Les services d'aide par téléphone en Région bruxelloise

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Les Les services services d’aide d’aide par par téléphone téléphone en en Région Région bruxelloise bruxelloise 1ère édition - 2000


Comité de rédaction : Anne Ducamp, Alfred Vannesse, Lydwine Verhaegen Secrétariat : Nicole Bury Comité de lecture : Françoise Kinna/Question Santé, ThierryLahaye/Commission communautaire française, service santé Photos : Sandrine Palmaerts/Question Santé; Françoise Jacobs/Question Santé Graphisme : Carine Simon/Question Santé


Table des matières Editorial …………………………………………………………………p. 4 Introduction ……………………………………………………………p. 5 Spécificité de l’aide par téléphone …………………………………p. 7 Recréer du lien social : les services d’écoute par téléphone …p. 12 L’Arrêté Royal du 20.07.1973 ………………………………………p. 14 Les services d’aide par téléphone en Région bruxelloise : 1.Télé-Accueil Bruxelles ……………………………………………p. 16 2.Centre de prévention du suicide ………………………………p. 18 3.Autres initiatives : – Aide Info Sida ……………………………………………………p. 22 – Alcooliques anonymes …………………………………………p. 23 – Cancer et psychologie …………………………………………p. 24 – Chrétiens à l’écoute ……………………………………………p. 25 – Child Focus ………………………………………………………p. 26 – Ecoute enfants……………………………………………………p. 27 – Infor Drogues ……………………………………………………p. 28 – S.O.S. Jeunes – Quartier libre …………………………………p. 30 – S.O.S. Solitude……………………………………………………p. 31 – S.O.S. Viol …………………………………………………………p. 32 – Télé Parents ………………………………………………………p. 33 – Télégal ……………………………………………………………p. 34

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Editorial

Les dizaines de milliers d’appels que reçoivent chaque année les Services repris dans cette brochure sont avant tout révélateur d’une envie d’être écouté. De la démarche dans une profonde détresse au simple renseignement, rarement suffisant pour apaiser les inquiétudes autour d’une maladie ou de difficultés de la vie, tous ces contacts concrétisent surtout une solidarité humaine d’écoute. L’anonymat permet aussi de se confier sans craindre le regard, les réactions et les jugements de valeur de l’autre; La personne qui écoute doit, elle, gérer les appels et leur contenu. En plus de sa disponibilité matérielle, c’est son être qu’elle met ainsi à disposition temporaire d’une société qui ne peut pas toujours répondre de manière adéquate et immédiate aux attentes et interrogations de ses membres. C’est pourquoi, nous sommes heureux de mettre à disposition des intervenants médico-sociaux cette brochure reprenant les services connus actuellement en la matière.

Commission Communautaire Française, Service Santé

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Introduction Le téléphone : la proximité à distance Le téléphone a été inventé, il y a plus de 100 ans. Cette «curiosité» est rapidement devenue un outil indispensable dans la vie sociale entre les habitants d’une même cité, d’un même pays, et finalement du monde. L’éloignement géographique n’empêche plus les contacts et les échanges d’informations en tout genre. Malgré des débuts laborieux, le téléphone fait preuve aujourd’hui d’innovations permanentes et connaît sous toutes les latitudes un développement prodigieux. Le téléphone portable (GSM) est un des derniers nés. Il permet à celui qui en dispose de contacter n’importe quel correspondant stable ou mobile à la seule condition que l’autre possède le même appareil, du moins un appareil qui soit compatible avec le sien. Tous les secteurs de la vie sociale ont recours au téléphone. Dans certains pays, son usage est même considéré d’utilité publique et à ce titre, utilisable, localement en tout cas, gratuitement. Sans conteste, les premiers à en faire usage furent des services d’urgence qui ne peuvent s’accommoder de lenteurs ou de retard. Depuis lors, il n’y a pas de semaine où un nouvel S.O.S., un nouveau TELE ou un INFO ne voit le jour. Parfois d’ailleurs pour un temps éphémère. Ils peuvent disparaître aussi vite qu’ils sont arrivés. Leur spécificité même par rapport aux services commer-

