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PLAN CANAL Fraude à l’identité
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FOCUS Place au digital
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FACE TO FACE Policiers avec des tatouages
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— Agents de sécurisation à la Police Fédérale —
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L’Inforevue est une publication de la Direction de la communication de la Police Fédérale
Rédacteur en chef: Benoît Dupuis Coordination: Stefan Debroux Rédaction: Gert Claus, Françoise Forthomme, Nicolas Mangon, Saskia Van Puyvelde et Thomas Wattier Lay-out et photographie: Ruben Accou, Jocelyn Balcaen, Christian Berteaux, Caroline Chaidron, Emmanuelle Glibert, Karolien Snyers et Lavinia Wouters Dessins: Ruben Accou, Emmanuelle Glibert et Benoit Goesaert Traductions: Desk Translation Direction de la communication Imprimerie: Goekint Graphics 059 51 43 43 Editeur responsable: Géraldine Bomal - Avenue de la Couronne 145A - 1050 Bruxelles Relations publiques : Laurence Slachmuylders, Avenue de la Couronne 145A - 1050 Bruxelles Tél. 02 554 41 31 - Fax 02 642 60 97 Dit magazine verschijnt ook in het Nederlands. E-mail: https://poldms.police.be
“Une ligne de conduite que je vais invariablement surveiller”
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Le 15 juin dernier, le Police Fédérale m’a chaleureusement accueilli, au même titre que de nombreux représentants de la Police Locale, à l’occasion de ma prestation de serment et de mon premier discours : merci de tout cœur !
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Ce numéro d’Inforevue comporte une série de thèmes en lien étroit avec le speech en question, ce qui n’était pas prémédité. Cette concordance démontre que nous sommes sur la même longueur d’ondes. Cela est motivant.
Au cours des prochaines années, il est à mon sens fondamental que nous travaillions sur les processus, les procédures et notre manière de travailler plutôt que sur les structures. Après autant de réformes en profondeur au cours des vingt dernières années, les membres du personnel de la Police Fédérale doivent à présent surtout se concentrer sur le contenu et la qualité de leur travail, sans devoir se soucier de la perennité de leur service ou direction. J’aurai invariablement cette ligne de conduite à l’œil dans toutes mes actions.
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PLAN CANAL Lutter contre les faux documents : un travail à tous les étages
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FOCUS Une information efficace et ciblée sur le terrain
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MAINTIEN DE L’ORDRE De nouveaux chevaux de frise à l’essai
La digitalisation de notre fonctionnement est la première priorité. Le développement de la nouvelle Direction de la sécurisation (DAB) nous tient également à cœur, au même titre que les mesures à prendre contre la violence à l’encontre des policiers. Bref, un Inforevue rempli de thèmes essentiels, dont également la lutte contre la fraude à l’identité et les problématiques transfrontalières. Bravo à la rédaction ! Enfin, je vous invite à lire cette édition. Bonne lecture!
UNE NOUVELLE DIRECTION À LA POLICE FÉDÉRALE Insuffler une vision à partir d’une page blanche VIOLENCE CONTRE LES POLICIERS Offrir un suivi aux victimes
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RESSOURCES HUMAINES Promotion sociale pour CALog : grandir pour s’épanouir
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Rédaction: cgc.product@police.belgium.eu
FACE TO FACE Arborer des tatouages en étant policier ? Pas sous n’importe quelle forme…
ISSN: 1780-7638
rubriques
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L’INVITÉ “Maintenir le côté humain constitue un défi”
Radar... 2
Les experts...10
Partenaire particulier...14
Marc De Mesmaeker Commissaire Général de la Police Fédérale
Un jour avec...28 Casus...34
Historia...35
Out of office... 36
Success Story...38 SuperCop...39
Le Monde policier... 40 Ambassadeur... 42
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Affaire en court... 43
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R ADAR QUOTE
SITE WEB
L' I N F O G R A P H I E
SITE DU 21 JUILLET
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Il veut s'assurer que tout le monde comprend qu'il n'est pas un héros, qu'il ne faisait que son travail. Ken Lam, l’agent qui a arrêté le suspect de l'attaque au camion-bélier qui a fait 10 morts et 16 blessés le 23 avril dernier à Toronto ne veut pas être considéré comme un héros suite à son acte. C’est ce qu’a souligné le chef adjoint de la police de Toronto, Peter Yuen. Des propos relayés par Radio-Canada.
Le site internet 2107.be vous propose de découvrir le programme complet heure par heure et les animations à l’agenda du prochain 21 juillet. Vous y trouverez notamment tous les détails concernant le village policier et les démonstrations organisées par la Défense. Une carte et des indications par rapport aux mesures de circulation vous aideront à vous déplacer.
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Infractions routières 2017 Les 4 ‘killers ’ Ceinture et sièges enfant 59 943 infractions en 2017 (contre 74 084 en 2016)
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R ADAR
tweetwall @SPFJustice #arnaque Actuellement, des e-mails #frauduleux circulent pour réclamer le paiement d'#amendes routières. Ne réagissez pas à de tels e-mails ! La police n’envoie jamais de demande de paiement par e-mail. Signalez-le à suspect@safeonweb.be et consultez https://www.amendesroutieres.be/ !
@Policefederale
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Félicitations à toutes les mamans ! #fetedesmeres #MothersDay
21 juillet 2018
@PoliceCharleroi
Plus visibles, plus proches des citoyens. Le #PSO (peloton de sécurisation et ordre public) patrouille à vélo ! #PoliceCharleroi
@PoliceMouscron
En cette journée ensoleillée du 21 avril, la police locale de Mouscron a été mise à l'honneur à l'occasion de la journée des Fastes, fêtant l'amitié franco-belge. Nous remercions vivement les autorités et le public présent en nombre à cette occasion.
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@Zpz_polbru
Gsm
Victime ou témoin? Nous encourageons chacun d'entre vous à dénoncer à la police les faits d'agression, de violence et de discrimination. Tous ensemble contre l'homophobie, lesbophobie, transphobie, biphobie, ... ! #NousSommesLàPourVous #Solidaire #LGBTI
100 323 infractions en 2017 (contre 108 699 en 2016)
@PoliceLux
SUR LE VIF
MARINO VAN DAELE
Alcool et drogue
Légère diminution pour l’alcool et légère hausse pour la drogue
“BIEN PLUS QUE DES MISSIONS DE SURVEILLANCE”
L'aspirant Marino Van Daele (48) est issu du secteur privé où il commençait à ronger son frein ; l'heure de changer de voie était venue. "J'avais déjà voulu travailler à la police auparavant, mais sans jamais oser franchir le pas. Cette formation de six mois pour devenir agent de sécurité à la Police Fédérale (Direction de la sécurité, DAB) est idéale pour voir si je suis capable d'y arriver. J'essaierai alors peut-être de devenir inspecteur. Je trouve cependant un peu dommage que toute la classe se retrouvera à Doel ; moi qui apprécie les contacts sociaux, j'aurais par exemple préféré travailler à l'aéroport. Mais ce n'est peut-être que partie remise. Je voudrais rassurer les personnes qui hésitent à se porter candidats : la formation est variée et passionnante ! Nos tâches ne se limitent pas à de simples missions de surveillance et nos compétences sont plus étendues que prévu."
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Saviez-vous qu’en matière de circulation routière la police poursuit une stratégie de prévention et de répression élaborée en collaboration avec le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures ? https://gd.lu/9ZR553
@Police_Niv_Gen
En cette journée internationale des pompiers, nous tenions à saluer le courage de nos collègues qui n'hésitent pas braver le feu pour sauver des vies et qui se mettent au service du citoyen chaque jour. Merci à vous.
@PolicedeLiege
Vitesse
3 398 975 infractions en 2017 (contre 3 297 228 en 2016) +3,1%
Ce we a lieu la 104ème Edition de la Classique Course cycliste "LiègeBastogne-Liège Pro" - 2018 & "Bastogne-Liège Dames". Toutes les mesures de circulation prévues sont sur notre page Facebook Zone de Police de Liège et sur le http://www.policeliege.be
@JanJambon
Notre nouvelle loi sur les cameras rentrera en vigueur (GDPR proof) dans deux jours et permet l’utilisation des caméras dans les véhicules de police. Fait accompli!
@Europol
Today Catherine De Bolle, who previously served as Commissioner Gral of the Belgian @federalepolitie, takes up her duties as our new Executive Director. Welcome to Europol! Looking forward to working together to achieve a safer Europe !
www.infractionsroutieres.policefederale.be
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© Lavinia Wouters
FLASHÉ
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Air et mer Bravo à Lavinia Wouters, photographe au sein de la Direction de la communication, qui a remporté la 2e place du concours photos de Frontex, l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne ! La photo a été prise lors d’un exercice Pre-Guardex, réalisé en mer du Nord le 26 avril dernier, avec l’appui aérien et les unités spéciales de la Police Fédérale, la Défense et les Douanes.
