mérite d’exister et que □□ □ □ l’on se doit de le soutenir. Je me rends à chaque  réunion, avec mon  amie bistrotière. C’est    toujours sympathique de  s’y retrouver, d’échanger.  On fait partie d’un  réseau, c’est important  en quelque sorte ».

Snookers, billards, flippers, un long comptoir à droite de l’entrée et des escaliers menant aux pistes de jeu… Le décor est planté. Bienvenue au Snooker Road 66. On s’y croirait. « Nous avions ouvert cet établissement pour notre fils et voilà, j’y passe tout mon temps » rigole et raconte Rose-Marie, maîtresse des lieux en journée. Originaire de Wavre, la famille s’est installée par ici voilà quelques années. « J’ai fait la demande pour le label Bistrot de Terroir®; le lieu s’y prêtait, il me semble. Nous sommes l’un des derniers bistrots à la ronde et unique en notre genre » raconte-t-elle.

sommes d’anciens motards et nous en attirons forcément aussi, surtout le week-end. On peut aller se promener à Redu, les Grottes de Han-sur-Lesse sont assez proches et drainent du monde toute l’année ». C’est vrai, n’omettons pas que le village de Han-sur-Lesse,

probablement eux qui ont le plus le temps de voyager dans notre région. Il est encore tôt chez RoseMarie mais déjà, elle prépare la fin de journée. « Ce que j’aime dans ce métier, ce sont les gens et leurs histoires, le contact. Je présume que c’est ce qu’on vous dit toujours mais c’est tellement vrai. On se sent vivant en somme. Mon mari, qui me rejoint en soirée, pense la même chose. On se plaît bien dans ce que l’on fait » ajoute-t-elle. Un employé de la Maison du Tourisme passe déposer quelques brochures remises à jour. Sur le présentoir Bistrot de Terroir® posé face à l’entrée, on y apprend

Vous souhaitez étre labellisé Bistrot de Terroir ?

recèle l’une des plus célèbres grottes de notre continent, reconnue exceptionnelle par la beauté de ses concrétions et l’immensité de ses salles, façonnée par la rivière qui la traverse de part en part. Le site a d’ailleurs accueilli près de 20 millions de visiteurs en 250 ans et compte trois étoiles au Guide vert Michelin. Ne manquez pas de

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Se sentir vivant Le long du comptoir, les publicités tant pour les bières que pour le label Bistrot de Terroir® ne manquent pas. Impossible de passer à côté. « La clientèle liée au label est surtout plus âgée et faite de pensionnés. Ce sont

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Fédération HoH re WAaLLoNIe aSBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 15100 JAMBES Fédération Oc RaEC WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte • 5100 JAMBES

Tél. Tél.: :081/72.18.88 081/72.18.88• •Fax Fax: 081/72.18.89 : 081/72.18.89• E-mail • E-mail: info@bistrotdeterroir.be : info@horecawallonie.be• •Internet Internet: :www.bistrotdeterroir.be www.horecawallonie.be• •N° N°d’entreprise d’entreprise: 0416.290.940 : 0416.290.940 www.facebook.com/bistrotdeterroir • Application mobile


➜ I P.12 ➜ I actualite I

BRUXELLES - MOTEUR DE L’ACTIVITE SOCIO-ECONOMIQUE BELGE Beaucoup d’entreprises naissent à Bruxelles, puis grandissent pour ensuite s’établir en dehors de la capitale. Concrètement, on peut affirmer que les provinces du Brabant flamand et wallon sont devenues les banlieues d’accueil de l’expansion économique de la Région de Bruxelles-Capitale. La zone métropolitaine comprend ainsi une série de villes dont le développement est fortement lié à celui de la Région bruxelloise, parmi lesquelles : Leuven, Louvain la Neuve-Ottignies, Malines, Wavre, Waterloo, Tubize, Denderleeuw, Alost,…..

La Région de Bruxelles-Capitale se trouve dans une situation géographique très particulière : son territoire est limité (0,5% de l’ensemble du pays) mais son rayonnement socio-économique dépasse largement les frontières institutionnelles. Tous les observateurs s’accordent pour convenir que la Région bruxelloise est le moteur de l’activité sociale et économique de la Belgique.

Il faut des politiques gérées au niveau d’une Communauté urbaine métropolitaine et cela au niveau des domaines suivants : la mobilité, la logistique, l’aménagement du territoire, l’économie, l’emploi, l’implantation des centres commerciaux, la gestion du commerce, etc… A titre d’exemples, nous plaidons pour une collaboration interrégionale pour le fonctionnement de l’aéroport de Zaventem. Comment peut-on admettre que les taxis bruxellois soient autorisés à véhiculer des clients de Bruxelles vers l’aéroport mais, à l’inverse, ne peuvent pas conduire des personnes de l’aéroport

vers Bruxelles ? Alors que l’aéroport est qualifié de « national » et Bruxelles de « capitale de l’Europe » ! Un second exemple : au niveau du commerce, nous connaissons pour l’instant des politiques de concurrence entre régions. Les projets de Neo, sur le site du Heysel, et d’Uplace à Vilvorde, cohabiteront au nord de Bruxelles, à une distance de quelques kilomètres tout en visant la même clientèle avec les mêmes enseignes. Sans parler de la concurrence faite aux artères commerçantes de l’Hyper centre, du Haut de la Ville, du Westlandshopping et Woluweshopping centers. Une vision métropolitaine permettrait un développement win win où tout le monde serait gagnant. POUR UNE COLLABORATION INTERREGIONALE Une collaboration interrégionale portant sur les implantations commerciales, la recherche et l’identification des spécialisations et des complémentarités est donc nécessaire. Un troisième exemple : le développement des pôles de recherche sur base des synergies et associant les centres universitaires,

les hautes écoles et les entreprises au sein de la zone métropolitaine. La recherche-développement nécessite beaucoup de ressources. En globalisant les budgets disponibles et les moyens humains existants, et en menant des actions davantage coordonnées et soutenant les points forts de chaque entité, nous pourrions obtenir de meilleurs résultats dans des domaines aussi important pour l’avenir de nos économies que les technologies de l’information, le biomédical et la recherche pharmaceutique.

Face aux enjeux européens. Il faut un Bruxelles métropolitain ! Dernier exemple : les spécificités des industries créatives et culturelles (fonctionnement à tous les niveaux de pouvoir, flexibilité, caractère international de certaines activités) justifient aussi une vision et une approche métropolitaine.

bruxelloise gagnerait à bénéficier d’une communication à une échelle dépassant les frontières institutionnelles. Une collaboration interrégionale associant également les deux Communautés du pays, permettrait, par exemple, de disposer d’une liste accessible des équipements existants sur le territoire métropolitain, de mieux aider, par une centralisation de l’information, les acteurs culturels des 3 régions sur les moyens/ subsides disponibles pour le développement de leurs activités et surtout, de mettre en œuvre des politiques régionales communes intégrées, notamment en termes de promotion nationale et internationale. CONCLUSION En conclusion, il faut une approche stratégique au niveau de la zone métropolitaine, des types d’activité économique, de la recherche et de l’emploi avec des politiques de mobilité, d’’environnement et d’économie dans une logique win win. Le tout pour éviter la concurrence interrégionale. CT

