from PARIS to CHICAGO

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MAI 2013 UNIVERSITÉ PARIS 3 SORBONNE

FROM PARIS TO CHICAGO



 Chicago, un regard sur la communication  Chicago, troisième côte des Etats-Unis  Chicago, pérégrination au gré du vent


COMMUNIQUER … L’art et la manière

d’être en toute circonstance. Un faisceau de critères intervient dans ce qui semble être un acte naturel, si évident qu’il en est banal.

La langue, la géographie, l’histoire ou encore l’environnement… façonnent nos regards et nos perceptions, nos comportements et nos pratiques. Bien des paramètres entrent en jeu et nous influencent. Ils donnent à nos mots, à nos gestes, leur tonalité, leur couleur, leur sens.


COMMUNIQUER ? N’est-ce pas autre chose que de s’éduquer à décrypter ces manières de dire, ces façons d’être, si variables d’une culture à l’autre ?

Dans le cadre de sa formation, le Master Professionnel « Communication des entreprises et des institutions », a intégré cette condition en organisant chaque année un voyage d’étude dans le but de découvrir les pratiques de la communication sous d’autres latitudes.



C’est à Chicago aux Etats-Unis d’Amérique, que la

promotion 2013 a eu le plaisir de se rendre afin de rencontrer des acteurs de la communication issus d’organisations variées et des intervenants dans des secteurs divers. Entreprise, association ou encore institution étaient au programme.  American Red Cross, association caritative et non lucrative  United Airlines, 2e plus importante compagnie aérienne au monde  Leo Burnett, agence de communication faisant partie du groupe Publicis  Mairie de Chicago, service de communication

 Lafarge, entreprise française leader mondial des matériaux de construction  Consulat de France, représentation institutionnelle


Veronica Marquez Communications Manager American Red Cross

Christen David Director of Corporate Communications United Airlines

Pragna Dave People & Culture Leo Burnett


Tom Alexander Deputy Communications Director Chicago City Hall

John Stull Chief Executive Officer Lafarge

Graham Paul Consul Général Consulat français


Embarquement immédiat…



DAY 1 04-05-2013


AMERICAN RED CROSS LE TABOU DE L’ARGENT ?


Le Mouvement international de la Croix-Rouge

est né au milieu du XIXe siècle, suite à la bataille de Solferino, à l’initiative de l’homme d’affaires genevois Henry Dunant. Sa mission est de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit, et des principes humanitaires universels. Désigné plus simplement par l’expression « Croix-Rouge », c’est aujourd’hui le plus important regroupement d’organisations humanitaires au monde. Aux Etats-Unis, Clara Barton fonde, le 21 Décembre 1888 à Washington, la Croix-Rouge américaine.



10h, Veronica Vasquez,

Responsable de la communication, nous accueille dans les locaux flambant neufs de l’American Red Cross of Greater Chicago situés en proche banlieue. L’équipe de communication est composée de deux personnes, dont Veronica. Comme pour la plupart des organisations caritatives, les intervenants sont majoritairement des bénévoles.


ConnectE Si la communication a toujours représenté un élément fondamental dans l’univers de l’humanitaire, le digital est aujourd’hui un élément fort du dispositif de communication mis en place par la Croix-Rouge, en particulier à travers les réseaux sociaux. Les enjeux sont nombreux. Au-delà des raisons économiques, le numérique permet de connecter l’association avec ses différents publics, donateurs, professionnels et grand public. C’est aussi un moyen de les mobiliser dans le cadre de ses actions. Autre usage: la mise au point d’outils d’intervention, comme par exemple cette application numérique inspirée du concept des trucks-foods – ces camions ambulants qui servent de la nourriture à emporter. L’idée consiste à pouvoir localiser sur une carte en temps réel la situation géographique d’une équipe de la CroixRouge. Objectif ? Améliorer la réactivité et assurer une plus grande proximité.


Budget… Bien que l’accueil soit chaleureux et nos interlocuteurs particulièrement passionnés, lorsque nous abordons le sujet du budget, nos questions concernant les montants alloués à la communication sont éludées. Veronica affirme ne pas détenir cette information. Réelle méconnaissance ou silence volontaire ? Cela est révélateur d’un trait propre aux organisations caritatives, humanitaires ou non gouvernementales en général, pour lesquelles la question des allocations budgétaires est particulièrement sensible.


Emotion… Le storytelling est une technique très prisée. Trait culturel ou process établi ? Il n’en est pas moins une pratique prégnante de la communication outre atlantique, particulièrement opérante dans le domaine du caritatif où l’émotion fait office de levier de persuasion.



Pour clore, Veronica nous fait visiter les lieux et nous immortalisons cette rencontre par une photo de groupe dans le hall du b창timent de la Croix-Rouge.


DAY 2 05-05-2013


UNITED AIRLINES OPÉRATION COMMANDO


15h, au 10e étage de la Willis Tower, l’une des plus prestigieuses tours du centre-ville. Nous sommes reçus chez United Airlines dont le siège est situé à Chicago. Avec nos interlocuteurs, nous abordons trois thèmes principaux :

 Relation clients  Réseaux sociaux  Communication de crise


Une heure top chrono... Neuf personnes. La directrice du département communication, Christen David, et les responsables des diverses unités : communication institutionnelle et financière, communication interne, communication externe et internationale, relations publiques/relations presse, digital. Une présentation calibrée au millimètre près, menée telle une opération commando, à la baguette et tambour battant, sous la supervision silencieuse du chef de la troupe. Chaque pas est réglé, le défilé des intervenants parfaitement orchestré, les mots soigneusement choisis.

