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y a w A e k a T & h c i Snack, Sandw Revue professionnelle nationale pour les points de vente de Snacks, Sandwiches et Aliments à emporter. Lectorat cible : Snack bars, bars à soupe, sandwicheries, bars à café, salons de dégustation de glaces, bars à smoothies, points de vente de néo fast-food, bars à pâtes, bars à salades et concepts professionnels de nourriture et boissons à emporter, exploitants de concepts de cuisine de rue professionnels organisés, de concepts de petit déjeuner et autres. Editeur responsable: Karl D’haveloose - p/a Invent Media • Kortrijksesteenweg 198, 8530 Harelbeke • Trimestriel. première année - N° 3, octobre 2015 - bureau de dépôt Gent X - P509184
all day
g n i z a r G AVANT-PREMIÈRE HORECA EXPO
p.5-10
SPECIAL: ALL DAY GRAZING
LES BELGES DÉCOUVRENT LE PAIEMENT MOBILE
Un peu plus d’un an après son lancement, c’est déjà un demi-million de transactions mobiles qui ont été effectuées via l’appli Bancontact. À titre de comparaison, cela représente environ 2,5 % du nombre total de paiements effectués en ligne avec Bancontact au cours de l’année passée. À côté de cela, on note une adoption spontanée auprès de 5-10 % des utilisateurs, et ce immédiatement après l’activation de cette nouvelle forme de paiement chez les commerçants. « Bien que nous n’en soyons qu’au début de la phase de lancement, l’utilisation de l’appli Bancontact est déjà importante. Nous constatons en outre que les utilisateurs qui goûtent à la simplicité du paiement mobile continuent systématiquement d’y avoir recours par la suite », déclare Kris De Ryck, CEO de Bancontact. L’appli Bancontact simplifie considérablement les paiements mobiles et en ligne. Il suffit de scanner le code QR et d’introduire le code PIN secret. Plus besoin désormais de lecteur de carte ou de digipass pour acheter ou payer en ligne. Entre-temps, on peut déjà payer avec l’appli Bancontact chez plus de 150 commerçants, via leurs sites web et applications mobiles. Parmi eux, on retrouve déjà plusieurs enseignes de renom telles que A.S.Adventure, Bart Smit, Base, Belfius Interactive City, bpost, Decathlon, Doccle, EasyOrder, Galeria Inno, KBC-ClickShop, Kinepolis (sauf Bruxelles, Louvain et Anvers, qui suivront plus tard dans l’année), Mobile Vikings, La Loterie Nationale, Stievie, Telenet, Torfs, Vandenborre... Et on s’attend à ce que leur nombre augmente dans les mois à venir. Le client peut aussi payer avec son smartphone dans les magasins physiques. Pour ce faire, il suffit de scanner le code QR sur le terminal de paiement avec l’appli Bancontact et d’introduire son PIN. L’utilisation des paiements mobiles par Bancontact en magasin a été mise en œuvre pour la première fois au printemps dernier dans un supermarché Delhaize. Cette possibilité de paiement sera étendue à un marché plus large dans un futur proche. Les commerçants qui souhaitent intégrer le paiement mobile par Bancontact dans leur magasin, sur leur site web ou dans leur application peuvent s’adresser à leur fournisseur habituel. Tout commerçant qui accepte aujourd’hui les paiements par Bancontact peut, dès à présent, aussi accepter des paiements mobiles en toute simplicité.
p.11-18
WIM BALLIEU A CHOISI LOUVAIN POUR L’OUVERTURE DU TOUT NOUVEAU BALLS & GLORY
Après Anvers, Bruxelles et Gand, c’est au tour de Louvain d’accueillir un Balls & Glory, qui a ouvert ses portes dans la Tiensestraat. Il s’agit déjà de la quatrième filiale de la très populaire chaîne de restaurants de boulettes de viande hachée appartenant au chef cuisinier Wim Ballieu, qui anime sa propre émission à la télévision. Il y a six mois, le restaurant louvaniste n’était encore qu’un simple box de garage en béton, mais d’ici peu, il deviendra sans aucun doute le lieu de rendez-vous par excellence des amateurs de slow food, boulettes de viande végétariennes, stoemps et salades. Outre les longues tables, on a aussi créé des petits coins très cosy, où les clients peuvent déguster leur dîner ou leur souper à leur aise. Le nouveau point de vente de boulettes propose d’ailleurs aussi d’emporter les créations de Wim Ballieu.
L’ AFFICHAGE DYNAMIQUE
p.19
UNE NOUVELLE IDENTITÉ DE MARQUE POUR SPA
Dorénavant, tous les produits seront unis sous la marque-mère Spa, de manière à accroître la visibilité de toute la gamme d’eaux minérales naturelles, d’eaux minérales naturelles aromatisées et de limonades, et pouvoir adopter un positionnement plus clair et actuel de la marque-mère Spa et de toutes les sous-marques pour le consommateur. Dorénavant, les différents produits seront unis sous une identité globale, la marque-mère Spa, et sous celle-ci trois sous-marques : eau plate, eaux pétillantes et limonades. Ce changement de l’architecture de marques s’accompagne également de nouveaux logos et emballages avec un design contemporain. L’ensemble de cette refonte est soutenu par une toute nouvelle communication qui utilise tous les supports médiatiques actuels pertinents et un nouveau spot publicitaire pour la marque-mère Spa. Une étude menée auprès des consommateurs a révélé qu’il fallait apporter de la clarté à l’architecture de marques des différentes boissons Spa (eaux minérales naturelles, eaux minérales naturelles aromatisées et limonades). Le consommateur voyait Spa Reine, Spa Barisart, Spa Marie-Henriette, Spa Citron, Spa Fruit en Spa Pétillant comme des marques séparées, avec chacune une identité propre, sans saisir le lien qui les unit ni leurs synergies. La force de l’icône Spa ne ressortait pas suffisamment des différentes marques, alors que ces caractéristiques uniques de Spa devraient justement renforcer toutes les sous-marques. Finies les campagnes isolées de communication pour les différentes boissons. Dorénavant, la communication se fera surtout au travers de la marque-mère Spa. Le groupe a également fait savoir que les principaux actionnaires du producteur d’eau veulent quitter la bourse. La famille Du Bois a pour ce faire émis une offre de 95 euros cash par action aux autres actionnaires, soit plus de 15 % de plus que le dernier cours de l’action, qui était de 81,40 euros. Au début de cette année, l’action avait atteint un cours record de 86,90 euros. La proposition de rachat actuelle permettrait donc à tous les actionnaires de réaliser des bénéfices. Chez Spadel, cela fait déjà longtemps que la famille Du Bois tenait fermement les ficelles. À l’heure actuelle, la famille possède déjà plus de 90 % des actions. Via l’offre de rachat, elle espère pouvoir racheter la partie restante.
Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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INSIDE NEWS
LE NÉERLANDAIS SLIGRO A POUR AMBITION DE CONQUÉRIR LE MARCHÉ BELGE
Le 4 septembre dernier, la chaîne de restaurants-boulangeries belges Le Pain Quotidien a ouvert un restaurant végétarien et végan à Gand, qui a été baptisé Le Botaniste. Le nouveau restaurant a été aménagé dans une ancienne maison de maître de la Hoornstraat, une rue perpendiculaire à la Veldstraat. Pour l’instant, le projet est toujours en phase d’essai, mais le but est de créer un restaurant durable, où l’on ne proposerait que des plats bio végétariens et végans préparés avec des produits locaux et de saison, dont les prix varieraient entre 5 et 10 euros. « C’est un peu comme une sorte de ‘laboratoire’ pour le groupe Le Pain Quotidien », explique Vincent Herbert, CEO de l’enseigne. « Nous voulons y tester certaines choses et observer les réactions des consommateurs. Si les produits ont du succès, nous pourrons facilement et rapidement les vendre au niveau international via nos points de vente. » Pour l’instant, il n’y a pas encore de plans visant à déployer le concept du restaurant à grande échelle. L’entreprise n’exclut cependant pas le fait qu’en cas de véritable succès, le concept puisse être étendu à d’autres villes ou pays. Selon ses propres dires, la chaîne aurait choisi Gand pour sa réputation de ville progressiste, où vivent de nombreux fins gourmets.
Au cours de ces derniers mois, le grossiste néerlandais du secteur du food service a réalisé une étude sur la position qu’elle pourrait occuper sur le marché du food service belge et les opportunités et menaces allant de pair. À terme, le but est de décrocher une place dans le ‘top trois’. « Notre étude nous permet de conclure que Sligro pourrait très bien avoir sa place en Belgique, en combinant le libre-service et la livraison. Dans les années à venir, nous nous concentrerons sur la croissance autonome en Belgique et le lancement de deux nouveaux points de vente de type IV avec des services de livraison en Flandre. Nous prévoyons de lancer le premier de ces points de vente au cours de l’automne 2016. Pour ce faire, nous adopterons la stratégie de marque Sligro 3.0, mais adapterons toutefois quelques éléments au marché belge. Selon les possibilités, nous utiliserons les systèmes centraux et le back-office aux Pays-Bas, ce qui permettra de développer de nombreuses possibilités de synergie. En outre, pour pouvoir assurer la gestion quotidienne, nous ouvrirons un petit siège social en Belgique, d’où les activités commerciales locales pourront être développées. Sous la direction de notre directeur national pour la Belgique, un plan d’affaires détaillé a déjà été rédigé, et sera bientôt développé et rendu opérationnel par de nombreux collaborateurs de Sligro », souligne Koen Slippens, chef de la direction chez Sligro Food Group. Koen Slippens
LE PAIN QUOTIDIEN CHOISIT GAND POUR SON PREMIER RESTAURANT VÉGÉTARIEN ET VÉGAN
Colophon Kortrijksesteenweg 198 B-8530 Harelbeke Tél +32 56 21 30 32 Fax +32 56 25 71 41 info@expoadvice.com www.expoadvice.com
Editeur responsable Karl D’Haveloose (magazines@expoadvice.com) Rédaction et photographie Karl D’Haveloose (magazines@expoadvice.com) Stijn Eeckloo, rédacteur en chef (redactie@ expoadvice.com) Bart Vancauwenberghe Wim Vander Haegen Wouter Temmerman Service commercial et abonnements Evelien Desmyttere (admin@expoadvice.com) Karlien Debruyne (info@expoadvice.com) Art Director Dominique Monbaillieu (graphics@expoadvice. com) Impression Lowyck et Pluspoint drukkerijen
IMPORTANTE AUGMENTATION DES BÉNÉFICES CHEZ FRIESLANDCAMPINA
Nederlandse versie op eenvoudige aanvraag
Au cours du premier semestre de 2015, le fabricant de produits laitiers néerlandais FrieslandCampina a réussi à faire grimper ses bénéfices de 85 %, alors que son chiffre d’affaires est resté pour ainsi dire identique à celui réalisé l’année passée (5,6 milliards d’euros). D’après le CEO Roelof Joosten, cette importante augmentation des bénéfices est attribuable à l’augmentation des ventes de produits ayant une plus forte plus-value, la chute du prix garanti pour le lait de ferme, une baisse des charges d’exploitation, ainsi que des effets de change favorables. Avec cet excellent résultat réalisé dans un climat d’incertitude économique, l’entreprise prouve que sa stratégie « route 2020 », qui vise la croissance et la création de valeur, porte déjà ses fruits.
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Des gens qui font la différence… et qui la goûtent ! Une entreprise familiale et traditionnelle pleine d’enthousiasme opte délibérément pour une approche artisanale ! Depuis 34 ans déjà, nous produisons des salades artisanales que nous distribuons vers nos distributeurs et grossistes dans le secteur alimentaire. Ces derniers distribuent nos produits vers les bouchers, traiteurs, snack-bars, salons de thé, brasseries, friteries et sandwicheries. Laissez-vous surprendre et dirigez-vous vers notre site web www.dima-nv.be pour obtenir votre paquet d’échantillons gratuits* !
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Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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INSIDE NEWS
UN SENTIMENT DE SATISFACTION RÈGNE À LA CLÔTURE D’EU’VEND & COFFEENA 2015
LE VLAM ANALYSE LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE
Le samedi 26 septembre 2015, Eu’Vend & coffeena, le salon professionnel international consacré aux distributeurs automatiques et au café a clôturé sa dernière édition avec des résultats très positifs. Pas moins de 186 exposants provenant de 25 pays ont présenté les dernières tendances et nouveautés dans les segments distributeurs automatiques, café, boissons chaudes, snacks, boissons, systèmes de paiement, emballages, etc. Du 24 au 26 septembre derniers, plus de 5.000 visiteurs professionnels venus de 59 pays ont visité le salon professionnel, qui se tenait à Cologne. Le nombre de visiteurs était d’ailleurs quelque peu plus élevé que lors de l’édition précédente. Le caractère international du salon gagne clairement du terrain, comme le prouve le nombre de visiteurs étrangers, qui a augmenté de plus de 40 %. L’événement a en effet accueilli un nombre nettement plus élevé de professionnels venus d’Italie, des Pays-Bas, de Pologne, d’Autriche et de Suisse. Au cours du salon professionnel, les prix d’innovation ‘Vending Star’ ont également été décernés par la BDV (l’association allemande du secteur de la distribution automatique) et KoelnMesse. Dans la catégorie ‘application technique’, c’est l’entreprise Servomat Steigler qui a été élue gagnante grâce à sa gamme ‘La Rhea’. La société Hug-Witschi a quant à elle décroché le prix du produit ‘DeLight – Controlled Vending’ dans la catégorie ‘accessoires pour la commande des distributeurs automatiques’. Dans la catégorie ‘Concepts’, la lauréate a été l’entreprise Kühner, avec son ‘LadeGenussCenter+’. Et enfin, l’entreprise FleXoco a remporté le prix dans la catégorie ‘produit vending novateur’, avec ‘Moouw 100% milk’. Tous les produits nominés ont d’ailleurs été exposés durant le salon professionnel dans la ‘Vending Innovation Zone’.
Nous consommons la majorité de notre nourriture à domicile (ou l’emportons de chez nous), mais les consommations hors foyer et les repas à emporter (que l’on regroupe sous l’appellation ‘services alimentaires’) représentent tout de même un marché considérable. Pour plusieurs de nos produits agroalimentaires, nous remarquons cependant une sous-consommation dans le secteur des services alimentaires, qui recèle donc un évident potentiel de croissance. Pensons p. ex. aux pommes de terre bouillies, aux fruits, aux légumes, à la viande (de porc ou autre), aux produits laitiers et aux produits bio. Voilà ce que révèle une étude menée à grande échelle que le VLAM a commandée au bureau d’études de marché iVox. Au total, l’étude a analysé les données de 7.350 personnes uniques. Le groupe cible de l’étude était composé de personnes résidant en Belgique âgées de 15 à 65 ans. Le principal lieu de consommation demeure le domicile. Sur le nombre total de repas, 66 % sont pris à domicile. Le lieu de travail/l’école constitue le principal lieu de consommation hors foyer, suivi par l’horeca. On consomme aussi régulièrement quelque chose chez la famille ou les amis. En quatrième place, on retrouve la consommation nomade. Les pommes de terre demeurent l’accompagnement préféré pour les repas. Sur une journée moyenne, 49 % des personnes mangent des pommes de terre (ou des produits dérivés), 22 % de pâtes, 9 % du riz, 4 % de la pizza, 2 % des nouilles, 1 % des wraps, des quiches, du quinoa, etc. Pour les pâtes et le riz, la consommation à domicile ne représente que 75 % et 77 %. Mais c’est pour les frites que le pourcentage Photo: Doc. VLAM de ‘consommation à domicile’ est le plus faible (56 %, y compris les frites emportées). Sur une journée moyenne, 26 % des Belges ne mangent pas de légumes. Et c’est le samedi qui semble être la pire journée à ce niveau : ce jour-là, 29 % ne mangent pas de légumes. Plus on est jeune, moins souvent on mange des légumes. On constate aussi que la pénétration journalière pour les légumes est plus faible chez les hommes, les francophones, les célibataires, les ménages sans enfants et les classes sociales inférieures. La consommation de légumes est également moins élevée dans les grandes villes. 67 % des repas où l’on mange des légumes sont pris à la maison, 7 % chez la famille ou les amis, 10 % au travail ou à l’école, 9 % dans l’horeca, 1 % en cours de route et 6 % à d’autres endroits. On mange des fruits encore moins souvent que des légumes : seuls 64 % des Belges mangent en effet des fruits au cours d’une journée moyenne. Sur une journée moyenne, 90 % des Belges avaient mangé du poisson ou de la viande, ce qui signifie donc que sur cette même journée, 10 % des Belges ont mangé végétarien. La viande fraîche atteint un taux de pénétration journalière de 60 %, les snacks à la viande 9 %, et la charcuterie 68 %. En 2014, la consommation totale de viande fraîche était de 34,6 kg par personne. Pour le poisson frais et les crustacés et mollusques, le taux de pénétration journalière est de 11 %, et pour le poisson transformé (fumé, bâtonnets, salades, etc.), de 8 %. Du côté des céréales, le pain reste le produit le plus souvent consommé. Sur une journée moyenne, 65 % des Belges mangent des tartines, 26 % des petits pains, sandwiches ou pistolets, 12 % des céréales de petit déjeuner et 4 % des flocons d’avoine. Les céréales et les flocons d’avoine sont les plus populaires chez les femmes dans les classes sociales supérieures. Les produits gourmands comme les viennoiseries, pâtisseries et gâteaux enregistrent un pic de consommation le dimanche.
