Snack, Sandwich & Take Away - FR - n° 4

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y a w A e k a T & h c i Snack, Sandw Revue professionnelle nationale pour les points de vente de Snacks, Sandwiches et Aliments à emporter. Lectorat cible : Snack bars, bars à soupe, sandwicheries, bars à café, salons de dégustation de glaces, bars à smoothies, points de vente de néo fast-food, bars à pâtes, bars à salades et concepts professionnels de nourriture et boissons à emporter, exploitants de concepts de cuisine de rue professionnels organisés, de concepts de petit déjeuner et autres. Editeur responsable: Karl D’haveloose - p/a Invent Media • Kortrijksesteenweg 198, 8530 Harelbeke • Trimestriel. première année - N° 4, décembre 2015 - bureau de dépôt Gent X - P509184

TENDANCES 2016

p.4-5

Photo Doc. Bocadillos

p.6-12

SPECIAL: HOT & READY

ON THE ROAD: BOCADILLOS

FRANKY FRESH FOOD FÊTE SES 60 ANS D’EXISTENCE DANS L’ARÈNE GHELAMCO

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L’équipe de Franky Fresh Food est très satisfaite de la manière dont l’événement s’est déroulé.

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UN DEUXIÈME BAR À CAFÉ POUR VÉRONIQUE LEYSEN

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Véronique Leysen, ancienne actrice et présentatrice sur Ketnet, et grande amatrice de tricot, inaugurera bientôt son deuxième bar à café dans la Cogels-Osylei, dans le quartier Zurenborg (Berchem). Dès le 1er novembre, tout le monde pourra se rendre dans ce nouvel établissement pour y déguster un délicieux café, mais aussi pour y découvrir des tricots et des spécialités newyorkaises. Son premier établissement, baptisé Maurice Coffee Bar, en hommage à son grandpère, avait ouvert ses portes fin 2014 dans les tours KBC à Anvers.

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Chaque produit peut être utilisé à tout moment de la journée. Vandemoortele vous accompagne avec plaisir tout au long de cette expédition culinaire.

NOUVEAU ALLUMETTE MANGUE (B851 – 60G)

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Les 5, 6 et 7 octobre, Franky Fresh Food a fêté ses 60 ans d’existence. Pour l’occasion, l’événement avait été combiné au traditionnel salon de fin d’année, où les clients ont pu découvrir toutes les nouveautés. Cet événement extraordinaire s’est tenu dans l’Arène Ghelamco à Gand. Pour les intéressés, des visites guidées du stade avaient été prévues. Au salon même, les nouveaux pâtés de gibier de Bourgon étaient les premiers produits qui ont attiré les regards des visiteurs. Au travers du circuit, composé de 60 stands, les clients ont surtout pu découvrir des nouveautés : des stands avec des fromages exclusifs, des bouchées apéritives originales pour les fêtes de fin d’année, de délicieux plats à base de gibier, de la viande de bœuf fraîche provenant de diverses régions du monde, et même d’uniques spécialités au chocolat ont enchanté les clients. Après la visite, les clients ont pu profiter d’un élégant buffet dans l’impressionnant business lounge. Pour clore l’événement en beauté, un concert de The Fallen Madonna’s avait également été prévu au programme. Toute l’équipe de Franky Fresh Food tient à remercier tous ceux qui étaient présents à cet événement festif.

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TENDANCE:

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Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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INSIDE NEWS

COCA-COLA ENTERPRISES S’APPRÊTE COCK’S FRESH SERA REBAPTISÉE CHEZ CHARLES La marque Cock’s Fresh propose une gamme de salades et charÀ DISTRIBUER APPLETISER cuteries de qualité, qui sont préparées selon les recettes de son fondateur, Charles De Cock. En 1935, ce dernier préparait ses produits de façon purement artisanale, en utilisant exclusivement des ingrédients de premier choix. La marque, qui reste fidèle à ses traditions, a de ce fait décidé de renouer avec ses racines en lançant un nouveau nom de marque. En hommage à Charles De Cock, le nom de marque Cock’s Fresh sera progressivement remplacé par Chez Charles. Dans ce contexte, les ingrédients, les techniques et la qualité propres à la tradition de l’entreprise seront davantage mis en valeur au moyen de quelques particularités contemporaines, telles qu’un emballage facile à refermer, la mention claire de diverses icônes relatives à la santé, des analyses approfondies des produits, et le contrôle de la qualité. .

Dès le 1er février 2016, c’est Coca-Cola Enterprises (CCE) qui distribuera et vendra Appletiser en Belgique. CCE élargit ainsi sa gamme de sodas plus raffinés, qui plaisent surtout aux adultes. À l’occasion du 50ème anniversaire de la boisson à base de pommes, CCE relance Appletiser dans l’horeca et la grande distribution, avec un look rajeuni et un nouvel emballage. « Les trentenaires sont souvent à la recherche de sodas plus raffinés. Cela est d’ailleurs prouvé par le succès qu’ont les sodas avec de fines bulles et des saveurs subtiles, comme FÏNLEY, au sein de ce groupe cible. Voilà donc pourquoi CCE élargit son portefeuille de sodas avec Appletiser, qui rendra l’assortiment pour adultes encore plus complet », déclare Etienne Gossart, Country Director Belux de Coca-Cola Enterprises.

NOUVEAU GENERAL MANAGER CHEZ HAMAL SIGNATURE BELUX Depuis novembre, Marc Telen est devenu le nouveau General Manager Belux du leader du marché des salades à tartiner en Belgique. Il sera responsable de la division belge et de l’usine de Turnhout. Il sera aussi chargé de contribuer à l’expansion internationale. Telen possède une très vaste expérience dans le secteur de l’alimentation – expérience qu’il a accumulée entre autres chez Mars, Sara Lee-Douwe Egberts et HighCo Benelux.

POINT CHAUD POURSUIT SON EXPANSION

Colophon Kortrijksesteenweg 198 B-8530 Harelbeke Tél +32 56 21 30 32 Fax +32 56 25 71 41 info@expoadvice.com www.expoadvice.com

Le 18 novembre 2015, cette chaîne de sandwicheries a ouvert son 46ème point de vente dans la gare Bruxelles-Nord. Ce nouvel établissement a une superficie de 140 m² et offre une quinzaine de places assises. Ce qu’il a de singulier, c’est qu’il s’agit de la première filiale en dehors de la Wallonie.

Editeur responsable Karl D’Haveloose (magazines@expoadvice.com)

DE NOMBREUX NOUVEAUX ÉTABLISSEMENTS À MALINES

Stijn Eeckloo, rédacteur en chef (redactie@expoadvice.com)

Depuis peu, les Malinois peuvent se rendre dans quelques nouveaux établissements horeca. Le bar à lunch et petit déjeuner Foom a p. ex. récemment ouvert ses portes. Pour leurs petits déjeuners, les exploitants, Benjamin Lombaerts et Annelies De Vijlder, ont consciemment opté pour un assortiment de produits qui sortent du commun, comme les hash browns et les pancakes américains. Quant à la carte du lunch, on y retrouve des références traditionnelles telles que de la soupe, des quiches et des tartines garnies. Enfin, ces jeunes entrepreneurs veulent aussi introduire le concept du ‘high tea’ à Malines. Nous avons également appris que le célèbre bar à petit déjeuner, café, et brunch malinois Sister Bean a désormais un petit frère. Sur le Campus De Ham de la haute école Thomas More à Malines, un nouveau bar à café a en effet été inauguré. Celui-ci ne sera cependant pas exploité par le personnel de Sister Bean, mais bien par les étudiants Elien Van den Boek et Margo Vandeburie de la formation en Office Management. Durant les travaux de transformation de Sister Bean, Lore Van Herp, la gérante, avait exploité café éphémère dans un conteneur à côté de la haute école Thomas More et a constaté que les étudiants y représentaient un groupe cible dont le potentiel n’était pas négligeable. Elle ne voulait pas lancer un deuxième établissement fixe, mais a été séduite à l’idée de collaborer avec la haute école. Lore Van Herp aidera toutefois les étudiants dans l’exploitation. Vu qu’il s’agit d’un bar à café pour étudiants, le nouvel établissement sera fermé durant le week-end et les vacances scolaires. Pour conclure, Yves Janssens, l’exploitant du bar à café Kaffee Ine, a inauguré un deuxième établissement dans la rue commerçante Bruul à Malines. En raison de la superficie restreinte du bâtiment, Yves Janssens a opté pour une formule de café à emporter.

Rédaction et photographie Karl D’Haveloose

Bart Vancauwenberghe Wim Vander Haegen Wouter Temmerman Service commercial et abonnements Evelien Desmyttere (admin@expoadvice.com) Karlien Debruyne (info@expoadvice.com) Art Director Dominique Monbaillieu (graphics@expoadvice.com) Impression Lowyck et Pluspoint drukkerijen Nederlandse versie op eenvoudige aanvraag

L’éditeur ne peut être tenu responsable du contenu des annonces publicitaires publiées. L’obtention de tout accord de publication dans ce magazine émane d’une mise à disposition de toute forme électronique que ce soit. Aucun élément de cette publication ne peut être dupliqué sans l’accord écrit de l’éditeur.

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Delicious! Classic Cakes Decouvrez ici les nouveautes-plaisir ! Les journées d’hiver froides arrivent: temps de rechauffer vos clients avec les nouveaux Delicious! Classic Cakes. Rien de plus délicieux qu’une tasse de café ou de thé accompagnée d’une bonne pointe de Classic Carrot Cake. Les moments de plaisir hivernals en bonne compagnie deviennent bien plus savoureux. Delicious! Classic Cakes se porte garant : • plein de goût en portions attractives • d’une qualité inégalée grâce aux matières premières et ingrédients sélectionnés avec soin • d’une composition naturelle à base d’oeufs de poules élevées au sol, uniquement avec des additifs naturels Plus d’informations chez votre fournisseur.

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DÉCEMBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away


EVENTS

« THE BIGGER PICTURE IN A CHANGING WORLD »

Le Congrès National du Foodservice se penche sur la durabilité, la numérisation et la société multiculturelle La 7ème édition du Congrès National du Foodservice, qui a été organisée par Foodservice Alliance, a une fois de plus rencontré un énorme succès. Pas moins de 300 spécialistes du marketing et responsables commerciaux de l’industrie alimentaire, l’horeca, la restauration et le marché des achats impulsifs de Belgique ont participé à cet événement qui s’est tenu le jeudi 24 novembre dernier. Saartje Boutsen et Gert Engelen (Vredeseilanden), Ernst-Jan Van Leeuwen (Google), Rachid Lamrabat (bureau de marketing ethnique Tiqah) et Gert Laurijssen (Foodservice Alliance) ont profité de ce congrès pour esquisser ‘the bigger picture in a changing world’, en indiquant comment les professionnels du secteur peuvent faire face aux évolutions rapides auxquelles notre société est confrontée.

Le marché out-of-home (OOH) remonte la pente Avant que les conférenciers ne prennent la parole, Gert Laurijssen, leur hôte, a d’abord résumé la situation actuelle que l’on observe dans le secteur OOH. En 2015, après 7 années difficiles, ce marché affiche à nouveau un certain optimisme. En 2014, il y avait déjà eu des signaux indicateurs de reprise économique, mais la légère hausse qui avait été enregistrée dans les dépenses était Gert Laurijssen de Foodservice Alliance. surtout due aux hausses de prix. Pour cette année, la hausse des dépenses dans l’OOH augmentera de 1,1 % et le nombre de visites de 2,3 %. Le climat clément des mois de mai et de juin et des vacances de printemps y est certainement pour quelque chose. Ce qui est surprenant, c’est le rapport entre le nord et le sud de notre pays. En Wallonie, les dépenses ont augmenté de 1,8 % et les visites de 2,7 %, tandis qu’en Flandre, les chiffres étaient respectivement de 0,9 et 1,9 %. Les chiffres entre la campagne et la ville montraient eux aussi de sérieux écarts. Dans les villes, Foodservice Alliance a noté une forte augmentation (dépenses : + 2,9 % et nombre de visites : + 3,6 %). En dehors des villes, on a cependant constaté une forte chute de – 1,6 % et – 0,5 %. À la campagne, on n’ose en effet pas encore assez miser sur l’innovation et les concepts uniques, et cela a un impact évident sur les résultats.

distribution des dépenses au fil de la journée. Le consommateur consacre 12 % de ses dépenses totales au petit déjeuner, 33 % au lunch, 14 % à une collation et 41 % au repas du soir. Ce qui est toutefois frappant, c’est que les dépenses pour le petit déjeuner semblent augmenter.

pensable d’être visible pendant ce que l’on appelle les ‘micro-moments’, c’est-à-dire tous ces brefs moments de la journée où le consommateur veut quelque chose, a une question ou cherche une solution à un problème et utilise sa tablette ou son smartphone dans ce contexte. Nous avons aussi remarqué qu’il existe une soif d’assouvissement immédiat de ce besoin. La plupart des termes de recherche contiennent les mots ‘aujourd’hui’ ou ‘dans le quartier’. Pour conclure, Google constate que YouTube Davantage d’attention pour la durabilité est une plateforme indispensable pour la jeune génération en Gert Engelen et Saartje Boutsen de Vredeseilanden ont coécrit ligne. Des études ont en effet révélé que 88 % des moins de 35 le livre ‘Save the foodture’, dans lequel ils répertorient les ambi- ans regardent au moins une fois par semaine une vidéo sur tions de durabilité dans l’industrie alimentaire belge. Durant le YouTube via leur smartphone ou tablette. De plus, 59 % des congrès, ils ont expliqué les 10 points dont le secteur food devra enfants du millénaire prennent leur smartphone ou tablette dans la cuisine et l’utilisent pendant qu’ils font la cuisine, pour tenir compte s’il souhaite relever son niveau de durabilité. trouver de l’inspiration ou pour voir comment ils peuvent préparer certains mets. » Selon Ernst-Jan Van Leeuwen, il est donc essentiel que les professionnels de l’alimentation tiennent compte de cette évolution. « En premier lieu, il faut faire en sorte que votre entreprise ou commerce soit facile à trouver sur Internet, et que le contenu que vous proposez en ligne soit aussi facile à consulter sur un appareil mobile. Pour cela, réfléchissez toujours depuis le point de vue du consommateur. En outre, il faut veiller à ce que votre contenu soit facile à traduire en une commande, une réservation ou un achat. Finalement, il est conseillé d’augmenter votre visibilité en utilisant des vidéos (YouTube). »

Connecter des marques avec de nouveaux consommateurs

Gert Engelen et Saartje Boutsen de Vredeseilanden.

1. Il faut aspirer à un autre modèle de collaboration dans la chaîne alimentaire, de manière à atteindre une répartition équitable des revenus et des charges. 2. Il faut davantage de transparence dans la chaîne alimentaire. 3. Il faut miser encore plus sur les achats durables. 4. Les magasins doivent clairement choisir des fournisseurs de variantes durables. 5. Les marques de distributeurs doivent elles aussi consacrer de l’attention à la durabilité. 6. Les prix doivent être plus réalistes pour les fermiers et les producteurs. 7. Il faut mettre en place un Code des bonnes pratiques commerciales obligatoires. 8. En collaboration avec le gouvernement, il faut arriver à définir un ‘level playing field’. 9. Les petits magasins et points de vente doivent eux aussi oser jouer la carte de la durabilité. 10. Nous devons informer les consommateurs le mieux possible, afin qu’ils puissent faire les bons choix.

Si l’on observe les chiffres spécifiques des divers segments au sein du secteur OOH, on constate qu’au niveau des dépenses, la Serving the consumer of today hausse a été la plus importante chez les fournisseurs d’hébergement : + 2,2 %. Cela est dû à la ‘déformalisation’ des hôtels, surtout au niveau des infrastructures de restauration. Beaucoup d’exploitations d’hôtels (surtout des chaînes) attribuent un rôle central aux concepts de snacking dans leur assortiment, et cette approche semble porter ses fruits. Le quick service a lui aussi connu une bonne année et a enregistré une augmentation de dépenses de 2,1 %. Le consommateur opte de plus en plus souvent pour une dépense fonctionnelle : souvent, il veut simplement assouvir sa faim (hungry), ce qui se fait au détriment du plaisir lié à la nourriture (happy). Des commerces tels que les friteries, les sandwicheries et les snackbars répondent parfaitement à cette tendance et voient donc augmenter les dépenses des consommateurs (voir aussi l’article sur les tendances en pages 4 et 5, ndlr). Gert Laurijssen a cependant bien précisé que la croissance du segment quick service en Belgique est nettement moins marquée que dans nos pays voisins. Selon lui, cela est dû au fait que les chaînes ont plus de pouvoir à l’étranger et au fait que l’on y opte plus facilement pour l’innovation. Foodservice Alliance a en outre constaté que les chaînes de commerces de détail dans ce Ernst-Jan Van Leeuwen de Google. segment représentent un concurrent de taille, qui s’approprie une part de marché non négligeable. Cela démontre une fois de Ensuite, c’est Ernst-Jan Van Leeuwen de Google qui est venu plus que la frontière entre le food service et la vente de détail expliquer les besoins des jeunes consommateurs numérisés et s’estompe de plus en plus. la manière dont on peut répondre à ces besoins. Internet est Quant aux hausses de dépenses enregistrées dans les secteurs plus que jamais l’endroit où l’on trouve des informations. De de l’horeca, du full service et des loisirs, elles s’élevaient respec- plus, les consommateurs utilisent de plus en plus souvent leur tivement à 1,1 % ; 1,1 % et 0,5 %. smartphone ou tablette pour ce faire. Pour conclure, Gert Laurijssen s’est brièvement penché sur la « Pour une entreprise ou un point de vente, il est devenu indis-

Gert Laurijssen présente Rachid Lamrabat de Tiqah.

