Horeca Journal n°70 Octobre 2015

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Living Tomorrow crée une plateforme d’innovation pour l’horeca

Edito : Notre avenir ! ➜ P. 2

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«Le Lombard», quand la bière se fait passion

Ouvrir moins pour être plus rentable ?

Comment l’horeca va-t-il évoluer à l’avenir ? Quelles seront les nouvelles techniques, les nouvelles conditions de fonctionnement, les nouvelles idées ? Au mois de septembre 2015, Living Tomorrow a organisé la première manifestation « Horeca of the Future », qui présentait les dernières nouvelles en provenance des autorités, des capitaines d’industrie et des professionnels.

On voit se développer la tendance : les entreprises horeca ferment plus souvent, choisissent le service coupé, ne sont ouvertes qu’une partie de la journée ou prennent plus de congés. Le plus souvent, on entend dire que c’est parce que les gens ont envie de mieux concilier le travail et la vie privée. Mais l’introduction de la caisse blanche et la réduction des heures supplémentaires ont aussi entraîné une modification des horaires de travail.

C'est une véritable success story que l'histoire de Moïse Yagirian. Fils d'immigrés arméniens, Yagirian est aujourd'hui l'heureux patron d'un fleuron bruxellois: «Le Lombard». Amateur et grand connaisseur de bières belges (mais aussi étrangères), il vient cette année de racheter le «Café Bebo» sur la place Rouppe et d'ouvrir «The Beer Store» rue du Midi. Mais son bonheur ne serait pas complet sans un petit appartement entièrement dédié au monde de la bière proposé aux touristes.

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Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen HoReCa

JOURNAL KRANT

Nr 2015 Nr 70 03 -- oktober februari 2009

Nr Verschijnt 70 - octobre10 2015 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip V.U. Vanheusden Jan De haes E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines

De officiële krant van fédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des horeca Bruxelles, wallonie et flandre

Chantage aux commentaires : comment faire face ? absence de mauvais commentaires, tel autre client fera miroiter au patron d’un restaurant un excellent commentaire contre une « petite réduction ».

Encore peu connu ou reconnu, le chantage aux commentaires se multiplie dans le secteur de l’Horeca. Restaurants, cafés, hôtels en sont tous victimes et ont parfois du mal à se défendre face à ce phénomène nouveau. Tous ces établissements ont en effet une réputation à défendre, en particulier auprès des touristes comme des habitués. Une réputation à défendre ! Qu’on le veuille ou non, un établissement du secteur Horeca, c’est d’abord une réputation. « Chaleureux », « bien situé », « superbe décoration », « pas cher », « service exceptionnel », etc. Cette « marque de fabrique » de très nombreux établissements Horeca en Belgique fait souvent la différence entre réussite et échec au début et sur le long terme d’un commerce Horeca. Avec l’explosion du nombre de sites de commentaires sur tout et n’importe quoi, cette réputation n’est plus une simple histoire de rumeurs. Cette image de marque doit à présent être sans cesse défendue. Le bon commentaire et surtout l’absence de commentaires négatifs, voire « mortels », sont ainsi devenus primordiaux sur les réseaux sociaux comme sur les sites spécialisés. Des commentaires sans pitié ? Des commentaires comme : « Accueil nul », « serveuses indisponibles pour vous », « sans chaleur », « ambiance horriblement triste », « décoration défraîchie et datée » ou encore « chambres sales », « ascenseur qui ne fonctionne pas », « eau froide ».

Il y a aussi les : « Probablement le plus mauvais service de… », « table non nettoyée », « couvertures insuffisantes pour la terrasse », « serveur oublieux », « nourriture pourrie », ou le terrible « A éviter absolument » sont bien présents sur le net. Et malheureusement des gens croient ceux-ci sur parole, le public les prenant comme un rapport sincère de la réalité de l’établissement concerné. Le secteur Horeca et ses entrepreneurs doivent donc y faire face au quotidien et parfois plusieurs fois par service. Pseudo-spécialiste ? Si l’on parle chantage, il faut d’abord parler des nombreuses personnes qui parlent sans connaître. Sur les sites de commentaires, le simple fait de ne pas ouvrir avant 10h et d’avoir une cuisine non visible fait de vous un « vendeur de surgelés », d’avoir fait attendre une personne 5 minutes vous transforme en « établissement sans service » ou de ne pas permettre une addition divisée par 15 se traduit par un « sens de l’accueil nul », selon ces « pseudo spécialistes ». Et pour le plus grand malheur du secteur Horeca, selon ces « pseudospécialistes » de l’hospitalité à l’échelle mondiale étant particulièrement actifs, ils font souvent la loi sur les sites de commentaires. De plus, un commentaire négatif ayant toujours plus de crédit que 10 avis positifs, le client aura tendance à chercher l’erreur. Chantage ? C’est dans ce contexte qu’apparaît le chantage. Tel client récalcitrant échangera son pousse-café contre une

Des solutions pour faire face ? Malgré, la complexité du problème, des solutions existent pour limiter ce genre de pression, dans des métiers qui en comportent déjà beaucoup. 1. La méthode la plus simple consiste à prévenir sous une forme polie ou même d’afficher sur la porte de votre établissement que vous refuserez le chantage aux commentaires et refusez tout net ce genre de négociations. 2. Des indications comme le classique « la maison ne fait pas crédit » ou « pas de réduction négociée » peuvent déjà simplifier la situation et pourront empêcher, à l’avenir, d’être relancé sur ce terrain. 3. La seconde méthode est plus complexe, neutralise ce chantage et consiste à se prémunir des mauvais commentaires en : – Prenant du temps chaque jour pour vérifier l’état de votre réputation sur le net. – Rappeler régulièrement aux commentateurs les plus agressifs, votre credo de qualité, service, hospitalité. Le tout poliment et sous forme argumentée pour maintenir votre image. Il faudra ainsi régulièrement : – Afficher votre professionnalisme avec des arguments techniques. – Démontrer l’amateurisme de votre interlocuteur. – Laisser une porte ouverte afin de démontrer que vous n’avez rien à cacher. Un « venez vérifier par vous-même » ou une invitation du soit-disant critique peut retourner la situation en votre faveur. – Dans les cas les plus graves, rappeler qu’il s’agit de diffamation et que vous êtes en droit d’en appeler à la justice. 3. La troisième méthode peut consister à motiver votre clientèle d’habitués ou les clients satisfaits à déposer des commentaires positifs, en leur indiquant comment faire, mais sans garantie de résultat.

Comment y répondre ? Dans le cas où le professionnel du secteur Horeca souhaite répondre, afin de ne pas céder au chantage, il devra connaître les trois sortes de critiques les plus fréquentes : 1. Qualité – produits pas frais, manque d’hygiène, mauvais travail du produit. Il faut dans ce cas-ci démonter l’argument en insistant sur la qualité de votre établissement (contrôle d’hygiène réussi, distributeurs locaux, cuisine artisanale, etc.) 2. Service – longue attente, serveur indifférent, pas de sens de l’accueil… il faudra mettre l’accent sur le caractère exceptionnel de la situation décrite et citer les nombreuses références positives de votre établissement. 3. Hospitalité – le commentateur critiquera ici la structure même de l’établissement (décor, ambiance, musique, emplacement, etc.). Il s’agit ici des commentaires les plus durs. Il s’agit d’y répondre par la nuance ou par l’inverse. L’établissement est trop petit, trop calme ou mal situé ? Au contraire, il se veut justement « cosy », calme, doté d’une ambiance tranquille, en dehors du trafic et refuge après un spectacle.

Il est donc possible de prévoir une série de contre - arguments types, face à des commentaires qui seront souvent du même genre et ainsi se défendre rapidement et simplement. Conclusion ? Défense du secteur Horeca sur le net ! Pour faire face à ce type de problème, la défense de votre réputation sur internet reste encore la meilleure solution. À l’image de ce restaurant virtuel, créé de toutes pièces par des journalistes italiens et doté d’une excellente image de marque, une réputation sur internet se construit principalement sur le net. De son côté, la Fédération Horeca ne cesse de pousser ces sites de commentaires à être plus strictes sur les nombreuses tentatives de diffamation en mettant en place : – un « droit de réponse » des établissements Horeca – une vérification de la réalité de la critique à l’aide du ticket de paiement – plus de transparence avec la fin de l’anonymat sur ce genre de site CT

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NOTRE AVENIR ! Notre système économique et social est au « bout du rouleau ». Beaucoup de jeunes croient que « nous allons droit dans le mur ». Connaissant l’optimisme qui caractérise la jeunesse, la chose est étonnante. Qui a créé ce « mur » ? Quand on fait « fausse route », n’est-il pas simplement intelligent de faire demi-tour avant d’arriver à un point de « non-retour » ? Pour la première fois de notre histoire, les parents pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux ! C’est le système en place actuellement qui nous pousse vers ces extrémités ! La situation est intenable. NOS METIERS SONT DIRECTEMENT MENACES Nous n’avons jamais été autant menacés dans nos métiers qu’actuellement ! Certes, on nous propose quelques compensations, mais elles sont totalement insuffisantes ! Qui nous propose ces « mesurettes » inappropriées ? Ce ne sont pas des « mesures » qui sont indispensables, mais des « réformes » fondamentales d’un système mis en place durant des décennies pour assurer une certaine survie du secteur. Devant l’imposition de nouveaux outils fiscaux et sociaux, devant les innombrables taxes et contraintes nouvelles, il est indispensable de penser plus large. Les conséquences d’une non-appréhension de la situation peuvent conduire à des drames très importants. La Fédération met en garde le pouvoir politique depuis des années sur les conséquences de nouvelles mesures sans réelles compensations. Elle décline toute responsabilité en cas de problèmes graves pouvant causer des drames irréversibles.

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L’AR sur les caisses enregistreuses est partiellement anticonstitutionnel

L’auditeur du Conseil d’Etat conseille d’abroger la disposition sur les caisses enregistreuses de l’AR du 15 décembre

QUE DOIT FAIRE LA FEDERATION ? Faudra-t-il aller à des extrémités, faut-il emprunter les tracteurs de nos collègues et fournisseurs producteurs, qui se trouvent dans la même détresse que nous, pour faire le « coup de force » ? Nous faudra-t-il oublier notre « proverbial sens de l’accueil » et « faire peur » pour être entendus ? Devrons-nous en arriver à ces lamentables épreuves de force ? N’entendez-vous pas le désespoir et la colère qui grondent ? Le désespoir et la colère n’apportent rien de bon, mais beaucoup d’entre nous sont désespérés et en colère ! Ne vous trompez pas d’interlocuteurs : ce ne sont pas les « riches patrons » qui sont désespérés, ce sont les travailleurs et ce ne sont plus 68.000 chefs d’entreprise, mais bien 500.000 personnes qui sont directement ou indirectement concernées ! LES DROITS ! Il ne faut pas confondre « droits fondamentaux », droits acquis et avantages extra-légaux ! Si l’Homme a des droits de naissance – la sécurité, l’accès à la nourriture et à l’eau, par exemple – les droits acquis sont des extensions de ceux-ci revendiqués et obtenus par le monde du travail dans un esprit de justice et à un moment donné de l’histoire. Si l’entreprise faisait des bénéfices, ceux-ci étaient créés en grande partie par les travailleurs. Il était évident que ceux-ci bénéficient du « fruit » de leur travail. En période faste, il est normal de redistribuer les bénéfices du travail entre les créateurs de ceux-ci, patrons et travailleurs. Ainsi sont nés des droits supplémentaires que l’on a appelés, de façon un peu optimiste, « des droits acquis ». Mais, dans la vie, rien n’est acquis ! Qu’en est-il, en effet, quand il n’y a plus de bénéfices ? Nous traversons une crise qui s’annonce de longue durée, les « droits acquis » des périodes fastes doivent–ils rester d’application ? Nos universités nous prédisent la faillite ou la disparition de 20 à 33% de nos entreprises et 50 à 68.000 pertes d’emplois. Notre secteur souffre. Est-ce bien le moment de faire appliquer des « mesures » et de revendiquer « des droits » obtenus dans des moments d’euphorie et, ainsi, condamner irrévocablement les sociétés rescapées à d’immenses difficultés à court et moyen terme ? Dans la vie, rien n’est acquis. Ce qui l’a été ne l’est pas à long terme. Connaître son passé, c’est prévoir son avenir ! Pensons-y avant d’exiger des avantages qui ne sont plus d’actualité ! A cause de ces « droits acquis », l’entreprise souffre et malgré ces « droits acquis », le travailleur arrive difficilement à « boucler les fins de mois » ! Les « droits acquis » et les nouvelles mesures fiscales et sociales empêchent toutes possibilités de bénéfices pour les sociétés Horeca. Sans bénéfice, plus d’entreprises, plus de salaires et donc plus de travailleurs. C’est la spirale infernale du chômage. Ainsi, ne serait-il pas temps d’être créatifs et d’envisager des systèmes nouveaux, inédits, parfois dérangeants ? Devant l’évidence de la disparition des postes de travail, devant l’augmentation de l’automatisation, devant le « remplacement de l’Homme par les robots », ne nous faut-il pas apprendre à penser autrement ? Toutes les sciences se remettent chaque jour en question, pourquoi pas les sciences sociales ? Tous ne seront pas d’accord avec ce principe et nous pensons à toutes les personnes qui n’ont pas envie que le système actuel, qui leur profite directement, change. Quoi qu’il en soit, le monde est en marche et il va droit dans le mur ! Il n’est plus temps de se demander comment nous allons continuer, il faut changer radicalement de direction ou … disparaître. UN MESSAGE D’OPTIMISME ! Le défi de l’Avenir ! Je souhaite toutefois terminer cet édito par un message d’optimisme. Nos métiers sont les plus beaux métiers du monde. De la naissance à la mort, l’Horeca nous accompagne tout au long de notre vie. Ceci ne PEUT PAS disparaître ! Nos messages ont été diffusés vers notre monde politique. Tous les représentants, tous partis confondus, ont été parfaitement informés des enjeux de l’avenir. Nous ne pouvons pas imaginer ne pas être entendus ! L’Horeca vivra car il fait partie intégrante de la vie de la société. L’Horeca ne peut pas mourir, car ce serait la « vie sociale » qui mourrait. Avec des réformes et des mesures de compensation réalistes, nous sommes prêts à relever le « défi de l’avenir ». Yvan Roque Président Horeca Bruxelles

© shutterstock

L’auditeur du Conseil d’Etat a pris position concernant la constitutionnalité de la « règle des 10 % » imposant l’utilisation d’une caisse enregistreuse : il est d’avis que, telle qu’elle est formulée actuellement, elle n’est pas constitutionnelle. Cette mesure avait été attaquée devant le Conseil d’Etat par Horeca Limburg et Horeca Vlaanderen, qui se sont fait représenter par le cabinet d’avocats Monard Law.

Conseil d’Etat, qui sera suivi dans la quasi-totalité des cas et entraînera donc l’abrogation de l’AR en question.

Selon l’avis de l’auditeur, l’AR du 15 décembre 2013 relatif aux caisses enregistreuses doit être abrogé. Cet AR stipule que la caisse enregistreuse est obligatoire pour toutes les entreprises horeca qui servent « régulièrement » des repas. L’administration de la TVA a décidé par elle-même que « régulièrement » signifie qu’au moins 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise doit provenir de l’octroi de repas.

L’auditeur estime qu’une disposition sur les caisses enregistreuses basée sur « la régularité de l’octroi de repas » peut s’interpréter de diverses manières, ce qui la rend anti­ constitutionnelle

L’auditeur estime qu’une disposition sur les caisses enregistreuses basée sur « la régularité de l’octroi de repas » peut s’interpréter de façon arbitraire, ce qui la rend anticonstitutionnelle. Par ailleurs, la règle des 10 % serait illégale, car d’après l’auditeur l’administration de la TVA n’est pas habilitée à prendre une telle décision. Le rapport de l’auditeur constitue un avis du

Une législation vivable et valable pour tout le monde « Depuis qu’on a commencé à parler de l’introduction des caisses enregistreuses, nous avons postulé deux choses », indiquent les Fédérations Horeca.

« Tout d’abord, cette législation est fondamentalement malhonnête, parce qu’elle ne s’applique pas à tout le monde. A présent, ce raisonnement est confirmé par l’auditeur du Conseil d’Etat. Ensuite,

il convient de créer un environnement vivable pour l’horeca avant d’introduire ces caisses. Bien que le gouvernement ait prévu quelques mesures d’accompagnement, la baisse des charges salariales pour les salariés permanents, qui est indispensable, n’a pas encore vu le jour ».

La mise en place du système des caisses enregistreuses est progressive, le 30 juin étant la date limite pour la première vague de mises en conformité, le 30 septembre pour la deuxième et le 31 décembre pour la troisième. Au 1er janvier, toutes les entreprises horeca tirant des repas au moins 10 % de leur chiffre d’affaires doivent être équipées d’une caisse enregistreuse. Entre-temps, de plus en plus de voix se sont élevées pour demander qu’une période de grâce soit accordée à partir de janvier 2016 aux entreprises qui ont commandé une caisse enregistreuse mais qui, du fait d’un problème de disponibilité, ne la recevront pas à temps pour l’installer dans les délais.


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Un beau défi à Durbuy : réaliser un menu 100% Terroir et équitable ! restaurateurs. La gastronomie locale est, en effet, un vecteur non négligeable dans la redécouverte des saveurs oubliées. De plus, collaborer avec les producteurs locaux c’est aussi s’investir dans une économie de proximité, une économie de circuit-court.

Le 17 octobre prochain, l’Agence de Développement Local de la ville de Durbuy (ADL Durbuy) et l’Asbl Li Terroir proposeront un week-end entièrement axé sur la valorisation des produits du terroir et issus du commerce équitable. Ce weekend intitulé W-E 100 % Terroir & Equitable sera l’occasion de (re)découvrir les produits du terroir et leur grande richesse.

Un week-end 100% Terroir, c’est une façon de redonner le goût du terroir et des saisons aux restaurateurs mais aussi et surtout à leur clientèle. Montrer aux consommateurs que l’on peut faire des merveilles avec ce qui est produit chez nous !

Le Terroir à l’honneur Cette action a pour but de mettre à l’honneur les produits spécifiques de la région ainsi qu’à promouvoir les restaurants qui contribuent à perpétuer les traditions culinaires par le biais d’un menu équitable et 100% terroir. Redécouvrir les produits et la cuisine du terroir à travers la gastronomie locale, c’est donc bien le pari lancé par l’ADL Durbuy et l’association de producteurs Li Terroir.

L’Asbl Li Terroir, créée en 2015 à l’initiative de l’ADL Durbuy, regroupe aujourd’hui 25 producteurs et offre plus de 600 produits. Elle a pour objectif de développer la vente des produits alimentaires en circuit court et de renforcer le partenariat professionnel entre les producteurs locaux et les

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Le circuit court, un rapprochement gagnant Le circuit court représente un mode de production et de commercialisation qui vise à rapprocher le producteur du consommateur, tous secteurs confondus. Il s’agit donc de réduire le nombre d’intermédiaires dans le but d’assurer pour le producteur un revenu équitable et pour le consommateur un prix juste. Le circuit court implique également une proximité entre les acteurs, afin de réduire les impacts liés au transport. En outre, le mode de consommation basé sur le circuitcourt permet de redécouvrir des produits régionaux et de saison et de réapprendre à cuisiner des produits frais et de qualité. Week-end 100% Terroir Le partenariat lancé entre les restaurateurs et les producteurs locaux s’inscrit dans cette logique de redécouverte de qualité et de saveur. Un week-end 100% Terroir, c’est une façon de redonner le goût du terroir et des saisons aux restaurateurs, mais aussi et surtout à leur clientèle. Montrer aux consommateurs que l’on

peut faire des merveilles avec ce qui est produit chez nous ! C’est pourquoi pendant le week-end du 17 octobre, 25 restaurateurs de Durbuy et des environs réaliseront un menu trois services 100% Terroir, en parallèle de leur carte habituelle. Ce menu sera composé exclusivement de produits provenant de producteurs locaux proches de l’établissement. Le menu pourra, si le restaurateur le souhaite, également être prolongé au-delà du weekend. L’ADL prend en charge la promotion de l’action part la création notamment d’un visuel explicatif pour le consommateur. Une campagne de communication sera lancée dans les semaines à venir pour promouvoir le week-end et lister les établissements participants. Une conférence de presse aura également lieu la semaine précédant l’événement. Restez attentif aux informations à venir et n’hésitez surtout pas à vous rendre dans l’un des établissements participants pour déguster un menu 100% Terroir et équitable. ➜ www.literroir.be Alison Barbier

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Une trêve négociée avec les OTA Dans un précédent numéro de HoReCa Journal, vous avez pu lire les résultats d’une enquête auprès des hôteliers belges à propos des agences de voyages en ligne (OTA, soit Online Travel Agencies), d’où il ressortait que les relations entre les deux ne sont pas – c’est le moins qu’on peut dire – au beau fixe. Laurens Roels, gérant d’hôtel, nous explique comment les choses ont pu aller si loin et propose des solutions pour rééquilibrer la situation. Pour résumer : c’est l’hôtelier qui doit pouvoir proposer le prix le plus bas et la commission versée par les hôteliers aux OTA doit être variable. Il défend également la position de nombreux hôteliers : le client est client de l’hôtel et non de l’OTA. Cela fait environ un quart de siècle que Laurens Roels travaille dans le secteur hôtelier. Depuis 1997, il est Directeur général du Holiday Inn Express de Gand. En tant que Président de l’association professionnelle Horeca Gent & Leiestreek, c’est lui qui représente sa profession auprès des autorités dans les débats à propos des relations entre hôtels et OTA. « Pour comprendre toute cette histoire, il est important de replacer les relations entre hôtels et OTA dans leur contexte historique », dit-il. « Au début des années 90, le monde occidental a été confronté à une crise économique et l’hôtellerie faisait partie des secteurs les plus touchés. C’est à cette même époque que les premiers systèmes de réservation en ligne ont fait leur apparition. Les premières tentatives ont été faites en 92 et Booking.com a vu le jour en 95. Pour les hôtels, les OTA ont été le miracle qui leur permettait de louer l’ensemble de leurs chambres. Avec pour résultat que les OTA ont connu une croissance exponentielle. Mais... et c’est là que le bât a commencé à blesser ; plus les OTA sont devenues puissantes et plus elles se sont montrées âpres au gain. Si bien que ce sont elles qui proposent les tarifs

Laurens Roels et les formules les moins chers ; leurs commissions ont augmenté ; elles ont également exigé de disposer d’un nombre minimum de chambres... et tout cela, les hôteliers l’ont accepté ». Toujours plus exigeantes Les OTA n’ont pas tardé à monter en puissance. Leur part de la location de chambres d’hôtel n’a cessé de grimper. Par ailleurs, les plus grosses n’ont pas tardé à évincer les plus petites, si bien qu’il n’est plus resté qu’une poignée d’OTA. « Les OTA ont connu une croissance vertigineuse », indique Laurens Roels. « Elles n’ont pas tardé à prendre le

Avis et Conseils pour B&B et hôtel de Charme www.2ndopinion.be

avis@2ndopinion.be

Laurens Roels: « En tant qu’hôtelier, je veux pouvoir con­ tacter mes clients moi-même. Ce sont les clients de l’hôtel et non ceux des OTA »

demandées par les OTA (de 15 % à 25 %). Les contrôles réalisés et les sanctions imposées sont une autre pierre d’achoppement, que certains n’hésitent pas à qualifier de pratiques déloyales voire mafieuse ou encore d’abus de pouvoir.

par an. Les marges sont devenues si faibles que les hôtels sont obligés de répercuter les commissions sur la clientèle. D’autre part, je veux aussi pouvoir faire une petite fleur à mes clients, par exemple en leur proposant de meilleurs tarifs que ceux des OTA ».

Des commissions variables Ça ne peut plus durer. En gros, c’est ce que disent les hôteliers, non seulement en Belgique, mais dans toute l’Europe. Dans certains pays, les OTA sont déjà dans la ligne de mire des autorités et des commissions de la concurrence. Ailleurs, des négociations sont en cours. « Nous devons négocier une trêve », affirme Laurens Roels. « Mais il faut aussi que les hôteliers trouvent leur compte dans les accords à venir. En tant qu’hôtelier, je veux pouvoir proposer à mes clients les tarifs les plus avantageux. Les OTA dissimulent les adresses e-mail des clients et ne transmettent que des pseudonymes. Ça, c’est tout simplement malhonnête. Ce sont les clients de l’hôtel et non des OTA. Je veux bien verser des commissions, mais seulement si j’ai mon mot à dire. Si mon hôtel se remplit pendant la semaine, je ne veux pas verser de commission pour cette période, ou du moins ne verser qu’une commission plus faible que pendant les weekends. Si à Bruxelles les week-ends sont creux, je veux bien, en tant qu’hôtelier, payer des commissions un peu plus importantes ».

Un service personnalisé Plus que jamais, les hôtels vont devoir faire valoir leurs atouts – des services variés, un service personnalisé, faire vivre au client une expérience et des émotions – pour se démarquer de la concurrence, poursuit Roels. « C’est particulièrement vrai pour les hôtels quatre ou cinq étoiles. Un hôtel, ce n’est pas un motel où l’on peut s’enregistrer avec sa carte de crédit et où l’accueil n’est pas nécessaire. L’énorme succès qu’ont connu les B&B ces dernières années tient à l’émotion, à la qualité de l’expérience personnelle. Evidemment, si vous gérez un hôtel de 120 chambres qui accueille 70 000 clients, c’est plus difficile. Mais nous avons beaucoup à apprendre du service que proposent les B&B, car c’est ce que leurs clients apprécient le plus. Une enquête a montré que les clients savent ce qu’ils vont faire pendant les six premières heures de leur séjour. Pour la suite, ils n’ont pas de programme. C’est là que se joue le défi. Avec du personnel spécialement formé, vous pouvez les conseiller. Oui, c’est un service à forte intensité de main-d’œuvre et qui coûte cher. Mais en tant qu’hôteliers, c’est à nous de nous débrouiller si nous voulons garder la tête hors de l’eau et nous en sortir ».

« N’oublions pas qui paie ces commissions : ce sont les clients. Par exemple, notre hôtel verse pour plus de 100 000 euros de commissions

contrôle du marché. Du fait de leur monopolisation, elles n’ont pas tardé à disposer de budgets publicitaires infiniment plus importants que ceux des grands groupes hôteliers. Pour prendre un exemple : Booking.com est aujourd’hui l’un des plus gros clients de Google au niveau mondial. Avec le résultat que sa visibilité ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, il ne reste que deux acteurs majeurs. Quant à tous les autres, soit ils sont contrôlés par eux, soit ils ont disparu du marché ». Si bien que les amis d’antan, qui dans les années 90 ont tendu une main secourable aux hôteliers, sont devenus aux yeux de nombre de ces derniers des partenaires toujours plus avides qui s’y entendent bien pour les plumer. « Nous sommes à nouveau dans une spirale descendante, et comme chacun sait c’est le secteur horeca – hôtels, restaurants, débits de boisson – qui est le plus durement touché par la crise. En plus des problèmes de prix et de disponibilité, les hôteliers se plaignent des commissions

© Julie Verlinden

Henk Van Nieuwenhove


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Importance des enquêtes sur la conjoncture pour votre entreprise

Campagne d’information de la Banque Nationale de Belgique dans le secteur de l’horeca

Depuis 60 ans déjà, la Banque nationale de Belgique organise des enquêtes sur la conjoncture dans les principaux secteurs de l'économie et ce, en collaboration avec les fédérations professionnelles et en coordination avec la Commission européenne. La Banque Nationale demande aux entrepreneurs horeca de participer. Organisées à l'origine dans l'industrie, les enquêtes se sont étendues au fil des ans à la construction et au commerce. En 1994, ont débuté les enquêtes dans les services et plus particulièrement dans les "services aux entreprises" et en 2004 dans les "services aux particuliers", plus précisément dans les secteurs de l'Horeca et du tourisme. Ainsi, plus de six cents participants à l’enquête situés dans les diverses régions de la Belgique répondent chaque mois à l’enquête dans l’horeca et des résultats mensuels sont publiés par secteur (hôtels, restaurants, cafés, fast-foods & snacks, discothèques). Les enquêtes sur la conjoncture de la Banque nationale se distinguent de la plupart des enquêtes statistiques par leur méthode et leur utilisation. Il s'agit de questionnaires simples et rapides à compléter ne portant que

sur des tendances et dans lesquels il suffit aux participants de cocher une dizaine de questions tous les mois. En outre, l'enquête de la Banque nationale a l'avantage d'inclure également quelques questions portant sur les prévisions pour les trois prochains mois, ce qui est rarement le cas dans d'autres enquêtes. Ainsi les attentes des chefs d'entreprise se rapportant à l'évolution prochaine de la demande et de l'emploi fournissent, entre autres, des prévisions très fiables. Grâce à un traitement rapide, les résultats sont disponibles dans un délai très court.

Résultats d’autres secteurs Les participants à l'enquête sur la conjoncture peuvent également recevoir les résultats d'autres secteurs ainsi que les résultats de l'enquête sur la conjoncture organisée dans d'autres pays de l'Union européenne.

Une source unique d’informations Les résultats détaillés des enquêtes sur la conjoncture sont communiqués exclusivement aux chefs d'entreprise et leur apportent une source unique d'informations. Tous les participants reçoivent les résultats de leur propre secteur sous la forme de diagrammes de couleurs appelés "miroirs de la conjoncture". De cette façon, les chefs d'entreprise peuvent comparer facilement leur propre situation avec l'évolution moyenne du secteur dans lequel ils sont actifs. A l'aide de techniques statistiques, nous établissons également les fameuses courbes synthétiques globales de conjoncture qui permettent de suivre de manière précise l'évolution économique générale et de détecter les points de retournements du cycle conjoncturel.

Si vous souhaitez participer à l’enquête et recevoir gratuitement chaque mois les résultats de votre secteur, il suffit de contacter un des collaborateurs de la division Enquêtes sur la conjoncture au numéro de téléphone 02/221 53 60 ou d’envoyer un mail: nationalbanksurveys@nbb.be

Si vous désirez de plus amples informations au sujet des enquêtes sur la conjoncture, nous vous invitons à consulter le site web de la Banque nationale de Belgique à l'adresse suivante: ➜ www.nbb.be/fr/statistiques/ enquetes-dopinion/generalites

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- La collaboration à l'enquête ne demande qu’un effort minimal. - La Banque nationale garantit la stricte confidentialité des réponses individuelles. - Les résultats détaillés sont confidentiels et réservés exclusivement aux entreprises qui prêtent leur collaboration de manière régulière et effective.