LE GROUPE BOULANGER FRANÇAIS PAUL RETENTE DE CONQUÉRIR LA FLANDRE Début octobre dernier, le groupe boulanger français Paul, qui a plus de 125 années d’expérience dans le métier, a ouvert sa première filiale flamande dans le centre commercial ‘Ring Shopping Kortrijk Noord’. Dans le passé, la chaîne avait déjà essayé de se lancer en Flandre, à Anvers, mais cette tentative avait échoué. Le point de vente de Courtrai sera la 11ème filiale de Paul en Belgique. La chaîne de boulangerie possède en effet déjà 6 filiales à Bruxelles et une à Waterloo. Il y a également trois Petit Paul dans les stations de métro bruxelloises De Brouckère, Montgomery et Louise. Cette année, l’objectif de l’enseigne est d’également lancer des points de vente dans les stations de métro Madou, Schuman et Bruxelles-Nord. Dans notre pays, la franchise principale pour la chaîne de boulangerie Paul est gérée par la société Top Brands.
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OCTOBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away
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DÉCOUVREZ LA PASSION DU MÉTIER À HORECA EXPO 2015 Cela fait déjà plus de 25 ans qu’Horeca Expo, le salon professionnel pour l’horeca et les collectivités, est un événement incontournable pour le secteur. Cette année, Horeca Expo présentera à nouveau un vaste assortiment global. Du 15 au 19 novembre 2015, vous pourrez rencontrer à Flanders Expo Gand plus de 650 exposants professionnels et plus de 3.000 marques. L’événement vous permettra en outre de rester au courant des toutes dernières tendances et innovations.
Zones fixes, rencontres ciblées Avec 650 exposants et 3.000 marques sur 54.000 m², Horeca Expo propose l’assortiment le plus complet et le plus abouti en termes de qualité. Pour que votre visite au salon soit la plus efficace possible, et pour faire en sorte que vous trouviez le bon hall, le bon stand et l’exposant recherché, l’organisation a scindé Horeca Expo en plusieurs zones. Au total, vous pourrez retrouver 8 segments : Coffee & Sweets, Food & Non Food, Café World & Nightlife, Kitchen Hardware, Snack & Fast Food, Interior & Technology, Wine & Spirits Boulevard et Chef’s Place.
Alimentation durable À ‘Your Choice’, un sous-salon professionnel consacré à l’alimentation durable qui se tiendra le mercredi 18 novembre, vous retrouverez un assortiment spécifique et de qualité de produits alimentaires fair trade, bio ou locaux pour le secteur des collectivités. De plus, des produits durables seront mis sous les projecteurs à Horeca Expo via le parcours ‘Your Choice’. Pour de plus amples informations à ce sujet, rendez-vous sur le site web www.salonyourchoice.be. Ceux qui se rendent à Horeca Expo en quête de raffinement devront absolument jeter un coup d’œil au ‘Food Market’ qui se trouvera dans le hall 4 : vous pourrez y découvrir des produits artisanaux tels que des pils, des jambons, des légumes, du pain et des produits sans gluten.
Partez aussi en quête de conseils pour votre commerce de l’horeca Ceux qui veulent en savoir davantage sur les formations, les chiffres et les tendances, ou encore obtenir des informations juridiques et sociales, peuvent toujours se rendre au ‘Horeca Trefpunt’, à l’avant du hall 1, chez Horeca Vlaanderen, Horeca Vorming Vlaanderen et Guidea. Un autre endroit vivement conseillé est la ‘Talent’s Place’ dans le hall 3. Adecco, Horecapartners, Restocheck et SD Worx se feront un plaisir de répondre à vos questions et organiseront en outre des séances d’information quotidiennes.
Le café et le thé sous les projecteurs Dans le hall 2, qui sera sous le signe de Coffee & Sweets, vous pourrez découvrir divers grands producteurs de café et de thé. Vous y trouverez non seulement des tendances et les dernières nouveautés des grandes marques, mais aussi des cafés et thés locaux. Avez-vous l’intention de bientôt lancer un bar à café ? Ou êtesvous à la recherche des derniers développements dans le domaine du café et du thé ? Dans ce cas, n’oubliez surtout pas de passer à la Coffee & Tea Academy, qui est installée dans le hall 2 : Or Coffee Roasters, Caffènation, V69 Coffee Tea Agency, Or Tea?, Viva Sara, 32CUP et la sommelière de thé Ann Vansteenkiste vous y apprendront les ficelles du métier et organiseront diverses démonstrations et séances de cupping.
SALON PROFESSIONNEL POUR L’HORECA & LES COLLECTIVITÉS
15 — 19 novembre 2015
Un salon professionnel riche en inspiration et en tendances
FLANDERS EXPO • GAND
Aucune pensée catastrophique au sujet de l’horeca chez Living Tomorrow, qui présentera ‘l’horeca du futur’ dans le hall 3 – un projet censé sensibiliser et informer le secteur, mais surtout lui donner de l’inspiration. ‘Inspirational tableware’, craftsmanship by Serax, à l’entrée du hall 1, vous offrira également de l’inspiration. Les produits faits main de divers ateliers de par le monde y seront présentés. N’hésitez pas à aller admirer cette unique combinaison de design et d’artisanat. Un autre élément accrocheur très singulier est l’avant-première du Holy Food Market à Gand. L’abbaye de Baudelo, en plein centre de Gand, accueillera en effet fin 2015/début 2016 un nouveau concept unique : le Holy Food Market. Ce marché d’alimentation, qui s’inspire des halles de Barcelone, Rotterdam et Copenhague, donnera une nouvelle vie au bâtiment avec douze magasins alimentaires et un bar cosmopolite. À l’entrée d’Horeca Expo, vous aurez déjà un avant-goût de ce futur marché d’alimentation.
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Food Market
L’horeca du futur
by Living Tomorrow
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Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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HORECA EXPO 2015 EN BREF Quoi : Salon professionnel pour l’horeca et les collectivités.
Plus de 70 événements avec des noms prestigieux
Où : Flanders Expo à Gand. Quand : du 15 au 19 novembre 2015.
Heures d’ouverture : chaque jour, de 10 h 30 à 19 h, excepté Avec des nouveaux événements comme la le jeudi, où le salon fermera ses portes à 17 h. Sélection Nationale pour les Bocuse d’Or, la Night of the Catering de Gault&Millau et Entrée : uniquement réservée aux visiteurs professionnels. les associations de catering et ‘Your Choice’ Avec invitation : entrée gratuite moyennant pré-enrepour l’alimentation durable, le programme gistrement via le site web. Si vous ne vous pré-enregistrez proposé en marge d’Horeca Expo promet à pas, vous payerez 10 euros pour l’enregistrement sur place. nouveau d’être d’une très grande qualité. Sans invitation : €50 à la caisse. En outre, les formations pour les ‘starters’, Plus d’infos : rendez-vous sur www.horecaexpo.be. organisées en collaboration avec Horeca Vlaanderen, sont à nouveau au programme. L’atelier sur la nouvelle loi relative aux allergènes devrait lui aussi être fort intéressant. Il sera présenté par Wheatless & More, en collaboration avec l’exposant Groothandel Claessens. Un autre élément accrocheur au programme annexe est le Congrès national du Foodservice, qui se tiendra pour la première fois non pas le lundi mais bien le jeudi (voir aussi encadré, ndlr). Pour obtenir de plus amples informations et l’entièreté du programme proposé en marge du salon, rendez-vous sur le site web d’Horeca Expo.
Le Congrès national du Foodservice Foodservice Alliance organisera le 7ème Congrès national du Foodservice. Il s’agit d’une plate-forme pour la direction et la gestion au sein de l’industrie alimentaire, l’horeca, le catering et le marché des achats impulsifs en Belgique, tant pour les spécialistes du marketing que pour les responsables commerciaux des fabricants, grossistes, points de vente et organisations professionnelles. Durant cette matinée riche en inspiration, qui aura cette année lieu le jeudi 24 novembre (de 8 h 30 à 13 h 15), on fournira des explications relatives aux tout derniers développements sur le marché belge du food service. Au moyen d’analyses pointues et de conférences pleines d’inspiration, on tentera de trouver durant ce congrès de nouvelles opportunités pour pouvoir continuer à développer le marché belge du food service. Durant le Congrès national du Foodservice, d’éminents spécialistes du monde du food service et du marketing prendront la parole. Cette année, le thème du congrès sera : ‘The bigger picture in a changing world’. Parmi les conférenciers, on retrouvera cette année Saartje Boutsen (auteure du livre ‘Save the Foodture’), Ernst-Jan Van Leeuwen (Industry Manager chez Google), Rachid Lamrabat (expert en ethno-marketing chez Tiqah) et Gert Laurijssen (CEO de Foodservice Alliance). Au moyen d’études de cas, ils rechercheront ensemble les réponses aux questions et problèmes stratégiques essentiels. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 14 novembre 2015 via le site web www.foodservicecongres.be. Le prix est de 195 euros par personne (HTVA). Les entreprises qui sont membres de Foodservice Alliance sont invitées gratuitement.
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OCTOBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away
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DÉCOUVREZ LES INNOVATION AWARDS ET LES PIONNIERS D’HORECA EXPO 2015 Chaque année, les Innovation Awards et Pionniers sont décernés par un jury professionnel. Ces produits et services sont en effet nouveaux et novateurs à Horeca Expo 2015. Parmi les près de 130 propositions des exposants, un jury professionnel a sélectionné les produits et services les plus novateurs dans l’assortiment qui sera proposé à Horeca Expo. Cinq produits ont ainsi été couronnés d’un Innovation Award et dix autres ont décroché un Pionnier. Tous peuvent être découverts sur le ‘video wall’ dans le hall 1 d’Horeca Expo. La rédaction de Snack, Sandwich & Take Away vous les présente d’ores et déjà...
Innovation Award Beverages: Les boules de glace XXL (Horeca Totaal) Voilà un produit formidable pour des cocktails spectaculaires ! Grâce à leur processus de fabrication sous haute pression, ces boules de glace ont un diamètre de 45 mm et ont acquis une clarté et une dureté élevées. Elles ne commencent à fondre qu’après très longtemps (fini les boissons diluées à l’eau !).
Innovation Award Concepts: Sowden Slow Coffee (V69 Coffee & Tea Agency) Le slow coffee est très en vogue. Il y a quelques années, George Sowden – un Italien installé à Londres – a conçu une cafetière en porcelaine contenant un filtre séparé en inox doté de trous microscopiques. Le café infuse à la table du client. L’établissement d’horeca gagne ainsi un temps considérable. Quant au client, il obtient un café savoureux. Et l’environnement est préservé grâce à la réduction de consommation d’énergie et de déchets. Le concept est désormais aussi disponible sur le marché belge.
Pionnier Beverages: Straffe Hendrik Wild (Brouwerij De Halve Maan) Avec ce Pionnier, le jury a voulu mettre à l’honneur la nouvelle tendance innovante des bières de fermentation spontanée. Ces bières fonctionnent selon le principe de la (seconde) fermentation sous l’action de levures ‘sauvages’ de la famille des Brettanomyces – une méthode qui n’était jusqu’à présent utilisée que pour le lambic. Plusieurs brasseries se sont lancées dans la fabrication de bières de ce type, mais la Straffe Hendrik Wild de la brasserie brugeoise De Halve Maan se distingue par sa saveur, sa stabilité et son respect pour la riche tradition brassicole belge.
Pionnier Concept: Lemonaid (D-Drinks) Lemonaid est un projet international auquel est associée la société belge D-Drinks. Le concept : proposer une gamme de boissons rafraîchissantes et de mélanges pour cocktails produite dans le seul et unique but de soutenir une bonne cause. Tous les ingrédients proviennent de petites coopératives agricoles certifiées bio et fair trade, et chaque bouteille vendue soutient une ONG ou une organisation caritative. Lemonaid permet également le « surcyclage » des bouteilles et casiers.
Pionnier Concept: Fritzy & Fantasy (Crazy Marketing Concepts) Grâce au concept Fritzy & Fantasy, les frituristes disposent à présent d’un outil moderne afin de fidéliser leurs clients. Il s’agit plus exactement de boîtes de jeu pour enfants qui se déclinent en diverses versions, contiennent toutes sortes de personnages fantastiques et ciblent différentes catégories d’âge. Chaque boîte renferme des cartes à jouer que les enfants peuvent collectionner et s’échanger et avec lesquelles elle forme un jeu de société. Facebook et Twitter permettent en outre aux enfants de réaliser des échanges et de décider quel personnage ornera le poster du mois suivant.
Pionnier Equipment: Blender équipé d’un pied à émulsionner (AG Timco) Cet accessoire pour blender ne fonctionne pas avec des lames, mais avec un pied à émulsionner intégré. Celui-ci mixe les aliments liquides trois fois plus vite tout en les émulsionnant de manière beaucoup plus fine. Plus besoin de passer la préparation au chinois. De plus, il réserve au client un véritable feu d’artifice de saveurs et évite au cuisinier tout risque de coupure.
Pionnier Equipment: Centrifugeuse Centurion (Cnudde) Cet appareil peut séparer les ingrédients qui composent un produit ou une préparation grâce à sa vitesse vertigineuse de 4000 tours par minute. Elle permet par exemple de dissocier le jus, le beurre et la pulpe de petits pois frais mixés. Le produit n’est pas chauffé pendant le processus ; le chef peut ainsi obtenir un goût d’une incroyable pureté.
Innovation Award Equipment: Lave-vaisselle PT Climate Plus (Winterhalter/Eliona) Ce lave-vaisselle est équipé d’un système d’échange de chaleur et d’une pompe à chaleur. Il récupère l’énergie de l’air chaud évacué par la machine et de celui qui se trouve dans la cuisine afin de réchauffer la cuve et l’eau de lavage. Ensuite, comme un climatiseur, l’appareil rejette l’air refroidi dans la cuisine. Cette technique permet en outre de réaliser d’importantes économies d’énergie.
Innovation Award Food: Le jus d’anchois artisanal (ISPC) Grâce à ISPC, la gastronomie belge peut aujourd’hui découvrir la colatura di alici, c’est-à-dire le jus d’anchois. Il s’agit d’un jus de couleur ambre, qui est obtenu en plaçant dans des tonneaux en châtaignier ou en chêne des anchois nettoyés, disposés en couches et recouverts de sel de mer. Il a un goût très riche et peut être utilisé dans de très nombreuses préparations, comme les carpaccios, les plats de pâtes, les vinaigrettes, etc.
Innovation Award Services: Widget pour les réservations directes d’hôtels (Stardekk) La société Stardekk a ajouté le widget Ratebox à son programme Cubilis. Grâce à lui, les internautes qui surfent sur le site de l’hôtel peuvent voir en temps réel les prix que proposent les différentes plateformes de réservation, d’une part, ainsi que ceux que demande l’hôtel pour les réservations directes, d’autre part. Si l’hôtel propose le meilleur prix, il y a de très fortes chances que le client s’adresse directement à l’établissement pour effectuer sa réservation. L’exploitant évite ainsi de payer une commission au site de réservation.
Pionnier Food: Feuilles d’algues marines (Ali-Import) L’alimentation de demain, nous dit-on, devra se composer de produits de la mer, comme des algues et des planctons. Ali-Import donne d’ores et déjà le ton en commercialisant des feuilles d’algues transparentes. Celles-ci sont exemptes de gluten et conviennent parfaitement pour les amuse-bouche farcis et les préparations en chausson, ou encore comme fond de tarte. Autre innovation: les feuilles préservent le croquant du fond de la tarte après ajout de la garniture.
Pionnier Food: Quinoa précuit (Ardo) Bien que les vertus du quinoa soient amplement vantées, ces graines sans gluten sont encore rarement utilisées dans les cuisines de collectivité et l’horeca en raison de toute la préparation qu’elles exigent. Ardo entend pallier ce problème : son quinoa est en effet précuit, ce qui permet de l’incorporer directement aux salades, plats chauds et froids, et préparations végétariennes.
