NOS
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SENS NOS
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SENS
NOUS PERCEVONS LE MONDE EXTÉRIEUR GRÂCE À NOS ORGANES DES SENS. En permanence, nous analysons de manière plus ou moins consciente les informations dont nous disposons grâce à nos yeux, nos oreilles, notre langue, notre nez et notre peau. Notre dÊveloppement et notre survie dÊpendent de la manière dont ces informations sont utilisÊes et cela depuis la nuit des temps.
TOUS LES SENS SONT ORGANISÉS SUIVANT UN MÊME SCHÉMA : UN SIGNAL (la lumière, le son, des molÊcules‌) stimule un rÊcepteur spÊcialisÊ
L’ORGANE RÉCEPTEUR (l’œil, l’oreille, la langue‌) reçoit le signal et le code
UN CIRCUIT DE TRANSMISSION EXPOSITION produite et diffusÊe par l’Espace des sciences de Rennes
(des nerfs sensitifs) vĂŠhicule les informations codĂŠes recueillies
DIRECTION Michel Cabaret
UNE OU PLUSIEURS ZONES
COORDINATION, GESTION DE L’ITINÉRANCE Patrick Le Bozec
du cerveau reconnaĂŽt et traite les informations.
RÉDACTION Dominique Galiana, assistĂŠ de Lilou.B NOS SENS PEUVENT ĂŠTRE ALTÉRÉS, Ă€ TOUTES LES ÉTAPES DU SCHÉMA DES SENS, DE MANIĂˆRE PLUS OU MOINS GRAVE ET PLUS OU MOINS RÉVERSIBLE. LES FACTEURS EN CAUSE SONT TRĂˆS NOMBREUX : GÉNÉTIQUES, ACCIDENTS, MALADIES, VIEILLISSEMENT...
DESIGN GRAPHIQUE Bird Idea et Lilou. B CONSEIL SCIENTIFIQUE Bernard JÊgou, directeur de la recherche de l’École des hautes Êtudes en santÊ publique de Rennes Dr. Claude Guintard, vÊtÊrinaire, responsable de l’UnitÊ d’Anatomie ComparÊe de l’École Nationale VÊtÊrinaire de Nantes-ONIRIS FABRICATION DES MANIPULATIONS APIS
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s ou
sen
s?
plu
Aujourd’hui, certains s’accordent à dire que nous possÊdons un système de perception complexe qui comporterait plus de 5 sens. Grâce à celui-ci, nous sommes renseignÊs de manière automatique et inconsciente sur :
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LA VUE
LA VUE
DANS LE GENRE HUMAIN
1
2
Cristallin
RĂŠtine Nerf optique
SOURCE LUMINEUSE
Nerf optique
Cellules de traitement de l’information
Batonnets ou cĂ´nes
DANS LE RĂˆGNE ANIMAL
L’image rÊduite et inversÊe de cet objet se forme sur la rÊtine et c’est là que le signal lumineux est codÊ en influx nerveux.
Les cellules rÊceptrices de la lumière sont les bâtonnets et les cônes. Nous percevons la couleur des objets grâce à la combinaison de trois types de cônes sensibles au bleu, au rouge ou au vert (trichromie).
Chez la plupart des mammifères, la vision des couleurs et des dÊtails est moins performante que chez l’être humain. La dÊtection des mouvements ou la sensibilitÊ crÊpusculaire sont par contre plus performantes chez nombre d’animaux.
Diverses causes aboutissent à des altÊrations de la vision : anomalies de la forme ou de la constitution de l’œil, accidents vasculaires, absorption de drogues, d’alcool ou de certains mÊdicaments. Ces causes engendrent des dÊficits passagers ou dÊfinitifs de la vision allant jusqu’à la cÊcitÊ ; " ; > ; Une personne est dite aveugle si sa vision centrale, après correction, est infÊrieure à 1/20ème de la normale.
3 RĂŠtine
LA VUE
LES TROUBLES DE LA PERCEPTION
Lorsque nous regardons un objet, la lumière qu’il rÊflÊchit entre dans notre œil.
La vue dÊsigne notre capacitÊ à analyser un signal lumineux grâce à la rÊtine de notre œil. C’est le principal sens mobilisÊ chez l’être humain. De la naissance jusqu’à l’âge de 5-6 ans environ, la vision se construit en parallèle avec le dÊveloppement du cerveau chez l’enfant.