Un site hôtelier analyse les avis de sa clientèle

Le Belge : un voyageur exigeant Agoda.com, leader international sur le marché des sites hôteliers, vient de publier une liste des pays d’origine des critiques les plus indulgentes et les plus sévères. Là où les Russes se montrent les plus généreux, ce sont les habitants des Emirats arabes unis qui se révèlent les plus exigeants. Au cours de cette enquête, 7 millions d’avis laissés sur Agoda.com par des touristes du monde entier ont été analysés. C’est ainsi qu’on a pu déterminer quelles étaient les nationalités des voyageurs les plus accommodants et les plus critiques. Ces voyageurs pouvaient attribuer une note allant de 0 à 10 dans six catégories. Le score moyen des hôteliers d’Agoda est de 8,52 sur 10. Les Russes décernent généralement des notes supérieures à la moyenne, de même que les Egyptiens, les Irlandais et les Polonais. Ce sont les habitants des Emirats arabes unis qui attribuent les notes les plus faibles. Les scores des Belges, des Japonais, des Indiens et des Omanais se situent aussi nettement au-dessous de la moyenne. Les notes des voyageurs en provenance d’Espagne, du Danemark,

du Canada, d’Afrique du Sud, de Bahreïn, de Taïwan et de Corée du Sud sont proches de la moyenne. « Les voyageurs ont tendance à noter en fonction de leur formule de voyage, de leur pouvoir d’achat et de leurs préférences », indique John

Brown, Directeur des opérations d’Agoda.com. Sur le site Web et l’appli GSM, on peut lire des avis détaillés et voir les pays d’origine de leurs auteurs. ➜ www.agoda.com

Ecart de la note par rapport à la moyenne suivant la nationalité* 1 2 3 4 5 6 7 8

Russie Egypte Irlande Pologne Israël Suède Philippines Chine

0,56 0,47 0,43 0,42 0,33 0,30 0,29 0,27

9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

Finlande Etats-Unis Suisse Royaume-Uni Nouvelle-Zélande Pays-Bas Australie Italie Thaïlande Espagne Danemark Canada Afrique du Sud Bahreïn

0,19 0,18 0,13 0,11 0,09 0,07 0,06 0,05 0,05 0,03 0,03 0,02 0,02 -0,02

23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44

Taïwan Corée du Sud Brunei Indonésie Malaisie France Arabie Saoudite Koweït Singapour Macao Norvège Allemagne Pakistan Belgique Vietnam Hong Kong Portugal Qatar Inde Oman Japon Emirats arabes unis

-0,03 -0,04 -0,06 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,12 -0,12 -0,13 -0,15 -0,16 -0,17 -0,20 -0,21 -0,22 -0,23 -0,24 -0,28 -0,29 -0,30 -0,32

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➜ I P.6 ➜ I Actualite I

Living Tomorrow crée une plateforme d’innovation pour l’horeca Le secteur horeca doit faire face à de grands défis. Une nouvelle réglementation, un environnement en pleine mutation, la fameuse « boîte noire »... L’approche de Living Tomorrow est positive : il s’agit d’informer les professionnels de l’horeca qu’ils ont de beaux jours devant eux. Avec ses partenaires, Living Tomorrow fait intervenir les uns et les autres afin d’apporter de l’inspiration au secteur. Juste avant la manifestation proprement dite, Living Tomorrow et ses partenaires ont organisé des réunions de vision afin d’envisager l’horeca de demain.

Patrick Aertsen, coo Living Tomorrow.

Comment l’horeca va-t-il évoluer à l’avenir ? Quelles seront les nouvelles techniques, les nouvelles conditions de fonctionnement, les nouvelles idées ? Au mois de septembre 2015, Living Tomorrow a organisé la première manifestation « Horeca of the Future », qui présentait les dernières nouvelles en provenance des autorités, des capitaines d’industrie et des professionnels.

Cette combinaison de connaissances et de savoir-faire a été présentée lors de la première manifestation « Horeca of the Future ». Parmi les conférenciers invités, Bart Tommelein (Secrétaire d’Etat), Axel Vuylsteke (AB InBev), Stefanie Castellano (Securex) et Francis Debeuckelaere (BacardiMartini) ont esquissé une vision exhaustive et nuancée de l’horeca de demain. Au programme, des sujets très divers, par exemple : l’importance de l’innovation et des médias sociaux, la caisse enregistreuse et la législation sur les allergènes. La caisse enregistreuse, une opportunité Bart Tommelein se montre serein quant à l’avenir du secteur: « La caisse

enregistreuse ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme une opportunité d’envisager différemment le secteur. Dans l’horeca, il est tout à fait possible de faire des affaires avec une caisse blanche. Evidemment, il faudra que des mesures soient prises,

La combinaison de savoir-faire et de connaissances des associés de Living Tomorrow présentée à la première manifestation « Horeca of the Future »

mais les choses ne se passeront pas très différemment de ce qui se fait dans les autres secteurs. Plutôt que Secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale, j’aime mieux penser que je suis Secrétaire d’Etat à la Concurrence loyale ».

sommes, et les choses ne peuvent qu’aller encore plus loin ». Un plan d’affaires simple et un bon concept Francis Debeuckelaere de Bacardi Northern Europe insiste sur le fait que la passion du métier ne suffit plus. « Ce que vous avez, c’est une entreprise. Il vaut donc mieux avoir un bon plan d’affaires. Soyez également authentique et créez une expérience. Une entreprise horeca rentable sait attirer la clientèle, lui proposer une prestation de qualité et fait en sorte que les gens reviennent. »

Axel Vuylsteke d’AB InBev met également l’accent sur l’importance d’un bon concept et de la qualité. Il révèle qu’en Belgique le géant de la brasserie a l’intention de se concentrer davantage sur les cafés à thème et le food pairing. Cet événement ne constitue que le coup d’envoi de la plateforme « Horeca of the Future ». Des réunions de vision seront organisées régulièrement. Katia Belloy

Bruno Mortier du bureau de communication DM&S évoque l’importance des médias sociaux. « 57 % des Belges ont un smartphone et 75 % sont actifs sur les réseaux sociaux. En tant qu’entrepreneur, il faut suivre le mouvement. Le client a toujours son smartphone avec lui, même au café ou au restaurant. Il peut photographier les plats, scanner les étiquettes, et ne tardera pas à commander et à payer par smartphone. Voilà où nous en

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Service à table chez McDonald’s Waterloo

Les clients passent leur commande aux bornes interactives Désormais, chez McDonald’s Waterloo, les clients ne se pressent plus aux caisses. Celles-ci ont été remplacées par 16 bornes interactives où les clients peuvent passer et payer eux-mêmes leurs commandes. Les bornes affichent l’ensemble du menu et vous pouvez même y introduire vos préférences (pas de

cornichons...). Le paiement s’effectue aux terminaux de paiement qui se trouvent sur les bornes. Si vous préférez payer cash, vous pouvez toujours vous rendre à l’une des deux caisses restantes. Au moment de passer votre commande à la borne, vous indiquez aussi à quel endroit du restaurant vous allez prendre place. Le ticket

de caisse porte un numéro que vous devez poser de manière bien visible sur la table. La commande est transmise au personnel qui vous sert à table. Dans quelques mois, McDonald’s procédera à une évaluation de ce projet pilote, afin de l’étendre éventuellement à d’autres établissements.


➜ I P.7 ➜ I Enfants et clients I Une sortie au restaurant avec des enfants s’apparente parfois à une véritable aventure. Impossible de savoir à l’avance si le restaurant sera calme ou s’il y aura du monde, sans compter que tous les établissements ne sont pas équipés pour recevoir les plus petits. Dans notre série « Enfants et clients », nous proposons une série de conseils pour accueillir ces chères têtes blondes dans un restaurant (un café, un hôtel…). Un établissement adapté aux enfants n’implique pas que l’endroit leur soit réservé ni qu’ils y fassent la loi, c’est simplement un établissement où l’enfant est traité comme un client. « Adapté aux enfants » signifie également que vous prêtez attention aux besoins spécifiques des petits. Vous avez prévu un endroit pratique pour changer bébé ainsi que des chaises d’enfant sûres et propres, sans oublier un menu qui ne se limite pas à l’éternelle saucisse au curry ou au poisson pané. Mais surtout, vous ne faites pas grise mine lorsque des enfants passent votre seuil.

A chacun son espace et c’est le bonheur..

Quand les enfants ne sont pas les bienvenus, personne n’est content Vous en avez déjà certainement fait l’expérience en tant que parent : après une belle excursion, vous avez envie de terminer la journée dans votre restaurant préféré. Le problème, c’est que cette fois les enfants sont avec vous. Le simple fait de dire qu’emmener les enfants au restaurant est un « problème » ne présage rien de bon. Les entreprises horeca capables d’accueillir les enfants sont trop peu nombreuses. Cependant – avec un petit effort – les choses peuvent changer. Et le reste de la clientèle n’en souffrira pas forcément.

La première impression, c’est essentiel. Lorsqu’une famille arrive avec ses enfants, elle a vite fait de comprendre si elle sera bien accueillie rien qu’en voyant l’infrastructure. Un parking à proximité, suffisamment de place pour manœuvrer les poussettes et des espaces jeux clairement signalisés. Le bonheur tient aux petites choses. C’est tout aussi vrai d’une famille qui se rend dans une entreprise horeca avec des enfants. Vous pouvez déjà indiquer à l’avance que les enfants sont les bienvenus. Par exemple, mentionnez les équipements disponibles sur votre

site Internet. Vous pouvez encore insister là-dessus au moment de la réservation. En accueillant le client, vous pouvez indiquer aux parents et aux enfants où se trouvent vos équipements : jardin de jeux et/ou coin jeux, vestiaire pour poussettes, vélos d’enfant et sacs à dos, et surtout les sanitaires. Les petits gestes tels que proposer une chaise haute ou le réchauffage des biberons feront merveille. Poussettes La disposition de vos tables doit permettre le passage des poussettes.

Ainsi, vous éviterez d’incommoder aussi bien les parents que les autres clients. Et la sécurité avant tout : sécurisez bien les escaliers, les rampes, les portes et les espaces jeux. Enfin, ne laissez rien traîner. Sanitaires et hygiène Les bons sanitaires, tout le monde aime. Aujourd’hui, les sanitaires propres et les espaces bien rangés sont essentiels. Veillez à ce que le chemin des sanitaires soit clairement indiqué et que ceux-ci soient adaptés aux enfants. Le minimum, c’est de fournir une table pour changer les bébés. Pour ceux

qui ciblent réellement un jeune public, on peut aussi prévoir des sanitaires et un lavabo à hauteur d’enfant. Et si vous avez envie de séduire les jeunes mamans, proposez aussi un coin discret où elles peuvent donner le sein en toute tranquillité. Souvent, ce sont donc les petites choses qui font toute la différence. En fin de compte, ce que nous voulons tous, c’est des clients satisfaits. Et les tout-petits sont nos clients de demain... Sam Paret

Comment marier la qualité et l’accueil des enfants

« Achiel en Hector », coffee-shop et salon de thé à Tiegem eux. Nous voyons souvent arriver des papas avec une ribambelle d’enfants ».

Jeroen Verhaeghe et Stefanie Vaneeckhoutte sont des passionnés du thé et du café. Mais il leur suffit de visiter quelques établissements avec leurs 3 enfants pour constater qu’il est difficile de déguster un bon café dans les endroits où les enfants étaient également les bienvenus. Ils décident donc de remédier au problème dans leur propre grange, qu’ils ont fait rénover. Chez « Achiel en Hector », vous pouvez savourer les meilleurs cafés et thés ainsi que d’excellents produits locaux et de la pâtisserie maison. Pendant ce temps, les enfants peuvent partir à la découverte du grand jardin, ou encore – sur demande – aider à soigner les ânes et les abeilles. Difficile de trouver un endroit où les enfants sont mieux reçus qu’ « Achiel en Hector ». Jeroen Verhaeghe : « Dès qu’ils arrivent, ils se mettent à jouer. Le jardin est spécialement équipé pour eux et nous avons mis des panneaux d’information partout. Nous avons misé sur la curiosité des enfants. C’est pour cela qu’une partie du jardin n’est pas tondue. Nous avons remarqué que c’est souvent par

là que les enfants vont explorer. Au printemps prochain, nous allons donc mettre au point une valise découverte avec des informations sur les insectes et autres petites bêtes. Lorsqu’ils sont ici, les enfants n’attendent pas que leurs parents aient passé leur

« Nous avons remarqué que les enfants aiment bien explorer. Au printemps prochain, nous allons donc mettre au point une valise découverte avec des informations sur les insectes et autres petites bêtes » commande pour aller jouer avec les animaux. Ils sont vraiment très attirés par les animaux. Nous trouvons cela formidable et les parents aussi. Ils peuvent passer un bon moment tout en continuant de surveiller leurs enfants. Ou bien ils vont jouer avec

« Achiel en Hector » a ouvert ses portes il y a six mois à peine, même si cela faisait un certain temps que Jeroen et Stefanie pensaient à lancer une affaire horeca. Stefanie Vaneeckhoutte : « Lorsque, il y a des années, nous avons acheté cette vieille maison avec sa grange, l’idée nous est venue. Nous avons vu à quel point nos enfants appréciaient cet environnement et les animaux et nous savions que l’endroit était idéal. Mais nous n’avions aucune expérience de l’horeca, et nous avons donc décidé de n’ouvrir que le week-end. On peut également louer les lieux pour une fête ou un projet scolaire. Les groupes avec enfants peuvent réserver des ateliers avec les animaux, prendre soin des ânes, rendre visite aux abeilles. Avec un costume spécial d’apiculteur pour les plus petits ! ». Le chien, maître des lieux De tous les animaux, c’est le chien qui attire le plus d’attention. Gentil avec les enfants, il peut même les aider à surmonter leur peur des chiens. Mais on peut aussi se rendre chez « Achiel en Hector » par mauvais temps. Un espace réservé aux enfants a été aménagé à l’étage, avec toutes sortes de livres de bricolage et de jouets, et où les prises de courant sont placées en hauteur, hors de portée des toutpetits. Les sanitaires sont spacieux et contiennent dans la partie réservée aux femmes un coin à langer. Il y a toutes sortes de chaises pour enfants et pour eux l’eau est gratuite. Des couvertures pour pique-nique sont à la disposition de tous, jeunes et vieux. Le projet de Jeroen et Stefanie, c’est que chez « Achiel en Hector » chacun puisse se sentir chez soi. Le bouche à oreille Ils sont deux à gérer l’affaire. De temps en temps, un membre de

la famille vient prêter main-forte en cas d’affluence. Ils ne font pas de publicité, sauf sur leur page Facebook. C’est le bouche à oreille qui fait marcher “Achiel en Hector », et cela fonctionne à merveille. Leur appartenance à Horeca Vlaanderen les aide avant tout à se tenir au courant. Ils trouvent également intéressant d’avoir une organisation vers laquelle se tourner en cas de besoin. « Achiel en Hector » est encore une start-up et il lui reste bien du chemin à parcourir. Mais avec le temps, tout peut arriver. Jeroen: « Nous avons envie de nous donner le temps de grandir. Si nous voyons que la formule a du succès, nous n’hésiterons pas à adapter nos heures d’ouverture. Les premières réactions ont été très positives. A terme, nous espérons pouvoir faire de la gestion d’ « Achiel en Hector » une activité à temps complet. »

Commerce équitable et produits locaux Stefanie et Jeroen sont tous deux herboristes et ont envie de placer la barre plus haut. L’année dernière, Jeroen a suivi un cours pour amateurs, mais il vient de commencer une formation de pâtissier de trois ans à Audenarde, en cours du soir. Jeroen : « Nous choisissons

à dessein des produits équitables, locaux et faits maison. A condition qu’ils soient de bonne qualité. C’est pour cela que j’ai envie de devenir pâtissier. C’est moi qui fais les tartes et les petits gâteaux pour le café. Nous avons la chance d’avoir dans la région un excellent torréfacteur, Viva Sara, à Vichte, qui travaille avec passion, et cela se sent quand on goûte leur café. Quand aux thés, que nous composons nous-mêmes avec des produits en provenance de divers fournisseurs, ils sont bio à 90 %. Nous sommes des mordus du thé, si bien que nous envisageons d’en vendre en vrac. Les vins, les jus de fruits et les chocolats sont issus du commerce équitable et nous proposons également d’excellentes bières locales. Nos grands-pères – qui ont donné leur nom à l’entreprise – étaient d’authentiques bons vivants et auraient certainement beaucoup

apprécié ce que nous faisons. C’est cela, et le rire des enfants et de leurs parents lorsqu’ils viennent chez « Achiel en Hector », qui nous motive... » « Achiel en Hector », Kaankouter 4, 8573 Tiegem, ➜ www.achielenhector.be Sam Paret


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➜ I P.9 ➜ I actualite I

Ouvrir moins pour être plus rentable ? On voit se développer la tendance : les entreprises horeca ferment plus souvent, choisissent le service coupé, ne sont ouvertes qu’une partie de la journée ou prennent plus de congés. Le plus souvent, on entend dire que c’est parce que les gens ont envie de mieux concilier le travail et la vie privée. Mais l’introduction de la caisse blanche et la réduction des heures supplémentaires ont aussi entraîné une modification des horaires de travail. Nous avons pris conseil auprès d’un consultant en formation et sommes allés à la rencontre de quelques témoins privilégiés du secteur. Tous les entrepreneurs horeca doivent analyser les moments où ils font le plus de chiffre d’affaires. Avec une caisse de ce genre, ou avec un programme informatique, on peut même faire des relevés intermédiaires. Certaines caisses indiquent même le chiffre d’affaires par heure. Henri Rooze, consultant chez Horeca Academie : « Ces chiffres permettent de savoir combien on gagne à midi ou le soir. Ce sont des informations importantes. Je conseille de faire un tableau qui intègre d’autres facteurs le temps qu’il faisait à ce momentlà, s’il y avait une manifestation, si

il faut aussi un peu de cohérence. Par exemple, pas question d’ouvrir son établissement un lundi et de le fermer le lundi suivant.