L’effet d’un tel dispositif a quelque chose d’impressionnant et d’étourdissant. Notre groupe est composé de 24 personnes. Face aux représentants d’United Airlines, nous sommes quasiment en situation d’équilibre des forces. L’effet est amplifié par d’autres paramètres.

Tout d’abord, l’espace, une salle exigüe. Assis autour de tables agencées en un grand rectangle central, assis le long des murs où des chaises d’appoint sont disposées, entourés par nos interlocuteurs, « encadrés » par le bataillon. Pas de doute : il s’agit bien d’un véritable « terrain quadrillé »...



Communication de crise

Nous touchons là un sujet sensible pour une société aérienne de manière générale et pour United Airlines en particulier. En effet, ce sont des avions de la compagnie qui furent détournés en septembre 2001, pour ce qui constitue l’une des tragédies contemporaines les plus marquantes de l’histoire des Etats-Unis. Sur le plan de la communication, afin de faire à une situation de crise, une cellule spéciale existe, qui se réunit au moins tous les trois mois. Différents scénarios sont examinés et un manuel de gestion de crise est édité. Nous n’en saurons pas plus, le sujet faisant l’objet d’une grande discrétion. La possibilité d’une discussion nous permettrait de développer ce point mais, le format de la visite et le cadrage extrême ne le permettent pas. Sans doute est-ce à dessein.

Une cellule spéciale existe, qui se réunit au moins tous les trois mois.


#Cohésion

Les réseaux sociaux sont utilisés à l’interne comme à l’externe. En interne, une plate-forme digitale permet l’échange et le partage d’information, des témoignages sont publiés et des awards régulièrement organisés. L’ambition affichée est de développer et de renforcer la culture d’entreprise.

#Contact A l’externe, la panoplie habituelle des outils de social media est utilisée pour tisser et entretenir le lien avec les communautés d’internautes : Facebook, Twitter, Youtube, Instagram, etc. #Story

Elément marquant du discours : l’usage récurant du terme « story » employé pas moins de 27 fois à l’occasion de cette présentation ! Hier déjà lors de notre visite à la Red Cross, le terme était de nombreuses fois mentionné. Il renvoie à la notion de storytelling ou « mise en récit ». C’est un trait saillant de la culture américaine en matière de communication. Exportée vers l’Europe, la communication narrative est devenue une pratique très à la mode.


« story » utilisé 27 fois… story story

story

story


A l’image de ce que nous avons décrit quant à la forme, le discours était parfaitement maîtrisé. Ceci montre à quel point la forme influence le fond : la maîtrise du propos était à l’image du cadre strict de l’accueil et de la présentation.


Une communication très maîtrisée, Trop ? La question n’est pas anodine et mérite d’être soulevée. La rencontre avec United Airlines et ses représentants nous laisse une impression mitigée, celle d’avoir exécuté le job sans autre préoccupation que celle du devoir accompli. Néanmoins, la visite a été particulièrement enrichissante. Elle nous a permis d’observer la communication sous un angle anthropologique, à travers ses aspects digitaux mais surtout analogiques.


DAY 3 06-05-2013


LEO BURNETT LA CRÉATION AU SERVICE DE LA COMMUNICATION


Leo Burnett Worldwide

Réseau mondial d’agences de publicité

La première agence a été fondée en 1935, durant la période de la Grande Dépression, à Chicago, par Léo Burnett.

En 2002, Publicis, 4e groupe mondial de communication, acquiert le réseau. Leo Burnett compte parmi ses principaux clients Kellogg’s (1949), Procter & Gamble (1952), Philip Morris (1954), Coca-Cola (1955), H. J. Heinz (1974), Fiat (1978).


La visite est organisée par Pragna Dave, attachée au département des Ressources Humaines. La jeune femme est dynamique et pleine d’entrain. Elle nous conduit au 21e étage d’une tour située au cœur du Loop, le quartier d’affaires de Chicago, deuxième après celui de Midtown Manhattan à New York.

   77 ans d’âge et… 46 clients 8 500 employés 35,5 M€ CA (2011)   



Créativité.

Une salle de conférence spacieuse et moderne, équipée de matériel à la pointe : vidéoprojecteur, écran géant et écrans de retour de part et d’autre de la salle. Des tables scindent le périmètre sur lesquelles trônent des blocs-notes et des crayons de papier estampillés « Leo Burnett ». Un tableau occupe un mur entier, de quoi laisser s’exprimer sa créativité… en long et en large ! Pragna commence par une présentation de l’agence et de son fondateur. Le storytelling est à l’œuvre : contexte de la Grande Dépression, un créateur de génie, des conditions précaires, une équipe modeste de huit associés, trois clients et des pommes. Des pommes ? On raconte que la réceptionniste, pour égayer l’office, en aurait disposées dans une corbeille à l’entrée… et depuis, toutes les agences Leo Burnett réitèrent ce geste quotidiennement. L’histoire dit aussi que la pomme est le symbole de l’optimisme du fondateur, rappelant le contexte de crise économique durant lequel l’agence est née : offrir une nourriture à l’esprit même dans les pires moments, surtout dans les pires moments…


Controverse ? Après cette présentation et celle des métiers de l’agence, Pragna nous expose quelques créations. L’une d’entre elles concerne une action réalisée à titre pro-bono, en faveur d’une librairie menacée de fermeture. Cette campagne publicitaire illustre l’engagement de l’agence pour des causes sociales et locales. Une fausse campagne d’information fut orchestrée par l’agence afin de provoquer une réaction citoyenne. Le subterfuge fit son effet et la toile s’enflamma.