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ciaux n’est pas facile à reconnaître. Comment dès lors, le public peut-il s’y retrouver ? C’est dans ce but que nous éditons cette brochure. Pour éviter que ces services d’aide aux personnes ne soient perdus dans la masse, nous voulons mettre en évidence les coordonnées des organismes dont ils émanent. Nous cherchons à en faciliter l’accès, préciser leurs objectifs et leurs modes de fonctionnement. Tout simplement les faire connaître. Dépassé le vieux bigophone, aujourd’hui, mais, surtout demain, entre autre par le jeune et frétillant internet ? Laissons-lui le temps de s’adapter et de combiner ses réalisations avec celles de techniques plus récentes. En attendant, il est là, tous les jours, à notre disposition. A. Vannesse

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l. Spécificité de l’aide par téléphone «Il arrive que quelqu’un vienne à quelqu’un d’autre avec le désir d’être entendu.» Outil de communication efficace, le téléphone a des propriétés remarquables. Il se rit des limites en ne tenant compte ni du temps ni de l’espace. Le couple de raison distance et temps paraît ne plus exister. Le téléphone rend service, comme outil de communication d’informations. Le téléphone peut être une arme, une prise de pouvoir sur l’autre comme intrusion dans sa vie. Le téléphone sert aussi de support de communication « affective ». On s’appelle pour discuter, parce que l’on se sent seul, parce qu’il ou elle habite trop loin… On s’appelle pour « vivre du relationnel ». K Le téléphone est entré dans la vie affective de tout un chacun. La Le téléphone permet de sauver proximité géographique n’est plus des vies, les services médicaux l’unique critère de la convivialité. d’urgence sont accessibles en permanence. Il permet aussi de soulager la détresse psychique, voire d’éviter le pire. C’est la raison d’être des services d’aide par téléphone. Dans ce cadre là, il offre un service doté de caractéristiques spécifiques liées à la relation particulière qu’il instaure.

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D’un côté du téléphone… Si l’on brosse un tableau succinct des personnes susceptibles d’appeler ces services, l’on pourrait dire qu’il s’agit dans leur majorité d’hommes, de femmes en souffrance, en manque d’écoute. Souffrance avant tout psychique, souffrance qui les déborde, les fragilise, les laisse désemparés, révoltés. Etat de malaise profond, émotions parfois insupportables, détresse, solitude extrême, tout cela vécu par des personnes qui appellent à l’aide, qui ne peuvent rester seules avec ce qu’elles sont en train de vivre à ce moment-là. K Tout un chacun peut éprouver le désir de se confier, de comprendre, de se rassurer, d’être écouté, – Le téléphone permet une d’être en relation… accessibilité immédiate, (24h/24 pour certains centres), donnée essentielle lorsque les autres services d’aide sont fermés ou qu’ils ne savent répondre à une demande urgente dans des délais acceptables pour l’appelant. Cela peut s’avérer une qualité importante quand la demande d’aide est pressante, urgente, quand la tension émotionnelle est forte, difficile à supporter. Dans ces moments là, une réponse immédiate suffit parfois à faire tomber la tension, à retrouver une capacité de réflexion, à envisager diverses solutions… Le téléphone exclut tout autre « dire » que la parole , ou son absence. La verbalisation, la mise en mots peut également éviter une « mise en acte » impulsive et dangereuse pour l’appelant ou d’autres personnes.