Henri Rooze : « C’est à chaque entreprise de trouver les heures d’ouverture qui lui conviennent. Dans l’horeca, tout le monde n’a pas besoin de les limiter. Il n’y a pas de solution universelle. » « Les sites internet, les médias sociaux et les folders suffisent largement pour bien communiquer avec la clientèle. Mais en tout premier lieu – et de préférence à l’avance – il faut communiquer avec ses employés, parce qu’eux aussi vont être affectés par les changements d’horaire. Tout le monde n’a pas envie de faire une semaine de 70 ou 80 heures. Le personnel horeca peut également

Henri Rooze c’était jour de marché... Lorsqu’on étudie ces données sur une période de temps suffisamment longue, on peut constater les tendances : quels sont les bons jours, les jours moins bons ou franchement mauvais. Plus on analyse dans la durée, plus les choses deviennent claires. On commence à comprendre ses chiffres et à voir comment la clientèle se comporte. Lorsque vous combinez ces chiffres avec les informations de votre tableau, vous aurez souvent vite fait d’identifier un schéma. Et ce genre de schéma vous permet de mieux prévoir l’évolution de vos affaires ». La communication Si vous souhaitez aménager vos horaires d’ouverture, il s’agit de bien communiquer avec vos clients. Et

apprécier les horaires réduits, car ce que vous créez, c’est du « quality time » pour vos employés ainsi que pour vous-même. Agissez de concert avec votre personnel, et si nécessaire revoyez les contrats que vous proposez. Un contrat flexible vous permet de faire travailler quelqu’un plus d’heures pendant une semaine et moins la semaine suivante. Il y a des gens que cela arrange. » « Quality time » Certains restaurateurs s’y prennent différemment. Ils ont remarqué que le week-end les clients dépensaient moins en moyenne que la clientèle d’affaires pendant la semaine, et misent donc sur cette dernière. Le week-end, ils travaillent moins et se créent donc du « quality time ».

“C’est à chaque entreprise de trouver les heures d’ouverture qui lui conviennent. C’est sûr qu’un établissement de la Grand-Place de Bruxelles qui fait des affaires sept jours sur sept doit maximiser ses horaires d’ouverture. Dans l’horeca, tout le monde n’a pas besoin de les limiter. Il n’y a pas de solution universelle ».

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La caisse blanche joue aussi son rôle dans ce processus, dans la mesure où elle professionnalise le secteur. cela peut être une bonne façon « Les gens vont devoir aborder DWL_AD_Horecakrant_OKT2015_FR.indd d’attirer du personnel1 de haut niveau autrement certains facteurs, par et de le fidéliser. Les cuisiniers exemple les horaires d’ouverture, doivent également réfléchir à la la carte, le prix des ingrédients de rentabilité à d’autres niveaux : estchaque plat, la marge financière... ce qu’ils utilisent des techniques Raccourcir ses horaires d’ouverture, modernes, combien de plats y a-t-il

« Bistro Mathilda » : deux jours de fermeture et service coupé

Suite à la rénovation et au restyling de son restaurant, Luc Deklerck du « Bistro Mathilda » (Ostende) a décidé de fermer non plus un seul jour par semaine, mais deux. « A présent, nous sommes fermés tous les après-midi ainsi que le lundi et le mardi toute la journée. Il y a quatre ans, l’entreprise a connu une période de croissance. A l’époque, je devais employer plus de personnel. J’ai tout réorganisé : moins d’heures supplémentaires, moins de jours d’ouverture, plus de temps libre pour moi et pour mon personnel. J’ai surtout économisé sur le nombre d’heures à payer. En ce qui concerne la cuisine, ça s’est passé moins facilement que je ne l’aurais pensé, parce que si on veut servir des plats de bonne qualité, il faut à chaque fois essayer de nouveaux produits. » « Bistro Mathilda » ferme également ses portes trois fois par an pendant quinze jours. « L’une des périodes de fermeture se situe toujours pendant les vacances. Mon équipe travaille bien, a de l’expérience, et je veux qu’ils puissent avoir un peu de temps pour eux. Cela me permet de les fidéliser. Lorsque j’ai introduit le service coupé, certains sont partis, mais d’autres ont trouvé que c’était une bonne solution. Avec la cuisine nonstop, on n’en a jamais fini. A présent, nous avons le temps de tout ranger et je n’ai plus besoin de faire ma comptabilité la nuit. L’introduction de la caisse blanche a également joué un rôle, parce qu’elle m’a permis de réduire progressivement les heures supplémentaires. »

A partir de 2016, « Vrijmoed » sera fermé le week-end

Michaël Vrijmoed veille également à la qualité du travail de ses collaborateurs. A partir de 2016, « Vrijmoed » (Gand) sera fermé le week-end. « Cela fait longtemps que je songe à mieux concilier ma vie familiale et mon travail dans l’horeca. Et cela me permet d’attirer et de fidéliser un personnel de qualité. J’ai longuement réfléchi avant de prendre cette décision et je me suis mis d’accord avec mon personnel. Dans la région de Gand, la plupart des commerces sont fermés le lundi. C’était une raison de plus d’ouvrir ce jour-là plutôt que le week-end. Je crois vraiment que j’ai fait le bon choix en décidant de rester ouvert le lundi soir. Cela me permet aussi de garantir la bonne marche des affaires. Tout dépend de l’équipe et il faut qu’elle reste motivée ». « Den Bottel » à Hoogstraten : moins de personnel

Jadis, le bistrot « Den Bottel » à Hoogstraten était ouvert 7 jours sur 7. Marc Ceuppens : « Depuis le mois d’août, nous sommes fermés le mercredi, et le samedi nous n’ouvrons qu’à 17 heures. Cela m’économise deux employés à temps complet, que je n’ai pas les moyens de me payer en restant ouvert le mercredi et le

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sur la carte, est-ce que la mise en place ne prend pas trop de temps... ? 10/09/15 L’adaptation des horaires d’ouverture ne suffit pas, car 60 % de vos frais de personnel passent en cuisine ». Luc Vander Elst

samedi. Je n’ai pas fait d’analyse, j’ai constaté par moi-même que c’étaient les jours où je faisais le moins de chiffre d’affaires. En ouvrant plus tard le samedi, j’ai réduit mes charges salariales de 35 % à 20 %. Une bonne décision en somme. J’y ai aussi beaucoup gagné au niveau de ma vie privée. Je vais également fermer complètement plusieurs semaines par an. La plupart des gens sont compréhensifs. Et si je sais que les gens se posent des questions à propos des nouveaux horaires, j’essaie de leur expliquer nos raisons. La plupart du temps, ils comprennent très bien ». Le « Shamrock » à Tielt : ouvert plus longtemps

Jochen Heytens de l’hôtel « Shamrock » à Tielt a choisi la solution opposée : « Avant, nous étions fermés le dimanche et le lundi midi. L’hôtel était ouvert, mais pas le restaurant et le bar. Or, beaucoup d’entreprises voulaient pour leurs clients un service complet : séjour, restaurant et bar. Alors c’est ce que nous avons fait. Nous n’avions pas le choix : si vous perdez des clients parce qu’à certains moments vous ne proposez pas le service complet, vous ne les aurez pas non plus lorsque vous proposez ce service. Le calcul est vite fait. Pour l’instant, les nouveaux horaires ne sont pas encore vraiment rentables, et nous avons évidemment engagé du nouveau personnel. Cela fait deux ans que nous travaillons avec la « boîte noire » et nous ne pouvions donc pas résoudre le problème avec des heures supplémentaires. Mais nous espérons pouvoir attirer le soir des clients autres que les clients de l’hôtel, ce qui nous permettrait de rentabiliser ces moments-là. Il faut que nous fassions encore un peu de publicité autour des nouveaux horaires ».

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➜ I P.10 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération

HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait

notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en

Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

« Le Médiéval », tout en sobriété et délicatesse leur faste et de leur histoire où de nombreuses pièces de collection sont exposées. Quant au jardin à la française, datant de 1664, il rappelle modestement, entre verdure et eau, celui de Versailles.

A Hautrage, dans la banlieue de Tournai et de Saint-Ghislain, « Le Médiéval » fait la part belle à la rusticité et à une cuisine inspirée du terroir. Rencontre avec Gaetan Moury. C’est dans le cadre d’une ancienne ferme restaurée dans le plus pure style classique et aux décors médiévaux que le Chef Gaëtan Moury tient le piano de mains de maître. « J’adore la cuisine, même si parfois le côté relationnel du métier me manque. Je le retrouve après le service, au contact des clients ». Au Médiéval, on peut se régaler d’un cassoulet, d’oreilles de cochon farcies, de carbonnades à la bière, de côte à l’os et même de ris de veau. « Je travaille, dans la mesure du possible, avec des producteurs et bouchers locaux. Je propose une cuisine inspirée du terroir et de la cuisine française. La clientèle est composée d’habitués, de touristes parfois aussi, de Français, de Flamands aussi pas mal… ». Côté bières, on retrouve La

Moinette, la Saint-Feuillien, etc. En saison, le gibier a pignon sur rue. « Je suis aussi traiteur et dispose d’une salle de banquets où j’organise régulièrement des soirées à thème. C’est une autre facette du métier qui me plaît aussi » poursuit-il.

« Je participe davantage aux actions touristiques de Boussu, la localité voisine, qu’avec Saint-Ghislain, commune dont dépend Hautrage mais avec laquelle les échanges sont rares en termes d’informations touristiques. Et c’est ainsi que je suis présent, chaque année, avec mes spécialités sur le Marché de Noël de Boussu » confie-t-il. Au Médiéval, une fois le pas de la porte passé, on imagine aisément les longues soirées d’hiver dans la chaleur de ces murs. Un feu ouvert et des armures, le caractère médiéval de l’établissement s’arrête là, tout en

mais je rêvais d’avoir quelque chose à moi. Ici, on prépare tout nousmêmes. On désosse les viandes, on crée nos sauces. Un maximum. J’aspire surtout à proposer une cuisine raffinée et gourmande ». Assiette de tête pressée maison, assiette mixte médiévale ou dite du grilladin, tout fait envie à l’heure du repas. 2015, un petit atout « A mes yeux, le secret pour tenir dans ce métier, c’est la ténacité. Il faut être fort et combattif aussi car ce n’est guère facile tous les jours, il faut bien l’avouer. Je rêvais d’être indépendant et je ne regrette rien, c’est l’essentiel. Mes parents étaient déjà indépendants, je sais donc ce que c’est.» A cela, le jeune Chef de 38 ans ajoutera encore qu’il faut une bonne équipe, des gens sur qui

« L’amour du travail bien fait » Beloeil, le château à voir Ambassadeur de sa région, Gaetan recommande le Château de Beloeil, les musées montois ou encore le fameux Païri Daiza, parc animalier et thématique à succès, situé à quelques encablures. « Le parc du Château vaut la promenade. Il couvre, en effet, 25 ha et forme, avec le château, un des plus beaux ensembles de Belgique. Chacun des salons intérieurs dispose d’un mobilier d’époque, riches de

sobriété et délicatesse. Les murs de moellons, le comptoir boisé, les pompes clinquantes... Tout ici donne envie de se mettre à table et de laisser couler le temps. « Quand j’ai repris l’établissement, il y a quatre ans, la décoration était telle qu’elle est aujourd’hui, à peu de chose près. Cela plaisait aux gens. Au départ, j’ai voulu moderniser puis finalement, on s’y sent bien. Je n’ai touché à presque rien ; j’ai juste rafraîchi. » Pour Gaëtan, la cuisine est une seconde nature. Il est né dedans. « Ma mère et ma grand-mère étaient des cuisinières hors du commun. J’ai grandi entre les marmites et les bonnes odeurs. Après avoir fait l’école de boucherie et même la boulangerie-pâtisserie, je me suis tourné vers la restauration et les banquets, dans un premier temps

on peut compter et qui travaillent bien. En parlant du label Bistrot de Terroir®, il reconnaît que l’idée est sympathique. « Difficile de dire que cela m’amène plus de monde. Ici les touristes ne sont pas nombreux mais on accueille pas mal de Flamands ou de Français qui rendent visite à leurs familles et du coup, ils aboutissent ici. Et puis, les habitués, évidemment. Les fidèles. Mons 2015 et sa ribambelle d’événements semblent participer à la venue de touristes d’un jour dans la région. « C’est vrai, cela a drainé un autre public mais il y a déjà tant de restaurants dans le programme que nous, on ne ressent ici que peu de retombées. Ce type de label ne peut pas faire de mal et, pour les gens de passage, il apparaît comme un gage de qualité. »

Que l’on provienne des confins du Luxembourg ou du bassin de Charleroi, Le Médiéval sert d’escale gourmande à tout qui s’en ira flirter avec les chemins des écoliers, entre Boussu et Saint-Ghislain. Et entre une visite de château et une exposition montoise, on appréciera forcément la cuisine de Gaëtan, le charme de son établissement et les conseils de ce garçon du cru qui, à force d’audace, a fait de sa passion, son métier au jour le jour, au cœur de sa région. « Le Médiéval », Rue de Boussu 238, 7334 Hautrage, tél. 065/52 02 42 Régine Kerzmann


➜ I P.11 ➜ I bistrot de terroir® I

« L’Aigle d’Or », un bistrot fait de bois et de plaques émaillées à garder les pieds sur terre. Ce que j’apprécie, c’est le fait de côtoyer des personnes de milieux différents. Ma clientèle est aussi bien composée de riverains que d’étudiants, de gens de bureaux, des familles, des personnes âgées, des touristes et des habitués. En bavardant aussi, on peut apprendre beaucoup. » Passionné de bières pour le plaisir de la dégustation et de la découverte des amertumes, Jamy aime conseiller et envisage même de proposer, à terme, des menus à la bière. « Un plat et une entrée qui seraient servis avec des bières différentes et démontrer au client qu’un mets accompagné d’une bière, c’est tout aussi bien qu’avec du vin. » Le label Bistrot de Terroir® ? « Ce sont des clients qui m’ont incité à en faire la demande » poursuit-il. « Moi, je me suis concentré sur les bières régionales et sur quelques plats du terroir. En trois ans, on a un peu revu la carte et elle continuera d’évoluer. C’est une belle idée, je suis pour. Et je dois reconnaître que cela m’a déjà amené quelques touristes venus visiter la gare et qui cherchaient un Bistrot de Terroir® non loin ».