Pionnier Food: Folions aux fruits et légumes (Horeca Totaal) Les folions sont des sortes de feuilles de pâtes réalisées entièrement à base de fruits et légumes. Ils constituent une alternative saine et sans gluten aux feuilles de filo ou de riz et conviennent à toutes les farces, sucrées comme salées. Selon le type de préparation, ils peuvent aussi bien être croustillants que prendre la forme d’un gel dur ou pâteux.
Pionnier Food: Fromage de chèvre frais résistant à la cuisson (Lebo Kaas) Facile à utiliser, ce produit au goût léger permet à un très large éventail d’établissements horeca d’intégrer du chèvre frais dans leurs préparations. Le fromage est produit localement aux Pays-Bas avant d’être conditionné dans une douille refermable dotée d’un embout pratique. Résultat : une facilité d’utilisation déconcertante. Sa résistance à la cuisson constitue un autre atout de taille, puisque le fromage fond en effet à peine dans le four ou sur le gril.
Pionnier Services: Système d’information et de gestion des allergènes (Fooddesk) Fooddesk propose aux établissements horeca une tablette et un programme convivial leur permettant d’obtenir en quelques clics des informations sur toutes sortes d’ingrédients allergènes. L’exploitant peut ainsi répondre directement aux questions de ses clients. Il lui suffit d’introduire une seule fois ses recettes, et le programme procède à un calcul automatique de la quantité d’allergènes, des traces résiduelles et de la valeur nutritionnelle des aliments. Ce programme est relié à la base de données de Nubel et aux fiches de centaines d’entreprises agroalimentaires qui approvisionnent le secteur de l’horeca.
Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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Une étude belge portant sur les snacks menée à grande échelle révèle des résultats surprenants
« MANGER UN SNACK, C’EST PLUS AGRÉABLE » Si on leur donne le choix, 4 Belges sur 10 préfèrent manger un snack plutôt qu’un repas traditionnel. Il s’agit d’une des conclusions pour le moins surprenantes de l’étude que Food in Mind a conduite en collaboration avec iVox dans le but d’analyser et identifier les habitudes de snacking du Belge. Le Belge trouve qu’un snack offre plus de plaisir, mais le gain de temps demeure lui aussi un argument de taille. Ce n’est pas pour rien que l’étude de Food in Mind et iVox a été étiquetée ‘à grande échelle’. Selon ses promoteurs, il s’agit de la première grande étude scientifiquement fondée portant sur les snacks dans notre pays. Au total, 1.150 personnes âgées de 18 à 65 ans ont participé à l’étude. Les analystes ont ensuite établi une corrélation entre les résultats de cette enquête et des observations de 23.000 moments de consommation (tickets). Au moyen de questionnaires et méthodologies spécifiques, iVox a analysé tant des éléments chiffrés que qualitatifs. La première partie reflète le comportement, les attentes et les expériences du Belge moyen, et ce tant à domicile qu’hors foyer. Pour la deuxième partie, les chercheurs ont analysé durant sept jours entiers le schéma de consommation global du Belge : que mangeait-il ? Où ? Chez quelles chaînes ? Quand ? Avec qui ? De manière réfléchie ou impulsive ? Et ainsi de suite… Une typologie de 4 types de snacks a ainsi pu être établie au moyen de facteurs sociodémographiques, ce qui a permis de subdiviser les résultats généraux pour chacun de ces types de snacks. Avec l’aide d’Eddy Bovijn, partenaire chez Food in Mind, nous allons jeter un coup d’œil aux principales constatations.
1. 40 % veulent toujours manger des snacks Une étude à grande échelle comme celle-ci offre un intéressant taux de fiabilité, ce qui est d’autant plus intéressant lorsque les résultats révèlent aussi quelques tendances fortes. D’après Eddy Bovijn, le chiffre le plus frappant concerne la préférence accrue pour le snacking. « Lorsque les gens ont le choix de couper leur faim avec un repas classique ou un snack, 4 personnes sur 10 indiquent qu’elles mangeraient plutôt un snack », dit Eddy Bovijn. « Ce nombre est loin d’être négligeable, et il s’explique selon moi par l’expérience même du snacking. Manger un snack, c’est plus agréable. » Une conséquence de cette constatation est l’importance accrue du phénomène appelé « all day grazing » (le fait de manger des snacks tout au long de la journée) – sujet traité plus amplement à la page 12.
2. 30 % des repas sont pris hors foyer De façon un peu plus générale, l’étude constate que le Belge prend 30 % de ses repas hors foyer. « En termes de valeur de marché, cela équivaut à un rapport de 40 % hors foyer et 60 % à domicile », dit Bovijn. « Nous remarquons que ce sont surtout les chaînes de sandwicheries qui sont en plein essor. Cela fait déjà un certain temps que cette tendance existe et elle se poursuivra. » La motivation générale reste la même : gain de temps, praticité, émotion et expérience. « L’expérience, c’est manger un snack avec des collègues, se faire plaisir, s’offrir une sensation de bien-être », explique Eddy Bovijn. « Il peut y avoir des raisons fonctionnelles, mais le fait de manger un snack a clairement aussi un aspect émotionnel. » Il est bien sûr étonnant que le fait de manger hors foyer ait tant de succès, alors que les livres de cuisine et le ‘home cooking’ sont également très en vogue. « Nous ne trouvons pas que les gens cuisinent davantage chez eux à cause des livres de cuisine », réagit Bovijn. « Peut-être le font-ils plus durant le week-end ; c’est possible... Nous constatons en tout cas que les gens s’attendent à manger davantage hors foyer à l’avenir. Ou à emporter des plats chez eux. Ou à se faire livrer à domicile. C’est donc plutôt ‘take your time’ avant ‘take your money’. Les gens optent toujours pour le gain de temps, même si c’est plus cher. »
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3. Le paradoxe salutaire L’étude révèle l’existence d’un paradoxe pour le moins surprenant au niveau de l’attitude du ‘snackeur’ à l’égard de la santé. La plupart trouvent en effet que les fruits et légumes ou le fait de manger sain en général sont importants (8 sur 10 trouvent que c’est l’avenir), mais cette position est en opposition totale avec leur comportement. « Si l’on observe ce que les gens mangent, on remarque que 4 personnes sur 10 commettent encore des péchés », explique Eddy Bovijn. « Il arrive très régulièrement que le plaisir et l’amusement soient des facteurs dominants. Tout le monde ferme parfois les yeux sur ses principes. Nous nous conduisons mieux qu’auparavant, mais nous sommes conscients que ce n’est pas encore idéal. »
4. Quatre types de ‘snackeurs’ À la question portant à savoir qui est le ‘snackeur’, l’étude formule une réponse en quatre parties. Elle distingue 4 types de ‘snackeurs’ sur la base de l’intensité. - Le ‘super snackeur’ (environ 20 %). Le consommateur qui mange des snacks en constance, à chaque moment de la journée. Il peut être jeune ou vieux, travaille de neuf à cinq, est plutôt introverti, peu dynamique, et fait peu d’activité à l’extérieur. Il ne s’intéresse pas au bio ou au fair trade. Pour lui, le fait de manger des snacks est surtout une solution fonctionnelle. Un snack doit en outre être savoureux, et il doit procurer une sensation agréable. - Le ‘snackeur nomade’ (environ 10 %). Également appelé ‘snackeur impulsif’, il bouge beaucoup – également à l’extérieur. Il a des activités et des contacts variés. Il est extraverti, ouvert aux changements, essaie beaucoup de nouveautés, mange souvent en compagnie et a beaucoup de hobbys. C’est aussi un utilisateur intensif, mais d’un tout autre type que le ‘super snackeur’. - Le ‘snackeur light’ (environ 40 %). Il s’agit d’une personne qui fait son travail de façon très méticuleuse et qui vit selon un schéma structuré. Il ne se refuse pas un en-cas sain, mais le réflexe salutaire est très présent. Le ‘snackeur light’ se fait plaisir, tout en faisant attention à ce qu’il mange. - Le ‘non-snackeur’ (environ 30 %). Le ‘non-snackeur’ a un emploi très exigeant, vit et mange consciemment, et va même jusqu’à faire de l’exercice physique s’il lui arrive de manger un snack. Pour lui, la santé et l’activité physique sont très importantes, et il fait tout pour rester en forme. « À l’heure actuelle, ce sont ces deux derniers groupes qui dominent », dit Eddy Bovijn au sujet de la typologie. « Nous remarquons cependant qu’il y a davantage de jeunes dans les deux premières catégories. Et c’est donc chez ces profils que l’on observe un glissement et donc aussi une croissance du marché du snacking. » Reste la question de savoir si le ‘super snacking’ ou le ‘snacking nomade’ sont une bonne évolution. L’étude a pris les devants sur ce sujet et a observé un paramètre supplémentaire très pertinent, à savoir l’IMC. « Nous avons en effet établi une corrélation entre les résultats de l’enquête et l’IMC », déclare Bovijn. « Et nous avons constaté que l’IMC du ‘super snackeur’ et du ‘snackeur nomade’ n’est pas plus élevé. »
5. De l’espace pour le développement de l’assortiment Pour conclure, l’étude se penche sur les types de services de restauration où l’on pourrait davantage développer la culture du snacking. Et ce sont apparemment les entreprises qui offrent le plus grand potentiel de développement. « Six entreprises sur dix n’ont pas de cuisine ou de réfectoire, ce qui ouvre d’autre part aussi des perspectives pour des formules extérieures aux entreprises. Le fait que nos entreprises aient si peu à offrir dans ce contexte ouvre cependant surtout un marché pour les entreprises de services de restauration. Aujourd’hui, seules 30 % des grandes entreprises collaborent avec ce type de société. Lorsque des distributeurs automatiques sont présents, sept personnes sur dix prennent parfois une boisson (une fois par semaine) et une personne sur deux prendra un snack. » Food in Mind et iVox se sont aussi intéressées au paysage des chaînes, en dressant un aperçu de la puissance, des préférences en termes de marques et de produits, des profils, des forces et des faiblesses. Toutes ces données sont en cours de traitement et Food in Mind commercialisera très bientôt son étude complète.
mange a la maison ou hors foyer
En-cas sucres
Un tiers des consommations sont prises hors foyer
Quel type d’en-cas sucré avez-vous mangé ? Préparé soi-même
61,5%
Biscuit, gâteau ou pâtisserie, tarte, gaufre, vienoiserie, biscuit bien-être, barre énergétique, pain d’épice
12,6%
Bâtons de chocolat, figurines en chocolat
10,5%
Barre chocolatée (ex. Snickers, Mars, ...)
8,3%
Snacks au chocolat (ex. M&M’s, pralines, ...)
14,7% 66,5%
63,7%
72,4%
65,8%
64,8%
Pas préparé soi-même
85,3% 33,5%
TOTAL MANGÉ HORS FOYER
36,3%
Un repas complet
27,3%
Un repas (classique) à base de pain
34,2%
Un snack ou subsitut de repas
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35,2%
Un en-cas 7,1%
Autres
MANGÉ À LA MAISON
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Le stress, le manque de temps et l’évolution démographique sont à la base du phénomène appelé ‘all day grazing’
ON MANGE DES SNACKS TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE
Le schéma des trois repas traditionnels est de plus en plus menacé. Et c’est surtout le jeune consommateur urbain qui travaille dans le secteur de l’économie du savoir qui adopte d’autres habitudes alimentaires. Une étude conduite par Food in Mind confirme l’essor du phénomène appelé ‘all day grazing’ – un phénomène qui n’a rien de surprenant pour l’observateur de tendances Herman Konings.
Doc. Dauphine
Le consommateur moderne peut préférer l’expérience du snacking à celle d’un repas classique. Voilà la conclusion pour le moins frappante de l’étude conduite par Food in Mind (voir page 11 pour le rapport complet, ndlr) sur nos habitudes alimentaires relatives aux snacks. Une partie de l’étude porte aussi sur les habitudes de snacking au fil de la journée. Ces habitudes glissent vers ce que l’on appelle le phénomène appelé ‘all day grazing’. « L’étude démontre que les Belges mangent des snacks tout au long de la journée », dit Eddy Bovijn, partenaire chez Food in Mind, qui a réalisé l’étude en collaboration avec iVox. « On commence à manger des snacks dès 6 h du matin, et cela peut continuer jusqu’à 22 h le soir. Au lieu des trois repas classiques, on constate qu’il y a plutôt 5 grands moments de snacking, mais cela s’étend en fait sur toute la journée. »
Fifty-fifty Cette constatation se reflète aussi dans l’analyse des tickets effectuée dans cette étude. Le poids des consommations de snacks est égal à celui des consommations traditionnelles pour les repas. « Nous effectuons une catégorisation avec d’une part les repas traditionnels de pain et les repas chauds, et d’autre part les ‘substituts de repas’ », dit Eddy Bovijn. « Ce faisant, on remarque que les deux catégories représentent chacune environ 50 % des consommations. » En d’autres termes, nous mangeons autant de snacks hors foyer que de repas traditionnels, ce que Bovijn explique par l’expérience du snacking. « Nous avons été éduqués avec un passage à table traditionnel à midi, mais considérons les snacks comme moins formels et plus agréables. Les gens sont bien conscients du fait que l’on doit manger des légumes et des fruits, mais le snack est plus agréable, car il procure émotion, liberté et expérience. » L’étude précise aussi le profil des ‘all day grazers’ : la majorité se trouvent dans la catégorie d’âge allant jusqu’à 35 ans.
