1 minute read

Émilie Thomas

Next Article
Les équipes

Les équipes

2

Advertisement

: Agnès Geoffray direction de recherche emilie.thomas54@orange.fr instagram.com/emilie_th0mas 91 20 20 70 06

3 «Les souvenirs nous sont très précieux car ils jouent un rôle fondamental dans notre sentiment d’identité. Ils nous permettent de voyager dans le temps, dans le passé, dans le futur. Ils nous lient à notre famille, à nos amis, en créant une histoire commune.» Ainsi nous les gardons précieusement dans notre mémoire. Mais au-delà d’elle, nous les préservons dans notre espace intime, dans les objets, les photographies. La maison devient alors une gardienne. Nous voudrions les conserver pour toujours mais parfois ils s’échappent, disparaissent ou sont détruits et c’est comme une partie de nous qui s’envole avec eux. Nous gardons également en nous comme un héritage, les souvenirs de notre famille. Certains nous sont précieux et d’autres nous voudrions les oublier. Mais alors ils restent là, près de nous, lancinants. Ils nous taraudent, nous empêchent d’avancer et parfois conditionnent notre façon d’agir. Les objets, la maison, les photographies, la famille. Ce sont ces quatre socles de la construction de soi que j’ai choisi d’étudier tant dans mon travail plastique que dans l’écriture de mon mémoire.

Citation: Fabienne Colombel et Anne-Laure Gilet, Faux souvenirs, cette mémoire qui vous trahit, université de Nantes, conférences, 14 février 2020, France Culture.

1 – Chuchotement, installation de quatorze maquettes de maison, contreplaqué bouleau ; 2 – La Maison, court métrage documentaire, 5’46 ; 3 – Entre deux rives, leporello, 566,2 x 10,1 cm, 36 pages. DNSEP COMMUNICATION

This article is from: