FIGURE ARCHITECTURALE - DISPOSITIF

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N° et date de publication de la demande WFR2014 LE 14-12-2016 Type de la demande Famille de Brevets ARCHITECTURAUX

1.On dispose d’un cadre aux contours renforcés (une ceinture) (1)

Figure 1-enclore

+

2.On rapporte à l’intérieur de ce cadre, une grille constituée de points ou clous équidistants de six mètres (2)

+ Figure 2grille

=

3-manette de trous

3.On génère trois figures géométriques simples, un carré, un triangle, un cercle qui seront disposés de manière aléatoire sur la trame des points. On dispose alors d’une figure constituée d’une enceinte épaisse, un bâti régulier édifié en bordure de l’aire du cadre, à l’intérieur de l’enceinte une grille de 690 points ou clous, (colonnes, poteaux ou tout autre) équidistant de six mètres, (distance d’entre-clous). On utilise une manette à trous (3) pour générer un nombre fini de figures régulières tels que cercle, carré ou triangle lesquels, rapportés à la trame de façon aléatoire, iront la trouer et l’interrompre. Ces interruptions constituant alors des trémies ou cours dans le dispositif continu de la trame des clous ou colonnes, piles ou poteaux. Le dispositif, la trame génératrice du plan autorise alors toutes les variations et contradictions en coupe.


Descriptif de la figure architecturale de le CLOTRA-TROU PUBLIE LE 14 DECEMBRE 2016

Dans un souci de structure d’une optimisation de circulation tout en veillant sur la bonne pénétration de lumière l’ENCLOTRA-TROU est recommandé. Il s’agit de l’invention d’une composition faite de 3 éléments essentiels qui par leur assemblage composent t le dispositif d’Enclotra-trou Le premier élément est l’enclore cotonne un rectangle de 187 de longueur et 147 de largeur ; l’un des plus grands enclore en Espagne après celui de l’Escorial à Madrid. L’enclore ce veut un cadre renforcé d’une épaisseur de 6 mètre.

Effectivement la grille compose la structure fondamentale de la figure celle –ci est formée d’un autre dispositif à échelle plus réduite on parle de la voute quatre piliers inscrite dans un carré, dont l’entre axe est de (6 m.). Ce dispositif à base de 4 poteaux donne une Flexibilité et souplesse infinie au bâtiment. Entre 4 poteaux s’inscrit une pièce ; une distribution horizontale ou verticale ; des patios. A vrai dire la grille remplit le bâtiment trame l’espace. L’organise et dicte ses règles simples pour déterminer des proportions et l’organisation des pièces.

figure 2 . la grille

Cette structure en treillis est ce qui a permis le changement d'utilisation des locaux et du bâtiment au fil du temps, figure 1 . l’enclore

Aussi grand qu’il le bâtiment va être rempli dans un premier temps par une grille pratique (690 clous) qui constitue le 2eme dispositif.

comme la redistribution des espaces selon le besoin. L’ajout ou la suppression d’un patio. Par conséquent Cela confère


au bâtiment une habilité à la reconversion. Cette composition fait figure d’un bâtiment évolutif et non figé dans l’usage. La grille est trouée par patios. Et là on évoque le 3 ème élément qui s’ajoute à l’enclore et la grille pour éclairer le grand bâtiment. Aussi l’on distingue entre 3 types de patios dont l’emplacement répond à une fonctionnalité. Le 1er type de patio est le patio qui dessert par la cour, notamment le patio Central point d’intersection des axes du du bâtiment ; une galerie au RDC distribue les salles ; et un balcon la remplace l’étage. On retrouve ce type de patios 2 fois seulement dans le bâtiment. Dans le patio de l’entrée principale et le patio central. En suite Le 2eme type de patio est celui qui éclaire directement les pièces, à savoir les deux patios latéraux aux patios central. Dans ce cas les couloirs ne donnent pas sur les pièces et sont éclairés la lumière zénithale parvenant des trous dans le plafond. Le 3eme type de patio contrairement aux autres à 2 niveaux ce type-là qu’on retrouve dans 4 patios sur la façade principe est de 3 niveaux vu

que c’était le logement de fonction jadis pour les fonctionnaires de la fabrique. Le