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GPS
La Police de la Navigation en action
Une famille néerlandaise remercie les services de secours belges
Une police plus que jamais intégrée
En février dernier, une famille néerlandaise impliquée dans un grave accident de la circulation sur la E17 à Kruishoutem a remercié peu de temps après l’ensemble des services de secours belges intervenus sur les lieux. Mathias Minnaert et Sven Hoste, deux inspecteurs de la police de la route de Flandre orientale (poste de circulation de Wetteren) faisaient partie des secours. “Nous nous sommes occupés des deux adolescentes, qui étaient en état de choc. La plupart du temps, nous restons sans nouvelles des victimes. Être mis à l’honneur de la sorte est à la fois très inattendu et réconfortant.”
Une opération de grande ampleur visant à prévenir les faits de criminalité lourde ou violente en zone transfrontalière a été menée le 19 avril dernier. Cette mission a nécessité la collaboration des zones de police locales de plusieurs arrondissements judiciaires mais aussi de la Police Fédérale, l’appui d’hélicoptères et des autorités de police françaises. La zone de police de Mouscron y a notamment participé. Au �inal, 123 personnes ont été contrôlées dont 8 étaient à rechercher. On note aussi la saisie de 4 véhicules et 85 contrôles d’alcoolémie.
Plus d’un million de contrôles Du 18 au 19 avril, la Police Fédérale de la Route a procédé à un nouveau marathon de contrôle de vitesse. Durant 24 heures, pas moins de 1 390 425 véhicules ont été soumis à un contrôle. Un travail qui a nécessité de coordonner 138 zones de police. Au bilan �inal, 35 158 excès de vitesse sont à déplorer. Soit une légère baisse. Mais la prudence reste de mise.
#vintagefriday
Instagram: policefederale
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Dans les années 60, à défaut de PC, il fallait faire appel au papier pour répertorier les personnes recherchées. Le Bulletin central de signalements regroupait ainsi les différentes �iches dans une grande boîte. Une �lèche signalait dans quel sens il fallait l’ouvrir.
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C’est la baisse de criminalité qu’a enregistré la ville d’Anvers entre 2012 et 2017. Les effectifs ont été triplés durant cette période. En ligne de mire : la criminalité de la drogue. Les arrestations ont fortement augmenté.
Ce vendredi 15 juin, le premier commissaire divisionnaire Marc De Mesmaeker a prêté serment comme Commissaire Général de la Police Fédérale. En hommage aux victimes des événements tragiques de Liège, qui ont coûté la vie à Cyril et à nos deux collègues Lucile et
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Née de l’ancienne police maritime, la Police de la Navigation regorge de talents. Au quotidien, ceux-ci garantissent la réussite des différentes missions grâce à des constatations de haute qualité. Parmi ces missions, le contrôle frontalier, la police judiciaire à bord des bateaux, la police administrative, la saisie des bateau ou encore le contrôle du respect des lois et règlements sur et autour de l’eau. Vous pouvez découvrir leur travail en vidéo via le canal "CGC Audiovisuel" et l'application vidéo sur Office 365.
21/07 Cette année, la fête nationale se tiendra un samedi. L’occasion pour les familles de venir admirer le traditionnel dé�ilé militaire et civil mais aussi de goûter aux activités gratuites proposées dans le parc de Bruxelles et sur la place Poelaert. C’est d’ailleurs sur cette même place que la Police Fédérale proposera son 'village policier'. Vous pourrez également admirer des démonstrations et goûter à des initiations organisées par la Défense (rue de la Régence). Un 'village sécurité' et un 'village européen' feront aussi partie du menu. Démarrage des festivités sur le coup de 10h.
Soraya, il a souhaité convier le chef de corps de la zone de police de Liège en qualité d’invité d’honneur et lui a offert ce dessin : "Il illustre ce que je ressens en ce moment par rapport au travail policier", a souligné le nouveau Commissaire Général.
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UNE MULTITUDE D’ACTEURS Depuis le départ, l’Office central pour la répression des faux (OCRF) collabore à la mise en œuvre du Plan canal. Pour ce faire, 11 membres de l’OCRF participent activement et à plusieurs niveaux à la réalisation des actions. Du point de vue tactique et opérationnel, l’équipe ‘faux documents’ de l’OCRF fournit un appui technique spécialisé lors des perquisitions et procède à l’analyse des documents saisis et du matériel utilisé pour leur fabrication. “Nous authentifions les documents et reconstituons, à la demande du magistrat, les procédés employés par les contrefacteurs. Viennent ensuite s’ajouter les formations dont le but est d’augmenter la capacité des policiers impliqués à appréhender les auteurs, qu’ils soient utilisateurs ou fabricants de faux documents”, détaille la commissaire Irina Dabaca, chef de l’OCRF et manager de programme adjoint “fraude à l’identité” du PNS 2016-2019. Vu le caractère transversal de la fraude documentaire et à l’identité, l’OCRF collabore aussi avec les SPF Affaires étrangères et Intérieur ainsi qu’avec l’Office des étrangers. “Ceci afin de sécuriser au maximum le processus de délivrance des documents d’identité et de voyage et de préserver autant que faire se peut l’intégrité de la chaîne de l’identité.”
que le problème est large et concerne toutes les composantes de la société: les fraudes sociales, la traite des êtres humains, les escroqueries ou encore le terrorisme. Et il ne faut pas en sousestimer l’impact. La fraude à l’identité comporte beaucoup de facettes. Il n’y a pas que les attentats...”
PLAN CANAL
Lancé en 2016, le plan Canal a permis à la PJF Bruxelles d’enregistrer quelques beaux succès avec plusieurs sites de production de faux documents démantelés. Cependant, les responsables souhaitent améliorer encore le travail sur le terrain. La vigilance est de mise ! TEXTE Thomas Wattier
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PHOTOGRAPHIE Lavinia Wouters
La Police Judiciaire Fédérale (PJF) souhaite viser toujours plus haut. L’objectif : ne rien laisser passer. Depuis l’instauration du plan Canal en 2016, la lutte contre le trafic de faux documents est devenue essentielle et une équipe de véritables spécialistes s’est constituée. Pour rappel, ce plan vise à lutter contre la radicalisation violente dans huit communes situées le long du canal Bruxelles-Charleroi :
Anderlecht, Molenbeek, Koekelberg, Laeken, Bruxelles-capitale, SaintJosse, Schaerbeek et Vilvorde. “La problématique des faux documents est devenue une priorité suite aux attentats et une équipe spécifique s’est créé. Nous avons enregistré de beaux succès en démantelant plusieurs sites et en arrêtant différents fabricants. Cependant, il reste encore des milliers d’utilisateurs de faux
documents dans la nature”, concède le commissaire divisionnaire Alain De Proft, chef de service appui opérationnel et coordinateur du plan Canal pour la Police Judiciaire Fédérale (PJF) de Bruxelles. Depuis 2016, sept sites de production liés au trafic de faux documents ont ainsi été démantelés par les services de la PJF de Bruxelles. “Il faut savoir
DES CONTRÔLES PLUS STRICTS
Le commissaire divisionnaire Patrick Bourgeois, chef de service de la deuxième Division de recherche à la PJF de Bruxelles, tient à rappeler qu’on ne peut pas uniquement se contenter de démanteler les organisations respon-
Il arrive d’ailleurs que certains citoyens deviennent les victimes du système. “Suite au vol, la perte ou le scanning de leur document d’identité, les données récupérées sont utilisées par les malfrats pour fabriquer des faux documents.” Avec les conséquences que cela comporte. “Les documents peuvent être utilisés pour commettre des infractions (escroquerie, traite ou trafic d’êtres humains,...)
ou pour rester hors de portée des radars des services de police et de renseignements.”
Une Task Force End Users a ainsi vu le jour et contribue à la détection des faux documents et à l’identification des utilisateurs en analysant les objets saisis (PC, clés USB, disques durs, rouleaux d’imprimante,...) “On essaye d’être les plus créatifs possible pour identifier et localiser les usagers et ce, en impliquant de très nombreux partenaires (ci-contre)” termine Alain De Proft. © PJF
Lutter contre les faux documents : un travail à tous les étages
La PJF réclame donc encore plus d’attention des policiers lors des contrôles. “Certains sont coutumiers du fait mais pour ceux qui doivent gérer 1 001 autres choses, ce n’est pas toujours facile…”
sables de la fabrication des faux documents. Il faut également être attentif à l’usage qui en est fait. “Il est tout autant important de savoir qui est la personne qui porte la fausse carte que de connaître le contexte de son utilisation. Il ne s’agit pas seulement de signaler le faux document par le biais de son numéro mais également le titulaire mentionné sur celui-ci. Cette identité sera signalée comme ‘alias’”.