Des commentaires plurent par centaines sur la page Facebook consacrée à l’opération et la mobilisation se mit en place. Le sujet est l’occasion d’interroger notre interlocutrice sur d’autres engagements, commerciaux cette fois-ci, et objets de controverses. Ainsi, le cas Marlboro, l’un des clients originels de l’agence et pour lequel Leo Burnett créa l’icône « Marlboro Man ». Les explications de Pragna sont floues et évasives, justifiant la position de l’agence par des liens historiques avec son client, la légalité des activités de l’industrie du tabac et l’absence de scandale.



De cette rencontre nous ressortons un peu frustrés. En effet, nous n’avons pas réussi à obtenir des réponses pertinentes à nos questions. Notre interlocutrice n’était pas apte à y répondre tout simplement parce que son métier n’est pas la communication mais les ressources humaines et qu’en somme, la présentation qu’elle nous a fait de l’agence avait plus des allures d’action de type marque-employeur. Cependant, l’expérience a été riche d’enseignement à un autre niveau. Nous avons constaté que le discours de l’agence Leo Burnett était de nature défensive : le recours et le renvoi systématique à la créativité sont utilisés comme un rempart, comme un moyen de détourner le débat, sans doute afin d’éviter de parler vraiment de l’entreprise.



DAY 4 07-05-2013


MAIRIE DE CHICAGO UN MODÈLE DE COMMUNICATION



10h, Chicago City Hall

Chicago est dirigée depuis février 2011 par Rahm Emanuel, 55e maire de la ville et membre du parti démocrate. Entre 2008 et 2010, il est le chef de cabinet de la Maison Blanche, auprès du nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama.


Communicant

Tom Alexander, Directeur adjoint de la communication, nous accueille. L’homme est modeste et discret. Il émane de lui un air d’intelligence. Lorsqu’il s’exprime, quelque chose inspire le «parler vrai ». Pas d’effet, pas d’esbroufe. La voix est posée, calme. Le communicant à l’écoute. Il répond sur un ton qui paraît franc, sincère. Il n’esquive pas, même les questions délicates.



Salle du conseil où siègent les élus


Solennité de la mise en scène, fascination du pouvoir…

Nous visitons en sa compagnie les arcanes du pouvoir chicagoan Le Council (Conseil municipal) où siègent les élus et, surtout, le bureau du Maire en propre. A dire vrai, sous la surveillance de notre guide, nous pénétrons d’un pied dans l’antre sacrée, le temps d’un coup d’œil furtif, les uns derrière les autres, et retournons aussitôt dans la salle de conférence adjacente.



Installés dans la salle de conférence, nous écoutons attentivement notre interlocuteur nous présenter sa ville et les enjeux auxquels la communication fait face. Sont passées au crible les questions relatives aux médias sociaux, à la sécurité, au chômage, à l’exclusion sociale. Puis, nous sommes invités à une discussion. Les questions fusent, Tom Alexander y répond sans se dérober.

Sur les médias sociaux ?Il ne cache pas son scepticisme ainsi qu’une certaine

frilosité. Par exemple, en ce qui concerne la diffusion des informations : comment maîtriser toutes ces sources qui par définition échappent au contrôle ? A propos de Twitter, dont la ville ne fait pas usage : quelle attitude observer alors que le média échappe à toute emprise puisque les commentaires ne peuvent être supprimés ? Concernant Facebook : faut-il censurer les messages de mécontentement ? Quelle modération mettre en place en vue de quels objectifs ?

Sur la sécurité ?

La ville a fait de ce sujet une priorité politique et y consacre d’importants investissements : augmentation des effectifs de police, vidéo-surveillance, par exemple. La communication accompagne et soutient ces actions. Sans langue de bois, Tom Alexander avoue volontiers pour l’année passée, une recrudescence de l’insécurité. Mais, pragmatique, il enchaîne sur la nécessité de poursuivre l’action, de renforcer les dispositifs, et de conclure qu’il s’agit d’un travail de longue haleine.

Image.

Aujourd’hui, la ville de Chicago est une métropole cossue, bien loin de l’image qu’elle a longtemps incarnée alors que la ville était le terrain d’affrontement des gangs Durant la période de la Prohibition.



La rencontre avec Tom Alexander est ovationnée par l’ensemble de notre groupe. Elle apparaît comme un véritable modèle de communication, sur un terrain pourtant miné, celui de la communication politique et publique.


