Urban BEAST Magazine Luxembourg #5 Hiver 2016 by Farvest

L’Hôtel Le Royal, un souffle nouveau au coeur de la ville ! Le Royal Hotels & Resorts I Luxembourg I 12 Boulevard Royal I L-2449 Luxembourg T (+352) 24 16 16 1 I reservations@leroyalluxembourg.com www.leroyalluxembourg.com

EDITO Paradoxe. Il y a un moment dans l’année où la nuit tombe très vite, très tôt. Et c’est généralement là qu’ils viennent, quand la lumière du soleil est presque partie. Dans la rue, ils sont déjà là, le pas maladroit, la mine blasée et le teint blafard. Ce sont les éclaireurs, des êtres inclassables qui errent uniquement à des fins de repérage. Pas d’inquiétude, cette vague-là n’est pas dangereuse. Mais derrière eux, les autres viendront. Une horde de zombies prêts à vider les étals sans la moindre once de civilisation, téléguidés par une machine marketing implacable et décérébrante. Ils viennent les chercher, alors il faut se préparer à l’impact. Les attirer, mettre un maximum de produits entre eux et nous. Trouver des recrues aussi, car on ne s’en sortira pas seuls. Prévoir de quoi emballer leur victimes avant qu’ils les emportent dans leurs tanières. Lorsqu’on écrit un édito de Noël en plein Halloween - décalage de bouclage oblige - on a forcément une vison des choses un peu moins féerique, désolé de m’être laissé emporter.

En couverture (Design par Arnaud Meisch) © 2016 - Tous droits réservés : ZoneCreative Getty Images Lise Gagne Getty Images Eleonora Grunge Shutterstock Alina Reviakina Shutterstock FlexDreams Shutterstock Oculus Rift VR ESA - Rosetta Fabio Vido - Cargo Cortex

Mais quelque part quand on y réfléchit, sommes nous vraiment bien préparés à nous transformer en autre chose ? Cette mutation qui nous change en des créatures avides, inciviles, contaminées par une folie consumériste aussi collective que brutale. C’est tout le paradoxe du mois de novembre : planifier suffisamment de bêtises, créer suffisamment de dégâts au point de devoir générer des bonnes résolutions en janvier. Et si nous nous apprivoisions la bête que nous nous apprêtons à devenir ? Voici quelques suggestions à destination de ceux qui veulent vivre une belle orgie de shopping sans la gueule de bois qui l’accompagne.

#EDITO | Urban BEAST

#Fraendly. Ce n’est pas parce que vous vous êtes fait rouler dessus par une poussette qu’il faut faire le pénible avec tout le monde. Restez galants, tenez la porte, faites preuve de civilité, excusez les enfants : vous avez une veine terrible que ce ne soit pas les vôtres, alors compatissez. #Shoppingkarma. Vérifiez ce que vous achetez, et notamment le nombre d’âmes animales ayant inutilement souffert pour cela. Et puis rappelez-vous que faire plaisir à autrui est excellent pour le moral, davantage que de prendre soin de soi. Pensez au caritatif et gardez aussi du budget pour les étrennes. #Moiën. Vous n’avez peut-être pas remarqué, mais ça pétitionne grave dans le coin. Alors maîtrisez le moiën et le adi. Si possible un petit peu de ce qui se trouve un peu entre les deux mais sinon c’est déjà bien. Les commerçants luxembourgeois font déjà 99% du chemin linguistique, alors ne ratez pas le 1% minimum qu’on attend de vous. Allez, Urban Beast vous offre page 40 de quoi passer à 2%. #Cheese. C’est pas grave si Machin a pris le dernier produit superbidule. Au contraire, c’est franchement un signe que vous devriez faire preuve de plus d’originalité. Il a pris la dernière boîte ? Soyez bon joueur, lancez un «Good Game» et passez à autre chose. #Planet. Elle a déjà pris assez cher comme cela alors pas la peine de l’achever pour Noël. Consommez local et de saison. Vous soutiendrez votre écosystème au lieu de payer des billets d’avion à des fruits bizarres. Joy… Enstschëllegt: schéine Chrëschtdag.

FABIEN AMORETTI Managing Editor @fabienamoretti

Tattoo -Vicky Filiault vickyfiliault.wordpress.com Rear Window (1954) Universal Studios Tardis Wallpaper - DW Vampiric-Time-Lord Pastafarisme Logo du culte Esch Belval All We Need

#Sommaire | Urban BEAST

#BUSINESS Auto SUV, fer de lance de l’industrie automobile RH De l’expérience client à l’expérience collaborateur Pétition Irrecevable, ma pétition ? Impôts Bons plans pour réduire ses impôts avant le réveillon

Proverbe 50 proverbes luxembourgeois à connaître

40-41

4-6

Evasion Une valise bouclée et des étoiles plein les yeux

42-43

8-9

Mode Elle (Silver & Gold Mania)

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Lui (Sportswear, Chic)

49-50

Design Shopping Design 12

Inspiration Des terrains de Foot de la Grande-Région à la mode Parisienne 14-15

#ENTERTAINMENT 16-18

Cinéma Retour vers le passé

20-22

Rencontre Ramen ! «Puisse Son Appendice Nouillesque vous toucher»

26-29

Drague Petit Manuel de Bons Plans Drague en Microcosme Culturo-Financier 30-31 Inspiration Beauté Les tendances Coiffure & Beauté à adopter cet hiver !

32-33

#ART Découverte Les musées à visiter au moins une fois dans sa vie

4 étapes pour impressionner vos invités le soir du reveillon 54-55

#SCIENCE Green Prise de conscience : vers une mode éthique et éco-responsable 56-57

Gaming Jeux vidéos : entre gameuses et héroïnes

Un Père Nöel pas comme les autres

34-37

Épicuriens Eiswein, pari gagnant des vignerons luxembourgeois 38-39

Environnement Privatbësch : les gardiens des forêts luxembourgeoises 58-61 La qualité de l’eau à Luxembourg

62-63

Space Le Luxembourg et ses étudiants à la conquête de l’espace

64-65

#TECHNOLOGY Movies Digitalisation et réalité augmentée : la transformation du secteur audiovisuel 66-68 InsurTech Bâtir des relations de confiance avec son assureur : la mission des InsurTechs

Index / Ours

D r i n k s ’ o b s e r v at o r y

SOFITEL LUXEMBOURG LE GR AND DUCAL 40, Boulevard d’Avranches • L-1160 Luxembourg

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#Business | Auto

SUV, FER DE LANCE DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE

PAR ALEXANDRE KEILMANN

Lexus UX

Ils sont grands, imposants, puissants... et plaisent tout autant aux femmes qu’aux hommes ! En cette fin d’année 2016, les SUV vont une nouvelle fois animer le marché automobile, des Etats-Unis au Grand-Duché de Luxembourg. S’il y a quelques années encore, on parlait principalement de «4X4» en période hivernale car les consommateurs s’en procuraient pour les vacances de février passées dans les Alpes ou en Autriche, le phénomène peut aujourd’hui être traité tout au long de l’année tant les constructeurs misent sur ce segment. Les chiffres prouvent bien que le SUV est ici pour durer. Le marché européen a connu une hausse des ventes d’automobiles de 9% durant le premier semestre, et les 1,47 million de SUV vendus pèsent fortement dans la balance. Ils sont même les grands bénéficiaires de ce redémarrage du marché. En tête des ventes en Europe, on retrouve ainsi Renault et son Captur, le Nissan Qashqai et le Peugeot 2008. Il faut dire que les constructeurs s’engouffrent tous dans le segment «Sport Utility Vehicle». Ces derniers mois, les Tesla Model X, Mercedes-Benz GLC Coupé, Jaguar F-Pace et Maserati Levante ont particulièrement retenu l’attention des fans, mais également de nombreux curieux. Design, confort, technologie et puissance : tout y est.

BMW X2 Concept

De concept-car futuristes à une commercialisation imminente Le Mondial de l’Automobile qui s’est déroulé du 1er au 16 octobre à Paris était forcément l’occasion rêvée pour professionnels de l’automobile des quatre coins du monde de «showcaser» leurs prochains modèles et concept cars. Mention spéciale pour la Lexus UX, tout droit venue de XXIIème siècle, ou encore pour le BMW X2, à qui on ne peut que souhaiter un succès équivalent aux autres SUV de la marque à l’hélice.

Ford Kuga

Le constructeur sochalien a présenté le nouveau Peugeot 3008 en grande pompe. Celui-ci est basé sur le concept Quartz présenté en 2014 : racé et résolument sportif, Peugeot compte bien en faire la figure de proue de sa gamme. SEAT a ainsi présenté l’évolution du premier SUV de sa gamme, Ateca X-Perience, et son cousin tchèque ŠKODA a profité de l’occasion pour lever le voile, en exclusivité mondiale, sur son premier grand crossover Kodiaq et ses 7 places ! Et Ford, l’un des pionniers du segment dû à son ancrage aux Etats-Unis, annonce pour début 2017 une nouvelle version de Kuga. #5

Peugeot 2008

LE NOUVEAU FORD KU GA

Puissant, efficace, élégant et doté de technologies uniques en matière de communication : le tout nouveau Ford Kuga a tout, y compris un moteur diesel 1.5 TDCi hyper économique, un design audacieux et un écran tactile SYNC 3 évolué. Surfez sur ford.lu

4,4-7,4 L/100 KM.

L/100 KM

CO2

Par mois*

4,4

115

455€

115-171 G/KM CO2.

Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Pour plus d’informations, renseignez-vous auprès de votre distributeur Ford et rendez-vous sur notre site www.ford.lu/FleetLeasing. *hors TVA. le Ford New Kuga Trend 1.5 TDCi FWD Business Edition avec une peinture métallisée. Leasing opérationnel (profil Optimum avec 4 pneus hiver) pour 60 mois, 100.000 km, avec domiciliation et un Bonus Malus 0. C’est une offre Ford Lease réservée aux fleet et valable le 13/10/2016 sous réserve d’acceptation du dossier de crédit par Ford Lease et des changements de prix, de tarif, de taxes et de TVA. Calculs sur base de remises fleet Catégorie A. Offre ne pas cumulable avec Special Deal, MDR, Ford Personnel, particuliers, Conquest Fleet Plan. Spécifications du véhicule affiché non représentatives. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.ford.lu/environnement.

#Business | Auto

Autre spécialiste du SUV : Honda. Le japonais redonne un coup de jeune à son CR-V, qui est le SUV compact le plus vendu aux Etats-Unis avec quatre millions de véhicules en circulation en moins de 20 ans. Depuis quelques mois, on parle également de l’arrivée d’une Abarth 500X…mais mis à part quelques photos volées par les médias italiens, très peu d’informations sont disponibles. Elle risque cependant d’en séduire plus d’un ! Notons aussi l’arrivée prochaine de l’Alfa Romeo Stelvio, premier SUV de la marque, qui compte bien faire un come-back fracassant… Enfin, il est intéressant de noter qu’entre 2005 et 2015, 57 Lamborghini ont été immatriculées au Luxembourg… Alors, à quand la première Urus, équipée d’un V8 biturbo, sur les routes grand-ducales ? A moins que le Bentley Bentayga ne fasse des petits…

Jaguar F-Pace

ING m’accompagne, mon coeur me guide.

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#Business | RH

DE L’EXPÉRIENCE CLIENT À L’EXPÉRIENCE COLLABORATEUR

PAR FABIEN AMORETTI

Les incroyables avancées du digital n’en finissent plus de contaminer - positivement - l’ensemble des secteurs, mais aussi des fonctions. La naissance du concept de marque employeur, n’en déplaise à ses détracteurs selon lequel il n’existerait qu’une seule «marque» a accéléré une prise de conscience générale : les RH ont désormais un impact direct sur les ventes. Créer de la proximité à grande échelle C’est sans doute le point de départ de l’expérience client. Encore trop souvent perçue comme étant de l’apanage exclusif des départements marketing et commercial, exonérant ainsi les autres départements de tout effort en ce sens, la reconnaissance et l’exploitation du caractère unique d’un client est indispensable. Non seulement parce qu’il l’est, parce qu’il exprime clairement une volonté qu’on le reconnaisse comme tel, mais aussi parce que nier l’ensemble des datas le concernant serait tout simplement contreproductif, pour ne pas dire complètement suicidaire dans un monde de plus en plus digital. A l’origine du concept d’expérience client, il y a 35 ans tout de même, on ne trouvait dans les travaux de Holbrook et Hirschman qu’un concept pour le moins vaporeux, le concept étant présenté comme «état subjectif de conscience accompagné d’une variété de significations symboliques, de réponses hédonistes et de critères esthétiques».

Trop philosophique pour être converti en chiffre d’affaires sur Excel - irréconciliable avec les attentes d’un CEO ou pire - d’un directeur financier, par définition peu sensible à la poésie. Il a fallu attendre quinze années supplémentaires pour qu’apparaisse la notion «d’expériences singulières, mémorables et économiquement viables offertes aux consommateurs» puis encore quelques années pour que l’on travaille sur la notion de contexte. L’étude voire la surveillance digitale des habitudes des consommateurs est telle aujourd’hui que l’expérience client en devient presque prévisible. La maîtrise de l’historique relationnelle avec la marque, les stimuli proposés par les réseaux sociaux, mais aussi la gestion de toujours plus de datas a permis de quantifier la rentabilité de cette jeune science depuis le milieu des années 2000 et de voir apparaître des CCO - Chief Customer Officer.

#Business | RH La transposition au parcours collaborateur Là aussi intervient la notion d’unicité, au travers de l’ensemble des expériences singulières vécues ou proposées par l’employé dans sa relation avec son employeur, à son travail et à la marque pour laquelle il s’engage - ou pas. De nombreuses difficultés notamment juridiques pour tout ce qui touche aux données et à la surveillance des employés se dressant sur la route des DRH encore très «administratifs», le plus simple est aujourd’hui de considérer la notion de parcours employé, sur une journée. On arrive très rapidement à étendre la réflexion à la mobilité, son activité et sa performance, ses affinités avec la culture d’entreprise, sa montée en compétence, son activité digitale et l’on se rapproche de plus en plus du monitoring de ses fonctions vitales ou de son niveau de stress. Nombre de ces idées ne sont pas nouvelles, en témoignent les plaidoyers au Luxembourg il y a dix ans déjà pour soigner les exit interviews par Viviane Harnois alors DRH d’ABN Amro, les percées des Big Four en matière d’onboarding ou de suivi médical des partners ou encore l’exemplarité de Coplaning, seule société luxembourgeoise à ce jour à être montée sur

un podium européen Great Place to Work®, graal absolu de l’expérience collaborateur. Les ressources humaines entrent - enfin - dans une phase expérimentale et expérientielle, comme en témoignent les laboratoires d’expériences (HR Hackathons ou HR Lab au Luxembourg), les challenges proposés aux jeunes talents (Morpheus Cup, Game of Code), et l’arrivée de solutions digitales toujours plus riches pour interagir au quotidien, recréer de la proximité à grande échelle. Les RH ne représentant que 1,5% des salariés d’une entreprise en moyenne, le salut ne pourra venir que de la modernisation de leur fonction, mais aussi et avant tout de leur vision. Une direction de l’expérience collaborateur se dessine, il était temps. L’ultrasensible génération Y commençait à se lasser d’un environnement qui déjà, n’avait pas enchanté ses parents. Infidèle, mobile, surdouée, à la fois anti-bullshit et pro-business, cette génération est très claire : elle veut exister autant collectivement qu’individuellement. Un enjeu majeur pour des DRH qui vont devoir, très rapidement, retrouver le goût de l’interaction et de l’expérimentation.

