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quelques mots
FRANCAIS
ARABE TUNISIEN
Bonjour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sbah el khir Bonsoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Massa el khir Au revoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bisslama Maintenant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taoua Aujourd’hui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . El youm Hier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . El barah Demain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rodua Plus tard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Minbâad Oui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nâam Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Lentement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bechwaia Je ne comprends pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ma nefhemch Entrez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tfadhel Argent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Flous Combien ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Kadech ? Trop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Barchaa Bon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Behi Mauvais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mich behi S’il vous plait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Min’fadhlek Merci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Choukran De rien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La choukr ala wejeb www.expairtours.be
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sommaire INTRO LE COTE PRATIQUE LA GEOGRAPHIE Le continent L’île de Djerba
LES REGIONS La côte de Corail Tunis et les côtes de Carthage La Tunisie balnéaire L’île de Djerba Les Oasis Le Sud tunisien
SCENES DU PASSE
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INTRO “Marhaba”
Sa diversité est exceptionnelle et
Si la Tunisie est proche par la distance – à peine à 2h30 d’avion de l’aéroport de Bruxelles – elle l’est aussi par son accueil, son histoire et ses traditions. Son climat et ses paysages en font bien sûr l’endroit idéal pour des vacances réussies, mais ce dépaysement se fait aussi dans le cadre d’une culture et d’une hospitalité franche et souriante.
peu de pays offrent une telle pa-
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lette d’activités: de la plage aux nombreux sites romains, du surf au golf ou de la pratique de la thalassothérapie aux randonnées aventureuses dans les dunes du Sud saharien. Alors… embarquement immédiat et bonnes vacances en Tunisie.
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LE COTé PRATIQUE Formalités
résident”. Vous garderez précieusement cette carte durant votre séjour et la remettrez au contrôle de police au moment de quitter le pays.
Les ressortissants de nationalité belge, en possession d’un bon d’hôtel valable, entrent en Tunisie sur simple présentation de leur carte d’identité nationale. Les enfants sont également obligés d’être en possession d’une carte d’identité électronique.
Climat De type méditerranéen, le climat en Tunisie est doux et clément. Les températures moyennes varient selon les saisons et les régions mais restent tout à fait agréables et chaleureuses même durant l’hiver. C’est un pays où il fait bon vivre et où l’intensité de la lumière donne sa réalité aux êtres et aux choses.
Pour les autres nationalités, veuillez vous renseigner auprès du Consulat ou auprès de l’Ambassade: Office National Tunisien du Tourisme: Av. Louise 162 – 1050 Bruxelles Tél: 02/648.30.78 ou le 02/648.23.55 Fax: 02/648.20.18
Monnaie L’unité monétaire tunisienne est le dinar, divisée en mille millimes. C’est une monnaie simple à utiliser et disponible sous forme de billets et de pièces. L’importation et l’exportation du TUD sont
Consulat de Tunisie Bd. Saint Michel 103 1040 Bruxelles Tel: 02/732.61.02 Le personnel de bord vous remettra une carte de débarquement spéciale en deux volets. Cette carte doit être entièrement et correctement remplie. Après avoir cacheté les deux volets, le contrôle tunisien vous remettra le volet inférieur, appelé “carte de visiteur étranger non www.expairtours.be
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cation, de l’Administration et des médias, de l’arabe dialectal, langage parlé qui varie selon les régions. La plupart des Tunisiens parlent (très) bien le français. La Tunisie est vraiment un pays où tout est facilité par l’absence de problème de communication et par l’extrême gentillesse de la population. Il est probable que vous n’aurez pas le temps d’apprendre l’arabe pendant votre séjour, mais quelques mots vous permettront de communiquer plus aisément et de mieux vous intégrer. Ils amuseront à coup sûr vos interlocuteurs. Essayez d’apprendre à compter, vous paierez ainsi moins cher dans certains souks et cela fera de l’effet auprès des marchands. Dans les centres touristiques on parle également l’anglais, l’allemand et l’italien.
interdites. Importation illimitée pour les autres devises. Les cartes de crédit internationales sont acceptées dans la plupart des hôtels et des centres touristiques. Tout est là pour vous faciliter vos vacances…
Santé Aucun vaccin n’est obligatoire pour séjourner en Tunisie. L’eau du robinet est potable, toutefois, nous vous conseillons d’acheter des bouteilles d’eau minérale. Pour les personnes sensibles au soleil ou pour les enfants, il est vivement conseillé de se munir d’une crème solaire à indice élevé. En cas de nécessité, vous pouvez faire appel à un médecin par l’intermédiaire de la réception de votre hôtel. Comme chez nous vous trouverez toujours une pharmacie de garde dans les environs.
Décalage horaire
Si vous êtes sous médicaments, prenez-en assez avec vous, car il vous sera sans doute difficile de trouver son équivalent tunisien.
Pas de décalage avec l’Europe lorsque celle-ci est à l’heure d’été. En hiver, lorsqu’il est 12 h en Belgique, il est 12 h en Tunisie.