VISION DE PRĂˆS FLOUE LA PRESBYTIE
VISION DE LOIN FLOUE LA MYOPIE
4
À cause d’une dÊformation de l’œil qui est trop allongÊ, une image floue se forme sur la rÊtine. Certaines pathologies peuvent rendre l’œil superpuissant sans qu’il soit dÊformÊ causant une myopie d’indice ou rÊfractionnelle. Plus rare, cette forme apparaÎt tardivement dans la vie.
Tester votre pouvoir sĂŠparateur : Ă quelle distance de la mire ci-contre, ne percevez-vous plus les sĂŠparations entre les traits ?
Elle dÊpend de la densitÊ des cellules sensibles (bâtonnets et cônes) sur la rÊtine. À une distance de 2,5 m, l’œil humain sain peut distinguer deux points distants de 0,7 mm.
LE CHAT
LE FAUCON
# Il ne voit bien que deux couleurs ] ; # Son acuitÊ visuelle est mÊdiocre, mais il perçoit très bien les distances et les mouvements. # Il a un champ de vision à 280° %&&^ ( # Sa vision nocturne est excellente grâce à la prÊsence du tapis lumineux placÊ derrière la rÊtine qui rÊflÊchit la lumière vers les
ses yeux brillants quand ils sont nombre de bâtonnets de sa rÊtine.
# Il voit très bien les couleurs ; # Il a une vision nocturne mÊdiocre. # Son acuitÊ visuelle est très bonne car son œil comporte deux zones à forte densitÊ de cellules visuelles ! ( W Z 1 500 m. # Il peut fixer indÊpendamment une zone pour chaque œil.
DÝ à diverses causes (irrÊgularitÊs de la cornÊe ou du cristallin‌), l’astigmatisme se traduit par une moins bonne perception des lignes (verticales, obliques ou horizontales) avec confusion possible de certains dÊtails proches.
À partir de 40 ans, en moyenne, le cristallin vieillissant perd progressivement son ÊlasticitÊ. Il devient difficile de rÊaliser la mise au point sur des sujets proches. D’autres troubles liÊs à l’âge sont les dÊgÊnÊrescences maculaires, le glaucome ou encore la cataracte.
‚OIDžLIE
-ER IKKTRINMR DÄąNOSIPTE
7NXEY UNTR TM SQIAMGKE BKAMC RTQ CESSE ILAGE ^
Dans certaines conditions, nous sommes l’objet d’illusions optiques. Celles-ci sont le rÊsultat d’une mauvaise analyse des informations visuelles par le cortex spÊcialisÊ.
47 %
EUROPE
82 % 41 %
SINGAPOUR
ÉTATS-UNIS
POURCENTAGE DE JEUNES ADULTES ATTEINTS DE MYOPIE Source : ARCH. OPHTALMO. 2009 - I. Morgan, 2005 - I. Morgan, Australia NATL UNIV.
L’ABEILLE
FLOU DES LIGNES L’ASTIGMATISME
L’influx nerveux est dirigÊ vers le cerveau via les nerfs optiques jusqu’au cortex visuel (comprenant des aires spÊcialisÊes).
L’acuitÊ visuelle ou pouvoir sÊparateur est la capacitÊ à sÊparer visuellement deux objets distincts.
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1QN_ES IMFNQLASIPTE "KK &XER
Le nombre de jeunes adultes atteints de myopie est très important aujourd’hui. On parle même d’ÊpidÊmie mondiale. Pour expliquer ce phÊnomène, outre la part gÊnÊtique, on Êvoque des facteurs comme une exposition à la lumière naturelle trop rÊduite, une sollicitation trop faible la vision de loin ou encore une carence en vitamine D. Comme la myopie peut induire des complications de type glaucome ou dÊcollement de la rÊtine, des techniques et pratiques innovantes ou de bonnes habitudes de vie sont à promouvoir afin de corriger ou limiter la dÊformation de l’œil, source de myopie.
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# Elle possède un œil composÊ de 4 500 facettes, ce qui lui permet de dÊcomposer les mouvements et de percevoir une sorte de  ralenti du temps . # [
; \ perçoit une partie des ultraviolets ; '
Ce projet ambitieux permet de se mettre dans la peau de certains animaux au travers de leur vision. Il sensibilise le visiteur par immersion dans un milieu 3D interactif, basĂŠ sur des donnĂŠes scientifiques simulant la rĂŠalitĂŠ.