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– Pour certains appelants, la relation par téléphone et l’anonymat qu’elle permet favorise l’expression de contenus douloureux, vécus dans la honte, le secret. Le côté potentiellement dangereux de l’intimité de cette relation à deux, est contrebalancé dans le même temps par la sécurité de la mise à distance physique et sociale d’une part et par la capacité de pouvoir à tout moment couper la communication. Deux étrangers sont proches le temps d’un appel. Pas de traces, pas de suivi… – Certaines personnes en souffrance, n’ont pas nécessairement les capacités, les ressources permettant de demander de l’aide dans un cadre institutionnalisé, soit que la peur du « psy » s’avère trop prégnante, qu’une réponse différée ne soit pas acceptable, que les démarches à faire leur paraissent insurmontables ou qu’elles soient prêtes à créer un lien mais avec l’opportunité d’une rupture possible à tout moment et sans le poids, la contrainte de l’engagement. Pour tous, il n’en reste pas moins K que s’ébauche là, une expérience – L’espace téléphonique, par relationnelle de demande d’aide à s a n o n - r e p r é s e n t a t i o n quelqu’un investi d’un savoir et concrète, son immatérialité d’une compétence. Expérience ouvre plus que tout autre la parfois première pouvant initier porte à l’imaginaire, à la vie d’autres démarches. fantasmatique qui permet des échanges différents, où le monde intérieur de l’appelant se projette plus facilement et est cependant écouté. La distance, l’anonymat confèrent au téléphone un rôle essentiellement ponctuel, il intervient à un moment donné dans la vie

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d’un individu et lui permet de faire l’expérience d’un accueil sans jugement, d’une écoute qui s’offre comme caisse de résonance à sa détresse, d’une relation d’aide où l’autre fantasmé a à devenir réel. « j’ai tout l’espace pour moi et pourtant il y a quelqu’un » Et de l’autre côté… « Ecouter c’est être là, l’oreille ouverte, et laisser dire ce qui se dit. Mais qu’est-ce donc qu’être là ? Et qu’est-ce que laisser dire ? Et qu’est-ce qui se dit ? » Répondre dans un service d’aide par téléphone, c’est avant tout être conscient des pièges qu’il tend en transgressant les limites de l’espace, du temps, du corps. K L’important est bien de se situer dans une relation d’aide.

Cela exige de la part de celui qui écoute et répond une capacité à se différencier de l’appelant et à proposer un cadre qui protège la relation de la « folie » de l’un ou de l’autre dans un contexte qui à priori propose peu de limites. En quelque sorte ni le temps, ni l’espace n’ont de réalité tangibles par téléphone. L’écoutant, le répondant devient le garant de la relation d’aide. Pour pouvoir assurer cette responsabilité, il peut prendre appui d’une part sur l’institution dans laquelle il travaille avec son cadre de réflexion, son règlement, son éthique de l’écoute, et d’autre part sur lui-même.

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On ne s’improvise pas bénévole à l’écoute de personnes en détresse. Pour assurer une écoute de qualité à l’appelant, pour assurer une certaine sécurité psychique à celui qui la propose, tout cela au sein d’une relation souvent difficile, parfois perturbante, toujours questionnante, il s’agit que l’écoutant dispose d’un bagage de ressources internes Dans ce bagage : une capacité à identifier ses suffisant. K émotions et à pouvoir les utiliser dans la relation, une ouverture à l’autre et à sa souffranPour acquérir et ce sans s’efforcer de la nier ou de la combler, développer ce une disponibilité intérieure au questionnebagage, pas de ment et au regard de l’autre, une vigilance et recettes miracles, une attention quant au processus relationnel pas de trucs mais qui s’établit dans le dialogue. un travail continu sur soi, travail de déconstruction, de lâcher-prise, de réflexion, d’étonnement, d’humilité et de questionnement. C’est le travail proposé à tout bénévole qui se présente dans ces institutions dans le cadre de formation à l’écoute et de supervisions assurées par des professionnels. La formation de celui qui écoute est une exigence et est exigence, le travail de supervision l’est tout autant. A ces conditions là, la relation d’aide par téléphone est un lieu privilégié d’une expérience relationnelle particulière et unique. « …Il arrive qu’il soit écouté. » Anne Ducamp Citations en italiques tirées de « L’écoute » de Maurice Bellet EPI DESCLEE DE BROUWER 1989