On a peu de temps pour s’informer nous-mêmes. J’ai personnellement peu ou pas de contact avec la Maison du Tourisme. Le secret de son parcours ? « Pour tenir dans ce métier, il faut l’aimer et aimer les gens, les rencontres. Chaque jour est différent malgré tout. Il faut savoir sourire, dire merci et au revoir, un petit mot accueillant, laisser ses soucis de côté et savoir écouter ceux des autres, avoir aussi et surtout une ligne de conduite. Ne pas s’éparpiller. Et last but not least, être bien entouré. » Dans ce Bistrot de Terroir® urbain au cachet authentique, on se

sent comme à la maison. On peut s’y isoler tranquillement ou y célébrer de petits ou grands événements. Parfois, Jamy organise quelques soirées à thème. A la carte, entre les trappistes, les bières au fût et les découvertes comme la bière de Warsage, on se laisse guider jusqu’à avoir envie de se sustenter. La bonhommie du patron fera le reste et tapissera l’ambiance de ce chaleureux accueil liégeois qui lui va si bien. A vous de voir, à l’occasion. « L’Aigle d’Or », Place Général Leman 19, 4000 Liège, tél. 04/262 19 85

Régine Kerzmann Faire découvrir de nouvelles saveurs A la carte de Jamy,  on retrouve des Filets de porc à la liégeoise, de la Poularde à la ® Saint-Feuillien, des plats à la bière qui changent chaque semaine, des Croquettes à la Chimay et, entre autres, les fameux Boulets liégeois à la sauce lapin Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, mais dont la bière

La passion des gens, du service et de la bière a conduit Jamy Simar à la tête de « L’Aigle d’Or », à deux pas de la gare des Guillemins. C’est ici, à l’angle de la Place Général Leman que depuis 3 ans, on se sustente joyeusement chez Jamy Simar, le sémillant patron du Bistrot de Terroir® « L’Aigle d’Or ». « Je travaille dans l’horeca depuis 1987 et dans un mois, il y aura trois ans que j’ai repris cet établissement. On a rafraîchi les banquettes qui en avaient bien besoin sinon, tout est resté intact. Un café fait de bois et de plaques émaillées comme avant » explique-t-il. Lui qui fit ses candidatures en ingénierie civile à l’ULg n’a pas eu la passion de poursuivre. Alors, il tomba dans l’horeca et y trouva ses marques. « Maman et mon beau-père ont tenu un restaurant à une époque, Le Bourbonnais, dans le centre-ville. Moi,

j’avais déjà un pied dans le métier. Nos spécialités sont nombreuses mais si je ne devais en présenter qu’une, je dirais, nos boulets à la bière brune, une bière régulièrement différente, servis avec des frites maison, c’est bien meilleur ». Ce cachet rustique, authentique, Jamy y tient. « Je veux rester une brasserie et non devenir un restaurant. La carte est simple, quelques plats à la bière, des omelettes, des boulets et un plat du jour quotidien à 10 €. Le vendredi, c’est poisson ! ».

« Savoir sourire, dire merci et au revoir ! » L’amour des bières « J’adore ce métier, le rapport aux gens, le contact. J’aurais sans doute pu faire autre chose… Quoique (rires). Avoir fait des études, ça aide aussi

Vous souhaitez étre labellisé Bistrot de Terroir ?

brune utilisée dans la sauce varie à chaque fois. « On teste, on essaye, on goûte et quand ça nous plaît, on le met à la carte. L’occasion de faire découvrir aux clients de nouvelles saveurs, avec une recette régionale bien de chez nous. » Les ambassadeurs du terroir le sont aussi de leur région. « Je recommande le plus souvent d’aller admirer la gare, véritable œuvre d’art, de faire la balade des Coteaux ou d’aller au Grand Curtius. L’Office du Tourisme de la Ville devrait nous fournir de la documentation, nous tenir informé de ce qui existe.

completez et renvoyez vos coordonnées par fax au numéro 081/72.18.89, par courriel à l’adresse info@bistrotdeterroir.be ou par courrier : Fédération HoReCa Wallonie Asbl, avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1, 5100 JAMBES.

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Fédération HoH re WAaLLoNIe aSBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 15100 JAMBES Fédération Oc RaEC WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte • 5100 JAMBES

Tél. Tél.: :081/72.18.88 081/72.18.88• •Fax Fax: 081/72.18.89 : 081/72.18.89• E-mail • E-mail: info@bistrotdeterroir.be : info@horecawallonie.be• •Internet Internet: :www.bistrotdeterroir.be www.horecawallonie.be• •N° N°d’entreprise d’entreprise: 0416.290.940 : 0416.290.940 www.facebook.com/bistrotdeterroir • Application mobile


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DS4 Crossback: la baroudeuse chic est à la mode ! Accès démarrage mains libres : à l’aide de la fonction « accès démarrage mains libres », la DS 4 Crossback reconnaît son conducteur à son approche et déclenche l’ouverture. Climatisation automatique avec fonction REST : cette fonction assure le maintien de la ventilation durant quelques minutes après l’arrêt du moteur.

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S Z-NOU E N G I S JO TIVITE C A S DE POUR , DES S E T N A S INSPIR QUISE X E S ATION S T S U G OTION DÉ M O R SP ET DE LLES ! E N N O TI EXCEP DES RENCONTRES FASCINANTES Profitez de rencontres avec des professionnels horeca, des chefs renommés, des spécialistes de produit pour échanger des idées, et prenez le temps d’apprendre de leur vision et expérience. DES DÉGUSTATIONS EXQUISES Partez à la découverte des dernières nouveautés culinaires et apprenez de nouvelles techniques. Découvrez un univers de nouvelles saveurs. Inspirezvous d’une myriade de possibilités. DES PROMOTIONS EXCEPTIONNELLES Profitez de promotions uniques. Faites des économies grâce aux promotions hebdomadaires exceptionnelles. DES SÉANCES INSTRUCTIVES Participez à des sessions instructives en présence des meilleurs chefs et de véritables spécialistes. Appliquez leur savoir-faire et excellez dans votre métier.

La DS 4 s’offre une version inédite avec la DS 4 Crossback. Un SUV haut de gamme et compact, en complément d’une version DS 4 berline, plus classique. En mélangeant la conduite urbaine et la conduite sportive, la DS 4 se destine ainsi à être la voiture idéale.

DS Connect : un dispositif sécurisé, permanent et gratuit, qui fonctionne grâce à une carte Sim intégrée et permet les appels d’urgence et d’assistance localisés.

ICR (Indicateur de changement de rapport) : pour une conduite plus économique, la DS 4 Crossback dispose d'un indicateur de changement de rapport, qui analyse le style de conduite du conducteur et l’informe du meilleur moment pour engager la vitesse supérieure.

Alerte de franchissement involontaire de ligne (AFIL) : une seconde génération d’AFIL plus prédictive prévient par une vibration dans le siège du conducteur les franchissements de ligne.

Au niveau motorisation…La version Crossback est très polyvalente avec six motorisations possibles au choix : 120, 150 et 180 ch en diesel et 130, 165 et 210 ch en essence.

Nouvelle calandre DS Wings, des phares « triples modules » de LED (84 diodes pour les deux projecteurs) et un éclairage xénon directionnel, métamorphosent complètement la face avant du modèle DS classique Cette DS qui n’est plus Citroën, mais une marque à part entière, affiche ainsi clairement son style. L’ensemble permet une réduction de 38 % de consommation d’énergie et une puissance lumineuse accrue de 51 % pour les feux de croisement et de 19 % pour les feux de route. Nouveauté Car Play ! À l’intérieur, pas de changement majeur : un volant avec deux points de commandes et une interface allégée sur la console centrale. La vraie nouveauté consiste en l’arrivée de la technologie Apple CarPlay qui permettra de disposer de toutes les applications de votre iPhone sur votre écran multimédia. La technologie au rendez-vous… Contrôle de Traction Intelligent : quels que soient le type de route et les motorisations, couplé à l'ESP, ce système aide au démarrage sur sol glissant et assure une adhérence et une motricité optimisées, en limitant le patinage des roues. Surveillance d'angle mort (SAM) : cet équipement de sécurité de dernière génération offre une visibilité accrue. En effet, une diode lumineuse signale dans l’un des rétroviseurs, la présence d’un véhicule dans l’angle mort.

Avec un prix de 27 200, un SUV chic et accessible. Avis aux amateurs de sorties de sentiers battus… CT


➜ I P.13 ➜ I actualite I

➜ I interview I

Megavino 2015 –

« Les cafés vont redevenir à la mode ! » Interview du Président de la section À la découverte de l’Alsace ! café de la Fédération Horeca Bruxelles – du 23 au 26 octobre 2015, Monsieur Jean-Marie- Dewandeleer

à Brussels Expo sur le plateau du Heysel

La Fédération Horeca Bruxelles sera évidemment présente

Quelle est la situation des cafés ? Pour Monsieur Dewandeleer, le contexte actuel est difficile : les cafés doivent se moderniser, rester rentables mais subissent beaucoup de pressions. En particulier au niveau des plaintes pour tapage nocturne. Des tendances à développer ! Selon le Président de section de la Fédération Horeca Bruxelles, les bistrots de quartier sont appelés à mourir s’ils ne se renouvellent pas. Selon lui, la rentabilité d’un bistrot est de 3 années et les tendances vont de plus en plus vite. Il faut donc s’adapter et développer de nouvelles idées pour ramener la clientèle dans les cafés. Dans cette optique, il indique le salon « I Love Horeca » comme une opportunité de renouveler sa créativité, en découvrant les nouvelles tendances du métier.

La star 2015 du salon Megavino ? Après le Portugal l’année passée, c’est la France – pays des vins par excellence, qui sera la star 2015 du salon Megavino. Précisément, l’Alsace, cette région viticole située à l’est de la France, entourée par les Vosges à l’ouest et le Rhin à l’est, sera la région d’honneur de cette 17e édition du plus grand salon ‘vins’ du Benelux. Qui dit Alsace…dit vins à découvrir ! Qui pense à la région d’Alsace pense directement aux superbes vins blancs (90% de la production totale) produits sur 15.600 ha de vignobles, une production de 150 millions de bouteilles et ceci sur deux départements : le BasRhin avec Strasbourg comme frontière dans le nord et le Haut-Rhin avec Mulhouse au sud. On peut ainsi citer le Pinot blanc, le Pinot gris, le Muscat, Riesling et Gewürztraminer pour les plus connus, mais aussi le sylvaner, le chardonnay et, en vin rouge, le Pinot noir. Ou encore, le Crémant d’Alsace, synonyme de fines bulles, est le Crémant le plus vendu dans notre pays. Sans oublier les fameux vins moelleux, mieux connus sous le label de vendanges tardives et/ou sélection de grains nobles. Un climat spécifique… L’Alsace bénéficie d’un micro climat et c’est une des régions les plus chaudes de France grâce à la protection naturelle des Vosges. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent sous forme de fœhn, sec et chaud, dans la plaine d'Alsace. La quantité moyenne de précipitations est ainsi la plus faible de tous les vignobles français. De ce fait, le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs

automnes et des hivers froids. Il en résulte des vins puissants, variés et la production de plus de 18 % des vins blancs français. Un voisin proche… L’Alsace détient aussi le sérieux avantage d’être l’un de nos plus proches voisins. À peine à 3 heures ½ de route de Bruxelles et le numéro un des vacances ‘proches chez soi’ des Belges. Pousser plus loin cette aventure alsacienne est donc à portée de main. Une occasion unique 51 grands crus et de nombreuses dégustations Avec une telle réputation, il est logique donc que cette région produise de plus en plus d’excellents vins rosés et rouges à base de pinot noir. Et comporte en son sein 51 grands crus renommés.

Pour Monsieur Dewandeleer, il existe donc de nombreuses tendances utiles à un café/bar/bistrots, pour se renouveler. Il en cite trois en pleine expansion : – Miser sur l’After Work : l’apéro « après-boulot » peut-être selon lui développé et réinventé. – Faire découvrir de nouvelles bières grâce aux micro-brasseries. Pour Monsieur Dewandeleer, le paysage brassicole en Belgique est extrêmement vaste. Les cafetiers peuvent

CT Pour Horeca Bruxelles

donc en profiter et faire découvrir de nouvelles bières peu connues. – Mettre en place des événements pour inscrire les cafés/bars/ bistrots dans un dynamisme évènementiel, en tenant compte du quartier et du voisinage. Ces tendances sont, selon ce Président de la section cafés, parfaitement complémentaires entre elles et avec l’habituelle hospitalité des établissements Horeca bruxellois. Le gérant d’un café, bistrot, bar pourra concilier des événements « découverte bière » avec une ambiance, une convivialité et un esprit de rencontre assurée. Selon J.M Dewandeleer, le secteur

À présent, on demande à ces quartiers Horeca de nuit de respecter le sommeil des habitants en leurs imposant des taxes, des fermetures avant minuit et la présence de vigiles à leurs frais. Pour ce Président de section, le secteur Horeca ne doit pas forcément payer la facture du tapage nocturne. Il faut selon lui trouver le juste équilibre entre l’ambiance d’un quartier et ses habitants. La Fédération Horeca Bruxelles est d’ailleurs à la tête de cette recherche de solutions entre le secteur Horeca et les habitants. Toujours selon Monsieur Dewandeleer, des solutions, comme par exemple la diminution des basses dans l’ambiance sonore, existent et peuvent changer la situation, sans passer par des sanctions. CT Pour Horeca Bruxelles

La nouvelle agence pour le tourisme ? « Un nouveau départ pour le tourisme bruxellois ! » Interview du Président de la section Hôtel de la Fédération Horeca Bruxelles – Marc Van Muylders hôtelier à Bruxelles comme le tourisme sont en pleine expansion. Que pensez-vous de la Nouvelle Agence pour le Tourisme à Bruxelles ? Pour ce professionnel du secteur Horeca, au travers de cette nouvelle agence et de sa direction par Mme Onkelinx, on sent la réelle volonté du gouvernement bruxellois d’investir dans le tourisme. Selon lui, ce travail de fond et la mise en place de cette nouvelle agence font déjà leur œuvre.

À l’occasion du salon Megavino 2015, le visiteur pourra, sur le pavillon central, venir découvrir et déguster les meilleurs flacons d’une vingtaine d’entreprises, et sur les stands d’à côté, prendre contact avec le négoce belge qui présentera ses vignerons alsaciens. Le stand du CIVA (Comité Interprofessionnel des Vins d’Alsace) vaudra lui aussi le détour avec pendant 4 jours, des présentations gratuites, de nombreux workshops, des dégustations commentées des vins d’Alsace et du « food pairing » (explication des combinaisons d'ingrédients). Une occasion unique pour l’amateur de vin de découvrir ou d’approfondir sa connaissance des vins d’Alsace. Megavino 2015 – du 24 au 26 octobre 2015, à Brussels Expo, 10 € le prix d’entrée, verre de dégustation et plan de la foire compris. Plus d’informations ? ➜ www.megavino.be

Horeca et particulièrement celui des cafetiers, bars ou bistrots reste l’assurance d’un quartier vivant. Pour lui, les « Halles », « Saint-Géry » ou « Le Châtelain » ont été développés avec et grâce au secteur de l’Horeca. L’ambiance de ces endroits ayant, par la suite, attiré l’immobilier et les locataires avec eux.

Quelle est la situation de l’hôtellerie bruxelloise ? « En pleine expansion » Pour Monsieur Van Muylders, l’hôtellerie et le tourisme bruxellois se portent bien. La tendance Citytrip porte ses fruits avec un taux d’occupation en augmentation et une marge en progression. Pour ce Président de la section Hotels de la Fédération Horeca Bruxelles, « l’effet internet » comme il l’appelle, soutient le secteur Horeca bruxellois dont le taux de remplissage s’améliore chaque année. Autre bonne nouvelle, selon lui, l’investissement dans le secteur

Selon Monsieur Van Muylders, ce rassemblement de tous les acteurs culturels et économiques autour de Mme Onkelinx et d’un comité stratégique, va changer profondément le tourisme bruxellois à l’avenir. Selon lui, il est à présent temps, pour les 19 communes de Bruxelles de participer activement à la dynamique touristique qui est en train d’être lancée. Les défis d’avenir du tourisme bruxellois ? Toutefois, toujours selon Monsieur Van Muylders, il reste de nombreux défis à relever pour le tourisme à Bruxelles :

– Les impôts, taxes indirectes et particulièrement la City taxe, qui plombe selon lui, les entreprises hôtelières. Ces charges nécessaires pour la promotion du tourisme et l’intérêt général ne doivent pas empêcher la viabilité et la rentabilité du secteur hôtelier. – Les plateformes de réservations qui ponctionnent actuellement jusqu’à 15 % de la marge du secteur hôtelier. Ces moyens, qui ont contribué à l’augmentation du taux de remplissage des hôtels bruxellois, ne doivent toutefois pas étouffer le secteur qui les nourrit. – La tendance des plateformes collaboratives et de la mobilité de l’emploi en général qui vont complètement changer les rapports de travail. Selon Monsieur Van Muylders, le secteur Horeca, n’est pas contre, mais doit lui aussi y trouver son compte ! Pour lui, c’est à présent au gouvernement de se montrer créatif et pragmatique pour relever ce défi et permettre à tous de travailler dans la légalité. CT Pour Horeca Bruxelles


➜ I P.14 ➜ I Notre specialiste de la biere I

Nouveautés de la bière Par Hans Bombeke

Le 4e Brussels Beer Challenge a lieu à Anvers

Un public attentif pendant la « Master Class » à Liège Cela fait bien longtemps que des concours de bière sont organisés dans le monde entier, et nos bières belges figurent invariablement au palmarès. Voici quelques années, on s’est rendu compte que, paradoxalement, de tous les grands championnats internationaux, pas un seul n’avait lieu en Belgique et qu’il fallait faire quelque chose. C’est ainsi qu’a été créé le Brussels Beer Challenge, qui se tiendra cette année pour la quatrième fois. Soixante experts du monde entier se réuniront à l’Hôtel Lindner à Anvers pendant le week-end du 5 au 8 novembre. Ils y goûteront et noteront environ 850 bières classées en plusieurs

catégories par les organisateurs. En même temps, une large palette de manifestations sera organisée afin que les participants puissent découvrir les trésors de la ville, surtout dans le domaine de la bière. Une « Master Class » sera organisée le 8 novembre, principalement à l’intention des professionnels ; les résultats seront annoncés immédiatement après. Les portes seront ouvertes au grand public à partir de 13 heures. Le moment idéal pour découvrir de nouvelles bières et de les associer aux plats qui seront également proposés. La fête se terminera à 17 heures. Après Bruxelles, Liège et Louvain, Anvers est la quatrième ville à accueillir cette manifestation. Et bien que ce concours ne soit que dans sa quatrième année, il a d’ores et déjà une excellente réputation. En témoignent les candidatures de plus en plus nombreuses qui affluent de Belgique et – surtout – depuis l’étranger. On verra bien qui, cette année, rentrera chez lui avec une médaille d’or, d’argent ou de bronze...