DAY 5 08-05-2013


LAFARGE L’ACCUEIL DU CEO EN PERSONNE



Après un long voyage en train nous arrivons à la station de Cumberland

10h, nord-ouest de Chicago

Nous ne sommes pas loin de l’aéroport O’Hare International, mais très éloignés du centre-ville où la plupart des grandes entreprises siègent. Il n’y a qu’un an que Lafarge a installé son siège social à Chicago, quittant la Virginie pour l’Illinois. La situation géographique de l’entreprise n’est pas anecdotique. Elle nous renseigne de façon indirecte sur le poids et l’influence ou, tout au moins, l’image d’une organisation. Ainsi, le lieu géographique est souvent la première des cartes de visite. Son choix est l’objet d’une réflexion et renvoie inévitablement un message : seoir au sommet d’un building du quartier des affaires n’est pas équivalent au fait de siéger dans une zone industrielle d’une banlieue périphérique.


Lafarge est un groupe français leader sur le

marché des matériaux de construction

 Principales activités : ciment, béton, granulat

 Chiffre d’affaires du groupe en 2012 : 15 milliards €

 Effectif à travers le monde : environ 65 000 personnes



Nous sommes reçus par Joelle Lipski-Rockwood, canadienne installée à Chicago. Elle est directrice de la communication depuis un an chez Lafarge. L’échange a lieu dans une vaste de salle de réunion. Comme ailleurs, les tables aménagées en rectangles scindent le périmètre central de la pièce. Sur les tables, du papier dont l’entête est marquée du logo Lafarge, une carte de visite de notre interlocutrice et des goodies (bonbons), sont disposés. Un buffet avec fruits frais, boissons, jus et confiseries, est dressé. Nous sommes invités à nous servir avant le début de la présentation. Joelle commence par se présenter et nous raconte son parcours, sa formation et ses expériences. Elle parle d’une voix forte et articule distinctement. Joelle procède ensuite à un tour de table, nous invitant à nous présenter à notre tour.



Deux points essentiels sont abordés à l’occasion de cet échange :

Brand positioning.

Plutôt que de se présenter comme un fabriquant de matériaux de construction, le groupe se présente désormais comme un concepteur de solutions. Ainsi, le nom de sa nouvelle campagne, « Building better cities » fait écho au thème de l’exposition internationale de Shanghai qui se déroula en 2010 : « Better Cities – Better Life ».


C’est un sujet très sensible pour une société comme Lafarge. Les risques d’accidents sont importants en raison de la nature même du métier. L’enjeu sécuritaire est donc particulièrement fort. La bonne circulation des informations en matière de normes de sécurité, la clarté des messages et leur compréhension, sont des missions de communication interne. De même, la diffusion de témoignages via la plate-forme interne et l’institution d’un réseau social, constituent des outils d’information mais également de socialisation et de cohésion.


Parole de chef. Après la présentation de Joëlle, le CEO en personne, John Stull, nous rejoint. La disponibilité et l’accessibilité dont il fait preuve nous touchent beaucoup. Outre la courtoisie du geste, cela exprime un trait particulier quant à la manière de communiquer. Le discours entendu tout au long de cette matinée chez Lafarge, est marqué du sceau de l’authenticité, du parler vrai, de la proximité. John Stull en est une parfaite incarnation. Ses réponses à nos questions sont directes et franches, traduisant une intention de ne pas tergiverser, notamment sur les questions sensibles. Certains parmi nous interprètent cette manière de communiquer comme relevant d’une forme de paternalisme. Il est vrai que le discours est ponctué d’anecdotes mettant en scène le patron en tant que père de famille prodiguant conseils et mises en garde à ses garçons. De la famille aux employés, le glissement est tentant. Cependant, la démonstration de John Stull est sobre et convaincante.


Cette visite a été enrichissante à plus d’un titre. Elle nous a permis d’observer la communication spécifique d’une entreprise principalement ancrée dans des relations B to B, sur un secteur assez peu glamour, les matériaux de construction.


DAY 5 08-05-2013


CONSULAT DE FRANCE LE QUOTIDIEN D’UNE REPRÉSENTATION DIPLOMATIQUE



Nous sommes attendus au Consulat de France où nous avons rendez-vous avec Son Excellence le Consul général, Graham Paul, et l’attachée de presse, Pascale Furlong. Cette visite est l’occasion d’une présentation de la ville de Chicago par le Consul général. Ce dernier évoque également les spécificités de la communication institutionnelle, ses évolutions, ainsi que les principales différences entre la manière américaine versus la manière française.

16h Michigan Avenue


Sport de combat… La communication institutionnelle d’une représentation diplomatique telle que le consulat, se caractérisait jusqu’il y a peu, par les éléments suivants : interviews, organisation de conférences de presse avec soumission des questions en amont, réaction aux événements. L’ensemble du dispositif était de nature passive, voir défensive. Tout le contraire de la culture américaine où la communication est une démarche offensive. Cela traduit des caractères culturels différents.


Graham Paul évoque ensuite les caractères culturels. Ainsi, les Anglo-saxons ont en général un tempérament plus « impressionniste » que les Français. Les premiers sont très tôt habitués à travailler en groupe, à faire des exposés, à se vendre et à vendre leurs idées. Le tempérament français se caractérise par une approche plus démonstrative, tandis que les Allemands affectionnent particulièrement les longs développements.

