Fanny Ritter von Marx 21 / 10 / 1991 30 rue la BoĂŤtie 75008 Paris fanny.vonmarx@orange.fr 06 19 56 86 26
CURRICULUM EXPERIENCE Février 2014
Atelier d’architecture Vincent Parreira AAVP stage en agence. Logements étudiants à Paris phase DCE, suivi de chantier (78).
Juillet 2011 à Juillet 2012
Hardel & Lebihan architectes mission d’étude.
Juillet 2010
Pradeau & Morin, filiale d’Eiffage stage de chantier.
Logements à Paris, immeubles de bureaux, réhabilitations, construction neuve, suivi de chantiers (75), réponse de concours (92), réalisation du site internet complet de l’agence.
Réhabilitation d’un immeuble de bureaux en logements sociaux (75009). Juillet 2007
Hachette Filipacchi Médias stage secteur création. Mises en scènes photographiques, sélection photographiques et scéniques (75).
Juillet 2006
Daufresnes, Legarrec & associés stage en agence. Réhabilitations, logements universitaires, design (75).
EDUCATION Juillet 2014
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris La Villette 144 avenue de Flandre 75019, Paris
Master « patrimoine & mutations » obtenu avec les félicitations du jury
2012 / 2013
Ecole Polytechnique de Turin
24 corso Duco degli Abruzzi 10129, Torino Echange universitaire erasmus
Juin 2009
Lycée Fenelon Ste Marie
24 rue du Général Foy, 75008 Paris Baccalauréat ES, section européenne allemand avec Mention
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COMPETENCES Langues
Français & Allemand langues maternelles Anglais & Italien courant
Logiciels
Modellisation AutoCAD, ArchiCAD, Sketchup, Rhino
Suite Adobe Indesign, Illustrator, Photoshop, Acrobat
Suite Office Word, Excel, Powerpoint
CENTRES D’INTERRET Peinture
Aquarelle, encre de chine
Sculpture
Modelages en terre, argile, mobiles, maquettes
Dessin
Crayon, encore, pastels
Culture européenne
Angleterre (Londres, Exeter, Aberdeen), Allemagne (Francfort, Munich, Hambourg, Berlin, Hamelin), Belgique (Bruxelles, Anvers, Gand), Espagne (Cordoue, Barcelone, Séville), Italie (Turin, Venise, Florence, Rome, Sienne, Pise)
URBANISME DE LA VI (LL) E projet urbain en Seine Saint-Denis
PROJET URBAIN À LA DEUXIÈME BOUCLE AVAL DE LA SEINE, SEINE SAINT-DENIS. Semestre 9 / ENSAPLV / Jean HARARI, Vincent LAVERGNE, Gilles COHEN & Gérald GRIBE
Le territoire étudié s’étend sur les communes de Gennevilliers, Saint-Denis, Villeneuve la Garenne & Epinay. Assez discontinu, il est composé de grandes parcelles industrielles traversés par de larges réseaux routiers & ferroviaires. L’autoroute A86, l’Avenue de Verdun et les voies RER sont rapidement perçus comme des limites urbaines, mal qualifiées et peu mises à profit pour les habitants de la région. Ce territoire est actuellement en pleine mutation, projetant de nombreuses ZAC, autant d’entités autonomes renfermées sur elles-mêmes, ne se limitant malheureusement qu’à leur simple périmètre.
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2013
/ BÂTI EXISTANT
PRIVÉ ÉQUIPEMENTS MINERAL PRIVÉ MINERAL PUBLIC VERT PRIVÉ VERT PUBLIC
/ ESPACES PUBLICS
Afin de prendre le contre-pied de ces logiques de ZAC, notre but a été de rendre Saint-Denis à la Seine. Pour ce faire, la stratégie adoptée est de remettre en place des traversées est-ouest à différents niveaux : traverser les voies ferrées soit par le dessus soit par le dessous en fonction de sa position dans le territoire, traverser le canal en instaurant une alternance de passerelles sur le modèle de celles existantes, rajouter 2 traversées de la Seine rejoignant Gennevilliers à Saint Denis en passant par l’île Saint Denis. Les alignements d’arbres et les quelques nouvelles percées dans le bâti existant ont permis de hiérarchiser clairement le réseau viaire. Les hauteurs moyennes de bâti sont plus importantes sur les axes transversaux du territoire, accompagnant ainsi ce principe de traversée.