Le dernier conférencier qui a pris la parole au Congrès National du Foodservice était Rachid Lamrabat du bureau de marketing ethnique Tiqah. Il a parlé des éléments dont il faut tenir compte dans la communication avec les clients maintenant que notre société est de plus en plus multiculturelle. « Lorsqu’une marque désire communiquer avec un groupe cible tel que les allochtones, il y a tout de même plusieurs aspects dont il faut tenir compte. Pour commencer, les allochtones perçoivent la publicité différemment. Les jeunes allochtones sont par exemple peu en contact avec la radio, la télé et les journaux. Les médias sociaux, par contre, représentent une plateforme essentielle pour eux. Il est donc indiqué de ne pas perdre cela de vue lorsque vous voulez transmettre un certain message à ce groupe cible. De plus, on oublie souvent que la vision ethnique de la publicité est différente de celle des Occidentaux. Dans le marketing ethnique, tout repose sur la confiance, l’empathie et la connexion, et ces aspects sont encore trop rares dans la publicité européenne traditionnelle. Et enfin, une marque a tout intérêt à consacrer davantage d’attention à la communication à certains moments clé pour la communauté multiculturelle. Actuellement, le commerce de détail traditionnel, ainsi que le secteur du food service, ne jouent que peu – voire pas du tout – sur cet aspect. »

Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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À EUX LA PAROLE…

quelles tendances les en secteur food peuvent-ils Comment la numérisation, les consommateurs anxieux et le service rapide peuvent influencer votre commerce ? Et quelles sont les principales évolutions dont les entrepreneurs du secteur du food service devront tenir compte à court terme ? Nous avons posé ces questions à six spécialistes, qui possèdent Íchacun leur propre vision de la nourriture, de l’aménagement, du marketing, de la société ou du packaging.

Steven Van Belleghem (nexxworks):

Gert Laurijssen (Foodservice Alliance):

« Conciliez le côté numérique et le côté humain » Dans les années à venir, la technologie occupera une place toujours plus importante dans la vie des consommateurs. Ces derniers consommeront en effet différemment. Mais à quel point cette évolution est-elle intéressante pour les commerces du secteur food ? « La numérisation deviendra très importante pour ces entrepreneurs. Acheter de la nourriture sera plus rapide, plus facile et plus amusant. On constate déjà cela aux USA. Disneyworld illustre parfaitement cette tendance avec son système de bracelets qui guident les visiteurs au travers de l’énorme assortiment de concepts de snacks, boissons et take away de façon personnalisée. Pour un entrepreneur indépendant, tout cela semble être encore bien loin, mais ce n’est pas vraiment le cas. La technologie numérique devient en effet plus accessible, et il y a clairement des opportunités à saisir à ce niveau. » Beaucoup d’entrepreneurs remarquent qu’ils tirent davantage de profit du contact avec leurs clients. À quelle évolution peut-on s’attendre à ce niveau ? « Ils ont raison. Grâce à l’expérience numérique, le côté humain se raréfie et devient donc plus important. La chaîne ‘Prêt à manger’ est un bon exemple d’un concept qui a réussi à faire en sorte que les clients ressortent de ses points de vente avec le sourire. Le défi est double : il faut pouvoir concilier le côté numérique et le côté humain. Cela signifie qu’il faut parvenir à créer une ambiance qui soit à la fois empathique et créative. Concilier le numérique et l’humain signifie qu’il faut joindre deux éléments qui permettent de développer une relation avec les clients comme on ne pouvait pas le faire auparavant. » Comment est-ce que cette combinaison du numérique et de l’humain se concrétisera dans la pratique ? « Il est important de faire la différence au niveau humain en partant d’une base numérique. Cela peut notamment se faire en impliquant des personnes dans la composition des menus et en facilitant cette participation par le biais de solutions numériques. On peut créer un lien vers le marketing de contenu, en diffusant par exemple de brèves vidéos sur les produits sur YouTube. Cela peut très bien fonctionner sans pour autant dépenser des sommes folles ; pensez par exemple aux conseils relatifs au vin de Gary Vaynerchuk. Il ne faut pas avoir peur du numérique. Le tout est de réussir à mettre en avant ce côté humain, qui est toujours plus important, au moyen de la technologie. »

« Hurry et hungry rattrapent happy » Comment le consommateur fera-t-il ses choix dans l’Out-ofHome en 2016 ? Avec sa tête ou avec son cœur ? « La principale tendance pour 2016 est que les dépenses dans le secteur du food service deviendront plus fonctionnelles. Cela profitera au quick service et créera de nombreuses opportunités pour les fournisseurs de produits de snacking ou d’en-cas qui jouent sur les différents moments de consommation, la rapidité et la facilité d’utilisation plutôt que sur le plaisir. Nous opérons une segmentation des consommateurs selon trois profils : la consommation pour la rapidité ou ‘hurry’, la consommation pour la faim ou ‘hungry’, et la consommation pour le plaisir ou ‘happy’. Happy demeure le motif le plus fréquent, mais il connaît toutefois un certain repli, tandis que hungry et hurry gagnent du terrain. À ce niveau, nous sommes en train de rattraper notre retard par rapport à nos pays voisins, qui sont devenus fonctionnels depuis déjà plus longtemps. » S’agit-il par définition d’une bonne nouvelle pour les entrepreneurs du food service ? « La médaille a en effet son revers. Cette croissance ne profite pas entièrement aux sandwicheries. La vente de détail joue très bien sur les dépenses plus fonctionnelles, et les formules proxy réussissent particulièrement à attirer les consommateurs. Ils font cela en proposant un assortiment plutôt innovant, des produits qui ne font pas partie de la gamme ordinaire. Les sandwicheries traditionnelles proposent encore trop souvent un martino ou un club. Et c’est là que réside le défi. Les sandwicheries doivent se poser des questions sérieuses sur la manière dont ils pourraient se distinguer des supermarchés. » Avec les produits, probablement ? « C’est tout à fait possible. Pensez par exemple aux nouvelles sortes de céréales dans le pain, comme l’épeautre, ou à l’essor de certaines céréales spécifiques pour le petit déjeuner, comme on en retrouve dans les granolas. Je vois des établissements branchés utiliser de l’avocat au lieu de la mayonnaise pour la garniture des sandwiches. L’utilisation d’ingrédients innovants ouvre des perspectives vraiment intéressantes ; c’est ainsi que l’on peut se distinguer des chaînes en tant qu’entrepreneur individuel. »

Carmen Van Buggenhout (The Healthy Ever After):

« Dites d’où vient votre nourriture » En tant que blogueuse dans le secteur food, quelle est votre perspective À quoi d’autre vous attendez-vous en ce qui concerne l’assortiment ? « Le manque de temps pour prendre le petit déjeuner devient une évolution importante. Les bars pour 2016 ? Quels seront, selon vous, les éléments cruciaux ? « En 2016, la qualité occupera une place encore plus importante. Cet accent qui proposent un service take away peuvent en profiter en proposant un assortiment plus large, sera donc encore plus marqué : les gens ne mangeront plus n’importe quoi ; car ce dernier est encore trop restreint. Et dans la même ligne, je vois une évolution vers davanils seront vraiment conscients de ce qu’ils auront dans leur assiette. Dans la tage de repas légers en soirée, bien que je ne m’attende pas à ce que le consommateur belge suive pratique, pour un établissement du secteur food, cela signifie que les clients seront de ce mouvement dès l’année prochaine. Cela étant, le cadre traditionnel du petit déjeuner avec des plus en plus curieux quant à l’origine de leur nourriture. Qui l’a préparée ? Est-elle moins indus- cornflakes, du lunch léger et du repas chaud au soir disparaîtra. Je m’attends cependant à ce que trielle ? Voilà des choses qui devront être clarifiées. D’ici deux ans, un commerce ne pourra plus l’intérêt que l’on porte aux ingrédients inconnus continue d’augmenter. L’épeautre, le gingembre, se permettre de ne plus communiquer au sujet de l’origine de tout ce qu’il vend. C’est pourquoi je le chou-rave ou le quinoa sont déjà bien connus de ceux qui s’y intéressent, mais l’intérêt général m’attends à ce que le nombre de collaborations locales augmente, mais une grande attention sera grandira. Et c’est une bonne nouvelle pour les commerces qui misent sur l’authenticité, et qui aussi accordée au sans lactose, sans gluten et sans sucre. En tant que commerce, il faut encore cultivent par exemple aussi eux-mêmes les ingrédients qu’ils vendent. Pour conclure, je tiens à mieux encadrer tout cela et jouer savamment sur ces aspects, en mentionnant notamment ces ajouter que je pense que le contact personnel gagnera de l’importance – même dans les grands éléments ou en franchissant un nouveau cap via l’organisation d’actions spéciales, comme par commerces. Il faudra donc par exemple veiller à ce que les clients puissent se retrouver face à des visages familiers. » exemple une semaine sans gluten. »

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DÉCEMBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away


trepreneurs du s'attendre pour 2016 ? Niek De Prest (BigFish):

« Food as a service »

Herman Konings (Pocket Marketing):

« En 2016, nous chercherons le réconfort » À quoi les entrepreneurs du secteur food devront-ils faire attention en 2016 ? « Ils devront faire attention à leur langage. Au cours de ces dernières années, on a accordé beaucoup d’attention à certains termes, comme bio et artisanal, mais aussi bonnes soient nos intentions, il faut commencer à faire attention à leur utilisation. Ils commencent en effet à être utilisés à tort et à travers, et la nouvelle génération considère qu’ils sont ‘souillés’. Un hipster est perçu comme une personne qui est davantage portée sur le gain que sur la vente d’un produit authentique. Comment peut-on demander 18 euros sur la Vlaamse Kaai à Anvers pour ‘une boule faite avec des graines’ ? Le hipster perd peu à peu de sa sympathie, moins motivé par la qualité et trop préoccupé par le gain à court terme. Faites donc très attention si vous utilisez des termes comme artisanal, authentique ou local. » Est-ce que cela nous apprend quelque chose au sujet de la demande de qualité ? « Non, celle-ci demeure intacte. Les générations plus jeunes sont beaucoup plus à cheval sur les exigences au niveau de la qualité que ne l’étaient leurs parents lorsque ces derniers avaient 20 ans. Pour eux, la vie est beaucoup plus chère, et ils exigent beaucoup plus de qualité à tous les niveaux – même la décoration, par exemple. Le souci de la qualité va plus loin et cela est donc aussi valable pour l’alimentation. » Le type de nourriture que le consommateur préfèrera évoluera-t-il dans les années à venir ? « Oui, effectivement. Depuis la mi-2014, on retrouve davantage de ‘FUD’ : Fear, Uncertainty and Doubt. Le phénomène s’était déjà manifesté suite aux événements de Charlie Hebdo, et aux Pays-Bas après le crash du vol NH17. Les récents événements qui ont eu lieu à Paris auront eux aussi un effet FUD sur notre consommation alimentaire. Plus concrètement, cela signifie que l’intérêt que l’on porte au ‘comfort food’ augmentera : plus de sucre, plus de sel, plus de graisse, et même plus de cigarettes et un peu moins d’attention pour la santé. Face à la peur, on cherchera du réconfort ou une échappatoire. Et la distribution changera elle aussi. À Bruxelles, dans les semaines qui ont suivi les attentats de Paris, le shopping dans les supermarchés en ligne a augmenté de 50 %. Le FUD ne touche d’ailleurs pas que la nourriture : à Paris, nombreuses sont les femmes qui sont passés aux chaussures sans talons, afin de pouvoir fuir plus vite en cas de danger. »

Quelle direction pensez-vous que le secteur food prendra durant l’année à venir ? « Pour 2016, je prévois une accélération des évolutions actuelles. Parmi elles, il y aura notamment – et c’est logique – l’évolution du climat anxiogène dans lequel nous vivons. Nous aurons peur de boire de mauvaises boissons, des allergies, de ne pas être parfait, etc. Le consommateur est à la recherche de ce qui cadre dans ses convictions personnelles, et il est prêt à payer plus pour l’obtenir. Cette tendance ira jusque dans les détails. Une autre tendance qui a de fortes chances de percer en 2016 est celle qui consiste à se focaliser sur la thérapie du bien-être naturelle, avec les ‘radical juices’ qui renforcent le système immunitaire. Il s’agit de jus de fruits et de légumes super concentrés dont la prétention est d’être bénéfique pour la santé – de véritables cures donc. » À quoi vous attendez-vous au niveau de l’aménagement ? « Comme toujours, ce sont les ‘early adopters’, des ‘radical juices’ par exemple, qui créeront un mode d’expression à partir de leur style de vie. Cela signifie aussi que l’aménagement des bars est essentiel. Les couleurs joueront un rôle essentiel, tout comme les matériaux. Nous voyons qu’il existe une tendance qui va vers des matériaux craquelés naturels, comme la terracotta. Il y a aussi l’aspect usé, qui est utilisé en alternance avec un look industriel plus ‘arty’… L’aménagement reste généralement dans des teintes neutres, parce que c’est finalement la nourriture qui apporte la couleur. » Qu’est-ce que cela implique au niveau du take-away ? « Plus l’assortiment à emporter s’étoffera, plus les gens y feront appel. Ceux qui font uniquement dans le take-away seront concurrencés par les snack-bars qui proposent leur qualité habituelle en version à emporter ou même livrée à domicile. Tout reposera sur le service. Je prévois déjà l’essor du ‘Food as a Service’. Il n’est pas impossible que les exploitants se mettent à proposer une sorte d’abonnement qui permettra aux clients de pouvoir manger sur place ou se faire livrer à domicile pour un montant fixe, au sein d’un certain réseau. Ici, les gagnants seront les plus créatifs. Cela étant, les nouveaux petits restaurants ne se baseront pas sur la demande du client, mais bien sur leur propre vision de la nourriture. La proximité évolue vers une nouvelle relation avec les produits. Après les bières artisanales, c’est le snack artisanal qui devient populaire. C’est la valeur ajoutée qui fait la différence et qui détermine si on peut demander un prix plus élevé pour le produit. »

Tom Palmaerts (Trendwolves):

« Nous voulons redevenir heureux » Selon vous, à quel point la nourriture pourrait-t-elle devenir branchée en 2016 ? « J’ai récemment découvert, lors du concours World Chocolate Masters qui s’est tenu à Paris, un Choc Club Sandwich : un sandwich au chocolat, garni avec une sorte de fruit. Non seulement il était magnifique, mais en plus, il était emballé dans diverses couleurs qui rappelaient le goût de sa garniture. Le visuel était particulièrement intrigant et très coloré. On en verra davantage. Je m’attends à voir plus de couleurs vives sur les emballages, ainsi que d’autres formes et types d’emballage. » Pourquoi les gens veulent-ils cela ? « Un nombre croissant de consommateurs cherchent quelque chose qui puisse les rendre heureux : il y a donc une place pour les choses colorées. Dans le food aussi, nous devrons garder une place pour les éléments ludiques et joyeux, en veillant à ce qu’ils aient aussi un côté un peu ‘rock & roll’. Par contre, on évitera le côté plastique ‘cheap’. Les snack-bars et bars à café sont cosy et chaleureux, mais ils ne nous font pas sourire. Un café avec un petit cœur dedans, par contre, ça fait sourire, mais nous connaissons déjà cela maintenant. Un chocolatier de Melbourne a créé des sucettes au chocolat qui ressemblent à une peinture de Jackson Pollock. Voilà quelque chose qui rend heureux ! » Serait-ce un appel à l’expérimentation ? « Tout à fait ! Les bars à café devront par exemple oser regarder au-delà du café. Le succès du latte a appris aux gens à boire du café ; ils se sont tout doucement habitués à ce goût légèrement amer. Je m’attends à une évolution vers l’espresso, mais aussi vers des expériences avec d’autres types de lait. Une tendance importante dans ce cadre est ce que j’appelle l’‘intox détox’ : les gens veulent aller jusqu’au bout. J’ai laissé les baristas Peter Hernou (O2 Perfect Foam) et Valentine Wanders (De Superette) expérimenter avec cette idée, et chacun d’eux a développé quelque chose pour les amateurs extrêmes. Peter a réalisé une seringue au café, gingembre, chocolat et betterave rouge. Valentine a quant à elle développé une pilule au café. Ces deux créations sont des exemples extrêmes, mais il s’agit tout de même d’indicateurs qui prouvent que les bars à café peuvent aller un peu plus loin en 2016. »

Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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HOT & READY: UN SUCCÈS GARANTI

MÊME HORS DES MOIS HIVERNAUX Le mois de décembre est à nouveau arrivé. D’ordinaire, cette époque va de pair avec le retour du froid dans notre pays, même si cela n’est pas encore véritablement le cas cette année. Durant cette période, beaucoup de consommateurs optent pour un bol de soupe fumante ou un repas (ou snack) chaud pour vite oublier le froid et se réchauffer le corps pendant un bref instant. On constate cependant que les clients choisissent de plus en plus souvent une préparation chaude (comme un gobelet de pâtes, un croque-monsieur, un bol de soupe, un hot dog, un pain-saucisse, un panini ou autre) en dehors des mois hivernaux. Maintenant que le rythme traditionnel des repas tend à disparaître, le consommateur mange plus facilement quelque chose de chaud en journée. Ainsi, il a en effet la sensation d’avoir mangé un repas complet. À vous maintenant de répondre à ce besoin en tant qu’exploitant de snack-bar, sandwicherie ou autre. Et voilà donc la raison d’être du dossier spécial ‘hot & ready’ qui vous est proposé dans ce numéro.

