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L’Echo de Feyzin / mars 2013

Le Petit Bulletin / 27 mars 2013 La voix du phénix • Alice Russell • To Dust • Difficile de traduire To Dust en français. Titre du dernier album d’Alice Russell, il peut aussi bien évoquer la renaissance d’un phénix (les cendres) que le dépoussiérage efficace des divers genres musicaux convoqués par la diva, force vive portée par une grande voix soul et autant influencée par le jazz que par le funk, le hip hop ou le gospel. Il aura fallu pas moins de quatre années pour que l’album ressemble à ce qu’elle voulait : une bombe multicolore aux titres faisant le grand écart entre la rage de la révolte (à l’image de la groovy Citizens, appel sans équivoque aux «citoyens» à se tenir debout) et les maux d’amour (comme sur I Loved You et Heartbreaker, chansons plus intimes et plus énervées). Dans tous les cas, c’est toujours de ses tripes que semblent naître ces morceaux fondamentalement optimistes, dont la musique peut porter des textes nostalgiques et désabusés tout en conservant un dynamisme extraordinaire, exposer des blessures tout en regardant droit devant fièrement. Un principe artistique en forme de principe de vie, qu’Alice Russell exposera sur la scène de l’Epicerie Moderne mercredi 3 avril.

Lyon Plus/ 03 avril 2013


Tout Lyon / 03 avril 2013


Nightgroove / 09 avril 2013 Alice, soul et merveilles Quatre ans après sa dernière tournée, Alice Russell revient sur le devant de la scène, un mois après la sortie de son album To Dust. La chanteuse anglaise de soul fait son entrée dans une combinaison noire avec ses musiciens, habillés tel des “Men In Black”, excepté les lunettes noires. Son producteur et guitariste TM Juke est au commande du groupe. Ambiance feutrée, elle entame le show par une ballade rock. Entre les spectateurs et la diva ce début de rencontre est intime et légèrement hésitant. Arrive alors Let Us Be Loving (single phare de son précédent album Pot Of Gold) et dès les premières notes, le public se laisse emporter. Avec sa voix puissante, à mi-chemin entre Aretha Franklin et Tina Turner, Alice Russell sur un de ses titres, sert des sonorités résolument afro beat, mélangées à l’esprit guitare-funk de Prince. Le moment le plus marquant est son interprétation de Living the Life of a Dreamer, ré-arrangée à la sauce afro cubaine. Naturel, spontané, l’auditoire est l’allié de la chanteuse. Peu à peu l’ambiance à l’Épicerie Moderne devient électrique. Sur une chorégraphie de la diva, on se croit presque dans la mythique émission de télévision U.S Soul Train. Le Groove n’a jamais aussi bien porté son nom. On peut noter que les arrangements des morceaux du dernier disque sont nettement plus dynamiques sur scène que sur l’album. Après une heure de concert et deux rappels, les titres se font de plus en plus funky. Trente minutes de bonus exceptionnel. Généreuse et spontanée, Alice Russell interprète même en clin d’œil le tube Crazy de Gnarls Barkley. La maitrise vocale de la chanteuse est impressionnante et la multitude de ses Groove, modernes et très originaux. Retrouvez l’interview filmée d’Alice Russell par l’équipe de Nightgroove à cette adresse : http://vimeo.com/64224104

Live !!! music webzine / avril 2013 Les lumières s’éteignent dans la salle et le public nombreux ce soir gronde d’impatience! Ce ne sont pas moins de 5 musiciens qui entrent en scène, précédant Alice Russell de quelques instants. C’est la seconde fois que l’Epicerie Moderne accueille Alice Russell. Cette dernière vient de sortir un nouvel album « To Dust », aux sonorités Soul teintées d’électro et son show fait la part belle aux titres phares de celui-ci. Alice RussellLes lumières s’éteignent dans la salle et le public nombreux ce soir gronde d’impatience! Ce ne sont pas moins de 5 musiciens qui entrent en scène, précédant Alice Russell de quelques instants. Premières sensations, quelle voix, quelle énergie! Pour autant, le concert ne s’intensifie vraiment qu’à partir du 4 ème morceau et à partir de là… c’est une ascension sans temps mort en intensité! Soutenue par une section rythmique d’une efficacité redoutable(Dan Swain à la basse et Guillaume Jambel aka GIOM à la batterie), Alice Russell emmène le public dans son univers soul, funk, électro… atmosphère intense, presque extatique par moments… les gens descendent des tribunes, prennent possession de la fosse, dansent, tapent des mains, répondent aux sollicitations de la diva… James Brown devait planer au-dessus de la scène ce soir! La guitare tranchante de Alex Cowan aka TM Juke, arborant un look délicieusement 50′s, et les envolées 70′s de Ben Jones aux claviers accompagnent l’imposant et génial Mike Simmonds(choeurs, violon, mandoline, … !) dans ce show incandescent. Pas moins de deux rappels sont réclamés (… et obtenus!) par le public de l’Epicerie Moderne avec notamment, évidemment, la reprise de Crazy, transcendé par la voix d’Alice Russell qui reviendra faire un petit tour en France début juillet au festival Au foin de la Rue en Mayenne.


