Rapport d’activité de La Fabrique 2015

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2015 Rapport d’activité


Sommaire Qui sommes-nous ? ...................................................................................................................................... 3 L’année 2015 en bref .................................................................................................................................... 5 Nos principales publications en 2015 ........................................................................................................ 7 Valorisation et retombées des publications ............................................................................................ 17 Nos ateliers avec les publics scolaires ...................................................................................................... 21 Présence web et réseaux sociaux .............................................................................................................. 24 Ressources et budget .................................................................................................................................. 25 Perspectives pour 2016 .............................................................................................................................. 26 Equipe et gouvernance .............................................................................................................................. 28


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Qui sommes-nous ?

Missions Créée par l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), le Cercle de l’industrie et le Groupe des fédérations industrielles, La Fabrique de l’industrie est un laboratoire d’idées qui vise à ce que la réflexion collective sur les enjeux industriels gagne en ampleur et en qualité. Lieu de réflexion et de débats, elle travaille de façon approfondie, pluridisciplinaire et pérenne sur l’industrie, sur ce que recouvre la production industrielle, sur la valeur ajoutée qu’elle engendre, sur ses perspectives d’avenir. Elle s’intéresse également à la façon dont l’industrie se développe dans le monde, aux stratégies et politiques industrielles mises en œuvre par les pays industrialisés et émergents, aux défis et opportunités que présente la mondialisation accélérée de l’industrie. La Fabrique de l’industrie a pour vocation d’être centre de ressources pour toutes les parties prenantes aux débats sur l’industrie. Elle rassemble l’information, produit des synthèses critiques et organisées pour rendre lisible la diversité des points de vue. Elle crée de nouveaux espaces de dialogue. D’une façon générale, La Fabrique de l’industrie a pour missions : -

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de sensibiliser aux enjeux de l’industrie les décideurs politiques, économiques et sociaux, les relais d’opinion, les jeunes scolaires et étudiants et, plus largement, l’ensemble de la société civile ; d’aider à la construction de visions, de perspectives et d’une ambition pour l’industrie française à moyen et long terme, dans un cadre européen et mondial ; de susciter la confrontation de points de vue et analyses en lien avec l’industrie entre experts, acteurs et observateurs ; de donner des éléments de réflexion pour l’élaboration de politiques publiques favorables à l’industrie ; de participer, enfin, au développement d’analyses innovantes sur l’industrie et faciliter l’évolution vers des modes de production plus consensuels et durables.

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Valeurs Indépendance : les travaux de La Fabrique et les résultats qu’elle communique sont marqués par une ferme volonté de qualité et d’indépendance vis-à-vis de toute influence extérieure. La Fabrique fixe son programme de travail dans une perspective durable et prospective. Elle poursuit une mission d’intérêt général – concourir au développement de l’industrie – au service d’une conviction : pas de nations fortes sans industrie forte. Objectivité : La Fabrique privilégie les analyses scientifiques issues de faits et de données recueillis sur le terrain, ainsi que la confrontation des points de vue permettant de faire émerger des réalités complexes et nuancées. La construction d’argumentaires d’influence n’est pas de son ressort. Ouverture : La Fabrique est un lieu de débats. Elle accueille et favorise la diversité et la contradiction, dès lors que celles-ci s’expriment dans le respect des différents points de vue. La Fabrique collabore, en outre, en transparence, avec l’ensemble des institutions et organismes qui peuvent concourir à la réalisation de ses missions.

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L’année 2015 en bref L’année 2015 a été pour La Fabrique celle de tous les records, tant au niveau de la production que de son impact. Elle a aussi été l’occasion pour La Fabrique de solliciter l’avis de ses différents publics et d’introduire de nouveaux formats. Aux notes et ouvrages traditionnels viennent s’ajouter depuis cet hiver des synthèses plus courtes ainsi que des documents permettant de faire connaître des travaux initiés à l’extérieur de La Fabrique ou des résultats intermédiaires de nos projets.

Bilan rapide En 2015, La Fabrique aura publié un ouvrage, cinq notes et un fascicule (en coopération avec l’Onisep). Elle a organisé moins d’événements que les années précédentes mais a participé à de nombreux événements organisés par des tiers. Notre activité a davantage retenu l’attention des médias que les années précédentes. Nos fondateurs nous ont en effet encouragés à communiquer sur nos résultats et nous avons pu nous appuyer sur l’aide de l’agence de communication Image7 et d’une stagiaire du CELSA, Julie Puech. Nos travaux ont été exposés et commentés dans divers médias (BFM, LCI, France Culture, Europe1, France inter, Le Monde, Les Échos, Le Figaro, L’Opinion, Libération, Le Parisien, L’Humanité, Valeurs actuelles, L’Usine nouvelle, Alternatives économiques, Challenges, L’Expansion, Futuribles, La Correspondance économique) et dans de nombreux titres de la presse régionale et de la presse spécialisée.

La Fabrique, « saison 2 » Après un travail d’enquête auprès de nos différents publics, mené avec l’aide du cabinet Plein sens, La Fabrique a proposé quelques évolutions à ses conseils d’orientation et d’administration d’octobre. La production, qui reposait jusqu’ici sur des notes diffusées par les Presses des mines et quelques ouvrages publiés par d’autres éditeurs à l’attention d’un plus large public, s’enrichit de deux nouveaux formats :

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les Synthèses (4 à 12 pages) sont des formats courts, destinés à des lecteurs voulant prendre connaissance rapidement des résultats d’une étude ou de l’état des débats sur une question intéressant l’industrie, les Docs de La Fabrique sont souvent tirés de publications externes, dont les auteurs ne peuvent pas se soumettre au long processus de validation d’une note mais qui nous semblent des apports intéressants au débat sur l’avenir de l’industrie.