Dans ce dossier spécial, nous allons tout d’abord vous faire découvrir un article sur les pâtes. Dans un de nos précédents numéros, nous nous étions déjà penchés sur le marché des sauces pour pâtes ; nous allons maintenant examiner de plus près les pâtes mêmes. Malgré leurs racines italiennes, les pâtes sont aussi profondément ancrées dans notre culture culinaire belge. On constate en outre que leur consommation augmente dans le secteur out-of-home. Nous allons donc tout vous dire sur les types de pâtes que vous avez intérêt à prévoir dans votre commerce.

Nous allons aussi nous pencher sur le marché des soupes prêtes à l’emploi. Les véritables bars à soupe choisiront certainement de préparer eux-mêmes un assortiment frais. Mais des commerces tels que les sandwicheries, les bars à pâtes et les lunch-bars qui veulent proposer un bol, une assiette ou un gobelet à emporter de bonne soupe fumante pour booster leurs ventes n’ont pas toujours le temps ou le personnel pour la préparer eux-mêmes. Ils cherchent donc une solution dans les produits « tout faits » ou les produits semifinis. Notre rédaction a exploré ce qui se passe sur ce marché et a constaté qu’un grand classique comme la soupe tomate avec boulettes reste le best-seller absolu. Pour préparer des snacks chauds tels que des paninis, un toaster ou gril est indispensable dans votre cuisine. Mais quelles sont les différences entre ces deux appareils au niveau des possibilités d’utilisation ? Et quand vaut-il mieux acheter un appareil combiné ? Nous avons répondu à ces questions pour vous... Pour pouvoir proposer des préparations chaudes, il faut naturellement aussi acheter l’emballage adapté. Les résultats d’une enquête nous ont appris que les exploitants de sandwicheries, snack-bars, bars à pâtes et autres trouvent que la durabilité et l’écologie sont des points importants, bien qu’ils ne perdent pas de vue l’aspect financier pour autant. En enfin, nous vous offrons aussi l’opportunité de jeter un coup d’œil dans les coulisses de deux établissements qui s’efforcent d’offrir une valeur ajoutée à leur clientèle au moyen de produits chauds : Potatolicious à Gand et SUP à Bruxelles.

Bonne aide dans la cuisine!

CONVENIENCE

Qualité et facilité d’utilisation

Traditionele kookwijze Mode de cuisson traditionnel

Combi steamer 5-7 min.

4

100°

min.

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1

één pasta un type de pâtes

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bereidingswijzen modes de préparation

4

2 Koude bereiding

4

(rehydratatie)

Préparation froide (réhydratation)

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DÉCEMBRE 2015 | Snack, Sandwich & Take Away

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Choisir entre les pâtes fraîches, sèches et fraîches surgelées

QUELS TYPES DE PÂTES DEVEZ-VOUS UTILISER DANS VOTRE COMMERCE ? En 2015, de nombreux consommateurs considèrent les pâtes comme un produit très ordinaire. Elles sont en effet profondément ancrées dans notre culture culinaire et sont en train de gagner du terrain dans le secteur Out-Of-Home. Que ce soit dans les bars à pâtes branchés (avec ou sans service take away), les snack-bars classiques ou les cuisines de collectivités, elles sont devenues incontournables. Mais sous quelle forme un commerce doit-il acheter des pâtes ? Et à quoi doit-il faire attention ? Quelle que soit la forme sous laquelle on achète les pâtes pour son commerce, la définition d’une bonne pâte demeure la même : de bonnes pâtes sont toujours réalisées à partir de semoule de blé dur, avec ou sans adjonction d’œufs. C’est surtout pour les pâtes fraîches que les œufs et la semoule (de préférence provenant d’un pays méridional) forment la base. La semoule est faite à partir de blé dur, et c’est le taux de protéines contenues dans ce blé dur qui déterminera la qualité de la pâte : plus ce taux est élevé, plus la qualité sera élevée. Certains fabricants prennent un taux de protéines de 10,5 % comme taux standard, d’autres prennent un taux de 12,5 %, mais on trouve aussi sur le marché des variétés dont le taux de protéines s’élève p. ex. à 13 %. On reconnaît cependant aussi la qualité à d’autres caractéristiques : la pâte de qualité ne se déchire pas facilement après la cuisson, elle conserve sa couleur jaune ambrée, et elle ne colle pas. Ceux qui veulent acheter des pâtes ont le choix parmi trois catégories principales : sèches, fraîches ou fraîches surgelées. Mais il faut savoir que chaque type de pâte a ses avantages et ses inconvénients. Chacun a des avantages évidents qu’il vaut mieux mettre en relation avec les besoins de votre commerce : la qualité que vos clients désirent, la rentabilité que vous-même recherchez, et la facilité d’utilisation dans la cuisine. Les principales différences sont les suivantes…

Pâtes fraîches

Pâtes fraîches surgelées

Pâtes sèches

Pour de nombreux commerces qui veulent se positionner dans un segment où la qualité prime, les pâtes fraîches sont jusqu’à présent le choix le plus populaire. Leur durée de conservation est cependant plus courte, et il faut un peu plus de temps pour préparer un plat, bien que ces deux points méritent quelques nuances. Les pâtes fraîches ne prennent pas longtemps à préparer. Généralement, on achète des pâtes fraîches en sacs (d’un kilo p. ex.), et la cuisson ne dure qu’environ trois minutes (la préparation de la sauce dure parfois plus longtemps que celle de la pâte). La durée de conservation est limitée une fois que les sacs ont été ouverts. Dans ce cas, les pâtes fraîches peuvent encore être conservées pendant environ cinq jours ; avec le paquet fermé, on atteint trente jours. Cela étant, cinq jours, ce n’est pas un gros problème, d’autant qu’avec un sachet de un kilo, on peut préparer environ six portions. C’est donc tout à fait faisable. Autre avantage : les pâtes fraîches sont al dente après seulement trois minutes de cuisson, mais elles le restent même après dix minutes (elles ne se saturent en effet pas d’eau).

Les pâtes surgelées, contrairement aux pâtes fraîches et sèches, sont déjà cuites. Il suffit donc de réchauffer le plat pendant une courte durée (d’une minute à une minute et demie) dans de l’eau bouillante. Le gain de temps reste donc le principal avantage, bien que le goût ne soit certainement pas mauvais. Il faut cependant prévoir un peu de place dans le surgélateur, mais d’un autre côté, cela permet d’éviter tout gâchis, et le coût par assiette est donc fixe et facile à estimer. Il peut sembler évident, d’associer cette variante aux snack-bars et à la restauration rapide, mais les fabricants font des efforts pour l’intégrer dans un plus grand marché. Ils attirent l’attention sur l’investissement dans la qualité, comme la cuisson al dente de produits d’une qualité plus élevée, la surgélation immédiate au moyen de techniques modernes, et la légère brumisation avec de l’huile pour éviter que les pâtes ne collent. Les fabricants se débarrassent aussi de l’image des pâtes précuites dans un seau d’eau : les pâtes sont transformées au moment de l’utilisation, ce qui élimine tout risque de prolifération bactérienne. De plus, les pâtes sont surgelées ‘en vrac’, ce qui permet de facilement faire des portions. Une autre évolution frappante que l’on constate dans la catégorie des pâtes fraîches surgelées est le développement de concepts. Les fabricants proposent en effet des concepts complets (qui incluent également de la sauce, des gobelets, des petites fourchettes et du matériel promotionnel), que l’on peut rapidement préparer et servir.

Les pâtes sèches restent une référence incontournable dans beaucoup de cuisines traditionnelles et cuisines de collectivités, mais cette variante se retrouve un peu partout dans le secteur de la restauration. Leurs grands avantages sont naturellement leur très longue durée de conservation avant cuisson, leur faible coût et leur rendement élevé (avec 1 kg de pâtes sèches, on obtient facilement 3 kg de pâtes cuites). La préparation nécessite plus de temps (de sept à douze minutes, bien que certaines références ne nécessitent que quatre minutes), bien que de nombreuses cuisines pallient ce problème en faisant des cuissons doubles. La cuisson double consiste à faire cuire les pâtes durant les trois quarts du temps requis et à les conserver ensuite dans une cellule réfrigérée selon les normes HACCP. Pendant le service, on prend ensuite la quantité désirée pour la faire cuir pendant encore une à deux minutes supplémentaires. Ici aussi, on remarque clairement que des efforts sont fournis pour offrir davantage de facilité d’utilisation aux clients professionnels. Les pâtes résistantes à la cuisson (grâce à leur enrichissement au blanc d’œufs) sont p. ex. une nouveauté très intéressante. Cela permet de garder des pâtes plus résistantes lorsqu’on les laisse cuire pendant un peu trop longtemps, lorsqu’on cuit les pâtes pour ensuite les réchauffer, lorsqu’on les cuit dans trop peu d’eau, ou lorsqu’on les mélange à de la sauce pour les mettre dans un buffet. Une deuxième évolution frappante sont les variétés ‘convenience’. Elles ne résistent pas à la cuisson, mais se distinguent surtout par le fait qu’on peut les préparer rapidement de diverses façons (cuisson traditionnelle, dans un steamer, dans un four à micro-ondes, ou même à l’eau froide).

Doc. Millepasta

QUELLES PÂTES SONT LES PLUS POPULAIRES ? Sans même parler des modes de préparation, les pâtes demeurent un plat que l’on peut servir sous des formes très variées. Tout le monde est d’accord sur le fait que les spaghettis restent la variété la plus populaire et la plus vendue. Dans les restaurants et les brasseries, on voit qu’outre les tagliatelles, les pâtes fourrées et les capellini gagnent du terrain. En Belgique, on aime surtout les capellini, qui sont plus fins. Dans le take away, ce sont les pennes et les fusilli qui ont beaucoup de succès. Ce sont en effet des pâtes idéales pour plusieurs raisons : elles sont courtes, compactes, permettent de prendre un maximum de sauce grâce à leur forme particulière, et sont idéales pour être dégustées avec une fourchette ou une cuillère. Elles permettent aussi d’optimiser la quantité de pâtes que l’on voit dans l’assiette. Les macaronis, lasagnes, pappardelles et linguine font elles aussi partie des bestsellers.

Doc. Barilla

Doc. Soubry

Doc. D’lis Food

Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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LE MONDE MERVEILLEUX DES ‘JACKET POTATOES’

Ce fast-food qui propose des pommes de terre saines reste une valeur sûre à Gand.

Cela fait déjà quatre ans que Potatolicious donne le ton dans la Verlorenkost à Gand. Les étudiants qui sont ouverts au fast-food de qualité, où l’on trouve des produits saisonniers, peuvent y retrouver une petite oasis très abordable. Mais le food truck de Potatolicious commence lui aussi à avoir du succès.

Wouter Van Snick (Flandre-Orientale) et Dan Newitt (Australie) ont inauguré Potatolicious en 2011. Ils ont repris le concept de la ‘Jacket Potato’ (une pomme de terre au four servie avec diverses garnitures) à nos amis de l’autre côté du globe, pour en faire une variante bien de chez nous, mais surtout très saine. Au menu, on retrouve toute une série de recettes ‘fixes’, bien que les exploitants renouvellent régulièrement leur carte. Il y a p. ex. le Kip it Real au poulet avec une sauce au vin rouge ; The Greek Goddess, avec une sauce au fromage avec entre autres de l’aubergine, ou encore The Cheesy Goat, à la sauce aux pommes et entre autres du fromage de chèvre. « Seul The Crispy Bacon n’a encore jamais disparu de l’assortiment », raconte Wouter Van Snick. « Nous avons ajouté un mélange de miel et de moutarde au lard, et cela vraiment plu ; c’est d’ailleurs notre patate qui se vend le mieux. Le fait que nous variions beaucoup est aussi dû au fait que nous préférons travailler avec des produits saisonniers. » « C’était nouveau pour moi », dit Dan Newitt. « En Australie, on peut tout avoir tout au long de l’année. Le fait de combiner l’expérience dans la cuisine du monde et les produits saisonniers a permis d’atteindre de très chouettes résultats. Mais innover, ce n’est pas évident, surtout quand on n’est que deux. »

Ouverts aux nouveautés Les clients peuvent aussi prendre les choses en mains et faire preuve d’originalité. Ils peuvent combiner pomme de terre, beurre, sauce, légumes et garnitures eux-mêmes pour arriver au résultat désiré. Mais pour cette formule aussi, les exploitant pratiquent un prix très démocratique, tout juste en dessous de la barre des dix euros (sauf si on ajoute des sauces ou des garnitures supplémentaires). Dans l’assortiment standard, les pommes de terre coûtent aussi 9,50 euros, et le ‘Platzak’ – dont le nom indique bien que Potatolicious se trouve en plein cœur du quartier estudiantin de Gand (‘platzak’ signifie ‘sans-le-sou’ en néerlandais, ndlr) – ne coûte que 7 euros. « À l’époque, nous avions choisi ce quartier très consciemment », dit Van Snick. « Vous savez, en 2011, Gand ne comptait pas autant d’endroits pour fins gourmets que c’est le cas aujourd’hui. Nous faisions partie des premiers. Nous trouvons que les étudiants sont des clients très intéressants, car ils sont ouverts aux nouveautés, et de notre côté, nous faisons tout pour maintenir des prix abordables. » Potatolicious se trouve à l’endroit où un disquaire a pendant des années attiré une foule d’étudiants. Les différents bâtiments se fondent désormais l’un dans l’autre, avec entre autres une petite salle à l’étage, une cuisine au rez-de-chaussée, et un total de presque 50 places assises. « Dès le début, nous avons visé les étudiants », précise Van Snick. « Nous remarquons cependant que, depuis deux années, nous accueillons – surtout le midi – des personnes qui travaillent à Gand. Elles viennent chez nous pour un lunch rapide, et notre concept est idéal pour cela. »

Des alternatives pour les moments creux Le fait de viser les étudiants comme groupe cible a cependant aussi un important inconvénient. Potatolicious reste en effet fermé durant les week-ends, et les mois estivaux sont eux aussi très calmes. « C’est exact », confirme Van Snick. « Et c’est pour cette raison que nous sommes partis à la recherche d’alternatives. Depuis l’été de 2014, nous prenons la route avec notre food truck. » Au départ, les exploitants visaient une petite place aux festivals – l’endroit où se trouve leur public estudiantin en été –, mais la cible a entre-temps été déplacée. « Les affaires aux festivals sont très aléatoires », nous dit-on. « Ils peuvent être très positifs, mais aussi très négatifs sur le plan financier. Nous avons remarqué qu’il peut être plus intéressant de nous adresser au marché privé avec notre food truck. Nous nous rendons de ce fait désormais à des fêtes de minimum 40 personnes. Cela fait p. ex. du mois de mai un mois fort chargé, puisque les étudiants sont

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toujours là, mais les communions commencent à avoir lieu. » L’assortiment du food truck est dans la lignée de celui de Potatolicious, mais il se limite à trois suggestions et un buffet ouvert avec des portions plus petites. « Notre choix pour les fêtes rend dans tous les cas le food truck plus rentable », dit Wouter Van Snick. « On peut en effet mieux estimer les quantités à l’avance, et il ne faut pas payer des sommes faramineuses pour louer un emplacement comme c’est le cas aux festivals, et on ne perd pas de temps avec les paiements. » Le food truck offre un autre avantage non négligeable : c’est une excellente publicité pour l’établissement. Les deux exploitants remarquent d’ores et déjà que les personnes qui les découvrent à l’occasion d’une fête se rendent aussi chez à Potatolicious par la suite. « Cela fonctionne vraiment ! Nous veillons aussi à pratiquer des prix quelque peu plus démocratiques dans le food truck et à offrir une qualité identique pour pouvoir ainsi faire une bonne publicité. »

Take-away (avec appli) Une deuxième source de revenus alternative pour Potatolicious est la livraison à domicile. Via une collaboration avec Cargo Vélo, Van Snick et Newitt réussissent à faire livrer des plats (dès 8 personnes) à domicile ou au bureau. Avec un système de commandes 24 heures à l’avance et un coût de livraison de 6 euros, ce concept est plutôt destiné aux entreprises. « Les clients qui se font livrer ont dans tous les cas des goûts comparables », affirme Newitt. « Ici aussi, le Crispy Bacon est le best-seller, mais nous remarquons également que la variante végétarienne a la cote. » Pour inciter les consommateurs à commander à domicile, une nouvelle idée est en cours de développement. « Nous travaillons à une collaboration avec l’appli Restaurant@Home, qui a pour but de permettre aux clients de passer des commandes plus facilement. Cette appli donne accès aux établissements de meilleure qualité. Au début, le système aura surtout son utilité pour le take-away, mais nous voulons aussi l’intégrer dans le cadre de la livraison à domicile, parce que Restaurant@home développera peut-être son service de livraison au moyen de voiturettes électriques. » En ce moment, le take-away (sans appli) est déjà un facteur non négligeable dans le succès de Potatolicious. « Il représente entre un cinquième et un quart de notre chiffre d’affaires », avoue Wouter Van Snick. « Mais ce service a lui aussi un côté imprévisible, sans même parler du climat, qui joue un rôle déterminant. » ADRESSE : Verlorenkost 5 à Gand. Un public estudiantin gratifiant, un service takeaway, des livraisons à domicile, et un food truck qui permet de pallier les moments creux… Potatolicious a bien préparé le terrain pour son expansion ultérieure. « À l’époque, nous sommes partis de rien. Rien, si ce n’est le concept, l’idée. Depuis, nous avons continuellement grandi et avons fait des choix conscients, comme par exemple celui de la fermeture pendant le week-end. Et nous voulons continuer à grandir, en suivant cette même voie, dans les années à venir », conclut Wouter Van Snick.