Tribune de Lyon / 18 avril 2013

Lyon Plus / 18 avril 2013

Nightgroove / 20 avril 2013 Dans l’intimite de Melissa Laveaux Mélissa Laveaux était sur la scène de l’Epicerie Moderne de Feyzin, pour présenter en live son second album Dying Is Wild Night, sorti le 25 février 2013. La chanteuse fait discrètement son entrée sur scène, ornée de petites oreilles de chat. Le public assis sagement découvre tranquillement les premiers morceaux présents sur l’album. La scène et la salle entre progressivement en contact, Mélissa Laveaux livre avec un brin d’humour quelques anecdotes personnelles elle interprète des titres inédits, rythmés, métissés et envoutants. On apprend que ses petites oreilles de chat sont l’accessoire qu’elle a porté lors de sa première année en France, pour afficher sa différence et se détacher du regard des autres. On entre rapidement dans l’intimité de l’artiste, le son est d’une grande qualité. Au premier rappel, on découvre une belle reprise très personnelle du célèbre Crazy In Love de Beyoncé. Second rappel et dernier titre, Mélissa Laveaux revient seule saisir sa guitare et clôturer l’histoire qu’elle est venue nous livrer. La rythmique cadrée et posée n’a jamais vraiment permis à la soirée d’exploser, mais on est touché par la timidité de cette jeune artiste attachante et prometteuse. On ne peut que l’encourager et la pousser à vivre plus intensément sa pop poétique et percutante. Retrouvez les photos de Paul Bourdel ainsi qu’une interview à cette adresse : http://www.night-groove.net/tag/melissa-laveaux/