Contrairement aux notes, ces deux formes de publication de sont pas soumises à l’approbation préalable du conseil d’orientation de La Fabrique.

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Nos principales publications en 2015

L’Industrie, notre avenir Résumé Cet ouvrage est issu des débats d’une semaine de colloque organisée avec le Centre culturel international de Cerisy en Normandie. Les participants, des universitaires, dirigeants et cadres d’entreprise, syndicalistes, étudiants…, s’interrogeaient sur les représentations contemporaines de l’industrie en convoquant un ensemble de disciplines et de points de vue croisés : économie et sciences de gestion, histoire, géographie, sociologie, ergonomie ou anthropologie. Car si l’industrie souffre en France, c’est aussi de ne pas intéresser suffisamment ni la communauté des citoyens, ni les élites, qu’il s’agisse des décideurs publics ou des chercheurs. Comment réconcilier durablement les Français avec leur industrie, faire que celle-ci ne soit pas seulement tolérée, mais désirable et désirée ?

L’ouvrage analyse les transformations liées aux technologies numériques et à la raréfaction des ressources. Les technologies numériques permettent une plus grande flexibilité des unités de production, capables de se reconfigurer pour permettre une personnalisation des produits. Elles facilitent la dispersion des opérations de fabrication entre beaucoup d’entreprises, fortement connectées entre elles. Elles transforment la relation au client, avec un risque majeur de se faire confisquer celle-ci par des plateformes spécialisées d’intermédiation ou de traitement des données. Enfin elles modifient en profondeur le travail et son organisation. La prise en compte de la limitation des ressources oblige l’économie à découpler sa production de sa consommation de ressources rares et de son émission de CO2 et d’autres polluants. Elle le fait grâce à toutes les formes d’économie collaborative, de partage et d’économie circulaire, où les déchets (parfois retraités) des uns deviennent des ressources pour d’autres. La nature du travail est également transformée dans une industrie qui n’a plus besoin d’exécutants disciplinés mais de collaborateurs créatifs, impliqués dans un travail d’amélioration constant des

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procédés et des produits. Ceci bouleverse les régulations sociales au sein de l’entreprise et représente un défi pour notre système de formation. Le rapport de l’industrie à son territoire devient moins contingent, plus engagé. L’entreprise se nourrit des ressources locales et participe à leur construction. On passe d’une concurrence entre entreprises à une concurrence entre territoires, entre métropoles. Par ailleurs, si l’Europe veut promouvoir des standards élevés en matière sociale et environnementale, de nouvelles régulations doivent être mises en place. Toutes ces transformations rendent l’industrie plus attentive à l’épanouissement des hommes et des femmes qui y travaillent, à son impact sur une planète fragile, à son insertion harmonieuse dans les territoires.

Événements associés Le colloque a attiré plus de 80 participants, dont des chefs d’entreprises (Louis Gallois, Denis Ranque, Antoine Frérot…). Ses conclusions ont été présentées lors d’un entretien au Collège des Bernardins le 12 février 2015 ainsi que par Pierre Veltz ou Thierry Weil lors d’une soirée des amis de Cerisy (18/2), de conférences à Futuribles et à l’ESCP-Europe.

Dans les médias L’ouvrage, le colloque ou l’entretien au Collège des Bernardins ont été présentés et discutés sur BFM Business (Thierry Weil), France Culture (quatre émissions de Pierre Veltz dans Les carnets de l’économie), Europe 1 (Louis Gallois) et dans Le Monde de l’économie (20/1/2015), Les Echos, Le Figaro, Le Parisien, Alternatives économiques, Liaisons sociales, Futuribles, Le journal des grandes écoles et sur divers blog (Média Paris Saclay, L’économie politique, Alliancy, Prospective 2100, Martin Richer, Calenda, Journal d’Erasme, DBDD, Pôle Moveo, Confrontations Europe…). Deux des conférences données pendant le colloque ont été diffusées par la Forge numérique de l’université de Caen.

Osez la voie pro – 12 parcours de réussite pour s’en convaincre Résumé Quels sont les débouchés offerts par la formation professionnelle ? Comment convaincre de bons élèves de s’engager dans ces filières de formation souvent stigmatisées ? Ce fascicule, réalisé en partenariat avec l’Onisep, a pour objectif de mieux faire connaître aux élèves des collèges, à leurs enseignants, à leurs conseillers d’orientation et à leurs parents ces filières de formation. Il montre que, loin d’être une voie de garage, la voie professionnelle ouvre des perspectives de carrières enrichissantes et évolutives.

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Construit de manière « ludique » avec notamment une BD, ce fascicule collecte les témoignages d’anciens élèves ayant, à partir de leur formation initiale, construit un parcours de réussite au sein d’entreprises industrielles. L’ouvrage présente ainsi une diversité d’itinéraires, de secteurs d’activités, de tranches d’âge et de formations (CFA, lycées professionnels, campus des métiers, etc.). Ces portraits, introduits par un délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue, sont complétés par le regard de chefs d’entreprises (Bouygues, Siemens) qui valorisent cette voie de formation et offrent à ceux qui l’ont choisie des carrières attractives.

Ce fascicule illustre l’extraordinaire potentiel de développement de ceux qui choisissent une formation professionnelle et encourage les industriels à leur offrir plus de perspectives de carrière et de formation.