GÉRANTS : Wouter Van Snick et Dan Newitt. ANNÉE DE LANCEMENT : 2011. PERSONNEL : aucun. SUPERFICIE DE L’ÉTABLISSEMENT : 140 m2. SUPERFICIE DE LA CUISINE : 20 m2. PLACES ASSISES : 46. PRINCIPAUX FOURNISSEURS : Art of Potatoes (pommes de terre), Antica Tostatura Triestina (café) Curiosithee (thé) Brouwerij De Ryck (bière) L’Arrogante (bière). PATATE LA PLUS CHÈRE : Les patates qui font partie des suggestions coûtent 9,5 euros ; les salades 7,5 ou 8 euros. PATATE LA MOINS CHÈRE : Platzak (7 euros). BEST-SELLER : Crispy Bacon. NOMBRE MOYEN DE TICKETS PAR JOUR : 80 ; les jours de forte affluence jusqu’à 120.


RAPIDITÉ ET FACILITÉ D’UTILISATION INFLUENCENT LE PRIX D’ACHAT DES GRILS ET TOASTERS Dans la plupart des sandwicheries et autres points de vente de fastfood, les snacks chauds – et en particulier les paninis – sont devenus incontournables. Pour réchauffer ces produits, il existe toute une panoplie de toasters et de grils, combinés à un four ou non.

TOASTERS Un des appareils les plus couramment utilisés est le toaster à éléments chauffants infrarouges à quartz, qui est idéal pour cuire ou réchauffer des sandwiches au fromage, croque-monsieur, quiches, pizzas, croissants, etc. Ce toaster est parfait pour faire gratiner de la soupe à l’oignon et griller du pain ou de la baguette. Les toasters sont équipés d’un ou deux étages et, grâce aux éléments chauffants à quartz, les produits cuisent jusqu’à cœur en très peu de temps, sans préchauffage, ni fumée ou odeurs. En option, on peut régler les différents groupes de tubes infrarouges à quartz individuellement, ce qui permet à l’appareil d’être utilisé de manière universelle. En plus de toaster, l’appareil peut aussi griller ou être utilisé comme une (petite) salamandre, p. ex. pour réchauffer de la soupe aux oignons, des pizzas ou des ragoûts. Pour faciliter le nettoyage, il est conseillé de choisir un type avec une paroi arrière amovible. Pour cuire et/ou réchauffer des quantités plus importantes, il y a le toaster universel avec bande transporteuse, qui est idéal pour griller rapidement de nombreux buns, bagels et autres types de pain (plus de 500 toasts par heure). Les modèles haut de gamme sont dotés de deux éléments avec des tubes à quartz réglables individuellement et une bande transporteuse à vitesse réglable.

GRILLER L’appareil le plus fréquemment utilisé pour griller est le gril de contact. Les fabricants indiquent que les plaques de cuisson en fonte offrent une excellente conductivité thermique, ce qui permet d’obtenir un résultat

de cuisson homogène. Les plaques de cuisson peuvent être tant plates que côtelées pour obtenir un joli effet grillé. Les détracteurs de cet appareil soulignent que ce dernier a pour désavantage de prendre trop de temps avant que la chaleur arrive jusqu’au cœur du produit à cuire, ce qui d’une part entraîne de longs temps d’attente, et d’autre part confère une couleur assez foncée au pain avant même que son intérieur soit Le HSG Panini combine la fonction gril à un micro-ondes suffisamment chaud. Dans cette catégorie, il existe aussi des grils de (doc. Electrolux Professional) contact vitrocéramiques spécialement conçus pour garantir confort et sécurité lors de leur utilisation. Une combinaison d’une plaque inférieure en vitrocéramique et d’une plaque supérieure en fonte (côtelée) est aussi possible. Les plaques vitrocéramiques sont faciles à entretenir : il suffit de nettoyer les plaques de cuisson avec une éponge humide.

APPAREILS COMBINÉS Pour pouvoir travailler plus vite et obtenir un meilleur résultat final, il y a les appareils qui fonctionnent avec une fonction gril ou air chaud, combinée un micro-ondes. L’air chaud produit la jolie couleur et le parfait côté croquant du produit, pendant que le micro-ondes réchauffe l’intérieur. Un autre avantage est que la préparation est super rapide, et qu’une seule personne suffit à la caisse pour servir le client (prendre la commande, prendre un panini et le mettre dans le gril, fermer ce dernier, s’occuper du client suivant, retourner le panini lorsque le signal auditif retentit, prendre le panini et le donner au client). Vu l’investissement non négligeable (comptez minimum 5.000 euros par rapport aux 600 à 800 euros que coûtent un gril de contact standard), l’appareil doit être utilisé de manière intensive pour être rentable. Le four peut également être préprogrammé pour obtenir une qualité constante. Enfin, il y a aussi la combinaison d’un gril avec un four ventilé, qui peut griller et cuire à la perfection, en atteignant la bonne température au cœur de l’aliment. La vitesse de cuisson/grillade est particulièrement rapide (trois à quatre fois plus rapide qu’avec un gril classique), qu’il s’agisse de plats frais ou surgelés. De plus, l’appareil peut être utilisé pour toutes sortes de plats.

Le four Merrychef, qui combine air chaud et micro-ondes, est un appareil fort prisé dans diverses chaînes (doc. M&A Systems Nederland)

Le très rapide Unic Grill, combiné à un four ventilé, est programmable au niveau du temps et de la température (doc. Alpina)

Les pains saucisse, 3 délicieuses variétés.

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Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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L’ODEUR DE LA SOUPE DANS L’ÉTABLISSEMENT STIMULE LES VENTES

La soupe fraîche est un produit à ne pas sous-estimer dans les sandwicheries et les take-away Les soupes font bien évidemment tourner les bars à soupe. Mais elles peuvent aussi apporter une importante valeur ajoutée dans les sandwicheries et les take-away, pour autant que l’on s’y prenne correctement. Il y a en fait l’embarras du choix : se faire livrer de la soupe fraîche (ou la faire soi-même), travailler avec des produits semi-finis, etc. Nous nous sommes renseignés auprès de plusieurs grands fournisseurs pour découvrir les dernières tendances qui règnent dans le secteur. Faire sa soupe soi-même est naturellement ce qu’on peut faire de mieux – et même une condition sine qua non – pour un bar à soupe réussi. Dans les commerces où il ne s’agit pas du cœur de métier, cette approche n’est pas évidente. Les partisans de la soupe fraîche se laissent rarement séduire par des produits « tout faits » ou de la soupe préparée avec des produits semifinis. Cela n’empêche toutefois pas les grossistes de l’horeca de proposer toutes sortes de soupes (fraîches, surgelées, bouillons, en poudre…) dans leur assortiment. Bon nombre de fournisseurs ne jurent que par le goût des produits artisanaux de qualité supérieure. Il y a en effet, surtout chez les grossistes qui sont des entreprises familiales, d’énormes chaudrons avec des os et des bouquets de légumes qui mijotent toute la nuit. Ces soupes sont préparées à base d’un roux traditionnel, réalisé avec du vrai beurre. Elles sont savoureuses et généreuses, et exemptes de colorants et arômes artificiels. L’exploitant d’une sandwicherie ou d’un take-away peut ensuite y apporter sa propre touche, de façon à pouvoir proposer sa propre soupe.

Hygiène

Soupes fraîches surgelées

Best-sellers

Pour préparer ces produits, il suffit de faire bouillir de l’eau, d’ajouter celle-ci à la soupe surgelée, et de laisser chauffer ou bouillir le tout. On obtient ainsi plusieurs portions de véritable soupe. Cette option est souvent préférée, entre autres par les sandwicheries, notamment parce qu’il s’agit pour ces dernières d’un produit secondaire, qui est certes important pour les affaires, mais absolument pas prioritaire. Quoi qu’il en soit, cette méthode de préparation requiert moins de temps. Ceux qui veulent malgré cela proposer de la soupe fraîche trouveront plusieurs fournisseurs de qualité sur le marché.

La soupe la plus populaire demeure la soupe tomate aux boulettes. Les soupes de légumes saisonnières (aux légumes oubliés, p. ex.) gagnent certes du terrain, mais elles restent toujours derrière les soupes classiques. La soupe de poivron, la soupe au curry ou la soupe au cresson peuvent elles aussi séduire les clients.

Il est important qu’une soupe puisse être préparée rapidement, de façon économique et hygiénique. L’utilisation de produits surgelés a pour avantage que la soupe peut être partagée plus facilement en portions. Les producteurs veillent à rapidement congeler la soupe, afin que son goût ne soit pas altéré. Ainsi, on peut servir en peu de temps une délicieuse soupe faite maison sans devoir réchauffer d’énormes quantités. L’assortiment est actuellement suffisamment vaste. Il existe même un assortiment bio ; le client a donc l’embarras du choix.

Doc. Fijnko

Assaisonnement L’assaisonnement reste un point délicat. La plupart des fournisseurs trouvent donc judicieux de ne pas exagérer à ce niveau et fournissent les épices à part, de manière à ce que le point de vente ou le consommateur puisse assaisonner sa soupe lui-même.

Doc. CommeSoupe

Doc. Unilever Food Solutions

Présentation Il faut aussi penser à l’aspect esthétique. Surtout pour les clients qui consomment leur soupe dans l’établissement même, il peut être sympathique de présenter ce repas liquide dans de la jolie vaisselle, avec un petit pain et une petite portion de beurre (et éventuellement des croûtons, du fromage, etc.). Le consommateur n’aura aucun problème à dépenser un peu plus pour tout cela. D’autres choisissent de servir la soupe dans un gobelet avec un couvercle. Ceux qui veulent stimuler les ventes peuvent p. ex. mettre un bain-marie fumant ou un pot de soupe fraîche bien en vue, afin que l’odeur de la soupe emplisse les narines des clients. Cela génèrera à coup sûr des ventes supplémentaires !

L’ÉCOLOGIE ET LA DURABILITÉ RESTENT DES CRITÈRES ESSENTIELS POUR LE CHOIX DES EMBALLAGES Ceux qui proposent de la soupe ou de la nourriture chaude doivent naturellement présenter ces produits dans un emballage adapté. À première vue, choisir le bon matériel d’emballage peut sembler facile. Mais il faut toutefois tenir compte de divers aspects, comme p. ex. la fonctionnalité, la facilité d’utilisation, le choix du matériel, l’aspect, la forme, etc.

TENDANCES Tout d’abord, on constate que la durabilité et l’écologie sont des aspects qui jouent également un rôle clé dans le choix du matériel utilisé pour emballer les préparations chaudes. Divers fabricants proposent donc une vaste gamme d’emballages recyclables ou compostables. Actuellement, on communique aussi davantage sur la durabilité de l’emballage même. Sur divers emballages, on sensibilise p. ex. le consommateur à adopter un comportement durable. Pour de nombreux clients, le prix demeure cependant très important, et ils cherchent donc un équilibre entre la responsabilité sociale et le prix. De plus, on entend que les produits qui ont un aspect naturel, comme les petites barquettes en papier et en carton, ont à nouveau du succès. Nous notons aussi une tendance à utiliser des fermetures ‘tamper evident’. Ce type de fermeture complique l’ouverture indésirable ou accidentelle des emballages. Une telle fermeture de sécurité est importante, notamment pour les emballages take-away, p. ex. pour la soupe ou le café. On cherche aussi des façons de mettre davantage l’accent sur le matériel d’emballage ou de le moderniser. Les fourreaux en carton utilisés autour des emballages illustrent bien cette tendance.

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LE LOOK DE L’EMBALLAGE Au niveau des couleurs des emballages, les fabricants constatent diverses évolutions. Le matériel d’emballage transparent continue p. ex. à avoir du succès. De telles références garantissent en effet une bonne présentation visuelle du produit final. De plus, le noir est une couleur populaire. Il confère en effet un look élégant et est souvent utilisé pour accentuer certains aspects. La combinaison blanc-noir plaît aussi à de nombreux clients. On opte également souvent pour un aspect naturel ou kraft, du fait que cette teinte est proche de la tendance des produits authentiques et traditionnels. En outre, les emballages épurés ou minimalistes font toujours partie des best-sellers. Les producteurs indiquent de surcroît que les clients optent de plus en plus souvent pour des emballages imprimés – surtout pour les take-away, car il s’agit une façon idéale de booster leur renommée. Gobelets, verres ou boîtes portant le nom ou le logo des commerces permettent en effet de se distinguer de la concurrence. Le fait de proposer des emballages qui sautent aux yeux est donc essentiel dans le secteur de la consommation nomade. Cela explique pourquoi certains points de vente choisissent un matériel d’emballage ludique ou des références très fun. Bien entendu, la conception de l’emballage joue elle aussi un rôle crucial. Les références doivent p. ex. être pratiques et exceller au niveau de la facilité d’utilisation : elles doivent bien tenir dans la main, être pratiques à emporter, faciles à fermer ou à ouvrir, éventuellement contenir des couverts, etc. Du côté des emballages pour aliments chauds, il est aussi primordial qu’ils soient étanches et thermorésistants. Ces références sont de ce fait dotées d’un revêtement intérieur en PE ou en PET. Souvent, on applique aussi un revêtement résistant à la graisse à l’intérieur de l’emballage.

À QUOI FAUT-IL FAIRE ATTEN TTION LORS DE L’ACHAT ? Les commerces qui sont à la recherche d’un emballage pour leurs préparations et/ou boissons chaudes ont intérêt à commencer par établir une checklist avant de passer à l’achat. Il est p. ex. essentiel de déterminer ce que vous voulez faire avec l’emballage et quel look ce dernier doit avoir. De plus, il est important de savoir si le matériel d’emballage doit remplir une fonction promotionnelle. Tenez aussi compte de la fonctionnalité de l’emballage. Pour la nourriture à emporter, il est conseillé de choisir un emballage qui est facile à transporter et qui convient à la consommation nomade. Veillez aussi à ce que le choix du matériau de votre emballage soit adapté aux caractéristiques du contenu. Si la nourriture doit encore être réchauffée au micro-ondes ou au four, le matériau d’emballage doit également être thermorésistant.

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LA CUISINE DE GRAND-MÈRE AVEC UNE TOUCHE CONTEMPORAINE ET ORIGINALE Le 1er octobre 2015, le concept food bruxellois SUP a ouvert une nouvelle filiale à un jet de pierre de la célèbre Avenue Louise. Dans l’établissement décoré avec style, les clients peuvent savourer des soupes et salades fraîches faites maison. Mais SUP est bien plus qu’un simple bar à salade et à soupe… En combinant des ‘Buns’ uniques et des recettes originales qui varient constamment, l’enseigne garantit en effet un résultat ‘SUPerbe’ !