Irina Dabaca
D’importants démantèlements ont pu avoir lieu
EN CHIFFRES
Au total, 15 enquêteurs de la PJF mènent des investigations visant le démantèlement des organisations actives dans la fabrication et le trafic de faux documents. Pour la problématique des End Users, un team BRI (Bureau Recherche et Information) composé de trois membres de la PJF a été instauré. Il est actuellement aidé par trois membres du Corps d’intervention de la Police Fédérale de Bruxelles et sporadiquement par des membres de ladite “Réserve Générale”. “Le démantèlement d’une organisation peut en moyenne permettre la détection de 600 à 2 500 faux documents d’identité. Actuellement, le team BRI gère 7 554 faux documents, lesquels ont été détectés grâce aux enquêtes menées par notre division de recherche”, précise Patrick Bourgeois.
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LES EXPERTS
Pour surfer tranquille
Sur la route
Quel est votre âge digital ?
Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice
En 2017, seuls 31 % des Belges disposaient de compétences numériques avancées et plus de la moitié de notre population ne possédait que des connaissances de base ou rudimentaires. L’occasion de présenter la plateforme lancée par le SPF Economie et qui va vous permettre de découvrir votre âge numérique.
De près ou de loin, la sécurité routière concerne tout le monde. Mais en tant que policier, agir dans ce domaine nécessite une certaine dose d’abnégation, car c’est un travail qui est toujours à recommencer. Est-ce que “le policier” a baissé les bras à ce sujet ? C’est du moins l’avis de pas mal de citoyens qui trouvent que “la police” consacre beaucoup d’énergie à la vitesse – même s’il s’agit en grande partie de contrôles automatisés – mais délaisse d’autres points du code de la route.
Un exemple : le GSM au volant, dont tout le monde souligne la dangerosité. En 2017, on a rédigé environ 100 000 PV pour cette infraction. Ce chiffre paraît impressionnant. Mais il représente moins de 2 PV par jour par zone de police en moyenne, et ceci en assimilant la Police Fédérale de la Route à une zone de police. Est-il possible d’arriver un jour à décourager les conducteurs d’utiliser leur smartphone
Olivier Quisquater en sanctionnant si peu les infractions ? Poser la question, c’est y répondre.
Voilà pourquoi il est important d’encourager chaque policier de terrain, et pas uniquement celui qui est spécialisé en roulage, à s’intéresser au respect du code de la route. Car plus il y aura de policiers qui consacreront du temps à la sécurité routière, plus l’impact sera grand sur les usagers. C’est prouvé par toutes les études en la matière.
Allo, le Contactcenter ?
0800 99 272 federal.contactcenter@police.belgium.eu
Le délai d’introduction d’une demande d’interruption de carrière ramené à deux mois Pascal COLLARD Ce n’est un secret pour personne, la recherche d’un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale est une des préoccupations essentielles des travailleurs. Une des possibilités offertes par notre statut afin de répondre à ce besoin grandissant consiste à solliciter une interruption de carrière à temps plein ou à temps partiel, qu’elle soit “ordinaire” ou pour congé parental. Jusqu’il y a peu, le délai minimum requis pour pouvoir introduire une demande d’interruption de carrière était fixé à trois mois avant le début de celle-ci. Toutefois, l’employeur pouvait accepter un délai plus court.
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Dans le but d’uniformiser les délais de la plupart des régimes de prestation à temps partiel ou d’interruptions à temps plein, celui-ci est désormais ramené à deux mois. La possibilité offerte à l’employeur d’accepter un délai plus court est maintenue. (Référence : Arrêté Royal du 19 novembre 1998 modifié par l’AR du 21 mars 2017)
Baptisée Digital Duel, elle vous offre la possibilité d’effectuer un test qui se compose de 10 défis. Vous allez être confronté à des digital natives, terme qui définit la génération de nos enfants et ados qui baignent depuis leur naissance dans cet environnement numérique. Les différentes épreuves vous permettront d’évaluer vos compétences.
Vous allez, par exemple, être invité à rechercher, le plus rapidement possible,
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LES EXPERTS
sur internet la réponse à une question, ou encore, vous allez devoir montrer si vous êtes capable de démasquer de fausses informations ou de reconnaître un site sûr. Ou plus pragmatique : comment réaliser des copies de sauvegarde ? Au terme de l’exercice, votre âge digital vous sera aussi communiqué : s’il est de 2018, alors vous êtes un pro du digital. S’il est des années 80 en revanche, vous allez devoir vous documenter pour améliorer vos connaissances. Une liste de formations vous est d’ailleurs proposée pour vous aider à atteindre cet objectif et aussi vous assurer une gestion sécurisée de vos données. https://www.digitalduel.be/
Olivier BOGAERT
Comment dire ...
Quand l’homme frappe comme le tigre … La langue anglaise semble s’être imposée pour désigner une série de phénomènes criminels violents, devenus relativement courants ces dernières années : les tiger-kidnappings, les home invasions, les home-jackings et les car-jackings. Attention toutefois à ne pas les confondre ! Venu tout droit de Grande-Bretagne, le terme tiger-kidnapping désigne une forme de prise d’otages consistant à enlever ou détenir une ou plusieurs personnes afin de forcer un employé à commettre un crime, en l’occurrence le vol d’une somme d’argent ou autre appartenant à une société ou une institution. L’un des cas de figure les plus classiques étant celui du banquier forcé de se rendre à l’agence pour y prendre de l’argent pendant que ses proches sont séquestrés. Mais pourquoi cette référence au tigre ? Tout simplement parce que pour préparer un tiger-kidnapping, les auteurs observent longuement leur victime avant de fondre sur elle, comme le tigre sur sa proie ! Notons que s’ils ont très largement adopté l’appellation anglaise, les néerlandophones utilisent également parfois tijgerontvoering (tijger = tigre ; ontvoering = enlèvement). Le terme home
Olivier LOUYS invasion fait quant à lui référence à des faits de vol ou d’extorsion commis avec violence et préméditation dans une habitation privée, au cours desquels les auteurs cherchent la confrontation avec leurs victimes. Point d’enlèvement donc ici ! Enfin, le mot home-jacking, mieux connu et figurant à présent au dictionnaire, désigne le vol d’un véhicule au domicile de son propriétaire, contraint sous la menace ou par la violence de remettre ses clés. Ce phénomène se distingue du car-jacking, qui se déroule sur la voie publique. Précisons pour terminer qu’en néerlandais, ces quatre termes s’écrivent en un seul mot.
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FOCUS
Une information efficace et ciblée sur le terrain L’outil FOCUS est une application AAA : anytime, anywhere, any device. Conférant une place centrale à l’utilisateur, ce concept novateur offre des fonctions et des informations sur mesure. FOCUS n’est utilisé pour l’instant que par la Police Locale d’Anvers, mais son déploiement à l’échelle nationale est en cours de préparation. D’ici à la fin de l’année, quelque huit unités-pilotes se lanceront également dans l’aventure. L’application sera ensuite introduite au sein de toutes les unités locales et fédérales. TEXTE Saskia Van Puyvelde
PHOTOGRAPHIE Lavinia Wouters
ANVERS – La Police Locale d’Anvers a commencé à utiliser FOCUS à la fin de l’année 2017. “Grâce à cette application conviviale, le fonctionnaire de police sur le terrain peut accomplir ses tâches de A à Z”, explique Brandon De Waele (photo). Chef d’équipe au sein du service d’enquête spécialisée, section INTEL (intelligence), Brandon a contribué au développement de l’outil. “Le grand avantage de FOCUS est qu’il peut être utilisé partout (au moyen d’un gsm, d’une tablette, d’un ordinateur portable …), de manière sûre et rapide. On s’y connecte à l’aide d’un token, d’une empreinte digitale ou de Face ID pour ceux qui possèdent un iPhone.”