Evénement associé A l’occasion de la sortie de cet ouvrage une table ronde a été organisée pendant la semaine de l’industrie pour discuter des moyens de développer l’intérêt pour ces filières. Thibaut de Jaegher, directeur de la rédaction de l'Usine nouvelle animait le débat avec Jean-Pierre Collignon, Inspecteur général de l’Éducation nationale, Jean-Rémy Touze, DRH de Siemens France, Bruno Gardet, Directeur du Centre des Formations Industrielles et Nicolas Royer, Chef d'atelier chez Airbus. Cette table ronde s’est ouverte par une saynète réalisée par six apprentis de l'Aforp dans le cadre d’ApprentiScène. Un dessin animé réalisé par d’anciens élèves de l’École de l’image des Gobelins a été projeté pour conclure l’événement (dessin animé vu près de 4 000 fois, dont 3 300 dans les 6 mois de sa mise en ligne).

Dans les médias Cet ouvrage a donné lieu à une interview de Thierry Weil dans « La matinale » de LCI et à un article de Louisa Toubal et Thibaut Bidet-Mayer dans la Gazette de la société et des techniques. Le fascicule ou la table ronde ont été mentionnés dans Le Figaro étudiants, le Progrès, Aujourd’hui en France/le Parisien, l’Usine Nouvelle, L’étudiant, Le journal des grandes écoles et sur de nombreux sites internet (lemonde.fr, Pôle emploi, Okapi, Miroir social, Mobicité, Anaf, Jobirl, le site du Ministère du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, etc.)

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L’industrie américaine : simple rebond ou renaissance ? Résumé Aux Etats-Unis, la production manufacturière a dépassé son niveau d’avant la crise et quelques 850 000 emplois ont été créés. L’explication la plus répandue de ce regain repose sur trois facteurs : la baisse drastique du prix du gaz naturel, le faible coût relatif de la main-d’œuvre et le dollar faible (jusqu’à une période récente), qui auraient conjointement permis à l’industrie de rebâtir sa compétitivité, au point de générer une vague de relocalisation des entreprises américaines, depuis la Chine principalement. Cette analyse est pourtant erronée à plusieurs titres. 1. L’impact du facteur énergétique sur la compétitivité de l’industrie est fréquemment surestimé. Certains secteurs gazo-intensifs ont pu tirer pleinement profit de la baisse massive du prix du gaz naturel sur la dernière décennie. La réduction de la facture énergétique a par ailleurs dopé le pouvoir d’achat des ménages et ainsi dynamisé la demande adressée aux industriels. Toutefois, la baisse du coût de l’électricité, longtemps annoncée, ne s’est pas produite et l’écrasante majorité des emplois industriels se situent dans des secteurs où les dépenses énergétiques ne représentent qu’une part très faible du coût de production. 2. La reprise doit beaucoup au rebond de la demande. Les performances décevantes à l’international, reflétées par le creusement du déficit commercial dans presque tous les secteurs manufacturiers, indiquent que l’industrie américaine n’a pas réellement gagné en compétitivité. C’est avant tout un phénomène de rattrapage, enclenché par le retour de la demande domestique, qui a alimenté le rebond. Le cas de l’automobile, qui explique à lui seul un tiers de la croissance de la production industrielle depuis cinq ans, est édifiant.

3. La vague de relocalisations n’a pas eu lieu. L’importante modération des coûts salariaux au cours des quinze dernières années ont conduit certains à prédire un retour massif d’activités manufacturières autrefois délocalisées dans les pays à bas coûts. Le mouvement de relocalisation reste cependant d’une ampleur très limitée. 4. La montée en puissance du Mexique. Situé dans la même zone de libre-échange que les ÉtatsUnis et disposant d’une main-d’œuvre bien formée et peu onéreuse, le Mexique est un territoire de plus en plus attractif pour la localisation des activités industrielles. Il est en train de devenir un concurrent redoutable pour l’attraction de nouveaux sites de production, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’électronique. 5. La ré-industrialisation par le numérique. La renaissance de l’industrie américaine, si elle a lieu, se fera à la faveur d’une transformation profonde : celle du passage de l’industrie à l’ère du digital.

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Grâce à leur avance incontestée dans le domaine du logiciel et l’intégration des technologies numériques, les Etats-Unis semblent particulièrement biens préparés pour être à l’avant-garde de cette transformation économique majeure. La domination exercée par les géants du numérique que sont Google, Apple, Facebook et Amazon symbolise tout le potentiel américain en matière de high-tech.

Retombées de l’ouvrage L’ouvrage a donné lieu à la parution d’une trentaine d’articles et interviews dans différents médias. Le Figaro, L’Opinion, La Correspondance économique, Le Monde, L’Usine nouvelle, La Revue parlementaire (tribune des auteurs) ont chacun fait paraître un article sur la note. Les Échos l’ont mentionné dans six articles différents, et Alternatives économiques dans quatre. La note a également été mise en débat sur LCI et BFM Business. A l’occasion de la publication de cet ouvrage, La Fabrique de l’industrie a organisé son 15e Entretien, le 15 juin 2015 à l’école des Mines de Paris, sur le thème « Gaz de schiste, coût du travail, innovation : les leçons du rebond industriel américain ». Un support pédagogique à destination des étudiants du supérieur est disponible sur le site de La Fabrique de l’industrie (www.la-fabrique.fr/ressources-pedagogique). Il présente les principaux indicateurs permettant de suivre les évolutions de l’industrie américaine et discute de leur capacité à les refléter fidèlement.