Diverses racines culinaires Il y a un an et demi, trois amis qui partageaient une passion pour la « bonne bouffe » ont décidé de lancer un concept food original sur le marché. Original parce que la cuisine combine les racines culinaires de chaque membre du trio. Parmi les produits frais du jour, on découvre en effet des influences d’Italie, du Moyen-Orient et de Belgique. « Nous sommes tous les trois nés en Belgique, où nous avons grandi, mais dans nos recettes, nous aimons incorporer des goûts qui sont liés à nos origines familiales », raconte Géraldine, qui fait partie des trois fondateurs/gérants. « Dans mon cas, il s’agit de la cuisine italienne, que j’ai apprise de ma grand-mère – qui l’a ellemême apprise de sa grand-mère. Dane, le seul homme de la petite compagnie est quant à lui d’origine anglo-libanaise. Lui aussi ajoute une touche méditerranéenne aux plats, mais avec des saveurs plus orientales. Enfin, il y a Amélie, qui a hérité sa passion pour l’authentique cuisine traditionnelle belge de sa famille. »

Le « Bun » Le concept ne repose pas sur des plats compliqués ; il se focalise plutôt sur le côté « fait maison » et sert, selon les propres termes employés par ses fondateurs, du « fast-food de qualité SUPérieure », tout en accordant de l’attention aux produits nouveaux et aux saveurs innovantes. « Nos soupes sont par exemple préparées exactement comme les préparaient nos grand-mères, mais nous y ajoutons toutefois une touche moderne. Notre Bun, par exemple, est notre propre variante d’un sandwich en forme de petit pain au sésame richement garni, qui peut être consommé seul ou en accompagnement d’une des soupes. »

Trois soirées Au printemps de 2014, les trois amis ont lancé leur propre point de vente à SaintGilles, qui abrite également leur cuisine de production. Il y a un an, la cantine de l’école Saint-Luc de Saint-Gilles s’y est ajoutée, et depuis le 1er octobre, un deuxième établissement a ouvert ses portes dans la rue Lesbroussart, dans la commune bruxelloise d’Ixelles. L’établissement de Saint-Gilles n’est ouvert que le midi, du lundi au samedi. « Ici, nous sommes aussi ouverts trois soirées par semaine », ajoute Anouchka De Halleux, qui est responsable de la nouvelle filiale. « Les mercredis, jeudis et vendredis, les clients peuvent aussi venir ici en soirée. Aux soupes et Buns s’ajoutent alors d’autres plats, qui sont toujours préparés selon le même principe : les plats sont tous faits maison, avec des produits frais et une touche contemporaine. Sur demande, nous pouvons aussi personnaliser l’établissement en soirée, p. ex. pour une fête de famille, un anniversaire ou un cocktail after work. »

Assortiment varié Les plats proposés à la carte peuvent être consommés sur place ou emportés. « C’est possible pour chaque plat individuellement ou selon une des trois formules que nous proposons, à savoir un Bun avec un

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bol de soupe, un Bun avec une salade, ou encore une salade faite maison avec une soupe. Chaque jour, nous proposons quatre soupes, deux salades et trois Buns, dont un à la viande, un au poisson et un qui convient aux végétariens. L’assortiment est très souvent modifié, non seulement pour pouvoir apporter de la variation, mais aussi parce que nous travaillons en fonction des saisons. Nous ne proposons jamais la même soupe deux jours d’affilée, et c’est justement ça qui plaît aux clients : ils peuvent constamment découvrir de nouvelles choses et varier jour après jour. À côté de cela, nous vendons aussi quelques desserts, comme des brownies, des cookies, la tarte du jour, du tiramisu, etc. Nous ajoutons naturellement à cela un vaste assortiment de boissons, comprenant du café, une sélection de thés, des sodas, des vins et des bières. À ce niveau-là aussi, nous optons pour une approche quelque peu différente : nous n’avons par exemple pas de cola, mais bien des jus et des limonades sains. »

Tous bienvenus ! La clientèle qui se rend ici est très diversifiée. « Cela ne fait évidemment que quelques mois que nous sommes ouverts ici, mais nous remarquons déjà que les clients reviennent régulièrement. Qui vient ici au juste ? C’est difficile à dire… Il y a par exemple le personnel d’un bureau d’avocats, mais nous accueillons également toutes sortes d’habitants du quartier. Nous avons pas mal de succès auprès des 25-40 ans, mais un jeune de 18 ans est ici tout aussi bienvenu qu’une personne de 75 ans qui habite le quartier. En après-midi, nous accueillons aussi des personnes qui veulent déguster une pâtisserie et un café, ou des hommes d’affaires qui veulent faire une petite pause pour pouvoir consulter leurs e-mails. Mais notre établissement est également idéal pour ceux qui veulent organiser un petit meeting ou une réunion d’affaires. Nous disposons en effet d’une trentaine de places assises. À Saint-Gilles, où tout ce que nous vendons est aussi produit sous le même toit, il y a moins d’espace pour s’asseoir. C’est aussi là que se trouve la cuisine et il y a davantage de ‘take away’. Le soir, la clientèle est généralement un peu plus jeune. Pour eux, en plus de nos plats de saison, nous avons aussi d’autres choses fort sympathiques, comme un Gin du mois et un cocktail du mois. »

Service compris L’aménagement est lui aussi plein d’ambiance. « Pour rester cohérents avec notre concept familial, nous tenons à ce que les clients se sentent bien chez nous », poursuit Géraldine. « Cela se reflète dans la déco, mais aussi dans notre service, où nous faisons preuve d’une grand amabilité. Notre assortiment varié et original va toujours de pair avec un bon service, car c’est également une priorité pour SUP. Outre la consommation sur place et les plats à emporter, nous avons aussi mis au point un service de catering qui livre les commandes à domicile, avec – sur demande – du personnel qui assure le service, p. ex. pour des entreprises ou

bureaux en région bruxelloise. Comme Anouchka l’a indiqué, la production reste localisée à Saint-Gilles. En fonction du volume, deux ou trois personnes y travaillent en constance. »

Des rêves d’expansion ? Moins de deux ans après sa fondation, SUP compte trois établissements (si l’on compte l’école). On peut donc dire que le concept connaît d’excellents débuts. Les trois amis rêvent-ils cependant de plus ? « Il va de soi que nous voulons continuer à grandir. Quant à savoir comment cela se passera concrètement, ce sujet de discussion n’est pas encore à l’ordre du jour. Si nous pouvons ouvrir davantage de points de vente, nous le ferons volontiers. Nous pouvons le faire nousmêmes ou éventuellement en créant une formule de franchise. Nous aimerions aussi conquérir une place fixe dans le secteur du catering B2B. Mais il n’y a pas encore vraiment de plans concrets à ce niveau. »

ADRESSE : Rue Lesbroussart 95 à Ixelles (Bruxelles). OUVERTURE : octobre 2015. GÉRANTS : Amélie, Dane et Géraldine. PRINCIPAUX PRODUITS : soupe Buns salades desserts PRINCIPAUX FOURNISSEURS : SOLUCIOUS : alimentation générale METRO : alimentation générale T’SAS : fruits et légumes DITTA GRACEFFA : alimentation italienne D-DRINKS : sodas DE CONINCK : bières LE CERCLE DU VIN : vins WIGNAC : cidre naturel DIEMME : café LA SEPTIÈME TASSE : thé MEMBRES DU PERSONNEL : 2 à 3 (Ixelles). PLACES ASSISES : +/- 30 (+ terrasse). SITE WEB : www.supfood.be


INTERVIEW

« SOULIGNEZ VOS ATOUTS DANS VOTRE RECHERCHE DE PERSONNEL »

Un entretien avec Fons Leroy du VDAB portant sur la quête de collaborateurs adéquats et la façon de lutter contre le chômage nécessaire. « Nous sommes tenus de garder les personnes, tant qu’elles doivent être actives, sur le marché de l’emploi et ne pouvons pas les ‘ranger’ dans toutes sortes de systèmes jusqu’à ce qu’elles aient droit à leur pension. À l’avenir, nous aurons en effet besoin d’elles sur le marché de l’emploi. À ce niveau, la mentalité des employeurs et des employés devra changer. Et cela ne pourra se faire que lorsque la politique indiquera clairement que chacun devra travailler jusqu’à 65 ans. En Flandre, nous activons déjà les demandeurs d’emploi jusqu’à 60 ans, sur la base de leurs compétences acquises. Nous voulons progressivement porter cette limite d’âge à 65 ans. Le VDAB a pour but de proposer un accompagnement de qualité à ces chômeurs plus âgés, car ils ont souvent besoin d’être recyclés. À côté de cela, nous prenons aussi des initiatives pour que ce groupe cible soit intéressant pour les employeurs (sur le plan financier). Avec nos primes à l’embauche pour les plus de 50 et de 55 ans, nous compensons par exemple la hausse des coûts salariaux. Cela a pour but d’inciter les employeurs à embaucher davantage de chômeurs plus âgés. »

Fons Leroy, administrateur délégué du VDAB: «Beaucoup d’entreprises de plus petite envergure se braquent encore trop souvent sur le diplôme, et laissent ainsi filer de nombreux travailleurs compétents.»

… mais souvent d’une autre façon

De nos jours, trouver du personnel motivé et fiable n’est pas une sinécure ; c’est même un véritable cauchemar pour de nombreux propriétaires de sandwicheries, bars à pâtes ou de bars à café. Beaucoup de postulants n’ont en effet pas envie de travailler durant le week-end, très tôt le matin, ou encore très tard le soir, pensent qu’il n’y a pas assez de perspectives d’avancement, ou n’ont tout simplement pas assez d’affinités avec ces secteurs et finissent donc par baisser les bras. « Dans de nombreux secteurs, et surtout dans les professions critiques, il n’y a pas de solution miracle pour pourvoir des postes et trouver du personnel adéquat. Dans ces secteurs, nous constatons cependant que ce sont surtout les aspects déplaisants de l’emploi qui sont connus, alors que les atouts restent souvent dans l’ombre. Le VDAB essaie de soutenir les entrepreneurs via des initiatives telles que notre site d’offres d’emploi et la formation professionnelle individuelle », souligne Fons Leroy, administrateur délégué du VDAB.

de détail, beaucoup d’employeurs ne sont toutefois pas au courant de l’existence de cet instrument. Concrètement, la FPI implique que le VDAB sélectionne un demandeur d’emploi en collaboration avec l’entreprise qui désire pourvoir un poste vacant. Ce demandeur d’emploi suit alors une formation de maximum 6 mois dans l’entreprise même. En tant qu’employeur, vous pouvez ainsi immédiatement constater l’évolution du collaborateur. On ne tient d’ailleurs pas uniquement compte des compétences techniques, mais aussi d’autres aspects, tels que l’attitude, l’amabilité vis-à-vis des clients, le travail en équipe, la ponctualité, la communication, etc. Si le demandeur d’emploi réussit la formation, votre entreprise est par contre obligée d’embaucher cette personne. La FPI ne requiert pas de grands efforts financiers de la part de l’employeur. Vous payez uniquement la prime de productivité : celle-ci est d’ailleurs limitée dans la phase initiale, mais augmente toutefois au fur et à mesure que la formation avance. Au cours de cette formation, la personne en question reste toutefois inscrite en tant que demandeur d’emploi », résume Fons Leroy.

Attirer l’attention sur les atouts de l’entreprise

Les formations donnent confiance aux travailleurs

La quête de collaborateurs fiables n’est souvent pas simple, et ce ne fera qu’empirer à l’avenir, dit Fons Leroy. « Nous sommes confrontés à un important vieillissement de la population active. Pour dix personnes qui prendront leur pension en 2020 ou 2025, seuls 8 nouveaux travailleurs feront leur entrée sur le marché du travail. La pénurie générale sur le marché de l’emploi risque donc de s’aggraver au fil du temps. À l’avenir, on assistera certainement à une ‘guerre des talents’. Il sera donc nécessaire que les entreprises adaptent encore mieux leurs exigences aux compétences des demandeurs d’emploi. De plus, les histoires des secteurs de la métallurgie et non marchand (entre autres) nous apprennent que seule une approche globale peut offrir une solution à cette problématique. Tout d’abord, il est essentiel de faire découvrir un certain secteur et les possibilités qu’offre ce dernier aux étudiants, mais aussi aux demandeurs d’emploi. Les associations sectorielles peuvent éventuellement jouer un rôle dans ce cadre. Il incombe aussi aux entreprises de se présenter comme un employeur attrayant. Souvent, on insiste trop sur les côtés négatifs d’un emploi ou d’un secteur, ce qui effraie bien entendu les postulants, alors que les facteurs positifs ne sont quasiment pas mentionnés. Souvent, les postulants sont trop peu familiarisés avec un certain secteur ou emploi, et ils finissent donc par les trouver peu attrayants. Mais une fois qu’ils le découvrent, leur perception peut vite changer.. Si les directeurs d’entreprises sur le marché de l’emploi projetaient une image ‘accueillante’ de leur entreprise ou secteur et montraient qu’ils offrent des perspectives d’avancement ou de formation, ils pourraient formuler une réponse, en collaboration avec le gouvernement, au problème du vieillissement ou d’autres problèmes. »

Il est donc vivement conseillé d’investir dans des formations, que ce soit via le VDAB ou sur sa propre initiative. Certains propriétaires avanceront peut-être qu’ils ne prévoient pas de formation pour leur personnel parce qu’ils craignent que leurs collaborateurs les quittent après un certain temps pour aller travailler pour un autre employeur, réduisant ainsi leur investissement à néant. Fons Leroy ne partage cependant pas cet avis. « Je comprends leur point de vue, mais en règle générale, les choses ne se passent pas toujours ainsi sur le marché de l’emploi, même dans le cas des petites entreprises. Diverses études scientifiques démontrent justement que les collaborateurs restent plus longtemps au service d’un employeur s’ils constatent que celui-ci investit dans leur formation. Un employé voit en effet cela comme une preuve que l’entreprise croit en lui et lui offre des opportunités. »

Connaissez-vous la « formation professionnelle individuelle » ? Le VDAB offre un important soutien aux entreprises qui désirent pourvoir un poste vacant – cela inclut donc les sandwicheries, les bars à soupe, etc. « Tout d’abord, il y a notre site d’offres d’emploi, qui est le plus grand de notre pays. Les entreprises peuvent y publier des offres d’emploi gratuitement. Les employeurs peuvent aussi indiquer s’ils souhaitent que le VDAB se charge de la sélection ou de la réorientation. Un autre instrument dont les entreprises peuvent se servir est ce que l’on appelle la ‘formation professionnelle individuelle’ (FPI). Il y a deux ans, le système a été assoupli, et il permet désormais aux entreprises de plus petite envergure de former un collaborateur au sein de l’entreprise même. Dans certains secteurs, comme p. ex. la vente

Tenez compte des compétences, pas du diplôme Fons Leroy donne aussi quelques astuces aux propriétaires qui sont en quête de personnel passionné et fiable. Il pense d’une part qu’il faudrait beaucoup plus s’attarder sur les compétences réelles d’un postulant, et d’autre part que l’on donne trop peu de chances aux demandeurs d’emploi de plus de 55 ans, aux allochtones et aux personnes handicapées sur le marché de l’emploi. « Beaucoup d’entreprises de plus petite envergure se braquent encore trop souvent sur le diplôme, et laissent ainsi filer de nombreux travailleurs compétents. Chez le VDAB, nous nous intéressons en premier lieu aux compétences d’un demandeur d’emploi. De nombreux postulants ont bien plus à offrir que ce que leur diplôme laisse supposer. Lorsque vous procédez à une sélection sur la base de ce dernier, il n’y a plus de juste milieu : soit la personne en question répond à vos critères, soit elle n’y répond pas du tout. Si vous tenez compte des compétences, il y a de fortes chances que plusieurs candidats possèdent un pourcentage élevé des capacités requises. De plus, vous détectez ainsi plus vite les lacunes des candidats potentiels. On peut alors pallier ces lacunes, p. ex. au moyen d’une ‘formation professionnelle individuelle’. Vérifiez donc ce qu’un demandeur d’emploi sait et est capable de faire et essayez de donner une chance à cette personne sur la base de ces critères».