Langue
Religion
L’arabe, la langue du Coran, a été importée de l’Orient par les con-quérants islamiques. Maintenant, comme dans tous les pays arabes, on distingue l’arabe classique, qui est la langue de l’édu-
La religion d’état est l’Islam. Les mosquées omniprésentes, sont les véritables symboles de la foi des tunisiens pratiquants. Mais si beaucoup sont de véritables chefs d’œuvre d’architecture,
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toutes les villes, vous trouverez des “taxiphones” qui sont en général plus avantageux.
sachez que l’accès des salles de prière est interdit aux non musulmans. Toutefois, vous pourrez pénétrer dans la cour et vous laisser imprégner de l’un des cinq appels quotidiens à la prière annoncés par le muezzin du haut de son minaret.
Pour appeler en Belgique, formez le 00 32 et puis votre numéro précédé de l’indicatif de la ville. L’indicatif de la Tunisie depuis l’étranger est le 216.
Un des piliers de la religion Islamique est le Ramadan. Durant ce mois de jeûne musulman, il se peut que le service ne corresponde pas tout à fait à vos désirs. Nous vous demandons votre compréhension pour cela.
Pour l’achat de timbres, adressez vous à la poste ou vous pouvez aussi vous les procurer dans certains bureaux de tabac. La plupart des grands bureaux sont équipés d’un service de fax et font le change des devises au taux de la banque de Tunisie.
Bien que la religion de la Tunisie soit l’islam, on y retrouve également des lieux de culte autres que musulmans.
Attention ! Pendant le mois de ramadan, les horaires sont adaptés, les administrations ne travaillent que la matinée.
Téléphone et poste
Achats
Le réseau téléphonique de la Tunisie est en bonne condition. Le réseau GSM est en fonction entre la côte au Nord jusqu’à Douz. Vous pouvez facilement appeler à partir de l’hôtel. Toutefois, dans
Les bijoux en or et en argent restent d’une tradition profonde et d’excellente facture. La dinanderie: le cuivre repoussé et ciselé prend toutes les formes et participe encore à la vie quotidienne. Cherchez les occasions. Les eaux parfumées: une grande part de l’art de vivre tunisien. Du thé au géranium aux gâteaux au sirop de rose, goûtez les toutes, c’est délicieux. Les “mains de Fatma” représentent en fait un porte-bonheur dont le nom, issu
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de chiffre “cinq” (khamsa) qui évoque les cinq grands principes de l’Islam. L’artisanat tunisien constitue un véritable patrimoine placé sous la tutelle de l’Office national de l’Artisanat (l’ONAT). Vous y trouverez tout ce dont vous pourriez rêver, dans un des magasins de sa filiale. culinaire tunisien repose dans la maîtrise des mélanges appropriés et des dosages savants. La variété des hors-d’œuvre est illimitée.
Gastronomie La gastronomie tunisienne relève de la cuisine méditerranéenne. Située au coeur de la Méditerranée, la Tunisie a, en effet, toujours attiré et retenu sur son sol plusieurs des peuples voisins, bénéficiant ainsi des meilleures influences culinaires.
Le brik à l’œuf et au thon est réputé. Il peut aussi être préparé avec une farce à base de viande et de fines herbes. Salades vertes, salade tunisienne, salade mechouia, crevettes grillées, soupes au poisson, au poulet ou au mouton constituent d’autres entrées couramment servies.
La gastronomie tunisienne repose sur l’utilisation de l’huile d’olive et des épices. Comme souvent des produits simples aboutissent à des mets raffinés. Tout l’art
Une exclusivité tunisienne est la “shorba” frik: c’est une soupe à base de semoule d’orge verte. Beaucoup de restaurants offrent au client, à peine attablé et avant même que sa commande ne soit prise, une infinité d’amusegueules: harissa (sauce forte), petits plats d’olives, salaisons diverses comme les câpres, thon www.expairtours.be
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aux poissons, aux poulpes frais ou séchés, à la viande séchée, aux légumes, aux fèves, aux pois chiches.
en conserve, petits rougets frits, petites briks, du fenouil frais... Les ragoûts sont innombrables. A partir d’une sauce de tomates relevée avec des épices, on procède à des variations infinies. Toutes sortes de viandes, de poissons, de légumes, d’épices peuvent entrer, dans des proportions variables, dans ces préparations et en diversifier les saveurs. Modes de cuisson et diversité des dosages multiplient les recettes.
Transport Taxis: Les taxis sont de trois sortes en Tunisie: ceux qui ne peuvent sortir de la zone communale, ceux qui peuvent circuler partout et les taxis collectifs qui assurent des parcours fixes entre les grandes villes et les grandes stations. Les taxis ont généralement tous un compteur et sont relativement bon marché.
Les tajines, différents des tajines marocains ou algériens, sont des pâtés à base de légumes comme les épinards, d’œufs, de viande, de feuilles de pâte très fines. Cuits au four, ils prennent la forme de l’ustensile qui les contient. Ils sont découpés en portions avant d’être servis.