VOUS ÊTES DIRIGEANT D’ENTREPRISE?

Découvrez ou redécouvrez le mentorat d’affaires le 8 décembre Au programme : Témoignages d’entrepreneurs Présentation des mentorés 2016 CMYK 35/0

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Echanges entre chefs d’entreprise

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Le 8 décembre 2016 A partir de 18h A la Chambre de Commerce Inscriptions obligatoires: businessmentoring.lu/fr/agenda

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#Business | Pétition

IRRECEVABLE, MA PÉTITION ? PAR ULRIC DIEDERICH

Atteindre 4.500 signatures pour lancer un débat n’est pas chose facile. La pétition doit d’abord être jugée recevable puis être soumise à signatures durant 42 jours. Famille, politique, sécurité, religion, fiscalité... ces grands thèmes se taillent la part du lion. L’identité nationale, la protection de la langue mais aussi l’écologie sont très présentes sur le site de la Chambre des Députés (chd.lu). Les critères de recevabilité sont à la fois simples et compliqués - disons pour résumer qu’elle doit être d’intérêt général et d’importance nationale. Florilège de quelques irrecevables, qui vous éviteront peut-être de lancer prochainement une pétition concernant l’abolition de la TVA sur les nains de jardin, proposer l’asile politique pour François Hollande, réclamer l’implantation de la franchise Prêt A Manger ou l’instauration d’un ticket Bar en plus du ticket restaurant.

n°696

Se garer devant chez soi sans PV

n°615

n°694

Coffee-Bike Luxembourg

Abolition de l’obligation de vote sous peine de contraventions ou de prison selon le cas

n°484

L’histoire du Général Patton

n°430

Pétition contre l’église de Moutfort

n°691

Panneaux d’interdiction de donner à manger aux pigeons

n°555

Interdire les grosses cylindrées pour les jeunes

n°469

Créer une nationalité européenne à part à l’instar des autres nationalités

n°403

Démission du gouvernement, des ministres et de la chambre des députés

n°541

La légalisation du cannabis

n°446

Instauration (sic) d’un régime matrimonial polygamique

n°361

Nous voulons un KFC au Luxembourg

h2a.lu

L A TA B L E D U B E LV E D E R E

ENU -M

LUNCH

Plat 18 €

Entrée + plat ou plat + dessert 22,50 €

Entrée + plat + dessert 27 € DU LUNDI

AU VENDREDI

MENU LUNCH BISTRONOMIQUE CARTE DE SUGGESTIONS PRODUITS DU TERROIR ET DE SAISON LARGE CHOIX DE VINS AU VERRE IDÉAL POUR VOS BANQUETS, SOIR ET WEEK-END

43 02 59 022 Suivez-nous sur

Restaurant La Table du Belvédère - 4, place de l’Europe - L-1499 Luxembourg - Proche Philharmonie et European Convention Center Luxembourg - www.latabledubelvedere.lu

#Business | Impôts

BONS PLANS POUR RÉDUIRE SES IMPÔTS AVANT LE RÉVEILLON

PAR MARGOT BOSLÉ

Au Luxembourg, vous avez encore la possibilité d’envoyer votre déclaration d’impôts 2015 avant la date limite du 31 décembre de cette année. Rencontre avec Franck Touvier, expert en fiscalité et Directeur de SLCA et Frontassur, qui partage avec les lecteurs d’Urban BEAST quelques bons plans pour récupérer une partie de votre impôt. Sans oublier que vous pouvez optimiser fiscalement encore pour l’année 2016. Le compte à rebours est lancé alors à vos marques ! Prêts ? Optimisons ! « Avant même de parler d’optimisation, grâce à de nombreuses déductions, il est possible d’obtenir un retour fiscal sur sa déclaration d’impôts » commence Franck Touvier. Un exemple bien connu : concernant leur résidence principale, les propriétaires peuvent déduire les intérêts de leur prêt immobilier. «Il y a un plafond à respecter, et celui-ci est multipliable par le nombre de personnes dans le foyer fiscal », précise l’expert. A l’heure actuelle, ces plafonds sont de l’ordre de : • 1.500€ les cinq premières années • 1.125€ de 5 à 10 ans • Puis 750€ pour + de 10 ans Avec la nouvelle réforme qui verra le jour en 2017, ces plafonds augmenteront et passeront à 2.000€, 1.500€ et 1..000€. En ce qui concerne les autres prêts, comme par exemple prêt à la consommation ou personnel, ces derniers peuvent être déduits à hauteur de 336€ par personne dans le foyer fiscal, même les agios. « Vous pouvez aussi déduire vos assurances décès sur vos prêts, même sur vos prêts contractés en France, vos cotisations de mutuelles françaises, responsabilités civiles (habitation, auto, privée, etc…) avec un plafond de 672€ / personne fiscalement déclaré dans le foyer » explique Franck Touvier, en complétant « vous pouvez également déduire vos charges extraordinaires (frais de domesticité, frais de garde d’enfants, etc…) à hauteur de 3.600€/an, les pensions alimentaires où un abattement de 3.480€ est admis par an et par enfant ». Quant à la plus avantageuse optimisation avec le plus haut plafond, il s’agit de l’épargne prévoyance vieillesse ou épargne retraite.

« La durée minimale de souscription du contrat doit être d’au moins 10 ans » souligne Franck Touvier, avant d’ajouter particulièrement que « la prestation est payable au plus tôt à l’âge de 60 ans uniquement pour les contrats souscrits auprès de compagnies luxembourgeoises qui permettent cette déduction au Grand-Duché ». Les plafonds varient selon l’âge et sont à partir de 1..500€ encore pour cette année. A noter qu’à partir de 2017, un plafond unique de 3.200€ sera mis en place. « Tous les salariés luxembourgeois peuvent en profiter, même leur conjoint(e) s’ils sont mariés ou pacsés, c’est-à-dire qu’ils doivent avoir un lien fiscal avec le Luxembourg » interpelle sur ce point le Directeur de SLCA. Pour finir, il nous donne un dernier conseil « l’assurance vie est également un bon levier car il vient s’ajouter à la mutuelle, l’assurance décès et RC, le tout plafonné à 672€ par personne dans le foyer fiscal ». Moins connu du grand public et tout aussi avantageuse, l’épargne logement, avec le même plafond que l’assurance vie, et qui passera à 1..344€ l’an prochain. Tout au long de l’année, les salariés luxembourgeois sont informés des possibilités d’optimiser leur situation fiscale. Pour Franck Touvier, il est plus que primordial de s’y intéresser, d’une part, pour bénéficier d’un bon retour fiscal, et d’autre part, d’être accompagné d’un expert chaque année.

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#Business | Inspiration

DES TERRAINS DE FOOT DE LA GRANDE-REGION À LA MODE PARISIENNE

PAR ALEXANDRE KEILMANN

Adolescent dans les années 90 avec l’effervescence des marques, et des arts graphiques, Teddy Cepin se définit comme un arpenteur de tendances, passionné du vêtement bien fait, des matières nobles et de l’image. Formé à la culture de la rue, il baigne très jeune dans le milieu du graffiti, du skateboard, il est toujours à l’écoute des nouvelles tendances. C’est donc instinctivement qu’il se dirige vers une école supérieure d’arts appliqués. Véritable créatif il fait ses armes pour des magazines luxembourgeois puis rejoint une agence de communication au Grand-Duché, avant de créer le département communication de MIL, qu’il anime et dirige depuis 2008. Olivier Dall’Arche, après des études de sciences, débute dans la cosmétique, puis bascule vers le prêt-à-porter, ou du «monde de la beauté au monde de la mode» comme il aime à le rappeler. Du développement de produit à l’innovation, il passe près de 10 ans au sein du Groupe L’Oréal. Au quotidien, il puise son inspiration dans la culture et la musique. Très orienté projet, il est un véritable entrepreneur. En 2016, il crée UNX Paris, marque de prêt-à-porter alliant le sport et la mode. Leur vision est double, les deux amis se complètent. Olivier et Teddy forment, sans contestation possible, un excellent binôme. Le lancement de la marque UNX Paris en septembre 2016 en est le plus bel exemple. Dans la même équipe depuis 30 ans Il faut dire que cette complicité et amitié remonte au milieu des années 80, lorsque les deux jeunes footballeurs se croisent dans le vestiaire de leur club de cœur : le FC Metz. «Le ballon rond nous a réunis, on mouillait déjà le même maillot ensemble» souligne Teddy, qui partage d’ailleurs une anecdote vieille de 30 ans sur son ami : «Olivier était superstitieux et jouait toujours avec une patte de lapin blanche dans son protège tibia…c’est certainement pour cela qu’il loupait souvent ses contrôles», en 2016 ils en plaisantent encore. Les études font qu’ils se perdent de vue durant quelques années, mais lorsqu’Olivier est à la recherche d’agences de communication pour travailler avec L’Oréal, leurs pères respectifs, voisins à Metz d’où est originaire le duo, les remettent en contact. Mil intervient alors dans de multiples projets du groupe français et ses marques Lancôme ou encore Garnier, avec des prestations événementielles, de la création graphique, la conception de packaging, ou encore des contenus vidéos. Avec MIL, Teddy gagne la confiance de grands comptes en intervenant à 360° dans plusieurs secteurs d’activités comme la cosmétique, le luxe, l’industrie pharmaceutique où il remporte 3 prix dont le Prix Empreinte d’or en 2013 pour le laboratoire LEO Pharma. #5

«Tout jeune, je faisais déjà sourire mes amis en leur disant qu’un jour j’aurais mon agence et que plus tard nous travaillerons tous ensemble» ajoute Teddy. La collaboration fructueuse entre MIL et L’Oréal, mais surtout cette forte amitié ont amené Olivier à se tourner naturellement et en toute confiance vers Teddy pour réaliser la communication de la marque de vêtements UNX Paris. De nouveaux challenges, une nouvelle collaboration La marque UNX Paris puise ses origines dans cette amitié mais surtout à travers une rencontre malencontreuse, comme nous le raconte Olivier : «Ma femme Marie faisait du Krav Maga depuis déjà 2 ans et grâce à ce sport elle a su se défendre face à une agression de 3 individus qui voulaient lui voler son sac en plein Paris». Il s’inscrit à son tour et se passionne pour cette discipline et demande un jour à Teddy de créer un logo pour son instructeur…Si ce logo ne verra jamais le jour, Teddy propose à son ami de créer une ligne graphique et de la travailler sur des vêtements. L’idée grandit dans l’esprit d’Olivier qui met en route son esprit marketing : études de marché, benchmark, tout y passe. Il décide de donner vie à cette marque avec les conseils créatifs avisés

#Business | Inspiration de Teddy, qui comme le rappelle les deux compères n’est pas qu’un simple concept marketing : «La marque, est avant tout une marque de créateur, le sport et en particulier le Krav Maga, n’en sont que le point de départ, cela nous a donné l’envie d’aller plus loin et de créer quelque chose à la frontière de ces deux mondes, le sport et la mode».

La collection 0, sortie le 15 septembre dernier a été travaillée sous la direction artistique d’Hédi El Chikh, ancien assistant d’Azzédine Alaïa, qui a apporté son expérience et son expertise du monde de la mode. Les étapes se sont déroulées de façon chronologique par la création du logo avec des typographes expérimentés : «Ensuite nous avons travaillé les patterns que l’on retrouve dans notre vestiaire puis notre e-shop ainsi que les orientations de communication print & digital comme par exemple notre campagne de lancement ou encore le film institutionnel». Les amis travaillent en équipe, comme sur leur terrain de jeu préféré il y a 30 ans. La marque est déjà présente aux Galeries Lafayette du Boulevard Haussmann, et nous pourrons aussi les retrouver le 23 novembre à la soirée Lady Panoplie au Panam. La suite s’annonce prometteuse pour UNX Paris, avec la présentation d’une pré-collection dès janvier prochain et la mise en place du futur de la communication de la marque avec MIL communication. «L’histoire de la marque est en train de s’écrire, nous n’en sommes qu’au premier chapitre» concluent Olivier et Teddy.

DA : Mil Communication

Car le défi d’UNX Paris était de créer une ligne de vêtement cool du quotidien en croisant un sportswear dopé à la performance et celle d’un vestiaire minimaliste et contemporain. «Ce qui rend la marque unique, c’est la façon dont nous travaillons : à la mode des maisons de couture et de luxe. Nous avons un atelier in-house et associons ces techniques du tailoring des couturiers, à des matières originales». Il s’agit alors d’une marque premium de prêt-àporter pour une cible affirmée, sophistiquée. Les collections sont inspirées du muay thaï, judo et taekwondo, les modèles sont simples, facile à porter infiniment bien coupés. «UNX Paris c’est du sportswear à la française, un raffinement propre à la couture, à travers les coupes, les plissés, les froncés…» précise Olivier.

#Entertainment | Gaming

JEUX VIDÉOS : ENTRE GAMEUSES ET HÉROÏNES PAR ÉLODIE FEDICK

En 1972, le premier jeu vidéo voyait le jour : PONG était né. Une petite révolution à l’époque qui peut faire sourire maintenant face aux mastodontes audiovisuels vidéoludiques qui rythment désormais notre quotidien. Le principe était simple, un joueur affrontait l’ordinateur ou un ami dans une partie déchainée de ping-pong virtuel. Le monde du jeu vidéo a drastiquement évolué depuis : des jeux plus accessibles, plus travaillés et surtout qui offrent aujourd’hui une réelle expérience pour le joueur. Malgré les perpétuelles évolutions techniques ou les guerres que les éditeurs de jeux et de consoles se livrent continuellement, la réelle évolution s’est effectuée dans le profil même du joueur. Les chiffres parlent d’eux-mêmes car 48% des joueurs sont en fait… des joueuses. Scandale crieront certains mais du pain béni pour les éditeurs de jeux qui ont vu dans ce nouveau « vivier » de joueurs de nouveaux acheteurs potentiels. Lien ou pas, les ventes de jeux ont explosé ces dernières années avec un pic des ventes en 2015, mais partiellement expliqué par la sortie de gros hits tels que GTA V, Fallout 4 et consœurs. La première tentative d’approche vers le public féminin avait été initiée par la société Bally/Midway lors de la création de Ms Pac-Man en 1981 mais n’a été suivi que beaucoup plus tard. Your princess is in another castle Si l’on prend l’exemple du jeu le plus vendu de tous les temps, à savoir Mario, le but est simple, vous êtes le preux chevalier (ou plombier dans ce cas) et vous devez sauver la princesse du terrible méchant. Le même scénario se répète dans la série des Zelda dans laquelle Link (personnage principal) est investi de la même mission. Vous trouverez de nos jours d’ailleurs très peu de jeux où la femme tient le rôle principal, à l’exception des très bons Tomb Raider, Beyond Good & Evil ou encore Alien Isolation (inspiré du film éponyme). La licence du jeu de football FIFA a aussi surfé sur la vague en proposant au joueur de contrôler Alex Morgan, Louisa Necib ou encore Marta dans des sélections 100% féminines. Mais bien souvent le personnage de la femme est relégué au rang de « sidekick » même si certains éditeurs ont su créer d’excellents personnages secondaires comme dans The Last of Us, Bioshock Infinite ou encore la série des Final Fantasy ou Resident Evil. Ici pas de chichis, des femmes fortes et qui savent se battre mais qui dépendent quand même d’un homme. Quand on pense à des personnages féminins, la première chose qui vient à l’esprit des joueurs est le personnage de Metroid. Imaginez-vous-en 1987, pas de réseaux sociaux pour vous spoiler, vous essayez un nouveau jeu. Vous incarnez un soldat qui voyage de planète en planète pour combattre les méchants, plutôt classique n’est-ce-pas ? Vous prenez plaisir à combattre les forces du mal et à libérer le monde. Vous voilà arrivé à la fin du jeu, votre soldat, jusqu’alors habillé entièrement recouvert de son armure, se retourne et ôte son équipement et… surprise votre personnage était depuis le début une femme ! Metroid est ainsi devenu le premier jeu de plateforme à proposer un personnage principal féminin. Oh, je pense qu’il sera sans doute nécessaire de préciser que plus vous finissiez le jeu rapidement, plus le personnage avait tendance à se dévêtir à la fin, oui l’égalité a ses limites.

