Fiches thérapeutiques
Guide du bon usage pharmaceutique en Gériatrie
MALADIE DE PARKINSON Indications des antiparkinsoniens • Devant un syndrome parkinsonien du sujet âgé, il convient, avant de traiter, d’éliminer systématiquement une cause iatrogène médicamenteuse. • Un syndrome parkinsonien non iatrogène (dû à la maladie de Parkinson ou à une autre affection neurodégénérative) justifie un traitement dès qu’il y a gêne fonctionnelle. • Traitement médicamenteux associé à une prise en charge kinésithérapique et/ou orthophonique.
Molécules de référence • L-Dopa (Modopar®, Sinemet®) : -L ’absence d’effet bénéfique après quelques semaines de traitement doit orienter vers un syndrome parkinsonien non dopasensible, donc vers une autre affection neurodégénérative. - Forme LP : pas d’intérêt par rapport à la forme classique. • Association L-Dopa + entacapone (Stalevo®) : prolonge la demi-vie d’élimination de la L-Dopa (forme "LP"), utilisée pour atténuer les dyskinésies et les effets "on-off".
Molécules alternatives • En début de maladie : rasagiline (Azilect®) : effet modeste pour retarder la L-Dopa ou en diminuer les doses. • Agonistes dopaminergiques : à éviter chez le sujet âgé fragile ! - Molécule de référence : ropinirole (Requip®). - Autres : piribédil (Trivastal®), rotigotine (Neupro®). - Monothérapie : formes débutantes si pas d’atteinte cognitive. - En association avec la L-Dopa : quand celle-ci provoque des effets indésirables. •P our les blocages : apomorphine (Apokinon®), stylo en injection SC, effet rapide et courte durée. - I ndication d’une pompe à apomorphine exceptionnelle chez le sujet âgé. Repères en Gériatrie • Février 2014 • vol. 16 • numéro 131
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