Teaser L'Éperon Juillet 2015

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L’EDITO leperon.fr

de Christelle Iraola-Maitre

Le cheval, roi des Jeux ?

L

es projecteurs viennent de s’éteindre sur Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. Pendant 17 jours, 6 076 athlètes représentants 43 pays se sont affrontés au cours d’un événement historique : les premiers Jeux européens. Conçus sur le modèle des Jeux panaméricains et des Jeux asiatiques, 20 sports (31 disciplines) étaient au programme et 12 offraient une opportunité de qualification pour les Jeux olympiques de Rio 2016... mais pas un cheval ou un cavalier à l’horizon ! Surprenant ? Inquiétant en perspective des JO ? Pas vraiment. Sollicitées, la FEI - dont le nouveau président, Ingmar de Vos, a été élu à Bakou en décembre ! - et la Fédération équestre européenne ont rapidement renoncé, les championnats d’Europe étant déjà attribués. Evidemment, entre l’expérience des mini-JO de Bakou et un premier regroupement continental de cinq disciplines à Aix-laChapelle en août, le sport est gagnant. Ce devrait donc être partie remise pour 2019... mais, après la petite république du Caucase qui n’a pas lésiné sur les moyens pour resserrer ses liens avec l’Occident et redorer un blason terni par son autoritarisme, il y a un flottement pour le passage de relais. Le 16 mai, les Comités olympiques européens ont retenu la candidature des Pays-Bas comme organisateur. Toutefois, le 10 juin, le Comité olympique néerlandais a finalement renoncé à cette organisation faute du soutien financier du gouvernement (57.5 millions d’euros demandés, soit la moitié du budget prévu) qui ne souhaite pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La procédure doit donc être relancée ! Jeux européens reconduits ou pas, les sports équestres font en revanche déjà l’objet de tractations dans le dossier olympique de Paris 2024. Annoncée le 23 juin à l’occasion de la Journée mondiale de l’olympisme, avant des festivités prévues le 14 juillet, cette énième candidature de la capitale mobilise les énergies des acteurs de la filière depuis

plusieurs mois autour du site équestre qui sera proposé en septembre au CIO. Comme pour Paris 2012, c’est pour l’instant l’hippodrome de Longchamp qui figure sur les documents officiels avec une mention à confirmer. S’il a déjà fait couler beaucoup d’encre, le « Nouveau Longchamp » devrait voir le jour en 2017 - sous réserve du feu vert des ministères de tutelle... lié à la confirmation de l’engagement financier du Qatar (50 millions d’euros sur les 152 millions de rénovation prévus !) – et constitue donc un candidat sérieux qui sera soutenu fermement ! Mais la FFE a dans son jeu un atout de poids... Non, pas Lamotte-Beuvron, même si le nouveau maire de la commune, Pascal Bioulac, directeur du Parc fédéral pendant onze ans, l’a effectivement proposé. La Fédération soutient avec conviction une piste bien plus séduisante : le parc du Château de Versailles. Imaginé et pris en main par le président du CREIF, François Lucas, le dossier est déjà sur le bureau du président du Sénat, Gérard Larcher (ex-vétérinaire des équipes de France, notamment celle de l’or olympique en 1976 !). En accord avec Catherine Pégard, présidente de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, une étude de faisabilité approfondie devrait être lancée. Sur les 815 hectares du Parc, se sont les quelque dix hectares de l’Étoile Royale qui sont plus particulièrement ciblés. Au cœur de l’axe majeur du parc de Versailles, c’est une des pièces maîtresses de la composition de Le Nôtre qui prolonge la perspective d’eau du Grand Canal. Particulièrement frappé par la tempête de 1999, ce site qui a été réaménagé, offrirait une visibilité incroyable aux sports équestres tout en valorisant la candidature de Paris, dans la droite ligne de Greenwich Park lors des sublimes JO de Londres. Après un siècle d’attente, l’ambition olympique parisienne devra avant tout rivaliser avec celles de Boston, Hambourg et Rome ! n

Retrouvez toute l’actualité de l’élevage et des sports équestres sur

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SOMMAIRE Juillet 2015

3 édito

9 mot de l’éditeur

10 Tribune Jean-Marc Lefèvre 12 Photos d’actualité

28 enquête Où en est la jeune garde tricolore ? 36 Portrait cheval Qing du Briot, postulant européen

40 homme de l’ombre

Christian Aschard, l’acharné du profil

44 Reportage élevage Les Saumont sur tous les fronts

Ph. C. Grandjean

20 en couverture Martin Fuchs

20 - En couverture

Visite exclusive chez Martin Fuchs Le jeune Suisse nous a reçus dans ses écuries familiales à Bietenholz, près de Zurich. Issu d’une dynastie de cavaliers incontournable, Martin Fuchs s’affirme déjà comme un pilier de l’équipe helvète. Aussi professionnel et déterminé que spontané, il trépigne d’impatience à quelques semaines de ses premiers championnats d’Europe seniors à Aix-la-Chapelle !