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« Retourne dans ta cuisine » Même si incarner un protagoniste féminin dans un jeu vidéo ne choquera, je pense, plus personne, il y a bien un terrain qui reste miné pour les joueuses, la communauté vidéoludique en elle-même. Si vous effectuez une recherche rapide sur internet, vous trouverez rapidement de nombreux témoignages d’harcèlement subis en ligne, des remarques misogynes, des demandes douteuses à l’envoi de photos sans équivoque. De nombreuses recherches ont été menées pour tenter d’expliquer ce phénomène. La plus probante a été menée par l’université américaine de l’Ohio. Après avoir créé deux profils, le premier clairement identifié comme un homme et le second comme une femme, 245 parties ont été jouées au total, dont plus de la moitié comportait d’ailleurs des messages préenregistrés dans des voix de femmes et d’hommes. Deux analyses en sont sorties, la première concernait les réactions des joueurs face aux différentes interactions.

Parfois couvées, parfois prises pour cibles, le robot « femme » a dû faire face à un changement drastique dans ses interactions avec les autres joueurs. Et même si les statistiques de jeux étaient similaires dans les deux parties, l’avatar féminin avait quand même reçu trois fois plus de commentaires négatifs que l’avatar masculin. Face à de tels comportements, plusieurs stratégies ont été adoptées par les joueuses pour cacher leur identité : changement de pseudo pour un pseudo à consonance plus neutre, prétexter que le micro est cassé pour dissimuler la voix, choisir un avatar ou un personnage masculin dans les parties en ligne. Les constructeurs de consoles ont d’ailleurs mis à disposition de tous les utilisateurs la possibilité de signaler un compte ou de bloquer un utilisateur afin qu’il ne puisse plus interagir avec une autre personne. Dans les cas les plus extrêmes, les éditeurs peuvent même aller jusqu’au bannissement pur et simple d’un joueur, ce dernier perdant ainsi l’intégralité de ses récompenses, contacts et sauvegardes.

#Entertainment | Gaming

La discrimination touche les joueuses mais également les femmes travaillant dans l’industrie du jeu vidéo. La plus connue est sans aucun doute Jade Raymond, Group General Manager d’Electronic Arts. Après un passage remarqué chez Ubisoft Toronto où elle a mené le projet du jeu Tom Clancy’s Splinter Cell : Blacklist, elle a rejoint depuis un an maintenant les studios EA où elle travaille notamment sur les jeux dérivés de Star Wars. Dans une récente interview, elle se déclare ouvertement féministe. « J’aime être présente d’une façon publique, parce que des femmes m’ont dit que ça les avait encouragées à entrer dans l’industrie ». Espérons donc que Jade Raymond permette d’ouvrir la porte à de nombreuses autres femmes. Quid du Luxembourg ? Le Luxembourg, porté par Madame la Ministre de l’Egalité des Chances Lydia Mutsch, met la lumière sur cette thématique. Lors de la dernière édition de la MorpheusCup (championnat européen réunissant des étudiants et qui vise à mettre en avant les meilleurs projets, startups et innovations dans plusieurs domaines) lancée en mai 2015 au Luxembourg, le Ministère de l’Egalité des Chances a apporté son soutien sur l’épreuve Gaming

afin de faire plancher les étudiants sur l’équilibre et le rôle des femmes dans les jeux vidéo, en particulier sur le design du personnage, sa personnalité ou encore sur le storytelling. De nombreuses équipes ont fait preuve de créativité et ont tenté d’apporter des réponses à cette problématique. Plus de 10 équipes ont développé leurs idées, et ont notamment proposé aux joueurs de systématiquement créer un avatar en début de session, lançant ainsi libre choix au joueur dans le physique et la tenue de son personnage, ou encore de passer tous les jeux à la première personne. Ces idées ont été plébiscitées par le Ministère mais peuvent très vite montrer leurs limites puisqu’après tout le physique ou la tenue d’un personnage peut parfois servir à la narration. Et le plaisir de jeu dans tout ça ? Au final, on pourra se dire que tant que le plaisir de jeu est toujours présent, que les jeux vidéo gardent leur fonction principale, à savoir nous détacher des tracas quotidiens, explorer de nouveaux mondes, faire des choses impossibles dans la réalité, alors parole de gameuse, le contrat sera rempli.

CYCle de MusiQue PluridisCiPlinaire direction Artistique : sAbine weyer sa 19.11.16 | 20:00 Saveurs exotiques sa 14.01.17 | 20:00 éclosions Ve 10.02.17 | 20:00 Le fugitif et l'éternel

sa 25.03.17 | 20:00 Clara Schumann, inspirierende Kraft sa 06.05.17 | 20:00 Pas de deux ! sa 01.07.17 | 20:00 Silence(s)

KinneKsbond, Centre Culturel MaMer | 42, route d’Arlon | l-8210 MAMer | www.kinneksbond.lu

#Entertainment | Cinéma

RETOUR VERS LE PASSÉ PAR MATTHIEU FERRARI

Cela fait bien longtemps qu’Hollywood est critiqué pour son manque d’originalité, surtout ces trente dernières années, avec la multiplication de blockbusters de qualité discutable qui mettent davantage à l’honneur les avancées technologiques des effets spéciaux que le talent des scénaristes ou des acteurs, avec pour résultat des films certes spectaculaires mais intellectuellement pauvres. Le paysage cinématographique du 21ème siècle est marqué par l’émergence du film de super-héros, devenu un genre à part entière dans le monde du blockbuster. La technologie permettant enfin de retranscrire à l’écran les images spectaculaires de bandes dessinées créées à la fin des années 30 (Batman et Superman) ou dans les années 60 (la plupart des héros Marvel), les studios hollywoodiens se sont précipités sur les différents héros pour les adapter avec plus ou moins de réussite. Certains ont su dépasser leur statut de blockbuster et de film de super-héros pour être considérés comme de bons, voire d’excellents films (The Dark Knight de Christopher Nolan fait figure d’exemple).

Avant d’être considérée comme une machine à brasser des dollars, Hollywood était l’usine à rêves et même s’il est vrai que l’on trouve des mauvais films parmi les blockbusters, on évitera de les mettre tous dans le même sac. Ce que l’on peut remarquer par contre, c’est que ces films de super-héros sont au départ des adaptations de personnages déjà existants. De nouvelles intrigues peuvent apporter une nouveauté mais, à la base, le personnage et sa mythologie sont servis sur un plateau avec leurs décennies d’aventures dans lesquelles les scénaristes peuvent puiser le meilleur pour satisfaire aussi bien les fans que les nouveaux spectateurs. Ces réinterprétations d’œuvres existantes sont monnaie courante à Hollywood puisqu’on y a depuis toujours adapté des romans avec plus ou moins de succès. La difficulté de l’adaptation résulte dans le fait qu’il faut effectuer des changements (ce qui fonctionne dans le livre peut ne pas fonctionner dans un film) tout en restant fidèle à l’œuvre originale et ne pas aliéner les fans qui se sont appropriés l’œuvre en question depuis des années et prennent une mauvaise adaptation comme une insulte personnelle. Les adaptations existent donc depuis longtemps, permettant, notamment à Hollywood, de partir de produits finis qui ne nécessitent pas une idée originale et qui sont des valeurs sûres dont les titres se vendent tous seuls au public.

Les Sept Mercenaires John Sturges 1960

#Entertainment | Cinéma Une fois qu’on a une poule aux œufs d’or, il faut évidemment la faire pondre. C’est ainsi que sont nées les suites, les trilogies puis les sagas, aujourd’hui appelées « franchises », terme reflétant davantage l’aspect financier de ces films dont la qualité, c’est bien connu, diminue au fur et à mesure que leur nombre augmente. Ou pas. Le Parrain 2 est-il un meilleur film que Le Parrain ? Aliens est-il un meilleur film qu’Alien ? Quoi qu’il en soit, Hollywood a toujours su faire d’une idée un véritable business. Au-delà des franchises, Hollywood a poussé le vice encore plus loin en réadaptant, non plus des romans, mais des films. Le « remake » fait partie du vocabulaire du cinéma à connotation aujourd’hui péjorative. Lorsque l’on parle du manque d’originalité, difficile de faire pire que de refaire un film qui existe déjà. D’ailleurs, on remarquera que certaines suites sont à peu de choses près de simples remakes du premier film, ce qui est surtout le cas pour les films d’horreur (Halloween, Saw) et les comédies, qui gardent tout simplement les mêmes structures, péripéties et gags des films originaux et qui se contentent de surfer sur ce qui avait déjà fonctionné (Maman, j’ai ENCORE raté l’avion, The Hangover 2). Les remakes à proprement parler existent également depuis longtemps et n’ont pas toujours été faits pour l’argent ou par manque d’originalité, certains réalisateurs souhaitant simplement donner leur propre version d’une histoire. Certains vont même jusqu’à faire le remake de leur propre film, comme Alfred Hitchcock, réalisant L’Homme qui en savait trop en 1934 et en 1956. Lors de ses conversations avec Truffaut, il expliquera que « la première version est le travail d’un amateur talentueux et que la seconde version a été faite par un professionnel ».

Les Sept Mercenaires Antoine Fuqua 2016

Mais que dire du remake de Psychose ? « Réalisé » par Gus Van Sant, il s’agit en fait du film d’Hitchcock, refait à l’identique, plan par plan ! Les remakes permettent également à Hollywood d’exploiter un film étranger à succès et de le formater pour le public américain. On y trouvera des réussites (True Lies), comme des échecs (le remake du Dîner de Cons). Les remakes les plus réussis sont davantage des adaptations trouvant un écho dans la culture américaine comme Les Infiltrés de Scorcese (remake du film d’Hong Kong Infernal Affairs) ou encore Les 7 Mercenaires de Sturges (Les 7 Samouraïs de Kurosawa). Ce dernier a même droit cette année au remake américain du remake américain qui, malgré un casting 5 étoiles, n’aura pas su attirer le public, tout comme la nouvelle version de Ben-Hur, véritable échec commercial. La nouvelle tendance à Hollywood se situe entre le remake et ce que l’on appelle le « reboot » (littéralement une réinitialisation, un redémarrage), qui permet de relancer une série de films depuis le début : on efface tout pour redémarrer une franchise comme si les films précédents n’avaient jamais existé, un moyen facile pour les studios de réutiliser une franchise ad vitam aeternam. On aura donc eu droit, par exemple, à pas moins de trois interprétations de Spider-Man en moins de 10 ans. Ces dernières années, Hollywood joue avec la nostalgie des spectateurs et relance donc des franchises classiques telles que Star Wars ou Jurassic Park mais avec prudence. Ainsi, Star Wars Le Réveil de la Force et Jurassic World (tous deux sortis en 2015) sont à la fois les suites directes des films précédents, mais contiennent tellement d’hommages ou de clins d’œil à leurs prédécesseurs, voire même des intrigues similaires, qu’ils se rapprochent du remake.

#5 #2

#Entertainment | Cinéma

On ajoute à cela le fait qu’ils servent à relancer la franchise pour les nouvelles générations, et on pourrait aussi les qualifier de reboot ! Si les films ne sont pas des plus originaux, cela ne les empêchent pas d’exploser les records du boxoffice mondial, justifiant ainsi leur existence et encourageant Hollywood à continuer de puiser dans notre passé pour nous le resservir dans un emballage un peu plus moderne. Et tant que le goût de ces madeleines de Proust cinématographiques reste le même, ce n’est pas les spectateurs qui vont s’en plaindre, bien qu’on apprécierait également de nouvelles saveurs.

Jurassic Park Steven Spielberg 1993

Jurassic World Colin Trevorrow 2015

#Entertainment | Cinéma

UN PÈRE NÖEL PAS COMME LES AUTRES PAR CHARLES KONAN

L’insolite épouse de très près le rythme des faits divers aussi caucasses les uns que les autres. Et quand nous rencontrons parfois des situations qui sortent de l’ordinaire, cela donne des faits plutôt amusants, des situations abracadabrantes, des histoires assez singulières et parfois même des tableaux qui peignent notre imagerie populaire. Burlesques ou héroï-comiques, ces pères Noel insolites n’ont pas toujours le beau rôle dans ces films qui rythment nos soirées hivernales. Drôles ou étonnants, les événements insolites, rappelons-le à juste titre, montrent ce qui sort de l’ordinaire et des usages. Le Père Noël est une ordure Jean-Marie Poiré 1982 France

Le Grinch Ron Howard 2000 Etats-Unis

South Park Trey Parker & Matt Stone 1997 Etats-Unis

L’Étrange Noël de monsieur Jack Henry Selick 1993 Etats-Unis

Bad Santa Terry Zwigoff 2003 Etats-Unis

Le Fils du Père Noël Craig Zisk 2002 Etats-Unis Le Père Noël Alexandre Coffre 2014 France

Ce Père Noël là est une vraie ordure Dans ce classique absolu du cinéma français réalisé par Jean-Marie Poiré, l’arrivée de personnages farfelus provoque des catastrophes en chaîne à la permanence téléphonique parisienne de SOS Détresse Amitié…le soir du réveillon de Noël.

Un Santa sauce South Park Cet affreux personnage est en totale rupture avec le barbu bienveillant visible partout à cette période de l’année. Il fait preuve d’une redoutable férocité et est parfois accompagné du Petit Caca Noël, qui distribue depuis la cuvette les cadeaux et conseils d’hygiène. La classe !

L’alcoolique de Bad Santa Un alcoolique qui arrive dans votre le salon le soir du réveillon et qui apprécie tout particulièrement les filles légères... Bad Santa sera d’ailleurs de retour en cette fin d’année avec un second opus… pour notre plus grand bonheur.

Un père Noël 2.0 Nick, le fils du père Noel doit lui succéder, mais il souhaite rompre avec les traditions. Nick tombe fou amoureux de Heidi, une présentatrice météo qui lui présente un ami, Hector. Cet ami lui conseille l’utilisation d’internet pour récolter de l’argent et faire la distribution des cadeaux.

Le gentleman cambrioleur Dans Le Père Noël d’Alexandre Coffre, Antoine, un garçon de six ans rêvait de rencontrer le Père Noël jusqu’au jour où ce dernier atterrit sur son balcon… Il est en réalité un cambrioleur dont la cible est les appartements des beaux quartiers de Paris !

