CONSEILS POUR ECRIRE DES ARTICLES 1 L’écriture journalistique Le journaliste écrit pour être lu. Il doit donner des informations précises à ses lecteurs et compréhensibles par le plus grand nombre. C’est pourquoi ses articles doivent toujours avoir les qualités suivantes: CLAIR : L’article de journal doit être facile à lire et à comprendre. Pour faire simple : - il faut donc préférer les phrases COURTES aux phrases longues - il faut éviter les constructions grammaticales trop compliquées. L’ordre logique le plus simple (sujet, verbe, compléments) est toujours le meilleur. Les points et virgules doivent apparaître clairement et les petits mots de liaison qui forment des liens logiques entre les phrases doivent être utilisés (par exemple: en effet, car, mais, pourtant, aussi, donc...). CONCRET : L’article de journal doit apporter au lecteur des informations précises. Il faut donc éviter de dire des “généralités”, au risque de rendre l’article trop banal et inintéressant. Le journaliste est là pour raconter ce qui est nouveau, curieux, intéressant, remarquable, impressionnant, inattendu. Pour intéresser son lecteur, il doit donner des détails CONCRETS, et non pas rester dans l’abstrait. Des informations concrètes, ce sont des descriptions précises de choses vues et qui existent vraiment. Ou ce sont des citations (entre guillemets. Par exemple: Monsieur Alain est boulanger et aime son métier: “Je fais du pain depuis 20 ans et toujours avec le même bonheur...”) de personnes qu’on a rencontrées et interrogées. Enfin ce sont des INFORMATIONS précises. Il ne faut pas écrire: “L’élève a expliqué comment il fait son pain” mais il faut écrire ce qu’il a dit: “Tous les matins, il allume son four (1) met de la musique pour se réveiller et commencer la journée dans la bonne humeur (2). Puis il mélange sa farine avec de l’eau (3)...” Il y a là trois informations concrètes qui permettent au lecteur de bien savoir ce que cet élève boulanger fait précisément. PRÉSENT : Il faut écrire au PRÉSENT pour que l’histoire soit vivante. Le présent permet de raconter des choses plus proches de nous, “comme si elles avaient lieu maintenant”, donc c’est plus concret. Il ne faut pas cependant bannir le passé, qui peut s’avérer nécessaire dans certains cas (témoignages, enchaînements de faits …). ACCESSIBLE Il faut bannir le jargon technique (Ce PC a une ram cadencée à 166 mégahertz) ainsi que tous les acronymes (CRDP…) non expliqués, hormis les plus courants (ex. EDF).
2 La méthode QQOCQP Tout parfait journaliste connaît la règle des cinq questions fondamentales. Les Anglais l’appellent la règle des cinq “W”: Who (qui?), What (quoi?), When (quand?), Where (où?) et Why (pourquoi?). Dans tous les articles de journaux, il faut répondre précisément à ces cinq questions. Parfois on en rajoute une : “Comment?”. QUI ? Dans un reportage, il faut citer les personnes interrogées, et parler de ce qu’elles font. Bref, pour que le lecteur comprenne de qui on parle, il faut donner quelques informations sur ces personnes. Par exemple: « Alice Leguenn, infirmière depuis 8 ans dans une clinique de Bretagne, descend tous les étés dans le bordelais pour les vendanges. ».
QUOI ? Un reportage raconte une histoire vraie, quelque chose qui s’est passée ou qui se passe. Il faut donc raconter et décrire du mieux possible son sujet de reportage en citant des personnes interviewées. QUAND et OÙ ? Le temps et le lieu sont deux informations fondamentales dans un reportage ou un article. POURQUOI ? Cette dernière question est souvent remplacée par le “COMMENT?”. Il faut en effet toujours chercher à savoir pourquoi les choses se passent. Vous devez pensez à poser la question “pourquoi?” aux personnes que vous interrogez. Parfois, il n’y a pas de réponse ou elle est trop difficile à trouver. Dans ces cas, il faut oublier le “pourquoi” et passer au “comment” en décrivant avec force détails.