LOGISTIQUE PRODUCTION COMMERCE DESAFFECTE
/ FONCTION DES ACTIVITÉS
DETRUIT REPARCELLISÉ DISPONIBLE RÉHABILITÉ REDEFINI
/ PLAN DE MUTABILITÉ
Typologiquement, le projet s’organise autour de la polarité de la gare, équipement à échelle territoriale, à cet endroit, le tissus dessiné est dense (bureaux + logements collectifs). Au sud, un grand parc linéaire entre Seine et canal profite de la porosité du front de Seine existante. Le tissus y est moins dense, se rattachant ainsi aisément aux noyaux résidentiels au sud du projet et se compose de petits collectifs et de logements
intermédiaires. Sur l’île Saint Denis, une nappe d’intermédiaire et de maisons en rangée reconnecte ce secteur aux quartiers alentours. Au sud du parc, des parcelles mixtes activités / bureaux / logements bordent les traversées est-ouest en les qualifiant par la présence de collectifs. Au sein de ces parcelles, la mixité permet une mise à distance des habitations par rapport aux nuisances de la voie ferrée.
/ PLAN MASSE
/ PLANS DE VOIERIE
/ FONCTION DU BÂTI
/ HAUTEURS DE BÂTI
/ MAQUETTE 1 : 2000
/ VUE VERS LE SUD
CONFLUENCE (S) projet architectural de fin d’études en Seine Saint-Denis
PROJET FINAL D’ARCHITECRURE SUR LE SECTEUR CONFLUENCE, SEINE SAINT-DENIS. Semestre 10 / ENSAPLV / Vincen CORNU, Bruno GAUDIN, Jean HARARI, Vincent LAVERGNE, Gilles COHEN & Gérald GRIBE + G. PIQUERAS & Y. ROUJON / 2014 / avec P. D’ANDLAU, Q. SEBILLE, P. FERRANDIZ, & C. QUANCARD
Le quartier de Confluence est un secteur stratégique de St-Denis, peu dense, caractérisé par la présence de grandes emprises monofonctionnelles en mutation et à proximité immédiate du centre de St-Denis, du canal et de la Seine, d’où la forte concentration de projets dans le secteur. Notre objectif principal a été de renforcer la transversalité est-ouest. Au delà de la traversée de la Seine en un point supplémentaire, il s’est agi de reconnecter la ville de St-Denis avec ses berges, en créant un parc entre canal et Seine et en favorisant la traversée régulière du canal et des voies ferrées.
/ PLAN GENERAL
/ PLANS DE SITUATION
Nous avons ensuite choisi un îlot de notre projet urbain, recoupé par les voies ferrées, qui permettait de qualifier deux types de traversées des voies stratégiques pour le projet : - du côté nord, la traversée par le dessous des voies par un équipement dans le parc - du côté sud, la traversée au-dessus des voies par un système de voies sur talus et pont, la topographie existante le permettant. Cet îlot comprend quatre parcelles : - une parcelle en drapeau passant sous les voies sur laquelle est implantée le CFA (centre de formation aux apprentis). - deux parcelles mixtes – comprenant du logement et des bureaux sur dalle – bordant la voie transversale est-ouest sur talus et pont. - une parcelle d’activité comprenant un entrepôt de petite production, un espace de stockage et des bureaux liés à l’activité. La constitution des limites parcellaires est donc l’un des enjeux de notre projet.
Le traitement de la topographie existante du site est également stratégique pour le projet. Il s’est agi de s’inscrire dans la pente et d’étager le projet. Le front de parc, continu et haut de part et d’autre ce cet îlot, se recule ainsi jusqu’au pont pour amener une descente plus progressive sur la profondeur de l’îlot. Ce dispositif permet d’assurer une vue sur le parc à la plupart des logements créés. Côté parc, la mise en place de la grande figure des ateliers semi-enterrés du CFA nous a semblée pertinente pour construire la traversée sous les voies ferrées. Le reste de l’école se développe dans la pente du côté ouest des voies ferrées.