DES POSSIBILITÉS INFINIES
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“À titre d’exemple, pour obtenir des informations exhaustives sur une personne, il n’est plus nécessaire de consulter toutes les banques de données l’une après l’autre”, poursuit le chef d’équipe. “L’application de recherche de FOCUS interroge toutes les sources disponibles – Registre national, casier judiciaire, Banque de données nationale générale (BNG), Registre central des armes … – et fournit les informations proactivement. On peut faire des recherches sur des personnes, des véhicules, des faits, des lieux, etc. L’application ISLP1 permet d’enregistrer des PV en un tour de main. Et pour rechercher ou sauvegarder la photo d’un suspect, l’utilisateur peut
recourir en toute facilité à l’application ‘images’, l’album photos en ligne de FOCUS. Les images sont stockées de manière centralisée, pas sur l’appareil. Pour partager avec un collègue les photos que vous avez faites récemment, vous pouvez utiliser l’application ‘messages’. Véritable fil conducteur de FOCUS, elle permet aux collaborateurs de communiquer entre eux de façon sécurisée, dans tous les contextes (un incident, une image, un briefing, etc.). Un simple clic sur l’application ‘incidents’ vous permet de savoir en temps réel ce qui se passe sur le terrain. Ainsi, lorsqu’une équipe est envoyée en intervention sur les lieux d’un incident, elle peut prendre connaissance en direct des informations communiquées par les calltakers et les dispatchers depuis le centre d’appels d’urgence. FOCUS permet en outre d’enrichir ces données sur la base du lieu encodé : identité de l’occupant des lieux, antécédents éventuels en lien avec des faits graves, détention éventuelle d’armes par l’appelant, etc. C’est certainement le cas lorsque l’équipe se déplace avec le tout nouveau VW Transporter – le “combi 3.0” –, car FOCUS fait partie de son équipement standard. FOCUS comprend également une application ‘cartes’. En un clic, elle permet de connaître la position des différentes équipes et l’emplacement des éventuelles caméras, mais aussi des magasins, écoles, églises, salles de fête, banques,
lieux sensibles pour la drogue, etc. Grâce à l’application ‘briefing’, on peut non seulement organiser des briefings quotidiens pour son propre service, mais aussi prendre connaissance d’autres briefings et donner un feedback. En fait, les collaborateurs sont briefés en permanence. Notez que tout le monde n’accède pas à toutes les informations sur FOCUS. Ainsi, seuls les membres de notre service (service d’enquête spécialisée) ont accès à l’application ‘dossier DGO’. C’est une espèce de fichier numérique concernant toutes les personnes dont nous effectuons un suivi dans le cadre du terrorisme et du radicalisme.” “Enfin, FOCUS envoie également des messages pop-up et donne accès, dès son ouverture, à un News Feed personnalisé dédié aux informations les plus
récentes. FOCUS permet par ailleurs d’établir et de visualiser des liens entre différents dossiers. Outre des informations textuelles, l’utilisateur peut également ajouter différents médias (p. ex. des documents photographiques) à des dossiers. Bref, les possibilités sont légion. Chaque jour, une équipe de 25 personnes du département ICT met à jour l’application et développe de nouvelles fonctions, de manière à pouvoir réagir de façon flexible et rapide aux défis du monde numérique de demain.” Pour en savoir plus sur FOCUS, découvrez la vidéo promotionnelle sur www.politieantwerpen.be. 1
ISLP signifie “Integrated System for Local Police”.
“TOUT LE MONDE DEVRA ÊTRE CONNECTÉ D’ICI 2020” “À la fin de l’année dernière, il a été décidé que FOCUS serait le front-end (la partie visible) d’i-Police, le grand projet de modernisation de l’environnement IT de la police intégrée. L’équipe de projet FOCUS met actuellement tout en œuvre pour que les utilisateurs finaux disposent dans les meilleurs délais des applications qui leur permettront de travailler de manière plus facile, plus sûre et plus intéressante sur le terrain. Un ‘paquet’ de base FOCUS sera mis dès cette année à la disposition de dix entités-pilotes. Nous visons un déploiement généralisé d’ici 2019 ; tout le monde devra être connecté à partir de 2020. FOCUS n’est pas (seulement) un dossier technique : il s’agit d’adapter l’environnement de travail dans sa totalité, ce qui nécessitera la contribution de chaque collaborateur. Une fois que ce changement aura été mis en œuvre au sein de l’organisation, les perspectives seront quasiment ‘infinies’. On peut suivre l’évolution du projet sur Yammer.”
Rino Defoor, conseiller à la politique, Direction générale de la police administrative (DGA)
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© Jos Balcaen
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BPOST
PA R T E N A I R E PA R T IC U L I E R
Plaque tournante des amendes de circulation et des perceptions immédiates Bpost est surtout connu comme opérateur postal assurant chaque jour la collecte, le tri, le transport et la distribution de lettres et de colis, en Belgique comme à l’étranger. Outre ces services standard, bpost propose également des solutions intégrées, comme le projet de recouvrement des amendes de roulage “Crossborder”.
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Quel est le rôle de bpost dans le projet Crossborder ? Et comment se déroule la collaboration avec la police ? Bart Smeets, gestionnaire de projet : “Ce projet est le fruit d’une collaboration entre la police, la Justice, l’Intérieur et la Mobilité. Chaque acteur accomplit une tâche spécifique. Notre rôle est de veiller à ce que l’échange d’informations entre les citoyens, les personnes morales et les autorités se déroule de façon optimale. Ainsi, lorsqu’elle constate une infraction, la police transmet toutes les données nécessaires au système central de la Justice. Il y est alors décidé quels documents et quelles données il faut envoyer, et à qui.” “Tous ces documents sont imprimés quotidiennement par notre filiale Speos, qui les prépare en vue de leur expédition et les confie à notre centre de tri, d’où ils sont acheminés à leur destinataire. Nos services back-office font ensuite le nécessaire pour que les éventuels formulaires de contestation renvoyés par les citoyens soient transmis en bonne et due forme au département concerné de la Justice. Certains documents sont numérisés et envoyés par voie électronique ; d’autres sont transmis en version papier aux parquets concernés.” “À la demande de la Justice, nous avons également mis en place un centre d’appel afin de répondre aux éven-
tuelles questions des citoyens sur les procédures administratives qu’ils doivent suivre lorsqu’ils reçoivent une amende de roulage. Enfin, notre chef de service veille à ce que le site web des amendes routières soit mis à jour régulièrement et fournisse à tout moment des informations actualisées.” La collaboration entre bpost et la police se limite-telle à la mise en place du système Crossborder ou est-elle permanente ? “Bpost se charge déjà depuis 2006 du traitement administratif et financier des perceptions immédiates. Ces opérations se sont déroulées dès le départ en étroite collaboration avec les services IT de la Police Fédérale. Dans le cadre du projet actuel des amendes de roulage, nous essayons également, aux côtés des services de la Police Fédérale, d’échanger le plus d’informations possible avec la Police Locale. Ainsi, au cours de la phase initiale du projet, nous avons rendu visite à plusieurs zones de police afin de leur demander directement comment elles travaillaient concrètement sur le terrain. Encore maintenant, nous saisissons toutes les occasions qui se présentent pour communiquer avec les zones locales.”
La communication entre les deux institutions se déroule-t-elle de manière spéci�ique ? Des personnes de contact ont-elles été désignées ? “Nous organisons deux fois par mois un steerco auquel participent les représentants de toutes les institutions concernées. Tous les aspects du projet y sont passés en revue. Dans cette optique, nous organisons nous-mêmes une table ronde trois fois par an afin de discuter spécifiquement de la communication avec le citoyen. Du côté de la police, des collaborateurs IT de la Police Fédérale, du Centrex et des centres régionaux de traitement y ont été conviés.”
Bart Smeets
La collaboration entre les deux institutions se déroule-t-elle de façon optimale ? “Le retour d’informations que nous recevons du terrain est très précieux, non seulement pour nous, mais aussi pour le projet dans son ensemble. Avec les membres du steerco, nous examinons la manière dont nous pourrions encore améliorer les contacts avec la Police Fédérale et les zones de police.” Françoise Forthomme et Saskia Van Puyvelde
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M A I N T I E N D E L’ O R D R E
De nouveaux chevaux de frise à l’essai La police est amenée à se réinventer continuellement. Ainsi, en matière de sécurité, les chevaux de frise actuels ne répondent plus intégralement aux besoins. Des protections plus modernes et plus optimales sont recherchées. TEXTE Thomas Wattier
PHOTOGRAPHIE Jocelyn Balcaen
Des prototypes de nouveaux chevaux de frise ont été dévoilés le mercredi 2 mai au complexe de Witte de Haelen. “Les barrières actuelles ont fait leur temps et nous connaissons parfois des problèmes de visibilité”, explique Benoît Van Houtte, directeur de la DAS (Direction de la sécurité publique). Sans oublier que les menaces évoluent aussi, que ce soit en matière de terrorisme ou de sécurité routière. Une mise à jour semble donc nécessaire. “Actuellement, nous possédons 1 200 chevaux de frise mais nous cherchons des solutions plus optimales, qui protègent mieux les policiers, notamment des projectiles.” La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles a elle-même initié le projet qui a pu compter sur un subside européen. “Il est sur les rails depuis un an maintenant. Les barrières actuelles ont entre 40 et 50 ans. Nous recherchons donc des protections plus modernes mais il faudra d’abord passer par une phase de test”, ajoute le commissaire divisionnaire Pierre Vandersmissen (zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles). “Nous espérons pouvoir profiter des modèles définitifs lors du sommet de l’OTAN en juillet prochain et ensuite en acquérir davantage.”