Aucun lien avec la santé
Herman Konings (Pocket Marketing)
Ces constatations sont en parfait accord avec l’analyse sociétale réalisée par l’observateur de tendances Herman Konings (Pocket Marketing), qui a identifié trois raisons pouvant expliquer l’évolution vers le phénomène du ‘all day grazing’. Mais il faut avant tout préciser quel ‘usual suspect’ n’est absolument pas un ‘all day grazer’. « Il n’y a aucun lien avec la santé, même si c’est ce que l’on peut croire », dit Konings. « Les médias accordent énormément d’attention à la santé, et l’intérêt pour la problématique de l’obésité et le rôle du sucre gagne également du terrain. L’opinion des diététiciens au sujet du phénomène du ‘all day grazing’ est souvent la même : mieux vaut répartir les repas en plusieurs petites portions. » Herman Konings fait référence au point de vue qui veut qu’un rythme d’environ 5 repas est plus salutaire qu’un rythme de 3 repas complets (et plus lourds), parce que les sucres sont libérés graduellement dans le sang. « Par contre, les scientifiques ne sont de toute évidence pas tous d’accord », précise-t-il. « Et même si c’était vrai, ce n’est certainement pas la raison pour laquelle les consommateurs deviennent des ‘all day grazers’. C’est peut-être vrai pour certains, mais sûrement pas pour la majorité d’entre eux. »
Le travail du savoir et le snacking
Doc. Vandemoortele
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Alors, qu’est-ce qui explique ce phénomène ? Konings fait premièrement référence à notre style de vie changeant. Il y a plus de personnes qui sont actives dans l’économie du savoir et des services, et cela a un impact sur le rythme circadien. « Au cours de ces 20 à 25 dernières années, leur nombre a augmenté de 50 %, ce qui fait qu’elles représentent aujourd’hui 60 % de l’ensemble de la population active », dit-il. Il s’agit de
personnes diplômées, qui ont souvent un travail complexe qu’elles n’exercent pas de neuf à cinq, mais plutôt de cinq à neuf. Les agendas changent en constance, les heures glissent, et les plages horaires ne sont plus fixes. « Cela met une pression sur les heures de repas classiques avec toute la famille », poursuit Konings. « Les partenaires sont au travail à différents moments, ils sont davantage dans les embouteillages, ils réseautent et se forment davantage dans le cadre de leur emploi dans l’industrie du savoir et des services. Résultat : leur agenda est constamment chamboulé. Le matin, par exemple, ils sautent le petit-déjeuner pour éviter les embouteillages, attrapent quelque chose à grignoter dans leur voiture, et mangent quelque chose durant la première pause-café. Le soir, ils mangent déjà quelque chose avant de se retrouver dans les embouteillages, et ensuite ils mangent encore une fois plus tard dans la soirée. En se levant tôt et se couchant tard, la journée devient aussi plus longue. Les gens ont donc besoin de plus d’énergie, et ils comblent ce besoin en mangeant plus souvent. Et les possibilités sont là. »
Point-of-Situation Le fait que le snacking est en plein essor est en effet aussi lié à la présence constante de l’offre. Ceux qui désirent un snack peuvent toujours en obtenir un. « Dans ce contexte, POS signifie Point-of-Situation », explique Herman Konings. « Ceux qui ont faim connaissent la gratification instantanée : on peut à tout moment trouver un repas facile que l’on peut consommer tout de suite. Tant le long de l’autoroute que trois étages sous terre à l’arrivée du Thalys à Anvers… Je constate qu’on a créé une culture pour les gens qui sont constamment en déplacement et qui ne pensent plus en termes de repas classiques. » D’après l’observateur de tendances, le fait que cette culture ait réussi à s’imposer est dû à une raison sociétale. « La mère en tant que gardienne de la culture alimentaire se perd de plus en plus », constate-t-il. « La nouvelle génération est éduquée autrement qu’il y a quelques décennies. Les parents sont moins souvent à la maison et rentrent plus tard. Cela provoque en eux un sentiment de culpabilité, et ils obligent donc moins les enfants à suivre des habitudes alimentaires strictes. Cette tendance explique d’ailleurs aussi pourquoi la culture des légumes amers perd du terrain, pour ne citer qu’un exemple. »
Le stress nous pousse à manger Selon Herman Konings, le travailleur actif dans le secteur des services dispose de sept heures de temps en moins par rapport à avant. Cela est dû aux emplois intensifs et à l’augmentation des embouteillages. Le fait de disposer de moins de temps génère davantage de stress, ce qui mène à ce que les psychologues appellent le ‘comportement régressif’. « Comme mettre quelque chose en bouche, par exemple », explique Konings. « Selon Freud, pour comprendre l’origine de ce comportement, il faut remonter au sein maternel, qui était une manière de canaliser le stress pour les nourrissons. » Auparavant, on se tournait surtout vers les friandises ou le tabac, mais c’est justement là aussi que l’Europe de l’Ouest a changé. « Surtout dans les pays germaniques, les gens ont commencé à moins fumer, et les friandises et la nourriture sont venues remplacer la cigarette. Ceux qui arrêtent de fumer perturbent tout leur système neurophysiologique du plaisir, du repos et du stress. Même si on n’a plus nécessairement faim, notre tendance à manger un snack en journée n’en sera que plus grande. » Pour conclure, Eddy Bovijn voit un autre lien avec le fait de fumer. « Auparavant, fumer avait aussi une connotation sociale », dit-il. « Pensez p. ex. au slogan ‘Jamais seul à fumer une Belga’. Aujourd’hui, ce serait plutôt ‘Jamais seul à manger un sandwich’. Dans ce contexte aussi, le snacking remplace parfois le fait de fumer, car l’ambiance, la compagnie et le fait de se faire plaisir sont d’importants moteurs du snacking. »
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LES SNACKS CHAUDS PRÉCUITS S’INSCRIVENT PARFAITEMENT DANS LA TENDANCE DU ‘ALL DAY GRAZING’
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Comme Herman Konings (Pocket Marketing) et Eddy Bovijn (Food in Mind) l’ont déjà dit dans les pages précédentes, notre société en plein changement a aussi une influence sur les habitudes alimentaires des consommateurs belges d’aujourd’hui. Nous constatons en effet toujours plus souvent que les repas traditionnels – à savoir le petit déjeuner, le dîner et le souper – font de plus en plus souvent place à plusieurs (plus petits) repas au cours de la journée. Les snacks chauds précuits s’inscrivent parfaitement dans cette tendance. La rédaction de Snack, Sandwich & Take Away a enquêté pour vous afin de savoir ce qui se passe à ce niveau.
Les options sont légion Les snacks chauds ont parfaitement leur place dans la tendance du ‘all day grazing’. De telles références offrent un sentiment de rassasiement toujours plus satisfaisant aux consommateurs. De plus, nombreux sont les clients qui veulent de temps en temps manger autre chose que p. ex. le traditionnel croque-monsieur. Une enquête menée auprès de divers fabricants et fournisseurs nous apprend que le pain-saucisse est un grand classique qui doit absolument faire partie de votre assortiment. Ceux qui désirent proposer de la variation à leur clientèle à ce niveau peuvent p. ex. intégrer un petit-pain à la saucisse de volaille à leur assortiment. En outre, d’après les acteurs du marché que nous avons contactés, il est préférable d’également proposer quelques paninis et morceaux de pizza. Des croissants avec une farce salée peuvent aussi être proposés comme snacks chauds – des snacks que vos clients peuvent acheter à divers moments de la journée. D’autres produits conseillés sont entre autres les ciabattas et les baguettes avec une garniture salée (mélange de fromage, légumes, poulet, viande ou autres ingrédients du genre), que vous pouvez ensuite réchauffer au gril ou au four.
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Enfin, vous pouvez aussi servir diverses quiches à vos clients. Comme vous le voyez, il y a diverses façons de jouer sur les nouvelles habitudes alimentaires des consommateurs au moyen de snacks chauds précuits. N’oubliez d’ailleurs pas de proposer quelques snacks chauds végétariens à vos clients. Il y a en effet de plus en plus de consommateurs qui optent régulièrement pour une alternative végétarienne, sans pour autant complètement laisser tomber la viande.
À ne pas oublier lors de la vente Pour faire en sorte que vos clients achètent régulièrement des snacks chauds précuits dans votre commerce, vous devez toutefois tenir compte de certains aspects. Tout d’abord, il est essentiel de proposer suffisamment de variation au sein de votre assortiment. Tout comme c’est le cas dans les autres catégories Doc. CSM Bakery Solutions de produits, le client n’aime pas devoir constamment faire son choix parmi le même assortiment de snacks chauds précuits. Il est également conseillé d’offrir le choix de consommer ces références en cours de route. Nombreux sont en effet les gens qui sont en route vers un rendez-vous, un cours (du soir ou ordinaire), un club sportif ou autre, mais qui veulent couper leur faim – petite ou grande – en cours de route. Prévoyez donc des emballages spéciaux pour les snacks à emporter, afin que ces clients puissent emporter leur snack chaud de manière pratique. Nul ne doute que vous inciterez ainsi plus facilement les passants à acheter ces produits. Pour finir, il est aussi important d’attirer suffisamment l’attention de votre clientèle sur ces produits, surtout lorsque vous intégrez des nouveautés dans votre assortiment. Les fabricants et fournisseurs disposent d’une vaste panoplie de matériel de PLV visant à augmenter la visibilité des snacks chauds précuits dans votre point de vente. N’hésitez donc pas à utiliser ce matériel. Doc. Dauphine
Doc. Vandemoortele
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Découvrez nos nouvelles quiches
Délicieuses à chaque instant, idéales pour votre rendement Des journées chargées : les consommateurs d’aujourd’hui veulent manger où et quand cela leur convient. Mais les attentes sont plus élevées aussi. Un repas doit également être nourrissant et équilibré, et à la fois pas trop compliqué à préparer. Les quiches de Molco offrent la solution parfaite. 4 goûts délicieux : Lorraine, épinards-brie, 4 fromages-cranberry et Méditerranné. Lorraine en épinards-brie sont également disponibles en quiches de 100 grammes, idéales comme en-cas ou comme lunch léger avec une salade ! Disponibles à partir de septembre 2015 chez votre grossiste. les quiches comme variations pour votre lunch, en-cas ou diner emballées dans une plaque de cuisson pratique, pour cuire et présenter à la fois vaste choix de quiches classiques et en-cas surprenants gourmandises savoureuses et copieuses
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Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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« L’accent sur les centres commerciaux dans les grandes villes »
À la fin des années nonante, The Waffle Factory a été fondée en tant que marque de franchise. À l’époque, c’était Stéphane Desobry, fondateur et propriétaire de Belgaufre, qui était à la base de ce succès. Au départ, l’accent était mis sur la vente de gaufres sucrées dans des petits points de vente (d’environ 6 m²) implantés dans des centres commerciaux. Ce qui était unique (et qui l’est toujours), c’était que la pâte était préparée dans le point de vente même. « C’est ça qui nous différencie des nombreux autres points de vente de gaufres qui utilisent une pâte surgelée », affirme Guillaume Desobry, le fils de Stéphane.
La formule de franchise a été implémentée tant en Belgique qu’en France, au Brésil, en Afrique du Sud et en Arabie Saoudite. Pour diverses raisons, ‘The Waffle Factory’ est devenue ‘Waffle Factory’ et a augmenté la surface des points de vente de 6 m² à minimum 20 m². L’assortiment de produits a lui aussi été élargi : outre les gaufres sucrées, les consommateurs peuvent désormais aussi acheter des gaufres à diverses saveurs, qui sont toutes réalisées à base de mélanges secs produits de façon unique. On peut désormais aussi y acheter des boissons et des glaces. Ce concept rénové a pour la première fois été présenté dans le centre commercial Paris-Vélizy 2 en 2003. Depuis, le réseau de franchises se développe graduellement, principalement en France et en Belgique. Entretemps, on compte 24 Waffle Factory, le dernier ayant ouvert ses portes à Cannes. « Chaque restaurant est unique, avec une surface qui varie entre 20 et 100 m², où jusqu’à 50 personnes peuvent prendre place. Tous partagent la même identité visuelle et offrent un assortiment de produits identique. Partout, les produits sont fraîchement préparés le jour même, de manière à pouvoir garantir un produit de qualité supérieur qui soit abordable pour le client. »
En Flandre
Pour se désaltérer tout en dégustant les mets, on a le choix parmi un large assortiment de boissons chaudes (allant d’un espresso de base à un Latte Macchiato, éventuellement aromatisé au spéculoos). Au niveau des boissons fraîches, on a le choix entre un soda classique, une bière locale ou un smoothie bien frais. Contrairement aux autres Waffle Factory, celui d’Anvers ne vend pas de crème glacée.
Saisons Les gens on surtout tendance à manger une gaufre sucrée les jours où il fait plus froid. Durant les périodes vraiment chaudes, ils préfèrent opter pour un smoothie ou une glace. « Pour nous, c’est une bonne chose que les journées très chaudes soient plutôt rares en Belgique, mais même lors de ces jours plus calmes, nous avons trouvé une solution grâce à nos produits salés : tout le monde doit en effet dîner tous les jours. »
En Belgique, les amateurs de sucré peuvent se rendre dans cinq points de vente pour savourer les gaufres et autres délices proposés par l’enseigne : outre trois filiales en Wallonie et une à Bruxelles, Anvers est désormais le premier point de vente sur le territoire flamand. « Nous visons surtout les grandes villes. Grâce à l’expérience que nous avons acquise avec le point de vente sur la Grand-Place de Bruxelles, nous savons que les sites touristiques marchent très bien. À Anvers, nous remarquons que les touristes sont très attirés par nos produits et nous les y accueillons dans un bel environnement, avec un espace confortable où ils peuvent s’asseoir. À l’avenir aussi, nous continuerons à nous concentrer sur les grandes villes, tout simplement parce que l’on peut y atteindre beaucoup plus de gens. »
La soif d’innover
Assortiment
Guillaume Desobry n’a pas l’intention de considérer les autres fournisseurs présents sur le marché comme de véritables concurrents. « Il y a bien sûr d’autres acteurs du marché qui proposent des gaufres sucrées. Et dans l’assortiment salé, nous avons affaire aux restaurants, fast-foods, sandwicheries, etc. Pourtant, je nous considère plus comme une entreprise qui propose un assortiment complémentaire. Les clients qui travaillent dans un bureau dans le quartier de notre filiale se rendront probablement dans un restaurant ou une sandwicherie en semaine, mais ils aiment aussi manger une LunchWAF pendant cette même semaine. Par ailleurs, la moitié des clients consomment ce qu’ils achètent dans notre point de vente même. L’autre moitié des clients emportent leur nourriture. »
Dans le point de vente d’Anvers, comme dans tous les autres Waffle Factory, on retrouve tout l’assortiment de gaufres : la gaufre de Liège, la gaufre de Bruxelles, mais aussi la ‘waffine’ (une fine gaufre fourrée au Nutella ou d’autres produits originaux comme la frangipane, le cookie ou le brownie). Tout est préparé maison. Il en va de même pour la LunchWAF, qui est préparée à base d’une pâte salée aux herbes de Provence, et fourrée avec des produits salés comme du fromage, du jambon, du poulet, des légumes, etc. « Ainsi, nous proposons également une alternative adaptée pour le lunch. En termes de goût, la LunchWAF se situe entre un calzone et un panini. Il s’agit d’un repas complet de 250 à 300 grammes, qui est p. ex. aussi disponible dans une variante au saumon. Les gens très habitués à leur sandwich quotidien trouvent dans ce produit une alternative idéale, qui est de plus bien équilibrée, saine et unique. » La gaufre
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salée qui se vend le mieux est la ‘LunchWAF campagnarde’ au bacon, tomate, mozzarella et basilic. Le grand classique belge demeure la gaufre de Liège, bien que la waffine soit devenue très populaire auprès des clients habitués.
OCTOBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away
L’assortiment actuel illustre déjà en soi la soif d’innover qui caractérise Waffle Factory, et le management a d’office l’intention de continuer à suivre cette philosophie. Le simple fait que l’on produise tous les jours de la pâte fraîche dans le point de vente est déjà unique. En outre, on crée tous les mois de nouvelles recettes pour la LunchWAF, en fonction des goûts locaux. Au niveau du marketing aussi, on fait tout pour innover. « De plus, nous continuons naturellement à attacher la plus grande importance au fondement de notre succès : la qualité de nos produits et de notre personnel. »
Concurrence
Déco Dans chaque Waffle Factory, l’identité visuelle rappelle l’usine (« factory » en anglais). Les métaux bruts et le bois accentuent d’une part le look quelque peu industriel, mais ils signalent d’autre part que tout est produit ‘dans la maison’. « En outre, nous avons choisi une ambiance très ‘cocooning’, afin que nos clients se sentent les bienvenus et soient tout à fait à leur aise. Pour ce faire, notre designer a utilisé du mobilier et une déco uniques. Nous trouvons important que tout soit équilibré : du mobilier à la peinture, en passant par l’éclairage. »
Clientèle et avenir Les clients sont un mélange hétéroclite de touristes et de clients fixes qui travaillent dans le quartier. Alors qu’en semaine le principal groupe cible est composé de femmes âgées de 15 à 35 ans, pendant le week-end, les points de vente attirent beaucoup de familles. D’ici la fin de l’année, Waffle Factory ouvrira davantage de filiales à Nice et à Lille, mais aussi à Dubaï (Émirats) et à Doha (Qatar). Plus tard, ce sera au tour de Londres. Dans notre propre pays, le management espère à terme pouvoir ouvrir des magasins à Bruges, Namur, Liège et Gand.
Waffle Factory NOM : Waffle Factory Anvers ANNÉE DE FONDATION : 2014. NOMBRE DE COLLABORATEURS : 4 ou 5. SUPERFICIE : 3 x 30 m2 à l’intérieur, 40 m2 à l’extérieur. CUISINE : 20 m2. PLACES DE PARKING : aucune. PRINCIPAL FOURNISSEUR : Belgaufre. PRODUIT LE MOINS CHER : gaufre de Liège (2,5 €). PRODUIT LE PLUS CHER : repas complet (LunchWAF, boisson et gaufre de Liège) pour 8,9 €. BEST-SELLERS : la LunchWAF campagnarde et la gaufre de Liège.
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LES PETITS SNACKS : UN COMPLÉMENT IDÉAL
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Les biscuits, chips, barres et saucisses ont parfaitement leur place dans un snack-bar Ceux qui mangent dans un snack-bar pensent avant tout à des snacks qui remplacent un repas, comme les sandwiches, les salades ou les friandises. Pourtant, un nombre croissant de snack-bars complètent cet assortiment avec plusieurs petits snacks, tels que des biscuits (salés ou sucrés), chips, barres chocolatées ou saucisses sèches. Nous avons recensé sept raisons pour lesquelles les petits snacks sont un complément idéal à l’assortiment traditionnel.