POUR UNE APPROCHE METROPOLITAINE Ce secteur clé de la Région

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Quelles sont les clés du succès ? Malgré les difficultés pour construire une formule qui marche, 4 clés, répondant aux attentes des clients, peuvent faire la différence entre réussite et échec. En collaboration avec atrium, nous vous les proposons. 4 tendances commerciales ? Professionnalisme – Dans un restaurant comme dans un commerce, le client veut avant tout un personnel et un patron qui connaît son affaire. Un serveur parlant avec passion de vin, un vendeur de ses dernières pièces ou un patron de l’histoire mouvementé de son établissement rendront l’entreprise vivante aux yeux du client. Cette passion rendra votre établissement sympathique et poussera forcément à y revenir. Fidélisation et proximité – qui transformerons à la longue « un simple café » parmi d’autres en « son café du coin » ou « son commerce habituel ». Proximité – Cette passion ne va pas sans proximité – géographique dans ce cas-ci. En effet, si votre commerce est situé dans un quartier résidentiel

et que votre passion (votre proximité professionnelle) est de la partie, vous aurez d’autant plus de facilités à vous transformer en lieu incontournable ou rendez-vous habituel du weekend, dans l’esprit des clients. Environnement commercial – Tout entrepreneur sait d’instinct qu’un bon contexte commercial peut faire toute la différence. De manière générale, ce concept couvre aussi bien : - L’influence de la mobilité – un client ayant la facilité pour venir aura plus tendance à revenir. - Les décisions politiques simplifiant ou compliquant le commerce dans certains quartiers. - La sûreté, propreté et la modernité du quartier – trottoir large et sans crevasses, environnement propre, bien éclairé le soir, aménagement avec des arbres, présence policière… - Modernité des enseignes – qui attirent le regard – font bonne impression – créé une ambiance de sécurité durant la soirée. - Des services supplémentaires – comme la proximité d’un cinéma, d’une salle de spectacle, d’un parking gratuit, de w.c. ou d’un

endroit pour mettre les enfants, etc.peuvent permettre au client de se sentir à l’aise et donc de rester longtemps. Originalité – La touche finale en revient à l’originalité. Qu’est-ce qui différencie votre établissement ou commerce des autres ? Des produits spécifiques, un décor hors du commun, des valeurs, un style particulier, etc. Le tout peut se résumer en trois mots : vision – mission – valeur, au choix. Rien n’oblige évidemment à choisir ces trois idées, néanmoins elles ont tendance à se renforcer quand elles sont ensemble. Conclusion : professionnalisme, proximité, environnement commercial, originalité. Ces quatre tendances se cumulent pour assurer le succès auprès de la clientèle. Encore faut-il compter avec les interférences à ces tendances et sur la difficulté à les maintenir sur le long terme. CT

MOBILITE - REAMENAGEMENT DES BOULEVARDS CENTRAUX DE BRUXELLES La Commission régionale de la Mobilité Le projet de réaménagement des places et du boulevard du centre de Bruxelles, a déjà fait couler beaucoup d’encre. La Commission régionale de la Mobilité de la Région de BruxellesCapitale vient de finaliser l’avis sur la question. Elle l’a transmis au cabinet du Ministre Pascal Smet. Pour rappel, la Commission régionale a une triple mission : elle a une tâche d’étude et d’avis, une tâche d’évaluation mais également consultative. Composée de 34 membres, issus notamment des autorités régionales et communales, de la police, des sociétés de transport (STIB, De Lijn, TEC), des fonctionnaires de la Région, des milieux des partenaires sociaux, des usagers du transport en commun, de taxis, des cyclistes, des piétons, des PMR et des associations environnementales, la Commission est habilitée à émettre des avis, d’initiative ou à la demande du Gouvernement bruxellois sur toutes les questions relatives à la mobilité. Les conditions de succès Dans son avis, la Commission a synthétisé les principales caractéristiques du réaménagement. Programme : a. L’aménagement d’un espace de plain-pied accessible à tous, b. Le dégagement des façades de tout obstacle permettant une circulation aisée aux malvoyants, c. Le rehaussement de la voirie pour mettre à niveau les accès aux bâtiments de moins de 10 cm de haut, d. L’amélioration des accès aux stations de métro, notamment la largeur des

escaliers et des couloirs d’entrée, e. La prise en compte de l’accessibilité des commerces et des livraisons dans la planification des travaux, f. L’aménagement de parkings vélos importants au cœur de la ville, g. La non-hypothèque de développements futurs, comme par exemple, un tram traversant le Pentagone d’est en ouest par la rue Orts ou un passage du tram 71 via De Brouckère et Jacqmain vers Tour et Taxis. La Commission a pointé les facteurs qui sont déterminants pour la réussite de l’opération. En premier lieu, la réalisation effective du plan de mobilité de la Ville conditionnera le succès de la mise en œuvre du projet. Les conditions de circulation des bus de la STIB (proximité des arrêts, facilité des correspondances et vitesse commerciale) seront déterminantes pour l’accessibilité à la zone et à ses activités. Pour empêcher que le report du trafic de transit du Pentagone vers la petite ceinture ne soit à l'arrêt, l’optimalisation des feux du trafic motorisé est nécessaire ainsi qu’une meilleure synchronisation de ces derniers, tenant compte de tous les modes de transport. Certains aspects relatifs au confort et à la sécurité des usagers devront encore faire l’objet d’un examen approfondi. Il s’agit, entre autres, de la planéité et de la rugosité des revêtements des boulevards, des traversées de ces derniers par des bus ou par la circulation automobile ainsi que les zones de maintien de la circulation sur le côté des places de Brouckère

et Fontainas et les aménagements prévus en zones de rencontre à l’aide de plateaux rehaussés. Ces aménagements devront être évalués et testés avec l’ensemble des usagers. La stratégie de communication De façon générale, la stratégie de communication vers les commerçants, habitants, navetteurs, clients et travailleurs, sera fondamentale et primordiale pour assurer la réussite du projet.

Le redéploiement commercial du centre-ville ne peut se limiter à des mesures de mobilité et d’espace public. La Ville et le bureau d’études devront tenir compte du tissu socio-économique existant et souhaité pour le futur afin de répondre au mieux à ses particularités (livraisons, accès, terrasses, mix commercial….). La concertation avec les acteurs commerciaux et les riverains est indispensable. La Commission a exprimé un regret. Contrairement aux dispositions de l’ordonnance du 26 juillet 2013 instituant un cadre en matière de planification de la mobilité et des modifications ayant un impact sur la mobilité, aux plans de mobilité communaux, le projet n’a pas été accompagné d’une étude d’incidences préalable de son impact ! Aussi, la Commission économique demande la mise en place d’un observatoire des évolutions socioéconomiques, environnementales et de mobilité. Un tel observatoire pourrait servir de base à des mesures d’accompagnement. CT


➜ I P.14 ➜ I ThemE I Carte des boissons non alcoolisées : des opportunités de croissance et de rendement

Les boissons sans alcool, aussi surprenantes que variées

Dans les établissements horeca, les boissons non alcoolisées sont souvent considérées comme secondaires. Or, avec un minimum de créativité, vous pouvez insuffler un peu de fantaisie à votre carte, devenue riche de possibilités en nombre infini grâce aux indispensables classiques et à des cocktails et créations sans alcool qui brillent par leur saveur et leur originalité. La demande est là, indiscutablement, et dégage une marge correcte Un public diversifié chercherait et trouverait son bonheur dans une carte innovante de boissons non alcoolisées. D’après les estimations, 10 % de la population ne consomme pas d’alcool pour des raisons de santé, de religion ou d’allergies. Pourcentage auquel il faut encore ajouter tous les clients qui décident, temporairement, de ne pas boire

d’alcool. Pensez par exemple au « Bob », aux personnes qui n’ont tout simplement pas, ou plus envie d’alcool sur le moment, à celles qui rêvent d’un peu de changement, aux femmes enceintes, aux jeunes, aux responsables d’entreprise qui prennent leur repas de midi et doivent garder les idées claires, etc.

de ces clients ne se distinguera pas de celui de leurs convives amateurs d’alcool qui commandent un kir, un gin tonic ou un pineau des Charentes. Le concept convient à tous les types d’établissement. Si vous ciblez la clientèle du petit déjeuner, du brunch ou les adeptes des cocktails, misez sur des alternatives sans alcool, vous en sortirez gagnant.

Présentation soignée, ingrédients de qualité, verre original, paille élégante en bambou, finitions raffinées, ou comment transformer une boisson non alcoolisée, destinée à désaltérer, en expérience digne d’être vécue Une carte ordinaire, c’est autant d’opportunités ratées. Grâce à des suggestions sans alcool, l’apéritif

découvre le secret

Présentation soignée, ingrédients de qualité, verre original, paille élégante en bambou, finitions raffinées, ou comment transformer une boisson non alcoolisée, destinée à désaltérer, en expérience digne d’être vécue. Une offre qui surprend débouche sur de jolis bénéfices mais remporte aussi l’adhésion du client dont les attentes ont été dépassées Tendances Entre autres tendances marquantes qui se dessinent sur le terrain des boissons, mais pas seulement, citons le retour des produits artisanaux de qualité, fabriqués avec savoir-faire, ainsi qu’un intérêt ostensible pour les denrées alimentaires contenant peu ou pas de sucre. Cette inclination pour des créations artisanales s’observe non seulement dans le secteur alimentaire mais aussi dans celui du textile, de la décoration d’intérieur, etc. Aujourd’hui, un nombre croissant de personnes optent pour des articles fabriqués à la main et en quantités moindres.