52 Portrait cavalier Camille Condé-Ferreira, le rêve du top niveau 56 étude Quel avenir pour les concours étalons ? 62 technique La préparation d’un couple de Horse-ball 67 économie-politique My Groom, M. Propre des couvertures

Les plaies, comment éviter les complications ?

75 dossier Qui dit traditionnel, dit complémentation

81 découvertes La Tunisie et les chevaux de Lascaux

Ph. P. bernuchon

70 santé

44 - L’élevage du Lin

Lorsqu’elle a créé l’élevage du Lin dans les années 70, Marie-Dominique Saumont-Lacœuille découvrait tout juste les poneys. L’actuelle présidente des Poneys Français de selle, également membre du Comité exécutif de la SHF, sait aujourd’hui très bien de quoi elle parle ! Juillet 2015 - L’Eperon - 5

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SOMMAIRE Juillet 2015 84

Tour du monde - CCI3* de Bramham - Les JO en question - CHI d’Aix-la-Chapelle - Classement WBFSH

94 Dans le viseur

110 Tour des régions 117 annonces classées

chevaux, pensions, véhicules, stages, santé, équipements, emplois, immobilier

129 Infos pratiques - Courrier - Adresses, calendrier 130 C’était hier 1985 : Championnats d’Europe à Dinard

Ph. Eric fournier

96 Tour de France - CAI de Saumur - CSI5* de Saint Tropez - Number One d’Iso, cheval du mois - Qualifs mâles SF 2015 - Joyeux à Camembert - La reconversion des Pur-sang

28 - Enquête

Où sont les jeunes ? La France compte de nombreux Juniors et Jeunes Cavaliers de saut d’obstacles talentueux, mais peu arrivent à percer au niveau 5* au final. Est-il encore possible d’y parvenir sans être issu du sérail ou soutenu par de solides partenaires financiers ? Enquête sur les principales difficultés actuellement rencontrées par la jeune garde tricolore.

56 - L’avenir des concours étalons

Entre les pp. 66-67 : SHF : Top 100 SHF-L’EPERON Fiches étalons : Verbois des Monceaux et Maloubet de Pléville

Ph. Les garennes

Au fil des années, les concours étalons ont perdu de leur audience et de leur influence. Raisons et conséquences.

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A quand quatre Whitaker dans l’équipe ?

COLL. FEI

IMAGES D’ACTUALITÉ

UD MUSÉE DU NOUVEAU MONDE / C. VIGNEA

Dans la mythique arène de Rome, la Grande-Bretagne a remporté la Coupe des nations avec trois Whitaker : Michael, John et son fils Robert. William et George étaient aussi Place de Sienne, mais la chef d’équipe Di Lampard leur a préféré la jeune Holly Gillott (12 + 0). A quand une équipe sang pour sang Whitaker ? A. P.

Kent Farrington au top Le 6 juin à Calgary, l’Américain Kent Farrington a remporté le Grand Prix Rolex, doté de 400 000 $ canadiens avec son bon VOYEUR, tout juste rentré d’Aix-la-Chapelle (5 e). Il en gagne ces temps-ci le talentueux jockey ! A noter le 12 e rang d’Eric Navet avec JONKHEER Z, déjà 2e de la chasse avec ASB CONQUISTADOR. Et le Derby est revenu au plus Frenchie des Américains, Richard Spooner, avec son bon vieux CRISTALLO (CARETINO). A. P.

D. CAREMANS

Indiens et cow-boys au Pin Du 4 juillet au 30 septembre, la grande exposition de l’été au Haras du Pin franchit l’Atlantique pour dévoiler l’univers des indiens et des cow-boys avec une soixantaine d’œuvres (photographies, peintures, sculptures, planches de bandes dessinées) et d’objets (selles, bottes, peaux…). Joë Hamman, réalisateur des premiers westerns en France, et Edward Sheriff Curtis, photographe ethnologue, font partie de ces témoins d’une époque révolue qui fascine toujours. Une exposition réalisée grâce aux prêts de plusieurs musées comme celui du Quai Branly. C. B.