Le centre d’accueil De Koninck ouvre ses portes ceux de ses services qui ont apporté leur soutien (pas nécessairement financier) au nouveau centre.

On l’attendait depuis longtemps avec une certaine impatience, mais enfin le voici : le centre d’accueil « Citybrewery » de la brasserie De Koninck a été inauguré avec tout le panache nécessaire. Christian Cols, chef de projet, résume le déroulement des travaux et remercie tous ceux qui, de près ou de loin, y ont apporté leur contribution. En tant que propriétaire du site, Michel Moortgat fait valoir le fait que depuis le tout début, le projet a dû répondre aux normes de qualité les plus exigeantes et qu’on y mettrait le prix si nécessaire. Aussi bien l’addition finale est-elle impressionnante : au total, le projet a coûté pas moins de 10 millions d’euros. Enfin, Ben Weyts, Ministre du tourisme, prend la parole et identifie

Les desserts de Debic Une plus-value pour vos clients et votre chiffre d’affaires. En un tournemain.

Qualité professionelle

Goût du fait-maison

Facilité d’emploi extraordinaire

Pour la ville d’Anvers, le centre d’accueil est un gros plus. Il utilise les techniques les plus modernes afin de permettre aux visiteurs d’apprendre sur un mode facile et intéressant le processus du brassage et de mettre en valeur les liens qui unissent la brasserie et la ville ; en outre, il encourage les visiteurs à goûter à l’atmosphère de la ville dans les restaurants et les cafés locaux. Par ailleurs, la transformation des bâtiments de la brasserie est tout simplement miraculeuse. La cour intérieure a été convertie en mini-rue à ciel ouvert où, à terme, une demidouzaine d’entreprises trouveront leur place à côté du centre d’accueil. L’affineur de fromages Van Tricht et le chocolatier Jitsk ont déjà ouvert leurs portes. Le photographe Tony Leduc, la boucherie Laet-Van Haver, un restaurant et une boulangerie ne devraient pas tarder à les rejoindre. Le maître fromager Van

Tricht compte également y ouvrir un magasin de détail. Ces initiatives devraient encourager les habitants du quartier à venir faire une partie de leurs courses à la brasserie. Le prix de l’entrée par personne sera de 12 euros et comprendra une visite (individuelle) ainsi qu’une séance de dégustation de trois bières. Vous pourrez également goûter d’autres spécialités dans la salle de dégustation, ou encore faire quelques achats au magasin de la brasserie. Pour finir : la brasserie attend 100 000 visiteurs ; c’est dire s’il y aura de l’animation !

L’assortiment des desserts de Debic est la base idéale pour des desserts spectaculaires et savoureux. Mais ils sont aussi particulièrement indiqués pour des friandises sucrées lors de moments interlude, comme avec le café. Gâtez vos clients avec vos régals sucrés et augmentez votre chiffre d’affaires.

Debic Info p/a FrieslandCampina Foodservice Grote Baan 34 - B-3560 Lummen Tél.: 013 310 523 e-mail: info.be@debic.com - www.debic.com


➜ I P.15 ➜ I Membre HORECA sous la loupe I

«Le Lombard», quand la bière se fait passion plus, c'était une petite affaire qui me permettait de mettre un pied à l'étrier sans prendre trop de risques. Dès le départ, nous avons beaucoup travaillé, avec des horaires de fou. Il y avait énormément de passage et les week-ends, on ne désemplissait pas jusqu'aux petites heures du matin. Je l'ai gardée 10 ans. Ce qui me manquait dans la friterie, c'est la communication avec la clientèle, surtout des gens de passage. Même s'il y avait quelques habitués, le rapport n'est pas le même que dans un restaurant ou un café où il y a un aspect plus chaleureux,» confie Moïse Yagirian. © France Gavroy

C'est une véritable success story que l'histoire de Moïse Yagirian. Fils d'immigrés arméniens, Yagirian est aujourd'hui l'heureux patron d'un fleuron bruxellois: «Le Lombard». Amateur et grand connaisseur de bières belges (mais aussi étrangères), il vient cette année de racheter le «Café Bebo» sur la place Rouppe et d'ouvrir «The Beer Store» rue du Midi. Mais son bonheur ne serait pas complet sans un petit appartement entièrement dédié au monde de la bière proposé aux touristes.

Cela fait une trentaine d'années que Moïse Yagirian travaille dans l'horeca bruxellois. Pourtant, rien ne le destinait à une carrière dans ce milieu. Ses parents souhaitaient qu'il apprenne un métier stable et l’avaient donc inscrit dans une école d'électriciens. Tout jeune déjà, Moïse fait la plonge dans les restaurants pour gagner un peu d'argent. Et cela lui plaît. Mais son envie d'être sur le terrain et d'évoluer dans la restauration l'éloignera de plus en plus des bancs de classe. A 19 ans, il décide d'arrêter définitivement ses études pour travailler en cuisine et gagner sa vie. Plein d'entrain, il fera son expérience auprès de nombreux restaurants, y puisant tout le savoir nécessaire pour évoluer dans le métier. Il œuvrera notamment place Sainte Catherine au restaurant «Les

Algues» mais aussi au «Madisson», boulevard Louis Mettewie, où il deviendra second en cuisine. Les années '90 seront des années décisives dans la carrière de Moïse Yagirian. Il travaille à cette époque dans les deux restaurants appartenant à Alain Bénédicte: «La Bécasse» et «Le Loup Voyant». Il découvre alors une autre facette du métier, celle de barman professionnel. Sur sa route, il fait la connaissance de la famille Achedjan. Présents depuis de nombreuses années dans le monde de l'horeca, ces derniers détiennent à l'époque la taverne «Le Nemrod», véritable institution du boulevard de Waterloo à Bruxelles (aujourd'hui, le bâtiment est occupé par la boutique Dior) et le «Café Métropole» au centre-ville, pour ne citer qu'eux. Moïse Yagirian apprend beaucoup auprès de ses patrons qui deviennent pour lui une véritable source d'inspiration, au point de décider de se lancer en tant qu’indépendant dans le secteur de l'horeca. Une friterie au centre-ville En 2000, une opportunité se présente: la reprise d’une friterie du centre-ville. «Monsieur JeanPierre Achedjan et Monsieur Alain Bénédicte m'ont beaucoup aidé par leurs conseils avisés. Je garde d'ailleurs encore aujourd'hui d'excellents contacts avec eux. La friterie n'était pas mon choix premier, mais c'était une bonne affaire. Elle se situait près de la Grand-Place de Bruxelles et, surtout, sur un coin! Mes anciens patrons m'avaient bien démontré que cela permettait une meilleure visibilité pour la clientèle. D'où que l'on venait, impossible de ne pas la voir. Ce conseil, je l'applique encore aujourd'hui! De

«Le Lombard» accueille bon nombres de touristes mais également beaucoup d'habitués qui viennent y découvrir de nouvelles bières «Le Lombard» Il revendra la friterie en 2010. En effet, en novembre 2009, Moïse Yagirian sauve le café «Le Lombard» de la faillite et lui redonne vie. Reprendre un fleuron belge, avec son frère à ses côtés, qui plus est un bar à bière, était pour lui la plus belle manière de rendre hommage au pays qui a accueilli sa famille: la Belgique. «C'est pour moi une sorte de réussite patriotique. J'ai été porté par les valeurs belges depuis tout jeune, c'est ce qui m'a permis de devenir ce que je suis!», souligne Moïse Yagirian. «J'ai tout de suite eu le soutien de différents brasseurs belges. C'est pour moi essentiel d'installer une relation de confiance entre eux et moi. Dès les débuts, nous avons entamé un partenariat avec les bières Delirium. Ils nous soutiennent énormément.» Les petits éléphants roses de Delirium sont présents sur les lustres ainsi que sur le bar. La grande fresque qui occupe le mur du fond évoque la vie bruxelloise et une foule de petits objets confèrent un véritable cachet à cet endroit. «Le Lombard» se trouve aujourd'hui au coeur du nouveau piétonnier de Bruxelles. Avec ses 80 places en terrasse et 50 à l'intérieur, il accueille bon nombres de touristes mais également beaucoup d'habitués qui viennent y découvrir de nouvelles bières. Une fois par mois, la carte est changée, ce qui permet à quelques jeunes brasseurs d'y proposer leurs produits et aux plus anciens de présenter leurs nouveautés. A noter également qu'elle est traduite dans 6 langues et très suivie sur Facebook! Aujourd'hui, Moïse peut parler d'une véritable réussite. «Le Lombard» a retrouvé sa belgitude avec une carte à faire pâlir plus d'un amateur de houblon. Au comptoir, pas moins de 15 pompes à bières: des brunes, des blondes, des ambrées et même des fruitées. Quant aux autres bières,

elles sont près de 280 à avoir été sélectionnées. On y retrouve bien sûr quelques grands classiques des brasseries mais aussi des bières saisonnières, des Indian pale ale ainsi que des Stout beers au goût si particulier. La carte comporte également une belle sélection de bières trappistes (il n'en manque que 2 sur celles qui se commercialisent), différentes variétés de bières fruitées, ambrées, blondes et brunes mais aussi quelques bières en série limitée dont certaines sont vieillies en fût de chêne, de vin ou d’alcool (whisky…). Comme par exemple la Binchoise XO vieillie en fût d'Armagnac ou la Bush de nuit vieillie en fût de Nuits Saint Georges.

«The Beer Store» Mais cet entrepreneur dans l'âme ne s'est pas arrêté en si bon chemin. En février 2015, Moïse Yagirian a ouvert «The Beer Store» au 76 de la rue du Midi. «C'est une autre branche de ma profession, une sorte de continuité. On y vend près de 800 bières en bouteilles et une centaine de coffrets cadeaux. Parfois, j'emmène mes employés faire le tour des fournisseurs. Ils visitent les brasseries et apprennent à mieux connaître les produits.» Toujours prêt à relever un défi supplémentaire, Moïse Yagirian a repris le 15 avril de cette année un autre symbole belge qui faisait faillite: le Café Bebo, sur la place Rouppe. «Nous nous relançons dans l'aventure en créant

A la carte En cuisine, Moïse Yagirian met un point d'honneur à choisir de beaux produits. Pour une bonne viande de boeuf argentine ou irlandaise, il se rend depuis des années à la boucherie Van Engenlandt à Anderlecht. Sur sa carte, on retrouve quelques belles spécialités belges comme la carbonnade flamande de bœuf, préparée avec du pain d'épice au miel, de la cassonade et de la bière au fût ou encore le lapin à la Kriek de Lindemans. Même les moules se déclinent à la bière. Si Moïse a pris un chef aux fourneaux, il n'hésite pas à mettre la main à la pâte si nécessaire.

une nouvelle société mais nous gardons le même partenariat avec les bières Delirium. Ici, la clientèle est plus néerlandophone, cette partie de la ville est un peu moins fréquentée par les touristes mais les gens apprécient beaucoup notre carte et cela semble bien démarrer!» Le dernier né de cette belle histoire est un appartement de 60 m2 pouvant accueillir jusqu'à 4 personnes et entièrement dédié au monde de la bière. Il se situe juste au-dessus de «The Beer Store». Chaque élément a été choisi, voire même imaginé par Moïse Yagirian, comme une commode faite de caisses de Delirium ou des murs recouverts de cartons de bières. Une belle idée qui vient couronner une carrière bien remplie.

Moïse Yagirian est depuis le départ membre de la fédération Horeca Bruxelles. «Etre membre me permet de rester bien informé sur les nouvelles législations, les astuces et les divers événements. C'est important d'être informé en temps réel.»

➜ www.beer.be/le-lombard-bruxelles France Gavroy


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➜ I P.17 ➜ I Formation I

Horeca Formation Wallonie Des formations gratuites pour les travailleurs du secteur Horeca Vous pouvez communiquer cette information oralement ou par écrit. Dans les 2 cas, une série de critères doivent être respectés pour faire en sorte que vos clients aient accès à tout moment à une information correcte et complète. En particulier, si vous optez pour une communication verbale, celle-ci doit reposer sur une procédure interne que vous devez élaborer par écrit. Dans ce nouveau contexte très spécifique, la formation du personnel est primordiale et de ce fait indispensable.

Focus sur DEUX SUJETS réglementés par la législation dans le secteur Horeca : – Les allergènes : sachez informer vos clients ! – Le bien-être au travail et les risques psychosociaux Deux formations incontournables dans le secteur Horeca : 1. Allergènes : sachez informer vos clients ! « Excusez-moi, pouvez-vous m’indiquer s’il y a des arachides dans la préparation de ce plat ? » Voilà une question type d’un client à laquelle vous devez pouvoir apporter réponse sans délai. En êtes-vous capable ? Depuis le 13 décembre 2014, vous devez en effet désormais, en tant que restaurateur être en mesure d’informer vos clients, à la demande de ceux-ci, sur la présence d’allergènes dans chacun des plats que vous leur proposez. 14 allergènes sont concernés par cette nouvelle législation. Il s’agit des substances ou produits responsables des allergies alimentaires les plus importantes (œuf, lait, poissons, arachides,…).

Comment mettre en œuvre cette nouvelle procédure dans vos cuisines ? Quels sont les allergènes concernés ? Dans quels produits est-il fréquent de les retrouver ? Comment assurer un transfert d’information correct entre la cuisine et la salle ? Venez chercher les réponses et solutions à ces questions lors des journées de formation consacrées aux « Allergènes » :

Le secteur Horeca a comme particularité de compter de nombreuses fonctions de référence regroupées par départements, notamment la salle, la cuisine, le housekeeping et le front office. Chacune de ces fonctions comporte des risques spécifiques. Par ailleurs, l’organisation interne mais aussi les contacts entre le personnel et la clientèle peuvent être source de stress ou de difficultés relationnelles. La formation proposée vous sensibilisera aux risques psychosociaux et vous permettra d’approfondir les obligations légales et d’échanger les bonnes pratiques. Grâce aux outils mis à votre disposition, vous serez capable d’établir une analyse de risques psychosociaux et de déterminer un plan d’actions durables pour augmenter le niveau de bien-être dans votre entreprise.

Le mardi 27 octobre 2015 à Nivelles Le mercredi 25 novembre 2015 à Liège Le lundi 14 décembre 2015 à Neufchâteau

Venez chercher les réponses pour établir votre analyse de risques psychosociaux lors de cette journée consacrée au « Bien-être au travail et risques psychosociaux dans le secteur Horeca : Le lundi 16 novembre 2015

2. Le bien-être au travail et les risques psychosociaux dans le secteur Horeca

Vous êtes sensibles à ces thèmes, vous êtes soucieux de vous mettre en ordre au point de vue des nouvelles réglementations ?