Allégements du coût du travail : pour une voie favorable à la compétitivité française Résumé En 2016, les mesures d’allégement du coût du travail représenteront 50 milliards d’euros, les deux tiers portant sur les rémunérations inférieures à 1,5 SMIC. Pourtant, certains économistes plaident pour un ciblage encore plus prononcé des allégements sur les bas salaires. Dans cette note, Gilles Koléda (maître de conférence à l’université de Tours, collaborateur régulier de l’équipe Seuréco-Erasme) examine la robustesse de leurs arguments et propose un scénario alternatif, dans lequel les allégements seraient orientés vers les salaires intermédiaires, situés entre 1,6 et 3,5 fois le SMIC. Cette mesure s’avère plus favorable à la compétitivité, sans hypothéquer l’emploi. En réalité, le scénario optimal serait celui d’un hypothétique ciblage sur les secteurs exposés à la concurrence internationale. La meilleure compétitivité internationale de nos produits conduit à plus d’exportations, donc à la création d’emplois. Ainsi, 10 millions d’allégements financés par une augmentation de la TVA conduiraient au bout de 10 ans à un PIB supérieur de plus de 0,6 point et à la création de 130 000 emplois, dont 77 000 dans l’industrie. Inversement, le ciblage

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le moins performant est celui qui concerne les secteurs abrités. Les 43 000 emplois créés ne proviendraient que de l’affaiblissement de la productivité du travail.

Cependant ces deux ciblages ne sont pas réalisables en pratique puisqu’ils seraient assimilés à des aides sectorielles d’État. On examine donc l’efficacité de ciblages portant soit sur les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, soit sur ceux compris entre 1,6 et 3,5 SMIC (où se trouvent l’essentiel des employés des secteurs ouverts à la concurrence internationale). On s’attendrait à ce que le ciblage sur les bas salaires soit favorable à l’emploi et à ce que celui sur les salaires intermédiaires améliore la compétitivité. Or, les deux scénarios produisent autant d’emplois l’un que l’autre : environ 75 000 emplois supplémentaires au bout de 10 ans. Toutefois, ces emplois ne sont pas créés dans les mêmes secteurs. Un ciblage sur salaires intermédiaires crée plus d’emplois dans l’industrie, les services aux entreprises, les services mixtes et le transport, moins dans le commerce, l’hôtellerie-restauration et la construction. Par ailleurs, le ciblage sur les salaires intermédiaires est plus favorable à la compétitivité, à la croissance et au solde de la balance commerciale et conduit à la création de plus d’emplois qualifiés.

Événement associé Une conférence-débat, organisée en partenariat avec Coe-Rexecode, a eu lieu le 17 septembre 2015 à l’amphithéâtre Axa. La note a également été débattue au cours des journées d’Aix-enProvence organisées par le Cercle des économistes en juillet 2015.

Dans les médias L’ouvrage a été signalé dans la presse quotidienne (Les Échos, Le Figaro, Le Parisien, L’Opinion…) et hebdomadaire (Forbes, L’Usine nouvelle), dans plusieurs émissions de télévision (BFM Business) et de radio (France Culture, France Info, France Inter).

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De nouveaux modèles de croissance pour les industries agroalimentaires françaises Résumé D’ici 2030, trois milliards d’habitants des pays émergents viendront grossir les rangs de la classe moyenne. Comment les entreprises du secteur de l’industrie agroalimentaire peuvent-elles saisir cette opportunité, alors même que la France est passée de la deuxième à la quatrième place mondiale pour les exportations de produits des IAA dans le courant des années 2000 ? Une étude du cabinet Theano Advisors réalisée pour La Fabrique de l’industrie et saf agr’iDées, montre l’intérêt de stratégies orientées vers le cœur de marché (ou milieu de gamme) permettant d’attaquer les marchés mondiaux, notamment ceux en plein développement des pays émergents.

Cette approche suppose d’adapter les produits aux attentes des consommateurs de différentes régions du monde et de ne pas se laisser enfermer par un modèle de gastronomie à la française, privilégiant le haut de gamme et les spécificités régionales. En effet, si certaines grandes marques peuvent tirer parti de ce positionnement sur le haut de gamme, cette niche est trop limitée pour permettre à la plupart des PME et ETI d’amortir les coûts d’accès aux pays étrangers. Les IAA françaises peuvent ainsi, en s’appuyant sur leur maîtrise de la qualité et de la traçabilité de la matière ainsi que sur la réputation de la France, proposer une offre plus lisible, simplifiée, visant le cœur de marché et construire des marques adaptées à leur développement international et à une croissance durable et profitable.

Retombées de l’ouvrage L’étude a été préfacée par Christophe Bonduelle, PDG de Bonduelle, et rédigée par Michel Zarka et Anne Laroche (cabinet Theano advisors). Elle est consultable et téléchargeable gratuitement sur les sites web de La Fabrique de l’industrie et de saf agr’iDées. Chaque think tank l’a mentionnée dans une de ses newsletters et sur ses réseaux sociaux. Par ailleurs, Les Echos lui ont consacré un article (22 juillet 2015).

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Paroles d’ETI : les entreprises de taille intermédiaire à la conquête de la croissance Résumé Quels sont les leviers de développement et de croissance des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ? Plusieurs think tanks et instituts ont tenté de répondre à cette question en proposant différents remèdes pour pallier le déficit d’ETI en France. La Fabrique a rassemblé les témoignages d’une trentaine de dirigeants issus d’une série de séminaires organisés par La Fabrique et soutenus par METI, FBN France, Bpifrance, l’Ecole de Paris du management, l’UIMM et le Collège des Bernardins.