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de se lier aux autres ingrédients. Ajouter les glaçons (10) et agiter vigoureusement 12 secondes de plus. Verser le mélange à travers une passoire dans un verre à Martini sorti du réfrigérateur. Servir avec un crumble (Sosa) de framboise (disponible dans le commerce de gros).

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Dave Aertgeerts, BAR EXPERT/ MIXOLOGUE et professeur pour Horeca Vorming Vlaanderen, a créé plusieurs cocktails sans alcool. Dave Aertgeerts a gagné ses galons dans divers bars de Londres et de New York. C’est aussi un membre de jury apprécié lors de concours internationaux de préparation de cocktails et un orateur très demandé à l’occasion de salons professionnels. Il s’implique toujours dans des projets horeca en Belgique, comme à l’étranger, et travaille depuis des années comme consultant indépendant dans l’univers passionnant de l’« hospitality ». Raspberry Delight

de Tönissteiner

Les sources Tönissteiner se trouvent au coeur

Aperitivi NA signed by Dave Aertgeerts

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– Utilisez, autant que possible, des ingrédients purs dont le goût est facilement identifiable. – Ne vous lancez pas dans des expérimentations sans avoir acquis les connaissances de base. Difficile à trouver, l’équilibre entre la saveur fruitée et les notes secondaires de fraîcheur constitue pourtant l’élément principal de votre recette. – Assurez-vous que votre personnel connaît la liste des ingrédients de chaque boisson. – Demandez au personnel de suggérer les boissons sans alcool à l’apéritif ou en accompagnement du repas. – Mettez l’accent sur vos boissons spéciales sans alcool, (au moyen d’un cadre sur la carte ou en suggestion). – Évitez l’association galvaudée entre boissons sucrées et glace diluée. Utilisez des herbes aromatiques fraîches, cette petite pointe d’acidité relèvera les notes sucrées, pour des saveurs originales et tout en finesse. – La mise en place fait toute la différence. Préparez votre thé glacé le jeudi et remplissez-en des bouteilles qui vous permettront de tenir tout le week-end. – Misez sur des normes élevées en matière de connaissance, de savoir-faire et de diversité. Vous créerez une différence d’image par rapport aux autres établissements horeca des environs.

Sirop framboise-cardamome: n 20 cl d’eau n 20 cl de sucre n 10 framboises n 10 gousses de cardamome n 1 gousse de vanille Faire bouillir les ingrédients pendant 10 minutes, laisser refroidir puis filtrer (mailles fines). Conserver au réfrigérateur dans une bouteille opaque et fermée. Préparation n 4 cl de sirop framboise-cardamome n 4 cl de jus de citron n 4 cl de jus de grenade n 1 blanc d’œuf Démonter la passoire de bar et placer la spirale dans un verre à mélange, sans glace. Verser tous les ingrédients, à l’exclusion des glaçons, dans le verre, refermer le shaker Boston et agiter pendant 20 secondes de manière à permettre au blanc d’œuf

(pour elles-mêmes ou des tiers). Le pourcentage de personnes qui veulent connaître le processus de production des aliments qu’elles consomment ou s’assurer, tout ou en partie, de ce processus est sensiblement plus élevé qu’il y a quelques années. À titre d’exemple, nombreux sont ceux qui fabriquent leur fromage, brassent leur cidre, font de la pâtisserie et du pain. Avant, ce type de démarche vous valait d’être estampillé « alternatif », alors qu’aujourd’hui, elle est entrée dans les mœurs. Un mocktail (cocktail sans alcool) ou une limonade fait maison avec des ingrédients simples

Ice Tea fait maison Faire bouillir un litre d’eau, retirer du feu, ajouter 3 cuillères à soupe de thé ou d’infusion au goût fruité en vrac, ajouter 2 cuillères à soupe de sucre. Laisser infuser de 6 à 10 minutes, couvercle fermé. Une fois le liquide refroidi, il se conserve une semaine au frais.

Virgin Ginger Mojito n 12 feuilles de menthe n 1 cuillère à cocktail de sucre de canne n 4 cl de jus de citron vert n 2 cl de sirop de sucre de canne n Bière de gingembre Placer les 12 feuilles de menthe dans un verre à gin volumineux et saupoudrer de sucre de canne. Écraser le tout au moyen d’un bâtonnet à cocktail, ajouter le jus de citron vert et le sirop de sucre de canne. Mélanger avec la cuillère à cocktail et ajouter de la glace pilée. Allonger avec de la bière de gingembre. Ajouter une branche de menthe et du gingembre confit. Faux-Mosa Variante du Mimosa: Mélanger la pulpe de jus d'orange, le sucre, le zeste d'orange, et l'eau pétillante. Bloody Shame Variante sur le thème du Bloody Mary = jus de tomate relevé et assaisonné mais sans vodka.

et identifiables cadre parfaitement dans ce tableau. Par ailleurs, ces produits peuvent aussi afficher un prix équitable. La demande pour des produits contenant peu ou pas de sucre est probablement à mettre en lien avec cette tendance. Aujourd’hui, certains consommateurs se montrent particulièrement attentifs aux sucres cachés. Prendre en charge le processus de production d’aliments permet une certaine forme de contrôle. Superaliments Il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous rebatte les oreilles


➜ I P.15 ➜ I theme I des tout derniers superaliments et superfruits. Suivez le mouvement ! Adoptez les grenades, épinards, choux frisés, ananas, myrtilles, bananes, mangues et autres baies d’açai et de goji, vous attirerez un public branché au portefeuille bien garni. Enrichissez vos smoothies et vos jus de graines de chia, de lin et de chanvre afin de leur donner plus de corps et de les enrichir en calcium, vitamine B, fer et magnésium. Autant de qualités à mettre en avant pour les promouvoir. Des légumes peuvent également être

incorporés à ces jus et smoothies, sans nuire à leur saveur. Jouez la carte de la réduction du nombre de calories et d’un accroissement de la teneur en fibres et en vitamines. Vos boissons remporteront un grand succès auprès des femmes mais aussi des sportifs, des clients qui prennent soin de leur santé et de ceux qui font attention à leur ligne, sans oublier les consommateurs qui ont envie d’un peu de changement. Offre prête à consommer Inutile de vous retrousser

personnellement les manches, divers produits s’emploient à renouveler le segment des boissons non alcoolisées. Osez sortir des sentiers battus, oubliez le jus d’orange et le jus de pomme et adoptez des ingrédients plus originaux : orange sanguine, baies, pamplemousse, épinard, carotte, grenade, etc. Quant aux produits contenant peu ou pas de sucre, dans ce domaine aussi, le client est servi au doigt et à l’œil. Il y a, sur le marché, plusieurs nectars de fruits sucrés à la stévia,

sans oublier des jus combinés à de l’eau minérale, sans sucre ni colorant ou conservateur. Le vin sans alcool constitue une option intéressante comme apéritif, comme base pour un cocktail ou comme suggestion en accompagnement d’un plat. Une procédure spécifique permet de séparer le vin de l’alcool qu’il contient, sans dommage pour son goût. Il en existe plusieurs sortes bien reconnaissables, comme du champagne, du chardonnay, du merlot et du rosé.

PUBLIREPORTAGE

Vintense À consommer sans modération ! Composée uniquement de vin sans alcool, la gamme Vintense présente des saveurs et des arômes subtils et équilibrés, proches des vins d’origine soigneusement sélectionnés par les œnologues de la firme.

Vintense Fines Bulles

Vintense Cépages

La gamme est constituée d’une part de deux vins apéritifs pétillants issus de vins espagnols :

La gamme Vintense comprend d’autre part 3 vins de cépage provenant également de terroirs espagnols :

Vintense Fines Bulles Blanc – Robe : clair, jaune au reflet vert – Nez : fruité, aux notes légères de muscat citronné – Bouche : frais, souple, perlant, belle structure agré­ mentée de notes de fruits, pêche, muscat, citron en fin de bouche.

Vintense Fines Bulles Rosé – Robe : clair, blush saumoné – Nez : groseille, fraise – Bouche : frais, souple, perlant, belle harmonie entre les fruits, groseille, fraise, melon, très belle longueur en fin de bouche.