3 Angle et informations On peut presque dire que tous les sujets sont bons mais que ce sont les “angles” des reportages qui peuvent être mauvais. Une fois le sujet trouvé, puis l’angle pour l’aborder, il reste à trouver des informations intéressantes. ANGLE : Un “angle” est une manière de voir, un point de vue précis sur un sujet. Comme on ne peut pas tout dire dans un reportage, il faut faire des choix. TROUVER DES INFORMATIONS La meilleure façon est de poser des questions aux gens. Avec votre carnet de reporter, notez toutes les informations intéressantes, anecdotes, détails que vous donne la personne que vous interrogez. N’oubliez pas les 5 questions fondamentales: qui?, quoi?, quand?, où? pourquoi? ou comment? (Cf titre 2). Lorsque vous citez quelqu’un dans votre reportage, décrivez-le en quelques mots. Le lecteur va imaginer la personne, et cela rendra le récit plus réaliste, plus vivant.
4 Choisir un titre accrocheur Le lecteur le lit rapidement et, souvent, décide de lire complètement l’article si le titre lui plaît. Il est “accrocheur” s’il attire l’attention du lecteur, s’il éveille son envie et sa curiosité d’en savoir plus. Au contraire, un mauvais titre peut dissuader de lire un article même s’il est bon. On comprend alors la nécessité de toujours soigner le titre. Il y a deux familles de titres: les titres informatifs et les titres incitatifs. TITRES INFORMATIFS “Informatifs” parce qu’ils donnent une information précise. Ils doivent ainsi répondre à deux ou trois des 5 questions fondamentales (cf titre 2). En lisant le titre, on apprend quelque chose, on connaît les informations principales de l’article. Le titre n’est alors rien d’autre qu’un résumé très court de l’article où se trouve le message essentiel. Exemple: “Visite du chef d’état dans la Somme dans l’usine … ” Le titre peut aussi être une citation importante d’une personne interrogée. TITRES INCITATIFS Ce ne sont pas des titres qui résument les informations principales de l’article mais ils sont curieux, originaux, étonnants, amusants. L’objectif est d’inciter le lecteur à entrer dans l’article pour savoir de quoi il retourne. Il y a plusieurs genres de titres incitatifs.
- Le titre “paradoxe”. C’est-à-dire qui dit le contraire de ce que l’on croyait, qui semble contradictoire. exemple: “Le désert n’est pas vide”. - Le titre “jeu de mot”. Lorsqu’un mot a un double sens, il permet de faire un titre original. - Le titre “déformation”. On peut utiliser une expression courante, un titre de film très connu par exemple ou une expression populaire dont on change un mot. Par exemple: “La ruée vers l’eau ». - Le titre “recette”. Comme une recette de cuisine, le titre vous promet de tout dire dans l’article sur un sujet. exemple: “Tout sur la vie cachée de …”. 5 Construire un plan d’article La clarté doit se trouver dans la rédaction et aussi dans le plan suivi. Plus le plan sera simple et logique, plus le lecteur de votre reportage comprendra facilement et lira avec plaisir. C’est pourquoi il faut faire des paragraphes (un paragraphe pour chaque idée importante), avec un soin particulier pour le 1er et le dernier. Le CHAPÔ (OU CHAPEAU) Ces quelques lignes de texte résument l’essentiel de l’information et incitent à lire le reste. Evaluez votre chapeau une fois l’article complètement rédigé. PREMIER PARAGRAPHE L’ATTAQUE : C’est la première phrase de l’article proprement dit. Souvent une phrase bien travaillée, parfois un mot ou quelques mots. Il faut débuter l’article sans hésiter : originale, brève et rythmée, l’attaque incite le lecteur à lire l’article. Comme le titre, elle peut donner l’information la plus importante ou faire appel à la curiosité du lecteur. Ce peut être une CITATION importante et étonnante d’une personne que vous avez interrogée, ou une DESCRIPTION d’un lieu, d’une situation, d’une personne. Une accroche n'est jamais une introduction. Enfin, elle peut être une ANECDOTE, c’est-à-dire une petite histoire vraie qui donne des détails, qui résume bien une situation ou qui est amusante, étonnante ou curieuse. LES AUTRES PARAGRAPHES Laissez une ligne blanche entre chaque paragraphe. Privilégiez une idée importante (informations, citations, descriptions) par paragraphe et une succession logique entre tous les paragraphes LES SOUS-TITRES Quelques mots qui jalonnent le texte toutes les vingt lignes. Ils sont souvent tirés du texte. LA CHUTE C’est la dernière phrase de l’article, souvent courte et travaillée, comme l’attaque. Elle est importante car c’est l’impression finale que le lecteur garde de l’article : au bout du compte, quel sentiment voulez-vous lui laisser ?