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2. Recréer du lien social : les services d’écoute par téléphone La place des services d’écoute par téléphone dans une grande ville comme Bruxelles s’inscrit dans un contexte particulier, dont il convient de tracer les lignes de force. La modification du paysage urbain de ces dernières années donne une place aux services d’écoute par téléphone comme à d’autres réseaux professionnels qu’ils n’imaginaient pas tenir il y a quelques années. Ainsi parmi les facteurs sociologiquement les plus marquants et provoquant sans doute le recours à l’aide psychologique s’inscrivent la montée de l’isolement, l’éclatement de la famille et la disparition de la famille élargie parmi la population autochtone avec en conséquence, l’affaiblissement des solidarités traditionnelles et bien sûr, l’augmentation de la précarité des conditions d’existence. Nous ne sommes pas sans savoir qu’on assiste à une dualisation de la population bruxelloise entre une partie de la population aisée et très aisée et une frange de plus en plus démunie qui s’étend de plus en plus. Dans ce contexte, les individus vivant des événements de vie traumatisants (rupture, divorce, perte d’emploi) et provoquant une montée des situations de crise individuelle ne trouvent pas au sein des solidarités traditionnelles le support social d’autrefois.

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On sait aujourd’hui que la population bruxelloise se caractérise par une série de composantes souvent liées à un risque plus élevé de précarité : un grand nombre de personnes âgées, de femmes isolées avec enfants, un grand nombre de bénéficiaires du minimex, de chômeurs et de citoyens faisant appel au revenu garanti. Or la famille et le travail sont encore aujourd’hui les vecteurs de l’intégration sociale. Mais face à ces situations de mal-être tantôt chroniques tantôt aigües, la réponse est en Région Bruxelloise également riche et multiple tant du côté professionnel que bénévole, l’un et l’autre ayant leur place. Le bénévole, en rappelant que l’homme est un être unique, représente un élément marquant du lien social.

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L’écoute par téléphone, être quelqu’un pour quelqu’un permet de par son anonymat de rencontrer cette première demande qui peut se dire tout simplement ou s’élaborer vers une prise en charge plus continue.

Il s’agit bien de toute prestation de bien ou de service effectuée sans garantie de retour en vue de créer, nourrir ou de recréer du lien social entre les personnes.

Le service d’écoute par téléphone serait d’un certain point de vue une occasion, dans un contexte sécurisant dû à un cadre, (anonymat, appel ponctuel, non intervention de reprendre pied, de refaire l’expérience d’un lien). Fort de cette expérience, le pari est fait que le bénéficiaire pourra à nouveau croire en ses capacités relationnelles. A partir de l’expérience de ce lien, l’appelant peut vivre à nouveau, autrement, son lien à la société. L. Verhaegen

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3. L’Arrêté Royal du 20/7/1973 Le 20 juillet 1973, était promulgué par le Ministre de la Santé et de l’Environnement, un Arrêté Royal relatif aux Centres de Télé Accueil. Ceux-ci existaient déjà en Belgique, depuis une quinzaine d’années et se donnaient pour objectif d’être accessibles par téléphone, à tout moment du jour et de la nuit, aux personnes en état de crise psychologique. K Leur but était d’accueillir ces personnes, de les écouter, de les soutenir et au besoin de les orienter L’Arrêté Royal reconnaît la vers les services appropriés et spévaleur de ces Centres ainsi que cialisés. l’importance de leur action, qui contribue à une meilleure coordination en matière de Santé Mentale. Moyennant le respect de certaines conditions, il en autorise l’agréation et le subventionnement par le Ministre de la Santé. En voici les principales : – Les Centres de Télé Accueil doivent être créés et organisés par les pouvoirs publics, une ASBL, un CPAS ou une université dans les limites d’une implantation géographique admise par le Ministère. – Leur travail doit se faire en collaboration avec un service de santé mentale agréé.

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– Ils doivent fonctionner 24h /24 et chaque jour de l’année. Leur permanence est assurée par des collaborateurs bénévoles. – Ils sont aussi soumis à divers contrôles tant sur le plan financier que sur leur action au quotidien. – Ils doivent disposer d’un personnel qualifié qui veille au bon fonctionnement du Centre, 24h sur 24, dans l’anonymat et le respect du secret professionnel. Ce personnel comprend un(e) responsable de la direction, un(e) autre de la formation et un(e) secrétaire qui doivent chacun disposer de diplômes et de compétences particulières. De plus, les centres s’assurent de la collaboration de bénévoles sélectionnés, encadrés et supervisés par des professionnels intervenant de manière plus ponctuelle. – La formation donnée aux bénévoles comprend : une formation initiale, un stage et une formation permanente dont les axes sont précisés par l’arrêté.