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Le commissaire divisionnaire Pierre Vandersmissen teste les nouveaux chevaux de frise.
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Insuffler une vision à partir d’une page blanche
Le 1er mars 2017, jour officiel du lancement de la Direction de la sécurisation (DAB), Eric Delhez en devient le directeur. Il revient avec nous sur la genèse de sa direction. TEXTE Nicolas Mangon & Saskia Van Puyvelde
Pouvez-vous nous expliquer dans quel contexte la DAB a vu le jour? Eric Delhez : “La décision de créer la DAB tire son origine de l’accord de gouvernement du 9 octobre 2014 qui prévoyait, entre autres, que “les missions-clés dont les services de police doivent s’occuper doivent être déterminées”. Ceci a entraîné un débat sur les tâches-clés de la police. Le 22 décembre 2015, le Kern a pris la décision de créer la DAB. Le climat de terreur lié aux événements tragiques survenus à Paris en janvier (Charlie Hebdo) et novembre 2015 a également eu une influence. Les attentats de mars 2016 sont venus renforcer l’urgence et la nécessité de la mise en œuvre de cette nouvelle unité. Une équipe de projet a alors vu le jour, travaillant d’arrache-pied jusqu’à la mise en place effective de la nouvelle Direction de la sécurisation au sein de la Direction générale de la police administrative de la Police Fédérale par la loi du 12 novembre 2017.”
Quelles sont les principales missions de la DAB ? “Elles sont au nombre de six, à savoir la sécurisation de l’ensemble des sites nucléaires de classe 1 que compte notre pays, la sécurisation de l’aéroport de Bruxelles-National, la police des cours et tribunaux et le transfèrement de détenus, la sécurisation de diverses institutions critiques nationales, internationales et européennes, la sécurisation des infrastructures des domaines et palais royaux et du SHAPE et l’exécution d’escortes protocolaires et de missions ponctuelles et subsidiaires de sécurisation de dispositifs policiers.”
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De manière concrète, qui sera en charge de ces missions ? “L’objectif est d’optimaliser la capacité opérationnelle. Pour ce faire, la loi a principalement créé un grade spécifique,
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UNE NOUVELLE DIRECTION À LA POLICE FÉDÉR ALE
PHOTOGRAPHIE Lavinia Wouters et Jos Balcaen
celui d’agent de sécurisation de police (BAGP), un grade intermédiaire entre les grades d’agent de police et d’inspecteur. Ces agents de sécurisation suivent une formation de six mois et jouissent de compétences d’agents de police administrative. Ils seront principalement amenés à remplacer les militaires afin de sécuriser les sites critiques. Ils seront donc porteurs d’une arme (et même souvent d’une arme collective) et d’un uniforme ils ne devront par conséquent pas être assimilés, comme on a parfois tendance à le penser, à des agents de gardiennage. Tous cadres confondus, l’effectif de la DAB sera composé d’environ 1 600 personnes. Parmi ceux-ci, 60 % seront affectés à la police des cours et tribunaux, qui constitue le gros morceau. Un encadrement des nouvelles recrues, gage de réussite du projet, est nécessaire et d’ores et déjà prévu.”
”L’HUMAIN AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONS” Issu de la police communale, le commissaire divisionnaire Eric Delhez (53 ans) a transité par le niveau local, notamment en tant que responsable du service d’intervention à Ottignies-Louvain-laNeuve durant une douzaine d’années, avant de décrocher son brevet de direction et d’intégrer la Police Fédérale. Après avoir été directeur adjoint de la police technique et scientifique, il succède, le 1er octobre 2017, au commissaire divisionnaire Hervé Nowé en tant que chef de projet en vue de la mise sur pied de la nouvelle Direction de la sécurisation.
En tant que directeur, quelle est votre vision pour cette nouvelle direction ? “Nous sommes partis d’une page blanche. Dans ces conditions, insuffler une nouvelle vision est peut-être plus facile. Le leadership que je défends place l’être humain au centre des préoccupations, que ce soit au niveau de l’attention que j’accorde au bien-être des collaborateurs au sein de l’organisation, ou au niveau du citoyen au service duquel nous travaillons au quotidien. Une autre valeur intrinsèquement liée à cette vision est le respect. Le respect des valeurs, des normes, de l’institution, des citoyens ainsi que des collaborateurs. Il faut donc des agents de sécurisation sérieux, avec la tête sur les épaules, en adéquation avec les valeurs que je défends et dignes en toutes circonstances de la confiance qui leur est donnée. Je préfère ainsi parler de gestion humaine des ressources, plutôt que de gestion des ressources humaines.”
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”VISER LA QUALITÉ ET L’UNIFORMITÉ” BRUXELLES – Le commissaire Benoit Koob, de l’Académie nationale de police (ANPA), coordonne la formation DAB depuis fin octobre 2017. “Cette toute nouvelle formation a dû être élaborée en quatre mois. Nous avons très rapidement développé les différents modules de la formation en collaboration avec les campus de Jumet, Vottem, Gand et Wilrijk, mais aussi avec la direction DAB, les formateurs, etc. Les matières comme le roulage, la déontologie et les statuts, la communication et le community policing sont abordées dans les modules communs (384 heures). Le module maîtrise de la violence et sport représente 224 heures de cours. Il est particulièrement intensif : les candidats doivent être prêts physiquement en six mois alors que les candidats inspecteurs sont formés sur un an. Pour terminer, les modules spécialisés (voir plus loin dans le dossier) doivent être bouclés en 116 heures. Nous veillons à assurer une formation la plus uniforme possible et à offrir la même qualité dans les quatre campus. Tout n’est cependant pas encore réglé et plusieurs problèmes pratiques doivent encore trouver des solutions. Il n’est notamment pas évident de trouver des chargés de cours car financièrement parlant, cette formation n’est pas intéressante pour eux. Par ailleurs, l’apprentissage en alternance et quelques modules doivent encore être peaufinés. Au total, 1 100 candidats (c.-à-d. l’ensemble de la DAB) doivent être formés en deux ans. Les candidats viennent de l’extérieur, sont issus de la Défense, de la Protection civile, de la Brussels Airport Company (BAC) et 400 d’entre eux proviennent du Corps de sécurité du SPF Justice qui sera automatiquement intégré à la Police Fédérale au 1er janvier 2019. L’objectif de former 25 candidats par classe n’a pas été atteint. Il reste donc de la place pour ceux qui se sentent appelés. Bon à savoir : les candidats qui réussissent la formation peuvent participer dans les deux ans à l’examen de promotion permettant de devenir inspecteur.” Cette formation peut donc être un beau tremplin en vue d’une carrière à la police.
”LA DEMANDE DE CANDIDATS EST ÉLEVÉE”
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UNE NOUVELLE DIRECTION À LA POLICE FÉDÉR ALE
GAND – L’inspecteur principal Nico De Baene est formateur à l’Académie nationale de police (ANPA - Campus de Gand) et l’un des quatre accompagnateurs des participants à la formation DAB. “Pour l’instant, deux classes suivent la formation qui s’étale sur six mois : une classe de quinze aspirants et une autre de douze. Leurs formations se termineront respectivement fin août et fin octobre. Eu égard à l’ordre de priorités établi par le ministre (1: sites nucléaires, 2: aéroport de Bruxelles-National, 3 : prisons et 4: infrastructures critiques), l’ensemble des agents de sécurisation diplômés ira travailler à Doel. Les aspirants sont motivés et ravis d’inaugurer la formation. Celle-ci est composée de huit modules de base : deux modules transversaux et quatre modules spécialisés (sites nucléaires, infrastructures aéroportuaires, transfèrement de détenus et cours et tribunaux et infrastructures critiques). Nous avons fait appel à des partenaires externes comme la Défense, le Corps de sécurité du ministère de la Justice, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire et la BAC (Brussels Airport Company). Les modules se chevauchant, la théorie alterne avec la pratique. Huit journées d’apprentissage en alternance sont aussi prévues. Les candidats sont également motivés pour, in fine, tenter de devenir inspecteurs de police. Pour certains, cette formation représente une chance unique de progresser au sein de la police intégrée sans diplôme de l’enseignement secondaire. Notons enfin qu’il existe pour l’instant une différence notable entre le nombre de candidats francophones et néerlandophones. Le besoin de candidats est beaucoup plus urgent en Flandre. Quatre incorporations sont encore prévues cette année (juin, septembre, novembre et décembre) et deux autres en 2019 (mars et mai), en fonction du nombre de candidats. L’idée est de former des classes de 25 aspirants, ce que nous n’arrivons pas à faire à l’heure actuelle. Pour former à l’avenir le nombre d’agents de sécurisation voulu, la formation devra assurément être prolongée.”