Train: Le réseau ferroviaire couvre le pays du nord au sud et dessert les principales villes et stations du pays. Les trains sont fréquents, ponctuels et, pour la plupart, climatisés. Les emprunter est l’une des meilleures façons de voir vivre le peuple tunisien,
Le mets roi est bien évidemment le Couscous. Il est sans aucun doute d’origine berbère. C’est le plat national par excellence. Il comprend deux parties: les graines et la sauce. Les graines diffèrent par la taille et la qualité de la semoule qui a été roulée pour les former. Elles sont cuites à la vapeur et arrosées, après cuisson, d’une sauce. Mais c’est surtout celle-ci qui, par sa composition, fait la grande variété des couscous: couscous au bœuf, au veau, au mouton, au poulet, www.expairtours.be
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hors de tout cadre touristique et commercial. Bus: Les bus sont opérationnels du petit matin jusqu’à une heure tardive le soir, et desservent la quasi totalité des villes du pays. Les tarifs pratiqués dans le secteur du transport urbain demeurent peu élevés Louage: Le louage est un moyen de transport fort utilisé par les Tunisiens, d’une capacité de 5 ou 6 personnes avec bagages. Les horaires n’étant pax fixes, la voiture ne part que lorsqu’elle est pleine. Dans chaque ville il existe une station de louage.
A chacun sa passion et la Tunisie ne vous décevra pas car les hôtels proposeront toute la gamme des sports classiques: tennis, tir à l’arc, piscine, fitness,… Les balades pédestres, à dos de dromadaire ou à cheval vous charmeront très certainement. Tandis que les plus téméraires s’embarqueront pour de réelles expéditions, les autres opteront pour la simple promenade. La vie nocturne exaltera tous les noctambules de tous types d’âge ; bars, soirées typiques, discothèques font partie intégrante d’un séjour en Tunisie et pour les oisifs, il restera toujours le farniente.
Sports & Loisirs A chaque instant, la Tunisie vous donnera l’occasion de vous divertir. Les passionnés de vie marine pourront s’adonner aux joies des sports nautiques (voile, natation, parachute ascensionnel, bateau de plaisance, ski nautique, pêche,…) tandis que les amoureux du golf pourront s’exercer sur de splendides terrains de renommé internationale: Hammamet, Monastir, Port El Kantaoui, Tabarka, Djerba. www.expairtours.be
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LA GEOGRAPHIE Le continent
L’île de Djerba
La Tunisie est un pays du Maghreb qui se trouve à l’extrémité nord-est de l’Afrique, au centre du bassin méditerranéen. Elle est limitée à l’ouest par l’Algérie (1050 km de frontière commune), au sud-est par la Libye (480 km de frontière), au nord et à l’est par la mer Méditerranée avec prés de 1400 km de cotes.
Le visiteur qui s’approche de l’île de Djerba est saisi par sa ressemblance à la Polynésie… A peine débarqué, il est envahi par un sentiment de douceur et de sérénité. Ne l’oublions pas, lors de son escale à Djerba, l’île des Lotophages, Ulysse faillit renoncer à son errance… Longue de 25 km et large de 22, Djerba a une superficie de 514 km2 et possède 125 km de côtes, soit 1/10 du littoral tunisien. Terre plane et de très faible altitude, elle n’a pas de relief saillant.
Le territoire tunisien (163610 km2) s’étend du nord au sud sur une longueur de 1200 km et d’est en ouest sur une largeur moyenne de 280 km.
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LES REGIONS La côte du Corail
riches. C’était il y a deux millénaires, le grenier de Rome.
Quand on évoque la Côte du Corail et Bizerte, sa principale ville, c’est l’image des 300 km de côtes qui n’en finissent pas d’aligner des criques restées à l’état naturel et de leur arrière pays de montagnes boisées, qui se présente tout de suite à l’esprit. Nous sommes ici dans le Nord du pays, dans la Tunisie verte celle qui s’oppose à la Tunisie des espaces sahariens.
BizertE L’ancienne Hippo Diarrhytus était, à l’origine, un comptoir phénicien, devenu port punique puis romain. On y remarque, aujourd’hui, le vieux port, la Place Slaheddine Bouchoucha avec, à proximité, une fontaine construite en 1642. Deux mosquées méritent d’être visitées, celle du Rebaâ et la Grande mosquée. Le souk des Forgerons est intéressant. On y
Nous sommes dans le pays des oueds et des lacs, dans celui des paysages à cyprès et des cultures
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a sculpté des formes spectaculaires: des éperons aux arêtes acérées et d’impressionnantes aiguilles de belles pierres ocre jaune. Ces falaises sauvages sont limitées en étendue et la plus grande partie du littoral est constituée de larges plages blondes bordées à l’arrière par un paysage de belles dunes.
voit les artisans qui travaillent le fer forgé réaliser des chefsd’oeuvre. La kasbah et le petit fort Sidi El Hani ont beaucoup de charme. Le fort d’Espagne, construit par un grand corsaire en 1573, réaménagé en théâtre de plein air, offre un bon point de vue sur la ville et le lac.