1. LA VENTE DE PETITS SNACKS RESTE PLUTÔT STABLE MALGRÉ LA CRISE Nous ne disposons pas de chiffres précis sur les ventes de petits snacks dans les snack-bars, mais quelques indicateurs plus généraux offrent cependant une bonne vue d’ensemble sur les principales tendances. Euromonitor International a réalisé pour notre pays une analyse de cette catégorie et a constaté que la crise des dernières années n’a pas été favorable aux petits snacks. « À cause de la crise persistante, les ventes de certains snacks sucrés et salés ont régressé dans tout le secteur Out-of-Home », affirme Audren Layeux d’Euromonitor International. « Dans une telle situation, les consommateurs ont tendance à acheter des marques de distributeurs dans les supermarchés. » Mais il y a une bonne nouvelle : Euromonitor s’attend à un revirement de situation. « Avec la reprise économique qui se prépare, on s’attend à ce que les consommateurs reviennent à leurs vieilles habitudes. » Si l’on examine les chiffres, on s’aperçoit qu’Euromonitor s’attend à une légère régression cette année au niveau de la confiserie et des glaces, mais à un statuquo général en ce qui concerne les snacks sucrés et salés. Il est toutefois difficile de tracer une ligne par type de produit. « Si l’on observe p. ex. les fruits à coque, on constate que le volume vendu est stable, mais on peut aussi distinguer certaines tendances au-delà des chiffres », dit Layeux. « Les ventes de cacahuètes classiques continuent de chuter, alors que d’autres variétés comme les noix de cajou ont beaucoup de succès. » Les résultats d’Euromonitor sont en corrélation avec les données que les fabricants nous procurent : les ventes de petits snacks sont légèrement en baisse ou stables, avec des pics dans les deux sens. Plusieurs fabricants mentionnent aussi qu’ils s’attendent surtout à une augmentation du côté des adolescents.
2. EN PROPOSANT AUSSI DES PETITS SNACKS, ON CRÉE UNE OFFRE COMPLÈTE Du fait que tant les petits que les grands snacks répondent au même besoin d’un en-cas, les deux sont très complémentaires dans un snack-bar ou une sandwicherie. Les clients achètent souvent les snacks de manière impulsive, mais achètent parfois aussi un snack pour le manger p. ex. plus tard dans la journée. Ceux qui achètent un sandwich ne se privent souvent pas d’acheter p. ex. une barre chocolatée pour une prochaine pause-snack. Les snack-bars ou sandwicheries qui vendent les deux offrent en d’autres termes une sorte de ‘one stop snack shopping’ au client. Et cette complémentarité peut être poussée encore plus loin. Les grandes marques dans cette catégorie aiment s’intégrer à des formules lunch existantes de façon à proposer au consommateur leur snack dans un package complet comprenant p. ex. un sandwich et une boisson.
5. LES PETITS SNACKS SONT FACILES À PROMOUVOIR Cette présence de marques fortes permet aussi de créer la possibilité de promouvoir pas mal de petits snacks dans un snack-bar. En soi, les produits ne prennent pas beaucoup de place, mais les fabricants offrent régulièrement la possibilité d’activer les produits par le biais de matériel promotionnel, comme p. ex. des éditions limitées qui peuvent occasionner des hausses temporaires dans les ventes. Le matériel promotionnel permet p. ex. de mettre les produits en évidence sur le comptoir avec plus d’élégance. Mais ici aussi, il ne faut pas trop en faire. Un comptoir archiplein de petits snacks n’est pas idéal dans une sandwicherie ou un snack-bar. N’hésitez pas à faire le tri. Beaucoup de fabricants trouvent qu’il est intéressant de proposer les snacks sur le comptoir, mais aussi près des boissons. On fait ainsi en quelque sorte du category management dans le snacking.
6. LES PETITS SNACKS PERMETTENT D’INNOVER Les snack-bars qui misent sur l’innovation et investissent p. ex. dans de nouveaux types de snacks qui font office de substituts de repas peuvent aussi innover un maximum au niveau de l’assortiment de petits snacks. Les fabricants de snacks (sucrés ou salés), biscuits ou barres chocolatées sont connus pour leur dynamisme au niveau des variétés et des goûts. Un environnement propice aux achats impulsifs tel qu’un snack-bar est dans ce cas un endroit idéal pour tester le potentiel de ces nouveautés. Les exploitants ont donc tout intérêt à jouer sur cet aspect et à utiliser les nouveautés dans la catégorie des petits snacks pour soutenir l’image innovante de votre point de vente.
7. UN POTENTIEL POUR SURPRENDRE Pour conclure, les petits snacks ont le pouvoir d’échapper aux catégorisations. En tant qu’exploitant, on peut les utiliser pour sortir de l’ordinaire, faire quelque chose de surprenant, sans même parler du pouvoir exercé par les nombreuses grandes marques. Un point de vente qui mise sur la santé peut p. ex. facilement intégrer des fruits dans son rayon snacks. Une pomme parmi les snacks n’est clairement pas une mauvaise idée. Dans ce contexte aussi, les marques fortes s’imposent déjà de manière proactive depuis de nombreuses années. Une marque comme Chiquita a p. ex. autrefois été la première à développer des présentoirs servant à promouvoir les bananes dans le canal Out-of-Home.
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3. LES PETITS SNACKS PERMETTENT DE DÉGAGER D’INTÉRESSANTES MARGES Dans l’Out-of-Home, les snacks sont connus comme étant des produits qui permettent de générer une marge de gain non négligeable. Cette dernière diffère naturellement en fonction du type de produit et du fournisseur, mais les petits snacks permettent en général de profiter d’intéressantes recettes. Ne les considérez donc pas uniquement comme des revenus supplémentaires, et n’hésitez pas à réellement en tirer profit et à les promouvoir. La concurrence dans la vente de ces produits générateurs de bénéfices est assez rude, mais vu les autres produits de snacking qu’ils proposent, les snack-bars ont davantage d’atouts en main qu’une librairie, pour ne citer qu’un exemple.
4. LES PETITS SNACKS SONT PROPOSÉS PAR DE NOMBREUSES MARQUES FORTES Là où, pour p. ex. les sandwiches, il n’est possible d’intégrer une marque forte que via un concept connu, les petits snacks permettent de facilement proposer toute une gamme de marques fortes. La catégorie des petits snacks regorge de ‘love brands’, et la plupart des fabricants confirment que ce sont surtout ces marques très célèbres qui marchent bien dans les snack-bars.
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UN PRODUIT D’ACHAT IMPULSIF IDÉAL GRÂCE À SON CÔTÉ SAIN
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Doc. Fruity Line
Le fait de proposer des fruits frais en tant que source de revenus supplémentaire est actuellement très intéressant pour toute sandwicherie ou autre commerce proposant de la nourriture à emporter. Cela est entre autres dû à la tendance générale, qui consiste à acheter davantage de produits sains – une tendance qui s’est aussi imposée dans ce canal.
de bananes propose p. ex. une boite présentoir qui contient neuf bananes et qui peut être facilement utilisée à la caisse ou sur un comptoir de plus petite taille. De plus, toutes sont munies d’un code à barres, de manière à ce que le paiement puisse se faire facilement. Ce qui est encore plus intéressant, c’est que ces bananes sont déjà détachées, et le client ne doit donc pas détacher le fruit, ce qui permet de conserver une qualité optimale. Souvent, le détaillant peut facilement commander des packs de fruits frais auprès d’un grossiste. De nombreux fournisseurs ont investi dans des emballages spéciaux. Grâce à cette évolution, les fruits restent frais durant plusieurs jours, ce qui évite de devoir se faire livrer tous les jours.
Potentiel
Durée de conservation
Une étude conduite par CFNA Brand Innovation démontre p. ex. que 42 % des personnes interrogées mangeraient davantage de bananes si ces dernières étaient disponibles au moment où elles en ont envie. Beaucoup de gens sont bien conscients du fait que manger 5 fruits frais par jour est très bon pour leur santé et veulent donc pouvoir les acheter facilement. Il n’est pourtant pas si facile de trouver des snacks sains et frais en cours de route. En tout cas, les fruits frais semblent être la meilleure solution si l’on veut un snack sain ; le nombre d’alternatives n’est pas particulièrement illimité. Les fruits frais sont en pratique aussi très adaptés pour les achats impulsifs. Et c’est justement ce type d’achat qui permet au détaillant de générer des revenus supplémentaires.
Ces dernières années, la technologie d’emballage a considérablement évolué, ce qui a aussi un impact positif sur le marché des fruits frais. La quantité de CO2 contenu dans un emballage (fermé) est p. ex. parfaitement étudiée, de façon à ce que les fruits restent beaux et vendables pendant plus longtemps. Une fois qu’un emballage est ouvert, les fruits peuvent certainement encore être vendus pendant les trois jours suivants.
Logistique Du fait qu’il existe de nombreux types de commerces de détail, il n’y a pas vraiment une réponse standard à la question portant à savoir quelle est la meilleure manière pour un commerçant de gérer l’organisation logistique relative à la vente de fruits frais. Il existe des solutions pour tous. Un célèbre fournisseur
Évolution des ventes Au départ, les ventes de fruits frais ont eu du mal à décoller, mais au cours de ces dernières années, ce segment a connu une croissance significative. Cela est intimement lié au fait que les consommateurs se sont bien rendu compte qu’il est essentiel de prendre soin de soi. Et une nourriture saine s’inscrit parfaitement dans cette tendance, ce qui entraîne une demande consciente et croissante d’en-cas sains. Les commerçants ne se gênent bien entendu pas pour en profiter, ce qui fait qu’ils se familiarisent aussi automatiquement avec ce marché et présentent un plus vaste assortiment de fruits.
Clientèle Il existe vraiment des fruits pour tous les goûts. On n’est donc pas surpris d’apprendre que ce segment a atteint un taux de pénétration de 99 % au sein du commerce de détail. Tout le monde achète parfois des fruits frais au supermarché et mange tôt ou tard un fruit bien juteux. Ces petites bombes de vitamines conviennent à tous.
Types Les fruits les plus populaires s’avèrent être les bananes et les pommes, surtout dans le canal de la nourriture à emporter. Ici aussi, il n’y a rien de véritablement surprenant : ces types de fruits sont très faciles à manger sur le pouce ; pas besoin de couteau ni d’autres ustensiles pour pouvoir les consommer. L’ananas, les mangues, la noix de coco et les salades de fruits ont également un certain succès.
Présentation Les fruits doivent être bien visibles dans le magasin. Il est crucial qu’ils aient un aspect attractif et frais, afin qu’ils soient alléchants pour les consommateurs. Bon nombre de fournisseurs proposent des présentoirs pour comptoir et/ou à poser au sol pour mettre davantage ces produits sous les projecteurs, afin que le consommateur ait envie d’un en-cas rapide e t sain à n’importe quelle heure. Les gens sont en effet de moins en moins nombreux à respecter des heures de repas fixes, et ils préfèrent souvent des Doc. Chiquita repas moins copieux.
LES DESSERTS SONT IDÉAUX POUR BOOSTER VOS VENTES Au sein de la tendance du ‘all day grazing’, nous constatons que le consommateur ne choisit pas toujours un sandwich ou un snack pour assouvir sa faim. Souvent, on a tout simplement envie de se gâter en mangeant quelque chose de délicieux. Le client se laisse donc facilement tenter par l’achat impulsif d’un dessert, une tartelette ou une pâtisserie. Ce qui est essentiel dans ce contexte, c’est que le produit soit véritablement exquis, de manière à ce que le consommateur puisse vivre un authentique moment de plaisir. Pour les exploitants de sandwicheries, lunch-bars, bars à pâtes et autres aussi, le fait de proposer de telles références est très intéressant. Elles sont en effet un moyen idéal de gonfler l’addition, sans devoir fournir trop de travail.
Doc. CSM Bakery Solutions
Doc. Traiteur de Paris
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Tout client se laisse parfois tenter par l’achat de quelque chose de sucré. Souvent, il s’agit d’un dessert, une tartelette ou une pâtisserie. Les plus jeunes optent quant à eux pour des produits plus tendance : ils apprécient beaucoup les muffins, brownies, donuts et autres, et les achètent souvent en combinaison avec un sandwich et un soda. La plupart du temps, ces produits sont achetés pour pouvoir s’offrir un moment de plaisir durant les heures d’école et pour être consommés comme en-cas. Chez les personnes plus âgées, on constate que certains véritables classiques tels que les tartelettes au riz, à la confiture, brésiliennes et frangipanes ont toujours la cote. Les tartelettes aux fruits se vendent toujours très bien aussi. La variante aux pommes reste la préférée du consommateur belge. À côté de cela, sur le plan commercial, il est aussi toujours intéressant de pouvoir proposer un morceau de cake au beurre ou aux fruits (ici aussi, la variante aux pommes reste la plus populaire) à votre clientèle. Parmi les en-cas sucrés, toutes sortes de chaussons ont toujours beaucoup de succès. Ceux-ci peuvent être fourrés avec des fruits tels que des pommes, des abricots, des cerises, etc. Ou encore avec de la crème. Pour ceux qui proposent des lunchs, des tartes qui sortent véritablement de l’ordinaire peuvent clairement faire la différence. Dans ce segment, ce sont surtout les références au chocolat et aux fruits (fraises, framboises, citron, etc.) qui sont populaires. Il est également conseillé de présenter quelques produits sains. Malgré le fait que l’on veuille se gâter et que le plaisir soit la principale finalité, il y a toujours des clients qui tiennent à ne pas
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perdre de vue le facteur santé. À ces personnes, on peut p. ex. proposer des muffins à l’épeautre.
La praticité prime Les fabricants font tout leur possible pour que les produits soient faciles à utiliser pour les commerçants. On constate donc une expansion de l’assortiment de tartes et pâtisseries prédécoupées. Cela vous permet de proposer ces références par tranches ou portions dans un emballage à coque ou autre. Le consommateur trouve en effet qu’il est essentiel que ces articles puissent être facilement emportés et qu’il puisse les consommer avec grande facilité en cours de route. On remarque aussi que les fournisseurs veillent à ce que le point de vente doive effectuer peu de manipulations pour pouvoir vendre les produits. Il y a donc toute une série de produits sur le marché qu’il suffit de décongeler.
Doc. Dauphine
La visibilité dans le point de vente Pour les véritables produits d’achat impulsif tels que les desserts, il est d’une importance capitale que les clients puissent bien les remarquer. Présentez-les donc à un endroit bien visible dans votre point de vente, ou à proximité du comptoir. Pour soutenir les ventes, les divers fabricants proposent un large éventail de matériel de PLV.