RDC de ce patio est desservie par la galerie mais l’étage les pièces donnent sur le patio. Pour plan comme pour la composition de l’élévation l’utilisation de la trame permet d’avoir une travée De deux colonnes et une liberté de choix du bardage que l’on veut.

Figure 3 .le système d’enlotra-trou


Annexe Fiches de lecture Qu’est-ce que la figure ?

Introduction La figure comme approche théorique…………. Fiches de lecture : N1 forme……………………………………………………. N2 La figure comme diagramme N3 La figure comme dispositif N4 La figure et le rapport analogique………… N5L’archipel……………………………………………… Le signe et le signifiant……………………………….

 Introduction

La figure comme approche théorique

Cette étude réflexive a pour finalité de comprendre la figure comme approche théorique de l’architecture et fondement possible du processus de conception architecturale. L’architecture est considérée comme pratique le savoir-faire mais aussi le savoir derrière c’est-à-dire la théorie.

L’idée de cette recherche est alimentée par le fait que l’enseignement de l’architecture est loin d’être basé sur un algorithme ; tout programme qui permet d’obtenir des résultats précis face à un problème précis. Par conséquent l’absence d’un algorithme pour l’architecture met à la fois les enseignants dans la difficulté d’enseigner l’architecture ou ce qui est plutôt connu par l’enseignement du projet, notamment ils ne savent ni quoi enseigner ni comment l’enseigner et les étudiants dans la difficulté d’apprendre. Tout ce flou tourne autour de la question fondamentale qu’est : c’est quoi l’architecture ? La présente étude se base sur notre propre pratique du travail de conception de point de vue étudiant. L’enseignement du projet qui aboutit au final à un produit de dessin a été fait avec certains enseignants sur une approche fonctionnelle en plaçant l’étudiant directement dans le programme et m’usage .Et on laisse la forme découler de la fonction ; expression de jeu d’image. D’autres fondent le travail de conception plutôt sur la recherche delà forme et il s’agit d’une approche formaliste qui considère la forme comme point de départ pour fabriquer le projet.


Dans les deux approches ; on jongle avec les images et les références véhiculées ; l’architecture s’avère aussi l’art d’imitation de ce qui a déjà été fait et le projet la synthèse d’images hybridées. Mais le problème c’est que dans la plupart des réalisations courantes on investit dans la forme et la technique mais on trouve du mal à déceler la cohérence et l’unité entre les éléments qui composent le projet. En effet, on se retrouve face à une architecture dépourvue de sens. Cependant les œuvres architecturales remarquables par leur beauté par leur grandeur et leur singularité ont un pouvoir de persuasion « contenu de persuasion ».Ils ont un caractère périn qui nous interroge sur leur principes fondateurs ; leur figure comme référent pour le projet qu’aucun peut définir ce que c’est que précisément. En réfléchissant sur le fait de se référer à des exemples d’architecture qui ont fait figure dans l’histoire. Qu’est ce qui fait que le monument X continue à fasciner les architectes ou autres ? Et pourquoi depuis longtemps les architectes parcours le monde en dessinant les modèles architecturaux ? Ceci nous renvoie vers le propos déjà cité de l’absence d’un algorithme ce qui incite à assimiler le problème et un autre problème comme étant la référence. On reviendra à l’idée du rapport d’analogique entre des projets totalement différents. La présente recherche permet de réfléchir sur la spécificité de ces modèles ; le vecteur orienteur du projet, tub art qui peut être injecté dans un autre projet. Bien qu’il ait la fonction qui s’intéresse à la question d’usage et le jugement esthétique par la forme ; il y a le concept, le sens ; la figure. Sans concept l’architecture serait un

objet esthétique ou une simple construction. Ainsi au couple forme fonction s’ajoute le couple forme/ idée et fonction /idée ; le dessin est toujours plus important que le projet réalisé et l’idée est plus importante que le dessin produit ou l’image qui est un simple support de l’idée. idée: orientation fonction:usage lié à l'idée forme:jugement esthétique