C’est le site de Tabarka, l’antique Thapraca des Phéniciens devenue comptoir et établissement romain avant d’être byzantin. La ville, qui présente la particularité d’avoir des toits en tuiles rouges, est aujourd’hui le noyau de l’une des plus belles zones touristiques du pays. La station touristique est des plus modernes avec des hôtels de grand standing, de belles résidences, une coquette marina, un parcours de
Aux environs de Bizerte, ne manquez pas de visiter le Cap Blanc avec la plage de la Corniche, le Cap Bizerte et le Jebel Nador, points de vue très intéressants ; Béchateur, le phare de Ras Engalah; le lac de Bizerte et le lac Ichkeul ; la plage de Remel.
Tabarka Signe particulier: triple alliance intime de la mer, de la montagne et de la forêt. La montagne est couverte d’une forêt dense: chênes, pins, bouleaux, mimosas... La forêt abrite un gibier abondant et varié. La montagne plonge brusquement dans la mer, se terminant par des falaises élevées où l’érosion www.expairtours.be
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thage, Tunis a vite été éclipsée par le développement rapide de la grande cité punique. Après la conquête arabe, elle devient la seconde ville du pays, après Kairouan. La Grande mosquée de la Zitouna (la mosquée de l’Olivier) y est fondée en 732. Elle devient capitale en 1160 et commence à jouer un grand rôle intellectuel et religieux. L’historien et philosophe Ibn Khaldoun y est né en 1332. Tunis poursuit son développement urbain harmonieux jusqu’à la conquête française en 1881. Une ville neuve, de style européen, s’établit alors à l’est de la médina, en direction de la mer, de l’autre côté de la porte Bab Bhar (Porte de la mer).
golf réalisé dans le respect du site et un aéroport international. Tabarka mise sur la culture et l’écologie. Son festival international de jazz est depuis des années connu à travers le monde. L’ambiance générale est celle d’une fête permanente à laquelle participe la station touristique et la ville qui s’anime, en été, de nombreuses activités culturelles. Depuis toujours, on a pratiqué ici la pêche au corail, spécialité de la ville. Celle-ci se poursuit encore mais ce sont les activité écologiques qui priment aujourd’hui: plongée et pêche sous-marines, plaisance, concours internationaux d’images sous-marines (photos et films), randonnée, circuits pédestres et équestres dans la forêt ou au bord de la mer.
Carthage
Banlieue huppée… et historique de Tunis, Carthage offre sa douceur de vivre parfumée de bou-
Tunis et les côtes de Carthage Tunis
Bourgade plus ancienne que Carwww.expairtours.be
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gainvillées, d’eucalyptus, de mimosas et de poivirers. Fondée il y a 3000 ans, détruite il y a plus de 2000 ans, le site et très étendu et permet de visiter les thermes d’Antonin, plusieurs villas romaines, le théâtre, les ruines de l’antique cité punique et la cathédrale Saint Cyprien, proche du musée national. Un endroit à ne pas rater pour sa très agréable présentation de pièces exceptionnelles, dans un décor prestigieux et ce au sommet de la colline de Byrsa de laquelle la vue est superbe.
Dans les environs, Gammarth est une zone touristique de haut standing, la Marsa, une station balnéaire disposant d’une longue plage de sable blanc. C’est dans cette ville que se trouve le fameux Café Safsaf, installé autour d’un ancien puits public d’où l’eau est encore puisé par une noria actionnée par un chameau qui tourne inlassablement.
Sidi Bou Saïd
«La perle des côtes tunisiennes»… un adorable village tout de blanc et de bleu accroché aux falaises dominant un petit port de carte postale. A deux pas de Carthagen de ses ruelles paisibles vous admirerez la vue en sirotant un thé à la menthe.
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La Tunisie balnéaire Hammamet
Hammamet, c’est la mer ourlée d’azur, les immenses plages de sable blanc, c’est le ciel bleu, le soleil, les palmiers et les vergers odoriférants d’orangers, de bergamotiers et de bigaradiers. Ce sont les fleurs de jasmin et d’orangers. C’est une très belle station touristique, avec ses hôtels de standing, ses night-clubs, ses bars, ses restaurants. Une nouvelle station touristique vient d’émerger, à côté de l’ancienne, Hammamet-Sud, ou mieux en19
core, Yasmine-Hammamet, joyau du tourisme tunisien. Si Hammamet ne possède pas des monuments grandioses, sa médina a beaucoup de caractère. Le visiteur ne restera pas insensible au charme de ses ruelles et à l’atmosphère d’intimité qui s’en dégage, ni au regard amical et au sourire bienveillant des habitants.
Yasmine-Hammamet
Est la nouvelle station touristique intégrée. Des hôtels de haut standing, des bungalows, des résidences... Au total, une capacité d’hébergement de 25.000 lits. Une médina, avec parcs d’attractions et centres d’animation, y a été édifiée, en tout point conforme aux anciennes médinas. La station est dotée d’une belle marina de 700 anneaux.