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Š www.alleyesonparis.com
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LE TOUCHER
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LE TOUCHER
DANS LE GENRE HUMAIN
LE TOUCHER DANS LE RĂˆGNE ANIMAL
LES TROUBLES DE LA PERCEPTION
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Les muqueuses tapissant les cavitĂŠs du corps fournissent, elles aussi, des informations tactiles. Ainsi, la bouche et la gorge abritent des cellules sensorielles qui envoient des messages nerveux correspondant aux caractĂŠristiques comme le
\
Un objet entre en contact avec notre peau qui se dĂŠforme.
PRESSION & ÉTIREMENTS Corpuscule capsulÊ de Ruffini PRESSION & EFFLEUREMENT Disque tactile
ÉPIDERME
PRESSION Fibre nerveuse libre
2 Divers corpuscules sensibles Ă la dĂŠformation de la peau (mĂŠcano rĂŠcepteurs) sont reliĂŠs Ă des fibres nerveuses. Ils engendrent un influx nerveux.
DERME
Le sens du toucher dÊsigne notre capacitÊ à percevoir la surface des corps solides ou fluides lors d’un contact avec la peau. Il est indispensable au dÊveloppement physique et social de l’être humain et même à sa survie.Toutes les zones du corps ne prÊsentent pas la même sensibilitÊ tactile. Chez le fœtus, c’est le premier sens qui devient opÊrationnel vers la 7 ème semaine après la conception. Toucher les objets et les autres êtres vivants conditionne en partie l’apprentissage chez l’enfant.
PRESSION & EFFLEUREMENT EFFLEUREMENT Fibre nerveuse Corpuscule capsulĂŠ des follicules pileux de Meissner
La plupart des animaux sont dotĂŠs comme les ĂŞtres humains de sensibilitĂŠ
=
;
La sensibilitÊ tactile, variable selon les espèces, permet aux animaux de percevoir leur environnement, de se protÊger contre les agressions, de se nourrir et d’assurer des liens sociaux.
DES ORGANES SPÉCIALISÉS...
VIBRATIONS Corpuscule lamelleux de Pacini
Quelques exemples dans le règne animal
L’HYPOESTHÉSIE 3 Les informations captÊes via les nerfs sensitifs de la peau du corps rejoignent la moelle Êpinière puis le cerveau. Leur analyse est effectuÊe dans l’aire sensorielle.
L’importance du toucher a conduit au dÊveloppement de nombreuses pratiques ou techniques visant à l’Êpanouissement des individus, la rÊduction de troubles ou de pathologies diverses. Ainsi, le massage ou le  peau à peau , appliquÊs aux prÊmaturÊs sont corrÊlÊs à une forte augmentation de leurs chances de survie.
AIRE SENSORIELLE DU CORTEX
Projection sur la coupe transversale
Le toucher peut être altÊrÊ suite à des maladies, des accidents ou avec le vieillissement. Les formes de ces troubles et leurs consÊquences sont variables d’un individu à l’autre. Elles mettent plus ou moins en danger la personne qui en est victime surtout lorsqu’elles sont associÊes à d’autres dÊficits sensoriels tels que la perte de la vue.
-ĹHNLNMCTKTR La projection des parties du corps sur l’aire sensorielle du cortex cÊrÊbral proportionnellement à leur sensibilitÊ donne une figure appelÊe homonculus ou homoncule. Cette reprÊsentation permet de visualiser la finesse de la perception sensitive des diffÊrentes parties du corps.
L’ANESTHÉSIE
(Baisse de l’intensitÊ des sensations)
(Absence totale de sensation) Elle est provoquÊe à des fins chirurgicales ou peut survenir après un accident touchant le plus souvent le système nerveux.
Elle est le plus souvent la consÊquence du vieillissement. Elle peut survenir après des accidents (brÝlures‌) qui modifient la structure de la peau. On peut rÊÊduquer le toucher grâce à des exercices appropriÊs surtout chez les personnes âgÊes.
L’HYPERESTHÉSIE
LA DYSESTHÉSIE OU PARESTHÉSIE
(Exacerbation de l’intensitÊ des sensations) Un exemple est l’hypersensibilitÊ dentaire qui survient quand la dentine est exposÊe à des produits chimiques, des stimuli thermiques, tactiles‌ Elle peut conduire à un dÊfaut de brossage avec mise en danger de la zone affectÊe face aux agressions diverses.