Du coup, On s’intéresse ici à l’idée, au concept de mise en œuvre du projet comme finalité qui oriente le projet ; à la figure à l’archétype…..autant de mots qui nécessite une définition pour aboutir an fin du mémoire à un consensus sur ce que signifie la figure. L’objet de l’étude est de définir à fur et à mesure la figure qui se veut un thème assez abstrait pour être du 1er coup défini. La quête d’une définition de la figure nous renvoie vers plusieurs notions qui le type ; la forme, l’analogie, le diagramme, le dispositif …. Qu’on présentera sous forme de fiches de lecture.


Fiche de lecture N2 : La figure comme dispositif architectural Auteur

Recueil et parallèle des édifices de tout genre anciens et modernes (1800), JeanNicolas-Louis Durand

Alberto Perez Gomez

L’architecture et la crise de la science moderne

Qualifier la figure de dispositif nous renvoie vers disposition qui est l’arrangement convenable de toutes les parties, en sorte qu’elle soit bien placée pour le bon déroulement des pratiques attendues, Le dispositif c’est une stratégie de mise en place , organisation des passages, empêcher et favoriser….. Durand définit l’architecture comme un art de disposition. Il enseignait à ses étudiants le mécanisme de la composition qui appelle à une une méthode de classement et de comparaison des édifices qui entend donner une crédibilité scientifique Le pour assurer l’efficacité et l’économie d’opération du projet qui constituait en l’utilisation d’une grille résolvant le problème fondamental de la disposition ou arrangement des éléments du plan.

Les colonnes devraient être placées aux intersections, les murs sur les axes, les ouvertures de centre des modules.Il montre comment appliquer cela à toute les parties d’une construction il enseigna l’application de la méthode de la grille ; combinaison pour résoudre tout problème architectural. Cette méthode est la théorie de la pratique architecturale ; elle est la figure et le sens du projet. Une grille est instrument dont la valeur était celle d’une figure au sein d’un processus technologique. Durand et ses disciples considère le dessin comme langage naturel de l’architecture. Tout langage pour remplir sn objet doit être en harmonie avec l’idée dont il est l’expression. Le plan libre est un dispositif créé par le Corbusier car il dicte une organisation précise pour avoir un effet, contrairement au dispositif de Michèle Foucault qui est une contrainte, un outil de contrôle. En effet l’illustration la plus basique de la figure est l’épure géométrique, le carré est une figure subdivisée en multiple parties, l’assemblage de ces parties fait figure. Mais est ce que la simple arête du carré est une figure. Aussi l’on s’interroge jusqu’ à où on va dans le désassemblage du projet pour sortir avec des figures. On démonte mais une fois qu’arrive aux matériaux on monte car ce n’est pas une figure.


Fiche de lecture N 3 : La figure et la tectonique : Auteur

Texte réunis Jean Pierre Chupin et Cyrille Simonnet

Le projet tectonique

La description de l’architecture en termes de tectonique se distingue de celles en termes de figures .la tectonique est le fruit de la pensée des moderniste de l’architecture évaluée désormais par des gradients autres le décoratifs, formels, constructifs, fonctionnels, notamment la poétique et la matérialité. La tectonique devient une composante à part entière dans le projet, sauf le mot est vague, chaque architecte le définit à sa manière.