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Télé-Accueil Bruxelles Boîte postale, 12 1000 Bruxelles 37 Ligne d’urgence : 107 Tél : 02 538 49 21 (secrétariat) - Fax : 02 537 41 85 E-mail : teleaccueil.brussels@skynet.be Informations pratiques – Permanence téléphonique, 24h/24, et 7j/7 dans l’anonymat, assurée par des écoutants bénévoles formés et encadrés de manière régulière. – Secrétariat : information recrutement d’écoutants bénévoles du lundi au jeudi de 9h à 16h30 (16 h le vendredi) Tél : 02 538 49 21 Equipe – 80 écoutants bénévoles – 3 psychologues + 5 vacataires – 1 sociologue – 1 assistant social – 2 secrétaires Activités Le Centre de Télé-Accueil a été inauguré le 9 novembre 1959. Il est rapidement secondé par 12 autres postes francophones, néerlandophones et germanophones. Reconnu d’utilité publique, et subsidié par le secteur Santé de la Commission communautaire française, il se veut un moyen de prévention contre certaines conséquences de l’isolement et de la rupture du lien social. Le but est d’accueillir par téléphone à tout moment du jour et de la nuit, des personnes qui ressentent le besoin ou

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le désir de parler à quelqu’un. Parmi elles, certaines sont en crise psychologique. D’autres sont simplement angoissées, inquiètes, soucieuses ou isolées (sans interlocuteur disponible). Télé-Accueil s’efforce de leur offrir un espace de parole individuelle et une écoute attentive et personnalisée. Recevoir ce qu’elles veulent exprimer, tenter de clarifier les choses, les aider à chercher par elles-mêmes des solutions à leurs problèmes, et le cas échant, leur donner des informations adéquates ou suggérer une orientation appropriée. D’autre part, Télé-Accueil considère qu’une telle mission en entraîne deux autres : – celle de répercuter auprès des responsables politiques et de l’opinion publique, les problèmes sociaux et les évolutions qui se manifestent au cours des appels. C’est une des finalités du rapport d’activités; – celle de promouvoir l’écoute et la parole à tous les niveaux de la société. Dans ce but, Télé-Accueil a créé le Centre de Formation à l’Ecoute (CEFEC), disponible à tous ceux que cette démarche intéresse. De plus, deux colloques ont été récemment organisés : – en 1998, sur «l’Ecoute, promesses et impasses»; – en 1999, sur «le bénévolat en question». Objectifs – Ecoute par téléphone, 24h/24, dans l’anonymat, le respect des convictions de chacun et dans la confidentialité, par des bénévoles formés, encadrés et supervisés par des professionnels. – Collaboration avec les services de Santé mentale de la Région Bruxelloise. – Recrutement régulier de nouveaux écoutants formés par Télé-Accueil (Informations au secrétariat). – Centre de Formation à l’Ecoute (CEFEC) ouvert à tous.

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Centre de prévention du suicide Place du Châtelain, 46 1050 Bruxelles Ligne d’urgence : 0800 32 123 Tél.: 02 640 51 56 (secrétariat) Fax : 02 640 65 92 Site web : http://www.preventionsuicide.be Informations pratiques – Permanence téléphonique 24h/24: 0800/32 123 (gratuit) – Secrétariat : information recrutement de répondants bénévoles du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 – 14h00 à 16h30. Tél: 02 640 51 56 Equipe – 5 psychologues – psychothérapeutes – 1 licencié en communication – 1 secrétaire – 60 répondants bénévoles Activités Le Centre de Prévention a été créé en 1970. Depuis 1973, le Centre de Prévention du Suicide fonctionne 24h/24, 7j/7 et est subsidié par le service santé de la Commission communautaire française comme centre d’aide par téléphone. En matière de prévention du suicide, entendre la communication suicidaire, en actes ou en mots, est primordial. La per-