LA TROMPE
LES CORNES
LES VIBRISSES
LES TENTACULES
LA LANGUE
LES PALPES
LES OISEAUX
LES SINGES
LES RUMINANTS
# Cer tains petits ĂŠchassiers
) ; \ leur permet de fouiller dans la vase pour se nourrir. L’Êpiderme sensible qui recouvre leur bec leur permet de sentir une proie dans les profondeurs de la vase.
# Lors du toilettage rĂŠciproque
de resserrer les liens sociaux entre les individus qui vivent en groupe ou en couple.
# Leurs lèvres sont dotÊes d’un sens tactile dÊveloppÊ qui leur permet de choisir les espèces consommÊes sans obligatoirement les voir.
(Sensations altÊrÊes, dÊsagrÊables non douloureuses) Elle se traduit par des fourmillements, des picotements, des engourdissements... Une sensation dÎte fantôme est dÊfinie comme l’impression de ressentir un membre amputÊ. Elle survient chez 95 à 100 % des amputÊs.
%ĹATSQER SXOER DĹAMNLAKIER La douleur fantôme est dÊfinie comme la perception d’une sensation douloureuse ; $ ! ; ) Elle apparaÎt selon les circonstances et la nature de la zone amputÊe. Sa prise en charge est encore expÊrimentale. Les rÊsultats sont très variables selon les patients.
-A LA_NQISž DER ALOTSžR OEQœNIUEMS CE SXOE DE DNTKETQ OEMDAMS KER OQELI�QER RELAIMER RTIUAMS KETQ NOžQASINM UNIQE OAQFNIR OEMDAMS DER AMMžER`
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L’ODORAT
L’ODORAT
DANS LE GENRE HUMAIN
L’ODORAT DANS LE RĂˆGNE ANIMAL
LES TROUBLES DE LA PERCEPTION
1 L’air, qui est chargÊ de molÊcules odorantes, pÊnètre par le nez.
L’odorat ou olfaction dÊsigne notre capacitÊ à identifier des molÊcules volatiles prÊsentes dans l’air grâce à notre nez. Les êtres humains le mobilisent moins que les autres sens, sauf lors des repas. À ce moment en effet, l’odorat est particulièrement sollicitÊ. Le fœtus semble dotÊ du sens de l’odorat à partir du 7ème mois. Ce sens est pleinement efficace dès la naissance. Le bÊbÊ est capable de reconnaÎtre sans erreur l’odeur de sa mère.
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2
Il existe diffÊrents troubles de l’odorat regroupÊs sous le nom de dysosmie. Il peut s’agir d’une simple diminution de l’acuitÊ olfactive, d’anomalies dans la perception des odeurs ou encore de perception d’odeur fantôme. Les causes de ces anomalies sont multiples : polypes de la cavitÊ nasale, sinusite, prise de certains mÊdicaments, dÊpression nerveuse mais aussi ;
La surface de la muqueuse olfactive de L’homme est rÊduite par rapport à celle de nombreux animaux qui ont donc un odorat plus performant. Chez les insectes, l’odorat ne passe pas par le nez et il constitue un moyen de communication.
Les molĂŠcules odorantes sont captĂŠes par la muqueuse olfactive qui tapisse une zone des fosses nasales. Bulbe olfactif
Muqueuse olfactive
LES CELLULES OLFACTIVES
Fosse nasale
3 Des rÊcepteurs spÊcialisÊs produisent un influx nerveux vÊhiculÊ jusqu’au cerveau via le nerf olfactif. Nerf olfactif
Neurones olfactifs
Muqueuse fosse nasale
4 Le signal est analysÊ au niveau du système limbique (comprenant l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus‌) qui gère aussi les Êmotions.
Nombre de cellules neurosensorielles
L’ANOSMIE (perte totale de l’odorat)
LE CHAT
La perte partielle de l’odorat et du goÝt entraÎne la recherche d’aliments plus forts en goÝt, souvent plus gras et plus salÊs.
ou
Pour remĂŠdier aux troubles de la perception odorante, des interventions chirurgicales sont possibles en cas de polypes. { ;
< !!
# Grâce Ă un nombre très ĂŠlevĂŠ de cellules olfactives, le chien prĂŠsente une très grande sensibilitĂŠ aux odeurs. # Lâ&#x20AC;&#x2122;odorat de certaines races de chiens est utilisĂŠ pour dĂŠtecter la prĂŠsence de blessĂŠs, dâ&#x20AC;&#x2122;explosifs, de truffes !