Le Petit Bulletin/ 17 avril 2013

Lyon Plus/ 22 avril 2013

Exit mag/ mai 2013


Blog de Stevie Dixon/ 17 avril 2013

Le Petit Bulletin/ 24 avril 2013

Le Progrès / 25 avril 2013


Metal Sickness / avril 2013 Lyon, jeudi 25 avril 2013 : journée printanière et ensoleillée, 26°. Lyon, vendredi 26 Avril 2013 – Amenra pose ses amplis à l’Epicerie Moderne : grisaille, trombes d’eau et 12° péniblement atteints. Coïncidence ? Je ne crois pas. La soirée commence tout en douceur avec Agathe Max. Derrière ce nom mystérieux se cache une violoniste de formation classique ayant décidé de délaisser le répertoire traditionnel pour assouvir son besoin d’expérimentation musicale. Après avoir discrètement pris place sur scène, la jeune femme se lance dans un récital mélangeant samples et nappes de violon enregistrées et superposées les unes aux autres, le tout accompagné par un batteur qui pourrait bien être le fils caché de Joey Ramone. Les mouvements d’Agathe sont précis, tantôt caressants, tantôt frénétiques comme durant ce passage où elle frappe ses cordes, produisant un son sec qui rappelle une détonation. Plutôt inattendu et déroutant venant de la part d’un tel instrument ! Son secret ? De nombreuses pédales d’effets qui lui permettent de modifier les sons à l’infini. L’ambiance est aérienne, parfois mélancolique mais toujours poétique. Et ce ne sont pas les quelques passages plus sombres qui briseront le charme. Agathe Max a beau être une entrée en matière bien agréable, il faut reconnaître que la lassitude finit par faire son apparition. La raison est simple : on s’imagine Amenra tapi dans l’ombre, attendant de pouvoir prendre possession des lieux et sans grande surprise, notre impatience grandit… Je ne vais pas vous mentir, écrire ce live-report d’Amenra a été un véritable casse-tête. Si j’avais voulu me simplifier la tâche, je me serais arrêtée aux éléments purement factuels. Je vous aurais dit que l’Epicerie Moderne était bien remplie, que le son était bon même si la voix de Colin (chant) restait parfois un peu en retrait sur le chant clair. J’aurais aussi pu vous décrire le contenu de la setlist dans le menu détail. Seulement voilà, si je m’étais limitée à ces aspects, je n’aurais fait qu’effleurer 1% du concert. Car Amenra en live, ce sont 99% d’émotions et de sensations. Dès les premières secondes, les notes, lourdes et rampantes, s’immiscent en toi. Derrière sa batterie, Bjorn impose un rythme hypnotique et tu n’as pas d’autre choix que de le suivre, docilement. Alors que la musique t’enveloppe et prend lentement possession de ton corps, un nœud se forme au creux de ton estomac, signe que ton organisme pressent ce qui va suivre. L’entrée de Colin ne sera saluée par aucun applaudissement. Le public attend, religieusement. Dans ce rituel, le chanteur est le lien entre notre monde et un autre, violent, malsain et hanté de forêts inhospitalières ou de ruines. Les litanies de Colin, qu’elles soient hurlées ou murmurées dans un souffle, t’aident à passer dans cet autre univers et te poussent toujours plus profondément dans son exploration. Tu te perds alors dans la contemplation de branches squelettiques ou de nuages défilant à toute vitesse sur le drap tendu au fond de la scène. Tu ne sais pas vraiment si le temps s’est arrêté ou s’il s’étire à l’infini. Comme tout voyage intérieur (car c’est bien de cela qu’il s’agit), celui-ci ne se fait pas sans douleur. A voir ses muscles tendus, les jointures blanchies de ses poings serrés, on imagine Colin le visage crispé, déformé par l’effort. Le nœud au creux de ton estomac est tel que ton souffle en devient court ; chaque parcelle de ton corps est endolorie et crie grâce. Alors que tu te prépares à subir une nouvelle vague de violence accompagnée cette fois de rafales de stroboscope, tout s’arrête. Plus de musique, plus d’invocation, plus rien. Le voyage vient de prendre fin de manière abrupte, te laissant hébété et perdu. Tu viens d’apprendre à tes dépens qu’un concert d’Amenra est une épreuve, physique et psychique, dont on ne ressort pas indemne. Dehors, il pleut toujours…

Radio Pluriel/ 27 avril 2013 Un plateau alternatif. Mais avec deux esthétiques bien différentes. Agathe Max (accompagnée d’un batteur) était au confluent de l’expérimental (Tony Conrad), du prog (Fripp/Crimson), du psyché (Pink Floyd période 67-69) et de démarches plus actuelles comme certaines formes de post-rock ou d’ambiant. Pour écouter une interview de Agathe Max réalisée après son concert, cliquer sur : http://www.crancra.org/emissions/radio-pluriel/2013-04-26_Agathe_Max.mp3 Site web de Agathe Max : http://wwwagathemaxmusic.com/ Amenra est au confluent d’une lignée Neurosis/Isis/Shrinebuilder (pour la texture du son) et d’une lignée proche de Mono pour les longs morceaux et les atmosphères. C’est lourd, sombre, avec un son abrasif et granuleux. Vidéos en noir en blanc, musiciens tous en noir, light-show à base de faible lumière blanche … Tout est fait pour créer une atmosphère pesante et ‘plombée’ ! Pour écouter une interview de Amenra réalisée avant le concert, cliquer sur : http://www.crancra.org/emissions/radio-pluriel/2013-04-26_Amenra.mp3 Site web de Amenra : http://amenra-official.tumblr.com/ Site web de l’Epicerie Moderne : http://www.epiceriemoderne.com/


Le Petit Bulletin / 9 mai 2013

Le Petit Bulletin/ 15 mai 2013

Le Petit Bulletin - ĂŠdito / 15 mai 2013


Tribune de Lyon / 18 mai 2013 On se demande bien ce que ces deux acolytes de la Ligue des utopistes non alignés ingurgitent pour trouver tant d’idées auxquelles personne d’autre n’aurait pu raisonnablement penser. Ils produisent une musique sortie d’ailleurs (de lunettes de toilettes ou de chaises de camping notamment), qu’ils accompagnent d’un humour qui, il faut le dire, ne vole pas bien haut. Mais c’est finalement pour ça qu’on adore le joyeux bordel en résultant. Une invitation à oublier toute forme d’intelligence qui fait le plus grand bien.