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ldd lgct / s. grasso

Pénélope Leprévost irrésistible à Cannes

La Normande a laissé exploser sa joie après sa victoire dans l’étape du Longines Global Champions Tour de Cannes le 13 juin avec la bouillonnante Ratina d’la Rousserie. Déjà double sans-faute dans le GP5* de Saint-Tropez (8 e) une semaine plus tôt, la fille de Quaprice Bois Margot dévoile l’étendue de son talent. E. M.

jehol

Cavale à Hennebont

La Troupe Jehol s’installe au Haras national d’Hennebont du 27 juillet au 7 août pour « Cavale » (sous chapiteau). Un bateau flotte dans un univers qui invite à la rêverie. A bord, 12 chevaux dont 8 Traits comtois (la marque de fabrique de Jehol) et 7 artistes partagent une « Cavale » collective et poétique. Benjamin Cannelle marque l’empreinte d’un artiste qui a évolué pour laisser plus d’initiative à ses chevaux. Un spectacle mis en scène par Christophe Chatelain avec, comme invité, le chorégraphe danseur, Thomas Chaussebourg. C. B. Juillet 2015 - L’Eperon - 13

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EN COUVERTURE

Vent de fraîcheur MARTIN FUCHS

Appartenir à la famille Fuchs, avoir Willi Melliger comme parrain et s’entraîner régulièrement avec Steve Guerdat aide sans doute à devenir un champion. Mais ça permet aussi de garder les pieds sur terre car, même s’il y aspire ardemment et pointe déjà au 38 e rang mondial, Martin Fuchs est encore loin d’avoir égalé le palmarès de ses proches. A deux mois de son premier championnat d’Europe senior à Aix-la-Chapelle, le Suisse de bientôt vingt-trois ans nous a ouvert les portes de l’écurie familiale avec une spontanéité rafraîchissante.

A Aix-la-Chapelle, Martin Fuchs optera a priori pour Clooney (à droite, ph. D. Caremans) car FuturePSG (ci-dessus, ph. C. Grandjean) a fait moins de concours extérieurs.

A

l’heure où les meilleures écuries du monde rivalisent d’installations plus flambantes les unes que les autres, la simplicité de celles des Fuchs déconcerte. Juste à côté de la maison familiale, un bâtiment des années 60, bien entretenu mais pas modernisé depuis sa construction, abrite une trentaine de boxes et un manège de taille moyenne. Une douzaine de petits paddocks en sable séparés de fils électriques, quelques prés et un marcheur complètent l’ensemble concentré sur 6 700 m2 en pleine campagne suisse, à Bietenholz, 20 km au nord est de Zurich. Mais aucune carrière à l’horizon ! « Nous utilisons celle de

notre copain Martin Weber, un driver installé à 500 m d’ici, précise Martin Fuchs face à notre étonnement. Nous avons essayé d’acheter les terrains autour pour agrandir les installa-

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sur la Suisse !

« Mon rêve ? Champion olympique ! »

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ENQUÊTE

SAUT D’OBSTACLES

Un vent de jeunesse souffle sur le circuit 5*, contraignant les plus expérimentés à se remettre en question. L’Irlandais Bertram Allen, le Belge Jos Verlooy et les jumeaux Nicola et Olivier Philippaerts, le Suisse Martin Fuchs… Les deux premiers n’ont pas encore fêté leur vingtième anniversaire, les trois autres souffleront leurs vingt-deux et vingttroisième bougies cette année. La France n’a pas encore de tels ambassadeurs dans son équipe. Notre pays a pourtant un réservoir de jeunes pousses talentueuses… Mais pourquoi peinent-elles donc à intégrer l’équipe première ? Enquête.

Où en est la jeune g Poignée de main entre Martin Fuchs (vingtdeux ans) et Constant van Paesschen (vingt et un an), ravis d’avoir devancé le redoutable Ludger Beerbaum. Ph. Scoopdyga

D

’abord, il y a un contexte qui semble semer d’embuches le parcours des jeunes cavaliers ambitieux. « C’est une question de générations de cavaliers, de cycles de renouvellement, avance Thierry Pomel, sélectionneur des Jeunes Cavaliers. Le

dernier s’est opéré il y a cinq ou six ans, avec l’arrivée de Kevin Staut, Pénélope Leprévost et Simon Delestre à haut niveau (âgés aujourd’hui tous les trois de trente-quatre ans, ndlr) ». La « nouvelle » équipe de France

s’est alors constituée sur ces bases. Mais, outre la poignée de cavaliers sélectionnés, c’est également ceux qui se trouvent à la porte de l’équipe, en place, prêts à la sélection, qui ne rendent pas la tâche facile aux éventuels candidats. « La France compte un réservoir de cavaliers seniors très compétitifs, poursuit Thierry Pomel. Je pense aussi à Timothée Anciaume, Aymeric de Ponnat ou encore Nicolas Delmotte