Doc. Vandemoortele
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LE PHÉNOMÈNE DU ‘ALL DAY GRAZING’ OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES Autrefois, les consommateurs moyens mangeaient généralement trois fois par jour. Aujourd’hui, ils remplacent les repas classiques pour faire place au ‘all day grazing’, c’est-à-dire le fait de manger tout au long de la journée. Cela ouvre-t-il des perspectives pour notre secteur ? « Certainement », trouve-t-on chez Gourmand, qui est spécialisée depuis déjà plus de 25 ans dans les produits surgelés à base de pâte feuilletée. « En Europe occidentale, nous avons désormais évolué et mangeons au moins cinq fois par jour, comme nous le révèlent diverses études. »
Du sucré au salé Pour pouvoir encore mieux identifier les tendances qui règnent dans le secteur de l’alimentation, Gourmand analyse une kyrielle d’études de marché internationales. « Nous pouvons ainsi mieux informer tant notre propre équipe commerciale que nos clients au sujet des développements actuels du marché », raconte Nadia Vandenbrande, Marketing Manager chez Gourmand. « De plus, ces efforts nous aident à optimiser la production et à développer de nouveaux produits et concepts. Le phénomène du ‘all day grazing’ nous vient des États-Unis, où cela fait déjà quelque temps que l’on mange tout au long de la journée. En Europe occidentale, cela se traduit des repas supplémentaires en matinée – une sorte de deuxième petit-déjeuner – et en après-midi, avec des repas supplémentaires entre 14 et 16 h. Pour notre secteur, il s’agit de nouveaux moments qui créent de nouveaux besoins auxquels nous pouvons répondre en proposant des produits adaptés. Autrefois, nous nous focalisions sur le petit-déjeuner classique, tandis qu’aujourd’hui, nous proposons des produits qui peuvent être mangés tout au long de la journée. Nous adaptons tout d’abord les rations. Les gens veulent pouvoir continuer à prendre du plaisir, mais ils veulent aussi suivre un style de vie sain. Ils mangent donc moins, mais plus souvent. Nous misons ensuite sur le ‘savoury’, avec un assortiment plus large de produits salés. De 80 % de sucré et 20 % de salé, nous avons évolué vers 60 %
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de sucré et 40 % de salé, justement pour pouvoir proposer davantage de produits qui puissent aussi être consommés en dehors du petit-déjeuner. »
Le croissant salé Un exemple qui illustre à merveille cette évolution est le croissant à garniture salée. « Au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, un croissant jambon-fromage est très courant ; chez nous et dans le sud, ce n’est pas encore le cas, mais la tendance se propage. Le croissant est de plus en plus considéré comme un ‘support’ de garniture. Aux USA, le consommateur opte pour un croissant et choisit sa garniture de prédilection. Ici, on part toujours du sandwich classique. Actuellement, le Belge ne va pas chercher plus loin, mais cela est clairement voué à changer. Dans ce contexte, nous proposons par exemple notre croissant brun multigrain. Il est moins sucré et se prête parfaitement à être garni avec des produits salés. Pour une sandwicherie, il s’agit d’une excellente opportunité d’élargir l’assortiment et de se distinguer de la concurrence. »
Freezer to oven Le fait de cuire dans le point de vente forme un atout supplémentaire. Les arômes ainsi dégagés sont agréables et les produits ont un aspect plus frais et sont de meilleure qualité. « Dans cette optique, nous avons affaire à deux tendances : d’une part il y a la rapidité de cuisson, et d’autre part le volume des produits. La tendance du ‘cru’ (décongeler, faire lever et cuire) évolue, en passant par le ‘ready to bake’ (pré-levé), vers le ‘freezer to oven’, ce qui signifie que les produits peuvent directement aller au four en sortant du surgélateur. Cela permet d’économiser beaucoup de temps et offre énormément de flexibilité au point de vente. On constate une deuxième tendance au niveau du volume du stock. En Belgique, cet aspect joue un rôle moins important, parce que nous faisons ici appel à
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un grossiste qui livre rapidement, ce qui permet de devoir stocker moins de produits. Cela étant, le fait de pouvoir avoir des produits et emballages plus petits au surgélateur est toujours un avantage, car cela permet de libérer davantage de place pour y stocker plus de références différentes et les cuire en un rien de temps. Bref, plus le produit est petit, plus la capacité de stockage est grande et plus il y a de variété. En outre, en combinant les deux tendances, on peut répondre plus vite à la demande du client. »
Croissandwich et cronut Le phénomène du ‘all day grazing’ a un autre avantage, qui est plus d’ordre visuel. Nous connaissons tous cette situation : le matin, le comptoir est rempli, mais en après-midi, l’assortiment est plus restreint et des ‘trous’ apparaissent. « En misant sur les produits salés, on peut boucher ces ‘trous’ tout au long de la journée, et ainsi inciter les consommateurs à manger plusieurs fois par jour, ce qui permet de gonfler les recettes. Pensez p. ex. aux pizza-baguettes, croissants salés, et autres. Notre collection d’études révèle aussi que de nouveaux concepts sont en train de naître. Le croissant devient un produit multifonction, ce qui donne lieu à diverses évolutions, comme le ‘croissandwich’. La baguette en pâte à croissant est déjà très populaire outre-Atlantique. Nous attendons aussi beaucoup de bonnes choses du ‘cronut’ – un donut en pâte à croissant. »
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La première marque belge de yaourt glacé fait fureur Cela fait maintenant trois ans que Moochie a ouvert son concept store à Gand. Aujourd’hui, avec ses sept filiales et un point de vente mobile, la marque belge peut se considérer comme étant un des concepts les plus réussis dans le secteur food. Moochie est synonyme de produits sains de qualité supérieure et répond parfaitement à la tendance vers un style de vie sain. « Avec notre yaourt glacé, nous voulons proposer une expérience surprenante et contribuons à un moment de bonheur instantané », déclare Greet Buytaert en nous accueillant dans le concept store de Gand.
De Los Angeles à Gand L’idée de se lancer dans le domaine du yaourt glacé est venue à Greet Buytaert et son partenaire Jo Haegeman lorsqu’ils ont découvert, lors de leur voyage en 2009 aux USA – et plus particulièrement à Los Angeles – la mode du yaourt glacé. « Partout, on voyait des bars à yaourt glacé, alors qu’en Europe, on ne connaissait pas du tout ce concept. Du fait que la demande de produits sains et savoureux augmente chez nous aussi, nous avons pensé que ce produit pourrait également plaire dans notre pays. Le yaourt glacé est non seulement sain et pauvre en calories, grâce à sa faible teneur en graisse et en sucre, mais il a également un côté branché et ludique grâce à l’énorme choix de garnitures qui l’accompagnent. De retour en Belgique, nous avons fait un brainstorming : ce concept pourrait-il aussi marcher ici ? Vu les investissements qui ne sont tout de même pas négligeables et le risque que la commercialisation d’un produit tout à fait nouveau comporte, nous avons décidé de garder cette idée en suspens pendant quelque temps. Au même moment, mon partenaire était en effet en plein lancement d’un bureau d’organisation d’événements, et nous avions donc déjà assez de pain sur la planche. Un an plus tard, nous avons remarqué en Espagne que le yaourt glacé avait débarqué en Europe. Et cela semblait marcher, puisqu’on trouvait un bar à yaourt glacé à pratiquement chaque coin de rue. ‘Si nous voulons être les premiers en Belgique, c’est maintenant ou jamais’, avons-nous pensé. Du fait que le concept a surtout du succès dans les grandes villes, nous avons choisi Gand pour l’ouverture de notre concept store. Gand est en effet connue comme étant une ville créative, où les nouvelles idées peuvent se développer dans un cadre propice. De plus, on a ici une palette très variée d’habitants, étudiants et touristes. »
Une marque 100 % belge Moochie a immédiatement mis un point d’honneur à utiliser des ingrédients belges de première qualité. « Nous avons cherché des ingrédients gantois authentiques, avons investi dans l’équipement professionnel nécessaire, et avons imaginé un style unique, gai et contemporain. Pourquoi des produits locaux et de préférence bio ? D’une part pour la durabilité, et d’autre part parce que nous ne sommes pas une franchise étrangère, mais une marque 100 % belge. Dans les autres filiales, nous ajoutons aussi des accents locaux à l’assortiment. Il y a p. ex. les spéculoos de Hasselt, les mains d’Anvers, les lunes de Malines, etc. Les clients aiment pouvoir goûter un produit de leur terroir. » La Klein Turkije (le quartier turc de la ville, ndlr) dans le centreville de Gand s’est vite révélé être un endroit de choix pour l’implantation du concept store. « La demande de produits savoureux, sains et frais était énorme. Une expansion s’est donc imposée. Un an après Gand, en avril 2013, nous avons ouvert notre deuxième point de vente à Anvers. Là aussi, l’accent est mis sur les produits locaux et un look unique bien de chez nous. Aujourd’hui, trois ans après le lancement de l’enseigne, nous disposons de sept points de vente, plus précisément à Gand, Anvers, Bruxelles, Bruges, Hasselt, Malines et Heist-op-den-Berg. Du fait qu’il s’agit d’un nouveau produit qui a besoin de temps pour ‘grandir’, notre choix se porte consciemment sur les plus grandes villes. En outre, nous avons aussi un point de vente mobile – une camionnette de collection fuchsia qui est présente à divers festivals et événements. C’est en effet à ces endroits que nous pouvons atteindre un groupe cible important – celui des 15 à 35 ans. Cette année, notre bar mobile s’est rendu au food truck festival Barrio Cantina au Maasmechelen Village et à des festivals de musique tels que Couleur Café, Tomorrowland, Suikerrock et Dranouter. »
Un produit saisonnier Bien que la catégorie d’âge susmentionnée, et plus particulièrement les femmes dans cette catégorie, forme le groupe cible initial, le concept plaît clairement à tous. « Les parents et leurs enfants, les grands-parents et leurs petits-enfants, les étudiants, les touristes, les gens qui font leur shopping… tout le monde se rend ici – petits et grands, y compris les hommes, et tous sont
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OCTOBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away
naturellement les bienvenus. » Le yaourt glacé est un produit typiquement estival. Mais plaît-il aussi durant les mois plus froids ? « En hiver, la demande est en effet bien moins importante. Nous fermons donc pendant une certaine période en hiver. Cela explique aussi notre choix pour des sites où beaucoup de gens se rendent en été. Avec un produit saisonnier comme le nôtre, il faut rester prudent et faire en sorte de générer suffisamment de bénéfices au printemps et en été pour que notre affaire reste rentable. À l’exception d’un de nos points de vente, nous gardons aussi tout en gestion propre. Ce n’est que lorsque l’évolution positive se poursuivra que nous pourrons envisager une expansion ultérieure. Nous sommes actuellement encore en pleine phase d’expérimentation et devons encore optimiser certains points. Lorsque l’opportunité se présentera, nous n’hésiterons naturellement pas à la saisir, mais l’accent demeurera toujours avant tout sur la qualité. »
Une base classique, avec un zeste d’innovation L’assortiment se limite au yaourt glacé et quelques produits associés. « C’est un choix conscient, car nous voulons que Moochie soit synonyme de yaourt glacé qui donne l’eau à la bouche. Au sein du produit même, il y a naturellement de nombreuses possibilités. Nous avons commencé par proposer les goûts et garnitures classiques, mais élargissons régulièrement la gamme avec de nouveaux goûts, garnitures et sauces. Les classiques ont toujours du succès, mais nous voulons tout de même régulièrement apporter de la variation et proposer suffisamment de nouveautés à notre clientèle. C’est aussi une nécessité, car une mode est vite passée. Si l’on n’évolue pas, on est vite hors du coup et nous ne voulons absolument pas cela, car le concept offre de nombreuses possibilités de continuer à innover. Nous avons récemment aussi lancé quelques produits surgelés à base de yaourt et vendons aussi, à la demande de nos clients, des boissons chaudes à Gand comme du café, du Hot Bubble Tea à base de thé frais de qualité aux perles de fruits, et du Hot Chocolate au vrai chocolat. Nous proposons en outre quelques milk-shakes et smoothies parce que ce sont tous des produits qui se marient à merveille avec l’assortiment de base de yaourt glacé. Notre but n’est absolument pas d’également vendre des salades, pâtes, sandwiches ou autres snacks. Nous restons fidèles à notre concept. »
Un style très personnel Les médias sociaux ont joué un rôle non négligeable dans la croissance (rapide) de Moochie. « En tant que jeune pousse, on n’a d’office pas ou que très peu de budget pour commencer d’emblée à financer des campagnes publicitaires ou développer des plans marketing coûteux. Notre meilleure publicité reste le bouche-àoreille. Les gens trouvent le produit délicieux et original et le font savoir autour d’eux. Nous renforçons ce phénomène ‘naturel’ en organisant des actions via les médias sociaux, comme une garniture offerte à ceux qui font un check-in sur Foursquare ou encore le concours ‘photo Instagram du mois’ pour ne citer que quelques exemples. Et enfin, il y a notre bar mobile : un excellent point de vente, qui est également une intéressante source de revenus, mais aussi un instrument idéal pour populariser notre nom. » Au niveau de la déco, Moochie a opté pour un style personnel. Chaque magasin a son propre caractère, mais ce sont toujours les couleurs fraîches – blanc et rose – et le mobilier épuré qui dominent. À Gand, l’aménagement (qui inclut un mur de photos) offre un superbe contraste avec le charme de l’ancien bâtiment, qui a plusieurs siècles, dans un quartier magnifiquement rénové, qui avait encore, il n’y a pas si longtemps que cela, une réputation quelque peu douteuse une fois la nuit tombée. « Aujourd’hui, grâce aux efforts de la ville de Gand, l’endroit, qui se trouve à un jet de pierre de la Korenmarkt et du Stadshal de Gand, est devenu très accueillant, et les gens aiment s’y reposer pendant qu’ils savourent leur yaourt glacé. Lorsque nous avons loué ce bâtiment, nous avons pris un risque. Mais aujourd’hui, la Klein Turkije revit ; c’est un emplacement de choix. »
Moochie
Fabulous Frozen Yogurt
FONDATION : 2012 GÉRANT : Greet Buytaert FILIALES : 7 (Gand, Anvers, Bruxelles, Bruges, Hasselt, Malines et Heist-op-den-Berg + 1 point de vente mobile PRINCIPAUX PRODUITS : yaourt glacé, boissons chaudes et froides PARTICULARITÉS : on a le choix entre 30 à 50 garnitures PRINCIPAUX FOURNISSEURS : producteurs locaux, parmi lesquels : CONFISERIE GELDHOF (EEKLO) : sauce cuberdon, cuberdon crunch et sauce sweet cherry NOUGAT VITAL (NEVELE) : nougat crunch BOULANGERIE GOOSSENS (ANVERS) : mains d’Anvers BLUEBERRY FIELDS (HASSELT) : coulis de myrtilles BOULANGERIE COOLS (HASSELT) : spéculoos de Hasselt CONCEPT STORE : Klein Turkije 4, 9000 Gand (35 m2 de surface commerciale, 30 m2 de terrasse, 50 m2 de cuisine + stock) HEURES D’OUVERTURE DU POINT DE VENTE DE GAND : MARS-OCTOBRE : lun-mar-mer-jeu, de 11 h à 20 h (lorsqu’il faut beau et chaud, jusqu’à 22 h) ; ven-sam, de 11 h à 23 h ; dim et jours fériés, de 12 h à 21 h. fermeture hivernale du 1er novembre au 15 février (ouvert pendant les Fêtes d’hiver de Gand) SITE WEB : www.moochie.be
DOSSIER
LES ÉCRANS NUMÉRIQUES MISENT SUR LA SIMPLICITÉ L’affichage dynamique a trouvé son modèle de rentabilité idéal
Doc. reclameschermen.be
De plus en plus de petits et grands magasins utilisent des écrans numériques dans le but d’informer leurs clients, entre autres au sujet des produits et des promotions. Les sandwicheries, les bars à pâtes et même les bars à café se mettent eux aussi à les utiliser. Mais à quel point cela est-il compliqué ? Et l’investissement en vaut-il vraiment la peine ? Si les commerçants hésitent à installer des écrans numériques, s’est souvent en raison de ce qui s’est passé au niveau de la communication via écrans numériques chez les détaillants. Les premiers écrans et modèles de rentabilité ont fait leur apparition vers la moitié de la décennie précédente, avec un succès qui n’a pas toujours été identique partout. Les agences de publicité ont essayé de créer un réseau dans le secteur Out-of-Home (surtout dans les librairies) dans l’espoir de pouvoir rapidement rentabiliser l’investissement. Cela s’est cependant plusieurs fois mal terminé, et les magasins indépendants ont donc commencé à porter un regard moins positif sur la communication par écrans. Mais en 2015, les choses ont changé : les prix des écrans professionnels sont devenus plus démocratiques, diminuant ainsi le risque lié à l’investissement. Pour preuve, nous vous renvoyons p. ex. vers un des encadrés contenus dans cet article, où il est question des formules de base disponibles sur le marché. Ces écrans d’entrée de gamme sont vendus à un prix qui se rapproche de celui d’une télévision grand public, mais en règle générale, on peut considérer qu’un écran professionnel coûte environ 30 % de plus qu’une version grand public.
Ne confondez pas TV et écran La différence entre un écran professionnel et un écran grand public est source d’importants malentendus que les fabricants et installateurs doivent encore souvent dissiper chez les commerçants. Une télévision ‘ordinaire’ n’est pas envisageable dans le cadre de la communication dans un magasin. Les raisons sont légion et sont liées à la différence qui existe au niveau des composants internes et externes de l’écran : un écran professionnel offre une plus grande intensité lumineuse, il est fait pour être allumé en constance (contrairement à une TV ordinaire), il intègre un lecteur multimédia, il est équipé de fixations et de connecteurs qui permettent de facilement l’installer à plat contre un mur, il peut aussi être suspendu verticalement (ne faites pas cela avec la TV de votre salon), etc. Un écran professionnel a une durée de vie d’environ 7 ans, et les fabricants offrent souvent trois ans de garantie sur l’appareil (au lieu de deux). Pour ce qui est du format, l’assortiment disponible est très vaste, et on peut donc aisément adapter le produit à la situation spécifique d’un magasin. Les diagonales varient entre 4 et 105 pouces, mais ce sont les tailles comprises entre 48 et 55 qui se vendent le plus.
Doc. Bmediadisplay
L’achat prime La combinaison d’une durée de vie relativement longue et d’un investissement plus faible a incité la majorité des commerçants à acheter directement un ou plusieurs écrans. Dans de nombreux cas, une option de leasing est possible, mais les chiffres du marché indiquent que dans la plupart des cas, on achète. On peut également louer, mais cette formule vise surtout une utilisation unique, p. ex. lors d’événements. Outre l’investissement dans le matériel, il est possible que le commerçant fasse réaliser le contenu à diffuser via les écrans par un sous-traitant, ce qui entraîne des frais supplémentaires.