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sonne suicidaire éprouve le besoin de communiquer sa détresse, sa colère, son ambivalence. Or, la souffrance suicidaire continue touK jours à susciter une certaine peur et mise à distance; et rend, de ce fait, difficile Le Centre de Prévention voire impossible l’écoute de cette parole du Suicide a pour but de particulière. prévenir l’acte suicidaire Créer un lieu d’écoute de cette parole-là en donnant aux per- est donc essentiel. sonnes en difficulté et en état de crise psychologique la possibilité de parler librement et ouvertement de ce qui les préoccupe. L’anonymat et le secret du dialogue, qui y sont de règle, favorisent cette liberté d’expression. Le Centre peut être considéré comme un centre d’intervention de crise, car le dialogue qui s’établit au téléphone aide la personne à traverser et dépasser un moment de crise. A la fin de l’appel, la personne se sent apaisée, moins angoissée et souvent prête à envisager des possibilités de solution. Le Centre de Prévention du Suicide apporte donc une aide psychologique au cours d’un dialogue. Il ne donne pas de conseils médicaux mais travaille en collaboration avec la garde des médecins ou avec des médecins généralistes en cas de tentative de suicide. Le Centre de Prévention du Suicide est conçu comme un endroit spécialement qualifié pour aborder le problème du suicide d’un point de vue tant clinique que scientifique.

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Objectifs – Le but principal du Centre est de prévenir l’acte suicidaire et de soutenir l’entourage d’une personne suicidaire. – Le Centre tente également de sensibiliser le public au problème du suicide et à l’aide à apporter aux personnes suicidaires. – Le Centre vise aussi à aboutir à une meilleure compréhension des comportements suicidaires, d’un point de vue scientifique. Moyens Permanence : – Accueil téléphonique 24h/24, pour toute personne suicidaire ou pour l’entourage. – Sensibilisation du public par l’intermédiaire de la presse, de séances d’informations, de participations à des colloques, de supports écrits divers. – Activités de recherche. – Formation à la relation d’aide et à l’écoute. – Formation donnée au sein du Centre pour les candidats répondants bénévoles et à l’extérieur (gendarmerie, assistants sociaux, écoles...). – Projet de prévention et de promotion de la santé. – Bibliothèque. Livres, Revue, Mémoires universitaires autour de la problématique du suicide.

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4. Autres initiatives Les initiatives qui suivent ne rencontrent pas les prescriptions légales fixées par l’Arrêté Royal du 20.07.1973

Photo© : Sylvie Derumier

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Aide Info Sida Rue Duquesnoy, 45 1000 Bruxelles Tél.: 02 514 29 65 (secrétariat) 02 511 45 29 0800 20120 (permanence) Fax: 02 502 54 14 E.mail: aide.info.sida@skynet.be Activités Aide Info Sida a pour objectif d’apporter un soutien psychologique et de l’information sur le sida aux personnes atteintes par la maladie, leur famille et leurs proches, ainsi qu’au public en général. Plusieurs services existent: – la permanence téléphonique «Ecoute-Accueil» qui offre une information et une écoute, dans l’anonymat, du lundi au vendredi 18h à 21h (tél.: 0800 20120); – l’accompagnement des personnes malades à domicile, à l’hôpital; – le «Libre Espace» ou lieu de rencontre et de parole pour les personnes séropositives et leur entourage; – le service d’information et de témoignage dans les «Ecoles».

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Alcooliques Anonymes Rue du Boulet,13 1000 Bruxelles Tél.: 02 513 23 36 Informations pratiques – Permanence téléphonique 24h/24, 7j/7 et dans l’anonymat. – Une permanence est prévue du lundi au vendredi de 14h à 23h dans les locaux des Alcooliques Anonymes. Activités – Aider tout être humain de toute race ou de toute confession qui a un problème d’alcool. – L’alcoolique est un malade (reconnu par l’O.M.S.) qui peut se soigner s’il le désire et ainsi stabiliser sa maladie. Les alcooliques anonymes sont là pour les aider.