Être véritablement actif jusqu’à 65 ans… En ce qui concerne les personnes plus âgées sur le marché de l’emploi, Fons Leroy constate qu’un changement de notre mentalité est

Fons Leroy pense que le fait d’être actif sur le marché de l’emploi pendant plus longtemps est une nécessité. Mais selon lui, cela signifie aussi que les emplois pour les personnes plus âgées devront être conçus autrement que ce n’est le cas aujourd’hui. « Travailler pendant plus longtemps ne peut se faire que si nous nous mettons à travailler autrement. À ce niveau, nous devons opter pour une approche créative. Dans les pays scandinaves, par exemple, on aborde cette problématique de façon beaucoup plus efficace que chez nous. Là-bas, des pompiers plus âgés, sans emploi, qui ont donc accompli un travail lourd et physique durant plusieurs années, ont été engagés dans le secteur des entreprises en raison de leurs connaissances et de leur expertise en matière de sécurité incendie : via de courtes formations, ils ont été recyclés en agents d’assurances. Ce programme a rencontré un tel succès que le secteur de la construction n’a pas tardé à lui aussi s’adresser à ces anciens pompiers afin de les engager comme coordinateurs de la sécurité – toujours en raison de leur savoir-faire en la matière. Ces deux plans de reconversion ont en outre permis d’atteindre une situation gagnant-gagnant pour les deux parties : ces anciens pompiers ont en effet continué à travailler sans aucune contrainte jusqu’à leurs 65 ans, parce qu’ils se sentaient valorisés pour leurs compétences, et parce qu’ils ont pu continuer à travailler dans un milieu qui avait un lien direct avec leur passion. Dans notre pays, nous devrions donc suivre cet exemple si nous voulons que les plus de 55 ans travaillent pendant plus longtemps. »

Lutter contre le chômage des jeunes Dans notre pays, le taux de chômage chez les jeunes est assez élevé, surtout chez les moins qualifiés. Le VDAB fait donc tout son possible pour que cette situation change. « L’approche générale du VDAB a pour objectif de faire en sorte que tous les jeunes demandeurs d’emploi puissent faire leurs premiers pas concrets sur le marché de l’emploi dans les quatre mois : soit ils reçoivent une offre d’emploi appropriée, soit ils bénéficient d’une formation ou d’un stage, soit ils acquièrent une expérience professionnelle. Pour l’instant, nous sommes parvenus à nos fins dans 91 % des cas. Avec la nouvelle vague de jeunes en décrochage scolaire, nous voulons aussi prendre en charge ces 9 % restants. Un autre point problématique, ce sont les jeunes peu ou mal qualifiés. 10 % des jeunes débarquent toujours sur le marché du travail sans avoir de diplôme. En plus d’eux, il y a des étudiants qui ne trouvent aucun emploi avec leur diplôme. Notre mission consiste donc à réorienter ces personnes beaucoup plus rapidement et à les guider vers des emplois qui offrent des opportunités réelles d’embauche. Cela se fait sur la base de leurs compétences, car elles ont souvent plus à offrir que ce que leur diplôme ou leur C.V. indiquent », souligne Fons Leroy.

Pourra-t-on bientôt pourvoir des postes plus rapidement ? Au cours de ces dernières années, la plupart des postes vacants ont été pourvus en deux à trois mois. Pour certaines professions critiques, le délai est cependant plus long. «À l’avenir, nous pourrons sans aucun doute réduire ce délai en utilisant des techniques d’extraction de données. Concrètement, cela signifie que nous allons analyser le comportement des employeurs et leur présenter des personnes, avant même qu’ils les recherchent. Lorsque nous constaterons qu’une entreprise est toujours à la recherche du même type de profil, nous pourrons par exemple lui conseiller des demandeurs d’emploi qui possèdent les compétences requises grâce à nos formations VDAB. Sur la base de ces méthodes, nous voulons intervenir de manière plus proactive sur le marché de l’emploi», conclut Fons Leroy.

Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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HORECA EXPO AVAIT ÉGALEMENT DE NOMBREUSE Du 15 au 19 novembre 2015, Flanders Expo à Gand a accueilli la 27ème édition d’Horeca Expo. Plus de 650 exposants y ont présenté leur assortiment de produits et services. La rédaction de Snack, Sandwich & Take Away a donc parcouru les divers halls du salon à la recherche de nouveautés qui pourraient également être utiles dans votre commerce. Ci-dessous, vous pourrez découvrir quelques-unes des nouveautés qui nous ont semblé intéressantes. APC Food – Mamma Roma

Depuis peu, outre sa formule de franchise de points de vente de pizzas, Mamma Roma produits aussi des pizzas préparées pour le secteur de la restauration. La pâte à pizza à la sauce tomate est proposée en plaques de 40 x 60 cm. Ce kit comprend aussi tous les ingrédients nécessaires. Vous pouvez ensuite facilement découper les pizzas en parts.

d’Lis Food

Ardo

Les macaronis rejoignent l’assortiment de pâtes surgelées. Ils sont précuits al dente et peuvent être servis chauds ou froids. Les macaronis sont disponibles en boîtes de 4 x 2 kg. Une autre nouveauté était le quinoa précuit, qui peut être utilisé dans des plats chauds ou froids. Cette pseudo-céréale est riche en protéines, fibres, vitamines et minéraux de qualité, et est également sans gluten. Disponible en sacs de 1 ou 10 kg.

Daddy Cool – Pittaman Ici, la nouveauté était Authentic Kebab, des lamelles de viande pour kebab prégrillées et surgelées en vrac. La viande est préparée, épicée et découpée selon la tradition authentique. Le produit est certifié halal et est disponible en emballages de 10 kilos.

Bmediadisplay Les menus numériques de cet exposant vous offrent d’innombrables avantages. Ils stimulent notamment les ventes. De plus, ils accroissent fortement la visibilité de vos produits. Les écrans sont également faciles à gérer via des identifiants personnels. Les clients disposent en outre d’une base de données de photos et de vidéos, et peuvent compter sur un service d’assistance et de réparation 7 j/7.

Dauphine

Bonduelle

Ici, on a présenté une nouvelle gamme de conserves sous vide. La cuisson (à la vapeur) des légumes sous vide permet de préserver les propriétés naturelles de manière optimale. De plus, les conserves sont faciles à préparer. Il n’y a notamment presque pas d’eau à égoutter. Cette méthode est également beaucoup plus écologique. Elle utilise en effet jusqu’à deux fois moins d’eau et émet jusqu’à 25 % moins de CO2. Dans la gamme de crudités, on retrouve la salade de betteraves rouges (petits dés, bâtonnets et fines tranches), la salade de carottes et la salade de céleri.

Cet exposant a présenté 4 Chai Latte indiens. Le Chai Latte est une boisson traditionnelle de l’Inde à base de thé noir, d’épices, de sucre et de lait. Il y a le choix entre plusieurs variantes : Lemongrass, Vanilla, Cardamom et Masala. Ces produits sont préparés exclusivement à base d’ingrédients naturels.

CID Lines Kenolux Culina propose une gamme complète de produits pour le nettoyage et la désinfection de cuisines. Cette gamme comprend des produits anticalcaires, des nettoyants pour sols universels, des nettoyants pour vitres, des nettoyants pour fours, etc. La marque propose aussi divers savons et désinfectants pour les mains.

Gedelec

Hamal Signature

Chez Devos & Lemmens, nous avons découvert un nouvel emballage de ketchup de 2 litres. À côté de cela, Royco avait mis sa gamme Ambassador sous les projecteurs.

Corma Sur ce stand, les visiteurs ont pu découvrir le ‘dry cured Angus Beef’ de Ganda. Cette charcuterie est préparée à base de viande de bœuf de la race Angus, qui est élevée dans le Nord de l’Amérique. La viande est salée, affinée et séchée (durant 9 mois) de façon artisanale. Cette nouveauté est idéale pour garnir un sandwich ou apporter un petit plus à une salade.

Les nouvelles quiches de Molco facilitent la vie de tous ceux qui désirent pouvoir servir un snack ou un repas nutritif à leurs clients à tout moment. Elles sont en outre préparées avec des ingrédients traditionnels et responsables, et offrent donc un moment de pur plaisir à la dégustation. Ces quiches sont également faciles à conserver et à préparer. Elles sont disponibles en quatre goûts : lorraine, 4 fromages-cranberry, épinards-brie et Méditerrané. Et enfin, les nouveaux Delicious! Classic Cakes ont eux aussi été présentés.

L’Easy Squeezer de Heinz est un système innovant qui permet de facilement mettre des sauces sur toutes sortes de snacks. Ce système est disponible en 4 goûts délicieux, dont la nouvelle Classic Burger Sauce. Il s’agit d’une sauce unique, qui est onctueuse et légèrement piquante, avec un soupçon de moutarde et d’aneth. Heinz a en outre lancé le nouvel assortiment de sauces au format 2,15 litres, qui est composé de 5 goûts exquis. Pour conclure, 4 nouvelles variantes sont disponibles au format ‘coupelle’.

Hovicon

CSM Bakery Solutions

Sur ce stand joliment décoré, l’entreprise a présenté deux sauces bolognaises, l’une de Hamal et l’autre de Le Cobourg. La première est une sauce complète, avec 32 % de viande, une quantité généreuse de légumes et une délicieuse sauce tomate. La deuxième est préparée avec 46 % de viande, des oignons et une savoureuse sauce tomate. Enfin, cet exposant a également lancé une sauce tomate fraîche préparée de façon artisanale sous Salsa Food Group.

Heinz

Lattiz est un appareil révolutionnaire qui vous permet de rapidement réaliser de la mousse de lait d’excellente qualité : Lattiz peut sans problème préparer 6 cappuccinos par minute. L’appareil est très hygiénique : il n’y a en effet aucun contact entre la machine et le produit. Il est donc inutile de nettoyer l’appareil. Un seul emballage permet de préparer pas moins de 140 cappuccinos. Après ouverture, ce bag-in-box compact peut être conservé 7 jours à température ambiante. Lattiz s’inscrit dans la classe d’efficacité énergétique A++.

Parmi les nouveautés surprenantes, il y avait les ‘gaufre-frites’. Ces dernières ne sont pas frites ; elles sont cuites dans un gaufrier belge en fonte. Les gaufre-frites peuvent être accompagnées de délicieuses garnitures telles que du sucre glace, du chocolat, de la crème fouettée, etc. Le produit répond à la tendance du finger food, mais peut également accompagner un café, ou servir de dessert s’il est combiné à de la glace, des fruits, de la sauce au chocolat, etc. Les gaufre-frites sont présentées dans un cornet original, parfaitement adapté au produit.

Continental Foods

Sur ce stand, nous avons découvert cette vitrine chaude et cette plaque chauffante. Le premier appareil est entièrement fabriqué en inox, avec des finitions en verre bombé. Ce modèle a une capacité de 100 litres. Le deuxième appareil est équipé de deux lampes infrarouges et deux plaques chauffantes d’une puissance de 0,8 kW.

FrieslandCampina

Chalo

La marque a lancé 4 délicieux pots de desserts, qui sont aussi bons que beaux : mousse de fruits des bois, tiramisu classico, tiramisu speculoos et mousse au chocolat. Tous sont emballés dans des petits pots en plastique de qualité avec couvercle. Ils peuvent être facilement décongelés au réfrigérateur, où ils peuvent ensuite être conservés pendant 3 jours. Chaque boîte contient également une feuille d’autocollants pour couvercles sur lesquels vous pouvez facilement indiquer la DLC une fois le produit décongelé.

Engelen-Heere

Bridor Cette entreprise française a tout d’abord présenté quelques nouveaux pains artisanaux de 1 kg. Elle avait également mis sa gamme de produits sans gluten sous les projecteurs. Ce qui est surprenant, c’est que ces produits sont emballés individuellement et qu’ils peuvent être cuits dans l’emballage, ce qui permet d’éviter tout risque de contamination.

La marque a tout d’abord présenté le rigatone précuit sans gluten à base de farines de maïs et de pois chiches. Il est proposé sous forme congelée dans des sachets vapeur micro-ondables spéciaux de 300 grammes, qui permettent d’éviter toute contamination par le gluten. L’entreprise a aussi présenté des pennes précuites sans gluten en emballages individuels de 200 grammes. Pour conclure, un cannelloni a également été lancé. Celui-ci est disponible en 2 variantes : bolognese et ricotta e spinaci. Disponible en emballages de 3 kg.

Cette entreprise, qui était représentée au salon par le distributeur belge Vandaele, a permis aux visiteurs de découvrir son nouveau distributeur de sauces, qui se distingue par sa forme moderne et sa facilité d’utilisation. Il a été conçu pour les emballages en PET de 3 litres.

Java

Cet exposant avait mis ses nouvelles capsules de café sous les projecteurs. Celles-ci permettent d’obtenir une crema et une extraction encore meilleures. Nous avons en outre appris que, d’ici quelques mois, Java lancera aussi des capsules de thé sur le marché.

D-Drinks berrywhite est une boisson fruitée biologique sans sucres ajoutés ni caféine et qui soutient des projets de charité. Elle est proposée en 4 goûts : sparkling lemon & gember, sparkling pomegranate & blueberry, sparkling peach & goji berry et sparkling cranberry & guava. Disponible en canettes de 250 ml et en bouteilles en PET de 330 ml. Une autre nouveauté était veri organic, un soda très peu calorique (seulement 60 calories par canette) qui est adouci avec de la stevia. 4 goûts ont été lancé sur le marché : cola, orange, lemon lime et ginger ale.

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Lebo Kaas

Chez cette entreprise néerlandaise, le pôle d’attraction était la gamme de fromages crémeux et de fromages de chèvre frais en poche à douille. Ces produits sont fabriqués sans conservateurs. La pratique poche à douille avec embout refermable augmente la facilité d’utilisation et l’hygiène. Ces articles sont idéaux pour joliment garnir des sandwiches ou apporter une finition élégante à certains plats. Il y a le choix parmi 8 variétés.


SALONS

ES NOUVEAUTÉS POUR VOUS Lantmännen Unibake

Pastridor a présenté une vaste gamme de pains et de baguettes rustiques. À côté de cela, l’assortiment de buns pour hamburgers a été élargi avec l’arrivée de deux nouvelles références : un bun pour hamburger au sésame cuit sur sole et un bun pour hamburger skyr cuit sur sole. Pour conclure, la marque a présenté le premium burger mix pack, qui contient tant des buns pour hamburgers que des hamburgers de bœuf 100 % charolais dans une seule boîte.

La William

Une première nouveauté était la nouvelle Sauce Fricadelle. Il s’agit d’une sauce légèrement piquante, délicatement tomatée, avec des petits oignons frits. Elle est proposée en bouteilles de 1 litre et en seaux de 3 litres. Une nouvelle sauce pour moules a également été lancée sur le marché. L’ajout de jus de citron frais lui donne un agréable goût acidulé. Disponible en emballages en PET de 1 litre et 3 litres.

Vandemoortele

Panesco

La nouvelle gamme de mini-muffins salés se distingue par sa facilité d’utilisation : il suffit de décongeler les produits durant une heure. 3 goûts sont disponibles : tomate, olives et pesto, et épinards. L’entreprise a également lancé un assortiment de mini-donuts. Celui-ci comporte 28 pièces avec de la confiture aux fraises et un glaçage rose, 28 pièces fourrées à la crème de noisettes et de cacao et un glaçage foncé aux noisettes, 28 pièces avec un glaçage au sucre et des confettis colorés et 28 pièces avec un glaçage foncé au cacao.

Pietercil Foodservice

Un premier élément accrocheur était la gamme de produits au poulet panés de Crispy King, qui sont également certifiés halal. On a aussi présenté les sauces de Mahida, qui sont produites sans gélatine d’origine animale en plus d’être sans gluten. La gamme comprend de nombreuses saveurs orientales et ethniques. Pour conclure, cet exposant a lancé une gamme de hamburgers de bœuf, qui sont composés de 100 % de viande. Ils sont disponibles en divers formats (45, 80, 90 et 180 grammes).

Sous la marque Gran’Tapas, cette entreprise a lancé 3 variantes de houmous : épicé, basilic et original. Tous sont une alternative saine aux dips et sauces grasses : ils ne contiennent en effet que peu de graisses saturées. Le houmous est idéal comme garniture pour le pain ou comme ingrédient dans diverses préparations froides ou chaudes. Cette nouveauté est proposée en pratiques emballages refermables de 400 ou 800 grammes. À côté de cela, 4 nouveaux dips pour végétariens ont également été présentés : carotte, betterave rouge, courge butternut et concombre.

Unilever Food Solutions

Ici, ce sont les sauces de Hellmann’s qui avaient été mises sous les projecteurs. Elles sont préparées sans arômes ni colorants. 4 goûts sont disponibles : Sundried Tomato, Pecorino with basil, Honey Mustard et Spicy Red Bell Pepper. Nous avons également appris que la sauce pour salade ‘miel & moutarde’ de Hellmann’s est désormais aussi disponible en emballages d’un litre.

Sous 24 heures de délices, Vandemoortele a présenté une sélection de produits qui peuvent être utilisés à tout moment de la journée. Les repas traditionnels ne sont en effet plus ce qu’ils sont, mais cela ne signifie pas pour autant que vous deviez absolument utiliser des nouveautés pour répondre au phénomène du « all day grazing ». Avec des références telles que les donuts, les muffins, les boules de New York, les bagels, les flaguettes ou les pâtisseries, vous pourrez vous aussi surfer sur cette tendance.