Ces dirigeants s’interrogent sur les ressorts de leur croissance mais aussi leurs difficultés : comment se développer à l’international, innover, financer sa croissance, attirer et gérer les talents, construire un climat social favorable ? Quels sont les atouts spécifiques sur lesquels elles s’appuient ? Quels sont les handicaps qu’elles doivent surmonter ? Les témoignages de dirigeants collectés dans cet ouvrage montrent en effet qu’il n’y a pas de recette miracle ou de solution unique, mais que chacun invente, choisit ou adapte au contexte spécifique de son activité des pratiques pour soutenir leurs ambitions. Qu’apprenons-nous ? Les ETI, largement industrielles, se concentrent souvent sur des marchés de niche, très diversifiés. Valorisant un savoir-faire spécifique à l’échelle mondiale, elles savent intégrer ou adapter des innovations disponibles et cibler des segments de marché négligés pour capter une nouvelle demande. Parmi les nombreuses clés de succès, les dirigeants évoquent notamment l’implication de la direction dans le pilotage de l’innovation ou encore l’organisation du travail en petites équipes de chercheurs bien connectées au reste de l’entreprise. Ils relèvent a contrario des difficultés à collaborer avec la recherche publique. L’international est également au cœur du développement de ces entreprises. Elles relèvent toutefois que l’efficacité des opérateurs publics chargés de les aider est très variable d’un pays à l’autre et les financements parfois difficiles à mobiliser. Pour soutenir ces stratégies de croissance fondées sur l’internationalisation et l’innovation, les ETI ont besoin de ressources financières et humaines. Les choix de financement sont très liés à la structure actionnariale et à la culture de l’entreprise. Les dirigeants sont parfois partagés entre leur volonté de se développer et la crainte de perdre leur indépendance en ouvrant leur capital. Dans les entreprises familiales, une gouvernance solide est nécessaire pour concilier stratégies patrimoniale et entrepreneuriale.

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Pour pallier leurs difficultés de recrutement sur des profils qualifiés, les ETI forment en interne et développent des dispositifs de participation. Elles mettent en avant les atouts du territoire, la taille humaine de leur entreprise, leur ouverture sur le monde. Elles veillent en outre à entretenir un bon climat social, notamment grâce à un dialogue permanent avec les représentants du personnel, qui ne se limite pas aux réunions imposées par la loi. Plus globalement, ces entreprises manifestent leur attachement au territoire national et, plus encore, aux bassins locaux dans lesquels elles sont historiquement enracinées, en dépit d’un environnement règlementaire et fiscal cité comme l’un des principaux freins à leur croissance. Ce livre permet de mieux connaître la réalité des ETI et leur contribution au redressement de notre économie et tout particulièrement de notre industrie.

Evénements associés Cet ouvrage est le fruit de tout un cycle de réflexion sur les ETI, initié en 2012 par deux Entretiens de La Fabrique (Les ETI, acteurs de la réindustrialisation et Mittelstand et performance allemande, organisés en partenariat avec Bpifrance), suivi d’un cycle de six séminaires réservés aux dirigeants d’ETI. L ‘ouvrage s’appuie aussi sur certaines séances du séminaire mensuel « Aventures industrielles » organisé conjointement depuis 2013 par l’Ecole de Paris du management, l’UIMM et La Fabrique. La Fabrique contribue également au séminaire annuel sur les ETI organisé par le Collège des Bernardins.

Réglementation, normalisation : leviers de la compétitivité industrielle Résumé De nombreux rapports produits par des responsables politiques, des entrepreneurs ou des économistes font état du poids excessif et croissant de la réglementation dans notre pays et de ses conséquences défavorables sur la compétitivité. Cette étude de La Fabrique présente les débats en cours et les actions engagées, dont le récent « choc de simplification ». En deux ans, 273 mesures portant sur la simplification de l’environnement réglementaire des entreprises ont été annoncées : 103 sont effectives et 147 sont en cours de mise en œuvre. Selon le Gouvernement, ces mesures auraient généré 3,3 milliards d’euros d’économies et pourraient permettre un gain de 11 milliards d’euros cumulés d’ici 2017 pour l’économie française. Mais dans le même temps, pour faire face à de nouveaux enjeux, de nouvelles règles sont instaurées ailleurs, de sorte que le bilan net reste incertain. Par ailleurs, la réglementation est souvent confondue dans le débat public avec la normalisation alors que ces dernières renvoient à deux démarches bien distinctes. La réglementation est le fruit de décisions prises par les pouvoirs publics nationaux ou par des instances internationales, dont l’application est obligatoire. On compte en France près de 400 000 règles issues du processus de

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réglementation. La normalisation, quant à elle, est le résultat d’un consensus entre acteurs socioéconomiques ; elle est d’application volontaire. On dénombre en France 35 000 normes issues du processus de normalisation.

Les normes sont le plus souvent initiées par les acteurs économiques eux-mêmes pour renforcer et mettre en valeur la qualité ou la compatibilité de leurs produits, services et méthodes. La normalisation favorise la création de nouveaux marchés en assurant l’interopérabilité des produits, renforce la confiance entre acteurs économiques (entre entreprises, entreprises et financeurs ou encore consommateurs) et permet des transferts d’innovations et de bonnes pratiques entre entreprises. S’impliquer dans des activités de normalisation permet également aux entreprises d’exercer une influence sur l’évolution des marchés et des technologies aux niveaux national et international. Dans cette perspective, les normes constituent un levier de compétitivité à valoriser. Elles sont un moyen non négligeable de structurer le marché vers une offre de produits et services de qualité, à l’heure où l’une des pistes de redressement de l’industrie française est précisément celle de sa montée en gamme.

Evénement associé À l’occasion de la publication de cette étude, une table ronde « Normes environnementales : leviers de la compétitivité ? » a été organisée aux Journées de l’économie de Lyon le 13 octobre 2015.

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Valorisation et retombées des publications Outre les publications majeures présentées précédemment, La Fabrique publie régulièrement d’autres formes de documents. Il peut s’agir de ressources pédagogiques à destination des enseignants, de synthèses, fiches et infographies, et surtout d’articles dans des revues ou ouvrages collectifs. Au total, à la demande de ses administrateurs, La Fabrique a poursuivi en 2015 un double effort d’amplification du nombre d’études publiées et de diversification au profit des supports extérieurs (cf. graphique 1).