Les remparts de la médina sont percés de trois portes. La Kasbah date du XVe siècle. Elle a été édifiée sur l’emplacement d’un fort du XIIe siècle. Elle est un excellent point de vue, d’où l’on peut admirer toute la ville. On y a installé un charmant café. Dans la zone hôtelière, on trouve les ruines de l’antique cité de Pupput où l’on peut surtout admirer les restes des belles maisons, avec thermes privés, mosaïques...
On trouve, dans la zone de Hammamet, deux terrains de golf. Certains hôtels sont dotés de magnifiques centres de thalassothérapie.
Nabeul
A faible distance de Hammamet, se trouve Nabeul qui constitue le deuxième pôle touristique de la région. Les plages sont, là aussi, belles et étendues. Mais l’ancienne Neapolis a un autre attrait: elle est un des hauts lieux d’un artisanat dynamique et diversifié, dont les branches les plus imporwww.expairtours.be
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tantes sont, sans aucun doute, la poterie et la céramique. Son nom antique, Neapolis, est, après celui de Carthage, le plus anciennement mentionné. Dès l’Antiquité, la présence d’une colonie juive y est attestée. Les vestiges de l’antique Neapolis ont été dégagés: grande maisons romaines, un complexe artisanal qui préparait des salaisons, ...
dimension à la navigation de plaisance en méditerranée grâce à son port, parfaitement équipé, qui accueille plus de 300 yachts. La station comporte tout ce qu’il faut pour un séjour des plus agréables: golf, marina, toutes sortes de commerces, de nombreux cafés, des restaurants servant une des cuisines les plus raffinées, bureau des postes, poste de police, pharmacie... Toutes les formules d’hébergement concourent à faire de Port El Kantaoui un lieu de repos intelligent et d’activités intégrées, hôtels de luxe, villas en style mauresque au fond de jasminées et d’oliviers millénaires.
La poterie se pratiquait à Nabeul depuis les Romains, peut-être même depuis l’époque punique.
Port El Kantaoui
Port El Kantaoui qui représente, dans l’hôtellerie tunisienne, une innovation de taille. Fondé sur un concept nouveau, il constitue la première, et de loin la plus importante station touristique intégrée de Tunisie. Réalisée selon un modèle architectural s’inspirant largement des manières de construire traditionnelles. Cette réalisation donne une nouvelle
Sousse
La troisième ville du pays, Sousse, la «Perle du Sahel», est très ancienne. Fondée par les Phéniciens, Hadrumète s’est vite hissée au troisième rang des villes puniques, après Carthage et Utique. A l’époque romaine, elle a été, pendant quelque temps, www.expairtours.be
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velle branche qui a très vite pris un essor considérable: le secteur touristique. La zone est devenue l’un des pôles touristiques les plus importants du pays.
Monastir
Monastir est un centre universitaire important. Elle offre, à côté de sa richesse en sites et monuments, deux magnifiques terrains de golf. Son grand Palais des congrès accueille les conférences internationales.
la capitale de la Byzacène, province romaine constituée par le Sahel et la Tunisie centrale. La médina a des petites dimensions: une superficie de 32 hectares et un périmètre de 2 250 mètres. Elle est délimitée par un mince rempart crénelé. Mais la modestie de son aire contraste avec l’extrême diversité de ses monuments et l’animation de ses souks qui ont préservé tout leur charme d’antan. Les remparts étaient percés de huit portes dont il ne subsiste que deux: la Porte de Kairouan, au Sud, et Bab el Gharbi, à l’Ouest.
Grâce à une situation géographique privilégiée, à sa côte magnifique, à la qualité des immenses plages de sable blanc, à la pureté de l’eau de mer, à la richesse de son patrimoine, à la qualité de l’accueil chaleureux de sa population, Monastir est devenue une des plus belles stations balnéaires du pays. Elle est desservie par un aéroport international et reliée aux environs, notamment à la ville voi-
Sousse a d’autres atouts: douceur du climat, une côte basse et sablonneuse où abondent las belles plages, proximité de la Tunisie du Nord et de l’aéroport international de Monastir, la richesse de la région en monuments du passé... Ces atouts ont permis à Sousse et à sa région d’ajouter à toutes leurs activités, une nouwww.expairtours.be
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sine de Sousse, par de nombreux moyens de communication: bus, voitures de louage, taxis et surtout le métro. La ville possède une belle marina où le plaisancier trouve toutes les commodités. Son hôtellerie se déploie sur le long rivage de Skanès et de la Dkhila. une presqu’île reliée à la terre par un isthme étroit.
El Jem
Bourgade agricole située à 30 km de Mahdia, El Jem est célèbre pour son Colisée, le mieux conservé du pays.
Les plages, à Mahdia et aux environs, notamment au Sud, entre Ksour es Saf et Chebba, sont parmi les plus belles de Tunisie. Les espaces verts sont très soignés. Les lieux pour les activités ludiques ou pour le repos sont nombreux. Ces atouts sont fait de Mahdia une très belle station balnéaire moderne qui compte vingt-et-un hôtels totalisant une capacité d’hébergement de 7.000 lits.
Remarquablement préservé, il surpasse probablement en beauté tous les autres vestiges romains de la même époque. Son magnifique amphithéâtre sert de cadre pour des concerts de musique classique, notamment pendant les mois de Juillet et août.