VDE Food

Worldline

En collaboration avec Lightspeed, cette entreprise a développé la Resto Box. Dans ce système de caisse du futur, la caisse physique fait place à une application sur votre iPad ou votre iPhone. L’application se charge aussi des commandes, des réservations, de la gestion des stocks et des paiements électroniques. Divers packs ont également été présentés : le client paye chaque mois un montant fixe pour toutes sortes de services de paiement personnalisés.

PUBLIREPORTAGE

OBTENEZ UN RÉSULTAT MAXIMAL AVEC UN MINIMUM D’EFFORTS GRÂCE AUX PRODUITS DE FRIESLANDCAMPINA FOODSERVICE MINI-MAXI AVEC LATTIZ Avec ce tout nouvel appareil, vous pouvez préparer de la mousse de lait d’une qualité constante digne d’un barista, en appuyant simplement sur un bouton. Avec Lattiz, vous pouvez rapidement préparer des cappuccinos et des latte macchiato de qualité – les préparations que recherchent les clients exigeants d’aujourd’hui. Il s’agit de surcroît d’un moyen idéal de booster votre chiffre d’affaires, vu que le consommateur paie volontiers un peu plus pour un café avec une délicieuse couche de mousse. De plus, grâce au temps que vous gagnez avec Lattiz, vous pouvez apporter davantage de variation dans votre assortiment de latte.

MINI-MAXI AVEC CÉCÉMEL Demain – encore plus qu’aujourd’hui – il sera essentiel d’offrir aux clients un maximum de qualité, une expérience positive et un excellent rapport qualité-prix. FrieslandCampina Foodservice aide les professionnels du secteur du food service à créer un maximum d’expérience positive, de satisfaction des clients, de distinction et de rendement avec un minimum d’efforts, d’investissements et de temps. Ci-dessous, FrieslandCampina Foodservice vous fournit déjà quelques idées, trucs et astuces.

Maintenant que les mois plus froids sont arrivés, les consommateurs aiment savourer une bonne tasse de Cécémel chaud. Ici aussi, vous pouvez obtenir un résultat maximal avec un minimum d’efforts. Proposez p. ex. à votre client un supplément de crème fouettée avec son Cécémel chaud. Avec l’aérosol de ‘Crème Sucrée’ de Debic, vous pouvez créer en un rien de temps et en toute simplicité un moment qui réchauffera le cœur de vos clients. Et vous augmenterez en même temps votre rendement.

MINI-MAXI AVEC LES DESSERTS DE DEBIC FrieslandCampina Foodservice vous permet de vous-même confectionner de délicieux desserts avec un minimum d’efforts. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les bases de dessert de Debic, qui Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à vous adresser à : ont de nombreux atouts à vous offrir. Ils sont en effet prêts en un clin d’œil. De plus, ils garantissent une expérience positive du client et une qualité maximales : les desserts se caractérisent FrieslandCampina Foodservice en effet par leur saveur « maison ». Vous n’aurez plus qu’à consacrer un peu de temps à une finition qui surprendra votre client et qui lui offrira une valeur ajoutée. Outre le temps de prépa- Grote Baan 34 - 3560 Lummen ration court, ces desserts se distinguent aussi par leur faible coût. Pour donner de l’inspiration Tél.: +32 (0)13 31 05 23 à ses clients, FrieslandCampina Foodservice présente de nombreuses recettes et préparations www.frieslandcampinaprofessional.com pour desserts sur le site web www.debic.com. On y retrouve p. ex. la panna cotta - fromage www.debic.com blanc - dulce de leche - figues - pistaches, la mousse au chocolat - caramel salé - chocolat blanc www.lattiz.be torréfié - cacahouètes, ou encore le parfait - citron - lemon curd - meringue - pâte sablée. www.cecemel.be

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IN2COFFEE

« TISSER DES LIENS AVEC D’AUTRES COMMERÇANTS DU QUARTIER »

Il y a des endroits que l’on associe automatiquement au fait de « rentrer chez soi » – cette même sensation que l’on ressent en entrant dans le bar à café Zulma. L’établissement, qui se situe le long de la très fréquentée Bredabaan à Merksem, accueille une clientèle très hétéroclite et mise fortement sur la culture (locale). « Nous sommes toujours le seul bar à café de Merksem. Au départ, cela a suscité une certaine réticence du côté des clients qui n’osaient pas pénétrer dans notre établissement, mais heureusement, le bouche-à-oreille a entre-temps bien fonctionné », déclare Karin Staes. Jusqu’à il y a quelques années, le visage de Claus Jacobs était connu de tous dans le célèbre café jazz anversois Hopper. Et bien qu’il y travaillait avec plaisir, il a tout de même fini par se lancer un nouveau défi. « La vie nocturne était devenue difficile pour lui », explique son épouse Karin Staes. « Le cap à franchir pour ouvrir un restaurant nous a semblé trop grand, mais après avoir visité divers bars à café anversois, cette option nous a semblé être un défi très sympathique. Après que Claus ait suivi une formation de barista chez Caffènation à Anvers, nous avons trouvé ce bâtiment à Merksem. Nous avons très consciemment choisi la Bredabaan, parce que nous voulions redonner vie à cette rue commerçante qui était en déclin. De plus, nous habitons à deux pas d’ici – un facteur décisif de plus. »

Ministère du Plaisir Le bar à café Zulma a ouvert ses portes au cours de l’été 2012, mais après à peine quelques semaines, des travaux ont débuté dans la rue – des travaux qui allaient durer deux longues années. « Nous étions informés de cela à l’avance et avions considéré cela comme un élément plutôt positif : il nous semblait en effet idéal de commencer par attirer les personnes du quartier, car nous restions facilement accessibles à pied ou via les transports en commun. Cela nous a aussi donné l’occasion de grandir graduellement dans le métier, entre autres parce que nous avions choisi de travailler sans personnel. Claus gère en effet la plupart du commerce à lui seul. Quant à moi, je l’aide aux heures de pointe, si toutefois mes deux autres professions (enseignante chez

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Syntra et échevine de la jeunesse à Merksem) me le permettent. Notre chiffre d’affaires a bien évidemment souffert des travaux – chose que nous avons clairement remarquée lorsque ces derniers ont été terminés. » Une des ambitions de l’établissement consiste à redonner de l’entrain à Merksem. « Avec deux autres habitants de la commune, Claus est impliqué dans le ‘Ministère du Plaisir’, qui a été fondé pour rendre le quartier plus attractif. Cela se fait en organisant des activités telles qu’un bal, un pique-nique, etc. Tout cela contribue à la création d’une culture de quartier chaleureuse, au sein de laquelle les artistes locaux reçoivent eux aussi leur chance. Nous avons p. ex. collaboré avec un artiste local, auquel nous avons permis d’exposer ses œuvres sur nos murs. Toutes les six semaines, nous présentons une autre ‘exposition’. » Le souci de l’écologie est lui aussi très présent chez Zulma. « Nous voulions créer une ambiance cosy et agréable, et avons donc surtout utilisé des meubles de seconde main. Nous avons ainsi pu contribuer au principe du ‘cradle-to-cradle’ et limiter les déchets. De plus, cela nous a permis de quelque peu réduire les frais de décoration. »

Promotion La première année, il n’a pas été simple de se faire connaître, entre autres en raison des travaux dans la rue. D’autant que Karin et Claus n’avaient pas vraiment envie de consacrer un important budget à la publicité. « En fait, nous avons surtout travaillé via Facebook, bien que nous ne soyons pas vraiment des as à ce niveau non plus. Nous avons laissé la passion de Claus s’exprimer pour ce qu’elle est : travailler avec des produits de qualité provenant de fournisseurs locaux, offrir un service enthousiaste, et assurer un accueil chaleureux. Peu à peu, le ‘tam-tam’ porte ses fruits, et on arrive à toucher de plus en plus de personnes. Cela nous a permis d’accueillir une clientèle très hétéroclite : jeunes et vieux, autochtones et allochtones… Et nous avons même pensé aux enfants, qui peuvent se défouler dans un coin de jeu séparé. »

Assortiment Zulma est avant tout un bar à café très accessible, mais le reste de l’assortiment est lui aussi consommé avec grand enthousiasme. Les épaisses tartines de pain brun à la garniture faite maison (Rambol-saumon, thon-féta et américain préparé) attirent beaucoup de clients pour le lunch sur l’heure de midi. Dès 8 heures du matin, les croissants sortant tout frais du four sont prêts, tandis que les muffins, les tartes au chocolat ou aux noix de pécan et les mousses au chocolat faits maison accompagnent à merveille la pause-café en aprèsmidi. « Ceux qui n’aiment pas le café trouveront eux aussi leur bonheur chez nous. La riche variété de thés de qualité plaît à beaucoup de gens. Durant l’ouverture tardive du vendredi soir, les clients viennent ici pour déguster du cava, de la bière, du vin et autres boissons pour commencer le week-end, tandis qu’en été nous proposons des rafraîchissements originaux sous forme de ‘moon pops’ artisanaux (des glaces à l’eau à base de fruits frais). »

Actions Claus et Karin ne travaillent pas avec des ristournes ou des cartes de fidélité ; ils préfèrent prendre soin de leur clientèle d’autres façons. « Nous adorons faire goûter de nouveaux gâteaux, des muffins frais ou d’autres petits plaisirs sucrés à nos clients. Avec d’autres commerçants locaux, nous participons cependant à des actions de fin d’année pour stimuler la population locale à faire le plus possible leurs achats dans le quartier. Il ne faut pas nécessairement se rendre en ville pour tout ; dans la zone en dehors du ring, on peut aussi faire de bonnes affaires. »

Transmettre sa passion Entre-temps, Claus partage sa passion avec un maximum de clients de diverses manières. « Nous participons p. ex. à une initiative du Merksems Artiesten Kafé (MAK), où les gens peuvent d’abord assister à une conférence sur tout ce que New York a à offrir en matière d’art contemporain, et ensuite venir manger un snack chez nous, avant d’aller à un concert de jazz et ensuite finir la soirée par un cock-

Le bar à café Zulma renforce la fidélité de ses clients grâce à de petites attentions spontanées

tail d’after-show. Nous collaborons aussi avec le centre culturel pour permettre aux gens de découvrir le café : au cours de ces ateliers, où se mêlent théorie et pratique, nous permettons aux participants de découvrir diverses méthodes de préparation du café. » Grâce à tous ces atouts, auxquels s’ajoute une magnifique terrasse calme et ensoleillée, il y a presque tous les jours une agréable foule chez Zulma. « Entre-temps, les clients ont pris l’habitude de commander au comptoir, de débarrasser eux-mêmes et de payer. Que demander de plus ? »

Bar à Café

Zulma

GÉRANT : Claus Jacobs. PERSONNEL : aucun. ANNÉE DE LANCEMENT : 2012. SUPERFICIE DE L’ÉTABLISSEMENT : 80 m2. PARKING : Il y a quelques places devant la porte, ainsi qu’un grand parking situé sur une place non loin de là. PRINCIPAUX FOURNISSEURS : Caffènation et Normo (café) Hoppenbrouwers (lait) Keurkaas Dickers (fromage et charcuterie) Oxfam Wereldwinkel (vins et jus). CAFÉ LE MOINS CHER : Petit café (espresso) pour 2 euros. CAFÉ LE PLUS CHER : Cappuccino avec un arôme supplémentaire pour 2,8 euros. MEILLEURES VENTES : Café, tartes au chocolat et aux noix de pécan et muffins. NOMBRE MOYEN DE TICKETS PAR JOUR : 100.


FOOD FAR AWAY ici donc les ières de notre pays. Vo nt fro s de elà -d au n de l’inspiratio à vous présenter. Nous cherchons aussi ne pouvions pas résister us no e qu rs ge an étr concepts food

Duck Me Quoi : Un concept de restauration rapide qui propose des produits de qualité issus de la culture street food, combinés à la cuisine locale et des spécialités locales : chez Duck, tout tourne autour de la viande de canard. Les clients peuvent consommer les produits sur place ou les emporter. Où : Toulouse (2 filiales) et Labège | France. Nombre de filiales : 3, une quatrième ouvrira normalement ses portes à Paris au printemps 2016. Assortiment : Au menu on retrouve entre autres des hamburgers, des hot dogs, des falafels, des bagels, des sandwiches, des salades, des frites et des pâtisseries.

ACV : Duck Me se démarque des autres concepts street food en utilisant du canard dans toutes les préparations (hormis les desserts). Les frites sont p. ex. cuites dans de la graisse de canard. Arthur, le créateur de Duck Me, veut prouver que la viande de canard offre bien plus de possibilités que ce que le consommateur ordinaire croit. De plus, l’enseigne utilise des produits de qualité, qui sont livrés par des fournisseurs et producteurs locaux. Autre aspect surprenant : le client peut lui-même composer ses petites assiettes apéritives au self-service, où il a le choix parmi diverses sortes de charcuteries, terrines, fromages, etc.

Clientèle : Duck Me accueille une clientèle variée, bien qu’il s’agisse principalement de jeunes.

Photos : Doc.

Duck Me

Stella Quoi : Petit take-away qui propose un assortiment limité de plats fraîchement préparés.

Où : Berlin | Allemagne. Nombre de filiales : 1 Assortiment : Au menu, on retrouve deux salades, trois préparations chaudes, de la soupe et des pâtisseries. L’assortiment est revu chaque jour.

ACV : Stella met l’accent sur les plats sains et fraîchement préparés et tous (amateurs de viande ou de poisson, mais aussi végétariens ou végétaliens) peuvent y trouver leur bonheur. Pour l’intérieur, l’exploitant a opté pour un style très particulier. Les murs sont p. ex. revêtus de petits carreaux blancs, de façon à recréer une ambiance de métro parisien. Les couverts et les assiettes sont tous réalisés en matériaux écologiques. Les plats sont p. ex. servis dans des lunch box ou des petites barquettes brunes en bois ou en papier.

Clientèle : Cet établissement take-away branché attire surtout des personnes âgées d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, ainsi que de jeunes familles qui ont peu de temps pour cuisiner mais qui aiment déguster un délicieux repas fraîchement préparé et sain. Photos : Doc.

Stella

Ba’get Quoi : Ce commerce propose de la cuisine de rue vietnamienne, avec d’évidentes influences coloniales françaises.

Où : Melbourne (2), Taylors Lake et Werribee | Australie. Nombre de filiales : 4 Assortiment : Premièrement, cette enseigne propose différents sandwiches garnis originaux, comme le Grilled Meatball Ba’get, le Rich Tomato Meatball Ba’get ou le Breakfast Ba’get. Au menu, on retrouve également divers types de plats à base de vermicelles. Il y a aussi des desserts vietnamiens et du café.

ACV : Ce commerce est géré par des immigrants vietnamiens. L’authenticité est un élément clé dans le concept de Ba’get. Les plats sont p. ex. basés sur des recettes traditionnelles que le propriétaire Duy Huynh a héritées de ses grands-parents. Les clients peuvent aussi passer leur commande via une appli spéciale pour ensuite venir chercher la commande sur place. Ba’get propose en outre une carte de fidélité, qui permet au client de bénéficier de promotions spéciales pour un anniversaire, d’épargner des crédits pour des cadeaux gratuits, ou même de recevoir des invitations à des événements VIP.

Clientèle : Ce commerce est naturellement très apprécié des immigrants vietnamiens qui vivent à Melbourne, Taylors Lake, Werribee et alentours. Mais la clientèle est également composée de nombreux jeunes Australiens qui veulent luncher ou dîner rapidement et sans se ruiner.