”ALTERNANCE DE THÉORIE ET DE PRATIQUE” GAND – L’aspirante Sietse Legein (20) a travaillé dans la surveillance d’événements et s’est par conséquent déjà familiarisée avec la police. “La formation est intéressante. Du reste, comme notre classe est très diversifiée, nous pouvons énormément apprendre les uns des autres. En alternant pratique et théorie, on ne s’ennuye jamais. Les formateurs sont très compétents et capables de répondre à toutes nos questions. Toute la classe va en effet se retrouver à Doel, mais il sera apparemment possible d’introduire une demande de mobilité après six mois. Mon but est avant tout d’acquérir de l’expérience puis d’essayer de progresser jusqu’au grade d’inspecteur. Toutes les portes restent ouvertes ...”
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”UN BEAU CHALLENGE QUI S’OFFRE À NOUS” FLEURUS – Ancien militaire et ex-gendarme, l’inspecteur principal Philippe Clavie a intégré la DAB en mai dernier. Basé sur le site nucléaire de classe 1 de Fleurus, il s’affaire désormais à la mise en place de la future équipe d’agents de sécurisation, dont l’entrée en fonction est prévue le 1er janvier 2019. “En tant que chef de section et eu égard aux normes d’encadrement en vigueur, j’aurai sous ma direction sept agents de sécurisation, ici à Fleurus. Mon rôle d’encadrement consistera, entre autres, à évaluer les agents par le biais d’entretiens, à assurer le bon fonctionnement de mon équipe en favorisant une atmosphère de travail positive, à veiller au respect et à la mise en œuvre optimale des moyens mis à notre disposition, à guider et coordonner les différentes missions, mais aussi à accompagner et aider les agents de sécurisation qui le souhaitent à devenir inspecteurs. C’est en tout cas un beau challenge qui s’offre à nous, car tout est à construire. Je suis très fier de faire partie de cette aventure !
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VIOLENCE CONTRE LES POLICIERS
Offrir un suivi aux victimes LA VIOLENCE CONTRE LES POLICIERS EN CHIFFRES
• Insultes, menaces, coups ou pis encore ... Les policiers (mais aussi des membres du personnel civil) sont confrontés au quotidien à des faits d’agression commis par des “tiers”.
Les policiers victimes de violence doivent (faire) enregistrer ces actes. Selon les statistiques (chiffres MISI), nous constatons qu’entre août 2017 et février 2018, des policiers ont été 5 950 fois victimes d’agressions, tant verbales que physiques. Dans la majorité des cas, il s’agit de refus d’obtempérer et de diffamation, mais l’on recense également des coups et des menaces.
• “Nous avons rassemblé dans un site web les informations dont doit disposer le membre du personnel victime de violence. Le site expose également les possibilités d’assistance”. • Virginie Deprez, pilote du projet, nous en dit plus. TEXTE Stefan Debroux
PHOTOGRAPHIE Lavinia Wouters
Quel est le plus grand dé�i que vous avez dû relever ? “Vu qu’il s’agit d’un site destiné à la police intégrée, une difficulté a été de trouver la meilleure manière d’offrir une information utile pour tous malgré les spécificités propres à la Police Fédérale et aux zones de polices. L’aspect technique du site web n’a pas été une sinécure non plus car la technique et moi, ça fait deux”, nous confie Virginie en riant. “Heureusement, j’ai pu compter sur une équipe d’experts web qui m’a tirée d’embarras”. Pendant vos études de conseillère en prévention psychosociale, vous avez effectué une enquête sur la violence
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commise à l’encontre des policiers. Avez-vous pu déduire des entretiens que vous avez menés avec des collègues victimes d’actes de violence qu’un site web était nécessaire ? “Oui et non. Je n’avais pas noté le besoin d’informations en ligne. Par contre, il y avait une demande de pouvoir disposer de check-lists précisant clairement ce qu’il faut faire. En outre, les victimes voulaient (et veulent toujours) que l’employeur soit conscient du problème.” Le monde policier est une culture machiste où parler de victimisation est tabou. Est-ce vraiment un cliché ? “Il est vrai que les agressions sont considérées comme faisant partie du job. Les policiers sont entraînés pour pouvoir y répondre et sont censés y être préparés. Quoi qu’il en soit, l’impact d’un incident demeure important. Si on n’a pas l’occa-
© Steve Margodt
Virginie, vous avez été désignée manager de ce projet �in 2016. L’idée de créer un site web dédié à la violence commise à l’encontre des policiers n’est pourtant pas neuve. Qu’en est-il exactement ? “Après les émeutes de 2012 lors desquelles des policiers ont été blessés, divers experts de la police et les organisations syndicales ont formulé 71 recommandations pour faire face à la violence commise à l’encontre des policiers et tout ce qui tourne autour de cette problématique. L’une de ces recommandations était de créer un site web pour informer les membres du personnel sur les démarches à entreprendre s’ils étaient victimes d’une agression. Pas si simple que ça ...”
Virginie Deprez
UN SITE WEB AVEC SHAREPOINT : UNE PREMIÈRE ! Anna Francis est digital expert à la Direction de la communication de la Police Fédérale : “Le site ‘violence’ est une de nos premières réalisations innovantes à partir de la plateforme Sharepoint. Il offre l’avantage indéniable d’être accessible sur notre réseau police mais aussi sur Internet, et donc aussi chez soi.”
sion d’en parler ou s’il n’est pas reconnu, c’est la porte ouverte à des troubles liés au stress post-traumatique et à la fameuse “double victimisation”. L’accompagnement et l’assitance sont un réel must”.
Peut-être que le site web aidera à briser ce tabou. Mais est-il prêt ? “J’espère en tout cas que le site dans sa forme actuelle aide les collègues – en particulier les victimes de violence – à s’y retrouver dans l’offre d’appui et le dédale administratif. Le manque d’informations ou une procédure trop lourde peut en effet entraîner également une double victimisation … et non, le site n’est pas encore terminé. On prévoit de le compléter avec un volet consacré à la prévention contre la violence externe, ainsi qu’un volet consacré à la violence qui peut être vécue au sein même de l’organisation.”
“AUSSI POUR LES RESPONSABLES RH ET LES MANAGERS” Hans Quaghebeur, chef de corps de la zone de police Blankenberge/Zuienkerke, a présidé un groupe de travail composé de représentants du secteur et des syndicats. Ils se sont focalisés sur la question de la communication/formation. Un site d’information facilement accessible faisait partie des recommandations. “Bien sûr, je suis satisfait maintenant que le site est enfin disponible. D’autant que nous avons souffert. Ce site comble une lacune, tant pour les policiers que pour les gestionnaires des ressources humaines et les chefs de corps qui doivent suivre ces incidents violents. J’espère voir davantage de réalisations à l’avenir, notamment dans le domaine de la formation à la lutte contre la violence. Plus d’attention peut être accordée à l’agression verbale, qui est le plus commun. En outre, l’accent devrait davantage être mis sur la diversité des techniques de contrôle de la violence sans arme à feu, en particulier sur les techniques utilisables par des collègues de tous âges et de tous types. Enfin, il y a aussi l’utilisation des armes comme le teaser. J’attends avec impatience les résultats du test.”