6 illustration de l’article Les Photos 1. L’écriture, c’est aussi l’image Une image vaut mieux qu’un long discours. On oublie trop souvent que l’image est une forme d’écriture à part entière.
• Choisir un angle Il suffit, avant d’appuyer sur le déclencheur, de réfléchir quelques secondes à la photo que l’on veut prendre. Quelle image je veux montrer, quel message doit-elle faire passer au lecteur, quel angle choisir… L’écriture visuelle est une question de choix. On ne peut pas tout montrer en même temps : le premier plan et l’arrière plan. Plutôt que de chercher à tout montrer, il vaut donc mieux réfléchir au moyen de suggérer l’information. Une dizaine de visages expressifs photographiés en gros plan, suggèrent mieux une foule qu’une photo de masse prise de très loin. Il ne faut pas craindre de composer son image en demandant aux personnages de se placer comme on le désire plutôt que de laisser le hasard décider à notre place. Le lecteur attend des images vivantes, chargées de sens et d’émotion. a) Une photo qui informe La bonne photo donne à voir, à comprendre, à reconnaître. D’emblée on exclura les photos dites « mortes » (paysages sans personnages ni points de repère) et les photos qui ne permettent pas de reconnaître les personnages (pris de dos, trop éloignés) • Une bonne photo complète le texte Une bonne photo montre, suggère ou complète l’information essentielle de l’article. Elle doit donc être cohérente avec son titre et son contenu : si l’on parle d’une « foule enthousiaste », on évitera une photo montrant quelques personnes clairsemées qui paraissent s’ennuyer ferme. Une bonne photo, comme un bon texte, « dit » l’essentiel et écarte le superflu. Vouloir tout montrer, c’est commettre l’erreur d’une image fourre-tout qui manquera de densité, de force, où rien ne sera mis en valeur. On choisira son angle de vue ou le cadrage du sujet de manière à ce qu’aucun objet parasite ne perturbe le regard : dossiers de chaises vides, bouteilles et couverts sur une table… b) Explication immédiate Le propre d’une photo est de faire comprendre en un clin d’œil ce qui nécessiterait plusieurs lignes d’écriture. Si l’on parle des dimensions exceptionnelles d’un objet (ex : une sculpture monumentale) il est bon de le photographier en compagnie d’un personnage qui donnera l’échelle. 2. Une photo vivante Une photo nette, bien exposée et informative, c’est déjà satisfaisant. Moyennant un peu d’imagination, et quelques secondes de réflexion, on peut en plus lui donner de la vie, de « la pêche » et parfois, ce petit plus qu’on appelle l’émotion. L’un des meilleurs conseils que l’on puisse donner est de se rapprocher de son sujet. Un cadrage serré est le meilleur moyen de créer l’intimité entre le lecteur et l’image. Un visage expressif, souriant ou en colère, la bouille malicieuse d’un bambin présenté en gros plan attireront immédiatement le regard du lecteur. En outre cela évite de polluer son image avec des objets sans intérêt. 3. Inséparable de la photo : la légende La légende et la photo forment un couple inséparable. C’est grâce à la légende que la photo peut-être associée à coup sûr à son article. C’est aussi grâce à elle qu’on identifie les personnages sur la photo. Rappelez-vous que de nombreux lecteurs s’intéressent au titre, à la photo et à la légende avant de lire l’article. Parfois, ils ne vont même pas plus loin. Il est absolument nécessaire que la légende contienne une information et, surtout, qu’elle donne les noms des personnages, même si vous pensez avoir tout dit dans l’article et même si vous pensez que « tout le monde les connaît ». 4. Précautions, trucs et astuces La loi protège le droit des personnes à leur image et à leur vie privée. Les photos de Personnes prises dans leur cadre privé ne peuvent donc être publiées sans leur accord. Pour éviter que votre sujet ne « prenne la pose » ou qu’un groupe ne reste figé, un petit truc consiste à faire semblant de prendre la première photo puis déclencher réellement quand chacun reprend une attitude naturelle. Il est parfois judicieux de faire une rapide mise en scène.