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#Entertainment | Rencontre

RAMEN ! «PUISSE SON APPENDICE NOUILLESQUE VOUS TOUCHER» PAR FABIEN AMORETTI

La Sainte Église Luxembourgeoise du Monstre de Spaghetti Volant progresse considérablement au Grand-Duché. Rencontre avec le Grand Moufti Paccheri pour évoquer les croyances de ses membres, le réchauffement climatique, mais également pour répondre à ses détracteurs !

L’univers a été créée par un Monstre en Spaghettis Volant bourré, c’est pour vous un fait indiscutable ? Les pastafariens n’ont point de dogmes. Rien n’est indiscutable à nos yeux, la science souligne tout ce qui fonde notre religion. Ainsi, nous invitons toute personne à prouver que le dessein non-intelligent n’est pas effectivement une farce, nous avons cependant de fortes preuves scientifiques que le Monstre en Spaghettis Volant a foulé nos terres. En ce qui concerne les quelques inconsistances qui défient les lois imposées par la science, nous considérons que c’est le Monstre en Spaghettis Volant lui-même qui les a placées sur Terre afin de tester notre foi. De plus, un certain nombre d’inconsistances est nécessaire pour qu’une religion soit prise au sérieux ; tel que pour le Christianisme ou encore l’Islam. Si les experts scientifiques pouvaient par contre fournir une seule preuve irréfutable qu’Il n’existe pas, nous serions forcés à admettre que nous avons eu tort. Mais le Pastafarisme est probablement la religion la plus incontestablement véridique qui a jamais été mise en avant dans l’histoire de l’humanité. Vous défendez également l’idée que la baisse sensible du nombre de pirates, créatures originelles absolument divines, a un impact négatif sur le réchauffement climatique ? Nous avons toutes les preuves nécessaires pour croire qu’effectivement, le nombre de pirates a une influence directe sur le climat.

Les pirates, comme vous le mentionnez, sont le peuple choisi de Sa Glorieuse Nouille. Depuis le début du 19ème siècle, le nombre de pirates est en constante rétrogression. Or, c’est exactement à cette époque que la communauté scientifique retrace le début du réchauffement climatique ainsi qu’une augmentation en tremblements de terre, en ouragans et autres catastrophes naturelles. Vous pouvez consulter sur Internet divers tableaux issus d’études scientifiques qui en fournissent la preuve graphique. Les pirates n’étaient pas les brigands que certains historiens tentent de nous faire croire, ce qui n’est probablement rien d’autre qu’une tentative de propagande chrétienne. Non, les pirates ne faisaient pas que boire beaucoup de bière et traverser les océans pour amener des friandises aux enfants. Cela n’est pas une coïncidence si nous nous déguisons aujourd’hui en pirates pour Halloween, à l’origine, le but de cette fête était de célébrer la bienveillance des pirates. Le nombre de pirates augmentant à la fin du mois d’octobre, nous notons à nouveau une baisse de température lors des mois suivants. Heureusement les choses semblent s’arranger : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, mais aussi l’Etat du Texas ont reconnu le statut légal de l’Eglise du Monstre en Spaghettis Volant ? En effet, et nous sommes très fiers de constater une prise de conscience croissante parmi la population. En avril 2016, le premier mariage pastafarien officiellement reconnu a même été fêté en Nouvelle-Zélande. Nous espérons d’ailleurs que ce magnifique couple continue à être baigné de Son amour et de Sa Bolognaise.

#Entertainment | Rencontre

Bientôt 6 mois après cette fameuse pétition à la Chambre des Députés, où en est-on de la reconnaissance officielle au Grand-Duché ? Le but initial d’instaurer le Pastafarisme au Luxembourg en tant que religion établie n’a pas été atteint. Mais cela n’est pas grave, nous voyons le résultat de la pétition comme un encouragement à redoubler d’efforts pour retransmettre son message nouilleux. Cependant, un nombre considérable de gens a pu prendre connaissance de Sa Nouille à travers la pétition. Nous maintenons ainsi le statut de plus grande communauté religieuse luxembourgeoise, selon des statistiques menées récemment par Facebook. Dans un pays comptant trois quarts de croyants dont 68% de chrétiens, comment oeuvrez-vous pour ménager les susceptibilités ? Pour être franc, les susceptibilités des autres communautés religieuses ne font pas vraiment partie de nos problèmes. Nos convictions religieuses n’offensent en aucun cas d’autres croyances davantage qu’elles ne nous offensent nous. Les pastafariens sont paisibles, ouverts d’esprit, bien éduqués et rejettent toutes sortes de dogmes. Nous n’avons jamais commencé de guerres et n’avons jamais tué qui que ce soit d’autre pour des croyances opposées à nos convictions. A l’origine du Pastafarisme, il y avait surtout une volonté de contrer les défenseurs de l’instruction du dessein intelligent, usant du statut légal du christianisme pour défendre l’apprentissage de la théorie mystique aux enfants ? Exactement, et en tant que religion en harmonie avec le domaine scientifique, nous ne pouvons accepter qu’il soit enseigné aux gens que la terre est vieille de 6.000 ans et que l’être humain a cohabité avec les dinosaures. Il relève de la discrimination de n’enseigner les valeurs que d’une religion, chrétiens dans notre cas, alors que l’on ignore entièrement d’autres religions, telles le Pastafarisme, l’Islam, le Judaïsme, le Bouddhisme, le Taoïsme, le Chamanisme, le Shintoïsme, le Mormonisme, la Scientologie, la religion des Rapa Nui, des Guanches, des Celtes, des Slaves., des Dogons ou encore des Basques. Bien que nous savons que notre religion est la seule à posséder de solides bases scientifiques, nous avons conclu qu’il vaut mieux, pour la coexistence paisible entre toutes les religions du monde d’éviter entièrement l’enseignement religieux dans les établissements scolaires. Le raisonnement ab absurdum de Bobby Henderson ambitionne au fond d’élever les consciences et de promouvoir le libre arbitre, mais aussi de promouvoir la science quelque part ? Comme je l’ai dit plus tôt, la religion pastafarienne rejette toutes sortes de dogmes. #5

Nous remettant constamment en doute afin de suivre les normes scientifiques le plus strictement possible, nous invitons ainsi les gens du monde entier à se faire leur propre opinion sur l’univers qui les entoure. Mais l’opinion n’est pas exempté de raisonnement rationnel, elle se doit donc d’être informée afin d’être en cohésion avec son environnement. En tant que pastafariens, nous sommes fiers de pouvoir dire que nous sommes la seule communauté religieuse dans l’histoire de l’humanité à vouloir atteindre l’état de bonheur sans fioritures avilies. Des expressions reconnues, telles que «être comme un coq en pâte», «être bonne pâte» ou encore «mettre la main à la pâte» en attestent, une récente étude psychologique à découvert que la notion de pâte est communément considérée comme une notion positive et réconfortante. Libre à vous de le reconnaître ou pas, le Monstre en Spaghettis Volant s’en secoue plus ou moins la nouille. L’impossibilité de prouver l’inexistence de son objet a permis à presque n’importe quelle foi de survivre jusqu’à présent, malgré l’invraisemblance des premières «révélations» - la non existence d’un enfer au centre de la Terre par exemple. De fait, on pardonne beaucoup plus aux religions que l’inverse - une chance pour le Pastafarisme également ?

J’en ai parlé plus tôt, chaque religion voulant s’imposer comme sérieuse a apparemment besoin de son degré d’inconsistance afin de lisser la réalité des choses. L’effort intellectuel à fournir est ainsi beaucoup plus agréable pour le cigare. Nous fonctionnons selon un tout autre principe que les religions communément acceptées, la vérité objective est inscrite dans nos gènes (avez-vous d’ailleurs déjà remarqué la ressemblance entre une Fusilli et la double héice ?). Nous avons effectué un sondage auprès de la communauté scientifique. Sur un échantillon de deux scientifiques sélectionnés par nos soins, 100% des scientifiques sélectionnés ont attesté de la véracité de nos propos. Et contrairement aux autres religions, nous pardonnons 99,99% des choix personnels, nous ne sommes pas si durs une fois cuits. Le seul interdit de votre religion est surtout l’interdiction de se comporter comme un... bref disons de mal se comporter, c’est bien cela ? C’est tout à fait cela. Le terme anglophone «asshole» décrit parfaitement le type d’individus que la religion pastafarienne méprise. La notion d’«enfer» n’existe cependant pas chez nous, le Monstre en Spaghettis Volant a beau être stupide et avoir un problème probable d’alcool, il n’exhibe pas de comportement colérique. Les connards, disons-le franchement, n’auront accès dans l’au-delà qu’à de la bière plate et des stripteaseurs(euses) ayant des maladies vénériennes. Autant dire que ce n’est pas le lieu le mieux famé du coin. Que répondez-vous à vos détracteurs estimant que le Pastafarisme fait grossir ? Le Pastafarisme est la religion la plus nutritive sur le plan alimentaire. Une étude a comparé l’équivalent de 2.500 calories issues d’une portion d’hosties et d’une portion de pâtes. Les sujets nourris aux hosties montraient des symptômes de gastro-entérite alors que les sujets nourris aux pâtes montraient au contraire des signes vitaux prometteurs. Le pastafarien n’est pas exclusif, il ne mange pas que des pâtes et il mène un style de vie que l’on peut généralement qualifier de sain. Il a cependant l’habitude de célébrer le vendredi, que nous considérons comme sacré, en mangeant des pâtes et en buvant de la bière. Une fois par semaine, ça me paraît raisonnable tout de même. Une étude récente a d’ailleurs démontré que la fédération des nutritionnistes pourrait nous donner raison. Ne grossira que qui grossir voudra !

#Entertainment | Drague

PETIT MANUEL DE BONS PLANS DRAGUE EN MICROCOSME CULTURO-FINANCIER PAR AXEL PHOQUENARD

La vie quotidienne d’un plus ou moins jeune actif dynamique et de son équivalent féminin - pas encore en salaire mais certes en attractivité - est souvent pleine d’implication, de performance et de pression au Grand-Duché. Qu’il s’agisse d’atteindre des résultats, de prouver sa valeur ou de supporter les sautes d’humeur d’un n+1 capricieux, tout le monde a besoin de se détendre après le travail, faisant de Luxembourg une capitale festive où les afterworks font rage dès le lundi soir, tout comme l’un des sports mixtes favoris de la capitale : la drague !

Qu’il soit subtile ou plus franc, assumé ou secret, il est indéniable que l’art de chopper fait partie intégrante du jeu nocturne et qu’il se décline de nombreuses manières… Voici donc un petit tour d’horizon - très - synthétique pour les nuls, primo-arrivants et autres non-initiés… Tout d’abord, il faut savoir identifier sa cible pour savoir où l’approcher. Il faut dire que l’importance écrasante du secteur financier à Luxembourg permet de retrouver des « matchs » potentiels et qui présentent bien à peu près partout en Ville : des jeunes hommes fringants en costume bleu, derbys brunes et cravate assortie, de belles femmes en tailleurs sombres, talons de 10 et brushing impeccable… Tout cela prépare déjà bien le terrain de chasse, soyons honnêtes ! Si le style Ally McBeal / American Psycho est votre dada, n’hésitez pas à rester dans l’hyper centre avec ses bars dédiés à cette tranche CSP++ comme le ZanZen, le Palais ou l’Octans, toujours bien fournis en la matière. #5

Mention spéciale au Hitch, qui fait aussi très fort ces derniers temps. Et allez-y franco : des gens qui travaillent au Kirchberg ou à la Cloche d’Or plus de 50 heures par semaine ne sont pas là pour perdre leur temps… Une bouteille de Rosé Miraval suggérée au bon moment pour les messieurs, un trait d’humour ou un regard discrètement lascif pour mesdames et le tour est joué, c’est à qui habite le plus près ! Pour les amateur(e)s de sensations plus festives, plus alternatives, de partenaires plus déluré(e)s, de faux bad boys et de hipsterettes tatouées, il s’agit alors de se diriger vers Ennert De Steiler, à quelques pas du Palais Grand-Ducal et du Musée National d’Histoire et d’Art, véritable temple dédié à la fête et - passé une certaine heure - à la séduction entre tous styles socioculturels.

2, Rue de Grevenmacher - 6235 Beidweiler +352 26 78 21 96

Ici, pas besoin de « dress to impress », c’est le savoir-fêter qui fait office de parade amoureuse ! Des déhanchements endiablés, des shots bien distillés et un certain laisser-aller, rien de tel pour s’assurer un retour bien accompagné… Mais le centre n’a jamais été en situation de monopole et le quartier Gare possède des atouts certains afin de chopper efficacement et qualitativement. Moins Bling que les repères à cols blancs en goguette, certaines soirées sont devenues incontournables en la matière : le vendredi soir à la Buvette des Rotondes offre par exemple une clientèle artistique et mélomane, d’esprits libres sulfureux et prêts à en découdre… Et une fois par an, c’est à l’Atelier qu’il faut à tout prix se faire voir et chopper par les plus belles créatures du Grand-Duché lors de la soirée Block Party, qui a réussi le pari d’imposer à la fois son ambiance survoltée, son appel à l’expérimentation et la quasi certitude d’emballer comme il se doit ! Enfin, toujours dans le quartier Gare, comment ne pas s’aventurer au Saumur Crystal Club, combinaison à la fois audacieuse et sulfureuse d’un restaurant/bar de nuit et d’un strip club de qualité et qui s’est imposé au fil des ans comme un des repères les plus chauds pour oiseaux de nuits invétérés… On s’y chope habilement, même très tardivement ! Ainsi, comme un miroir à un Centre-Ville plutôt traditionnel et stéréotypé, le Centre-Gare renait de ses cendres et propose des spots de drague éprouvés pour toutes et tous, également très courus par la communauté homosexuelle, privée de tout bar, club ou soirée de qualité lui étant destinée depuis déjà bien longtemps. Mais pour qui cherche bien, Luxembourg est une ville électrique, où chopper s’avère souvent bien plus facile qu’il n’en parait. Just ask the good person…

www.facebook.com/lousluxembourg

#Entertainment | Inspiration Beauté

LES TENDANCES COIFFURE & BEAUTÉ À ADOPTER CET HIVER !

PAR SUZANNE PIGUET

Urban BEAST vous a concocté un tour d’horizon sur les tendances coiffure & beauté de cet hiver. On vous dit tout sur le Half Bun, le Slick Hair, le smoky-eyes métallique et le tie and dye pour sublimer vos lèvres !

SLICK HAIR

HALF BUN

BED HAIR

Le Half Bun Il se porte pour toute occasion aussi bien pour un look chic, que pour un style bohême rock. On prend un quart de notre chevelure (sans oublier la frange), on forme un chignon au sommet du crâne, ou un peu plus bas, et on noue grossièrement pour un effet décoiffé. Et pour une meilleure tenue, évitons de se laver les cheveux la veille ! Le Slick Hair Coiffure chic et parfaite pour une grande occasion comme la soirée de nouvel an, afin de mettre votre visage et votre maquillage en valeur. On plaque les cheveux vers l’arrière jusqu’aux oreilles on applique du gel avec un peigne fin sur toutes les racines (sans oublier l’arrière du crâne) en laissant les longueurs naturelles, rien de plus simple !