(respectivement âgés de trente-six, trente-neuf et trente-six ans, ndlr), entre autres ! Ils ont fait leurs preuves, tiennent leur rang et le sélectionneur prend forcément en compte leur régularité et leur expérience. » Se faufiler et accéder à l’équipe

première semble rester, dans ce cadre, relativement com-

pliqué pour les nouveaux arrivants, qui doivent sacrément jouer des coudes. Olivier Bost, sélectionneur de l’équipe de France Juniors, Poneys et Children, rejoint son homologue sur ce point : « En France, nous avons beaucoup de

cavaliers et peu ont prévu de prendre leur retraite. Les top cavaliers se battent tous les week-ends pour rester dans les meilleurs mondiaux. Et puis, en France, contrairement à la Belgique qui est une véritable plaque tournante du commerce, nos meilleurs cavaliers ont tendance à pouvoir garder leurs chevaux. Ils font plus facilement preuve de régularité dans les résultats et restent ainsi dans le haut du tableau. A nos jeunes de les pousser ! Mais certains commencent à émerger, je suis confiant. Dans les trois-quatre prochaines années, et notamment parce que les instances fédérales le souhaitent, la nouvelle génération va se manifester. Et elle sera très forte. Thierry (Pomel, ndlr) et moi y croyons dur comme fer. Et c’est aussi ce qu’attend Philippe Guerdat, qui veut absolument donner leur chance aux jeunes. » Dirk Demeersman, entraîneur de l’équipe belge, est d’accord avec ce constat. « En Belgique, si autant de jeunes cavaliers émergent, c’est bien sûr parce qu’ils sont bons, mais c’est aussi parce que nous arrivons

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ENQUÊTE l SAUT D’OBSTACLES

e garde tricolore ? à un moment de renouvellement : aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1992, j’étais le plus jeune de l’équipe première. A Athènes, en 2004, également, alors que j’avais quarante ans. C’est normal que les jeunes prennent aujourd’hui le relais et que les cavaliers de ma génération passent la main. En France, il y a beaucoup de bons cavaliers encore jeunes, qui sont encore loin de prendre leur retraite ! »

DES ORGANISATEURS FRILEUX, DES SÉLECTIONNEURS VOLONTAIRES

Si Olivier Bost assure que l’arrivée des jeunes est imminente, le cheminement n’en reste pas moins difficile, car cette jeune génération doit également être en mesure de pouvoir faire ses preuves. Ce qui, selon Bruno Rocuet, cavalier et papa de Margaux, vingt-deux ans, n’est pas toujours chose aisée. « Les instances fédérales font preuve de bonne volonté, admet le Breton. Régulièrement, Thierry Pomel et Philippe Guerdat me demandent où en est Margaux. On sent qu’ils ont envie de mettre des gamins sur les rails. Ce qui est bien plus difficile, c’est de convaincre les organisateurs de laisser concourir les jeunes, dont les noms ont évidemment moins de notoriété que

les Staut ou Leprévost… Hormis Lyon et Bordeaux, il est très difficile pour les jeunes cavaliers d’avoir accès à des 5*. J’ai d’ailleurs été étonné de voir Alexandre Fontanelle concourir à Londres, compétition difficilement accessible. » Alexis Borrin, vingt-sept ans, partage cet avis : « Aller faire du 4* à l’étranger relève quasiment de l’exploit. Pour ça, il faut être très bien classé dans la ranking-list. Mais pour être très bien classé, il faut faire du 4*. C’est le serpent qui se mord la queue. Le jour où on te donne ta chance, il ne faut donc vraiment pas la louper ! » Le cavalier reconnaît en revanche que l’arrivée

Alexandre Fontanelle (vingt-quatre ans), 6e du GP CSIO de La Baule avec Prime Time des Vagues, est un des jeunes Français qui commencent à s’illustrer au niveau 5*. Ph. E. Knoll

de Philippe Guerdat au poste de sélectionneur national a ouvert des portes à la jeune génération : « Si les perfor-

mances sont là, il ne nous est plus impossible d’accéder aux CSIO de Division 2. Et ça, pour faire ses preuves, ça change la donne. C’est encourageant. » Du côté de la Suisse, nation

qui peut compter, entre autres, sur le jeune Martin Fuchs, la Fédération intègre systématiquement des jeunes à la liste de départ des événements internationaux de son territoire.

« Le CSI5* de Zurich propose une épreuve uniquement ouverte aux Jeunes Cavaliers, explique Andy Kistler, chef d’équipe suisse. Cette année, Saint-Gall s’y est mis également… Nous Juillet 2015 - L’EPERON - 29

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