Grain de Sel / mai 2013

491 / n°192 - Mai 2013

L’Echo de Feyzin / mai 2013


Exit mag / mai 2013

Rocket from the tong / 22 mai 2013 A priori en ce moment, il est de bon ton de faire des comparaisons météorologiques avec à peu près n’importe quoi. Parler du beau, ou en l’occurrence du mauvais temps, avant d’enchaîner sur le sujet qui nous intéresse. Le bien-nommé Vincent Marronnier de Groland n’aurait pas fait mieux. Ça tombe bien, le sujet en question est un groupe qui joue une pop groovy et gentiment garage, voire un tantinet surf, et vient de Californie. Vous voyez où je veux en venir ? Si je vous sors une phrase du type “Avec ce temps maussade, rien de tel que de la pop californienne pour réchauffer l’atmosphère…“ j’ai bon ? Pour de vrai, l’ambiance risque de se réchauffer ce soir à l’Épicerie Moderne de Feyzin avec la venue des Allah-Las. Originaire de Los Angeles, ils balancent une garage-pop discrète mais terriblement séduisante, inspirée par celle des Byrds et des Beach Boys, mais aussi par le rock’n’roll actuel ; elle peut paraître insignifiante de prime abord mais chaque titre possède son petit gimmick implacable. Mambo sur “Ela Navega“, psyché-soul sur “Sandy“, hippie chouette sur “Bushman Holiday“ et même un côté brit-pop sur l’excellent “Vis-A-Vis“, rappelant étrangement… the La’s ! Tout le graphisme du groupe fleure bon le frottement des cordes d’une guitare sèche sur la plage, reste à savoir si les chemises à fleurs et les pattes d’eph’ complèteront la panoplie vintage. Dans tous les cas, le bruit des rouleaux en provenance du sud-lyonnais devrait être rassurant ce soir… et pas juste parce qu’il fait un temps pourri. Non. Et Nick Waterhouse dans tout ça ? Parce que oui, le bonhomme joue quand même en tête d’affiche ! Sûr le même label que les Allah-Las, et que Hanni El Khatib, Innovative Leisure, il a produit l’album des Californiens. Avec un look à la Buddy Holly, influencé lui aussi par les garçons de la plage, sans doute aussi des groupes comme les Seeds, mais surtout par toute la soul des années 60, il donne encore plus dans le groove vintage. Reste à savoir s’il sera accompagné sur scène d’une section cuivres, de choristes et danseuses en froufrous à paillettes, pour que ça pop-soul prenne toute l’ampleur qu’on en attend. François Tong


Kiblind - Mai 2013

Lyon Plus / 21 mai 2013


Sourdoreille / 13 mai 2013 La première fois que l’on a pu voir Herman Düne, ils étaient trois : André, Néman aka Cosmic et David-Ivar aka Yaya. Puis, en 2006, après l’album phare « Giant », André s’en est allé vers d’autres horizons en enlevant le tréma juché jusqu’alors sur le ‘u’ de Düne. C’était la première vie d’Herman Dune, qui a donné 8 albums en 6 ans, rien que ça. Le duo perdait alors un accent mais sans perdre une goutte de talent. Depuis, il appuie à fond sur la pédale blues-folk et le chanteur Yaya, avec son accent texan nous emmène dans son ranch très loin. Après les délicieux « Next Year In Zion » (2008) et « Strange Moosic » (2011), ils composent la bande originale du film franco-belge « Mariage à Mendoza » qu’ils interpréteront lors de cette belle soirée du 24 mai à l’Épicerie Moderne à Feyzin. Ce même soir, vous pourrez aussi voir The Northway Moustache League, un duo de frère et soeur réuni autour de la musique country, blues et folk, alliance parfaite avec les frères Herman Dune. Soirée sous le signe des frères et soeurs, du blues-folk mais aussi peut-être de la gratuité ! Nous vous invitons à participer à notre concours pour assister à ces concerts le 24 mai à l’Épicerie Moderne à Feyzin.

Le Progrès / 24 mai 2013


20 minutes / 21 mai 2013

Le Petit Bulletin / 21 mai 2013 Notre avis : Si on nous avait dit à ses débuts lo-fi qu’Herman Dune écrirait un jour la musique d’un film, on ne l’aurait pas crû. C’est que le groupe a changé, en bien ou en moins bien, là n’est pas le sujet, et que son folk ensoleillé et voyageur se prête désormais admirablement à l’exercice, comme pour le film «Mariage à Mendoza» d’Edouard Deluc. C’est d’ailleurs l’intégralité de cette bande-originale aux accents de western moderne hispanisant que le duo vient ici jouer live. Au spectateur d’en produire les images.