Le Bed Hair Cette coiffure va ravir les Working Girl : elle ne demande pas une grande préparation, pour un style décontracté privilégiant le naturel. On se couche les cheveux mouillés, au réveil on retrouve un effet froissé décoiffé, vous êtes prête pour un look un brin négligé mais tellement en vogue. Et niveau couleurs ? Les marrons sont toujours sur le devant de la scène, on pense à colorer et embellir sa couleur naturelle, le Hair Conturing est idéal pour donner du relief avec un jeu de couleurs entre les racines et les pointes. Les roux flamboyants sont à bannir, on se dirige vers un roux mat et marroné, on joue la nuance avec les marrons froids et les beiges pour un jeu de couleurs optimum.

#Entertainment | Inspiration Beauté

Et les hommes en 2017 ? Les hommes ont deux solutions. Le bed hair, qui allie un côté très pratique et naturel, et le hairless, assez répandu après 50 ans. Si la cire est fortement déconseillée dans le premier cas - la wax colle aux trolls - elle permet en revanche d’obtenir un effet aveuglant dans le second, à condition d’en mettre une bonne couche et de bien polir le caillou.

SMOKY-EYES MÉTALLIQUE

GLOWY

Le blond revient en force, superposé ou naturel, la tendance est générale. Pour les peaux claires on joue sur les teintes dorées et froides, pour les peaux mates on se dirige vers deux teintes : ambré et doré. Le blond polaire se porte cet hiver en coupe courte type garçonne avec un effet racine. Court ou Long ? On décline le carré sous toutes les formes et toutes les longueurs, la mèche / frange fait son grand come-back, et les longueurs XXL sont aussi sur les podiums. Un vaste choix de look pour aborder l’hiver en beauté. Le Smoky-Eyes métallique Le smoky charbonneux vu et revu, laisse place aux teintes tendances argentées et dorées. On ose le métallique et les paillettes pour un regard féérique. Pour un résultat travaillé on ajoute un trait de eye liner épais noir pour surligner le regard.

TIE & DYE

Le teint Glowy Tendance incontournable de la saison pour un teint lumineux et unifié, on applique un fond de teint réflecteur de lumière de la carnation de notre peau avec une touche l’enlumineur sur les pommettes et arrêtes du nez pour un effet bonne mine immédiat. Côté Blush on laisse au placard les teintes corail et orangé on mise tout sur les nuances de rose. On applique en finition une poudre libre qui permettra d’équilibrer la brillance. Lèvres Tie & Dye Si le rouge Carmin est toujours présent dans nos trousses de maquillage, le noir est très tendance cet hiver sans compter le tie & dye. Il a été adopté par nous toutes en version capillaire mais en sera-t-il de même sur les lèvres ? Pour un rendu parfait, commençons par hydrater nos lèvres avec un baume, ensuite on dessine le contour avec un crayon de la même teinte que le rouge à lèvres foncé appliqué sur les bordures. Au centre, optez pour une couleur plus claire afin de jouer les contrastes. Vous pouvez laisser libre cours à votre imagination pour assembler les couleurs mais évitons le too—much mesdames merci !

#Art | Découverte

LES MUSÉES À VISITER AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE POUR LES AMOUREUX D’ART CONTEMPORAIN

PAR ARNAUD MEISCH

MOMA - Museum of Modern Art Yoshio Taniguchi, Edward Durell Stone, Philip Goodwin // New-York (USA)

Salvador Dalí - 1931 La Persistance de la mémoire

MORI ART MUSEUM Richard Gluckman // Tokyo (Japon)

Ai Weiwei - 1995 Study of perspective

MAAS POWERHOUSE MUSEUM - Museum Of Applied Arts And Sciences Lionel Glendenning // Sydney (Australie)

Richard Smith - 1887 Strasburg Clock Model

CENTRE NATIONAL D’ART ET DE CULTURE GEORGES-POMPIDOU Richard Rogers, Renzo Piano,Gianfranco Franchini // Paris (France)

Yves Klein - 1960 Grande Anthropophagie bleue : Hommage à Tennessee Williams

Paul McCarthy - 2001 Boxhead

Georges Nelson - 1956 Marshmallow Sofa

Jeff Koons - 1992 Puppy

INSTITUT INHOTIM Bernardo Paz // Brumadinho (Brésil)

VITRA DESIGN MUSEUM Frank Gehry // Weil-am-Rhein (Allemagne)

MUSÉE GUGGENHEIM Frank Gehry // Bilbao (Espagne)

Cy Twombly - 2006 Untitled (Bacchus)

TATE MODERN Londres (Angleterre)

Wim Delvoye - 2006 La chapelle

MUDAM - Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean Leoh Ming Pei // Luxembourg

QUEL EST LE PLUS GRAND MUSÉE DU MONDE EN SUPERFICIE ? *

#Art | Découverte

Le Louvre* (Musée d’Art et d’Antiquités) est l’un des plus grands musées du monde avec une superficie de 210 000 m2 et une surface d’exposition de 60 600 m2. Le nombre de visiteurs par an avoisine les 10 millions, ce qui fait du Louvre le musée le plus visité au monde. #5

#Art | Épicuriens

EISWEIN, PARI GAGNANT DES VIGNERONS LUXEMBOURGEOIS PAR ALEXANDRE KEILMANN

S’il y a bien un vin qui représente les fêtes de fin d’année à la perfection, il s’agit du vin de glace. Dans les somptueux domaines le long des routes de la Moselle, nombreux sont les vignerons qui espèrent un hiver froid, condition sine qua non à la production d’un Eiswein digne de ce nom ! Si la production est forcément plus grande au Canada, en Hongrie ou en Autriche, où les températures négatives sont monnaies courantes, le Luxembourg, et notamment le Domaine Alice Hartmann, se distingue, avec des vins de glace qui complètent une gamme composée de Rieslings et Crémants qui font le bonheur des luxembourgeois et des affranchis. «Les vignerons qui misent sur les vins de glace prennent un risque» nous explique André Klein du Domaine Alice Hartmann, avant de poursuivre : «En effet, pour en produire, il faut que les grappes soient gelées après avoir été exposées à une température de -7 degrés Celsius. Ce qui n’arrive pas forcément toutes les années». Lorsque les vignerons misent sur un millésime de qualité, ils laissent ainsi les belles grappes, jusqu’à l’arrivée de l’hiver, alors qu’ils auraient pu les récolter bien avant pour produire des rieslings. «Il y a une première récolte, notamment pour les crémants, mais on laisse les plus beaux raisins, les plus secs, ceux qui ne sont pas encore attaqués par la Botrytis». Ceux-ci sont alors protégés des oiseaux et intempéries par des films plastiques. Autre difficulté pour les producteurs de vins de glace : trouver un emplacement facile d’accès s’il fait -15 degrés. Et si tout cela n’était pas suffisant, au Domaine Alice Hartmann on estime qu’un bon Eiswein requiert des températures de -10, voire -12 degrés. Par exemple, le millésime 2008, récolté en janvier 2009, a connu des températures de -14,5 degrés, durant trois jours – une exposition plus longue permettant la production d’un meilleur vin, comme le précise André Klein. #5

Car finalement, c’est la cryogénisation qui permet d’arriver ainsi à 120 degrés Oechsle ou plus, ce qui correspond plus ou moins à 290 g de sucre par litre. Récoltées dans le Koeppchen, l’un des 4 plus grands terroirs de la Moselle, les vignes du Domaine Alice Hartmann sont âgées de 70 à 90 ans, les rangs sont espacés pour permettre à l’air de circuler amplement : on garde ainsi une belle fraicheur en permanence, et l’exposition plein sud est optimale à Wormeldange. En plus de demander une attention toute particulière lors de la cueillette et des conditions météorologiques bien spécifiques, ces vins nécessitent d’être traités avec soin lors de la presse. Le Domaine, fondé vers 1850 par la famille d’Alice Hartmann, et racheté il y a quelques années par deux hommes d’affaires luxembourgeois, possède une presse thermo régulée, et cette production de Eiswein est là encore bien particulière : «Lorsque l’on y dépose les grappes gelées, celles-ci, au fur et à mesure, forment un bloc énorme, qui risque même de casser la presse. Tout doit alors se faire en manuel, tout doucement, avec extrêmement de précautions» souligne M. Klein. L’engagement des employés, présents pendant 3 jours, est également à souligner : «évidemment, on se lève de bonne heure et on ne dort pas beaucoup les jours avant la cueillette, car nous gardons toujours un œil sur le thermomètre» plaisante André Klein. Le résultat ? Un doux nectar, sucré et parfaitement équilibré qui affiche 6% d’alcool pour des vins de glace d’une qualité rare à Luxembourg. Le Domaine Alice Hartmann et ses 10 hectares de vignes, est animé par ce genre de défis, et a notamment lancé, en collaboration avec Georges Carbon, le premier Drink Truck à Luxembourg, à bord d’un somptueux Citroën HY. Désormais, il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour espérer pouvoir déguster des vins de glace millésime 2016 dans quelques mois.

Votre traiteur, notre excellence pour vos fêtes de fin d’année notre équipe a le plaisir de vous proposer une

gamme prestigieuse de gourmandises affinées

qui donneront à vos événements, un goût d’inoubliable.

Nous serons ravis de Répondre à toutes vos questions Nos services event Tél. : +352 47 47 47 448 event@kaempff-kohler.lu

#Art | Proverbe

50 PROVERBES LUXEMBOURGEOIS À CONNAÎTRE PAR THOMAS KOLB

All Déierche säi Pleséierchen : A chacun son plaisir / Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. All Dëppe fënnt säin Deckel : A chaque pot son couvercle. Aus den Aen, aus dem Sënn : Loin des yeux, loin du cœur. D’Ausriede si fir ze gebrauchen : Les excuses sont faites pour s’en servir. De Leschten ass de Beschten : Rira bien qui rira le dernier. Dee klengen Déif hänkt een, de grousse léisst ee lafen : Les petits voleurs sont pris la main dans le sac. Déi dommst Baueren hunn déi déckst Gromperen : Aux innocents les mains pleines. Déi Wëll lafen am Bësch : Non traduisible : Quand les enfants disent « je veux ceci, je veux cela » (ech wëll dëst, ech wëll dat), on reprend le verbe vouloir (wëllen) et on leur dit « Déi Wëll lafen am Bësch » , littéralement traduit « les sauvages courent dans les bois », pour leur dire qu’ils ont beau vouloir, mais qu’ils n’auront pas tout ce qu’ils veulent… Den Appetit kënnt iwwer dem Iessen : L’appétit vient en mangeant. D’Geleeënheet mécht den Déif : L’occasion fait le larron. E gudden Hunn gëtt net fett : Un homme sexuellement actif reste dynamique. E gudden Iesel stéisst sech nëmmen eemol : Il faut être pris pour être appris. Eemol ass keemol : Une fois n’est pas coutume. Een dee mengt, dee weess näischt : Dans le doute, abstiens-toi ! Een Af mécht der honnert : Se comporter comme des moutons de Panurge. Ëmgekéiert ass och gefuer : C’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ëmsoss ass der Doud, an dee kascht d’Liewen : Rien n’est gratuit en ce bas monde. Eng Hand wäscht déi aner : Une main lave l’autre. Engem en X fir en U virmaachen : Faire prendre des vessies pour des lanternes. Engem Af geet alles gutt : Un rien lui va. Engem Hongregen ass gutt kachen : La faim est le meilleur cuisinier. Et ass nach kee Meeschter vum Himmel gefall : C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et ass nach laang net alles Gold, wat blénkt : Tout ce qui brille, n’est pas d’or.

#Art | Proverbe

Et ass éischter gesot wéi gedoen : C’est plus facile à dire qu’à faire. Et gëtt keng Zopp sou waarm giess wéi se gekacht gët : Il faut laisser le temps au temps. Et kann een net vun der Loft eleng liewen : On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. Et muss ee mat deene Meedercher danzen, déi do sinn : Il faut faire avec les moyens du bord. Et mécht een wéi ee kann, an net wéi ee wëllt : On fait comme on peut et pas comme on veut. Géint den Doud ass kee Kraut gewuess : Il n’existe aucun remède contre la mort. Hënn déi billen, bäissen net : Chien qui aboie ne mord pas. Honger ass dee beschte Kach : La faim est le meilleur cuisinier. Kënns de net haut, da kënns de muer : Ce qui n’est pas fait aujourd’hui sera à faire demain. Maach datt d’Kierch am Duerf bleift : Garder l’église au milieu du village. Mat Knëppele fänkt ee keng Vullen : On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre. Muer ass och nach een Dag : Demain est un autre jour. Näischt gesot ass och eng Äntwert : Qui ne dit mot consent. Och eng blann Sau kann eng Eechel fannen : A chacun son heure de gloire. Pak zerschléit sech, Pak verdréit sech : La canaille se bat et se réconcilie l’instant d’après. Sou al gëtt keng Kou : Plus vieux que ça tu meurs. Vill Käch verdierwen de Bräi : Trop de cuisiniers finissent par gâter la sauce. Vum Fale léieren d’Kanner goen : C’est en tombant que les enfants apprennent à marcher. Vun der Aarbecht gëtt kee fett : Le travail c’est la santé. Vun näischt kënnt näischt : On n’a rien sans rien. Wann ee vum Däiwel schwätzt, dann ass e schonn do : Quand on parle du loup on en voit la queue. Wat de Bauer net kennt, dat frësst en net : Ce que le paysan ne connaît pas, il ne le mange pas. Wat een net am Kapp huet, muss een an de Been hunn : Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes. Wat näischt kascht, ass och näischt : Ce qui ne coûte rien n’a pas de valeur. Wéi op der Long, sou op der Zong : Ne pas mâcher ses mots. Wien näischt mécht, deen näischt brécht : On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Wien A seet, muss och B soen : Quand le vin est tiré, il faut le boire.

UNE VALISE BOUCLÉE ET DES ÉTOILES PLEIN LES YEUX PAR EMMA BLACK

LE BHOUTAN

14h de vol au départ de Luxembourg

Auto-proclamé «pays du bonheur», ce petit pays (plus ou moins la superficie de la Suisse) possède un nombre considérable de richesses naturelles et culturelles qui ont su garder toute leur authenticité. Ouvert au tourisme depuis 1974, il a su préserver son patrimoine grâce à une politique limitant le nombre de visas touristiques accordés par an (entre 5.000 et 6.000). Un voyage surprenant conciliant la découverte de paysages époustouflants, la visite de monuments historiques somptueux tels que le monastère de Taksang et la rencontre d’une population accueillante ravie de partager ses traditions ancestrales issues de la culture bouddhiste. A partir de 3.500 euros pour 10 jours, possibilité de loger aussi bien chez l’habitant qu’en hôtel de luxe. : Calme, dépaysement, authenticité. : Connexion wifi et télévision. (interdit dans le pays jusqu’en 1999) La beauté connue : Monastère du Taksang, un des plus vénérés du Bhoutan. La beauté cachée : Le District de Haa, ouvert depuis 2004 aux visiteurs étrangers.

IRLANDE

2h30 de vol au départ de Luxembourg

L’Irlande, mélange extraordinaire de côtes écorchées, de collines à perte de vue et de villes teintées d’histoire. Avec ses groupes mythiques (U2, the Waterboys..), ses bières mondialement connues (Guinness, Killian’s…) et ses nombreux pubs (1 pour 50 habitants), ce pays propose des circuits idéals pour un séjour festif, vert ou sauvage. Pour une aventure des plus originales, n’hésitez pas à monter à bord du «nouveau orient express» le Belmond Grand Hiberian. Inauguré en août 2016, ce dernier propose des voyages de luxe à travers le pays où les passagers retrouveront l’atmosphère et l’élégance de la fin du 19ème siècle. A partir de 600 euros pour 5 jours (hors Belmond Grand Hiberian). : Les pubs, l’accueil chaleureux des irlandais, ses paysages verdoyants. : Une météo redoutable. La beauté connue : Dublin et les falaises de Moher - visite incontournable. La beauté cachée : Gaeltacht, zone reculée où l’on parle encore le gaélique.