Humour ! Sur la forme, le Consul général nous explique qu’aux Etats-Unis, la prise de parole obéit à un rite bien codifié : on débute par une blague, on délivre un message-clé ou deux, on conclut par un trait d’humour. Il ne faut surtout pas être long, surtout pas entrer dans les détails. Le plus important, c’est d’être percutant, de susciter de l’émotion, en un mot, de faire « impression ».


Frilosité.

Concernant les nouvelles techniques de communication, notamment les réseaux sociaux, le Consul général nous confie sa perplexité. Ainsi que l’évoquait déjà Tom Alexander, le responsable de la communication de la mairie de Chicago, les administrations sont réticentes à recourir à ces outils. Méconnaissance de leur fonctionnement, enjeux imprécis, elles se posent toutes la question du pourquoi et du comment : quelle plus-value ? Comment gérer les commentaires, les débordements potentiels ?

Les usages de ces nouvelles technologies de l’information deviennent en revanche plus clairs quand il s’agit de politique, en particulier au cours des campagnes électorales. Le digital s’est imposé comme force de frappe dans le cadre d’un militantisme de nouvelle heure : le web en tant qu’espace d’expression créative et de déploiement d’un storytelling percutant autour des thèmes de campagne, des dizaines de millions de followers et de fans, du partage et de l’effervescence au sein des communautés virtuelles.


Digital MArketing Les campagnes conduites par le candidat Obama illustrent bien cette évolution. Au cours de la campagne de 2008, le digital était l’outil de la mobilisation militante. Le réseau social interne aux militants en était l’application phare, espace de partage, de réaction et de conception des futures actions. La plate-forme était le lieu d’une émulation fructueuse. 2012 laisse place à une autre tendance, celle de la professionnalisation des militants de la première heure.


Le dashboard en est l’outil roi. A l’aide de tablettes et de smartphones,

les militants ont renseigné et enrichi des bases de données qui permettent un maillage très fin du paysage électoral et par conséquent, des communications ciblées vers les électeurs. La collecte de data est une pratique de plus en plus prisée aux Etats-Unis. En revanche, en France, la récolte de données et la constitution de fichiers sont très réglementées. Un organisme comme la CNIL y veille. Les aspects que nous avons décrits traduisent une évolution qui transforme la pratique de la communication sous le poids grandissant de la culture numérique.



Influence.

Ces nouvelles pratiques, Pascale Furlong les évoque également avec nous. Attachée de presse, elle est une observatrice de premier plan. Autrefois, nous raconte-t-elle, les outils étaient principalement les suivants : fax, e-mail, communiqué de presse. Aujourd’hui, le communiqué de presse est une espèce en voie de disparition et le fax presque un fossile ! La grande nouveauté, ce sont bien sûr les réseaux sociaux, soit l’ère d’une communication spécialisée. Son métier d’attachée de presse, nous explique Pascale, comporte deux dimensions principales. Le volet « presse » dont la finalité est une communication vers l’interne. Cela consiste en une veille de tous les médias locaux afin de suivre et d’être au fait des évolutions de l’opinion publique, d’identifier les sujets qui intéressent, qui préoccupent. Le deuxième volet concerne la « communication ». Il s’agit, à partir de la synthèse des sujets presse jugés pertinents, d’être au fait des mouvements économiques, politiques et sociétaux afin de pouvoir agir sur l’externe, par exemple en vue de la mise en œuvre d’opérations d’influence : créer le lien entre les décideurs et les investisseurs ou encore entretenir le contact avec les différentes communautés influentes comme c’est le cas de la communauté juive chicagoane.




Notre tour d’horizon de la communication made in Chicago

nous permet de dresser un premier bilan

La variété des approches, la spécificité des méthodes. La culture influence nos manières d’être, de dire, de transmettre. Les territoires également. L’immensité d’un pays comme les Etats-Unis et la grande hétérogénéité qui en découle, nécessitent une approche localisée, précise, si l’on souhaite communiquer efficacement, c’est-à-dire atteindre ses cibles. D’où une communication plutôt « communautaire », à l’adresse de groupes homogènes. Deux sujets principaux se sont dégagés au gré de nos rencontres : l’importance du storytelling et celle des médias sociaux.



CHICAGO TROISIÈME CÔTE DES ETATS-UNIS



L’architecture moderne et audacieuse

caractérisée par de vertigineuses tours de bétons et d’acier chatouillant le bleu du ciel, un blues électrique et puissant incarné par de grandes légendes telles Muddy Waters ou Buddy Guy, le sombre souvenir mêlé de fascination d’une époque révolue… celle de la prohibition et du règne des malfrats, les célèbres abattoirs auxquels la ville doit sa fortune et dont elle a conservé le bœuf comme symbole, le basket-ball, Michael Jordan et les fameux Chicago bulls, la politique et Obama dont la ville est le berceau… autant d’images qui envahissent l’esprit à l’évocation de « Chicago »…



Avant Chicago… Le territoire sur lequel s’étend l’actuelle ville de Chicago était peuplé par des tribus amérindiennes. La zone était recouverte par les eaux et les premiers Indiens appelaient leur rivière « Shikagou » du nom d’une variété d’oignons sauvages qui poussaient dans les marécages. Les explorateurs canadiens Jacques Marquette et Louis Jolliet s’emparent de ce territoire qu’ils découvrent en 1673 et nomme l’ancêtre de celle qui deviendra Chicago, « Sikaakwa », qui signifie « prairies », en raison des vastes plaines recouvertes d’herbe haute, qui ont succédé aux marécages. Le Père Marquette prêchant aux Amérindiens


La ville de Chicago est fondée officiellement. Sa population est alors de 350 personnes. En 1848 est érigé le premier hôtel de ville sur State Street.