Petit lexique des genres journalistiques B Billet : bref article de commentaire, généralement sur un fait d'actualité et caractérisé par une chute inattendue (humoristique, impertinente, paradoxale...) Brève : information brute et courte (5 à 6 lignes/colonne) qui résume un fait en répondant aux questions : qui, quoi, quand, où et éventuellement : comment, pourquoi. La brève ne comporte pas de titre. C Chronique : article publié à intervalles réguliers sur un thème (chronique littéraire, scientifique, médicale...) ou bien commentaire libre d'un collaborateur, généralement connu. Compte-rendu : relation d'un fait (conseil municipal, assemblée, réunion...) par le journaliste qui est allé sur place et raconte, sans commentaire, ce dont il a été le témoin. Critique : article traitant d'un spectacle, d'une exposition, d'un livre et dans lequel l'auteur exerce son droit de critique. E Echo : petite information de caractère anecdotique, amusant, pittoresque, insolite, et rédigée de façon piquante. Editorial : article de commentaire qui prend position sur un fait d'actualité et reflète la tendance ou les engagements du journal. Il peut être rédigé par le directeur ou un journaliste désigné par lui. Enquête : article ou suite d'articles partant d'une question préalable et apportant une réponse ou des informations inédites, à partir de témoignages et documents recueillis à la source. Si le reportage montre, l'enquête démontre. La démarche de l'enquête ressemble à celle de la recherche scientifique. F Filet : comme la brève, le filet est une information courte, sans commentaire mais dont l'importance relative justifie un titre et un développement un peu plus important. Le filet insiste plus sur le "comment" et le "pourquoi". Il ne dépasse guère 2O à 25 lignes/colonne. I Interview : démarche d'investigation qui a pour but d'obtenir des informations originales, inédites, de la part d'une personne qui consent à ce que ses propos soient rapportés au grand public. Comme l'enquête, l'interview prend sa source dans les questions qu'un journaliste ou le public se pose sur un problème. Mais ici ces questions mènent à une personne qui détient des réponses ou dont l'opinion intéresse le public. Bien conduite, une interview doit amener l'interviewé à en dire plus qu'il n'a jamais dit ou qu'il ne souhaitait en dire. M Montage : article d'information brute, réalisé par l'assemblage cohérent de passages, repris sans modification notable de style dans des textes émanant de plusieurs sources (dépêches d'agence, dossier, rapport, communiqué). Mouture : réécriture, dans le style "maison", d'informations émanant de mêmes sources que le montage. P Portrait : article qui décrit, dessine la personnalité de quelqu'un à travers ses caractéristiques (biographie, déclarations, manière d'être, apparence physique...). R Reportage : article dont le but est de faire voir, entendre, sentir et ressentir par le lecteur ce que le journaliste a vu, entendu, senti et ressenti lui-même dans un lieu donné. Le reporter est le témoin privilégié qui prête ses sens au lecteur et lui fait vivre au présent ce que lui-même a vécu. Le reportage comporte une part de subjectivité, un droit à la critique mais exige la rigueur dans l'information.
La PRESSE et MOI… LEXIQUE : ce langage de la presse à connaître : -
Le journal : publication périodique quotidienne rendant compte de l'actualité et diffusée à un certain nombre d'exemplaires. Le magazine : publication périodique illustrée, généralement mensuelle, traitant d'un domaine précis ou s’adressant à un lectorat très ciblé. La périodicité : rythme de parution d'un périodique : • quotidien (tous les jours) • hebdomadaire (toutes les semaines) • bimensuel (tous les quinze jours) • mensuel (tous les mois) • bimestriel (tous les deux mois) • trimestriel (tous les trois mois) • annuels (tous les ans)
Les METIERS du journalisme : -
Le directeur de la publication : responsable du journal, notamment au regard de la loi. Le rédacteur en chef : journaliste responsable d'une rédaction. Le secrétaire de rédaction : assistant du rédacteur en chef chargé de faire le suivi de la rédaction et de la production. Le journaliste : professionnel rétribué pour collaborer à un journal et titulaire d’une carte de presse. Le reporter : journaliste chargé des reportages. Le photoreporter est spécialisé dans la photo de presse. Le pigiste : journaliste payé à la ligne ou à l'article. Le correcteur : chargé de corriger les coquilles (fautes d’orthographe ou erreurs) et la formulation. Le maquettiste : chargé de réaliser la composition graphique du journal d’après la maquette.