Suggestion de cocktails avec Vintense Fines Bulles Blanc :

Suggestion de cocktails avec Vintense Fines Bulles Rosé :

Vintense Caipirinha – 2 morceaux de citron vert – 2 càc de sucre de canne – Glace pilée – Vintense Fines Bulles Blanc

Vintense dream – 4cl jus de pamplemousse – 2 cl jus d’orange – Vintense Fines Bulles Rosé

Vintense Sangria – 2 oranges – 2 pommes – 2 pêches – 1 citron – 2 bananes – Vintense Fines Bulles Blanc

Vintense Sunrise – 8 cl jus d’orange – 2 cl sirop de grenadine – Vintense Fines Bulles Rosé La collection Fines Bulles présente des caractéristiques équilibrées, raffinées et rafraîchissantes. L’apéritif dont on peut profiter sans modération !

Vintense Cépage Merlot Un partenaire de caractère pour vos repas. – Robe : rouge intense – Nez : bourgeons de cassis, mûre et fruits des bois – Bouche : souple et tannique en fin de bouche. Un vin rouge fruité intense et généreux qui présente des arômes de cassis et de myrtille. Il se mariera parfaitement avec des viandes rouges et du fromage. Vintense Cépage Chardonnay Le partenaire idéal de tous les instants. – Robe : clair, jaune ­ vert – Nez : fruits exotiques avec des notes d’agrumes – Bouche : fruité et souple, très bonne longueur en fin de bouche. Un vin blanc riche, fin et aromatique qui présente des saveurs subtiles d’agrumes. Il accompagnera idéale­

ment les viandes blanches, les poissons ou les fruits de mer. Les vins de la collection Vintense Cépages Blanc, Rouge et Rosé ont été sélectionnés pour leurs arômes, leurs couleurs et leur caractère. Ce sont des vins de plaisir. Vintense Cépage Syrah Il vous séduira par sa fraicheur et ses arômes de fruits rouges. – Robe : Rose intense aux reflets violets – Nez : fruits rouges, avec une note de pêche – Bouche : frais, souple, avec une touche de fruits rouges, de framboise et de groseille. C’est un vin « plaisir » qui accommodera fort bien les barbecues, les salades ou les apéritifs entre amis. Actuellement, le marché des boissons désalcoolisées présente un potentiel de croissance extrêmement prometteur. Philippe Stassen explique d’ailleurs : « Les produits que nous avons élaborés s’adressent à un large public. De nom­ breuses personnes ne consomment pas de vin pour des raisons de santé et de bien­être ou par soucis évident de sécu­ rité, s’ils ont à prendre le volant. En créant notre gamme Vintense à 0% d’alcool, nous avons voulu développer un produit qui offre un plaisir comparable à celui du vin sans les désagréments de l’alcool. Après cinq années de recherche au plus haut niveau, je crois pouvoir dire que nous avons réussi à développer des produits de qualité qui préservent la plupart des

caractéristiques gustatives, aromatiques et visuelles des vins de caractère dont ils sont issus. Les vins de cette gamme présentent par ailleurs des caractéristiques diététiques intéressantes. Un verre (10cl) de « Fines Bulles » Blanc ou Rosé donne 25 kcal contre 80 kcal en moyenne pour un verre de vin mousseux ou de Champagne classique. Les vins tranquilles « Cépage » rouge, blanc ou rosé donnent, quant à eux, 20 kcal par verre contre 65 kcal en moyenne pour une vin alcoolisé. » Les vins Vintense ont été élaborés selon un processus de désalcoolisation à basse tem­ pérature qui préserve le goût et le caractère des vins sélectionnés par notre sommelier. Processus de désalcoolisation: 1. Les vins sont choisis de manière rigou­ reuse par l’équipe de recherche et développement 2. Un processus d’évaporation à basse température est utilisé pour retirer l’alcool du liquide tout en s’assurant que celui­ci conserve bien son carac­ tère et sa structure 3. L’alcool est séparé, condensé, puis réutilisé dans d’autres produits 4. Embouteillage et étiquetage

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➜ I P.17 ➜ I membre horeca sous la loupe I

Une belle réussite dans l’ombre des Diables Rouges La « Brasserie de l’Expo », une brasserie parisienne au cœur de Bruxelles

Il était une fois quatre amis « horeca » partis en groupe pêcher le marlin bleu sur l’île cap-verdienne de São Vicente. Au retour, ils avaient un projet : ouvrir une véritable brasserie parisienne avec un banc d’écailler à Bruxelles. Aussitôt dit, aussitôt fait. La « Brasserie de l'Expo » a ouvert ses portes dans l’ombre des Diables Rouges et connaît aujourd’hui un joli succès. La coïncidence est trop belle pour qu’il s’agisse d’un simple hasard. Il a suffi que la « Brasserie de l'Expo » ouvre ses portes sur l’avenue Houba de Strooper pour que les Diables Rouges aient le vent en poupe. Pris d’une subite envie d’élucider cette coïncidence, nous avons rencontré l’un des quatre associés et, par ailleurs, pêcheurs de marlin : Rik Van Daele. Rik Van Daele a entamé sa carrière horeca à la friterie « Bij Rik en Begga », juste devant le stade du RWDM à Molenbeek, avant de passer gérant de l’« Auberge de Beersel », au pied du château dont s’est inspiré Willy Vandersteen pour l’une de ses meilleures BD, Le Trésor de Beersel. Jusqu’à ce fameux voyage au Cap-Vert… Une relation de cause à effet ? Un heureux concours de circonstances ? Ou bien la reprise de cet immeuble d’angle, juste en face du siège de l’Union belge de football, répond-elle à un plan mûrement réfléchi ? Rik Van Daele : « Si vous me le permettez, je le reformulerai comme ceci : nous nous sommes lancés "avec préméditation". La proximité de la fédération de football, de la fédération d’athlétisme et du siège du Comité olympique a certainement joué dans le fait que nous ayons mordu à l’hameçon. Mais le facteur décisif a tout de même été les Diables Rouges. Nous nous intéressons tous au foot et savions que

nous avions une équipe talentueuse, il était clair que de grandes choses l’attendait et cela crée une "vibration" positive. À partir du moment où nous avons repris l’établissement, l’équipe nationale a commencé à enchaîner les victoires. Mais laissons-en quand même le mérite aux joueurs et à Marc Wilmots… »

« Si on est capable de pêcher un marlin bleu au Cap-Vert ensemble, on devrait tout de même pouvoir gérer un établissement ensemble, non ? » Les passionnés de foot connaissent ce coin depuis toujours. Le quartier semble peu favorable pour ouvrir un établissement horeca et le restaurant a changé de propriétaire à plusieurs reprises au fil des ans. Vous avez tout de même décidé de sauter le pas. Pourquoi ? « Nous avons vu les opportunités plutôt que les défauts. C’est un immeuble d’angle magnifique, il se situe sur un axe très fréquenté, à deux pas de grandes fédérations sportives, de bureaux d’avocats et d’entreprises, avec le Stade Roi Baudouin et l’Atomium en point de mire. Sans compter qu’il n’y avait encore aucune brasserie parisienne au nord de Bruxelles. À condition de partir sur de bonnes bases, nous ne pouvions que réussir, non ? » Avant, une brasserie avait un certain standing, le concept nous est arrivé de Paris. Mais aujourd’hui, n’importe quel café servant un croque-monsieur

peut se qualifier de brasserie. N’étaitce pas risqué de choisir ce nom ? « Non, la différence saute aux yeux. À eux seuls, notre banc d’écailler, où nous proposons une grande variété de coquillages, et notre vivier rempli de homards canadiens et bretons suffisent à bien marquer la différence. À Bruxelles, les véritables brasseries classiques qui possèdent un banc d’écailler se comptent sur les doigts d’une main. Chez nous, vous trouverez une démarche d’authenticité, une décoration de bon goût, des serveurs arborant tablier et nœud papillon, le tout en rouge et noir et des plats de brasserie comme des rognons de veau, de la cervelle, des soles, etc. Ce sont tous ces atouts qui font pencher la balance. » Pour réussir, faut-il de bonnes bases ? « C’est évident. Nous avons un concept, une structure financière solide, un cuisinier épatant, aussi exigeant que perfectionniste, et un excellent personnel de salle. Nous sommes donc bien armés pour partir à l’abordage. »