Mahdia
Station balnéaire des plus modernes, port de pêche fort actif, Mahdia occupe le Cap Afrique,
L’île de Djerba Djerba
Le visiteur qui s’approche de l’île de Djerba est saisi par sa ressemblance à la Polynésie… A peine débarqué, il est envahi par un sentiment de douceur et de sérénité. Ne l’oublions pas, lors de son escale à Djerba, l’île des Lotophages, Ulysse faillit renoncer à son errance… www.expairtours.be
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Djerba était bien connue pendant l’Antiquité, puisque le héros de Homère, Ulysse, y fit escale. Elle a été carthaginoise, puis romaine. Deux empereurs romains y sont nés. L’île garde des vestiges de l’époque romaine: Méninx, près d’El Kantara, et la chaussée romaine de 6 km, qui relie toujours l’île au continent.
hôtelière, très riche et variée, est d’un haut niveau; malgré le nombre important des hôtels, le paysage hôtelier reste très aéré et s’intègrent parfaitement à l’environnement.
La capitale administrative de l’île, Houmt Souk, est une petite ville qui a gardé intact son charme d’antan.
Zarzis jouit d’un site enchanteur, dans une palmeraie, au milieu des oliviers. Elle est édifiée sur l’emplacement de la cité romaine de Gergis.
Zarzis
Face à l’île de Djerba se trouve la belle station balnéaire de Zarzis.
A quelques kilomètres de Houmt Souk, sur la côte nord-est de l’île, commencent les belles plages au sable blanc, qui s’étendent, sans interruption, jusqu’à Aghir, au sud-est. C’est sur ce rivage paradisiaque qu’ont été édifiés hôtels de luxe et villages de vacances.
Sur tout l’arc de Zarzis à El Kantara (continent), les plages sont magnifiques et encadrées de secteurs rocheux, elles sont très propices à la pêche sous-marine.
Les Oasis L’oasis la plus au nord du pays est celle de Gafsa. À l’ouest de Gafsa, tout près de la frontière tuniso-algérienne, on trouve les oasis de montagne: Chébika, la
Le développement du tourisme a été fulgurant. Le secteur touristique représente pour les habitants la ressource économique la plus importante. L’infrastructure
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commerce caravanier transsaharien. Elle a connu son apogée au XIVe siècle.
Gafsa
Située aux portes du désert, Gafsa, l’antique Capsa, l’oasis la plus septentrionale du pays, était une importante cité numide. Elle a été conquise par les Romains qui en ont apprécié l’emplacement près d’un col fréquemment emprunté par les caravanes.
plus méridionale, un peu plus au nord, Tameghza et, tout près de celle-ci, Midès. Au sud-ouest de Gafsa, entre le Chott El Gharsa et le Chott El Djerid, s’étend le pays du Djérid, avec ses quatre oasis: El Hamma et El Oudiane au nord, Nefta et Tozeur au sud.
Sbeitla
En faisant, à partir de Tozeur, la fabuleuse traversée du chott el Jerid, on découvre le pays de Nefzaoua avec ses oasis notamment Kébili et Douz.
Au nord de Gafsa, Sbeitla offre un bel ensemble de vestiges romains dont l’arc de triomphe, le forum et le temple dont les colonnes se dressent encore fièrement. Deux églises chrétiennes des 4ème et 5ème sicèles attestent de la richesse d’une histoire de plus de 2000 ans.
Tozeur
Nefta
Second centre religieux, après Kairouan, Nefta compte 24 mosquées dont plusieurs assez
Tozeur, la perle et la capitale du Djérid, se trouve au coeur de l’une des oasis les plus célèbres au monde. C’est l’ancienne Thusuros, un des postes qui se trouvaient sur la voie romaine allant de Biskra à Gabès. C’est le plus gros producteur de dattes, surtout la variété «déglet en- nour», dont l’excellente réputation n’est plus à faire. Tozeur était une sorte de port du désert, un centre actif du www.expairtours.be
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anciennes (15e et 16e siècle) et abrite plus d’une centaine de marabouts, petits édifices religieux surmontés d’une coupole blanche construits à la mémoire du Saint homme. Nefta est surtout connue pour sa corbeille, vaste entonnoir d’une trentaine de mètres au fond duquel jaillissent des dizaines de sources qui, actuellement joliment canalisées, s’en vont irriguer les 1000 ha de la palmeraie.
d’une fascinante beauté: Chebika, Tameghza et Midès Il faut quitter Tozeur, vers le Nord, en logeant le Chott Gharsa, pour apercevoir, bien loin, l’horizon barré par les premiers contreforts des montagnes qui annoncent la frontière. La première de ces oasis, Chebika, se blotti au pied d’une gorge d’où coule un extraordinaire torrent. Plus haut, à près de 900m d’altitude. Tamerza étale ses ocres infinies à proximité d’une très jolie cascade. Au bout de la route, Mides, la légendaire, accrochée à son piton et cernée par l’impressionnant vide de gorges profondes. Des lieux exceptionnels pour leur beauté sauvage et la douceur des ombrages de superbes oasis, îlots
Douz
La plus saharienne des oasis du sud tunisien, Douz est considérée comme la porte du Sahara. C’est un village entouré des premières dunes de sable et qui a conservé les us et coutumes ancestraux des éleveurs de dromadaires. Douz est le point de départ des safaris sahariens. L’aventure commence ici.