Les différents ARTICLES d’un journal : -
L’éditorial (ou édito) : texte de réflexion ou d’humeur rédigé par le rédacteur en chef ou le directeur de la rédaction et donnant les grandes orientations du journal. La rubrique : ensemble d'articles réguliers sur un même thème. La chronique : article court traitant régulièrement d’un domaine particulier et signé d’un même rédacteur. Le billet : court commentaire personnel sur un fait d’actualité ("billet d’humeur"). La brève : texte court sans titre ni chapeau donnant des informations très concises et présenté dans une colonne de brèves. Les "chiens écrasés" (ou les faits divers) : nouvelles sans grande importance. L’interview : compte rendu mentionnant les questions du journaliste et les réponses de l’interviewé. Le marronnier : sujet qui revient de façon cyclique (rentrée des classes, fêtes de fin d'année…). Le reportage : enquête sur le terrain donnant lieu à un article ou un dossier. Le publi-reportage : publicité ressemblant à un article.
La COMPOSITION d’un article : -
L’article (ou le papier, la copie) : Écrit inséré dans une publication. La titraille : ensemble des éléments d'un article entourant le texte et la photo : titre, surtitre, sous-titre, chapeau, intertitres. Le titre : texte court en gros caractères qui coiffe un article et annonce le sujet. Le sous-titre : titre placé après le titre principal. L’intertitre : titre intermédiaire dans l’article, destiné à donner des repères et à aérer le texte. Le chapeau : court texte concentrant l'essentiel de l'information de l’article. L’accroche : premières phrases de l'article, destinées à retenir l'attention du lecteur. La légende : court texte sous une photo ou un dessin.
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Le crédit photo : signature des photographies. La source : origine d’une information (personne, article, livre).
La REDACTION de l’article : -
La couverture : couvrir, suivre un événement, traiter une information. Le scoop : information exclusivement détenue par un journal. L’angle (ou le point de vue) : façon de traiter un sujet d’actualité. La chute : fin de l’article. La coquille : faute d'orthographe ou de frappe. La déontologie : ensemble des règles morales et des devoirs de la profession (charte des journalistes). Le secret professionnel : droit de ne pas révéler ses sources pour un journaliste.
La UNE du journal : -
La une : première page d'un quotidien comportant les informations principales. La manchette : espace en haut de la une comportant le nom et le logo du journal, la date, le numéro, le prix. Le bandeau : espace au-dessus de la manchette. Les oreilles : espaces situés de part et d’autre de la manchette. L’ours : encadré comportant des informations sur le journal : nom, adresse, nom du directeur de la publication, de l’imprimeur, des responsables de rubriques…
La PRODUCTION du journal : -
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Le feuillet : unité de mesure de la longueur d'un article : 25 lignes de 60 caractères espaces compris (les blancs) soit 1500 signes. Le signe : unité de base du feuillet (lettre, signe de ponctuation et espace). La colonne : bande verticale de texte justifié (débuts et fins de ligne alignés) séparée des autres par des gouttières. Le filet : trait séparant les articles et les colonnes. Un pavé : petit texte lié à un article principal de forme carrée. Un encadré : pavé entouré par des filets. Le gabarit : schéma général de la mise en page. La typographie (ou la typo) : police (caractère utilisé), corps (taille), imputations (gras ou maigre, en romain = droit ou en italique = penché). Le montage : assemblage des textes et des photos des pages. Le chemin de fer : document composé des doubles pages du journal en réduction permettant de visualiser le montage. Le bouclage : heure limite pour finir les corrections et signer le BAT. Le BAT ("bon à tirer") : pages validées pour l’imprimerie après le dernier contrôle. L’épreuve : exemplaire permettant de faire les derniers réglages de couleurs avant de lancer l’impression. Le tirage : nombre d'exemplaires réellement imprimés. La diffusion : nombre d'exemplaires réellement vendus ou offerts. L’audience : nombre de lecteurs réels (diffusion multipliée par un coefficient donné). Le bouillon : invendus d'une édition, récupérés et recyclés pour le papier. Le pilon : destruction des exemplaires invendus : "mettre au pilon" (destinée du bouillon).