entrecôte maturée qu'ils commandent bleue avec du poivre concassé, et un Barbera italien pour profiter de la vie. Après cela, la soirée foot ne peut être que réussie. » Gérer un établissement à quatre, n’est-ce pas courir au-devant des problèmes ? « Si on est capable de pêcher un marlin bleu au Cap-Vert, on devrait tout de même pouvoir gérer un établissement ensemble, non ? Nous sommes quatre entrepreneurs horeca expérimentés, ça aide. La gestion au quotidien est assurée par Frederic De Vreese et moi-même. Les deux autres, Thierry Van Damme et Michel Grenier, des capitaines chevronnés qui ont tenu une série d’établissements horeca de premier plan à Bruxelles et ses alentours, s’occupent de la supervision. »

proposons 25 menus à 14 euros, avec six huîtres en entrée. Par contre, nous ne prenons pas de réservation. C’est une belle publicité pour notre brasserie. Sans compter que cette offre nous permet d’avoir toujours des produits de première fraîcheur au banc d’écailler. Les clients qui se décident un jour pour le lunch reviennent ensuite avec des amis pour "la totale". » Cette pêche au marlin, est-ce bien écologique ? « Absolument. Au Cap-Vert, ils ont bien analysé la situation. Les touristes paient une somme d’argent plutôt rondelette pour participer à cette pêche : l'argent ainsi récolté est réinjecté dans la protection de la nature. Quant au poisson, une fois pêché, il est remis à la mer. Un marlin bleu qui nage à un rythme normal atteint des vitesses supérieures à celles du guépard. Les pêcheurs doivent

En parlant d’abordage : combien de couverts faites-vous ? « Nous sommes ouverts sept jours sur sept. Nous servons en moyenne 120-130 couverts en semaine et plus de 200 le week-end. Il faut dire aussi que nous avons 18 personnes en cuisine et en salle. Lorsque les Diables Rouges jouent à domicile, nous montons à 300 couverts, voire plus (salle et terrasse couverte comprise). Ces jours-là, tout le monde est sur le pont. Le chef tient la barre en cuisine et, en salle, c’est à peine si on remarque une petite pointe de nervosité (rires). » Trouver et garder du personnel bien formé est l’un des points névralgiques de l’horeca. Comment faites-vous ? « Nous ne pouvons pas nous plaindre. Par ailleurs, nous nous efforçons de cultiver un esprit de groupe. Par exemple, les membres du personnel peuvent prendre leur repas en commun ici, tous les jours. C’est indispensable pour une bonne ambiance ! Bien sûr, le fait que nous faisons du chiffre, que le chef contrôle tout en cuisine et que la salle suive, tout cela aide aussi. Et puis, il y a les clients, nombreux. Le problème, et tous les gérants d’un établissement horeca bruxellois seront d’accord avec moi, c’est le bilinguisme. Du coup, nous avons parfois de petits malentendus avec certains clients. Mais nous y travaillons ! » Il arrive que les Diables Rouges viennent chez vous ? « Quelques-uns viennent régulièrement mais nous ne le crions pas sur tous les toits. Nous accueillons, non pas seulement des Diables Rouges mais aussi des athlètes de haut niveau, des entraîneurs, des arbitres, des collaborateurs des fédérations, etc. Même les médias ont découvert notre existence. Une star de la télévision a sa table réservée chaque fois que les Diables jouent à domicile. Lui et ses comparses sont d’ailleurs des amis de la maison, si j’ose m’exprimer ainsi. Je sais d’avance ce qu’ils vont commander : quelques huîtres avec une coupe de champagne, une

Quatre entrepreneurs horeca ensemble, il doit y avoir des étincelles ! Qu’est-ce que ça donne en pratique ? « Gérer des restaurants à plusieurs permet de créer des synergies. Pour vous donner un exemple, nous avons repris un salon-lavoir pour le nettoyage des nappes et serviettes de tous les restaurants. Nous voyons la différence ! »

s’attacher au bateau au moyen de ceintures pour ne pas être emportés par-dessus bord. Remonter un poisson de cette espèce, qui peut peser jusqu’à 200 kg, exige des efforts physiques intenses. Les muscles s’acidifient en quelques minutes. Vraiment, c’est une excellente activité de team building. Et vous voyez ce qui peut en sortir. » ➜ www.brasseriedelexpo.be

À propos de différence, vous proposez un lunch à 14 euros le midi. « En effet. Chaque midi, nous

Henk Van Nieuwenhove


➜ I P.18 ➜ I Auto I

➜ I Notre specialitste I

Tesla Model S P85D – Une électrique aux performances hallucinantes !

nouveautes de la biere par Hans Bombeke

Trois houblons pour l’Equinox ! l’équinoxe tombait le 21 mars, si bien que, ni une ni deux, la présentation a été reportée de quelques semaines.

Une voiture 100% électrique sans souci d’autonomie, c’est possible ?

Les voitures électriques comme hybrides sont de plus en plus tendance. Dans ce contexte, la marque Tesla fait figure de précurseur. Et cela se voit! Son modèle S P85D est réfléchi et développé dans une perspective globale. En une phrase : il ne s’agit pas d’une adaptation, mais d’un concept créé pour le système électrique.

Une finition soignée Douce, silencieuse, très confortable. Au niveau de l’assemblage, des finitions, du choix des matériaux, des composants comme des détails, ici aussi, rien n’a été laissé au hasard.

Le modèle S P85D : une déclinaison au superlatif ! Ce modèle en est donc sa définition la plus poussée. Sa particularité ? Un second moteur électrique, qui permet d’offrir une transmission intégrale avec un moteur par train, chacun modulant sa puissance en fonction des besoins. L’électronique assurant ainsi une motricité et une tenue de route à toute épreuve.

Douce, silencieuse, très confortable Au niveau des chiffres, les deux moteurs couplés chacun à un essieu et sa batterie de 85 kWh, offrent une vitesse de pointe de 250 km/h, un passage de 0-100 km/h en 3’’4 s. et surtout une autonomie de 442 km. Un système Autopilote Nouveauté sur cette version P85D - le pilotage automatique est disponible et fait appel à une caméra orientée vers l'avant, à un radar et à des capteurs sonar à 360° ainsi qu'à des mises à jour en temps réel sur le trafic routier. Le tout permet de conduire la Model S en mode automatique, sur routes dégagées comme dans une circulation dense.

Intérieur en cuir Nappa avec un mélange de touches de métal, de carbone et Alcantara, écran tactile central de 17 pouces assurant une incroyable connectivité, toit panoramique vitré, poignées des portes rétractables en zinc poli, coffre de 84 litres…Tout ici respire l’équilibre, l’élégance et la connectivité.

Une part de rêve… Un réseau de recharge gigantesque ! Le meilleur pour la fin ! Afin d’assurer l’autonomie de ses modèles, Tesla a mis en place, un gigantesque réseau de recharge à travers l’Europe. Ces stations «superchargeurs» peuvent assurer un plein en 40 minutes. Une recharge à domicile avec un chargeur simple ou double (55km ou 100 km pour 1h de recharge) est elle aussi disponible. Pour finir, une application smartphone permet à tout moment de vérifier la charge restante de votre batterie à distance.

Le compte à rebours, avant l’arrivée de la nouvelle Duvel Tripel Hop, a été enclenché une fois de plus ! Chaque année, fidèle à ce qui est devenu une tradition, Duvel Moortgat présente sa nouvelle Triple Hop, le troisième jour du troisième mois. Pour cette bière, les brasseurs sélectionnent une nouvelle variété de houblon qu’ils ajoutent à la fin du processus de brassage, au moment de la fermentation. Ce qui permet aux arômes de la variété choisie de s’exprimer pleinement. Encore un peu de patience… Le houblon choisi cette année résulte du croisement entre une espèce cultivée et un houblon sauvage, il a été baptisé Equinox. Ce qui désigne, comme chacun sait, le moment où le jour a une durée égale à celle de la nuit et à partir duquel les jours s’allongent. Cette année,

Waterloo La dernière bataille se prépare… Non, non, pas celle d’il y a deux cents ans qui a porté un coup fatal à la soif de pouvoir de Napoléon. Aujourd’hui, il est question d’un tout autre champ de bataille : les services touristiques de la région, de la province et de la commune rassemblent leurs muscles en prévision des cérémonies pour le 200e anniversaire de la Bataille de Waterloo. Mais l’horeca local, hôtels en tête, n’est pas en reste, les cérémonies qui s’annoncent promettent une montagne de travail. Les milliers de tickets permettant d’assister à la reconstitution sont partis comme des petits pains. À Mont-Saint-Jean aussi, les préparatifs battent leur plein. La ferme en carré qui accueillait, à l’époque, un hôpital militaire anglais abrite, depuis l’année dernière, une brasserie et des travaux de restauration sont en cours

Le prix est évidemment à la hauteur du rêve et du défi technologique réalisé. Mais quand on aime… Chritopher Trine

Une brasserie flambant neuve.

