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ki os qu e le 21 M ar s 20 14
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oman
Photo Christophe Bricot
En concours avec donatien schauly
VAGABONDAGE
un homme à cheval CLUB HOUSE
Photo Jean-Louis Perrier
Photo Eric Knoll
Sommaire
poney club de mollégès
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LA BAULE
UN WEEK-END A
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SOMMAIRE 6 Plein les yeux 12 Vie de VIP 20 News 24 En route pour 2014 28 T’engages où ? nice 32 Micro ouvert aymeric de ponnat 36 Un lieu, des formations ecole nationale d’equitation 42 C’est mon coach qui le dit e ric muhr 46 Pourquoi, comment ? BIENFAITS DE la voltige
Photo OT. La Baule
noble dream
70 Histoire d’amateur Joanne Goyetche 74 Parcours d’une marque cheval liberté
oll
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66 Illustre étalon yarlands summer song
Photo Eric Kn
cheval de têt
Photo Christophe Bricot
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62 Ca se passe à poney thomas scalabre et sligo
76 L’équiper, s’habiller 82 Vrai faux du véto le coup de sang 92 Brèves et livres 94 Vu sur le net
K noll Photo E.
.Bricot
Avec Elisabeth de Corbigny
Photo C
Mon cheval se plaque et n’engage pas
Photo Barbara Merle
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equizen
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2 posters en cadeau ! 5
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Homme à cheval
En concours avec Donatien Schauly Texte Anne-Sophie Guillet - Photos Guillaume Grégoire
Vous voudriez vivre une compétition de concours complet de l’intérieur et entrer dans l’intimité d’un cavalier de haut niveau ? Suivez-moi ! Immersion au sein de l’étape Grand National de Tartas pour suivre l’adjudant Donatien Schauly, un des piliers de l’équipe de France, qui se trouve aussi être mon mari.
Jeudi 27 février
Il fait encore nuit au moment où Donatien et sa groom, le brigadier-chef (BCH) Amandine Blashyck, s’apprêtent à quitter le Centre
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Sportif d’Equitation Militaire de Fontainebleau (CSEM). Il est seulement 6 h 27 du matin, mais ils ont déjà embarqué les quatre chevaux engagés à Tartas : Quinoa Polka*Mili, Pivoine des Touches, Séculaire*Mili et Cadiz. Autant vous dire que ce matin, le réveil a sonné à 5 h ! Le matériel est prêt depuis hier. « J’ai fini de préparer mes affaires tard hier soir, explique Donatien. Le camion compte quatre places pour les chevaux et on est complet, alors il fallait être organisé pour tout faire rentrer dans les coffres et les placards du home-car ! Ma groom s’occupe du matériel d’écurie et de la
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Cadiz, un hongre de 14 ans que Donatien monte depuis à peine un an. Il grimpera de la 21e à la 11e place au fil du week-end, grâce à des tours sans pénalités sur l’hippique et le cross.
Reconnaissance en équipe, avec sa groom Amandine, et un ami, Enguerrand. Donatien livre ses conseils techniques à son père, Didier, qui court lui aussi.
nourriture, moi je prépare le reste. Je réfléchis par épreuve et par cheval pour être sûr d’avoir tout ce qu’il faut. » Il faudra dix heures pour rejoindre le concours, alors en route ! Pour ma part, je roule quelques dizaines de kilomètres derrière, en camping-car… Il faut bien avoir un endroit où s’installer ! Pour les cavaliers de complet, les déplacements sont ce qu’il y a de plus fatigant, car ils passent leur temps sur la route. « J’ai l’habitude de conduire moi-même le camion et j’aime bien ça, déclare Donatien. Ce trajet a été très particulier, car Séculaire a paniqué pendant le transport, ce qui lui arrivait parfois quand il était plus jeune. J’avais peur qu’il se fasse mal et blesse les autres. Il a fallu que je rentre dans la caisse avec lui. Il
était heureusement le premier, et j’ai pu passer par la porte communicante avec la partie home-car pour lui retirer la chemise et les protections qui avaient tourné. C’était un peu critique, mais nous avons réussi à le calmer et à finir la route assez tranquillement. » Arrivés sur le site landais vers 17 h, force est de constater que les conditions climatiques ne vont pas être idéales : le sol est détrempé, des averses de pluie et de grêle se succèdent et une alerte orange est prévue pour le lendemain ! « C’est difficile de passer quatre jours de concours sous la pluie et dans le froid, mais cela fait bien souvent partie de notre sport... J’espère que le sol du cross va tenir le coup, car s’il continue à pleuvoir, cela va être difficile de courir l’épreuve. » Les camions arrivent
un à un et trouvent un emplacement pour se garer. Les cavaliers et les grooms se saluent : Tartas, c’est le début de la saison sportive. « On se côtoie depuis des années alors tout le monde se connaît. Bien sûr, on est content de se revoir. » Les chevaux se détendent, s’abreuvent et mangent dans leur box, puis sont marchés en main 20 minutes. Méticuleux, Donatien a préparé toutes ses affaires pour le lendemain. Dîner tranquille dans le camping-car et à 23 h, tous feux éteints ! La route a été fatigante…
Vendredi 28 février
Il est presque 16 heures et les premiers partants de l’épreuve Pro Elite Grand Prix terminent leur détente autour du rectangle de
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T’engages où ?
