Apparente

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Un jour, chez Papi Mamie (en réalité une épuisette) un après-midi de grandes vacances ensoleillé, elle a capturé une libellule. Attrapée à coups de filet à papillon, elle l’avait ensuite retenue captive sous un verr


Chasseur/pêcheur, re. Elle a couru chercher son grand père, s’est vantée de sa prise. un amoureux de la nature, il racontait pleins d’anecdotes sur les bêtes. Elle l’a conduit jusqu


« Elle est pas bien grosse » u’à la demoiselle qui prisonnière, se cognait violemment aux parois invisibles de sa cage Duralex. Papi n’était pas impressionné le moins du monde . La petite


Quels yeux! de si près. Leu e n’en avait contemplé ell is ma Ja . ait tis no l’hyp était terrorisée. Elle it sa tête. La pauvre le tio e, elle, était fascinée par le spectacle. Accroupie, elle colla bes e tit pe


ce jour, à la question au soleil. dans cet oeil. Depuis Une flaque d’essence toutes les couleurs du monde mélangées bleu, riptible. Il y’avait dudu violet… ur couleur était indesc du vert,

, elle de la couleur préférée


a une feu e Papi gliss u q rs lo se rpri , elle fut su bservation o n so s n a ée d tes. Absorb es mouvan tt ce fa e d osaïque mme une m bellule » « yeux de li rès elle distinguait co e très p répond : D


cte, il a éposé l’inse d ir o v a s Aprè spécialiste. nfiance au co t n a is n, fa s la maiso suivais ver le e ll E t. u le to on attrapé sses mains ro g es S . verre pier sous le uille de pa


utr . De l’a ait bien n e t la il t, Mais usemen ie r u f s e s ail attu de , elle a b e lé o f f e. A l’insect attrapa , t n e m ue . Brusq gle le verre in a p v É le / u e o g n de liè ment, s Boucho tiroirs. Douce s e s ans fouillé d


, l’a l’épingle planté dans le dos de la brandit a l I . n mignon oucho b le ne, la clo le é uant au edress r a il , liège. Ell in a m e tr e n’a rie n dit, so uffle co upé

, Ses ail es ont b


attu vit e puis d e plus e n plus f aiblem ent. Jam ais elle n’oubli era la c ouleur de ses

yeux, q ui lorsq ue sa vie

s’enfuy ait, on noircit progres siveme nt. Une auréole noir


re prog ressa d e l’extér ieur jus qu’au c entre d u globe . La lum ière mu lticolor e s’est é teinte le ntemen t pour n e laisse r, après

quelque s minu tes, que deux bil les

noires,


vides.



. u bien fait d Errer Créer gratu itemen t

Déco mple xer la créat ion.

x e au petits riens. anc t r po ’im de l r e nn Do

Une discipline quotidienne.

Se lais ser alle r.


Cette édition a été réalisée dans le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création « Errances », encadré par Thierry Moré, Anna Boulanger, Lucia-Angélina Salzgeber et Catherine Le Carrer, avec la participation d’Annie Robine, artiste-relieur. http://www.errances.fr http://www.errances-editions.fr À partir des dessins, photographies et textes de Betty Pasquier, réalisés chaque jour du 27 septembre 2014 au 11 mai 2015. La typographie utilisée est la Vollkorn de Friedrich Althausen. Imprimé en 2015 en 3 exemplaires,reliés avec l’aide d’Annie Robine. Betty Pasquier / EESAB – site de Rennes



Je me penche et cueille un pissenlit , touche ses petites p Êtales denses , c’est do u


ux. Je le

.É porte à mon raise nez, ça sent la f

trape et l’arrache avec violence .Les pétal es e n s, je l’at i a o l i s n v u l , y t om j’ape J’ ge . P rçoit un coquelicot . be tr a n

nt


is d’ humus. La forêt est humide . Le soleil perce péniblem t sur un tap ent les épais f n e m e t euillage et virv délica t n e s olt se po s e ent l l e sol où lente ment jusqu’au


es. Heureu sement ,

j’ai mis mon gil et

de sécu rité , a vec le s

band e

s réfl échis sant es. D éçue ,

je re

nifl e

le b

out on

de f l

eur

qui me res te e nm

ain

et c

ette fo

is, ç a

sent le

citron


n. É tonn an t . Je c onti nue ma

prom

enad e , et a perço it un nid a u pied d’un

a r b re

. Je m’ en app roche et déco uvre tr ois

oeufs in stallés d ans cette boule de branches


u ut à co illé . To a c é t s e et de plumes les nis à ong . Je ne peux m gt . Mon ver e retenir de les touche r. Je viens tocquer doucement du bout du doi

p

e fis ues s q o c , l es


n to e j’e ssurent sim u q , ultaném s rôle ent et bi entôt so s et d d u us mon re a gard emerve s, pat illé trois petits poussins en sortent. Ils sont si mignon

at édi m m ei mb


te

us ure o m nt a me

el e. J

lis es g

an se d

p s ses

tu et sen oches

ne boule

. J’en sort une balle de tennis, il y a une ma rque d e maq uill

age à lè

vres. B iza

rre . Je l ’a jette dan s


je me rend compte ’est alors que C . x u e r e g an devenir d ourrait p a ç r a ec ’éloign e . Je m t i v s u pl lus en res de p b r a s le re dir cont et à rebon m e s i c e l l mon dos et ce


e que je porte un nez de cl

own . Pourt ant je ne m e rappelle p as

l’avoir mis. Surprenant . Je traverse

peti une

ais em r è ri lai te c

e je m

ed êch p dé

’a

a in c s lo u l p ller

r ça

sent


s je me fait un feu. Quand les braises sont bien chaudes je me sert un pe s fatiguée alor tit Ricard i u s e J . t n . Saoû uiéta ncs. Inq o r t s e d e l u o c g san la pisse et du


ûle , je m e réveille enfin .

Ils sont dangereux, je x autres. m’en ssible au prot e c c a n i e g èg en a s s e m n u , é t t. L ip r c st eu Caché dernier un masque, le discours e


table , sable , inévi nt indispen a t r u o p t s Il e m’affraie . rs regards

omniprésent alors il faut trouver la parade . Un personnage . Gérer son image , celle qu’ on v


vo u d ra

blien expos er a u mo n de . P opul aire , aimé e,

irrép

rocha

ble ; la tâ

s le monde c’est connu. Déplaire est plus a che est diff icile , on ne peut plaire à tou isé

,


is d ou lou reu x.

Vi vr eà

tra v

sl er

et e fl er e qu ie , vo en sr ou nn l’o

t

ou tl em

on d

ed

ive fens é d la o it sur y fa ible , s n e s ir e tr es , face de s a u e i , cep t r a p it endant certains sont mieux armés. . Je fa


e, u

ne

gile f ra

Un jour,

i qu

is e ĂŠgu d se

.




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