Nouveau houblon Dans son discours de bienvenue, Michel Moortgat a rappelé que la création d’une nouvelle bière n’a rien d’évident. Les brasseurs doivent, en effet, utiliser un ingrédient qui leur est totalement inconnu et donc, se montrer extrêmement prudents. Un point a fait l’unanimité : une fois de plus, les brasseurs ont tiré une bière exceptionnelle de leur chaudron magique. L’arôme est relativement doux mais le goût est intensément fruité, tout en complexité et loin d’être univoque. La bière dégage des notes de fruits exotiques doublées de notes épicées qui emplissent la bouche, le nez, la gorge… Une bière délicieusement rafraîchissante même si, au vu de ses 9,5 % d’alcool, il vaut mieux prendre son temps pour la déguster.

Maître-brasseur Hedwig Neven

dans d’autres parties du bâtiment, dont l’origine remonte au 13e siècle. Car, à l’occasion du Bicentenaire qui s’annonce, un centre d’accueil devrait y ouvrir ses portes. Il comprendra un café, un restaurant, un terrain de jeu, une salle à louer pour des événements, un musée sur la Bataille de Waterloo et un musée de la bière. À l’origine de l’initiative, se trouve la famille Martin, descendants de John Martin, distributeur et producteur de Guinness, de la Martin’s Pale Ale et des bières Gordon mais aussi, propriétaire de la brasserie Timmermans qui produit du lambic. Au travers de ce projet, le groupe Martin’s entend clairement renouer avec le passé brassicole de la région qui, un jour, a compté près de deux cents brasseries ! Le groupe a notamment décidé d’acheter la marque Waterloo mais aussi, de veiller à ce que ce qui était, jusqu’alors, un « brassin sur contrat » puisse désormais être produit sur le site même. La brasserie fonctionne donc à plein régime depuis la fin de l’année dernière. Le brassage progresse de jour en jour afin que tout soit prêt pour le grand week-end des commémorations, qui devrait voir déferler des dizaines de milliers de visiteurs…

Dans l’ombre du « Lion ».

A

l’étranger Le nombre de touristes en hausse aux Pays-Bas En 2014, les hôtels, bungalows et campings néerlandais ont accueilli un nombre sensiblement plus élevé de touristes, principalement étrangers. Le nombre de clients belges a progressé de 10 % si l’on en croit les chiffres du Centraal Bureau voor de Statistiek (CBS) néerlandais. Le nombre de lieux de séjour/nuitées a quant à lui augmenté de 6 %. Au total, 36 millions de personnes ont séjourné dans des établissements néerlandais, ce qui représente la plus forte croissance depuis six ans. Le nombre de clients néerlandais a augmenté de 4 %, contre 9 % pour les clients étrangers. Un peu plus de la moitié de ces derniers venaient d’Allemagne, du RoyaumeUni et de Belgique.

Animaux spéciaux au menu De Keuken van het Ongewenst Dier est un restaurant mobile situé aux Pays-Bas, qui sert de la viande d’animaux spéciaux : rats musqués, pigeons, oies sauvages, etc. Des animaux habituellement éliminés car considérés comme nuisibles et que le restaurant entend utiliser pour lutter contre le gaspillage.

En attendant, tout est mis en œuvre pour que les autres bâtiments du complexe soient prêts à leur tour. Outre la partie « accueil », déjà mentionnée, qui permettra, entre autres, aux visiteurs de découvrir la brasserie, le projet comprend, en effet, l’aménagement de bureaux et d’une boutique. Sans oublier qu'à plus long terme, une ferme pour enfants devrait également voir le jour. L’un dans l’autre, l’entreprise s’annonce impressionnante, surtout si l’on précise qu’un autre projet est concrétisé simultanément à Bruges. Mais nous y reviendrons une autre fois !

Du pain sur la planche !


➜ I P.19 ➜ I Notre specialitste I

➜ I Petites Annonces I

De brasseurs amateurs à véritables brasseurs en passant par l’étape brasseurs « à façon » : Het Nest nous avons vu se multiplier les microbrasseries, la Belgique en compte aujourd’hui plus de 160.

La bière est en pleine évolution, même un enfant s’en rendrait compte. Cette vague, des hommes avisés entendent bien la chevaucher pour profiter de ses retombées. Ils ont une « bonne » idée ou détectent un créneau sur le marché et se ruent chez des brasseurs pour faire produire une bière selon une recette bien précise. Le problème, c’est que le consommateur ne sait plus toujours qui brasse encore sa propre bière. De nombreuses firmes à façon se qualifient sans vergogne de « brasserie », alors même qu’elles n’interviennent à aucune étape de la production. Il arrive souvent que les exploitants horeca se voient servir une histoire montée de toutes pièces pour étayer l’« authenticité » d’une nouvelle bière. Mais certaines de ces firmes à façon ont d’autres ambitions qu’écouler leur bière. Elles considèrent cette étape comme un passage obligé devant permettre de rassembler les ressources financières indispensables pour passer au statut de brasserie. C’est ainsi que ces dernières années,

Het Nest Un parfait exemple de cette évolution nous est donné par la brasserie Het Nest (le nid). Un jour, une bande d’amis des environs de Turnhout décide de consacrer quelques loisirs au brassage. Leurs bières plaisent, à tel point que des extérieurs demandent aussi à les goûter. La demande augmente petit à petit. Seul problème,: un brasseur amateur n’a pas la possibilité ni l’autorisation de commercialiser sa production. D’un autre côté, le volume produit par Het Nest connaît une explosion. Le groupe d’amis décide donc d’officialiser ses activités et se met à la recherche d’une brasserie à qui confier sa production. HertenHeer (Roi de cœur), SchuppenAas (As de pique), KoekeDam (Dame de carreau), comme vous l’avez compris, leurs bières sont nommées en référence aux cartes.

Restaurant a remettre (Cause retraite), 60 couverts Belle situation, région Theutoise, 2 magnifiques terrasses Très bonne clientèle, Parking aisé. Contact 0478.26.15.45 Brasserie de une hotel à prendre en charge. Libre à partir du 15 Juin. Cuisine et salle entièrement équipée. Coutellerie et vaisselle fournis. Prêt pour commencer. Appelez pour plus d’informations 016 / 82.28.00 ou info@alphahote.be

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Horeca Echo

la Contrôle de qualité de l’eau

2

TVA sur les annulations

7

omique Chômage écon des ouvriers

MAI-JUIN 2014 Mensuel aout Sauf en juin et malines Bureau de depot: marketing asbl. Expediteur: horeca 111 bte 4 Boulevard anspach 1000 Bruxelles

L' Horeca Echo du mois de mai aborde les sujets suivants:

4

E & WALLONIE XELLES, FLANDR HO.RE.CA. BRU

ecHo

COLOFON

Statut unique travailleurs – eMPloYés : introduction d’une nouvelle cotiSation Patronale Sur leS venants indemnitÉS de ruPtu contre re r ication

FIChES tEChNIq

Editeur responsable Yvette Mooten Bld Anspach 111/4, 1000 Bruxelles

- Possibilités proposées par l’ONSS en cas de difficultés temporaires

Coordination Marc Ceulemans

UES POUR

tOUS LES MEMBRE

S AFFILIÉS AUX

ORgANISAtIONS

PROFESSIONNELL

ES hO.RE.CA

Collaborateurs Marc Ceulemans Eve Diels Et WALLONIE Ann Moerman ES, FLANDRE BRUXELL Danny Van Assche