Lyon Plus / 24 mai 2013

Lyon Capitale / 23 mai 2013


Le Petit Bulletin - Une + ĂŠdito/ 22 mai 2013


Le Petit Bulletin / 22 mai 2013

Tout Lyon / mai 2013


Rocket from the tong / 28 mai 2013 Parce que Dinosaur Jr a été l’un des premiers à concilier avec autant de classe et d’originalité l’urgence du hardcore, les tensions noisy et les mélodies pop. Parce que Jay Mascis aura réussi à rendre des soli de guitare de deux minutes trente parfaitement digestes. Parce qu’on a pogoté sur “On the way“ et essayer d’emballer sur “Get me“ dans des booms quand on avait 15 ans. Parce que rarement un retour pour l’argent (en 2006) n’aura accouché d’une telle réussite discographique. Parce que leur dernier album en date, “I Bet on Sky“, était tout simplement l’un des meilleurs disques de 2012. Parce qu’on a toujours eu un petit faible pour les trios. Parce que Dinosaur Jr a abreuvé quantité de groupes estampillés “Grunge“, dont un certain Nirvana. Parce qu’en reprenant le classique des Cure “Just like Heaven“, Dino a non seulement pondu un morceau incroyable mais a réussi à influencer Rober Smith sur sa façon de le jouer sur scène. Parce que si on assume toujours aussi fièrement porter des chemises à carreaux ouvertes avec un t-shirt dessous, c’est en grande partie grâce à eux. Parce qu’on adore aussi Sebadoh, le groupe de Lou Barlow, et l’album solo de Jay Mascis. Parce que même s’il a vendu beaucoup de disques à cette période, le groupe n’a pas autant explosé que d’autres au moment du grunge et restera toujours un groupe indé, en France tout du moins. Parce que les parcours des grands groupes de rock ont toujours été émaillés de crises d’ego (Hüsker Dü, Pixies, Pavement…). Parce qu’on aime bien quand les quinquas oubliés (Bob Mould, Keith Morris…) reviennent botter le cul à des petits branlots qui pensent savoir faire du rock’n’roll. Parce qu’on avait juste envie de compiler de manière subjective et chronologique nos morceaux préférés avant que vous n’alliez à l’Epicerie moderne le mercredi 29 mai. On y sera, même si on les a déjà vu en février à Lausanne… d’ailleurs on avait déjà fait un live report ! Beb

Radio Pluriel / 30 mai 2013 Beau concert de Dinosaur Jr à l’Epicerie Moderne ! Avant Dinosaur Jr, il y avait Total Eclipse, avec d’anciens Ned et Kabu Ki Buddah. Bien intéressant. Car alternatif, noisy, mais sans être un copier-coller d’autres groupes existants. Dinosaur Jr n’était pas venu à Lyon depuis 1990. 23 ans ! Et de plus, ce concert à l’Epicerie permettait de retrouver Lou Barlow à la basse. Avant même que le concert commence, on avait la confirmation qu’il allait y avoir du ‘gros son’ à la vue des murs d’amplis derrière Mascis et Barlow … Un rock-critic a écrit un jour que Dinosaur Jr, c’est le chaînon manquant entre Nirvana et Neil Young & Crazy Horse. Difficile en effet de mieux synthétiser en quelques mots la musique du groupe : Un trio noisy pop comme Nirvana, mais avec le son distordu et sursaturé du Crazy Horse. Il y a des moments où on pense aussi à Husker Dü… La setlist était à la fois composée de morceaux du dernier (excellent) album ‘I Bet on Sky’ et de morceaux plus anciens (y compris le premier morceau écrit par Mascis et Barlow ensemble..). Scéniquement, c’est dans un esprit très indé/alternatif : pas de light-show particulier, pas de fumigène, pas de fond de scène, pas de jeu de scène, très peu de contact avec le public (les premiers mots de Mascis sont … pour dire au revoir à la fin du rappel ….). De la musique seulement ! Mais le groupe joue avec cohésion et dans un vrai déluge sonore une série de morceaux aux compos irréprochables. C’est donc un concert plein, dense, sans moment faible, qui est délivré. Juste un regret : 1 h 15 rappel compris … C’est une durée qu’on peut comprendre de la part d’un groupe émergent. Mais d’un groupe qui vient de publier son 10ème album, on attend quand même un concert plus long …….. Site web de Dinosaur Jr : http://www.dinosaurjr.com/ Site web de l’Epicerie Moderne : http://www.epiceriemoderne.com/


Le Petit Bulletin / 29 mai 2013


Le Petit Bulletin / 29 mai 2013

Tribune de Lyon / 30 mai 2013

Le Petit Bulletin / 29 mai 2013

concert organisé par l’épicerie moderne au Périscope

concert organisé par l’épicerie moderne au Périscope


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