Les oasis de montagne
Elles sont au nombre de trois,
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et un groupe de ghorfas, au sommet d’un long éperon duquel l’on aperçoit, en contrebas, les différents niveaux des entrées des habitations à moitié excavée à même la roche.
de verdure dans un décor aride, escarpé et plombé de chaleur.
Le Sud Tunisien Le désert tunisien est l’un des plus beaux et des plus variés au monde, couvrant une superficie relativement réduite: en l’espace de quelques heures de route, on passe du fin fond des ksars au désert, ou aux oasis sahariennes, des montagnes à la mer.
Chenini
Repère berbère fascinant et bien conservé, le village est constitué de maisons creusées dans d’abruptes parois.
Médenine
Guermessa
Carrefour de nombreuses routes, c’est un centre administratif important. Tout près de la ville, on trouve le ksar de Médenine.
Un des sites sauvages les plus beaux de la région. Les habitations s’ouvrent dans la falaise dominée par deux pitons rocheux reliés par un seuil sur lequel a été construite la mosquée.
Le ksar comportait quelque six mille ghorfas, cellules voûtées construites sur six étages. Servant de grenier à l’origine, elles furent transformées en habitations.
Tataouine
Camp militaire à l’origine, Tataouine est aujourd’hui une charmante petite ville très animée. Son marché, bihebdomadaire se tenant le lundi et le jeudi, est pittoresque. On y trouve des produits de beauté comme le henné, le khôl, des produits de vannerie, des bijoux anciens et surtout de très beaux tissages.
Douiret
Vieux village dominé par un ksar www.expairtours.be
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SCENES DU PASSE De nombreuses traces d’industrie humaine datant du paléolithique inférieur témoignent de l’ancienneté du peuplement. À une civilisation littorale dite ibéromaurusienne et à une autre, capsienne – de Capsa, nom antique de l’actuelle Gafsa –, succéda le néolithique jusqu’au IIe millénaire. Cependant, l’histoire des premiers habitants du pays, les Berbères (dont le nom dérive de barbaroi, terme par lequel les Grecs désignaient les peuples ne parlant pas leur langue), n’est le plus souvent connue que par celle de leurs conquérants. Des Phéniciens à l’indépendance, en 1956, l’histoire de la Tunisie a été en effet marquée par une étonnante suite d’invasions.
par des Tyriens en 814 av. J.-C. (date traditionnelle). Entre le VIe et le Ve siècle, la rivalité avec les Grecs amena Carthage à développer ses ressources propres; contrôlant bientôt tout le nordest du pays, cette colonie renforça son autorité sur les autres comptoirs phéniciens de la côte d’Afrique au cours du Ve siècle av. J.-C. Elle entreprit alors de plus lointaines reconnaissances vers le nord, attirée par le commerce de l’étain, et vers le sud, pour bénéficier du commerce de l’or avec le Soudan. Au début du IIIe siècle av. J.-C., Carthage s’affirmait comme une grande puissance maritime et commerciale, mais son incapacité à intégrer les populations berbères indigènes dans sa civilisation allait la rendre vulnérable lorsque les Romains supplantèrent les Grecs comme principaux concurrents. Rivales pour la maîtrise de la Méditerranée occidentale, les deux puissances entrèrent en conflit (les guerres puniques). La possession de la Sicile était au centre des enjeux qui allaient opposer à trois reprises les deux cités à partir de 264 av. J.-C. Une révolte des Berbères durant la
L’Antiquité La Tunisie entre dans l’histoire avec l’expansion des Phéniciens qui, cherchant à développer leur réseau commercial, fondèrent une série de comptoirs dans le bassin occidental de la Méditerranée et au-delà du détroit de Gibraltar. Celui de ces comptoirs qui connut le développement le plus considérable fut Carthage, fondée sur la côte tunisienne www.expairtours.be
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incapables de contenir les tribus hostiles qui s’agitaient aux frontières de leur territoire, et leur défaite devant les Berbères, en 530, fournit à l’empereur Justinien l’occasion de s’emparer du territoire (533). Toutefois, en proie à d’incessantes querelles et luttes religieuses, les Byzantins ne purent pas davantage intégrer dans la structure de leur empire les Berbères qui se soulevèrent plusieurs fois. En 647, la première vague de l’expansion arabe emporta Sufetula (Sbeïtla), capitale du patrice Grégoire; d’autres expéditions suivirent et Carthage fut détruite en 698.