Si l’hiver n’est techniquement pas encore là, le manque de lumière commence à se faire sentir et vous songez déjà à vous expatrier pour faire un break riche en vitamine D. Beast vous propose quatre destinations très différentes pour revenir boostés jusqu’au printemps.

JAPON

14h de vol au départ de Luxembourg

#Art | Evasion

POLYNÉSIE FRANÇAISE

1 journée et demi de voyage au départ de Luxembourg

Séjour éco-responsable Mélange de poésie et de rigueur, de tradition et d’high tech, le Japon fascine autant par son passé que par son présent… Pays de paradoxes et de contrastes, le Japon est un des pays le plus riches du monde en termes de diversité de climats et de paysages. Il propose une multitude de circuits à travers le pays : Tokyo, Osaka : villes palpitantes et électriques, Kyoto, Uji et Otsu : 7 temples, sanctuaires et châteaux classés au patrimoine mondial de l’Unesco, Okinawa et ses 160 îles : spot idéal pour la plongée sousmarine ou toute autre activité balnéaire. Voyage à partir de 5.000 Euros pour 15 jours. : Hi-tech, choc culturel, spiritualité. : D écalage horaire, voyage lointain, budget conséquent. La beauté connue : Tokyo, le mont Fuji. a beauté cachée : la plage d’Asakawa Ozuna L et les sources thermales «Takayu Onsen» à Fukushima.

Optez pour un nouveau style de voyage à travers le volontariat. Pour mieux vous ressourcer, vous participerez activement au soutien du sanctuaire des mammifères marins de Polynésie à travers différentes missions. Plongée sous-marine, identification des vocalises, observation du comportement des cétacés en milieu naturel, une immersion totale en pleine nature pour un dépaysement total. Ces missions participatives sont totalement compatibles avec un séjour thalasso dans un des hôtels éco-responsables des alentours. www.gemmpacific.org À partir de 3.000 euros dont 350 euros de frais de participation pour la mission. : Écosystème magnifique, originalité, engagement. : Projet actif nécessitant un investissement personnel sans faille. La beauté connue : les plages paradisiaques de Tahiti. a beauté cachée : L’île de Makatea, paradis L naturel quasi-inaccessible en dehors du volontariat.

#Art | Mode

E L L E

S I LV E R

M A N I A

S P O R T S W E A R

UNX Paris

Zadig & Voltaire JBC

Yves Saint Laurent YSL

Boucheron & Other Stories

Sing A Song Soon

Karl Lagerfeld

Atelier Clause

COM

#Art | Mode

E L L E

S I LV E R

M A N I A

Swarovski

O•P•I Zadig & Voltaire

Thomas Sabo Swarovski

Yves Saint Laurent YSL

H&M

S O #5

C H I C

Karl Lagerfeld

#Art | Mode

E L L E

G O L D

M A N I A

Lou Ashton

MAC

Yves Saint Laurent YSL

Swarovski

Atelier Clause

H&M

S O

C H I C

Yves Saint Laurent YSL

#Art | Mode

E L L E

G O L D

M A N I A

S P O R T S W E A R

Louboutin Comptoir des Cotonniers

JBC Moschino

vol(t)age

Yves Rocher NAF NAF

Weekday

Scapa

Lou Ashton

Puma

#Art | Mode

L U I

S P O R T S W E A R

Harley Davidson

Camel Active

Thomas Sabo

A.P.C.

Paul Smith

The Kooples

GANT

The Kooples

Ted baker

Sing A Song Soon

#Art | Mode

L U I

A.P.C.

Nathan Baume

Men’s Society Shopping Village Pall Center

The Two Guys Shopping Village Pall Center

A.P.C.

Paul Smith

Corneliani

RADO Cadran Montres Atelier Clause

La Pantoufle à Pépère Shopping Village Pall Center

S O

S M A R T Paul Smith

SHOPPING

s e s u e y Jo êtes f

VILLAGE

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CENTER

ARELERSTROOSS

L-8552

RT OUVE J 7 / 7 LE MÊME HE C DIMAN

FASHION ~ LIFESTYLE HOME DECOR www.pallcenter.lu

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OBERPALLEN

#Art | Design

Madame Stoltz

Lampe ampoule Shopping Village Pall Center

Illy

Maison du Monde

H&M

S H O P P I N G D E S I G N

Roche Bobois

Primark

H&M

Maison du Monde

Ikea

Madame Stoltz Shopping Village Pall Center

H&M

Serax Shopping Village Pall Center

H&M

Rituals

French Art de Vivre

Photo Michel Gibert, non contractuelle. TASCHEN.

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3 310 €*au lieu de 3 900 € Odea. Design Roberto Tapinassi et Maurizio Manzoni. Canapé 4 places, L. 250 x H. 70 x P. 95 cm. Habillé de tissu Sole (100 % Trevira CS). Assise et dossier matelassés mousse bi-densité HR 40-45 kg/m³. Structure bois massif et multiplis. Existe dans d’autres dimensions. *Prix de lancement TTC maximum conseillé valable jusqu’au 31/12/16 au Luxembourg, hors livraison (tarifs affichés en magasin). Coussins déco en option. Fauteuils, L.110 x H. 70 x P. 95 cm. Pouf Trilogie, design Sacha Lakic. Table basse et bouts de canapé Evol, design Cédric Ragot. Lampadaire Nonette, design Cédric Ragot. Fabrication européenne.

BERTRANGE 126A, rue de Mamer Luxembourg Tél. : +352 31 95 57-1 info@roche-bobois.lu

Projet 3D en magasin

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#Art | Design

4 ÉTAPES POUR IMPRESSIONNER VOS INVITÉS LE SOIR DU RÉVEILLON PAR DOLIE DE FEICK

A l’approche des fêtes de fin d’années, Urban BEAST décrypte les dernières tendances en matière de déco. Après la lecture de cet article, plus d’excuses, vous serez au point pour préparer votre Noël dans les meilleures conditions.

Le sapin, condition sine qua non à des fêtes de fin d’année réussies Commençons par l’essentiel : le traditionnel sapin de Noël. Artificiel ou naturel, la tendance se porte cette année sur un sapin… sans arbre. C’est en effet, ce que nous propose de nombreux blogueurs qui mettent en avant la possibilité de créer soi-même son propre arbre. Outre le côté écologique, on notera surtout les multiples possibilités : de l’arbre fait à partir de bouchons de liège, fait uniquement par des branches d’arbre ou encore des casiers en bois. Le sapin en lattes de bois. Récupérées d’un vieux sommier, dévernies et repeintes dans des couleurs plus claires. C’est l’alternative parfait entre recup’ et simplicité. Objet de déco incontournable pour tous les afficionados du DIY. Exit les tables, armoires ou meubles construits dans ce matériau, cette fois-ci on construit le sapin en palettes. Moins imposant mais tout aussi impactant, on pense ici à une décoration directement accrochée au mur. Des branches flottantes accrochées à l’aide de fil transparent, le tout décoré de boules de Noël colorées.

Entre équlibre, finesse et originalité Un fois le sapin dressé, il est important de prendre en compte l’équilibre dans les décorations. Vous avez choisi un grand sapin, impressionnant et très coloré ? Alors optez pour une déco plus sobre. Vous souhaitez au contraire mettre du peps dans votre intérieur ? Votre imagination (et votre budget) est votre seule limite !

A l’aide de bocaux renversés, recréez une ambiance nature et reposée. Cette idée peut se décliner à l’infini avec la possibilité de remplir les bocaux de bicarbonate (effet neige), de figurines ou de mini guirlandes lumineuses.

Guirlandes achetées ou faites soi-même (qui n’a pas du fil et des accessoires chez soi ?) suspendues sur le mur, entre deux murs ou sur le pas de la porte. Lumineuse ou pas, les guirlandes habillent et réchauffent une pièce avec presque rien.

#Art | Design

A table !

Il est venu le temps de décompresser

Noël est souvent synonyme de repas en famille ou entre amis. Alors pour préparer au mieux l’arrivée de vos invités, quelles sont les tendances à suivre ?

Une fois la décoration mise en place, il ne vous reste plus qu’à profiter de ces vacances et de ces moments festifs avec votre famille, vos amis ou vos proches. Alors à vos sapins, guirlandes et boules, et Joyeux Noël ! Puis tant qu’à faire, partagez vos décos sur SnapChat, Instagram ou Pinterest. Succès garanti.

Des couleurs qui sont très loin des tables traditionnelles de fin d’année, on aime pour le côté décalé et vivant. A reproduire sans plus tarder !

rd o

Pour les plus puristes ou les traditionnels, privilégiez une décoration à domination de rouge. Des serviettes élégamment pliées en forme de sapin où vous disposerez une étoile dorée dessus. Pour le petit plus, des figurines et des décorations disposées en dessous d’une cloche en verre.

20 16

Argent et blanc restent le duo de couleurs gagnants des fêtes de Noël. Sobre, classique mais surtout efficace, n’hésitez pas à agrémenter votre table de quelques paillettes ou de petites étoiles argentées pour relever quelque peu le ton de votre table.

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#Science | Green

PRISE DE CONSCIENCE :

VERS UNE MODE ÉTHIQUE ET ÉCO-RESPONSABLE PAR EMMA BLACK

Depuis quelques années et notamment grâce aux réseaux sociaux, l’industrie alimentaire est passée au crible, la maltraitance des animaux dénoncée et les modes de consommation bio plébiscités, mais qu’en est-il de l’industrie du prêt-à-porter ? Car si en effet, la population prend de plus en plus conscience de l’impact de son comportement alimentaire sur la planète ou sur sa santé et que depuis septembre 2016 la Cour de justice de l’Union Européenne a affirmé sa décision d’interdire totalement le droit d’accès sur son sol aux produits cosmétiques ayant été testés sur les animaux, il n’existe à ce jour aucune restriction et très peu d’indications réelles sur les vêtements que nous achetons, leur mode de production ou leur traçabilité. Pourtant si l’on regarde de plus près, c’est tout aussi révoltant car le cuir que nous portons a sans doute fait souffrir bien plus d’animaux que la viande que nous mangeons, aucune indication sur le mode de production ou d’élevage n’étant communiqué ! Le tee-shirt joyeusement acheté à 5 euros est sans doute le fruit du travail d’enfants en Inde ou en Chine et cela sans même aborder les nouveaux modes de production émergents tels que le «fast fashion» désastreux pour le bilan carbone de notre planète...pas très reluisant tout ça ! Mais si le «fast fashion» prend de l’ampleur avec des collections souvent destinées à être jetées d’une saison à l’autre, une lueur d’espoir apparait tout de même avec la multiplication des modes de production éthique, l’apparition ou la mise en lumière de nouvelles marques. On note également l’implication grandissante de stars sur le sujet telles que Pharrell Williams ou Jessica Alba, dont la société «The Honest Company» est sur le point d’être vendue pour plus d’1 milliard de dollars. Si certains créateurs ont déjà pris le virage il y a de nombreuses années, comme Stella McCartney ou Vivienne Westwood, ils sont suivis de près par les nouvelles générations de la haute couture, qui s’accordent à dire qu’une traçabilité des matériaux, dans les années à venir, deviendra indispensable, les consommateurs prenant de plus en plus conscience de leur environnement notamment la génération Z dont le mode de consommation semble dorénavant plus sélective qu’intensive. #5

Prudence tout de même car de nombreuses grandes enseignes l’ont déjà compris et surfent sur cette nouvelle tendance pour en tirer avantage avec des lignes «conscious». Elles marquent une prise de conscience considérable certes, mais qui malheureusement la plupart du temps reste de la poudre aux yeux. En effet, pour la majorité d’entre eux ces produits ne possèdent qu’un tout petit pourcentage bio ou éthique. Alors qu’en est-il du reste ? A ce jour, existe-il réellement des alternatives ? Peut-on être tendance tout en suivant une certaine ligne de conduite ? Dilemme considérable pour les addcits de la mode… Focus sur quelques marques ou modes de production éthique qui jouent réellement le jeu.

PRODUITS RECYCLÉS Denim éthique pour Pharrell Williams et G-Star Les jeans crées par la star dans le cadre du projet RAW for the Oceans vise à recycler en denim les déchets plastiques des océans. Cette collection sortie en août dernier a eu un réel succès : un coup de génie pour la marque en terme de positionnement. Copropriétaire de la marque de jeans, Pharrell Williams assure que les projets de développement durable de G-Star resteront un objectif clé pour innover et penser le futur du jean. Amaboomi Le challenge de cette marque, concevoir exclusivement des produits qualitatifs composés à 100% de matériaux recyclés. Crée par deux passionnés de la nature et très investis dans le développement durable, cette petite marque montante plutôt sportswear propose une gamme femme et homme.

Alternatives au cuir Le Pinatex est un cuir végétal fabriqué à base d’ananas ! Sa production n’implique donc aucune maltraitance animale. Ce matériau éco-responsable n’est d’ailleurs pas passé inaperçu car il est d’ores-et-déjà utilisé par de nombreuses marques telles que Stella McCartney, Vivienne Westwood, Puma, Campers...

#Science | Green

Au printemps dernier, le Royal College of Arts de Londres a ainsi décerné à Carmen Hijosa, son créateur, le prix de l’innovation matérielle 2016, et la branche britannique de l’association de protection des animaux PETA, son prix de l’innovation 2015. Bourgeois Bohème Marque anglaise créée en 2005 par Alicia Lai, une ex-podologue, vegan de longue date. Cette petite marque indépendante produit toutes ses chaussures artisanalement au Portugal. Fabriquées à base de cuir vegan italien, les chaussures Bourgeois Bohème ont notamment été vues aux pieds de l’actrice vegan Natalie Portman. Production d’alpaga ou mohair éthique L’alpaga est une laine haut de gamme à privilégier et même si controversée par certains vegan, il s’agit tout de même d’une ressource naturelle issue d’un procédé ancestral nécessaire à la survie de l’espèce. Pour ou contre, c’est une autre question, en attendant on dénombre un nombre important de producteurs respectueux des animaux, du mode d’élevage et de production de la laine, le tout étant de rester vigilants lors de vos achats. Valentine Gauthier nettoie les plages du sud de la France avec la Surfrider Foundation, et a créé en 2007 sa marque de vêtements. Elle se fournit en laine en Bolivie…et n’utilise que des matières naturelles, et notamment de l’alpaga. Production locale Lorsqu’on achète une production locale cela est toujours bénéfique pour de nombreuses raisons, faire marcher l’économie du pays, réduire le bilan carbone et garantir des conditions de production satisfaisante… Cependant, ici aussi il s’agit d’être prudent car il est nécessaire de vérifier également la provenance des matériaux utilisés ! Au Luxembourg et plus précisément à Bonnevoie des vêtements pour futures mamans, conçus de manière bio et équitable sont disponibles chez «Naturwelten Bio&Fair», tout comme chez Akabobuttek qui propose une mode jeune, moderne et éthique.