Qu’en est-il du contenu ? Si l’investissement au niveau du matériel est entre-temps devenu abordable, le plus grand défi pour de nombreux magasins reste celui de la création du contenu à diffuser via les écrans. Ce sont surtout les commerces indépendants qui n’ont pas un département de communication ou un bureau de marketing à leur disposition qui trouvent qu’il y a là un seuil qui est difficile à franchir, en raison d’un manque de temps ou d’inspiration. Les intégrateurs (installateurs) répondent cependant souvent à ce besoin en proposant les services de leur propre département de développement de contenu. Celui-ci se réunit avec le client et définit – en fonction des objectifs de ce dernier – les messages devant idéalement être diffusés via l’écran. Les commerçants souscrivent souvent un abonnement, et c’est alors l’intégrateur qui se charge du développement du contenu. Lorsque vous désirez apporter des modifications, il vous suffit d’appeler l’intégrateur, qui peut également se charger de cela à distance. Les écrans sont souvent contrôlés à distance via les nombreuses plateformes logicielles disponibles sur le marché. Mais ceux qui savent se débrouiller au niveau du développement de leur contenu ne sont pas obligés de travailler de cette façon ; ceux qui savent ou veulent investir le temps nécessaire peuvent également adapter la communication eux-mêmes.
Doc. Samsung
1. Info-divertissement & orientation : on diffuse des messages qui permettent au client de facilement se retrouver dans l’assortiment proposé ou dans le bâtiment. Il reste ainsi plus longtemps et achète ou consomme davantage. 2. Publicité, mais surtout au niveau très local : avec ses écrans, on n’ira pas frapper à la porte des grands annonceurs du pays ; on attirera plutôt l’attention sur p. ex. des produits du magasin d’à côté (contre rémunération). 3. Autopromotion : on met l’accent sur ses propres produits, parce qu’ils sont nouveaux ou rentables. Ceux qui veulent aller plus loin peuvent aussi utiliser leurs écrans pour promouvoir des programmes de fidélité ou des coupons à utiliser à la caisse. 4. Message de marque : on met bien en évidence sa propre marque (nom, logo du magasin…) sur les écrans. Autour de ces 4 catégories principales, on peut encore distinguer d’autres tendances. Beaucoup de commerçants trouvent p. ex. que le contenu neutre est un atout supplémentaire. Pensez p. ex. aux informations communales sur les festivités ou les travaux routiers. Les gens savent qu’ils peuvent lire ces communiqués dans le magasin, ce qui permet d’augmenter le nombre de visites. Les spécialistes soulignent aussi l’importance de l’animation. Les images statiques attirent moins l’attention que les images
Doc. thisplays2
animées ou les collages photo. Les intégrateurs indiquent que leur contenu est multicanal et obtient souvent aussi de bons résultats sur les pages Facebook et YouTube du client. QUELQUES ASTUCES RELATIVES À L’AFFICHAGE DYNAMIQUE Commencez de façon modeste, avec quelques écrans et développez graduellement votre réseau. Affichez des produits rentables sur vos écrans, car ce que l’on y montre se vendra davantage. Veillez à ce que les messages affichés à l’écran restent simples : ne racontez pas trop de choses en même temps ; communiquez en vous concentrant sur un produit ou une promotion à la fois. Adaptez les messages en fonction de la distance et du temps nécessaire à la lecture. Ne vous mettez pas trop vite à faire de la publicité. Mettez d’abord au point votre propre communication avant d’aller plus loin. Un écran ne doit pas simplement être fixé au mur. Les écrans actuels disposent p. ex. de bords fins et sont exempts de logos du fabricant, ce qui permet de les intégrer plus facilement dans des décors spécifiques.
Que faut-il raconter ? La nature des messages qui peuvent (ou doivent) être diffusés via les écrans numériques dépend en grande partie de ce que l’on peut gagner en faisant de la communication via écran. Toutes les parties impliquées indiquent que l’affichage dynamique est un investissement qui peut être rentabilisé, même si l’on ne loue pas les écrans à des fins commerciales externes. Des études démontrent p. ex. que les produits affichés à l’écran se vendent mieux, ce qui permet de rentabiliser les sommes investies. En gros, on peut distinguer quatre types de contenus :
Une chaîne courte comme formule de base La méthode de travail la plus courante sur le marché de l’affichage dynamique est une collaboration entre le fabricant de l’écran et un intégrateur, de manière à pouvoir proposer au client une solution optimale pour le matériel et le contenu. On constate pourtant un raccourcissement de la chaîne : au niveau de base, on peut déjà acheter un écran ‘prêt à l’emploi’. Celui-ci est facile à installer et comprend tous les composants permettant d’également afficher du contenu soi-même en toute simplicité. Le prix est proche de celui des écrans grand public. Cette formule de base n’est pas négligeable ; c’est actuellement sur elle que Samsung (le leader du marché) mise. Mais il ne s’agit pas d’une tentative de chasser les intégrateurs du marché. Il faut plutôt voir cela comme une possibilité de se lancer plus facilement dans l’affichage dynamique et donc de convaincre davantage de magasins. Si, après un certain temps, ces magasins souhaitent utiliser des systèmes plus onéreux et plus complexes, ils s’adresseront à nouveau à des intégrateurs.
Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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ON THE ROAD
« LA NOSTALGIE DE LA CUISINE DE BONNE-MAMAN » Avec l’ouverture de Bo’Drams à Gand, la ville propose sa première sandwicherie… sans sandwiches !
Nick Hollevoet , Bo’drams:
La première étape dans le processus de commande est d’ailleurs : dire bonjour à Nick. « Ainsi, la glace est rompue et les gens se sentent rapidement à l’aise. »
Le retour à l’essentiel : voilà le principal message qui ressort de l’histoire que Nick Hollevoet écrit à Gand depuis mai 2015, date où le crieur public de Deinze a ouvert une toute nouvelle sandwicherie dans le cœur de Gand. Ceux qui se rendent au 1b de la Bennesteeg pour y acheter un sandwich comme on en retrouve dans des tas d’autres commerces resteront toutefois sur leur faim, car comme le nom le suggère (‘boterham’ signifie tartine en flamand), le gérant opte consciemment – et uniquement – pour des tartines. Ou, comme on les appelle à Deinze : Bo’drams.
En fait, rien n’a jamais laissé supposer que Nick Hollevoet exploiterait un jour un commerce horeca. Bien au contraire, cet habitant de Deinze âgé de 27 ans avait auparavant résolument opté pour le secteur des soins. « Du fait que j’ai grandi chez ma ‘mémé’ et que j’ai travaillé pendant onze ans dans une maison de repos en tant qu’infirmier, j’ai toujours eu beaucoup de contact avec les personnes plus âgées. J’apprécie leur honnêteté et leur authenticité. » Indirectement, c’est l’amour qui a fait qu’Hollevoet, qui était acteur comique dans son temps libre, et assez célèbre à Deinze, a finalement atterri dans l’horeca. « Mon partenaire est originaire d’Amsterdam, où nous allions régulièrement dîner chez Eetsalon Van Dobben. On y trouve entre autres le très populaire ‘broodje kroket’, qui est typique de la cuisine néerlandaise. À l’époque, j’avais déjà l’idée de transposer ce mets vers un concept flamand : pas en me dirigeant vers les sandwiches qui sont entre-temps connus de tous, mais bien vers le produit avec lequel nous avons tout compte fait tous grandi : la classique ‘tartine’, mais en version ‘relookée’. Avant de me lancer, j’avais contribué au lancement du salon de thé Suzanne – le nom de ma grandmère – dans ma ville natale de Deinze. »
« Rien ne se perd » Dans son établissement, Nick suit quasiment à la lettre la philosophie d’une grand-mère. Elle attache entre autres beaucoup d’importance au fait de ne rien gâcher au niveau de la nourriture. « Tous les aliments sont utilisés au maximum : à la fin de la journée, j’utilise mes restes de légumes pour faire de la soupe fraîche. Les restes de pain sont eux aussi recyclés : j’en fais du bodding, des croûtons pour accompagner la soupe ou de la chapelure pour mon fricandon, qui est d’ailleurs très populaire auprès de mes clients. Entre-temps, mes clients savent aussi que tout ce qui est à la carte n’est pas disponible sans limites. Je fais p. ex. tous les matins deux poêles d’œufs brouillés, qui servent aussi de garniture pour le pain. Mais une fois qu’il n’y en a plus, il n’y en a plus. Cela dit, personne ne s’en plaint. Ainsi, je peux toujours utiliser des produits frais, ce qui tombe plutôt bien, vu que je n’ai pas de surgé-
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lateur. Je n’ai pas de lave-vaisselle non plus ; nous faisons la vaisselle de manière traditionnelle. » C’est entre autres en raison de ce choix de ne proposer que du frais que l’on n’a pas le choix chez Bo’Drams parmi des dizaines de sandwiches différents, mais cela est largement compensé par la possibilité que l’on a de composer son sandwiche soi-même. « Par tranche de pain, les gens paient 0,50 euro, tout comme pour les légumes et la garniture (salée ou sucrée). Pour 1,50 euro, on a donc déjà une tartine garnie de base. »
Les petits plaisirs oubliés Les plus nostalgiques qui se souviennent des préparations de leur grand-mère peuvent vraiment s’en donner à cœur-joie chez Bo’Drams, puisque la carte des produits ‘oubliés’ tels que le corned beef, la tête pressée, le hachis et le saindoux. « Je me rappelle encore de l’époque où je trouvais que le saindoux était assez répugnant, sauf si mémé le saupoudrait de sucre brun, auquel cas on en redemandait ! À ma grande surprise, je constate avec grand plaisir que chez Bo’Drams, le phénomène revient chez les jeunes clients. Tout est fait dans le respect de la tradition, mais avec une touche de modernité. » Pour cela, Hollevoet fait preuve d’originalité : les tartines (toujours rondes) sont servies aux clients qui emportent leur nourriture dans une petite ‘boîte à hamburgers’. Il s’agit là d’un sympathique clin d’œil à la culture du fastfood, bien que le propriétaire préfère se distancier de ce genre d’établissements. « Dans un restaurant à hamburgers, on se sent comme un numéro dans une foule interminable, qui est servie à la chaîne. Ici, je veux que mes clients se sentent comme chez eux. Ma journée est déjà à moitié réussie lorsque je vois les gens parcourir le menu dehors sur la terrasse et qu’un sourire apparaît sur leur visage. Et lorsqu’ils entrent pour passer une commande, c’est la fête ! », dit-il en riant.
Produits Lors des achats, il est essentiel que les produits soient ‘honnêtes’. « Mes légumes proviennent du marchand de
légumes local. Et toute la viande provient de la boucherie fermière Nachtergaele à Nazareth. Tout comme moi, ces personnes ont une passion pour la viande ‘honnête’. Sur les tartines, je n’étalerai jamais du filet américain acheté au supermarché : deux semaines après ouverture de la barquette, il est pratiquement aussi coloré et brillant qu’au premier jour. Je préfère de loin des produits qui sont délicieux naturellement. » Le pain est cuit dans un moule rond qui a partout le même diamètre, ce qui permet à Nick d’en utiliser un maximum. « Chaque pain me procure vingt ‘tranches’, et donc dix tartines. » On peut accompagner les mets avec des boissons chaudes (café, thé et soupe fraîche) ou froides (marques de soda connues). « Chez nous, nous servons aussi de la limonade jaune Roman, qui est très célèbre dans la région. Et lorsque les gens voient une petite bouteille d’Almdudler, ils se rappellent avec nostalgie de la période où ils passaient leurs vacances en Autriche organisées par la mutuelle. »
Promotion La Bennesteeg se trouve dans le cœur de Gand, mais pas dans une rue commerçante très fréquentée. « Je suis tombé sur ce bâtiment lorsque j’étais guide dans la ville. Lorsque j’ai appris qu’il était abordable, j’ai tout de suite foncé. Bien que cette ruelle puisse sembler peu vivante, il y a tout de même pas mal de passage, ce qui m’amène de nombreux clients. Et si ceux-ci se mettent à faire du bouche-à-oreille, comme cela se fait de plus en plus de nos jours, tout va pour le mieux. » Hollevoet a annoncé l’ouverture de l’établissement en postant régulièrement des photos sur les médias sociaux comme Facebook et Instagram, afin d’éveiller la curiosité des gens. « C’était le moyen idéal d’atteindre les groupes cibles plus jeunes, bien qu’indirectement j’ai aussi intéressé des personnes plus âgées : si un journaliste tombe sur un tel message et y consacre un article dans son journal, les lecteurs de ce journal seront aux aussi au courant. » Herman, qui est entre-temps devenu un client habitué de Bo’Drams, confirme en hochant de la tête. Ce monsieur fort bien de sa personne se rend régulièrement ici pour déguster sa tartine et son café.
L’avenir Nick Hollevoet exploite le commerce tout seul et garde de ce fait les choses (pour l’instant) à l’échelle humaine. « Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve. Qui sait, peut-être que j’en ferai un jour une chaîne. Je me rends aussi compte que je ne deviendrai pas riche ainsi, mais je préfère me coucher le soir avec la conscience tranquille et un bon sentiment qu’avec un gros portefeuille. Je m’amuse comme un fou ! Je dois bien sûr me passer de mon ami qui séjournera à Venise pour des raisons professionnelles pendant les deux années à venir, mais cet établissement est vraiment fait pour moi. »
Bo'drams ADRESSE : Bennesteeg 1b, 9000 Gent. GÉRANT : Nick Hollevoet. PERSONNEL : aucun. ANNÉE DE LANCEMENT : 2015. SUPERFICIE DU COMMERCE : 25 m2 (cuisine incl). PARKING : parkings couverts dans le centre. PRINCIPAUX FOURNISSEURS : Nachtergaele de Nazareth (boucherie fermière), marchand de légumes local, Makro-Metro (autres achats). PRIX DU PRODUIT LE MOINS CHER : une tartine (2 tranches) avec garniture coûte 1,5 €. PRIX DU PRODUIT LE PLUS CHER : petitdéjeuner (jus de fruits frais, café/thé, 4 tranches de pain, garniture au choix) : 9 €. PARTICULARITÉ : Bo’Drams fournit aussi pour des fêtes, réceptions, etc.
SALONS
CES NOUVEAUTÉS SONT-ELLES ÉGALEMENT INTÉRESSANTES POUR VOTRE COMMERCE ?
Les salons professionnels Broodway et Meat Expo ont eu lieu à Kortrijk Xpo, du 27 au 30 septembre 2015. Bien que ces événements ne s’adressent pas de façon spécifique aux sandwicheries et bars à lunch, pâtes ou café, on y a tout de même présenté divers produits qui pourraient très probablement vous être utiles. Nous avons fait pour vous une sélection parmi l’assortiment que nous y avons découvert.
★ ACE PACKAGING & TECHNICS
La nouvelle gamme ‘Green Solutions’ inclut des produits jetables et durables en carton recyclé, comme p. ex. des gobelets et des boîtes pour wraps, et des boîtes et sachets pour sandwiches. Un autre élément accrocheur était l’emballage écologique recyclable Compy, qui est entièrement compostable à la maison. Il est disponible en sachets, rouleaux et feuilles.
★ CROP’S ‘Fruit for Smoothies’ est un assortiment de fruits surgelés qui sont idéaux pour la création de smoothies aux fruits frais. Deux variétés sont disponibles : red fruit et yellow fruit. La marque a aussi présenté un ‘mix de légumes grillés’ surgelé. Ces légumes peuvent être utilisés dans des salades, sur des paninis, sur des pizzas, etc.
★ DAUPHINE
★ DEVAFLOOR
Devafloor est spécialisée dans les sols industriels en matière synthétique, qui sont idéaux pour votre cuisine ou atelier de travail, mais aussi pour votre salle. Ils se démarquent par leur pose rapide. Ils sont, de plus, entièrement exempts de joints, résistants à l’usure, étanches et très faciles à entretenir.
★ IREKS
★ VANDEMOORTELE
L’épeautre est une céréale primitive très populaire. Cette entreprise joue sur cet aspect en lançant sur le marché la variété Golden Dinkel. Il s’agit d’un mélange pour la préparation de cakes et gâteaux légers à l’épeautre.
★ JORAPACK
★ FRANKY FRESH FOOD
★ ALPINA GRILLS Grâce à la combinaison gril + four, le gril/four ventilé ultra rapide Unic, qui est très facile à utiliser, possède une vitesse de cuisson (normale ou au gril) très rapide. Ainsi, vos hamburgers peuvent p. ex. être préparés en 20 secondes. Cet appareil est également idéal pour la préparation de toasts, croissants chauds, pizzas baguettes, paninis, etc.
★ BOSSUYT WINKELINRICHTING
★ VIVA SARA Les consommateurs attachent aujourd’hui beaucoup d’importance à une alimentation saine et équilibrée. Dauphine joue sur cette tendance en proposant deux nouvelles références aux céréales complètes : un pistolet et une demi-baguette. Ils sont de nature riches en fibres et offrent une sensation de rassasiement de plus longue durée. De plus, leur goût est encore plus délicieux grâce à l’ajout de flocons d’avoine et de graines de potiron et de tournesol.