Depuis le 1er septembre 2014, l’arrêté royal du 10 avril 2014 relatif à la prévention des risques psychosociaux au travail est entré en vigueur. Qu’est-ce que cela signifie ? Lors de ses contrôles relatifs au bien-être au travail, l’inspection sociale met surtout l’accent sur la présence dans l’entreprise d’une analyse des risques psychosociaux ainsi que sur l’instauration de mesures de prévention qui en découlent.

DATES

Horeca Be Pro est là pour vous ! Pour qui ? Les formations de ce centre sont destinées à un chercheur d’emploi inscrit chez Actiris, de minimum 18 ans, possédant une expérience en salle de minimum 6 mois et recherchant activement un emploi dans les métiers de l’Horeca ou un travailleur Horeca, souhaitant perfectionner ses compétences. Les formations accessibles dans les prochaines semaines : La brochure d’Horeca Be Pro vous présente l’ensemble des formations proposées : http://www.actiris.be/Portals/40/ brochure_2e_semestre_2015_fr_-_ approuve.pdf

N’hésitez plus et prenez contact avec nous ! NOUS CONTACTER : Horeca Formation Wallonie Soit par mail : formationwallonie@horeca.be Soit par téléphone : 081/ 72 18 84 – Soit par fax : 081/ 72 18 85

Voici un éventail des formations proposées :

THEMES

Intéressé par un job Horeca ?

HEURES

LIEUX

Facebook pour débutants

21/10/2015

14-17h

Liège

Menus de fête à petits prix

21/10/2015

14-18h

Mons

Le thermomix - initiation

21/10/2015

14-18h

Juprelle

Les crustacés

22/10/2015

15-18h

Maisières

Le foie gras

26/10/2015

14-18h

Mons

Les gibiers à plumes et à poils cuisinés de façon originale et contemporaine

26/10/2015

14-18h

Libramont

L’autocontrôle dans le secteur de l’Horeca

26/10/2015

09-16h

Spa

Comment communiquer avec des personnalités différentes ?

27/10/2015

09-17h

Wavre

Découverte d’épices et accompagnements épicés

28/10/2015

14-18h

Province du Hainaut

La découpe des poissons - initiation

28/10/2015

14-18h

Jambes

Secourisme

29/10/2015

09-16h

Mont-Saint-Aubert

Le néerlandais dans l’Horeca : niveau intermédiaire en 1 jour

09/11/2015

09-16h

Jambes

Les vins belges

09/11/2015

14-18h

Province du Brabant Wallon

Gin Experience

10 et 17/11/2015

14-18h

Nivelles

Les techniques orientées clients

10/11/2015

09-17h

Spa

Gérer son stress efficacement

16/11/2015

09-17h

Marche-en-Famenne

Self-défense

17/11/2015

09-16h

Liège

Vous souhaitez vous perfectionner dans les métiers de l’Horeca ou vous êtes demandeur d’emploi et avez déjà une première expérience Horeca de 6 mois ? Profitez d’une formation pointue enseignée par des professionnels reconnus pour être à la pointe des métiers Horeca. Horeca Be Pro vous propose différentes possibilités pour faire vos premiers pas dans l’Horeca ou mettre vos connaissances à jour. Où ? Au centre Horeca Be Pro Rue de l’Agrafe 68 1070 Anderlecht - Bruxelles E-mail: bepro@horeca.be - 02 526 15 43 http://www.horecabepro.be Les opportunités d’Horeca Be Pro 1. Faites le point sur vos compétences via des sessions de tests 2. Suivez une formation dans le but d’apprendre un métier 3. Perfectionnez-vous lors de modules courts pour actualiser vos compétences

Une série de formations courtes et modulables (perfectionnement) est également organisée : – Révision de base de la cuisine Formation de 3x3h : 15, 22 et 29 septembre 2015 13h-16h – Techniques de service et débarrassage Formation de 2x3h : 1er et 2 octobre 2015 9h-12h – Les découpes de légumes Formation de 3x4h : 5, 12 et 19 octobre 2015 9h-13h – Anglais dans l’Horeca Test de niveau > Lundi 28 septembre 2015 Formation de 12x3h : 12, 14, 19, 21, 26, 28 octobre, 9, 16, 18, 23, 25 et 30 novembre 2015 de 9h-12h – Néerlandais dans l’Horeca Test de niveau > Mardi 29 septembre 2015 Formation de 12x3h : 13, 15, 20, 22, 27, 29 octobre 10, 12, 17, 24, 26 novembre et 1er décembre 2015 9h-12h N’hésitez pas à déposer votre CV et votre demande d’emploi sur : ➜ www.job-horeca.be CT Pour Horeca Bruxelles


➜ I P.18 ➜ I theme I

Nettoyer vite et dépenser moins mettre en œuvre un système d’autocontrôle (SAC). Dans le cas des produits alimentaires, ce système doit être basé sur les principes HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Points). Dans la plupart des cas, il suffit de suivre les consignes du Guide d’autocontrôle dans le

Quand vous nettoyez vos locaux et votre matériel, il faut tenir compte des directives de l’AFSCA Dans l’horeca, le nettoyage et la désinfection sont des aspects essentiels. Evidemment, il y a des consignes à suivre. Si vous souhaitez privilégier l’efficacité et protéger l’environnement, vous pouvez vous faire conseiller par un professionnel. Nettoyer, désinfecter, cela demande du temps et de l’effort physique, et il peut être intéressant d’apprendre une bonne technique. Pour ce faire, on peut suivre un cours de nettoyage à l’extérieur, ou faire venir un professionnel sur place

pour dispenser une formation à son personnel. Vous aurez vite fait de récupérer le temps investi par vousmême et vos employés. Le nettoyage se fait plus vite et mieux, de manière plus ergonomique, et jusqu’au dernier recoin. Les directives de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) Evidemment, quand vous nettoyez vos locaux et votre matériel, il faut tenir compte des directives de l’AFSCA. Tous ceux qui travaillent dans la chaîne alimentaire doivent

Ventilation de la cuisine

• Hotte : Nous vous garantissons un rendement plus élevé grâce à un dégraissage et un nettoyage en profondeur de votre hotte, à l’intérieur et l’extérieur. • Filtres : Nous nettoyons les filtres à l’aide de HP ou de produits adaptés. • Canal vertical et horizontal : Nettoyage et enlèvement de toutes les graisses et bactéries, ce qui réduit considérablement le risque d’incendie. • Extracteur : Nettoyage et dégraissage. • Inox : Une couche de protection est apposée sur l’inox, une fois celui-ci traité. • Entretien général : Après les travaux, la ventilation de la cuisine est entièrement désinfectée à l’aide de produits adaptés et nettoyage des sols. • Après les travaux et payement : attestation-incendie. www.attestation-incendie.be

Toilettes • Éliminer la pollution organique et anorganique des rebords, lunettes, bacs de chasse (selon un système de rotation), raccords d’évacuation, intérieur et extérieur des cuvettes. • Vérifier la fixation et le raccordement, si nécessaire remplacer les chevilles et vis et colmater les raccords irréguliers. • Détartrer les robinets d’arrêt, l’intérieur des bacs de chasse et les cuvettes.

Urinoirs • Éliminer la pollution organique et anorganique des rebords, raccords d’évacuation, intérieur et extérieur des urinoirs, cloisons de séparation, extérieur des systèmes de rinçage. • Contrôler la fixation et le raccordement sur le système d’évacuation et colmater le raccordement sur l’évacuation. • Vérifier le bon fonctionnement du système de rinçage. • Nettoyer éventuellement les parois en faïence jusqu’au minimum à la hauteur des systèmes de rinçage. • Nettoyer les conduites d’évacuation à la haute pression et nettoyer les siphons (selon un système de rotation).

Lavabos / douches / éviers / lavabos rigoles • • • • • • • •

Éliminer la pollution organique et anorganique à l’intérieur et à l’extérieur. Détartrer les robinets (extérieur), vérifier leur bon fonctionnement et les réparer éventuellement. Détartrer les brise-jets et les remplacer si nécessaire. Nettoyer les siphons (intérieur et extérieur), si nécessaire mettre en place une bague. Nettoyer la cloison en faïence autour du lavabo. Éliminer la rouille et le tartre sur les robinets et pommeaux de douche et vérifier leur bon fonctionnement. Éventuellement nettoyer les faïences, grilles de sol et/ou tapis ainsi que le sol. Nettoyer l’intérieur et l’extérieur des évacuations de douche.

CONTACTER SANS ENGAGEMENT : Papegaaistraat 5 • 9870 Zulte T: 09/388.82.36 • GSM: 0475/56.27.33 • F: 09/388.41.58 info@adrcleaning.be • www.adrcleaning.be

secteur Horeca. En ce qui concerne le nettoyage et l’hygiène dans l’horeca, la réglementation indique que les matériaux et équipements qui entrent en contact direct avec les aliments (appareils, ustensiles, plans de travail, pompes à bière, matériel de transport...) ainsi que les surfaces, les appareils et les ustensiles qui entrent en contact indirect avec les aliments doivent être nettoyés. Et ce dans le cadre d’un programme de nettoyage répétable qui précise au minimum : ce qui est nettoyé, avec quelle fréquence, ainsi que les produits utilisés. Entre autres : – Ne jamais nettoyer ni désinfecter en présence d’aliments non emballés. – Empêcher la contamination de son propre matériel par les produits de nettoyage ou désinfectants ou par des matériels ou équipements sales. – Le matériel de nettoyage (brosses, raclettes, serpillières, chiffons en microfibre...) doit être propre, en état d’usage, facile à entretenir et régulièrement nettoyé. – Toujours utiliser un désinfectant autorisé par le SPF Santé publique pour usage dans le secteur alimentaire. – Les machines à laver et les sèchelinges n’ont rien à faire dans une cuisine. – Le programme de nettoyage et de désinfection doit être suffisamment documenté et le nettoyage et la désinfection doivent être suffisants. – Le matériel de nettoyage et de désinfection doit être conservé dans un local à part ou une armoire refermable. – Les procédures et les instructions de travail doivent être lisibles, explicites et suffisamment détaillées, afin qu’elles puissent être correctement appliquées par le personnel. Les documents doivent être faciles d’accès. – Ne pas oublier d’inclure les trous d’évacuation, les poubelles et le matériel de nettoyage dans le programme de nettoyage. – Le personnel doit recevoir une formation suffisante aux techniques de nettoyage et de désinfection et en connaître la fréquence. – Respecter scrupuleusement les programmes d’entretien de vos appareils. – N’utiliser que les lubrifiants autorisés pour usage dans le

secteur alimentaire. – N’utiliser que de l’eau potable au contact (in)direct des aliments. 40 % en trop Les produits de nettoyage et désinfectants représentent un poste budgétaire important. Dans certains cas, il n’est pas possible de faire des économies, par exemple sur la qualité des chiffons ou des balais en microfibre. Il est également recommandé d’investir dans des brosses et des raclettes solides qui ne sont pas en bois. Par contre, il est fréquent que le dosage des produits ne soit pas respecté. Pire encore : dans bien des cas, les gens ne connaissent même pas la dose recommandée. Souvent, l’on utilise plus de 40 % de produit en trop afin d’être « extra propre », alors que c’est contre-productif : c’est aussi mauvais pour l’environnement que

pour le portefeuille. – En premier lieu, choisissez des produits de nettoyage avec bouchon doseur ainsi qu’un mode d’emploi ou des fiches techniques faciles à comprendre. Si le produit n’est pas vendu avec un bouchon doseur, achetez un gobelet doseur afin de pouvoir mesurer les quantités de produit. – Choisissez par principe des

Souvent, l’on utilise plus de 40% de produit en trop afin d’être « extra propre », alors que c’est contreproductif : c’est aussi mauvais pour l’environnement que pour le portefeuille produits écologiques qui portent le label écologique de l’UE ou qui satisfont aux mêmes exigences. – La microfibre permet de travailler efficacement tout en respectant l’environnement. Avec un chiffon en microfibre, le travail est vite fait. La finesse des fibres permet de mieux pénétrer les pores des surfaces à nettoyer et les nettoie plus en profondeur. Comme les

chiffons en microfibre retiennent la saleté, pas besoin de rincer. Par contre, ils doivent être lavés à 40 °-90°C après usage. En plus des chiffons dépoussiérants, il existe aussi des balais dépoussiérants à housse pour les sols et des balais espagnols en microfibre pour les sols et les sanitaires. Ils sont plus efficaces et plus ergonomiques que la serpillère classique. – Il peut être intéressant d’investir dans une autolaveuse qui servira après les heures d’ouverture, surtout s’il y a de grandes surfaces à nettoyer. Au travail ! – Travaillez méthodiquement: de haut en bas, de gauche à droite, de la zone propre vers la zone sale. Ainsi, vous êtes sûr de ne rien oublier. – La saleté sèche s’enlève à sec.

– Nettoyage sec d’abord, nettoyage humide ensuite. – Déplacez-vous méthodiquement et suivez un itinéraire fixe à l’intérieur du bâtiment. – Ne vous penchez pas pour ramasser un objet, mais pliez les genoux. C’est dans les jambes que se trouvent les muscles les plus gros, faites-les travailler à la place de votre dos. – Serrez les charges lourdes contre vous. – Les charges lourdes sont plus faciles à porter sur le dos que devant soi. – Répartissez les charges de façon à ce que votre corps reste droit et en équilibre. – Adoptez une position ergonomique. Ainsi, vous ferez bien votre travail avec un minimum d’effort. – Tenez-vous droit. Le manche de la raclette ou de la brosse doit être à la verticale et celle-ci doit avancer juste devant vos pieds. Il faut également se tenir droit quand on passe l’aspirateur. Utilisez toujours un tube télescopique et réglez-le en fonction de la longueur de votre corps et de vos bras. – Signalez ou réparez les éléments défectueux tels que : carreau descellé, prise de courant détachée, éclairage défectueux... – Ne mélangez pas les produits et stockez toujours les produits de nettoyage et les désinfectants dans leur emballage d’origine. – Après chaque séance de nettoyage, nettoyez ou lavez votre matériel, vos seaux et votre chariot. – Pour laver et essuyer les sols,


Horeca Echo

la Contrôle de qualité de l’eau

2

TVA sur les annulations

7

omique Chômage écon des ouvriers

utilisez la méthode « de l’essuieglace » : d’abord tous les côtés de la pièce, ensuite le centre, avec des mouvements en S. – Si la saleté est incrustée, laissez d’abord agir le produit. Laissez agir les produits pendant le temps indiqué sur l’emballage. Rincez systématiquement les cuvettes de WC et les urinoirs avant de les nettoyer. – Les chiffons en microfibre doivent toujours être humides. Pour ce faire, prenez 3 chiffons et trempezen un dans l’eau. Ensuite, le poser entre les 2 chiffons secs et enrouler les 3 chiffons ensemble. Vous obtenez ainsi 3 chiffons humides. Vous pouvez également prendre un chiffon qui vient de passer à la machine à laver et qui reste encore humide. – Un chiffon en microfibre a 16 surfaces utilisables. Pliez-le en deux, pliez-le à nouveau, et enfin pliez-le une troisième fois. Utilisez chaque surface. N’oubliez pas : le chiffon doit être lavé après chaque usage ! – Respectez aussi les dosages de produit lorsque vous lavez votre matériel de nettoyage. – Ne déversez pas d’eau contenant des produits de nettoyage ou des désinfectants dans les éviers ou les lavabos.