Valentine Gauthier Valentine Gauthier x Vila : le chic effortless

#Science | Environnement

INTERVIEW

PRIVATBËSCH : LES GARDIENS DES FORÊTS LUXEMBOURGEOISES Au Grand-Duché de Luxembourg, l’asbl Lëtzebuerger Privatbësch, qui fêtera ses 85 ans en 2018, veille aux intérêts des propriétaires de bois privés présents dans le pays. Elle compte aujourd’hui près de 2000 membres. Rencontre avec l’un d’eux, Hubert de Schorlemer, pour évoquer notamment les challenges et dangers qui guettent les forêts luxembourgeoises. Quelle est la dimension «privée» des forêts luxembourgeoises ? Environ 55,2%, soit 49 250 hectares, de la forêt luxembourgeoise est détenue par des propriétaires privés, ce qui correspond à près de 14 000 personnes et/ou familles. La taille moyenne est de 3,5 hectares, rendant ainsi la gestion compliquée, car cette surface est trop petite pour avoir une vraie plus-value par le bois. La plus grand partie des propriétaires privés entretiennent leurs forêts en y investissant et en y travaillant : c’est grâce à eux que nos forêts fixent du CO2, filtrent l’eau et l’air. Elles servent également de «récréation» pour la société. Est-ce avant tout un contrat intergénérationnel ? Oui, évidemment ! Ce que nous plantons aujourd’hui portera ses fruits… pour nos petits-enfants. Nous planifions forcément à long terme, et nos forêts se transmettent généralement de génération en génération. A titre d’exemple, les hêtres vivent plus de 400 ans mais pour une qualité optimale, il faut les commercialiser entre 140 à 160 ans. Quant aux chênes et aux épicéas, ils peuvent vivre respectivement 800 et 300 ans. Cependant, nous commercialisons généralement les chênes entre 120 et 150 ans et les épicéas entre 90 et 120 ans.

La notion de performance forestière et la notion d’utilisation durable heurte parfois les consciences, y-a-t il une évangélisation particulière à mener auprès du grand public ? Oui, là aussi une certaine influence écologique aimerait que les forêts soient laissées inexploitées… De nos jours en Europe, les lois forestières protègent très bien les forêts d’une surexploitation. Et gérer ces forêts d’une manière non durable nuit en premier lieu au propriétaire. D’un autre côté, la société a besoin de bois et si nous ne le sortons pas de manière durable de nos forêts, il va être sur le marché de pays qui ne respectent pas la loi au niveau mondial… De plus, dans les régions rurales, faire du bois crée de l’emploi. Au Luxembourg, plus de 700 personnes évoluent dans le secteur. Et comme nous vivons dans des sociétés industrielles, le fait d’élever des arbres fixe le CO2 dont nous avons besoin. Une forêt vierge en fixe beaucoup moins. Protéger complètement les forêts en Europe nuit à la déforestation mondiale ! Il peut être choquant de voir de grands arbres coupés en nombre le long des sentiers… cela fait partie des principales inquiétudes des promeneurs, notamment en ce qui concerne la sécurité des enfants...

#Science | Environnement

S’il faut couper des vieux arbres le long des sentiers, c’est tout simplement parce qu’ils représentent un danger. Ils sont soit trop vieux, soit malades, et risquent de tomber sur les promeneurs. Parfois il y aussi des raisons d’élargissement de la route, mais même dans une forêt vierge, les vieux arbres tombent quand ils sont en fin de cycle, et un nouveau le remplace. La nature est un cycle et c’est ce que l’on oublie dans nos sociétés, qui ont souvent perdu le vrai contact avec cette nature. Quels grands dangers pèsent aujourd’hui sur les forêts luxembourgeoises ? Je pense en premier lieu au changement climatique et tout ce qu’il engendre, notamment avec l’arrivée de nouvelles maladies et autres facteurs. Aussi, la mondialisation avec ses maladies, bactéries et espèces emmenées en Europe via les containers… On parle en effet d’une cinquantaine de nouvelles espèces en Europe par année. Presque tous les arbres ont déjà eu des difficultés sanitaires. Les bostryches qui attaquent les épicéas fragiles lors des années sèches sont bien connus. Les hêtres ont également connu de sérieux problèmes il y a 15 ans. Actuellement, on peut citer un champignon qui fait murir les feuillis des frênes ou encore un insecte qui se reproduit dans les aiguilles des douglas. L’assurance pour les propriétaires de la forêt est avoir des parcelles bien mélangées avec un mix d’arbres en feuilles et en aiguilles.

Je pense également à la pollution par l’air, due au trafic et aux émissions des véhicules. En effet, les moteurs modernes brulent le carburant à une plus haute température pour une meilleure performance : de l’acide nitrique se forme et se dépose dans la nature, ce qui influence le ph du sol. Comme déjà évoqué, en forêt il faut planifier un siècle en avant, il est donc pour l’instant très difficile de prédire quelles espèces vont pousser de manière optimale au Grand-Duché de Luxembourg. Prônez-vous un comportement - ou changement particulier - chez les promeneurs aujourd’hui ? Les forestiers officiels de la Nature et Forêts font déjà une information des jeunes avec différentes visites intéressantes dans certaines communes. Est-il possible pour un particulier d’acquérir une parcelle et quels engagements cela implique-t-il ? Oui, chacun peut acheter une forêt au Luxembourg, puis il pourra par la suite s’occuper comme il le souhaite. De plus en plus de gens veulent avoir leur petite propriété, pour faire, par exemple, leur bois de chauffage, ou alors pour arrondir les parcelles boisées déjà existantes dans leur bien. D’autres particuliers souhaitent aussi placer de l’argent. Finalement, il y a dans notre pays beaucoup de motivations différentes pour acheter des petites forêts : l’investissement est de l’ordre d’environ 15 000€ par hectare.

#Science | Environnement

PRIVATBËSCH LES GARDIENS DES FORÊTS LUXEMBOURGEOISES FORÊTS LUXEMBOURGEOISES = 90 050 hectares

Espèces les plus répandues : Hêtre = 30% Chêne = 28%

soit

34,8% du territoire global

Épicéa = 23%

FORÊTS PRIVÉES = 49 250 hectares

FORÊTS PUBLIQUES = 40 800 hectares

soit

soit % (forêts communales 32,8%, celles appartenant à l’état 10,7% et forêts qui appartiennent à des établissements publics tels que les fabriques d’église, caisses d’assurance sociale, et les sociétés dans lesquelles l’État est actionnaire 1,3%).

55,2%

44,8

Les forêts luxembourgeoises ont produit 405 593m³ de bois en 2014 (publiques : 191 442 + privées : 214 151) #5

#Science | Environnement

MULLERTHAL LA PETITE SUISSE LUXEMBOURGEOISE La cascade du Schiessentümpel près de Waldbillig. #5

#Science | Environnement BEGGEN

Un château d’eau « nature » au Kirchberg pour 2020. *

ZONE I

ZONE 2

KIRCHBERG

ZONE 2 LIMPERTSBERG

ZONE 3

ZONE 2

CENTS CLAUSEN

ROLLINGERGRUND CENTRE HAMM

ZONE 3 MERL

ZONE 2 GARE

BONNEVOIE

CESSANGE ITZIG

ZONE I HOWALD GASPERICH

Réservoirs d’eau potable

ZONE 2

Eau douce < 8,4 °dH

ZONE I

HESPERANGE Eau moyennement minérale 8,4 - 14 °dH

ZONE 2

Eau dure > 14 °dH

ZONE 3

LA QUALITÉ DE L’EAU À LUXEMBOURG

PAR ALBERT BARTHOLOMÉ

Au Luxembourg, chaque personne consomme en moyenne 160 litres d’eau par jour.

ORIGINE DE L’EAU : ZONE I SEBES

ZONE 2 SES, KOPSTAL, BIRELERGRUND, POLLFERMILLEN, SEBES

ZONE 3 SEPTFONTAINES, MÜHLENBACH, BIRELERGRUND KOPSTAL, SEBES, GLASBOUREN, POLLFERMILLEN

EN 2015 :

7,5 MILLIONS M3

d’eau a été distribuée à Luxembourg

2.154 ANALYSES ont été effectuées

8.086 M

de conduites ont été remplacées

* Prochainement érigé entre le siège de RTL et le nouveau Tramp Depot au milieu d’une zone Natura 2000, le château d’eau du Kirchberg sera en «symbiose avec la nature». La construction devrait débuter en 2018 pour s’achever en 2020. Le bâtiment aura deux réservoirs d’eau soit un total de 1.000m3 et sera alimenté par le réseau du Sebes et la station de pompage Glasbouren. Lydie Polfer a salué le concept original de l’architecte espagnol Andres Canovas.

d’eaux usées ont été assainies

Source : map.geoportail.lu/theme/eau/

14.818.775 M3

#Science | Space

LE LUXEMBOURG ET SES ÉTUDIANTS À LA CONQUÊTE DE L’ESPACE PAR ALEXANDRE KEILMANN

Si la ville de Strasbourg accueille depuis 1987 des étudiants qui souhaitent se lancer dans une carrière dans le secteur spatial à l’International Space University, l’ESA offre en parallèle de nombreuses offres de stages. Les jeunes diplômés y peaufinent ainsi leur formation, et, depuis septembre dernier, 14 élèves de nationalité luxembourgeoise, titulaires d’un Master, ont intégré différents centres situés en Europe, via le programme LuxYGT. Une première pour ces jeunes talents du Grand-Duché. Avec le lancement de l’initiative SpaceResources.lu par le Vice Premier Ministre et Ministre de l’Economie Etienne Schneider, le Luxembourg affiche clairement ses ambitions spatiales. Salué et plébiscité, le Grand-Duché a depuis pu compter sur le soutien de Jean-Jacques Dordain (ancien Directeur général de l’ESA), Pete Worden (ancien Directeur du Ames Research Center de la NASA) et enregistre également l’arrivée de Georges Schmit dans son comité consultatif. Cette relation Luxembourg-espace n’est en aucun point une nouveauté. On pourrait notamment citer la présence dans le pays du géant des télécommunications et satellites SES et donc de ses nombreux talents spécialisés dans le domaine spatial, depuis 1985, créée, déjà, avec l’appui du gouvernement. Le pays entretient également une relation privilégiée avec l’ESA depuis maintenant plus de 10 ans, le Luxembourg étant effectivement un Etat membre de l’Agence Spatiale Européenne depuis 2005. Jean-Jacques Dordain soulignait déjà l’engagement du Luxembourg, avec des investissements multipliés par 5 en seulement 10 ans, et le fait que pays soit le contributeur le plus important compte tenu de son PNB. Un programme ambitieux chez le fleuron de l’aérospatial européen Véritable porte d’entrée dans l’Espace pour les européens, l’ESA dispose de plusieurs centres sur le Vieux Contient. Chacun assume des responsabilités bien définies avec pour la mission globale d’en apprendre plus sur Terre, sur son environnement spatial immédiat, sur le système solaire et sur l’Univers, ainsi que pour mettre au point des technologies et services satellitaires et pour promouvoir les industries européennes.

«Moyennant des initiatives comme SpaceResources.lu, nous continuons à soutenir le développement économique de nouvelles activités innovantes dans les industries spatiales et satellitaires, considérées comme des secteurs clés au Luxembourg» annonçait Etienne Schneider, le gouvernement souhaitant miser également sur la formation de ses talents. C’est la raison pour laquelle le ministère de l’Economie et l’ESA ont mis en place le programme «Luxembourgish Young Graduate Trainees», ou LuxYGT. Le Ministre de l’Economie soulignait le fait que cette formation complémentaire offerte par l’ESA permettra aux jeunes diplômés d’acquérir de l’expérience de travail en haute technologie qui sera un atout pour leur future carrière professionnelle. Ce programme offre ainsi la chance à des étudiants de nationalité luxembourgeoise d’obtenir une première expérience professionnelle dans différents secteurs spécifiques relevant du domaine. Depuis septembre, ils sont donc 14 jeunes luxembourgeois, titulaires d’un Master 2, à évoluer à l’ESTEC (European Space Research and Technology Centre), situé à Noordwijk aux Pays-Bas, ou à l’ESOC (European Space Operations Centre), implanté à Darmstadt en Allemagne. Un nouvel appel à candidatures aura lieu lors premier semestre 2017. De son côté, l’ESA organise de nombreux workshops dans son Training and Learning Centre de Redu, situé dans les Ardennes belges, notamment sur le design de satellites, et réunissant des dizaines d’étudiants des quatre coins d’Europe. Ces ateliers permettent à la fois à l’ESA de tester et d’améliorer les outils qu’elle développe actuellement, mais également aux étudiants de mettre un premier pied dans le secteur passionnant et novateur de l’industrie spatiale.

#Science | Space

Dépasser de nouvelles frontières

Ces derniers mois, plusieurs sociétés telles que Deep Space Industries ou Planetary Resources ont confirmé leur intention de contribuer au projet Space Resources et de s’installer au Luxembourg, pays qui favorise l’entrepreneuriat et plaide en faveur de la digitalisation de la société. «Le secteur national de l’aérospatial est un exemple de l’engagement du Luxembourg en faveur de la diversification et de l’innovation dans les technologies avancées» commentait d’ailleurs Etienne Schneider. Bien décidé à partir à la conquête de l’espace dans les années à venir, les missions luxembourgeoises pourraient alors bien être pilotées par ses propres résidents, en collaboration avec tous les acteurs du secteur des quatre coins du monde, et qui croient en l’initiative luxembourgeoise, qui, soulignons-le, est un première européenne. Pour Rick Tumlinson, le fondateur de DSI, «à l’instar du sens de l’innovation dans le monde de la finance et dans d’autres technologies spatiales dont il a fait preuve par le passé, le Luxembourg se retrouve en première ligne à l’approche de cette nouvelle frontière».