La ville se dote d’infrastructures de communication afin de favoriser les échanges, notamment commerciaux. Ainsi, en 1948 est construit le canal « Illinois et Michigan », reliant Chicago et la Nouvelle-Orléans et connectant la région avec la Côte Est. Deux ans plus tard, le premier chemin de fer voit le jour, reliant notamment Chicago à San Francisco avec la célèbre ligne Union Pacific. Chicago devient alors la « plaque tournante ferroviaire » des Etats-Unis. Aujourd’hui, l’aéroport international O’Hare de Chicago est le 3e aéroport mondial en termes de passagers, après l'aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta et l'aéroport international de Pékin.


Au cours de la Guerre de Sécession La ville se développe dans le domaine industriel, notamment dans les secteurs métallurgiques et mécaniques. Des entreprises voient le jour ainsi que les premiers abattoirs. Chicago devient l’un des grands marchés à bestiaux du pays et exporte de la viande fraîche vers la côte Est grâce à l’invention du wagon réfrigéré.

Sa population connaît un développement rapide et croît notamment sous l’influence de l’immigration (irlandaise, italienne, juive, polonaise...). Alors que la ville ne comptait que 4000 habitants en 1837, elle atteint le million en 1890. Aujourd’hui, la ville avoisine les 3 millions d’habitants (9 millions avec sa banlieue) et se positionne comme la troisième plus grande ville des Etats-Unis.


Année tragique, ancrée dans la mémoire de Chicago. Un incendie ravage la ville. Plus de 20 000 immeubles sont détruits. Chicago se reconstruit alors selon des normes modernes et en utilisant de nouveaux matériaux, qui lui confèrent le visage qu’on lui connait aujourd’hui. Des gratte-ciel surgissent du sol et rivalisent de taille et d’originalité, des parcs et des musées sont aménagés pour embellir la ville. Chicago devient une métropole cossue, qui accueille même en 1893 l’exposition universelle.

Le Home Insurance Building, achevé en 1885, devient le premier gratte-ciel au monde.


La « Grande Migration » Des vagues d’Afro-américains venant du Sud du pays et fuyant la ségrégation raciale rejoignent Chicago à partir des années 1910, c’est la « Grande Migration ». Installés surtout dans les quartiers sud de la ville (South Side), Des tensions sociales voient le jour et les populations afro-américaines sont victimes de racisme et de discriminations.

Emeute raciale de 1919 Le 27 juillet 1919 éclate une émeute raciale suite à la noyade d’un jeune noir. Elle se termine 13 jours plus tard, le 3 août, après l’intervention de plus de 6 000 gardes nationaux, 38 morts et plus de 500 blessés. La population afro-américaine passe de 15 000 personnes en 1890, 44 000 en 1910 à 234 000 en 1930. L’influence de la communauté noire augmente avec sa population. Elle commence à s’organiser et le premier journal noir de la ville voit le jour, le Chicago Defender. Votant en majorité pour les candidats démocrates, les Afro-américains bénéficièrent des aides mises en place par le New Deal dont l’expression est employée pour la première fois par Roosevelt dans un discours qu’il prononça à la convention du parti démocrate réunie à Chicago.


La Prohibition,

établie de 1919 à 1933 et interdisant la vente de boisson alcoolisée, entraîne l’apparition d’une activité illégale de distillation. Cette activité va de pair avec le développement de gangs qui se livrent une véritable guerre pour le contrôle de ce marché juteux. Assassinats et corruption plongent la ville dans le chaos. Immortalisé par le cinéma, Al Capone restera l’un des plus célèbres barrons du crime organisé, et longtemps l’image de Chicago sera entachée par cette page sombre de son histoire.



Innovation architecturale et renouveau urbanistique Après le Grand incendie de 1871, Chicago s’engage dans un vaste programme de reconstruction. L’exposition universelle qui se déroula en 1893 et qui attira 26 millions de visiteurs fut aussi l’occasion pour les promoteurs du mouvement architectural City Beautiful de réaliser plusieurs édifices parmi lesquels le musée de la science et de l’industrie ou encore le célèbre métro aérien (Union Loop). L’école d’architecture de Chicago voit le jour quelques années plus tard et connaît un rayonnement international. Les expériences architecturales se multiplient et la ville est un véritable laboratoire à ciel ouvert. Le premier gratte-ciel au monde, le Home Insurance Building, voit le jour en 1885.


L’arrivée de Frank Lloyd Wright à Chicago en 1889 marque le début d’un nouveau style architectural désigné par l’expression « prairies houses ». Il se caractérise par ses lignes horizontales et ses toits plats. Le plan d’urbanisme de la ville est redessiné en 1909 par l’architecte Daniel Burnham et prévoit d’importants aménagements : construction de nouvelles rues, rénovation et élargissement des boulevards, construction de plusieurs bâtiments municipaux et aménagement de nombreux parcs et espaces verts, installation d’un nouveau chemin de fer… Sous l’influence de l’architecte allemand Ludwig Mies vander Rohe (1938) la ville de Chicago s’imprègne du style Bauhaus. De nouveaux édifices sont élevés tels le Merchandise Mart ou le Chicago Board of Trade Building.