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RESSOURCES HUMAINES
Promotion sociale pour CALog : grandir pour s’épanouir
• La mobilité interne ouvre des perspectives de changement de carrière. • Un autre job ? De nouveaux horizons ? L’ambition d’aller plus haut ? • Pour ceux qui ambitionnent de grimper les échelons sans toutefois disposer du diplôme requis, la promotion sociale offre certaines opportunités. Passer ce concours interne représente déjà un défi en soi ! TEXTE Stefan Debroux
ar …
Les examens de
sp ion vu t o m o pr
“L’épreuve écr ite s’as simile à un tique à un match d’en échauffem traînemen ent, l’épre de poule e t, l’épreuv u v e de perso t, pour auta e infor ma nnalité à u nt que vou attend (l’é n match d s rempor tie preuve de e phase z celui-ci, sélec tion) la finale q n’est plus ui vous qu’une for malité. ”
“Ma prépa ration au x épreuves d sélec tion, e personn je l’ai effec alité et à la tuée sur le vélo. J’ai ré commissio c hemin du fléchi à to n de travail, en utes les qu réponses p édalant su e s tions poss afin d’être r mon ibles et ré prêt à 100 pété et aff %. ” iné les
Les chiffres de 2018 ne renvoient pas au nombre de lauréats, mais au nombre de lauréats possibles en fonction des postes vacants pouvant être pourvus dans le cadre de la promotion sociale.
2014
2016
CV
2018
CV
CV
CV
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oindr ule ; au m b m a n fu de exercice uilibre” uver l’éq vér it able o n tr u e t r s e ’e d “C cile il est dif fi fau x pas,
e
r s er d a n s ur sans ve jo r u le il e t les clés on m it ique son ter sous s r n c e s to é u r a p t e e às soi-même t consiste , fidélité à “Tout l’ar té te ê n n o ge . H le menson .” ! s è c du suc it ique uve d’autocr re p e ir fa ; t ur une og a n ns être arr s passer po n sa i sa e so u e d iq r th sû mpa “Il faut être ère ; être e er trop sév tr n o m se sans e. ” chif fe moll
s mais vou s garanti a p t s ’e n r supér ieu essu s” au niveau t ce proc r n e a r d u é c d c t n “A eme z cer tain g randire
K a r en
2011 CV
“Le jur y est à la r echerch le breve e de per t n’est p sonnes p as un bu dépar t . our qui t en soi, ” mais un point de
“Par ticipe r au x exam ens de pro de v ie. Cela motion fu vous incit t pour mo e à vous p votre méti i une ex pé oser, à vou er et sur to r ience s inter rog u t sur la dire sor te de v er sur vou c tion que oyage d’in s-même, s vous souh trospec tio ur aitez pren n” dre. Une
Facts & �igures Beaucoup sont appelés mais peu sont élus. Lors du concours, la barre est placée haut. Le nombre de « brevets » est en outre limité pour chaque régime linguistique.
Niveau
Br a m
ILLUSTRATION Emmanuelle Glibert
Promotion niveau A
506
30
327
17
284
32
177
23
Promotion niveau B
642
49
416
36
377
9
282
67
Promotion niveau C
438
184
224
97
175
148
120
76
Candidatures
À la recherche d’opportunités ? Surfez sur www.jobpol.be La Police Fédérale organise régulièrement des concours internes afin de donner aux membres du personnel CALog statutaires l’occasion de grimper les échelons. La réussite de ces examens donne accès à un brevet permettant ensuite de postuler, via la mobilité interne, à une fonction de niveau supérieur. Informations sur les possibilités de promotion:
Lauréats
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FACE TO FACE
Arborer des tatouages en étant policier ? Pas sous n’importe quelle forme …
Ces dernières décennies, la pratique du tatouage est devenue un véritable phénomène de société. La police n’échappe pas à cette tendance. Au point que les règles ont dû évoluer. Alors, pour ou contre la présence de tatouages sur les policiers ? Le débat est (re)lancé…
Philippe Pierrard
Renato Guion
CELLULE PERSONNES DISPARUES (DJO) - POLICE FÉDÉRALE
I
l suffit de jeter un coup d’œil à mes bras pour savoir que je n’ai rien contre un policier avec des tatouages visibles, à condition naturellement que, déontologiquement, le tatouage soit ‘neutre’.
J’ai réalisé mon premier tatouage en 1995. Je suis allé chez le tatoueur avec ma chemise d’été de gendarme et j’ai dit: “il ne peut pas dépasser le bord de la manche”. Les tatouages visibles n’étaient évidemment pas admis pour les gendarmes mais à partir du moment où ils ne dépassaient pas l’uniforme, je n’ai jamais eu de remarque. Par la suite, j’ai réalisé des tatouages sur les avantbras. Ceux-là sont donc visibles. Mes tatouages suscitent parfois des questions, plutôt dues à la curiosité, mais je n’ai jamais perçu qu’ils avaient choqué une personne. Je n’ai jamais entendu ou constaté de réactions négatives de citoyens – dans le cadre ou non de mon travail–, de collègues ni de ma hiérarchie. La présence et la perception des tatouages dans la société ont fortement évolué ces dernières décennies.
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FACE TO FACE
CHEF DU PROTOCOLE DIRECTION DE LA COMMUNICATION DE LA POLICE FÉDÉRALE
Il ne s’agit plus du tout, dans une grande majorité des cas, d’un signe d’appartenance à un groupe marginal avec une connotation ‘bad guys’ comme par le passé. Ce n’est peut-être pas une culture en soi mais le tatouage est dorénavant complètement admis dans notre société. Cela devient un phénomène de mode. Le tatouage est devenu une forme de décoration corporelle. Montrer ses tatouages - au même titre qu’une multitude de choix esthétiques (cheveux, maquillage, bijoux, vêtements, etc.) - est inévitablement une forme de communication, mais le tatouage n’a pas pour but de faire passer un message précis ou d’exprimer une opinion. La signification du tatouage n’a souvent de sens que pour son porteur. Si une directive officielle devait sortir pour interdire ou limiter la visibilité des tatouages pour les policiers, je considérerais que c’est un retour en arrière. Par ailleurs, je m’interroge sur la mise en pratique d’une telle directive. Les tatouages pourraient évidemment redevenir un critère d’exclusion dans la procédure de sélection, les policiers actuels pourraient être contraints de les cacher. Cela est déjà demandé dans certaines unités ou zones à l’heure actuelle. Mais tous les tatouages ne se dissimulent pas facilement. Que devront faire les policiers qui ont des tatouages qui dépassent sur les mains par exemple ? Seraient-ils condamnés à travailler constamment avec des gants ? Depuis la création de la Police Intégrée, je ne connais aucun règlement statuant sur la question de la visibilité des tatouages. Je trouverais vraiment dommage de revenir sur une ‘non-décision’ qui perdure depuis plus de 17 ans…
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e plus en plus de collaborateurs portent désormais des tatouages, parfois de manière ostensible, au point que les citoyens, la presse, voire les membres du personnel eux-mêmes s’interrogent sur la compatibilité entre la fonction de policier et le port de tatouages. Ceux-ci peuvent être l’expression d’une histoire personnelle, d’un moment important de la vie ou d’un mode de vie et à ce titre, constituent un vecteur de communication. Le fonctionnaire de police joue un rôle clé dans notre société. Il est investi de pouvoirs et de compétences. De par sa proximité quotidienne avec la population, il est le symbole de la protection du citoyen et de l’autorité. Ce rôle important exige que le citoyen le respecte et voie en lui un acteur crédible et digne de confiance.
ou contraire à la loi qui ne peuvent en aucun cas être admis, d’autres peuvent exprimer un symbole, une appartenance ou une préférence pour un groupe ou un style de vie et provoquer ainsi dans le chef des justiciables, des réactions inappropriées ou des soupçons de partialité. A cet égard, la moindre présomption d’une possible partialité suffit déjà à ébranler ou à ôter la confiance nécessaire en la police. Et de ce fait, mettre en péril la bonne exécution des tâches policières.
Depuis longtemps, des études ont établi un lien entre ‘crédibilité’ et ‘image’. L’image d’une personne se construit non seulement à partir de ses actes et de ses paroles mais également à partir de son comportement non-verbal, de sa tenue vestimentaire et de son apparence. Pour espérer gagner et conserver le respect de la population, le policier doit donc aussi projeter une image impeccable.
Pour gagner la confiance des autorités et des citoyens, il est tout aussi essentiel que les membres de la police adoptent en toutes circonstances une attitude digne, neutre et impartiale. Hormis les tatouages discriminatoires, racistes
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Raymond Fievet PROFESSION :
GESTIONNAIRE SYSTÈME DCA NAMUR
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U N J O U R AV E C …
IDENTITY KIT Gradué en informatique, Raymond Fievet (37 ans) est gestionnaire système à la Direction de coordination et d’appui (DCA) de Namur depuis 2005. Basé à la rue de l’Arsenal, il apprécie beaucoup son métier qui évolue perpétuellement, réclame une grande soif d’apprendre et lui permet de nouer de nombreux contacts.