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Cancer et psychologie Avenue de Tervueren 215/14 1150 Bruxelles Tél., répondeur, fax : 02 735 16 97 Antenne de Liège : Rue des Augustins 55 4000 Liège Tél., répondeur, fax : 04 221 10 99 Informations pratiques Permanences téléphoniques assurées par des professionnels psychothérapeutes : A Bruxelles : – du lundi au vendredi de 10h à 12h A – – –

Liège : mardi de 10h à 12h jeudi de 14h à 16h vendredi de 19h à 21h

Activités Accueil des personnes atteintes d’un cancer, de leurs proches, des soignants et des volontaires qui se trouvent en difficulté émotionnelle sur le plan personnel, relationnel, professionnel.

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Chrétiens à l’écoute Rue de Lausanne 22 1060 Bruxelles Tél.: 02 538 27 00 Informations pratiques Une équipe de bénévoles, qui se soumettent à une formation continue, se relaient au téléphone dans l’anonymat le plus strict. – Du lundi au vendredi, de 9h à 22h – Le samedi de 9h à 12h Activités Ecoute, dans l’anonymat, des personnes qui le désirent, surtout celles qui souffrent de solitude, ne savent à qui parler, à qui confier leurs interrogations. Parler est un besoin fondamental de l’homme, parler libère et permet de discerner son propre chemin. Parler du sens de la vie, du mal, de la souffrance, de problèmes personnels, conjugaux, religieux, des questions d’actualité, simple demande de renseignements ou besoin de parler.

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Child Focus Buro & Design Center Esplanade du Heysel BP 20 1020 Bruxelles Tél.: 02 475 44 11 Fax : 02 475 44 03 Numéro d’urgence gratuit : 110 Site web : http://www.childfocus.org Activités Support actif à la recherche d’enfants signalés disparus ou enlevés. Prévention et lutte contre la disparition d’enfants et leur exploitation sexuelle. Moyens – Recueillir des informations. – Diriger vers les services compétents. – Assurer le suivi des cas qui lui sont confiés. – Participer à l’encadrement des victimes et de leur entourage.

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Ecoute Enfants Service de santé mentale de l’ULB Campus de la plaine Bd du triomphe Accès n°2 Bâtiment HB - CP 254 1000 Bruxelles Tél.: 02 650 59 84 Numéro de téléphone d’urgence (gratuit) : 103 Activités Service d’écoute téléphonique à la disposition des enfants, des adolescents et de toute personne intéressée, concernée par les plus jeunes. Moyens Ecoute 24h/24, week-ends et jours fériés compris. Service gratuit, respectant l’anonymat réciproque. Plusieurs équipes de professionnels de la relation d’aide formées à l’écoute téléphonique. Ces professionnels exercent leur activité en divers lieux de la Communauté française, dont Bruxelles.

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Infor Drogues Rue du Marteau, 19 1000 Bruxelles Tél.: 24h/24 : 02 227 52 52 Fax : 02 219 27 25 Email : courrier@infor-drogues.be http://www.infor-drogues.be Activités L’association a pour but de développer une prise de conscience et une connaissance critique des réalités de la société. Favoriser l’expression et l’exercice d’une citoyenneté active et responsable, avec pour but d’assurer et de développer une prise de conscience et une connaissance critique des réalités de la société, des capacités d’analyse, de choix, d’action et d’évaluation; des attitudes de responsabilité et de participation active à la vie sociale, économique, culturelle et politique. Moyens – Une ligne téléphonique d’écoute et d’aide accessible 24h/24. – Un service d’information et de documentation. – Un service de consultation. Au travers des actions qu’elle développe et des services qu’elle propose, l’association s’engage à offrir une aide de qualité s’appuyant sur la compétence de ses travailleurs (volontaires et rémunérés) et des principes éthiques et déontologiques respectant les droits de l’homme et notamment le respect des droits élémentaires de la personne.

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Elle y sera particulièrement attentive à l’égard des usagers de drogues et autres personnes toxicomanes, leur reconnaissant ainsi leur statut de citoyen à part entière, leurs droits mais aussi leurs devoirs et leurs responsabilités.