Photos : Doc. Ba’ge t

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ON THE ROAD

BOCADILLOS PROPOSE BIEN PLUS QUE DES SANDWICHES…

Le food-bar de Courtrai mise sur les livraisons aux entreprises Prendre Bocadillos à Courtrai pour une sandwicherie ordinaire serait une grossière erreur. Depuis sa reprise du commerce en 2012, Mathieu Dewaele œuvre en effet constamment au développement d’un food-bar contemporain, qui propose un service de restauration élaboré. « Nous générons environ 70 % de notre chiffre d’affaires grâce aux livraisons à domicile, principalement chez des entreprises qui aiment profiter des différentes options que nous proposons pour les réunions et les réceptions. »

Son propre style Bientôt, Bocadillos pourra souffler ses dix bougies, mais l’entreprise n’est aux mains de Mathieu Dewaele que depuis 2012 – un changement de propriétaire qui n’a pas été accompagné par un changement de nom. « Nous avons gardé le nom d’origine, parce que le commerce jouissait d’une bonne réputation dans la ville et ses environs. Nous avons néanmoins entièrement relooké l’intérieur dans notre propre style maison, qui vise une atmosphère plus fraîche et moderne. Nous avons en outre revu le concept, et avons évolué vers une combinaison de take-away, livraison et consommation sur place. Les clients peuvent donc désormais aussi manger leur sandwich, wrap ou repas chaud ici. »

Entreprises Bocadillos se trouve à un bon jet de pierre de quelques écoles, mais les étudiants ne représentent pas le principal groupe cible. « Chez nous, la majorité du chiffre d’affaires est généré par les livraisons à des entreprises. Nous nous trouvons à proximité du zoning industriel Kennedypark, où de nombreuses entreprises se sont établies, et qui est encore en pleine expansion. Les personnes qui exploitaient Bocadillos avant nous livraient déjà aux entreprises, et je trouvais personnellement que ce groupe cible était très intéressant, d’où notre décision de miser fortement sur lui. Notre situation le long de la Doorniksesteenweg, en face de Kortrijk Expo, est aussi un peu trop éloignée du centre-ville pour attirer beaucoup de touristes et passants. »

La pause de midi Les travailleurs constituent un groupe cible idéal pour Bocadillos. « Outre les livraisons, pour des réunions et des réceptions, nous avons aussi beaucoup de commandes de personnes qui travaillent dans une entreprise du Kennedypark même, et qui profitent volontiers de leur pause de midi pour prendre l’air et venir chercher leur lunch ici ou le manger sur place. Beaucoup d’entre eux veulent manger au calme, sans perdre trop de temps. »

Formules pour réunions

concentrer sur notre cœur de métier. Nous n’avons d’ailleurs pas la place pour cela et préférons donc nous en tenir à notre spécialité. » Pour garder un côté original et attirant, Bocadillos présente régulièrement de nouvelles suggestions et mélanges. « Nous avons beaucoup de clients fixes qui aiment varier de temps en temps. C’est pourquoi nous proposons tous les mois trois nouvelles suggestions, avec un sandwich basique, un ‘Boca’ et une salade/provencette/wrap du mois. »

Pour les entreprises et institutions, Bocadillos propose diverses options, avec des paniers très soignés de sandwiches pour les réunions, adaptés aux différents budgets. « Nos assortiments de wraps, focaccias, tapas et jane does, ou un de nos assortiments soigneusement composés pour un Super frais prix fixe par personne ont également du succès. Les entreprises veulent pouvoir se régaler avec autre chose que les Pendant le week-end, Bocadillos n’est pas ouvert, mais on peut classiques sandwiches, et aiment se faire plaisir avec tout un toutefois passer des commandes pour p. ex. des fêtes d’anniéventail de délices. Idéalement, les clients commandent un ou versaire, communions ou autres événements particuliers. En plusieurs jours à l’avance, de manière à ce que je puisse, de d’autres termes, Dewaele consacre beaucoup de temps à son préférence durant le week-end, préparer un planning pour la commerce. livraison. Quatre personnes travaillent ici tous les jours dès « Lorsque j’ai repris l’affaire, je ne me suis pas immédiatement 6 h 30 pour tout préparer. Un des collaborateurs et moi-même arrêté sur tout ce qu’il faut faire en plus. Je suis moi-même au nous chargeons ensuite des livraisons – la première entre 11 h boulot dès 4 h 30 du matin pour préparer les commandes et et midi pour le lunch et la deuxième en début de soirée, pour tout le reste. Nous travaillons toujours avec des ingrédients les meetings du soir. Un planning correct, également établi en super frais – laver et découper les légumes tous les jours fonction des commandes auprès de nos fournisseurs, est donc demande aussi beaucoup de temps. Mes employés ne doivent nécessaire. Le commerce même ouvre ses portes à 7 h pour les s’occuper que de la garniture ; je me charge moi-même de tout personnes qui veulent retirer leur lunch. » ce qui peut rendre leur travail plus simple et plus rapide. »

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Faire la différence

Un deuxième travail quotidien

Dewaele insiste sur le fait que Bocadillos veut être différent des autres. « Nous tenons à nous distinguer grâce à notre vaste assortiment et notre service de livraison rapide. Ce n’est pas pour rien que notre slogan est ‘Sandwiches et plus encore…’. Voilà pourquoi nous préférons aussi nous imposer comme un ‘food-bar’, parce que nous proposons dans notre assortiment toutes sortes de mets en plus des sandwiches : pâtes, salades de pâtes, provencettes (paninis), croque-monsieur, soupe fraîche du jour, etc. Nous ne vendons consciemment pas de pizzas ni de hamburgers parce que je trouve que nous avons tout intérêt à nous

Normalement, Bocadillos ferme à 15 h, mais un autre travail commence alors pour Dewaele. « L’administration, l’émission des factures – beaucoup d’entreprises travaillent avec un paiement sur facturation – les e-mails, le transport, les préparations, les commandes… il n’est pas rare que je ne peux éteindre mon ordinateur que tard le soir. Heureusement, grâce à Internet, je peux faire beaucoup de choses depuis mon domicile. Notre système de caisse et de commandes est une application iPad et presque tout est dans le cloud. Rester ouvert en après-midi ou le soir n’a pas beaucoup d’intérêt, car nous n’avons pas la clientèle pour que cela soit rentable. »

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s o l l i d a Bo c ADRESSE : Doorniksesteenweg 81c, 8500 Courtrai. FONDATION : 2006. REPRISE : 2012. GÉRANT : Mathieu Dewaele. MEMBRES DU PERSONNEL : 4 (2 à temps plein, 1 à temps partiel, 1 intérimaire). PLACES ASSISES : +/- 30. ASSORTIMENT DE PRODUITS : sandwiches, provencettes, jane does, wraps, tapas, plats froids, croque-monsieur, salades, pâtes, soupes, mini-quiches… PRINCIPAUX FOURNISSEURS : FRANKY (WORTEGEM-PETEGEM) : viandes, salades, alimentation sèche. VERDÉLICE (YPRES) : produits laitiers, produits (de boulangerie) surgelés. FINCIOEN (KNOKKE) : produits de boulangerie Délifrance. CALLENS (COURTRAI) : fruits et légumes. BJ PACKED (DEERLIJK) : emballages. SITE-WEB: www.broodjes-bocadillos.be


NEW ARRIVALS DAUPHINE : DIVERSES NOUVEAUTÉS

Il y a tout d’abord les nouveaux pots de desserts. Il s’agit de 4 délicieux desserts qui sont aussi beaux que bons : mousse aux fruits des bois, tiramisu classico, tiramisu speculoos et mousse au chocolat. Ces desserts sont emballés dans des petits pots en plastique de grande qualité avec couvercle. Si vous le souhaitez, vous pouvez apporter une touche personnelle aux desserts en y ajoutant des fruits frais, un morceau de chocolat, etc. Chaque boîte contient également une feuille d’autocollants pour couvercle, sur lesquels vous pouvez vous-même écrire la DLC après décongélation. Cela permet d’également proposer ces petits pots comme produits d’achat impulsif. Ces desserts peuvent être conservés durant 3 jours après décongélation. À côté de cela, Dauphine lance aussi le soft mini mix carré, qui peut être utilisé de très nombreuses façons : chaque boîte contient 3 différentes sortes de petits pains, de manière à ce que vous puissiez servir un petit panier de pain attrayant à table en un rien de temps. Ces produits doivent en effet uniquement être décongelés. Ces petits pains moelleux peuvent aussi être garnis et servis en tant que lunch lors d’une réunion ou pour remplir un pain surprise. Enfin, Dauphine présente le pain Forestier. Ce savoureux pain de 600 grammes est idéal pour accompagner les soupes et d’autres repas : vous pouvez aisément le couper en tranches égales.

COCA-COLA BELGIQUE : FÏNLEY MOJITO FÏNLEY Mojito, la quatrième variante de la boisson rafraîchissante pour adultes avec de fines bulles, a été lancé fin novembre dernier. Avant cela, les variétés Citron-Fleur de Sureau, Pamplemousse-Orange sanguine et Orange-Cranberry avaient déjà été lancées sur le marché. Cette nouveauté s’inspire du célèbre cocktail, qui est ici toutefois revisité en version sans alcool. FÏNLEY Mojito doit son délicieux goût frais au jus de citron vert, aux arômes naturels et à l’extrait de menthe. Cette boisson rafraîchissante ne contient que du sucre et des édulcorants d’origine naturelle (extrait de stevia). Cette nouveauté est proposée en canettes de 250 ml.

DUNI : NOUVELLE SNACK BOX Chez Duni, on est convaincu que les produits durables sont l’avenir. Voilà pourquoi l’entreprise est chaque jour à la recherche de matériaux et processus innovants et responsables. Ceux-ci sont utilisés pour créer des produits pratiques et élégants pour vous et vos clients. Il y a notamment un vaste assortiment de boîtes compostables en bagasse. La bagasse est un produit naturel dérivé de la production de sucre, qui est également compostable. Cet assortiment est maintenant élargi grâce à l’arrivée d’une nouvelle Snack Box, qui est idéale pour les hamburgers, salades et sandwiches. Même les frites restent délicieuses dans ces nouvelles boîtes.

HEINZ : NOUVELLES VARIANTES AU FORMAT ‘COUPELLE’

Heinz est depuis longtemps réputée pour sa vaste gamme de sauces au pratique format ‘coupelle’. Et aujourd’hui, ce sont pas moins de 4 nouvelles saveurs qui s’ajoutent à cet assortiment. Séduisez vos clients grâce au délicieux goût naturel de tomate avec un soupçon de piment de la Tomato Salsa. Ou peut-être cherchez-vous quelque chose de plus fort ? Dans ce cas, la variante de ketchup plus épicée, la Curry Gewürz, sera idéale. Quant à la Curry Mango, il s’agit d’une sauce unique, qui du caractère et qui est très goûteuse, avec des morceaux de mangue et des épices curry. Enfin, il y a la Sweet Chilli, une délicieuse sauce aigre-douce joliment équilibrée, qui est parfaite pour y tremper toutes sortes d’aliments à l’apéro. Les portions individuelles en ‘coupelles’ sont hygiéniques, pratiques, et sont disponibles en toutes sortes de saveurs..

TORK : NOUVEAUX DISTRIBUTEURS EN INOX

La gamme Tork Image Design™ comprend des distributeurs fonctionnels et élégants, qui peuvent être utilisés dans des environnements de toilettes très divers. Les distributeurs sont pratiques, hygiéniques, et le design confère en outre un aspect luxueux et exclusif à tout espace de toilettes. Ils sont équipés d’un revêtement spécial qui permet d’éviter les traces de doigts visibles.

FRIESLANDCAMPINA : LATTIZ Avec une simple pression sur un bouton, cette machine fournit une mousse de lait de bonne qualité. Avec Lattiz, n’importe quel barista ou autre employé qui travaille dans l’horeca peut préparer un délicieux cappuccino, latte macchiato ou lait russe. Et ce, à la vitesse de six tasses par minute. De plus, il n’y a aucun contact entre la machine et le produit au lait, ce qui garantit une hygiène optimale. Pour le développement de Lattiz, FrieslandCampina a étroitement collaboré avec des spécialistes du marché, des torréfacteurs de café et des distributeurs de machines. La simplicité se remarque dans l’utilisation, mais aussi dans l’aspect du système. L’extérieur épuré de Lattiz confère à la machine un aspect compact et robuste, avec seulement six boutons. L’appareil s’inscrit dans la classe d’efficacité énergétique A++. Lattiz reste fidèle au système bag-in-box, dont le volume permet de préparer 140 cappuccinos, et qui peut être conservé durant sept jours à température ambiante dans la machine.

D-DRINKS : UNE FOULE DE NOUVEAUTÉS

AZ FOOD : NO-BLE ELITE DRINK

Big Tom est un jus de tomate épicé qui est préparé avec 21 ingrédients uniques. Cette nouveauté, qui est proposée en petites bouteilles de 25 cl et 75 cl et une canette de 150 ml, peut être bue telle quelle, mais elle est également idéale pour la préparation d’un délicieux Bloody Mary. La boisson peut également être incorporée à des sauces pour pâtes ou d’autres sauces à la tomate pour leur apporter une saveur supplémentaire. D-drinks présente en outre Vitamin Well, une boisson désaltérante saine pleine de vitamines, minéraux et autres substances qui sont bonnes pour l’organisme. Chaque variante a sa propre fonctionnalité. Pour conclure, l’entreprise présente aussi l’huile de coco de Vita Coco. Celle-ci est idéale pour cuisiner et est une alternative saine au beurre, à l’huile d’olive et à d’autres huiles végétales. Elle ajoute également une saveur particulière aux smoothies ou au café. À côté de cela, ce produit 100 % naturel peut aussi être utilisé comme crème pour le corps, démaquillant ou après-shampooing. Elle est proposée dans des pots en verre de 250 et 500 ml.

No-ble Elite Drink est un nouveau soda énergisant sain. Contrairement à de nombreuses autres boissons énergisantes, celle-ci est préparée à base de fruits, d’extraits naturels et d’arômes naturels (baies d’açaï, fruits d’acérola et baies de schisandra). Cette nouveauté est en outre exempte de caféine et de taurine. Cette boisson est fabriquée selon des normes de qualité très strictes. La production est notamment certifiée BRC et IFS.

PEPSICO : 3 NOUVELLES SAVEURS DE CHIPS LAY’S

JOSEPH SOUBRY : ANCO PROFESSIONAL CONVENIENCE PENNE La gamme Convenience d’Anco Professional se distingue par sa grande facilité d’utilisation. Ces références de pâtes peuvent en effet être préparées de quatre façons différentes. Tout d’abord, il y a la cuisson traditionnelle dans l’eau bouillante. Mais les pâtes peuvent aussi être préparées dans un combi steamer ou un four à micro-ondes. Pour finir, il est également possible de préparer un plat froid via la réhydratation des pâtes dans de l’eau. En plus des Torti, la marque a désormais aussi lancé les Penne sur le marché.

Tout d’abord, le spécialiste des chips a lancé Lay’s Gourmet en Belgique. Ces chips à la coupe plus épaisse sont cuites pendant plus longtemps et en plus petites quantités, ce qui leur confère une structure plus épaisse et quelque peu plus irrégulière. La combinaison avec le délicieux assaisonnement naturel donnent aux Lay’s Gourmet un goût à la fois subtil et épicé – idéal pour les apéritifs festifs à partager en famille ou avec des amis. Cette variante sera disponible d’octobre 2015 à janvier 2016. La marque connue de tous les amateurs de chips de Belgique propose en outre temporairement les nouvelles Lay’s Winter Editions, qui sont déclinées en 2 variétés. Lay’s Winter Editions Bratwurst est destinée à tous ceux qui aiment les saveurs épicées et fumées, avec des notes relevées. Et Lay’s Winter Editions Cheese Fondue se distingue par une exquise saveur de fromage, onctueuse et riche à souhait. Ces références seront disponibles jusqu’à fin mars 2016.

Salade de Poulet Ketchup Curry L A TO N O U V U TE EL CRÉ AT I O N H LE A M AL GO .

Û M AINT TEZ-L A E N A NT

VANDEMOORTELE : DIVERSES NOUVEAUTÉS

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NINA BAKERY : PITA STICKS

Ces pita sticks sont croquants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Ils sont proposés sous forme surgelée et la cuisson doit être finie dans un four à sole en pierre. Ils accompagnent à merveille une salade ou un bol de soupe bien chaude. Ces sticks, qui sont exempts de conservateurs et de colorants artificiels, sont disponibles en deux variantes : Blé Za’atar et Blé Complet.

Dans l’assortiment Original Doony’s, le Mixed box Doony’s existant a été renouvelé. La base, la pâte délicieusement moelleuse des donuts, est restée inchangée. Les glaçages et les décorations ont par contre été revus, avec des goûts populaires, de nouvelles couleurs et des décorations très tendance. Toujours dans cette même gamme, la marque a lancé le Doony’s Rosy. Ce nouveau donut a un nappage à base de sucre aromatisé fraise et est décoré avec des perles multicolores. Sous la marque ‘La Pâtisserie du Chef’ de Banquet D’Or, Vandemoortele a lancé une panna cotta framboise. Cette nouveauté a été subtilement aromatisée avec de la vanille sur une pâte sablée croquante, fourrée d’un coulis à la framboise. Une autre nouveauté dans l’assortiment de pâtisseries est l’Allumette Mango : une mousse à la mangue avec des petits cubes de mangue sur un biscuit imbibé au sirop de mangue, décoré avec des petits morceaux de fraises et des brisures de pistaches, terminée avec un glaçage jaune.

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Snack, Sandwich & Take Away | DÉCEMBRE 2015

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Essayez nos nouvelles saveurs ! Heinz coupelles - Portions individuelles / Hygiéniques / Pratiques / Beaucoup de variation

CURRY GEWÜRZ

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• Saveur puissante et épicée • Variante du ketchup très populaire dans le Limbourg et à Anvers • Goût unique en coupelles

Tomato Salsa • • • •

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Délicieuse sauce tomate froide Goût naturel Avec un soupçon de paprika Goût unique en coupelles

CURRY MAngo

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• Sauce unique de caractère, absolument savoureuse • Avec de petits morceaux de mangue et du curry • Succès prouvé chez les détaillants belges

Sweet chilli

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