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` !! \ ( ! \ Z ! un odorat particulièrement dĂŠveloppĂŠ. En rĂŠalitĂŠ, cette performance est le rĂŠsultat dâ&#x20AC;&#x2122;un intense travail de mĂŠmorisation : il faut mĂŠmoriser des centaines de senteurs ĂŠlĂŠmentaires.
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DE SENS?
DE SENS?
PERCEPTION DU MILIEU INTĂ&#x2030;RIEUR CHEZ Lâ&#x20AC;&#x2122;HOMME
Dâ&#x20AC;&#x2122;AUTRES SENS CHEZ LES ANIMAUX
Les animaux sont dotĂŠs de sens particuliers que nous ne possĂŠdons pas ou qui ne sont pas aussi dĂŠveloppĂŠs : ils peuvent dĂŠtecter des champs \ \ )
LE PIGEON
Lâ&#x20AC;&#x2122;ABEILLE
LE REQUIN
LE SERPENT
# Il possède un sens appelĂŠ ĂŠlectrorĂŠception \ quâ&#x20AC;&#x2122;il arrive Ă trouver de la nourriture lorsque lâ&#x20AC;&#x2122;eau est trouble, lorsquâ&#x20AC;&#x2122;il est dans lâ&#x20AC;&#x2122;obscuritĂŠ totale et lorsque la proie se cache dans le sable.
# Les organes thermosensibles des serpents !
=
; ! permettent de dĂŠtecter des variations fines de tempĂŠrature et mĂŞme de ÂŤ percevoir Âť dans lâ&#x20AC;&#x2122;infra rouge. En pleine obscuritĂŠ et sans lâ&#x20AC;&#x2122;aide de ses yeux, un serpent peut localiser grâce Ă ces organes des sens une souris.
Lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;QUILIBRIOCEPTION
Perception de la douleur
Perception de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquilibre
Il existe des rĂŠcepteurs spĂŠcifiques aux douleurs cutanĂŠes, musculaires, articulaires ou viscĂŠrales. Un signal est transmis au cerveau si la stimulation dĂŠpasse un certain seuil. Ce phĂŠnomène automatique est appelĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;arc rĂŠflexe.
Grâce au sens vestibulaire de nos oreilles internes, nous percevons notre position dans lâ&#x20AC;&#x2122;espace et les accĂŠlĂŠrations subies. Câ&#x20AC;&#x2122;est Ă cause de cette perception que certains sont sensibles au mal de mer ou des transports.
LA PROPRIOCEPTION LA THERMOCEPTION
Perception du corps
Perception de la chaleur Toute la surface du corps ressent la tempÊrature mais de manière variable. La peau de la main recèle 1 à 5 points sensibles au froid par cm 2 contre 0,4 point sensible au chaud. La peau du visage comprend 16 à 19 points sensibles au froid par cm2.
Des terminaisons nerveuses positionnÊes au niveau des muscles et de leurs tendons nous renseignent sur notre position corporelle, nos mouvements et la force que nous exerçons.
# Il capte le champ magnĂŠtique pour sâ&#x20AC;&#x2122;orienter. # Le pigeon possède de la sensible Ă lâ&#x20AC;&#x2122;aimantation \ ; son bec, dans une zone riche en fibres nerveuses, le rameau ophtalmique du nerf trijumeau. Dâ&#x20AC;&#x2122;autres oiseaux, les tortues marines, les abeilles domestiques, certaines fourmis, certains papillons migrateursâ&#x20AC;Ś sont aussi des animaux sensibles au champ magnĂŠtique terrestre quâ&#x20AC;&#x2122;ils utilisent pour sâ&#x20AC;&#x2122;orienter.
# Elle sait adapter son vol Ă la direction et Ă la puissance du vent. # Elle analyse la vitesse de lâ&#x20AC;&#x2122;air grâce Ă des poils sensoriels situĂŠs entre les facettes de ses yeux composĂŠs. # Les organes de Johnston, situĂŠs dans le pĂŠdicelle des antennes, informent sur la vitesse de vol par lâ&#x20AC;&#x2122;analyse de la courbure de lâ&#x20AC;&#x2122;antenne.
Si vous fermez les yeux et que vous bougez votre main, ce sens vous permet de toujours savoir oĂš celle-ci se trouve.