première guerre punique (264241 av. J.-C.) contribua à éviter la victoire de Carthage sur Rome. La victoire d’Hannibal à Cannes en 216 av. J.-C. donna un moment l’avantage à Carthage mais, à l’issue de la deuxième guerre punique (218-201 av. J.C.), la victoire romaine, encore une fois facilitée par une révolte des Berbères sous la conduite de leur roi Massinissa, se matérialisa par la conquête de nombreux territoires carthaginois. Enfin, à l’issue d’une troisième guerre (148-146 av. J.-C.), Rome écrasa définitivement Carthage et s’installa sur les décombres de la ville après l’avoir rasée. Partie intégrante de la République puis de l’Empire, avec la Numidie, la Tunisie antique devenue la province de l’Africa Proconsularis, devint alors pendant six siècles le siège d’une brillante civilisation romano-africaine. Au IIe siècle le christianisme y fit souche, et la province vit naître de prestigieux hommes d’Église en saint Cyprien (IIIe siècle) et saint Augustin (IVe siècle). En 429, menés par leur chef Geiséric, les Vandales franchirent le détroit de Gibraltar ; dix ans plus tard, après s’être rendus maîtres d’Hippone, ils entrèrent dans Carthage, où ils s’installèrent pour près d’un siècle. Mais les Vandales se révélèrent www.expairtours.be
L’arabisation Contrairement aux précédents envahisseurs, les Arabes ne se contentèrent pas d’occuper la côte et entreprirent de conquérir l’intérieur du pays. En 670, Oqba Ibn Nafaa fonda à Kairouan la capitale de l’Ifriqiya. Après avoir une fois de plus vaillamment résisté, les Berbères, après la défaite de la Kahina, se convertirent à la religion de leurs nouveaux conquérants. Toutefois, refusant l’assimilation, ils furent nombreux à rejeter la religion dominante et à adhérer au kharidjisme, hérésie née en Orient, 29
proclamant l’égalité de tous les musulmans, sans distinction de races ni de classes. En 745, les kharidjites berbères s’emparèrent de Kairouan. Province omeyyade jusqu’en 750, abbasside jusqu’en 800, aghlabide jusqu’en 909, l’Ifriqiya tomba ensuite entre les mains des chiites fatimides (909-973). Lorsque ces derniers partirent pour l’Égypte, la Tunisie échut au Berbère Bulukkin (ou Bologgin) ibn Ziri. Au milieu du XIe siècle, lorsque les Zirides rompirent avec le chiisme, les Fatimides, pour se venger, lâchèrent sur le pays les nomades Banou Hilal (Hilaliens). Fragilisée, l’Ifriqiya sombra alors dans un long désordre. Elle ne retrouwww.expairtours.be
va sa stabilité et la prospérité que sous les Hafsides (1236).
Des Ottomans aux FranCais À la fin du XVIe siècle, les Ottomans, qui portent le plus grand intérêt à la Méditerranée occidentale, font de la Tunisie une de leurs provinces, après que Tunis eut été prise par les Espagnols (1535). Au bout de quelques années d’administration turque, le pays est gouverné par un bey (1590), puis par une dynastie beylicale fondée par Murad Ier (1612-1631). Sous les Muradides, puis lors des premières décennies de règne de leurs successeurs, les Husaynides (170530
nationalistes; dès la fin des années 1940, le mouvement prend de l’ampleur.
1957), le pays connaît un incontestable essor économique. Mais au XVIIIe siècle, le détournement vers l’Atlantique d’une grande partie du trafic commercial ainsi que la mauvaise gestion beylicale entraîne l’asphyxie financière d’une régence convoitée par les Européens. En 1881, prétextant une incursion khroumire en Algérie, Jules Ferry décide une expédition punitive qui débouche sur le traité du Bardo (12 mai 1881).
Devenu chef du gouvernement, Habib Bourguiba brise l’opposition de Salah ben Youssef (19561957), écarte Lamine Bey et, le 25 juillet 1957, proclame la République tunisienne dont il devient le premier président. Bourguiba met sur pied un régime qui se veut à la fois moderniste (laïcisation de l’enseignement, promulgation du Code du statut personnel avec interdiction de la polygamie et déclaration de l’égalité entre les hommes et les femmes...), libéral (reconnaissance des libertés fondamentales) et socialiste (réforme agraire, développement planifié).
Le protectorat francais En 1883, après avoir maté un soulèvement de tribus, les Français confient l’organisation de la conquête au résident Paul Cambon. Devenu résident général en 1885, Cambon place aux côtés du bey et de son Premier ministre un secrétaire général chargé de contrôler leurs décisions et remplace les ministres tunisiens par des directeurs techniques français. Ses successeurs continuent son œuvre de «francisation» de la Tunisie.
La marche vers l’indépendance La Seconde Guerre mondiale interrompt à peine l’action des www.expairtours.be
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Bizerte
Méditerranée
Bourguiba Mateur
Carthage
TUNIS
Béja Dougga
Korba Nabeul Hammamet
Thuburbo Majus
Siliana
Sousse Monastir Moknine Mahdia
Kairouan
Sidi Bou Zid Gafsa Skhira
Metlaoui
El Hamma
Tozeur Nefta
Kebili Douz
Gabès
Matmata
Djerba Zarzis
Médenine
Chenini
Tataouine
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Tamerza Chebika
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