MAI-JUIN 2014 Mensuel aout Sauf en juin et malines Bureau de depot: marketing asbl. Expediteur: horeca 111 bte 4 Boulevard anspach

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travailleurs – eMPloYés : introduction d’une nouvelle cotiSation Patronale Sur leS indemnitÉS de ruPture

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L’Horeca Echo du mois d’octobre aborde

& WALLONIE

FLANDRE BRUXELLES,

➜ I P.19

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Marc Ceulemans le SPF devra En d’autres termes, au plus Collaborateurs au demandeur remettre la liste Marc Ceulemans Eve e 13 avril. tard le dimanch Diels Ann Moerman

Danny Van Assche personnes et 3 mars exclu que les Commission ion a conclu le Il n’est pas Plus décision de la d’info? Cette commiss dans la liste nt en jeu « Suite à une reprises tions était claireme Ho.Re.Ca Bruxelles a.s.b.l., pour l’accès aux les organisaFED. e d’annuque l’intérêt public les T: 02 513e78 14 -demand fédérale de recours une F: 02 503 57 17 à un fait droit en diffusant ementales et horeca@fedhorecabruxeextrême puissent introduir et qu’il y serait (en lles.be informations environn Santé ées. de suspension lation et/ou d’État, le SPF Horeca Vlaanderen informations demand d’État, en arrêt du Conseil du Conseilv.z.w., des personnes T: 02 213 40 10 - F: 02 213 40 11 de la chaîne alimenurgence ) auprès Seules les données info@horeca.be publique, Sécurité qui n’avaient pas obligé de propre. voit tions se nom leur ement et des organisa nt taire et Environn FED. Ho.Re.Ca Wallonie a.s.b.l., amende ne pourraie les cafés ayant bulletin aperçu de tous encore payé leur on T: 081 72 18nt 88publié - F: 081un publier un divulgati 72 vio18 89 cette pour À partir du 1er erbal égaleme , car Le SPF ainfo@horecawallonie.be révélées un procès-v janvier 2014, le site pourcentage de lafondapas être Le cotisation reçu en 2013 informations sur et ayant l’employeurde à leurs droits sera fumer redevable reprenant ces atteintedu d’une porteraitdépend l’interdiction salaire annuel que lation decotisation belgique.be. leur liberté, teldu travailleur et particulière amende. sur les ainsi àqu’à http://www.sante. s’élève mentaux : ment payé leur qui souhaitent ion effectiveindemnités ires de cafés six de la Convent de rupture si le salaire la liste 1% si le salaire annuel du .travailleur Les propriéta stipulé -à l’article apparaît dans ≥ publique, annuel duletravailleur droits de l’homme savoir si leur nom 2014, SPF Santé s’élève au 44 des 509€ et <54 509€ ; européenne l’adresse eviaSMS LA DIMONA Le 5 février PAR contact et ire SERA ». moins à 44 509€. SUPPRIprendre peuventMÉE À PARTIR la chaîne alimenta - 2% si le salaire annuel du DU 29 ium.be travailleur ≥ Protection de de MAI 2014 cette décision reca@health.belg appel contre une demande fait509€ mail : roken-ho La déclaration Dimona peut être introduite Le SPF a54 ement a reçu et < 64 509€ ; celui-ci, Environn Dans ce contexte, d’État mais 1500 cafés « indemnité des par différents canaux : via le site internet de - du 3%Conseil si le salaire annuel, adurejeté le auprès tion de la liste travailleur consulta ≥ de rupture » concerne urgence violation de l’ONSS, par transfert de fichier : extrême pour en 2013 64 en (pour 509€. statuant s verbalisé - l’indemnité que l’employeur doit un grand nombre de déclarations), payer via un tion de fumer. l’interdiclorsqu’il téléphone à clavier (serveur vocal), met un terme à un contrat via votre Le salaire annuel est calculé sur 8/05/14 15:44 gSM (pour les travailleurs occasionnels), base de travail à durée indéterminée sans via des données de salaire et de prestations smartphone ou tablette (Dimona Mobile). À préavis ou avec un préavis trop court ; du dernier trimestre de prestations partir du 29 mai 2014, la Dimona par SMS - l’indemnité que l’employeur doit sera supprimée, le serveur vocal payer effectuées pour lesquelles un salaire sera fermé, était 1 lorsqu’il interrompt prématurément 6093_FR.indd fin 2014. En effet, l’ONSS a remarqué un dû. Le calcul est effectué comme que ces suit : contrat de travail à durée déterminée deux canaux étaient beaucoup moins - pour les travailleurs à temps plein utilisés : au profit de Dimona Mobile. ou un travail clairement décrit ; (A/B) * 260; - l’indemnité que paie l’employeur - pour les travailleurs à temps partiel : SALON DE GLACE ET CHARRETTE lorsqu’un terme est mis au contrat A de [(A/C) * D/5] * 260, dans ces calculs GLACES : UNE BOÎTE NOIRE travail d’un commun accord. ? La situation concrète suivante a été soumise A = le salaire brut indiqué sur la DmfA au SPF Finances : un entrepreneur exploite un La cotisation est calculée sur la partie salon de glace et est très probablement pour le code salarial 1 (à 108% pour obligé de l’indemnité de rupture, établie d’utiliser une caisse enregistreuse les ouvriers) ; équipée sur base des prestations réalisées d’une boîte noire. Sous le même numéro à B = le nombre de jours indiqué pour de le tVA, l’entrepreneur possède également partir du 1er janvier 2014. Ceci signifie une code de prestation 1 ; charrette à glaces qu’il utilise la journée que la cotisation n’est due que sur et qui le C = le nombre d’heures indiqué pour contient 100% de glaces à emporter. montant de l’indemnité de rupture Le SPF qui le code de prestation 1 ; Finances communique que, dans ce cas, la serait redevable si le travailleur avait été charrette à glaces est considérée D = le nombre d’heures de la comme embauché, après le 31 décembre un dispositif séparé et, étant donné 2013. personne employée à temps plein qu’il ne Lorsqu’un terme est mis d’un commun s’agit que de glaces à emporter, l’exploitant dans l’entreprise ou, à défaut, dans ne le accord au contrat de travail, la cotisation devra pas utiliser de caisse enregistreuse avec secteur. boîte noire. n’est due que sur la partie de l’indemnité de rupture relative à la période, à partir ÉLARGISSEMENT DE LA LIMITE du 1er janvier 2014. Dans ce cas, INTERNE l’employeur doit proratiser le montant La CCt sectorielle du 13 janvier 2014 de permet l’indemnité de rupture en fonction aux entrepreneurs du secteur d’étendre des la limite prestations. interne de la durée de travail de 130 heures à partir du 1/01/2014 et jusqu’à 143 heures à partir du 1/07/2014. Un entrepreneur du secteur horeca qui souhaite y faire appel doit le signaler à la Commission paritaire de l’industrie hôtelière. S’il existe un syndicat au sein de l’organisation, la conclusion d’une convention collective avec toutes les organisations représentatives dans la délégation syndicale est nécessaire.

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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.

Horeca Show, une nouvelle initiative professionnelle dans le secteur horeca Liège est de toute évidence un point stratégique idéal pour l’organisation d’un salon professionnel dédié à l’horeca et à l’industrie alimentaire. Jouissant d’une situation privilégiée par rapport aux autres grandes villes, provinces et pays limitrophes, la cité ardente offre désormais la possibilité de créer une plate-forme professionnelle d’échange et de

présentation dédiée à l’épicerie fine, aux boissons et au matériel et matières premières destinés à l’industrie alimentaire. Horeca Show offre aux exposants l’opportunité de démontrer et faire connaître leur savoir-faire et de se distinguer sur un marché fortement développé. Pour intervenir sur le

marché de niche adéquat ou créer l’environnement idéal pour une initiative réussie, vous aurez besoin de la collaboration du secteur horeca et de l’industrie alimentaire sous tous leurs aspects. De l’art de la table aux créations magistrales fondant dans la bouche avec une explosion de saveurs, les

organisateurs d’Horeca Show se feront une joie de promouvoir toutes les activités. Horeca Show est une initiative des Associations Réunies Asbl. Le salon se tiendra du 18 au 20 octobre 2015 aux Halles des Foires de Liège. ➜ www.horecashow.be

Lore D’hont

➜ I colophon I

HoReCa Journal est la publication officielle d'Horeca Bruxelles, d'Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie. Editeur responsable Filip Vanheusden

Horeca Bruxelles Bld. Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17 horeca@fedhorecabruxelles.be www.horecabruxelles.be

Fédération HoReCa Wallonie Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes Tél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89 info@horecawallonie.be www.horecawallonie.be

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Rédaction Verduyn Publishing, Katia Belloy Bld. Anspach 111/4, 1000 Bruxelles tél. 0473/92 75 04 - fax: 02/213 40 11 journal@horeca.be Annoncer? Elma Multimedia Bedrijvenlaan 1 2800 Mechelen tél.: 015/55 88 88 fax: 015/55 88 40 info@elma.be www.elma.be Contact Steven Hellemans s.hellemans@elma.be Collaborateurs de rédaction: Willem Bonneux, Lore D’hont, France Gavroy, Régine Kerzmann, Sam Paret, Luc Vander Elst, Henk Van Nieuwenhove, Ludwig Verduyn, Leo Vernimmen Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands op eenvoudig verzoek. L'éditeur responsable vise à fournir une information correcte et précise. Compte tenu de cette obligation de moyens, il ne peut en aucun cas être tenu responsable des erreurs ou inexactitudes contenues dans la présente publication ou des dommages, sous quelque forme que ce soit, découlant de l'usage des informations fournies. Toute reproduction ou représentation, même partielle, sous quelque forme ou de quelque manière que ce soit, est interdite sans autorisation écrite préalable de l'éditeur responsable. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur publi reportages et de leurs publicités. Ceux-ci ne reflètent pas nécessairement l'opinion de l'éditeur responsable et/ou de Horeca Vlaanderen vzw, Horeca Bruxelles ou Fédération. HoReCa Wallonie.


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tions « L’horeca est un secteur à forte intensité de main-d’œuvre et les coûts salariaux y représentent donc une forte proportion des charges. Par ailleurs, les gains de productivité y sont plus faibles par comparaison avec d’autres

NOTRE MISSION? Nous mettons à votre disposition une expertise en vous proposant des formations et un coaching personnalisé, au sein même de votre établissement. Des conseils de qualité pour les professionnels du secteur Ho.Re.Ca. Nous vous accompagnons dans de nombreuses matières: SECURITE ALIMENTAIRE SECURITE INCENDIE BIEN-ETRE STARTER OUTPLACEMENT NOS OBJECTIFS? – Contribuer au développement de votre professionnalisme et de vos activités – Vous permettre de répondre aux exigences légales d'application dans ces matières – Alléger vos démarches administratives pour que vous puissiez vous consacrer plus sereinement à votre métier – Vous proposer des solutions et des outils pratiques à exploiter Nous apportons des solutions concrètes à vos préoccupations Besoin d’aide, d’un conseil, intéressé par une formation ? Contactez-nous ! Conseils-Qualité-Solutions HoReCa Asbl Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 6 5100 Jambes ➜ www.cqshoreca.be info@cqshoreca.be – 081/74.97.68

Nous avons sélectionné pour vous quelques formations phares :

SECURITE ALIMENTAIRE « Réalisons ensemble un diagnostic complet de votre système d’autocontrôle au sein même de votre établissement » CONTEXTE En tant qu’exploitant du secteur Horeca, vous devez respecter un ensemble de prescriptions d’hygiène garantissant la salubrité des denrées alimentaires que vous proposez à vos clients.

secteurs. Une augmentation des coûts salariaux est donc moins facile à compenser par un gain de productivité. Dans le secteur du textile, où l’intensité de maind’œuvre est tout aussi forte mais qui est plus mobile, cette situation a entraîné des délocalisations vers des pays où le coût de la maind’œuvre est moins important. Dans l’horeca, ce n’est pas possible, si La loi prévoit des exigences relatives à vos locaux et équipements, à l’hygiène personnelle et à la gestion des denrées alimentaires. La législation prévoit par ailleurs que vous instauriez un système d’autocontrôle garantissant la sécurité de vos produits. Vous devez surveiller les points jugés comme critiques pour la sécurité alimentaire, et agir rapidement et efficacement en cas de problème. NOTRE SOLUTION Cette formation d’une journée s’adresse à toute personne impliquée dans la préparation et le service de denrées alimentaires (restaurant, cuisine de collectivités, snack, friterie…). Pour rendre cette formation très concrète, les sujets débattus sont illustrés par des photos et commentés par de nombreux exemples observés sur le terrain. La formation en hygiène étant une obligation légale, nous vous délivrons un certificat individuel au terme de la formation. Cette attestation sera à produire lors d’une inspection de l’AFSCA, comme preuve de formation. Nous vous proposons également de réaliser ensemble, de façon constructive, expliquée et confidentielle, un diagnostique complet de votre système d'auto-contrôle au sein même de votre cuisine. Nous avons construit spécifiquement pour vous des classeurs structurés pour ranger vos documents « Hygiène ».

SECURITE INCENDIE « Prenez les mesures matérielles et organisationnelles pour assurer le sécurité des personnes présentes dans votre établissement ! » CONTEXTE L’exploitant d’un établissement d’hébergement touristique doit prendre des mesures pour prévenir les incendies, assurer la sécurité des personnes et faciliter l’intervention des services de secours. La législation impose la rédaction d’un Plan Interne d’Urgence pour gérer efficacement une situation de crise dans l’établissement grâce à des mesures matérielles et organisationnelles. Un dossier de sécurité doit être complété et tenu à jour. Celui-ci contient notamment les procédures d’urgence, les plans d’évacuation, les contrôles périodiques des équipements, les attestations de sécurité-incendie, etc. NOTRE SOLUTION Cette formation d’une demi-journée contient des aspects théoriques et de terrain, vous permettant de comprendre et de remplir vos obligations légales en matière de sécurité-incendie (démarches administratives, mesures de prévention, Plan Interne d’Urgence, etc.). Demandez notre module sur site ! Nous vous aidons à rédiger votre Plan Interne d’Urgence. Nous réalisons une visite de votre établissement pour analyser les risques en matière de sécurité-incendie au regard de la législation en vigueur. Nous vous remettons également un dossier de sécurité que nous complétons ensemble. Un plan d’évacuation ? Des pictogrammes de sécurité ? Un exercice d’évacuation ? Une demande de prime ? Nous vous proposons des solutions adaptées à vos besoins !

BIEN-ETRE « Améliorez le bien-être au travail de votre entreprise ! Limitez les risques grâce à une politique de bien-être adaptée !» CONTEXTE Votre profession contient de nombreux risques qu'il est nécessaire de limiter au maximum par la prise de mesures de prévention (exemples : coupure, brûlure, stress, etc.). Lors de ses contrôles relatifs au bien-être au travail, le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale vérifie notamment la présence dans votre établissement de différents documents: un document d’identification des services de prévention et de protection du travail, une déclaration de politique de prévention, le règlement de travail, une analyse de risques, le plan global de prévention quinquennal, le plan d’action annuel. NOTRE SOLUTION Cette formation d'une journée vous donne les connaissances et les compétences pour pouvoir compléter ensuite par écrit différents documents contrôlés par le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Après un bref rappel des obligations légales en matière de bienêtre au travail, cette formation vous sensibilise aux différentes composantes du bien-être au travail : sécurité, santé, hygiène, ergonomie, risques psychosociaux, etc. Des exercices pratiques, des exemples et des travaux de groupe vous aident à rédiger une politique de bien-être adaptée à votre organisation et répondant à la législation en vigueur.

bien que le nombre d’entreprises va diminuer, les prix vont augmenter et c’est ainsi que le marché pourra se rééquilibrer. » (…) « Il y a trop de restaurants ? Mais ce sont peut-être les clients qui en sous-estiment la valeur ? Il suffit d’additionner le prix des ingrédients qui se trouvent dans votre assiette pour comprendre que manger au restaurant, cela se paie. Il faut également se rappeler que – par exemple – Primark peut importer des vêtements bon marché de pays à faible niveau salarial, mais qu’un restaurateur qui vous sert un repas soigné dans un cadre agréable n’a pas cette possibilité. Et profiter d’une bonne conversation ou regarder son amour dans les yeux sans devoir se préoccuper de la cuisson ou de la vaisselle, ça vaut tout de même quelque chose, non ? » Bruno Merlevede (professeur d’économie, UGent), De Morgen.

« En 2013, nous avons trouvé notre voie et nous sommes passés à la bistronomie : une cuisine gastronomique à prix doux dans une ambiance décontractée. Cette approche nous convient aussi bien à nous qu’à nos clients. Je préfère être le meilleur en deuxième catégorie qu’à la traîne dans la première. » Andy De Brouwer (« Les Eleveurs »), Knack.


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