Et comme le soulignait Chris Lewicki, le CEO de Planetary Resources, lors de son intervention au Space Forum en mai dernier, «nous devons agir maintenant, notre futur en dépend», lorsqu’il abordait les ressources qui gravitent dans l’espace. Les 9 et 10 mai 2017, une nouvelle édition du sommet de l’espace luxembourgeois aura pour mission de mettre en les initiatives spatiales locales, et favorisera le partage d’expertise et bonnes pratiques de spécialistes internationaux, avec pour mission principale de faire rayonner le Grand-Duché de Luxembourg à l’international. Pour plus d’informations sur cette édition 2017 intitulée «From space application to space exploration», rendez-vous dès aujourd’hui sur www.spaceforum.com. #5

#Technology | Movies

DIGITALISATION ET RÉALITÉ AUGMENTÉE : LA TRANSFORMATION DU SECTEUR AUDIOVISUEL PAR ALEXANDRE KEILMANN

A l’heure où de nouveaux concepts digitaux bousculent et transforment de nombreux secteurs, les productions audiovisuelles ne font pas figure d’exception. Pour évoquer l’apport de ces nouvelles technologies, mais également les actions mises en place pour promouvoir les productions luxembourgeoises, Urban BEAST est allé à la rencontre de Guy Daleiden, le Managing Director du Film Fund Luxembourg. Dans les capitales européennes, à Paris ou encore à Amsterdam, de nouveaux concepts cinématographiques émergent, utilisant pour certains la réalité augmentée : ceux-ci créent alors une nouvelle expérience pour les fans du septième art. Cependant, pour Guy Daleiden, il est tout d’abord nécessaire de bien définir ces concepts : «Aujourd’hui, ce système est utilisé de façon individuelle : chacun se met dans sa chaise et porte un casque. On pourrait ainsi imaginer ce concept dans un bar, ou même une bibliothèque». Il avoue tout de même s’y intéresser fortement, lui qui a visité un endroit similaire à Montréal il y a quelques mois : une salle culturelle, ayant un espace dédié à la VR, avec programmes et casques mis à disposition des visiteurs. «Il faut créer des attractions autour du cinéma pour attirer les gens, il serait donc intéressant d’avoir un tel concept à Luxembourg» ajoute le Managing Director de Film Fund Luxembourg, soulignant le fait que tout le monde ne peut s’offrir le casque nécessaire ou n’a pas nécessairement accès aux productions. Le Luxembourg City Film Festival, qui est soutenu par le Film Fund, s’est d’ailleurs récemment intéressé à la réalité virtuelle avec un espace dédié à la réalité virtuelle/augmentée. «Une histoire de concept», insiste Guy Daleiden, qui se rappelle à l’université, d’une salle de cinéma avec un concept différent où on pouvait boire, manger, ou même discuter. #5

La salle obscure a l’habitude de se réinventer en fonction des tendances. De nouvelles façons de consommer les productions audiovisuelles «Qui aurait pensé, il y a encore 10 ans, que des acteurs de renommée mondiale jouerait dans des séries Netflix, produites par des réalisateurs de cinéma ?» nous explique le Managing Director de Film Fund Luxembourg, avant de poursuivre : «Le contenu audiovisuel se consomme de façon différente, et c’est le résultat de l’évolution technologique des productions, ainsi que de l’innovation en termes de support et du comportement du public». Il y a donc une véritable évolution dans la visualisation des œuvres. Et lorsque nous abordons ensemble «le cinéma du futur», M. Daleiden, souligne le fait que d’après les statistiques publiées récemment par l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel, le nombre d’entrées en salle est en hausse en Europe. «Cela fait des années que nous parlons du cinéma du futur. Même si les nouvelles générations sont habituées à regarder l’écran de leurs smartphones ou tablettes, l’idée même de l’écran géant, et du film que l’on partage ensemble ne va pas disparaitre. Cette expérience va perdurer». Comme il le soulignait précédemment, ce sont bien les concepts que l’on développe et les investissements nécessaires dans le développement des salles, qui créeront une nouvelle expérience : la réalité virtuelle/augmentée ou encore l’arrivée de la 4D, mais également le simple fait de créer une atmosphère spécifique dans les salles, ou de mettre en place des sièges pivotants, plus confortables, etc. «Faire partie de l’évolution du secteur» Depuis sa création, le Fonds soutient tous types de productions : courts, moyens et longs métrages, animations, séries, documentaires, etc, mais doit désormais s’ouvrir à de nouvelles formes de productions, comme le confirme son directeur : «les productions évoluent, la manière de consommer également, nous devons absolument faire partie de cette évolution».

#Technology | Movies

Le Film Fund soutient d’ores-et-déjà des productions cross-média et trans-média, et de nombreux partenaires l’approchent désormais pour des œuvres en réalité virtuelle et augmentée. Guy Daleiden et ses équipes se sont récemment rendus au Canada pour s’informer des dernières tendances, et échangent régulièrement avec leurs homologues européens et américains. Au sein même de l’organisation, une collaboratrice s’oriente principalement vers ces évolutions, de manière à pouvoir soutenir les créatifs luxembourgeois. «C’est un signe clair» ajoute Guy Daleiden, qui précise : «nous ne nous concentrons pas uniquement sur les productions dites classiques, mais voulons être à la pointe de la technologie. Le Luxembourg le fait dans de nombreux domaines : médias et ICT notamment». En mai dernier était lancé le site VOD.lu qui recense plus de 1600 films, dont 200 productions luxembourgeoises, une initiative soutenue par Film Fund Luxembourg à travers l’Académie du Film. «C’est notre volonté de communiquer les œuvres luxembourgeoises au public. Cela est compliqué car nous passons quasi exclusivement par la case cinéma, mais les films ne restent à l’affiche que durant quelques semaines». Après plusieurs initiatives, lancées notamment avec RTL ou Télécran, l’idée de créer une telle plateforme germe : aujourd’hui, plus d’excuse pour dire que l’on n’a pas

accès aux productions luxembourgeoises. «Maintenant, il faut communiquer sur l’existence de VOD.lu et sur les avantages qu’offre cette plateforme indépendante et légale de vidéo à la demande» ajoute M. Daleiden. Il nous avoue également que les premiers chiffres sont encourageants, montrant une augmentation du trafic sur le site web et du nombre de productions visionnées. La mission de Guy Daleiden et de ses équipes est notamment de démontrer que le Luxembourg dispose d’un secteur de production audiovisuelle reconnu à l’échelle internationale. Ceci est possible grâce au soutien du gouvernement qui, depuis 25 ans, permet les synergies entre les différents secteurs médias, audiovisuel et nouvelles technologies. Le Film Fund sélectionne les films sur base de qualités artistiques, créatives, sociales et économiques, et contribue ainsi au rayonnement des productions luxembourgeoises, celles-ci étant régulièrement récompensées lors de festivals internationaux. «Il y a 25 ans, personne ne connaissait les productions luxembourgeoises, et aujourd’hui, nous sommes acceptés en tant que fonds au niveau international, en tant que partenaire sérieux et par conséquent, nos productions sont reconnues» ajoute le Directeur qui conclut : «Désormais, le Luxembourg joue dans la cour des grands : les productions grand-ducales, grâce à leurs qualités artistiques, sont visionnées à l’étranger : elles sont respectées et primées».

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#Technology | InsurTech

BÂTIR DES RELATIONS DE CONFIANCE AVEC SON ASSUREUR : LA MISSION DES INSURTECHS PAR MARGOT BOSLÉ

Quelques mois après la révolution FinTech, qui redéfinit le secteur financier et réinvente la façon pour les clients de consommer la banque, place à l’InsurTech. Pas de surprise, ce mot parapluie entre Insurance et Technology, peut même être considéré comme une sous-catégorie des technologies financières. Si certains assureurs pourront aller jusqu’à créer de nouveaux business models, ou de nouvelles manières d’amener leurs services aux clients, ce sont bien ces derniers qui pourraient être les grands gagnants de cette révolution. La personnalisation de l’assurance est en effet l’une des préoccupations majeures d’un secteur qui, pour des raisons historiques, n’a que très peu évolué ces derniers siècles. Une révolution en marche L’InsurTech était d’ailleurs le sujet principal de l’événement organisé au Grand-Duché de Luxembourg le 18 octobre dernier. Pour Sabine Vanderlinden, qui occupe la fonction de Managing Director au sein du Startupbootcamp InsurTech, situé dans la capitale anglaise, «la confiance est un élément clé de la relation assureur-assuré». Or, selon une étude menée par PwC en collaboration avec son organisme, seuls 27% des consommateurs ont confiance en leur assureur, et moins de 55% d’entre eux se tournent vers eux pour des conseils. Ces nouvelles générations, et notamment les Milenials, souscrivent à des assurances de façon différente, et c’est la raison pour laquelle les compagnies d’assurance tentent de recréer un lien avec leurs clients. De nombreuses InsurTechs concentrent d’ailleurs leurs efforts pour augmenter les interactions avec les assurés, notamment en construisant de nouveaux outils digitaux. Ainsi, 35% des applications visent à améliorer la qualité et la fréquence des échanges. Elles sont le résultat de la révolution digitale qui touche toutes les industries, du commerce aux loisirs, en passant par l’assurance : l’utilisateur attend un niveau de service élevé et un véritable engagement de la part de son fournisseur. La relation client au centre des préoccupations Pour Michael Cravatte, Director, Deloitte Luxembourg, «il y a de nouveaux défis au niveau de la digitalisation des services, l’importance de plus en plus forte de l’expérience client, et une tendance globale à raccourcir la distance entre l’assureur et son client». Béatrice Uba Jolivet, Head of Business Development au sein de la société CALI Europe pense effectivement que le digital peut aider à affiner les #5

produits et services selon les besoins des clients, via un marketing plus segmenté et des offres de prix adaptées. Elle ajoute : «Le digital et les données aident ainsi à se recentrer vers le client et répondre à ses besoins. Il faut réagir rapidement lorsque le client en a besoin, c’est lui qui choisit le canal, il a besoin de rapidité et de flexibilité : c’est ce que les InsurTechs doivent apporter». L’importance du canal est ainsi primordiale, comme le confirme le CEO de OneLife, Marc Stevens, sa société venant d’ailleurs de lancer une nouvelle application mobile développée avec Ainos. «Nos clients, tout comme nos partenaires, exigent désormais plus de transparence et la possibilité d’accéder aux informations utiles où qu’ils soient, à n’importe quel moment, depuis n’importe quel support. Nous devons nous adapter et proposer des solutions numériques adéquates» souligne M. Stevens. Dans un environnement qui évolue rapidement, l’un des défis rencontrés par le secteur de l’assurance est de pouvoir proposer des nouveaux outils de collaboration et d’interaction, comme le confirme Christophe Regnault, Digital Marketing Manager de OneLife. Le robo-advice, nouvelle tendance de l’InsurTech Enfin, la tendance robo-advisors, basée sur l’étude de l’abondance de data collectées pourrait bien mettre un coup d’accélérateur à cette révolution InsurTech, même si des grands groupes hésitent encore à s’y engouffrer. Pourtant, selon Fernand Grulms, le Managing Director de PECOMA Actuarial and Risk, c’est bien chez eux que les clients placeront leur argent, le capital confiance étant déjà présent. «Wait and see» conclut d’ailleurs l’ancien Directeur de Luxembourg for Finance.

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#Index | Urban BEAST

& Other Stories 44 A.P.C. 49, 50 Abarth 6 ABN Amro 9 Akabobuttek 57 Al Weiwei 34 Alex Morgan 16 Alexandre Coffre 24 Alfa Romeo 6 Alfred Hitchcock 21 Alicia Lai 57 Alien 21 Ally McBeal 30 American Psycho 30 André Klein 37, 38 Andres Canovas 63 Atelier Clause 44, 47, 50 Bad Santa 24 Bally/Midway 16 Batman 20 Béatrice Uba Jolivet 70 Belmond Grand Hiberian 42 Ben-Hur 21 Bentley 6 Bernardo Paz 36 BMW 4 Boucheron 44 Buvette des Rotondes 31 CALI Europe 70 Camel Active 49, 50 Campers 57 Carmen Hijosa 57 Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou 34 Chambre des Députés 10 Chris Lewicki 65 Christophe Regnault 70 Christopher Nolan 20 Citroën 38 Compotoir des Cotonniers 48 Coplaning 9 Corneliani 50 Craig Zisk 24 Cy Twombly 36 Deep Space Industries 65 Deloitte Luxembourg 70 Domaine Alice Hartmann 37, 38 Edward Durell Stone 34 Eletronic Arts 18 Elizabeth Hirschman 8 Ennert de Steiler 31 ESA 64 Etienne Schneider 64 Fallout 4, 16 Fernand Grulms 70 Film Fund Luxembourg 66, 68 Final Fantasy 16

Ford 4 Franck Gehry 36 Franck Touvier 12 Frank Gehry 36 GANT 49 Général Patton 10 Georges Carbon 38 Georges Nelson 36 Georges Schmit 64 Gianfranco Franchini 34 Grand Moufti Paccheri 26 Great Place to Work 9 G-Star 56 GTA V 16 Guinness 42 Gus Van Sant 21 Guy Daleiden 66, 68 H&M 46, 47, 52 Hallowen 21 Harley Davidson 49 Hédi El Chikh 15 Henry Selick 24 Hitch 31 Honda 6 Hubert de Schorlemer 58 Ikea 52 Illy 52 Instagram 55 Institut Inhotim 36 International Space University 64 Jade Raymond 18 Jaguar 4 JBC 44, 48 Jean-Jacques Dordain 64 Jean-Marie Poiré 24 Jeff Koons 36 Jessica Alba 56 John Sturges 21 Jurassic Park 21 Jurassic World 21 Karl Lagerfeld 44, 46 KFC 10 Killian’s 42 L’Étrange Noël de monsieur Jack 24 La Pantoufle à Pépère 50 Lamborghini 6 L’Atelier 31 Le Fils du Père Noël 24 Le Grinch 24 Le Louvre 37 Le Palais 30 Le Parrain 21 Le Père Noël 24 Le Père Noël est une ordure 24 Le Réveil de la Force 21 Les 7 Mercenaires 21 Les Infiltrés 21 Lëtzebuerger Privatbësch 58, 60 Lexus 4 Link 16 Lionel

Glendenning 34 Lou Ashton 47, 48 Louboutin 48 Louisa Necib 16 Luxembourg City Film Festival 66 Luxembourg for Finance 70 Lydia Mutsch 18 Lydie Polfer 63 MAAS Powerhouse Musem - Museum Of Applied Arts And Sciences 34 MAC 47 Madame Stoltz 52 Maison du Monde 52 Marc Stevens 70 Mario 16 Marta 16 Martin Scorcese 21 Marvel 20 Maserati 4 Matt Stone 24 Men’s Society 50 Mercedes-Benz 4 Metroid 16 Michael Cravatte 70 MIL Communication 14, 15 MOMA - Museum of Modern Art 34 MORI Art Musuem 34 Morris Holbrook 8 Moschino 48 MUDAM 36 Musée Guggenheim 36 Musée National d’Histoire et d’Art 31 NAF NAF 48 NASA 64 Natalie Portman 57 Nathan Baume 50 Natura 2000 63 Naturwelten Bio&Fair 57 Netflix 66 Nissan 4 O • P • I 46 Octans 30 Olivier Dall’Arche 14, 15 OneLife 70 Palais Grand-Ducal 31 Paul McCarthy 36 Paul Smith 49 Pete Worden 64 Peugeot 4 Pharrell Williams 56 Philipp Goodwin 34 Pinterest 55 Planetary Resources 65 Primark 48, 52 Puma 48, 57 RADO 50 Renault 4 Renzo Piano 34 Richard Gluckman 34 Richard Rogers 34 Richard Smith 34 Rick Tumlinson 65 Rituals 52

Roche Bobois 52, 53 Ron Howard 24 RTL 63, 68 Sabine Vanderlinden 70 Sainte Église Luxembourgeoise du Monstre de Spaghetti Volant 26 Salvator Dalí 34 Saumur Crystal Club 31 SAW 21 Scapa 48 SEAT 4 Serax 52 Shopping Village Pall Center 52 Sing A Song 44, 49 ŠKODA 4 SLCA 12 SnapChat 55 South Park 24 Star Wars 18, 21 Startupbootcamp InsurTech 70 Stella McCartney 56, 57 Superman 20 Swarovski 46, 47 Taksang 42 Tate Modern 36 Ted baker 49 Teddy Cepin 14, 15 Télécran 68 Terry Zwigoff 24 Tesla 4 The Hangover 21 The Kooples 49 The Two Guys 50 The Waterboys 42 Thomas Sabo 46, 49 Trey Parker 24 True Lies 21 U2 42 Ubisoft 18 Unesco 43 UNX Paris 14, 15, 44 Valentine Gauthier 57 Vitra Design Museum 36 Viviane Harnois 9 Vivienne Westwood 56, 57 vol(t)age 48 Weekday 48 Wim Delvoye 36 Yoshio Taniguchi 34 Yves Klein 34 Yves Rocher 48 Yves Saint Laurent YSL 44, 46, 47 Zadig & Voltaire 44, 46 ZanZen 30 Zelda 16

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