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S.O.S. Jeunes - Quartier libre Service d’aide en milieu ouvert Rue Mercelis, 27 1050 Bruxelles Tél.: 02 512 90 20 (permanence téléphonique 24h/24) 02 503 20 45 (Quartier Libre) Activités – Accueillir le jeune dans un cadre convivial et non stigmatisant. – Aider et informer le jeune par rapport à toutes les questions, toutes les difficultés, tous les projets en lien avec son lieu familial et social. – Susciter chez le jeune l’envie de découvrir ses capacités, d’expérimenter et de développer ses ressources positives. – Permettre aux jeunes d’exercer une action sur leur milieu de vie. Moyens – Une permanence 24h/24 (information, orientation, premier accueil). – Un accompagnement «généraliste» (médiation avec l’entourage familial, institutionnel, un soutien socio-éducatif). – Un accueil de nuit, court et exceptionnel. – Des interventions collectives et communautaires (travail social de rue, atelier vidéo, snack pas cher le lundi midi, atelier informatique...).

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S.O.S. Solitude Rue du Boulet, 24 1000 Bruxelles Tél.: 02 548 98 08 Activités – Etre un lieu d’écoute et de parole pour toute personne souffrant de solitude et l’accompagner dans l’expression de sa demande. – Etre essentiellement un lieu et un temps de relais pour réfléchir, pour s’orienter ou pour dépasser un moment de crise. Moyens – Ecoute téléphonique. – Ecoute dans un entretien en face-à-face. Par une équipe de personnes formées à l’écoute. Du lundi au vendredi de 9h à 18h. Dans l’anonymat et gratuitement.

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S.O.S. viol Rue Blanche, 29 1060 Bruxelles Tél.: 02 534 36 36 Fax : 02 534 86 67 Activités – L’accueil, l’écoute et le soutien psychologique de tout homme ou femme victime d’une agression sexuelle. Cette écoute s’adresse également aux personnes faisant partie de l’entourage de la victime ainsi qu’aux professionnels confrontés à cette problématique. – La diffusion d’informations sur la problématique du viol. – Une formation destinée aux intervenants du secteur psychosocial, médical et judiciaire confrontés, dans leur pratique, à la problématique des abus sexuels. Moyens – Une permanence téléphonique par un personnel qualifié, des entretiens individuels, un accompagnement dans les démarches judiciaires et un groupe de parole. – Une équipe de psychologues. – Des séances d’information, de sensibilisation et des cycles de formation. – Une bibliothèque à la disposition du public.

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Télé-Parents A l’EPE Place des Acacias, 14 1040 Bruxelles Tél.: 070 233 757 (numéro national) 02 736 10 03 Activités – Venir en aide aux parents ou à toute personne ayant en charge un enfant face aux difficultés rencontrées dans l’éducation de l’enfant. – Aider à retrouver confiance et sérénité pour prendre des décisions constructives. – Informer et orienter vers des services spécialisés. Moyens – Ecoute téléphonique. – Service gratuit, respectant l’anonymat. – Au bout du fil, une équipe de personnes spécialement formées pour l’écoute.

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Télégal Télé accueil des Gays et Lesbiennes 1000 Bruxelles Tél.: 02 502 79 38 Activités Ecouter et renseigner les gays, lesbiennes et les personnes qui se posent des questions sur l’homosexualité. Télégal est un secteur de l’a.s.b.l. Tels Quels, reconnu comme centre d’éducation permanente. Moyens Permanence téléphonique tous les jours de 20h à 24h et ce de façon anonyme. Les écoutants sont des bénévoles qui ont suivi une formation à l’écoute.

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Administration de la Commission Communautaire Française Service Santé Boulevard de Waterloo, 100-103 - 1000 Bruxelles Tél. 02 542 82 11 - Fax 02 542 83 90 Ministre-Membre du Collège, chargé de la Santé de la Commission Communautaire Française Didier Gosuin Avenue Louise, 54 bte 10 - 1050 Bruxelles Tél. 02 517 12 00

Editeur responsable : Ph. Debacker, Bd de Waterloo, 100/103 - 1000 Bruxelles - Réalisé et édité par Question Santé asbl - D/2000/3543/1

Cette brochure est mise à votre disposition par la Commission Communautaire Française de la Région de Bruxelles-Capitale. Tél. : 02 542 83 16 Fax : 02 542 83 90 E-mail : t.lahaye@belcast.be


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