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Formats courts Ressources pédagogiques Notes et ouvrages

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Articles (axe de droite)

0 2012

2013

2014

2015

Graphique 1 : nombre annuel de publications par La Fabrique

Il se passe un peu la même chose concernant les événements. La Fabrique organise bien sûr ses propres conférences, notamment celles qui ont été mentionnées dans les pages antérieures. Mais elle répond dans le même temps à une demande croissante d’interventions dans d’autres manifestations, à Paris comme en régions. Globalement en 2015, les événements de moindre assistance tendent à décroître et ceux à assistance élargie sont plus nombreux.

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25 Grands entretiens

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Séminaires 15

Conférences extérieures

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Séminaires extérieurs

5 0 2012

2013

2014

2015

Graphique 2 : événements organisés par La Fabrique et interventions extérieures

Surtout, La Fabrique a entamé en 2015, à la demande de ses administrateurs, un vaste effort de relations presse. Le « stock » d’expertise interne ayant franchi un seuil critique, il est devenu possible et souhaitable d’interagir été fructueux, comme le montrent les graphiques 3 et 4.

200 Interviews et articles majeurs dans des médias à forte visibilité

160 120

Citations mineures, courtes reprises et articles dans des médias de moindre diffusion

80 40 0 2012

2013

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Graphique 3 : citations presse de La Fabrique et de ses travaux

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Graphique 4 : audience presse de La Fabrique (en millions de contacts potentiels)

Les retombées presse se répartissent presque équitablement entre supports écrits et supports online. Les apparitions audiovisuelles, moins nombreuses, doivent encore être développées.

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Nos ateliers avec les publics scolaires

Le regard des jeunes sur l’industrie : des photos pour en finir avec les clichés La Fabrique a réalisé, avec les élèves d’une classe de 1ère (lycée Jacques Brel de Vénissieux), une exposition composée d’une quinzaine de kakémonos. L’objectif de ce projet était de mobiliser, via la photographie, les représentations des élèves sur ce secteur porteur mais méconnu. C’était souvent pour eux un premier travail photographique, qui leur a permis d’exercer, au-delà des aptitudes techniques, leur regard et leur réflexion. Accompagnés d’un photographe professionnel, Denis Lafontaine, les lycéens ont réalisé des prises de vues sur différentes thématiques : les métiers industriels, l’organisation du travail (notamment les relations entre hommes et machines), la mondialisation (« que fabrique-t-on en France aujourd’hui ? ») et le développement durable. La Fabrique a organisé des visites de sites de production de Volvo Trucks (deuxième constructeur mondial de poids lourds en termes d’unités produites) et Samson Régulation SA (PME, filiale d’un groupe allemand spécialiste de la régulation). Une conférence a été organisée le 13 octobre, aux Journées de l’économie (JECO) de Lyon. La conférence a permis d’initier un dialogue entre les élèves, un économiste et des industriels. Les photos ont également été exposées dans le hall de la CCI de Lyon puis à diverses reprises, notamment au salon mondial de la sous-traitance industrielle (MIDEST), pendant la semaine de l’industrie 2016 au ministère de l’Économie, à la Cité des métiers d’Universcience, au Printemps de l’économie.

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Une journée ciblée sur la formation et l’emploi des jeunes La Fabrique de l’industrie s’est associée au salon mondial de la sous-traitance industrielle (MIDEST) pour organiser une journée dédiée à la formation et l’emploi des jeunes dans l’industrie, le 18 novembre. Elle a participé à l’organisation de speed meetings entre industriels et jeunes et de rencontres entre jeunes pour échanger sur leurs formations. Par ailleurs, elle a noué des partenariats avec des fédérations professionnelles et d’autres institutions (Onisep, ANAF, Randstad, etc.) pour coordonner un espace dédié aux jeunes en recherche de formation et d’emploi.

Atelier pédagogique avec des professeurs de lycée Dans le cadre des Journées de l’économie de Lyon, La Fabrique a organisé avec l’Inspection générale de l’Éducation nationale un atelier pédagogique à l’attention de professeurs d’économie et de gestion sur les facteurs de production et leur évolution dans l’industrie du futur (nouveaux moyens matériels et immatériels, rôle de l’homme dans l’industrie…).

Accompagnement de deux classes du lycée de Nogent-leRotrou dans leur découverte de l’industrie L’objectif était double : faire travailler les lycéens sur des notions de cours appliquées à l’industrie et favoriser les échanges entre eux et les industriels. Dans cette optique, des ressources pédagogiques ciblées sur les facteurs de production, élaborées par La Fabrique, ont été étudiées en cours et des visites d’établissements industriels ont été organisées entre les mois d’octobre 2015 et mars 2016. Le projet s’est poursuivi en 2016 : durant la semaine de l’industrie, une demijournée d’échanges a été programmée au lycée pour que les élèves puissent discuter avec des professionnels de l’industrie de ce qu’ils ont retenu des perspectives de carrières.