Le Centre de Formation pour Apprentis accolé à un centre de recherche sur les matériaux innovants peut se décomposer en deux parties principales : - Les laboratoires et les bureaux de chercheurs, les ateliers et le stockage des matériaux le long du parc. - Les espaces communs aux étudiants et aux chercheurs organisés autour d’une cour dans la pente du côté ouest des voies ferrées. L’accès s’effectue par une cour ouverte sur la rue du côté ouest de la voie ferrée. Depuis cette cour ouverte, on pénètre dans l’espace d’accueil situé sous la cafétéria. De là, le grand couloir de circulation s’offre aux étudiants, menant à la salle d’exposition, aux ateliers et à l’espace de stockage des matériaux. En empruntant l’escalier pour accéder aux espaces communs aux étudiants et aux chercheurs, la cour intérieure, située au niveau supérieur se présente comme la figure centrale de la vie étudiante.
/ CFA COTE OUEST
/ CFA COTE EST
L’apport de lumière dans les ateliers et le laboratoire s’effectue de trois manières : - Par de grands vitrages toute hauteur donnant sur les deux patios. Des brise-soleils verticaux permettent de réguler l’entrée de lumière lorsque ceux-ci sont orientés à l’ouest. - Quand cela est possible par la présence de lanterneaux en toiture. Ce dispositif, inspiré de celui mis en place par Mario Botta devient l’identité même des ateliers du CFA. La retombée centrale, pensée en béton brut, a pour objectif de réfléchir la lumière de l’est et de l’ouest afin qu’elle pénètre de manière indirecte dans les ateliers aux murs blancs. - Par un éclairage zénithal pour les espaces situés sous les voies. Côté parc, le mur extérieur se retourne, afin de contenir la poussée des terres. Ces plis servent aussi à porter le dispositif des lanterneaux et à leur donner une présence en façade. A l’intérieur des ateliers et du laboratoire de recherche, ces plis sont habités, par exemple par des tables à dessin qui se replient (voir détail), ce qui permet de préserver la continuité du mur des patios à l’intérieur du laboratoire et des ateliers.
L’implantation de parcelles de logements et de bureaux au sud de l’îlot poursuit plusieurs objectifs : - - -
Recréer du tissu résidentiel, Venir habiter la voie transversale est-ouest sur talus et pont nouvellement créée, Offrir des vues sur le parc depuis un maximum de logements en les implantant sur le point haut de l’îlot, en recul par rapport au front bâti du parc.
De part et d’autre des voies ferrées, deux immeubles de logements à l’alignement viennent construire les angles entre la transversale est-ouest et les rues qui descendent vers le parc. De la même manière, deux immeubles de bureaux construits sur des socles de parkings à l’alignement sur la voie ferrée permettent de mettre à distance les logements du passage des trains. Pour chacune de ces parcelles, il y a deux adresses principales sur la voie transversale est-ouest : Une entrée haute à niveau sur la terrasse d’accès aux bureaux, au dessus d’un socle de parkings destinés aux logements. Une entrée par un porche traversant l’immeuble de logements, donnant accès aux circulations verticales en cœur de parcelle et permettant de percevoir le cœur de parcelle arboré depuis la rue.
Dans les rues descendant vers le parc se trouvent les accès secondaires aux parkings et aux cours arborées des immeubles logements. Ces cours sont pensées comme des espaces collectifs sur lesquels donnent de plain pied à la fois les logements mais aussi les halls avec les boites aux lettes, les circulations verticales, les garages à vélos et les parkings. Les circulations verticales extérieures sont orientées vers le parc, avec un système d’escaliers à simple volée sans contremarche permettant de percevoir le parc lors de la montée. Pour s’adapter à la topographie ascendante de la rue transversale est-ouest vers le pont traversant les voies ferrées, une épaisseur de celliers est mise en place côté rue, imbriquée avec des duplex ouvrant sur la cour au rezde-chaussée et traversants à l’étage. A l’étage courant, les logements traversants s’organisent avec les pièces à vivre et les cuisines sur loggia au sud, et les chambres au nord.
La parcelle d’activité est composée d’un entrepôt de petite production, d’un espace d’entreposage et de bureaux liés à l’activité. Cette parcelle d’activité est liée au CFA par un système de cour partagée puisque c’est par cette adresse qu’on peut accéder aux livraisons de stock de matériaux. Elle est également pensée à terme comme un espace de potentielle extension du CFA. Au delà de l’éclairage, c’est aussi pour cette raison que le dispositif de lanterneaux a été repris pour l’entrepôt de petite production. L’espace d’entreposage est en communication directe avec la petite production et rappelle le volume du stockage du CFA. Le petit immeuble de bureaux, communique lui-aussi avec l’entrepôt de petite production et son implantation à l’alignement sur rue vient refermer la cour d’activité.