Merchandise Mart



Aujourd’hui,

Chicago est une ville agréable et prospère. Deuxième centre industriel du pays, c’est aussi l’une des plus importantes places financières au monde. Elle est située dans l’Etat de l’Illinois, et se déploie sur la rive sud-ouest du lac Michigan, si vaste que l’on dirait une mer et qui vaut à la ville d’être désignée comme la « troisième côte des Etats-Unis », après New York qui domine la façade est, et Los Angeles qui s’impose à l’ouest. De surnoms, Chicago en possède une panoplie mais le plus célèbre demeure « The Windy City », en raison des vents charriés par le lac Michigan et qui balayent la ville.


CHICAGO

Windy City Second City City in a Garden

Green Roofs City City of Big Shoulders



Composition du drapeau de Chicago 2 bandes horizontales bleu-clair sur fond blanc 4 étoiles rouges à six pointes alignées


Les 3 bandes blanches du drapeau représentent de haut en bas le North Side, le West Side et le South Side de la ville.

La bande bleue supérieure représente le lac Michigan et la rivière Chicago.

 La 1ère étoile symbolise le fort Dearborn  La 2ème étoile symbolise le grand incendie de Chicago  La 3e étoile symbolise l’Exposition universelle de 1893

 La 4e étoile symbolise l'exposition « Century of Progress »



CHICAGO PÉRÉGRINATION AU GRÉ DU VENT



Chicago est une ville touristique accueillant chaque

année près de 40 millions de visiteurs, principalement américains. C’est aussi la ville de tous les superlatifs : plus grand building, plus grand musée, plus grand réseau ferroviaire, et même le Mc Donald qui réalise le plus grand chiffre d’affaires des Etats-Unis !



Un lac grand comme une mer… Avec ses 500 km de long et ses 190 km de large, le lac Michigan est si étendu que l’on croirait une mer. C’est le troisième des cinq plus grands lacs américains et l’une des principales réserves d’eau douce de la planète. Il compte plusieurs plages sur plus de 30 km de rivages.


Le Navy Pier est un quartier situé sur les bords du Michigan

et qui abrite l’embarcadère du même nom, inauguré en 1916. Ce fut longtemps un port commercial très dynamique ainsi qu’une base de la marine américaine. En 1994, le port est aménagé en centre de loisirs, avec des attractions, un parc, des restaurants, des cafés… C’est aussi le point de départ pour des excursions en ferry sur les eaux du Michigan.



Le John Hancock Center

est la tour résidentielle la plus élevée du monde. Atteignant 344 mètres de hauteur, « Big John », comme l’appellent familièrement les Chicagoans, fut imaginée par Bruce Graham dans un esprit architectural expressionniste. Depuis le 94e étage, à 314 mètres d’altitude, on peut admirer le panorama de Chicago.

La Willis Tower

a été conçue par l’architecte Bruce Graham, elle fut construite entre 1972 et 1974. Elle était jusqu’en 1998 la plus haute tour du monde. Au 103e étage à 412 mètres de hauteur, la tour abrite un point d’observation ouvert aux touristes, le skydeck. La vue imprenable est saisissante. Elle s’étend sur les plaines de l’Illinois et embrasse les contours du lac Michigan.


L’International Trump Tower

du nom du magnat de l’immobilier, l’homme d’affaires Donald Trump, a été inaugurée en 2009. C’est aujourd’hui le deuxième plus haut gratte-ciel d’Amérique. Il mesure 423 mètres de haut et compte 96 étages.

La Tribune Tower

abrite, comme l’indique son nom, le journal de l’Illinois « Chicago Tribune ». Sa façade néogothique est incrustée de pierres issues des plus célèbres sites architecturaux du monde : Notre-Dame de Paris, le Parthénon, la Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal ou encore le Kremlin ! Construite dans le style gothique flamboyant, sa tour est inspirée de la cathédrale de Rouen.




International Trump Tower 423 m

Big John 344 m


Willis Tower 442 m



Le Magnificent Mile

est l’équivalent de notre avenue des Champs-Elysées. Situé sur une portion de Michigan Avenue dans le centre de Chicago, le quartier abrite des boutiques de luxes, de mode, des hôtels et des restaurants, ainsi que plusieurs des plus hauts gratte-ciel du monde dont le John Hancock Center et la Tribune Tower.


Le Loop

est le deuxième plus important quartier d’affaires après Midtown Manhattan à New York. Encerclé autrefois par le tramway et aujourd’hui par le métro, il lui doit son nom, « loop », qui signifie « boucle ». Le métro de Chicago est d’ailleurs appelé le « El » (elevated) en raison des nombreuses lignes aériennes. Réunissant la plus grosse concentration de gratte-ciel historiques, il plane dans les rues du Loop une authentique atmosphère des années 30.




Dans le quartier de Marina City, deux immeubles attirent l’attention par leur forme singulière, celle d’épis de maïs. Deux tours jumelles résidentielles de 61 étages et 179 mètres qui dominent la rivière Chicago. Le complexe fut conçu en 1959 par l'architecte Bertrand Goldberg et achevé en 1964. Son objectif était de ralentir le départ des classes moyennes hors du centre-ville de Chicago. Une large gamme de services et de loisirs offrent un confort appréciable : théâtre, salle de sport, piscine, patinoire, magasins, restaurants ainsi qu’une marina. Marina City est considéré par les urbanistes comme l'un des symboles de la renaissance des centres villes américains.