Des ressources pédagogiques Les ressources proposées sur le site web de La Fabrique correspondent aux notions des programmes de seconde, première et terminale mais peuvent aussi être destinées aux étudiants de licence. Les supports pédagogiques sont téléchargeables gratuitement et référencent d’autres sites pédagogiques susceptibles d’intéresser les jeunes et les professeurs. Voici quelques exemples des sujets proposés, en 2015 et dans les années antérieures :

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Incertitudes statistiques sur l’état réel du secteur manufacturier américain - niveau L1, L2, L3. Cette fiche développe les notions de production, d’intrant intermédiaire et de valeur ajoutée. Présentation du cycle de vie d’un produit industriel : le shampoing - niveau lycée et BTS. Cette fiche, réalisé en partenariat avec la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA), illustre dans le document les différentes étapes de fabrication d’un shampoing et les métiers qui leurs sont associés. Parler de l’industrie avec ses élèves en trois thèmes : mondialisation, développement durable, métiers industriels - niveau lycée. Difficultés de recrutement et métiers en tension - niveau lycée (terminale) et licence. Cette fiche explique les causes des difficultés de recrutement rencontrées par les industriels et expose des leviers d’action possibles mis en œuvre par les acteurs publics et privés.

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Présence web et réseaux sociaux Lancé en mars 2012, le site de La Fabrique (www.la-fabrique.fr) est destiné à tous ses publics. Plateforme d’information et de ressources sur l’industrie, il rassemble toutes les informations sur ses travaux et, plus généralement, sur les faits marquants de l’écosystème industriel en France et dans le monde. En ouvrant de nouveaux espaces de dialogue, La Fabrique de l’industrie souhaite faire émerger des idées qui permettront de construire l’industrie de demain. Le nombre annuel de visiteurs a d’abord augmenté avant de se stabiliser sur un pallier : 34 484 (2012), 52 543 (2013), 57 812 (2014), 54 295 (2015). Un nouveau site est actuellement en préparation, pour prendre le relai de l’existant et présenter de manière clarifiée l’ensemble des publications de La Fabrique. Les travaux et les informations de La Fabrique sont également partagés sur ses réseaux sociaux (Facebook et Twitter). Au 31 décembre, La Fabrique de l’industrie comptabilise 2 029 abonnés sur son compte Twitter et 746 abonnés sur son compte Facebook. Elle possède également une chaine YouTube dans laquelle elle diffuse ses débats, témoignages d’expert et vidéos pédagogiques.

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Ressources et budget La Fabrique de l’industrie est une association à but non lucratif et ne reçoit aucune subvention publique. Le financement de La Fabrique (1,1 million d’euros TTC par an jusqu’en 2015) est apporté par ses trois membres fondateurs : l’UIMM (700 k€), le Cercle de l'industrie (300 k€) et le GFI (100 k€). En 2016, le Gifas et le GIM ont d’ores déjà confirmé leur participation (respectivement pour 14,4 k€ et 200 k€). Le budget proposé au CA du 1er juin 2016 table donc sur un montant total de cotisations de 1 314 k€. (en milliers d’euros)

Budget 2016 proposé

Comptes 2015

CHARGES

1 189

1 407

789

874

38

119

Locaux et fonctionnement de base

158

175

Charges imputées aux productions (hors salaires)

205

239

RESSOURCES

1 126

1 337

Cotisations

1 100

1 314

26

22

63

70

Salaires, honoraires, charges de l’équipe Honoraires prestataires

Droits d’auteur et autres recettes

RÉSULTAT Déficit (prélèvement sur la réserve)

Les déficits de 2015 et 2016 viennent en déduction de la réserve constituée au cours des exercices précédents.

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Perspectives pour 2016

Principaux projets en cours L’impact de la qualité de vie au travail sur l’engagement des collaborateurs et la compétitivité. Le groupe de travail, auquel l’ARACT d’Île-de-France et Terra Nova se sont associés, a auditionné quelques responsables d’entreprises industrielles sur les liens entre la qualité de la vie au travail, la qualité du dialogue sur le travail, l’implication des collaborateurs et la performance économique. Une note devrait paraître à l’automne 2016. L’industrie du futur Plusieurs synthèses et documents ont été publiés début 2016 concernant une analyse du concept d’industrie du futur et des actions entreprises par le Gouvernement, une discussion des effets de l’automatisation sur l’emploi, un benchmark des politiques de quelques pays étrangers pour favoriser la modernisation de l’outil industriel, la fabrication additive, le programme allemand « Industrie 4.0 », les besoins de formation. Nous poursuivons nos travaux sur les besoins en compétences de l’industrie du futur et l’impact sur l’emploi et l’organisation du travail de la numérisation. Réédition des ouvrages destinés aux jeunes Malgré des premiers tirages importants (6000 et 6900), les ouvrages « Osez la voie pro » et « L’Industrie racontée à mes ados » sont épuisés. Un nouveau tirage de 5100 exemplaires du premier a été réalisé pour la semaine de l’industrie 2016. Une nouvelle édition largement remaniée du second est en préparation pour la rentrée scolaire 2016.

Sujets à explorer en 2016 Le conseil d’orientation d’octobre 2015 a défini quelques sujets sur lesquels la Fabrique va étudier en 2016 ses apports possibles : -

l’investissement dans l’industrie l’industrie au Royaume-Uni les collaborations entre grands groupes et PME pour l’innovation

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comment faciliter la croissance des entreprises ?

Les deux premiers sujets vont faire l’objet d’une étude exploratoire dès le premier semestre 2016. Par ailleurs l’Alliance pour l’industrie du futur a demandé à La Fabrique d’étendre à l’ensemble des technologies numérique ses travaux d’analyse critique de la littérature sur l’impact de l’automation sur l’emploi.