Nice,
un pôle hippique cosmopolite Texte Claire Marquebieille - Photos Astrid Ringot-Race Photo/Coll.
Vue aérienne de l’impressionnant complexe du Club Hippique de Nice, fraîchement rénové.
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Le Club Hippique de Nice a fait récemment peau neuve, avec la création de 7 carrières, dont 1 couverte, et plus de 200 boxes, tout cela entre l’ancien Club et le Stade Riviera de Nice. Ce gros projet a abouti grâce à Jean-Christophe Comet, déjà à la tête du Club Hippique de Biarritz depuis plusieurs années. Il entreprend en permanence, et ce souhait de s’agrandir encore et toujours est né d’une réflexion simple : « Biarritz m’a permis de former une bonne équipe, et pour pouvoir s’offrir ces collaborateurs, il fallait augmenter le volume d’affaire. Nous avons donc répondu à plusieurs appels d’offres, et avons remporté les projets de Nice et Faulquemont. »
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l est à présent à la tête d’une holding, Alliance cheval, qui fédère aujourd’hui ces trois clubs, Biarritz en Pyrénées-Atlantiques, Nice dans les Alpes-Maritimes donc et Faulquemont en Moselle. La condition pour reprendre le Club de Nice, qui tombait en désuétude, était de proposer un projet de reconstruction. « Il a fallu tout concevoir, c’était un vrai pari chiffré à 7 millions d’euros, avec seulement 2,6 millions financés par la ville », confie Jean-Christophe Comet, heureux de voir aujourd’hui le bébé sur les rails. « Le pari est réussi. C’est un poumon vert aux portes de la ville. Il a été conçu pour pouvoir mener de pair une école d’équitation et un pôle événementiel. » C’est chose faite, on croirait un petit village dans la ville ! Chaque secteur a été pensé pour que personne ne se marche dessus. Tout est divisé et subdivisé, avec 16 selleries, 192 boxes, répartis entre le club et les propriétaires. Cent autres sont destinés à l’accueil des chevaux de concours. Les carrières sont joliment baptisées aux noms d’arbres locaux et sont réparties par affectation. A chaque écurie sa carrière et ses selleries. Une grosse machine, qui tourne grâce à une équipe solide comptant une quinzaine d’enseignants, autant de soigneurs et deux hommes d’entretien.
Un pôle décliné au pluriel !
A Nice, l’organisation de concours multidisciplinaires prend tout son sens ! Cette année, 5 disciplines sont au programme sur 58 jours de compétitions, pour tous les niveaux. Le programme d’avril illustre bien cette diversité, avec un CDI3* de Printemps du 28 au 30 mars, un CSI1* et Amateur B du 18 au 21 avril, un concours Club équifun le 27 et un concours Club de voltige le 27 ! Vous trouverez également dans la saison des épreuves de
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Cheval de tête
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La Noble princesse t le b o B r e li a v e h c le t e Texte Bénédicte Crabouillet
Au pays du dressage, il était une princesse que l’on nommait Noble Dream. Jolie Oldenbourg, elle avait déjà conquis le royaume des Jeunes Chevaux : championne de France des 4 ans, auréolée de bronze aux championnats du monde des 5 ans… Sa bonne fée, Jessica Michel, s’était penchée sur son box pour lui donner grâce et belles allures. Son avenir s’annonçait florissant et Noble Dream était sereine. Savourant des jours heureux et calmes en Loire-Atlantique, la princesse ignorait que sa marraine Jessica ne serait pas toujours là. Le destin lui avait confié une mission : à 7 ans, la délicate jument ébène devrait partir chez Laura Dallara, sa véritable propriétaire. En attendant, Jessica préparerait Noble Dream pour les Saint-Georges. Ce qui fut dit fut fait. Aussi, un matin de 2009, on vint chercher la belle pour l’emporter vers l’Alsace.
Et le destin souffla
Habituée des voyages, la princesse ne se méfia pas. Elle se laissa conduire et resta sagement à attendre l’issue du périple, impatiente de découvrir le terrain de concours qui la couronnerait de succès, comme à son habitude. A la descente du van, notre héroïne comprit que le sort venait de lui jouer un drôle de tour ! Sa bonne fée Jessica n’était plus là. A sa place, une autre cavalière, une autre écurie, une autre vie. Son âme de rebelle n’attendait qu’un signe pour s’éveiller. Noble Dream ne se laisserait pas ainsi mener ! Quatre mois passèrent sans qu’elle n’accepte de baisser la garde. La fée Laura était gentille et attentive aux besoins de la princesse, mais rien
UNE JOURNEE DE PRINCESSE
Photo Eric Knoll
Nourrie trois fois par jour, Noble Dream est travaillée par Marc à 8 h. Ensuite, après une pause, elle ressort entre 10 h 30 et 11 h pour marcher ou aller au paddock. A midi, une nouvelle pause avant d’être montée une dernière fois, à 15 h. Une seule consigne : jamais trois séances difficiles d’affilée ! www.marcboblet.com
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