9 REMR NT OKTR ^
%E OKTR EM OKTR```
KA FAIL KE REMR DER OQNFNMDETQR KE REMR DT KAMGAGE NT EMCNQE KE REMR DE KA _NIE```
Il est parfois difficile dâ&#x20AC;&#x2122;apporter des preuves scientifiques permettant dâ&#x20AC;&#x2122;affirmer quâ&#x20AC;&#x2122;une espèce est sensible Ă certains signaux. Par exemple, lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlectrosensibilitĂŠ demeure un sujet de controverse chez lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre humain. Lâ&#x20AC;&#x2122;avancĂŠe des technologies offre des moyens de percer certains mystères. Ainsi, encore aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, nous faisons des dĂŠcouvertes dans ce domaine.
Certains neurologues recensent jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 21 sens ! Ils englobent des sensations très diverses :
LE CHIEN
LES INSECTES
Il en rĂŠsulte un risque accru de dĂŠvelopper une maladie cardiovasculaire ou de lâ&#x20AC;&#x2122;hypertension.
Lâ&#x20AC;&#x2122;odorat a un impact ĂŠmotionnel fort car il est reliĂŠ au système limbique qui conserve nos souvenirs. Cette caractĂŠristique a, de tous temps, ĂŠtĂŠ exploitĂŠe Ă des fins commerciales : ! Par exemple, certaines grandes surfaces diffusent une odeur de sapin Ă NoĂŤl et une odeur de MonoĂŻ au rayon maillots de bain lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ.
LA NOCICEPTION
150 millions sur 150 cm2
LE CHIEN
CHEZ LES FUMEURS
Lâ&#x20AC;&#x2122;anosmie est considĂŠrĂŠe comme un symptĂ´me pouvant ĂŞtre le signe dâ&#x20AC;&#x2122;autres pathologies. Elle peut affecter certains aspects du comportement.
Des diffĂŠrences de sensibilitĂŠ face Ă aux odeurs existent en fonction du sexe, de lâ&#x20AC;&#x2122;âge, de la culture ou encore de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtat interne de lâ&#x20AC;&#x2122;organisme.
Il y a plus de 2 300 ans, Aristote proposait la dĂŠfinition suivante : les sens sont des transducteurs permettant la mesure de paramètres extĂŠrieurs au corps. Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, mĂŞme si des dĂŠsaccords subsistent au sein de la communautĂŠ scientifique, certains considèrent que les sens seraient ce qui permet de sĂŠlectionner et dâ&#x20AC;&#x2122;analyser les informations internes ou externes utiles Ă lâ&#x20AC;&#x2122;organisme. Ainsi, nous nâ&#x20AC;&#x2122;aurions plus 5 sens mais 9 !
5 Ă 20 millions sur 2 cm2 70 millions sur 20 cm2
Lâ&#x20AC;&#x2122;HOMME
La personne atteinte peut mettre sa vie en danger. Elle ne sent plus lâ&#x20AC;&#x2122;odeur de gaz en cas de fuite, lâ&#x20AC;&#x2122;odeur de brĂťlĂŠ en cas dâ&#x20AC;&#x2122;incendie ou encore lâ&#x20AC;&#x2122;odeur dĂŠsagrĂŠable dâ&#x20AC;&#x2122;un aliment avariĂŠ.
# Les rĂŠcepteurs des odeurs sont essentiellement localisĂŠs sur les antennes portant des organes sensoriels appelĂŠs sensilles. # Les rĂŠcepteurs dĂŠtectent des molĂŠcules odorantes qui agissent Ă grande distance et Ă doses très faibles. # Lâ&#x20AC;&#x2122;odorat est capital pour la survie des espèces. Les insectes ĂŠmettent et perçoivent diffĂŠrents types de
&M AGQICTKSTQE CHEY KER OAQSICTKIEQR Des pièges Ă phĂŠromones sont utilisĂŠs pour se dĂŠbarrasser dâ&#x20AC;&#x2122;insectes nuisibles. ComposĂŠs dâ&#x20AC;&#x2122;un ! ) de la femelle, ils capturent les mâles et donc stoppent le cycle de reproduction. Le gros avantage de ces pièges est quâ&#x20AC;&#x2122;ils ne diffusent pas dâ&#x20AC;&#x2122;insecticides toxiques dans lâ&#x20AC;&#x2122;environnement.