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À partir du 1er janvier 2014, 31 mars Le pourcentage de pour difféla cotisation l’employeur sera redevable d’une e a été refusée 226.977). dépend du salaire le Cette demand annuel demand du eur travailleur et cotisation ue, Sécurité , suite à quoi particulière sur les publiq s’élève à : rentes raisons de la Comle SPF devra Le SPF Santé et Enviindemnités recours auprès taire rupture En d’autres termes, si le salaire alimende a introdui-t un 1% si le salaire annuel eur au plus l’accès de la chaîne r annuel duprie de recours pour du travailleur ≥remettre la liste au demand de publie travailleur s’élève au mission fédérale ent nous 44 509€ et <54 509€ ales. LA DIMONA ronnemmoins ; PAR SMS SERA SUPPRIhe 13 avril. tions environnement tard le dimanc : 44 509€. tà informa aux 2% suivan si MÉE À PARTIR DU 29 MAI 2014 le salaire annuel du travailleur ≥ l’avis es et La déclaration 54 509€ et < 64 509€ personnpeut lesDimona le 3 mars être introduite ; que ssion conclu exclu a Commi Dans ce contexte, la pas sion de « indemnité de Il n’est par différents canaux la liste Cette commis jeu - 3% si le salaire annuelent à une décision « Suite rupture du en reprises dans: via le site internet travailleur aux ≥ les organis » concerne public était clairem deations pour l’accès l’ONSS, par transfertede : d’annul’intérêt recours fichier (pour que de 64 les 509€. t demand fédérale une droit en diffusan ales et à un introdui - l’indemnité nement grandrenombre de déclarations), puissentun environ que l’employeur doit payer et qu’il y serait fait via un sion (en extrême informations téléphone de suspen à clavier (serveur en SPF Santé lorsqu’il d’État, met unleterme demandées. vocal), via votre lation et/ou à un contrat informa Letions salaire annuel est es sur base arrêt du Conseil calculé gSM (pour du Conseil d’État, personn alimende travail àde la chaîne durée données des urgence ) auprès les travailleurs occasionnels), via indéterminée lesdonnées sans Seules Sécurité des e, pas t de salaire et de prestations smartphone publiqu préavis obligé de propre. ou tablette (Dimona Mobile). À ations qui n’avaien ou avecse unvoit leur nom préavis nement trop court ; et des duorganis partir du 29 mai 2014, la Dimona dernier trimestre de pourraient taire -et Environ ayant neprestations par SMS l’indemnité que tous les cafés payé leur amende sera supprimée, le serveur payer encore effectuées un bulletin un aperçu de l’employeur doit ion pour lesquelles vocal sera fermé, publier lorsqu’il un salaire pour vioétait Le SPF a également publié , car cette divulgat révélées prématurément un pas dû. fin 2014. En effet, l’ONSS procès-verbal site uninterrompt êtreLe le 2013 sur a remarqué calcul en est effectué que ces fonda- suit : reçu contrat droitscomme informations et ayant à leurs nt ces deux de tion deàfumer travail canaux reprena durée déterminée étaient beaucoup moins utilisés it atteinte portera l’interdic - pour les travailleursliberté, que.be. tel que lation de . au ww.san profit dete.belgi ou un travail qu’à leur à temps plein : Dimona Mobile. leur amende http://w ent x ainsi décrit ; mentau ment payéclairement (A/B) * 260; de la Convention effective de cafés qui souhait - l’indemnité que paie l’employeur six Les propriétaires à l’article la liste stipulé - pour e. les travailleurs apparaît dans temps partiel deà l’homm nomGLACE publique, : SALON si leur DE lorsqu’un terme ET l’adress savoir est Santé le SPF nne des droits e emis au contrat de A europée [(A/C) via CHARRETTE * D/5] * 260, dans ces calculs Le 5 février 2014, contact GLACES : UNE aire et BOÎTE NOIRE be travail d’un aliment commun peuvent prendre accord. la chaîne elgium. ? ». health.b La situation Protection de cette décision e de concrète suivante a été soumise : roken-horeca@ mailau alefait appel contre a reçu une demand SPF Le nement A = SPF salaire Finances : un entrepreneur exploite celui-ci, brut indiqué Environ maissur cafés la DmfA un La cotisation des 1500 Conseil d’État calculée la liste sur la partie salon de glace et est très probablement le auprès ation deest pourdule code salarial 1 (à 108% consult de obligé pour urgence, a rejeté de l’indemnité violation depour rupture, t en extrême d’utiliser une caisse enregistreuse établie statuan és en 2013 les ouvriers) équipée ; verbalis sur base des d’une boîte noire. Sous le même numéro prestations fumer. réalisées à de tion B = de le nombre l’interdic de jours indiqué pour le tVA, l’entrepreneur possède également 15:44 partir du 1er janvier 2014. Ceci signifie 8/05/14 une code de prestation 1 ; charrette à glaces qu’il utilise la journée que la cotisation n’est due que sur et qui le C = le nombre d’heures indiqué pour contient 100% de glaces à emporter. montant de l’indemnité de rupture Le SPF qui le code de prestation 1 ; Finances communique que, dans ce cas, la serait redevable si le travailleur avait été charrette à glaces est considérée D = le nombre d’heures de la comme dd 1 embauché, 6093_FR.in après le 31 décembre 2013. un dispositif séparé et, étant donné personne employée à temps plein qu’il ne Lorsqu’un terme est mis d’un commun s’agit que de glaces à emporter, l’exploitant dans l’entreprise ou, à défaut, dans ne le accord au contrat de travail, la cotisation devra pas utiliser de caisse enregistreuse avec secteur. boîte noire. n’est due que sur la partie de l’indemnité de rupture relative à la période, à partir ÉLARGISSEMENT DE LA LIMITE du 1er janvier 2014. Dans ce cas, INTERNE l’employeur doit proratiser le montant La CCt sectorielle du 13 janvier 2014 de permet l’indemnité de rupture en fonction aux entrepreneurs du secteur d’étendre des la limite prestations. interne de la durée de travail de 130 heures à partir du 1/01/2014 et jusqu’à 143 heures à partir du 1/07/2014. Un entrepreneur du secteur horeca qui souhaite y faire appel doit le signaler à la Commission paritaire de l’industrie hôtelière. S’il existe un syndicat au sein de l’organisation, la conclusion d’une convention collective avec toutes les organisations représentatives dans la délégation syndicale est nécessaire.

conSeilS utiles

- Prochain contrôle de grande ampleur concernant l’indication des prix - Conseil : smiley de l’AFSCA : OIC supplémentaires - Droit à la déduction de la TVA : récente modification du point de vue de l’administration !

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Brasserie Aujourd’hui, nos amis sont sur le point de réaliser leur grand rêve : ouvrir leur propre brasserie. Ils ont récemment acheté un terrain et les travaux de construction ont débuté il y a quelques mois. Si le calendrier est respecté, la brasserie pourrait être terminée avant l’été.

Une personne motivée qui peut aider le chef avec les taches quotidiens et qui pense avec le chef pour la création des suggestions. Restaurant ZIO, Keerbergen. Tél : 015/513351. Gsm : 0477/788991

PETITE ANNON S CES

Suivront alors les premiers tests, les premiers brassins et au milieu de l’été, nous pourrions déjà déguster les bières brassées en propre par Het Nest. Une brasserie authentique, dotée d’une histoire authentique,

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produisant des bières, que nous espérons, savoureuses. Ce qui est, après tout, le principal ! Un rêve de jeunesse devenu réalité !

➜ I colophon I

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Editeur responsable Filip Vanheusden Rédaction Verduyn Publishing, Katia Belloy Bld. Anspach 111/4, 1000 Bruxelles tél. 0473/92 75 04 - fax: 02/213 40 11 journal@horeca.be Annoncer? Elma Multimedia Bedrijvenlaan 1 2800 Mechelen tél.: 015/55 88 88 fax: 015/55 88 40 info@elma.be www.elma.be Contact Steven Hellemans s.hellemans@elma.be Collaborateurs de rédaction: Willem Bonneux, Lore D’hont, France Gavroy, Régine Kerzmann, Roland Rosseel, Luc Vander Elst, Henk Van Nieuwenhove, Ludwig Verduyn, Tonny Verhaeghe, Leo Vernimmen Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands op eenvoudig verzoek. L'éditeur responsable vise à fournir une information correcte et précise. Compte tenu de cette obligation de moyens, il ne peut en aucun cas être tenu responsable des erreurs ou inexactitudes contenues dans la présente publication ou des dommages, sous quelque forme que ce soit, découlant de l'usage des informations fournies. Toute reproduction ou représentation, même partielle, sous quelque forme ou de quelque manière que ce soit, est interdite sans autorisation écrite préalable de l'éditeur responsable. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur publi reportages et de leurs publicités. Ceux-ci ne reflètent pas nécessairement l'opinion de l'éditeur responsable et/ou de Horeca Vlaanderen vzw, HoReCa Bruxelles ou Fédération HoReCa Wallonie.