Le Millennium Park

est l'un des plus grands jardins publics de la ville de Chicago. Spécialement destiné à l'architecture et l'art contemporains, il abrite la Cloud Gate ou « Porte des nuages », œuvre du célèbre artiste britannique Anish Kapoor. Construite entre 2004 et 2006, l’œuvre est surnommée The Bean (« Le Haricot ») à cause de sa forme. 168 plaques d’acier inoxydables polies et soudées entre elles en constituent le revêtement et reflètent le panorama urbain. Haute de 10 mètres, la sculpture pèse 99,8 tonnes et évoque le mercure liquide.


Situé dans le South Side, le Chinatown de Chicago a accueilli les premiers migrants chinois, d’anciens ouvriers des chemins de fer de l’Ouest américain, à partir de 1870. L’architecture y est typique des quartiers chinois comme dans d’autres villes des Etats-Unis. On y trouve des restaurants, des boutiques, des épiceries, et de nombreux services destinés à la communauté chinoise, ou à ceux qui s’intéressent à la culture chinoise.




Le John G.Shedd aquarium est le plus grand aquarium au monde avec quelques 25 000 poissons et plus de 19 millions de litres d’eau !

The Art Institute of Chicago est le deuxième plus grand

musée d'art national après le Met de New-York. Il abrite l'une des plus importantes collections d'art du pays et en particulier des œuvres impressionnistes et postimpressionnistes. Le Field Museum of Natural History, situé près du lac Michigan, abrite notamment Sue, le plus grand et le plus complet squelette de Tyrannosaurus rex connu à ce jour ! Le musée est organisé en 4 principaux départements : anthropologie, zoologie, botanique et géologie. On peut également y découvrir de très belles collections sur l’Egypte ancienne, le Tibet et les civilisations du nord-ouest Pacifique.


La deep dish pizza est une spécialité incontournable de Chicago. Il s’agit d’une pizza cuite dans un moule à bords hauts, sorte de quiche française. C’est à un certain Ric Riccardo que l’on doit cette recette originale. On raconte qu’il voulait offrir aux GI’s qui revenaient d’Italie le goût des pizzas goûtées sur le vieux Continent…


Enjoy your meal!


B.B King


Le Chicago Blues est une variante du blues née à Chicago et qui se caractérise par l’ajout d’instruments comme la guitare électrique, la guitare basse, la batterie, le piano ou encore des cuivres. Son essor est lié à l’exode rural et à l’arrivée d’ouvriers noirs qui quittèrent le sud des Etats-Unis en direction des grandes villes du nord au cours de la Grande dépression. Le Buddy Guy’s Legend est l’un des meilleurs clubs de blues du pays. Les Rolling Stones, David Bowie, Van Morrison ou encore Slash se sont produits dans le mythique club dirigé par la légende du blues, M. Buddy Guy en personne.


Les Bulls de Chicago est un célèbre club de basketball

mondialement connu. Membres de la National Basketball Association, ses joueurs évoluent dans la Conférence Est. Dans les années 90, ils réalisent le plus beau palmarès de la NBA, menés par le mythique Michael Jordan.

Les Cubs de Chicago sont un des clubs de baseball de la ville. Ils évoluent dans la division Centrale de la Ligue nationale. Depuis 105 ans ils n’ont remporté aucun titre et n’ont pas joué en Série mondiale depuis 1945. Malgré cela, les Cubs sont extrêmement populaires, ce qui leur vaut le surnom de « Lovable Losers ». Chaque jour de match leurs fans habillés aux couleurs du club des pieds à la tête, sont nombreux à venir les supporter. Les Blackhawks de Chicago, surnommés les « Faucons », sont une célèbre équipe de hockey. Fondée en 1926, l’équipe a disputé onze coupes Stanley, un des trophées les plus importants du hockey, et en a remporté quatre.




Master Communication des entreprises et des institutions

L’album photos’









Un grand merci à tous ceux grâce à qui ce voyage a pu avoir lieu : nos responsables de Master, Mr Fayçal NAJAB, Directeur du Master Communication des entreprises et des institutions, Mr Jacques GOUBIN, Directeur des Etudes du Master, le Directeur de l’Institut de la Communication et des Médias Mr Eric MAIGRET, et notre chère secrétaire de Master, Isabelle VIEILLERIBIERE. Merci à nos chers camarades de l’ «équipe voyage» : Fatem-Zahra BENNIS, Emilien FARABET, Julie GABARRE, Vivien MICHELET, Noémie SCHUMACHER, Anna TSYMBAL et Yang YUAN. Merci à notre précieux photographe, Sergio PENARANDA.

Post Scriptum : Un voyage inoubliable en effet, avec un groupe de très grande qualité, aux personnalités variées, talentueuses et attachantes. Un grand bravo et mes remerciements au nom de l’Equipe des Responsables du Master à Mademoiselle Fatima HALAOUI, conceptrice et réalisatrice de cet opus qui restera dans les annales du Master. Fayçal NAJAB





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