★ DAWN FOODS BENELUX
Cette entreprise de Flandre-Occidentale est spécialisée dans l’aménagement de magasins et s’est chargée de nombreux magasins d’alimentation. Au salon, l’entreprise a fait découvrir aux visiteurs les toutes nouvelles tendances et a montré les diverses possibilités qu’elle offre.
★ CCV
Le stand de cet exposant avait été aménagé de manière très amusante, et le food truck attirait l’attention des visiteurs. Un des éléments accrocheurs était la gamme Scoop & Bake : une pâte à muffins prête à utiliser qui se démarque par sa facilité d’utilisation et qui est disponible en diverses saveurs. Il suffit de la décongeler pendant 24 h, la répartir dans les moules à muffins, et la faire cuire.
★ DEKEYZER-OSSAER
CCV Mini est un terminal de paiement que l’on peut directement raccorder à la prise casque d’un smartphone ou d’une tablette. L’appareil est de ce fait adapté à une utilisation nomade ou dans votre commerce. Il est donc idéal pour les commerces qui effectuent des livraisons dans des entreprises, etc. Le CCV Mini, que l’on peut utiliser immédiatement après son activation, se démarque par son faible prix d’achat.
Une nouveauté avait été lancée sous la marque maison Easy Grill : Pulled Pork. Il s’agit de viande de porc qui a été cuite à basse température et assaisonnée avec une délicieuse sauce barbecue fumée. Elle se marie à merveille avec les plats de street food. De la viande de poulet et de bœuf qui a été cuite lentement est également disponible.
★ CORMA
★ DÉLIFRANCE
Dans la gamme Le Larry, on a lancé un nouveau fromage de chèvre tartinable aux fines herbes fraîches. Il est idéal pour la garniture de sandwiches, et est présenté dans un emballage de 800 grammes. Chez Ganda, la nouveauté était le pastrami dinde et bœuf.
Les donuts de Va n d e m o o r tele ont récemment été remis au goût du jour : on a opté pour des goûts populaires, de nouvelles couleurs et une décoration branchée. Un package décoratif très attrayant a été développé pour soutenir les ventes dans les commerces. Dans la gamme ‘Pâtisserie du Chef’, l’entreprise proposait plusieurs mignardises savoureuses servant à la réalisation d’un café gourmand ou pour servir sur des petites assiettes à dessert.
Ici, dans la nouvelle gamme ‘Artisan’, c’est sans aucun doute le pain des Pyrénées aux noix qui se démarquait du lot, grâce à son caractère rustique, sa forme unique, son goût particulier, l’utilisation d’ingrédients de qualité supérieure, et sa haute teneur en eau. Cette dernière permet au pain de rester frais pendant plus longtemps.
Outre diverses charcuteries, cette entreprise a aussi présenté quelques références Xolato du célèbre pâtissier et artisan chocolatier Peter Messely : les box et mousses Xolato. Ces dernières sont disponible en 6 variétés.
Cette entreprise d’Aalter propose un large éventail de produits d’emballage pour aliments frais, allant des barquettes et pots aux sachets, en passant par les gobelets. Ici, les références biodégradables et les emballages au look retro avaient été mis sous les projecteurs.
★ LANTMÄNNEN UNIBAKE
★ GOURMAND Les Trellis sont des pâtisseries en pâte feuilleté levée avec des entailles permettant une bonne visibilité des farces. Ces produits sont faciles et rapides à préparer et se consomment tant froids que chauds. Ils sont disponibles en 5 goûts différents : pomme, crème de noisettes, cheese cake & fruits rouges, fromage & jambon et épinards & ricotta.
★ HILUX Ici, c’est la machine à café Franke Foammaster A600 qui revêtait la place d’honneur. La facilité d ’utilisation de l’appareil et son concept d’éclairage fonctionnel garantissent un contrôle optimal. L’appareil a une capacité d’environ 150 tasses par jour, ce qui est idéal pour les sandwicheries, bars à pâtes, etc.
★ WOLF BUTTERBACK Pour jouer sur la tendance des gourmet burgers, on proposait ici le ‘Skyr burger bun’. Le produit possède une importante teneur en protéines, est pauvre en sucre et en graisse, et est préparé à base d’ingrédients 100 % naturels. Une autre nouveauté remarquable était le ‘Old Amsterdam Swirl’.
★ RATIONAL
Ce spécialiste allemand des produits précuits surgelés de qualité supérieure voudrait lui aussi se lancer sur le marché belge, et a donc participé à ces salons professionnels. Son assortiment inclut diverses références surprenantes, comme un snack Tex-Mex, un snack grec aux épinards et à la feta, une spirale au fromage et un croissant marbré à la crème de lait et au chocolat.
Rational était elle aussi présente aux salons Broodway et Meat Expo. L’entreprise a fait découvrir aux visiteurs le Self Cooking Center 5 Senses, ainsi que diverses solutions précuites.
★ YZEWYN & CO
★ SUPRIMA
★ HOVICON INTERNATIONAL B.V.
Cette entreprise néerlandaise commercialise un vaste assortiment de distributeurs de sauces (tant froides que chaudes). Parmi les produits qui sortaient du lot, il y avait entre autres des distributeurs à poussoir durables, ainsi que le distributeur TP, qui permet d’utiliser au maximum les pots en PET de 3 l.
Sur ce stand, on a pu découvrir une vaste gamme de cafés et de thés. Viva Sara sélectionne ses grains de café après des séances de dégustation sérieuses et scientifiques. Les grains sont ensuite soigneusement torréfiés, de manière à ce que l’entreprise puisse proposer des produits de grande qualité. En ce qui concerne les thés, plus de 150 variétés sont proposées.
Sous la marque Suprima, l’entreprise propose une kyrielle de sauces de qualité supérieure. Au salon, ce sont entre autres les variétés Biggy et Yopie qui avaient été mises sous les projecteurs. Un large assortiment de salades à tartiner est également disponible.
Ce grossiste fournit entre autres ‘Bonfait’ : divers mélanges de légumes découpés qui, en y ajoutant diverses sauces, peuvent être transformés en délicieuses salades. De plus, l’entreprise a présenté des gobelets à emporter, prêts à consommer, contenant des salades (de pâtes ou autres) ou du fromage blanc et des fruits. Enfin, on a aussi présenté des vrais jus de fruits de Schulp.
Snack, Sandwich & Take Away | OCTOBRE 2015
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FOOD FAR AWAY tre pays. elà des frontières de no -d au n tio ira sp l’in de à vous présenter. Nous cherchons aussi pouvions pas résister ne us no e qu rs ge an food étr Voici donc les concepts
Sugarless Quoi : Ce lunch room est spécialisé dans les lunchs et jus biologiques de qualité. À la carte, on ne retrouve que des références exemptes de sucres raffinés et de nombreux autres ingrédients artificiels.
Où : Amsterdam | Pays-Bas. Nombre de filiales : 1. Assortiment : Brunch, lunch, salade bio, soupe bio, sandwiches bio (chauds ou froids), pâtisserie bio sans sucre, café fair trade et bio, thé et sodas biologiques.
ACV : Sugarless entend devenir le lunch room le plus sain d’Amsterdam. Après des années passées à souffrir de nombreux problèmes de santé, sa fondatrice, Jennifer de Jong, a décidé de ne plus manger que des aliments sains d’origine biologique. Ensuite, il n’y avait plus qu’un petit pas à franchir vers la réalisation de son rêve de toujours : ouvrir un lunch-bar. Vu le choix de Jennifer pour la nourriture saine et biologique, il était logique que l’on ne serve que des lunchs et des jus super food frais du jour et biologiques chez Sugarless. Comme indiqué plus haut, ils sont exempts de sucres raffinés et d’édulcorants, colorants, arômes et conservateurs artificiels. De plus, on retrouve à la carte divers plats végétaliens, végétariens et sans lactose.
Clientèle : Surgarless accueille une clientèle variée, mais la plupart des clients attachent tout de même beaucoup d’importance à un style de vie sain et équilibré.
Photos: Doc. Su
garless
Mother Quoi : Bar à jus qui mise sur les jus frais pressés à froid, préparés quotidiennement.
Où : Barcelone | Espagne. Nombre de filiales : 1. Assortiment : Jus, shakes, snacks végétaux, barres de céréales, muesli, pâtisserie… ACV : Mother se démarque par le fait que l’on presse les jus et shakes à froid dans le point de vente, ce qui permet de conserver tous les nutriments. Le vaste assortiment a été composé en collaboration avec divers nutritionnistes. 80 % des légumes et fruits utilisés proviennent de l’agriculture biologique ; les 20 % restants sont achetés auprès de producteurs locaux. Huit places sont prévues pour consommer les produits sur place. Les jus, shakes et autres références peuvent aussi être emportées ou livrées à domicile.
Clientèle : Mother s’adresse surtout aux jeunes et aux consommateurs qui recherchent un style de vie sain.
other Photos: Doc. M
Kaffeine Quoi : Bar à café qui propose aussi des lunches et des petits déjeuners. Où : Londres | Royaume-Uni. Nombre de filiales : 2. Assortiment : Produits pour le petit déjeuner, pâtisserie, café, thé, sandwiches, salades, soupes… ACV : Ce commerce situé dans le centre de Londres appartient à des Australiens et Néo-Zélandais. L’accent y est mis sur la qualité. Les baristas doivent notamment suivre une formation d’au moins 3 ans avant de pouvoir travailler chez Kaffeine. L’élément accrocheur est certainement la machine à espresso Synesso Cyncra. On y utilise des grains de Square Mile coffee et l’entreprise est exploitée par James Hoffman, barista champion du monde en 2007 et Anette Moldvaer, championne du monde de cupping en 2007. Pour le lunch, on utilise des produits saisonniers frais. La carte proposée dans les deux filiales de l’enseigne est d’ailleurs légèrement différente.
Clientèle : Le commerce attire principalement des amateurs de café du monde entier. De nombreux touristes, hommes et femmes d’affaires, et habitants du quartier se rendent eux aussi ici pour prendre leur lunch ou leur petit déjeuner.
Photos: Doc. Kaffe ïne
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OCTOBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away
NEW ARRIVALS CSM BAKERY SOLUTIONS : QUICHES PRÉCUITES SURGELÉES
LOVECHOCK: RAW CHOCOLATE
RESTO-FRIT : B’S GOURMET BURGERS
CSM Bakery Solutions a ajouté six quiches à sa gamme de produits précuits surgelés Molco : quatre de 26 cm de diamètre (épinard-brie, lorraine, 4 fromages-canneberge et Méditerranée) et deux de 9,7 cm de diamètre (épinard-brie et lorraine). Ces nouveautés sont entièrement précuites et surgelées dans un plat de cuisson, ce qui permet de les servir telles quelles après cuisson, sans devoir les démouler. Les quiches ont une image saine et sont idéales comme en-cas tendance pour compléter l’offre à emporter ou la carte des food trucks, mais elles peuvent aussi trouver de nombreuses applications dans la restauration traditionnelle.
Le raw chocolate de Lovechock n’est pas torréfié et est moulu à froid, ce qui permet de préserver les substances actives du cacao. Il est fait main à partir du meilleur cacao brut produit en Équateur. Du fait que Lovechock ne torréfie pas les fèves de cacao et les moud à froid, le produit final contient énormément de substances telles que les flavonoïdes (qui contribuent au bien-être), le tryptophane (qui réduit le stress) et la phényléthylamine (qui a des effets stimulants). Ce qui rend ce chocolat si spécial, c’est que tous les produits contiennent des superaliments qui ont chacun leur effet spécifique. Lovechock est en outre édulcoré avec du nectar de fleurs de coco séchées, ce qui lui confère un goût riche de caramel au beurre. De plus, le chocolat est disponible en barres, rochers et tablettes, et il est exempt de lait, soja et gluten.
Les hamburgers de qualité ont clairement la cote. Le groupement Resto-Frit joue sur cette tendance en proposant le concept B’s Gourmet Burger, qui a tout pour plaire : une recette originale, un hamburger de qualité et un sandwich savoureux de Pastridor. Il a été spécialement conçu pour les restaurants de qualité : simple et rapide à préparer, son prix est abordable et il offre une intéressante marge. Deux variantes délicieuses et très accessibles de B’s Gourmet Burger sont disponibles : Original (avec sauce curry-mangue et crumble de cheddar à la moutarde) et Bueno Bacon (avec sauce argentino et crumble de bacon).
PIETERCIL FOODSERVICE : ARTISAN GRAINS GREENWHEAT FREEKEH
CORMA : DRY CURED ANGUS BEEF
Pietercil Foodservice distribue désormais la gamme unique de céréales et grains naturels d’Artisan Grains, qui a été spécialement conçue pour les professionnels de l’alimentation. La gamme inclut les céréales suivantes : Quinoa, 4 Grain Couscous, Greenwheat Freekeh, Bulgur et Quinoa & Bulgur. Elles sont proposées dans un emballage ‘naturel’ et facile à utiliser de 725 grammes, qui est de surcroît refermable et hermétique. Un produit remarquable dans cette gamme est le Freekeh, qui est extrêmement riche en fibres, magnésium, potassium, calcium et fer. De plus, il est délicieux. Cela fait déjà quelque temps que cette nouvelle super céréale est populaire aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni, mais elle est à présent aussi disponible en Belgique. Grâce à son goût proche de celui de la noisette et sa texture brute, le Freekeh est idéal pour préparer les plats les plus divers. Il est idéal comme base pour préparer une saladerepas saine ou pour un ragoût. Il est en outre très facile à préparer : il suffit de le faire bouillir, éliminer l’eau, et ajouter des ingrédients au choix.
FREEPOSPROJECT : NOUVEAU SYSTÈME DE CAISSE FreePOSProject est un système de caisse absolument innovant, qui diffère en tous points des systèmes POS utilisés habituellement par les restaurants. Il est conçu pour aider les entrepreneurs de l’horeca à travailler de manière plus efficace, dans le but d’être plus rentables. Alors que les autres systèmes POS sont très coûteux à l’achat et à l’utilisation, FreePOSProject peut être téléchargé et installé gratuitement. Le système n’oblige pas à payer après une période d’essai ; son utilisation reste toujours gratuite. Les utilisateurs obtiennent un accès à toutes les fonctions du système et les mises à jour sont gratuites. Le matériel nécessaire au fonctionnement du système est par contre à charge de l’entrepreneur. Il faut donc notamment penser aux PC, à des écrans tactiles, des tablettes et d’autres appareils mobiles.
DAUPHINE : FEUILLETÉ VEGGIE ET 2 NOUVELLES RÉFÉRENCES COMPLÈTES Du fait que le consommateur d’aujourd’hui est conscient de sa santé, il recherche de plus en plus souvent une alimentation équilibrée. La demi-baguette complète et le pistolet complet de Dauphine cadrent parfaitement dans ce style de vie sain et conscient. Ces deux produits sont naturellement riches en fibres et offrent une sensation de satiété plus durable, ce qui fait que le consommateur ressent moins vite l’envie de grignoter. Le germe de la céréale et le son sont utilisés dans la farine complète. Ce germe est riche en vitamines et minéraux. Le son est riche en fibres et contient lui aussi de nombreuses vitamines et minéraux. Ces nouveautés ont de surcroît un goût absolument délicieux grâce à l’ajout de flocons d’avoine et de graines de potiron et de tournesol. Dauphine lance également le feuilleté veggie, qui joue sur l’intérêt croissant que l’on porte à la nourriture végétarienne. Certaines personnes choisissent en effet consciemment de ne plus du tout manger de viande. En outre, il existe un groupe grandissant de consommateurs qui aiment manger un repas ou un snack végétarien sans pour autant complètement éliminer la viande de leur régime. Le feuilleté veggie est composé d’une délicieuse pâte feuilletée croustillante, fourrée avec un mélange savoureux de poivron rouge, brocoli, carottes, oignons et poireau, le tout assaisonné avec des fines herbes.
SPUNTINI : CONCEPT COMPLET POUR HOT-DOGS De nos jours, les hot-dogs sont très en vogue. Voilà pourquoi Spuntini Group distribue désormais aussi en exclusivité pour la Belgique, un concept pour hot-dogs. Rollover Hotdogs débarque de GrandeBretagne et inclut une machine (prêtée), des saucisses, des petits pains, des sauces et des barquettes pour le service. La machine utilisée pour le réchauffement est facile à utiliser et a un look attractif. Positionné de manière à attirer l’attention des clients, ce concept permettra certainement d’augmenter les ventes.
Cette entreprise présente cette viande de bœuf légèrement salée et marinée. Elle a été séchée pendant 10 mois et accompagne à merveille les salades. Mais elle peut également servir de garniture pour un sandwich, en combinaison avec du pesto et de la roquette, par exemple.
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