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Equipe et gouvernance

Gouvernance La Fabrique de l’industrie est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, publiée au JO du 24 septembre 2011. Elle est co-présidée par Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA, et Denis Ranque, président du conseil d’administration d’Airbus Group. Outre Louis Gallois et Denis Ranque, le conseil d’administration de La Fabrique était composé au 31 décembre 2015 de : -

Denis Boissard, directeur des projets à l’UIMM Philippe Darmayan, président du Groupe des fédérations industrielles François Gayet, délégué général du Cercle de l’industrie (remplacé en 2016 par Jean-Marie Danjou) Jean-François Pilliard, délégué général de l’UIMM (remplacé en 2016 par Hubert Mongon) Alexandre Saubot, président de l’UIMM

Le 31 décembre 2015, étaient membres de l’assemblée générale : Denis Boissard, Xavier de Boysson, Pierre-André de Chalendar, Stéphan Chaligné, Jean-Pierre Clamadieu, Philippe Crouzet, Xavier Esturgie, Jérôme Frantz, Louis Gallois, Pierre Gattaz, François Gayet, Olivier Homolle, Jean-Jacques Leguay, Jean-Bernard Lévy, Jean-François Pilliard, Benoît Potier, Denis Ranque, Stéphane Richard, Frédéric Saint-Geours, Pascale Suc, Catherine Tissot-Colle et Philippe Varin. Les mandats de président, d’administrateur, de membre de l’assemblée générale et de membre du conseil d’orientation sont exercés à titre strictement bénévole.

Equipe permanente Thierry Weil, délégué général Vincent Charlet, directeur Louisa Toubal, chef de projet Émilie Bourdu-Szwedek, chef de projet Thibaut Bidet-Mayer, chef de projet

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Sounia Chanfi, chargée de la communication digitale et des projets « Jeunes et industrie » Élisa Ohnheiser, chargée des relations presse Philippe Frocrain, doctorant (CIFRE) Sharif Abdat, assistant administratif

Conseil d’orientation Le programme de travail de La Fabrique est discuté par son conseil d’orientation, qui valide également ses publications, tant sur le plan du sérieux scientifique que du respect de la pluralité des perspectives. Ses membres siègent intuitu personae et leur avis n’engage pas leur organisation. Étaient membres du conseil au 31 décembre 2015 : Jean ARNOULD, président de l’UIMM Moselle, ancien président de la société Thyssenkrupp Presta France Gabriel ARTERO, président de la fédération de la métallurgie CFE-CGC Laurent BATAILLE, président directeur général de Poclain Hydraulics Industrie Agnès BENASSY-QUERE, présidente déléguée du Conseil d'analyse économique (CAE) Michel BERRY, délégué général de l’École de Paris du management Laurent BIGORGNE, directeur de l’institut Montaigne Patrick BLAIN, président du comité des constructeurs français d’automobiles Serge BRU, représentant de la CFTC au bureau du Conseil national de l’industrie - UD CFTC PARIS Stéphane CASSEREAU, directeur général de l’IRT Jules Verne Philippe CROUZET, président du directoire de Vallourec Joël DECAILLON, ancien secrétaire général adjoint de la confédération européenne des syndicats et vice-président de LASAIRE Stéphane DISTINGUIN, fondateur et président de faberNovel, président du pôle de compétitivité Cap Digital Elizabeth DUCOTTET, président directeur général de Thuasne Guillaume DUVAL, rédacteur en chef d’Alternatives économiques Philippe ESCANDE, éditorialiste économique au quotidien Le Monde Denis FERRAND, directeur général de COE-Rexecode Jean-Luc GAFFARD, directeur du département de recherche sur l’innovation et la concurrence à l’OFCE

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Louis GALLOIS, président du conseil de surveillance de PSA Peugeot-Citroën, co-président de La Fabrique de l’industrie André GAURON, administrateur de LASAIRE Pierre-Noël GIRAUD, professeur d’économie à l’université de Paris-Dauphine et à MinesParisTech, membre de l’Académie des technologies Frédéric GONAND, professeur associé de sciences économiques à l’université Paris-Dauphine Karine GOSSE, directrice développement numérique, Usine du Futur chez FIVES Laurent GUEZ, directeur délégué de la rédaction des Échos Week-End et des Échos Business Jean-Paul HERTEMAN, ancien président directeur général du groupe SAFRAN Georges JOBARD, ancien président de Clextral, président du Fond pour l’innovation industrielle Eric KELLER, secrétaire fédéral de la fédération FO Métaux Dorothée KOHLER, directeur général de KOHLER C&C Eric LABAYE, directeur général France de McKinsey&Company, président du McKinsey Global Institute Christian LERMINIAUX, délégué général de l’Association nationale de la recherche et de la technologie Antonio MOLINA, président du groupe Mäder Philippe NOVELLI, directeur général d’ECA-EN Mohammed OUSSEDIK, secrétaire confédéral de la CGT Sophie PÈNE, professeur à l’université Paris Descartes Jean-Loup PICARD, ancien directeur général adjoint du groupe Thales Florence POIVEY, présidente de la commission éducation, formation, insertion du Medef Philippe PORTIER, secrétaire général de la FGMM-CFDT Grégoire POSTEL-VINAY, directeur de la stratégie, Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services, ministère de l’Économie Joseph PUZO, président d’AXON’CABLE SAS et du pôle de compétitivité Matéralia Denis RANQUE, président du conseil d’administration d’Airbus Group, co-président de La Fabrique de l’industrie Frédéric SAINT-GEOURS, président du conseil de surveillance de la SNCF Ulrike STEINHORST, directrice stratégie, planning et finances à la direction technique d’Airbus Group Jean-Claude THOENIG, CNRS et université de Paris-Dauphine André ULMANN, président directeur général de HRA Pharma Pierre VELTZ, président directeur général de l’établissement public de Paris-Saclay, membre de l’Académie des technologies Jean-Marc VITTORI, éditorialiste au quotidien Les Échos

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Etienne WASMER, co-directeur du laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques à l’Institut d'études politiques Thierry WELLHOFF, président directeur général de WELLCOM, président de Syntec RP

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