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IL FASCINO DELLO SKIJÖRING IN ENGADINA

LA FASCINATION DU SKIJORING EN ENGADINE

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LA NASCITA DELLO SKIJÖRING IN ENGADINA

Oltre 100 anni fa un gruppo di coraggiosi sportivi sviluppò l’idea dello skikjöring a St. Moritz: un cavallo corre senza un cavaliere, tirando una persona con degli sci ai piedi. Nel 1906 l’ente turistico organizzò la prima gara di skikjöring: oltre 10 km da St. Moritz a Champfèr e ritorno. Dopo questa prima, la disciplina si sviluppò, dando luogo a numerose variazioni in diversi paesi. La corsa di skikjöring originale, tuttavia, resta quella che si tiene a St. Moritz. Nel 1907 si tennero ulteriori gare di skikjöring. Questa volta, però, sul lago ghiacciato di St. Moritz, dove venne installata una pista. Le gare sul lago divennero un evento internazionale e marcarono l’inizio di una lunga tradizione, oggi chiamata «White Turf».

NAISSANCE DU SKIKJÖRING EN ENGADINE

Il y a plus d’un siècle, un groupe de courageux sportifs crée le concept du skikjöring a SaintMoritz: un cheval non monté fait une course de galop en tirant un skieur derrière lui. En 1906, l’office du tourisme organise la première course allerretour de skikjöring sur les 10 kilomètres séparant SaintMoritz et Champfèr. Après cette première, cette discipline continue de se développer et différentes variantes s’établissent. Jusqu’à aujourd’hui, la course de skikjöring originale se déroule cependant en exclusivité à SaintMoritz. D’autres courses de skikjöring ont eu lieu en 1907, cette fois sur le lac gelé de SaintMoritz, où est installé un hippodrome. Les courses sur le lac deviennent un événement international et marquent le début d’une longue tradition, que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de «White Turf».

FRANCO MORO – LO SCIATORE DI SKIKJÖRING DI MAGGIOR SUCCESSO

Dal 1985 non si è perso nemmeno una gara del White Turf, conquistando 20 volte il primo posto e aggiudicandosi sette trofei Credit Suisse. Quest’inverno affronterà la sua 100a gara sul lago ghiacciato.

Come ha iniziato a praticare lo skikjöring? FRANCO MORO: «Mio nonno e mia madre avevano un negozio di carrozze, quindi ho avuto da sempre un rapporto ravvicinato coi cavalli. E poi cercavano giovani per le gare a cavallo sul lago di St. Moritz.»

Cosa la affascina di questo sport? «Soprattutto il rapporto e la collaborazione tra il cavallo e lo sciatore. Lo skikjöring che svolgiamo a St. Moritz è unico nel suo genere. Vi sono variazioni dello sport in diversi paesi, ma prevedono sempre un fantino a cavallo. Qui a St. Moritz il cavallo e lo sciatore se la devono cavare «da soli». Mi piace poi il rischio di questo sport, l’adrenalina che si prova e anche il fatto di essere uno dei pochi a poter partecipare allo skikjöring.»

Come ci si sente ad affrontare la 100a gara della carriera? «È una cosa molto speciale, anche perché ero rimasto «bloccato» a 99 gare da un bel po’. Avrei dovuto correre la mia 100a gara quasi tre anni fa, ma molte competizioni sono state cancellate prima per cattive condizioni delle piste e poi per il coronavirus. Anche per fortuna sono riuscito a participare in tutte queste gare. Prima, ad esempio, c’erano solo due gare all’anno, da quando corro io, ce ne sono tre. Inoltre, gli sciatori di skikjöring devono avere la fortuna di avere ogni anno un cavallo a disposizione.»

Pensa di continuare a partecipare al White Turf? «Finché sono in forma e ho a disposizione cavalli per le gare, mi piacerebbe continuare. D’altro canto vorrei dare spazio ai giovani. Però, è difficile perché gli entusiasti sono pochi e i proprietari di cavalli preferiscono affidarli a persone più esperte, quindi spesso meno giovani.»

Cosa ci vuole per avere successo come sciatore di skikjöring? «Soprattutto esperienza. Per lo skikjöring non ci si può allenare, ma bisogna saper sciare bene e saper gestire i cavalli. Anche questi si allenano solo con fantini e non con sciatori. È quindi tanto più importante avere un buon feeling con i cavalli. Siccome ci sono solo tre gare all’anno, l’allenamento migliore è prendervi parte.»

FRANCO MORO, ADEPTE LE PLUS PERFORMANT DE SKIKJÖRING

Depuis 1985, il n’a pas manqué une seule course de skikjöring du White Turf et a remporté au total 20 fois la première place ainsi que sept fois le Credit Suisse Skikjöring Trophy. Cet hiver, il participera pour la centième fois à une course sur le lac gelé de SaintMoritz.

Comment en êtes-vous venu au skikjöring? FRANCO MORO: «Mon grandpère et ma mère avaient une exploitation de calèches à cheval et j’ai donc toujours été en contact avec les chevaux. Des courses de chevaux se déroulaient en outre sur le lac de SaintMoritz et les organisateurs recherchaient des skieurs de la relève.»

Qu’est-ce qui vous fascine dans le skikjöring? «Je suis surtout fasciné par la relation et l’interaction entre le cheval et le skieur. Tel qu’il est pratiqué à SaintMoritz, le skikjöring est unique. Il existe certes d’autres variantes de ce sport dans plusieurs pays, mais le cheval est toujours monté. Ici à SaintMoritz, le cheval et le skieur sont totalement autonomes. Je suis également fasciné par le risque que comporte cette discipline et par le coup d’adrénaline correspondant, tout comme le fait de savoir que je suis l’un des rares à pouvoir participer à du skikjöring.»

Que ressentez-vous avant votre 100e course de skikjöring? «Cette course sera incontestablement quelque chose de spécial, d’autant plus que la 99e remonte à loin. Ma 100e course aurait dû avoir lieu il y a trois ans, mais beaucoup de courses ont été annulées, tout d’abord en raison des mauvaises conditions de la piste, et ensuite à cause du corona. Personne n’a encore jamais fait autant de courses, ce qui est dû aussi à la chance. Autrefois, seules deux courses étaient organisées par an. Elles sont au nombre de trois depuis que je participe. Les adeptes du skikjöring doivent en outre avoir la chance d’avoir un cheval à leur disposition tous les ans.»

Avez-vous prévu de continuer à participer au White Turf? «Tant que je suis en forme et que j’obtiens des chevaux pour la course, j’ai bien envie de continuer. Mais j’aimerais aussi laisser ma place à des jeunes. Actuellement, c’est très difficile. Les passionnés se font rares et les propriétaires préfèrent confier leurs chevaux à des adeptes de skikjöring expérimentés, donc plus âgés.»

De quoi a-t-on besoin pour être performant en skikjöring? «De l’expérience, avant tout. On ne peut pas s’entraîner pour le skikjöring en soi, mais il faut être bon skieur et avoir vraiment un excellent contact avec les chevaux. Les chevaux ne s’entraînent aussi qu’avec des cavaliers (jockeys), et pas avec des skieurs. Il est donc d’autant plus important d’avoir une bonne relation avec les chevaux. Comme il n’existe que trois courses par an, le meilleur entraînement est d’y participer.»

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