quotidienne. Effectivement le construit ne doit se résumer à une création de quelque nouvel objet esthétique autonome, ce n’est pas un élément sculptural spectaculaire, il faut donc intégrer la topographie comme essence du projet. Pour Frank Lloyd Wright il défend la tectonique, il éprouve un malaise face au manque inhérent de caractère tectonique de la construction en béton armé. Le béton coulé sur place n’était qu’un conglomérat dépourvu de tout caractère expressif intrinsèque. Il traite de forme de maçonnerie en faisant des textures, des portes à faux de façon à en exploiter et en exprimer tout le potentiel dans la réalisation de forme. Il faut donc donner de l’énergie aux matériaux pour toucher à la poétique de construction. La Figure met en position la construction simple et un projet tectonique

La tectonique est la poétique de construction, elle anime le bâtiment d’une puissance singulière, apte à révéler une qualité presque secrète, synthèse d’émotion. Technique L’art de la tectonique Potentiel d’expression

la différence entre type et tectonique, Ceci dit que la forme construite met en jeu la topographie la typologie mais aussi la tectonique. Le type selon kenneth Frampton « forme institutionnelle qui évolue immanquablement dans le temps selon une constante interaction entre tradition et innovation » p.15 La tectonique prouve que l’architecture est à la fois une représentation une expérience

Approche traditionnelle présente le projet comme une masse indifférencié non articulé alors l’approche moderne façonne l’enveloppe et fait parler la forme. La tectonique nous envoie vers l’outil de réalisation du projet. Tout projet constitue une performance que les stratégies doivent permettre de faire aboutir. Contrairement à l’utopie. A vrai dire la force du projet est dans sa capacité d’affronter la réalité, du coup l’architecte doit innover l’outil de sa mise en œuvre. Prouvé dit « ne dessiner que ce que l’on peut construire ».La tectonique se distingue de la figure par le fait que celle-ci fait appel à l’imaginaire à lors que lafigure s’avère un dispositif un tub art le concept du projet


Fiche de lecture N 4 :

Citation :

La figure comme rapport analogique:

«La Femme 100 têtes des collages de Max Ernst, fiction personnelle faite d’innombrables morceaux de vielles revues scientifiques ou techniques, subtilement réunis au point d’y trouver une nouvelle vie, ferait un bon modèle de ces opérations de sujet en architecture.»p 15

Auteur

Jean-Pierre Chupin Analogie théorie en Architecture

La figure se définit par le registre de forme, le registre de géométrie mais aussi par le registre analogique. Quand on définit la figure comme analogie ; cela sous-entend cataloguer des figures Chupin fait une analyse critique de l’architecture moderne. Dans le 1er chapitre du livre ‘LE SPECTRE DE L’ANALOGIE’, Chupin essaie de définir le mot analogie en architecture et ne se limite pas à la ressemblance .La notion est plus complexe, elle met en jeux ressemblance / différence mais aussi structure proportionnelle ‘’ c’est-à-dire ‘’ ressemblance de rapport. Parce que l’architecture est un monde de complexité , une structuration de la composition d’un système pour former un tout, Une pièce musicale. L’analogie permet de comprendre les différences par les ressemblances, Chupin avance que l’architecture est un assemblage, et que seule l’hétérogénéité des situations de projets impose de déplacer de recomposer, d’emprunter afin de mieux disposer. Il parle de surjet analogique qui est la jonction des ressemblances et des différences. Il compare le projet en architecture à la femme des 100 têtes.

‘Chupin décrit le concepteur comme un système auto organisateur d’image hybride, il re prend la métaphore de la spirale pour représenter l’activité de la conception de l’étudiant qui est tantôt en phase de veille (collecte de données) tantôt en intensité ’

mots clefs : Géométrie fractale-composition-pléthore des figures- mécanisme de composition. Axe de recherche : Aldo Rossi, john hejduk ; le recueil de Durand. FATIM ZOHRA ARCHITECTE DENA 14 DECEMBRE 2016



Système d’Enclotra-trou


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