➜ I P.20 ➜ I actualite I

Horeca et politique

cita

tions « Je connais bien votre paysage culinaire. Je l’admire énormément. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ouvre pas de restaurant chez vous. Vous avez déjà tout ce qu’il faut. » Alain Ducasse, grand cuisinier français, Gazet van Antwerpen.

« Un grand nombre de personnes sont prêtes à mettre la main à la poche pour une occasion spéciale, à condition qu’on ne leur serve pas du vent. Si vous proposez une langoustine ou des huîtres, inutile de les couper en deux. Quant au caviar, le but n’est pas d’obliger le client à le chercher avec une loupe. Ma question reste la même, jour après jour : à quel niveau de service m’attendrais-je si j’allais dans un établissement deux étoiles ? » Bart Meuwis (chef © Michael De Lausnay

L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. HoReCa Journal les a observés discrètement. La suédoise n’a qu’à bien se tenir. Sous la pression des partis libéraux, le Conseil des Ministres restreint a approuvé un train de mesures complémentaires d’aide au secteur pour accompagner l’introduction de la caisse enregistreuse. L’honneur d’annoncer ces mesures est revenu aux Open VLD Alexander De Croo et Bart Tommelein, ainsi qu’au MR Willy Borsus. Les travailleurs occupés à temps plein dans l’horeca, qui font des heures supplémentaires, se verront bientôt appliquer le principe suivant lequel le brut est égal au net. Tant les travailleurs que les employeurs en sortent gagnants : les travailleurs empocheront un montant plus élevé qu’aujourd’hui pour leurs heures supplémentaires, tandis que les employeurs seront exonérés de toute cotisation, expliquent les libéraux. Simple, ce nouveau système s’ajoute à celui des flexi-jobs pour les personnes qui ont un travail d’appoint dans l’horeca. « Toute personne prestant au moins un 4/5e chez un autre employeur pourra facilement se faire un peu d’argent en plus dans l’horeca. Pour les employeurs, le calcul sera simple : le salaire net plus 25 % de cotisations. Ce système garantit les principaux droits sociaux, y compris pour les flexi-jobs », explique le Secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude sociale, Bart Tommelein. Le Ministre des Classes moyennes, Willy Borsus, y ajoute une autre série de

tweesterrenrestaurant mesures comme l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires, le rehaussement du plafond pour le travail occasionnel, qui passe de 100 à 200 jours pour chaque employeur, l’adoption d’une charte relative aux contrôles par les différents services d’inspections qui consacre le principe de proportionnalité des sanctions, et la création d’une plate-forme de dialogue permanent avec les partenaires sociaux du secteur horeca. « Il était essentiel de venir en aide à ce secteur à forte intensité de main d’œuvre qui fait face à de réelles difficultés. Ainsi, défiscaliser les heures supplémentaires ou permettre aux entrepreneurs de l’horeca d’engager du personnel plus facilement et avec souplesse, principalement pendant les périodes fort chargées, est capital et sera désormais facilité », conclut-il. Malgré les lauriers que se tressent les libéraux, les Fédérations HoReCa sont plutôt déçues. Les mesures prévoient de bonnes dispositions pour les personnes qui ont un job d’appoint dans l’horeca mais elles sont insuffisantes pour le personnel fixe. Elles définissent bel et bien un nouveau tarif pour les heures supplémentaires, ainsi qu’un régime permettant au travailleur de prester cinq heures de plus par semaine mais elles ne mentionnent aucune réduction du coût du travail pour les heures normales prestées par les travailleurs permanents. * Avant l’annonce de ces mesures, la Secrétaire d’État N-VA à la Lutte contre la fraude fiscale, Elke Sleurs, a effectué une analyse chiffrée de l’introduction de la caisse enregistreuse à la demande de

Werner Janssen, un autre N-VA. La Secrétaire est restée fidèle au caractère communautaire de son parti et s’est demandée s’il était possible de ventiler le nombre de caisses par province et à Bruxelles. Elle a ensuite cité plusieurs chiffres par région. Le nombre d’entreprises enregistrées par région se présente comme suit : 71 % en Flandre, 20 % en Wallonie et 9 % à Bruxelles. La répartition des établissements horeca est la suivante : 58 % en Flandre, 29 % en Wallonie et 13 % à Bruxelles. Près de 3/5e de ces entreprises devront se doter d’un système de caisse enregistreuse dans un ou plusieurs établissements. Elles sont entre 30.000 et 35.000 à être probablement concernées. « Par ailleurs, l’introduction du système de caisse enregistreuse reste difficile à accepter par le secteur, si bien que de nombreux exploitants préfèrent attendre de voir venir », précise Elke Sleurs. On constate, par ailleurs, que le chiffre d’affaires moyen des établissements horeca en Wallonie et à Bruxelles est inférieur à la moyenne flamande. La taille et le caractère de ces établissements sont plus restreints. Les bars à sandwichs et les friteries sont proportionnellement plus nombreux dans ces deux régions. Mais La Secrétaire d’État avait d’autres nouvelles dans son sac. Une action va être mise sur pied dans le cadre de laquelle, des collaborateurs du SPF Finances se rendront dans un grand nombre d’établissements qui ne se sont pas enregistrés. « Cette action a pour but d’informer le groupe cible de l’arrivée du système de caisse enregistreuse dans le secteur horeca et des obligations qui vont de pair. Comme je l’ai déjà dit, il n’y aura aucune sanction à cette étape. » *

Aujourd’hui, une autre mesure d’accompagnement est envisagée avec davantage de circonspection. Il s’agit, plus précisément, de l’ambition de vérifier comment obtenir davantage de transparence au niveau des tarifs dans les contrats avec les brasseries. C’est un autre N-VA, Werner Janssen, qui s’est attaqué au sujet. Le sujet étant, en l’occurrence, du ressort du Ministre MR des Classes moyennes, Willy Borsus. « Monsieur le Ministre, des réunions ont-elles été organisées par les représentants des secteurs concernés pour discuter de ces problèmes ? Si oui, qui a été invité ? Sur quoi ont porté les discussions ? Quelles sont les conclusions ? », a demandé Werner Janssen. Willy Borsus a soigneusement pesé ses mots : « Monsieur Janssen, je suis en mesure de vous répondre qu’aucune réunion spécifique n’a été organisée avec les représentants de l’horeca pour parler des contrats de brasserie. Mon cabinet et moimême avons, par contre, reçu toutes les fédérations professionnelles représentées au Conseil Supérieur des Indépendants et des PME, y compris celles de l’horeca, afin de prendre connaissance de leurs attentes. Il est ressorti de ces réunions que le problème des contrats avec les brasseries doit être abordé de manière très nuancée. Bien que ces contrats créent une dépendance entre l’horeca et les brasseries, ils n’imposent pas tous des prix exorbitants et permettent parfois à l’horeca de bénéficier d’avantages tels qu’une source de financement alternative. Un point qu’il convient de ne pas sousestimer, au vu des difficultés que rencontre le secteur pour se financer auprès des banques. L’amélioration du cadre réglementaire dans lequel prennent place ces contrats devra donc être étudiée. Il faudra aussi

De Slagmolen) in Gazet van Antwerpen.

« L’Europe recule. Je ne me fais aucune illusion. Nous avons récemment réduit la voilure de notre programme d’investissement en France. Nous ne l’avons pas arrêté, non, mais nous le déployons un peu plus lentement que prévu. Je me montre prudente. Avec la crise, nous constatons que les Français vont de moins en moins au restaurant. Certains de mes concurrents bradent leurs plats à moitié prix. Cela me pose question. » Anne Dossche, propriétaire de la chaîne « Colmar », De Tijd.

une concertation approfondie afin de veiller à ce que le remède ne soit pas pire que le mal. » Werner Janssen n’a pas semblé convaincu par cette réponse. Les entrepreneurs peuvent effectivement tirer certains avantages de ces contrats mais ceux-ci entraînent aussi des inconvénients, estimet-il. « Il arrive que ces contrats s’accompagnent de telles contraintes que les entrepreneurs ne parviennent plus à dégager une rentabilité suffisante. » Ludwig Verduyn


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