Raymond débute ses journées par le remplacement des cassettes des différents serveurs. Les journées du gestionnaire système de la DCA Namur sont rythmées par les coups de téléphone.
Les journées de Raymond Fievet débutent assez tôt. Premier passage obligé : le local technique. “Je dois changer les cassettes des différents serveurs. Elles sont ensuite stockées dans une armoire et il est alors possible de retrouver les anciens fichiers. Lorsque l’utilisateur efface par inadvertance un document Word, il peut ainsi récupérer la version de la veille enregistrée sur la cassette”, précise-t-il. Les journées de Raymond sont notamment rythmées par les coups de téléphone. “Il m’est arrivé de recevoir jusqu’à 120 appels par jour suite au changement de mots de passe des adresses police.belgium.eu. J’ai vécu quelques jours un peu compliqués…”, avoue-t-il, en gardant le sourire.
Aujourd’hui, Raymond Fievet doit notamment installer de nouveaux écrans à Daussoulx. Il accomplit son travail avec le sourire et apprécie le contact des gens.
Raymond doit se partager entre plusieurs sites : les locaux de la rue de l’Arsenal, ceux de la rue Janquin et Pépin, le centre régional de traitement, la WPR Namur (Achêne et Daussoulx), le centre de crise, le service canin ou encore le bâtiment de la gare de Namur. “Je suis appelé pour des mises à jour de logiciels, des réglages, le changement de certaines pièces d’imprimante ou de PC. Je dois aussi très souvent intervenir pour configurer des ordinateurs ou installer du nouveau matériel.” Aujourd’hui, il se rend d’ailleurs au centre régional de traitement (CRT) pour placer de nouveaux écrans.
Après une petite pause bien méritée, direction le site Janquin pour procéder au déclassement de matériel. “Il s’agit d’imprimantes, de claviers ou encore de PC. Ce qui est dépassé ou hors service y est stocké. Il faut ensuite procéder au tri”, expose Serge De Roo, chef de service adjoint. Les deux hommes terminent leur journée en triant et en répartissant les nouveaux PC et écrans à livrer. Aujourd’hui, Raymond n’est pas de permanence pour la nuit. “Nous le sommes une semaine sur deux mais les interventions nocturnes restent tout de même assez rares. Je trouve que nous avons une bonne qualité de vie.”
Et pour garantir une atmosphère encore meilleure au travail, Raymond et ses collègues mettent un point d’honneur à organiser différentes activités. “Ce soir, je dois d’ailleurs aller chercher un barbecue pour notre team building. On organise aussi une ‘Fête des voisins’ dans nos bureaux où ceux qui le souhaitent tiennent un stand. Chez nous, l’ambiance est excellente et c’est un vrai plaisir !”
Thomas Wattier
Dès son arrivée à Daussoulx, Raymond est demandé de toutes parts : ici un problème d’imprimante, là un souci de PC. “Lorsque je débarque ici, je sais que j’en aurai pour un bon moment. Mais j’aime le contact avec les gens”, explique Raymond. C’est au CRT que sont traitées les infractions de vitesse. L’outil informatique est donc indispensable.
Raymond est très sollicité lorsqu’il débarque pour une intervention.
Raymond et son chef Serge terminent
Durant la pause de midi, Raymond en profite pour se détendre. “Lorsqu’il fait beau, je vais courir, je me rends dans le centre ou à la citadelle de Namur. Et parfois, on partage une pizza avec l’équipe.”
leur journée en triant et en classant l’ancien et le nouveau matériel.
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“Maintenir le côté humain constitue un défi” Son visage et son nom n’évoquent peut-être rien pour vous. Au cœur des phénomènes, le commissaire Cédric Smeets constitue pourtant un maillon essentiel de notre institution. En charge du CIA (Carrefour d’Information de l’Arrondissement de Bruxelles-Capitale), il est notamment impliqué dans le plan Canal visant à lutter contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Cédric Smeets possède de nombreuses cordes à son arc. Il est aussi membre de la Ligue des droits de l’Homme. Rencontre. TEXTE Thomas Wattier
PHOTOGRAPHIE Christian Berteaux
BRUXELLES – Cédric Smeets a gravi les échelons un à un. Entré en 1997 dans les rangs de la police communale de SaintGilles, il devient rapidement officier à la police de Bruxelles et intègre la Police Fédérale en 2015. Avant d’être nommé, fin 2016, responsable du CIA (Carrefour d’Information de l’Arrondissement de Bruxelles-Capitale). Intégrer la police, un rêve de gosse ? Pas tout à fait. “Au départ, je pensais plutôt à devenir professeur, historien ou écrivain célèbre. J’ai rejoint la police avant tout par envie de me sentir utile”, précise le commissaire de 48 ans. Parmi ses grands défis du moment : la réalisation du plan Canal.
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L’INVITÉ
Dans cette rubrique, Inforevue invite un membre du personnel de la police à un entretien portant sur des thèmes liés tant à sa fonction qu’au monde policier au sens large.
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L’ I N V I T É
On imagine qu’il s’agit d’une tâche pour le moins prenante. Le plan Canal vous empêche-t-il parfois de dormir ? “Au lancement, il a demandé beaucoup d’implication au niveau de toute l’équipe. La situation qui a motivé sa mise en œuvre aurait pu m’empêcher de dormir. A présent, je dirais plutôt que son existence facilite mon sommeil…”
Avec du recul, si vous deviez pointer un apport essentiel du plan Canal, quel serait-il ? “Je dirais qu’il a permis aux agents de quartier d’améliorer leur manière de travailler. Finalement, ce sont eux qui se trouvent en première ligne face au radicalisme et à l’extrémisme violent. Leur image en est sortie grandie et leur rôle renforcé.
gens ont du plan Canal. Il ne s’agit pas seulement de moyens attribués. C’est le travail de toute une équipe, un très bel exemple d’approche intégrale et intégrée. La mission va de la prise en compte des aspects sociaux jusqu’à la sécurité pure. Il faut garder en tête cet exemple pour le futur.”
Y-a-t-il encore un élément à améliorer dans ce plan ? “Ce qu’il faudrait avant tout faire évoluer, c’est la perception que les
Votre double casquette ne constitue-t-elle pas, de ce fait, un obstacle ? “Les deux mondes se regardent en effet
Le plan Canal a aussi permis d’optimiser le processus administratif dont certains éléments étaient obsolètes. Je pense notamment à l’inscription des domiciles où la délivrance de documents d’identité. Il a aussi apporté un nouveau souffle, une meilleure articulation entre la Police Judiciaire Fédérale et les zones de police. Il constitue une véritable satisfaction car c’est à travers les articulations entre tous les niveaux que se trouve la réussite de la Police Intégrée.”
Vous êtes aussi membre de l’Assemblée générale, du Conseil d’administration et de la Commission Justice de la Ligue des droits de l’Homme. Un choix logique de porter cette casquette en plus de celle de policier ? “Pour moi, mais aussi pour l’article 1 de la loi sur la fonction de police, cela va de soi. Le policier est un acteur majeur de la défense des droits de l’Homme. Je considère que la Ligue défend, dans la société, un point de vue qui est assuré, dans les faits, par la police. Même si parfois, la police doit défendre les droits individuels en les restreignant.”
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L’INVITÉ
VERY IRRITATING QUESTION Dans la revue “Prospective Jeunesse”, vous vous êtes exprimé sur la légitimité et l’efficacité de la police au sein des établissements scolaires. Vous avez souligné qu’elle prenait trop de place. Vous a-t-on reproché cette prise de position ? “Non, je me suis exprimé dans les limites de ce que la loi et la Constitution permettent. Je n’ai pas jeté un cocktail Molotov. Et je précise que ma position à ce sujet ne concernait pas vraiment la consommation de stupéfiants dans les écoles, mais plutôt la légitimité et surtout l’efficacité de l’action policière dans ce cadre. J’ai voulu souligner que l’intervention de la police à l’école présente un risque de décrédibiliser l’institution. Il faut en mesurer l’impact et veiller à ce que ce ne soit pas un vecteur de remise en cause du système éducatif. Pour moi, la police n’est pas un acteur de celuici. De plus, il existe aussi un risque réel de priver les enfants de la possibilité de tester leurs limites dans un environnement sécurisé. Si on ‘stérilise’ le milieu scolaire, on court le risque de voir ces mêmes enfants/élèves réaliser ces mêmes expériences en dehors, hors de tout contrôle et de toute surveillance.”
avec méfiance. Chacun avec ses a priori. Certains militants des droits de l’Homme n’abordent la police que comme une collection de fascistes potentiels, tandis que de nombreux policiers perçoivent les membres de la Ligue comme des doux rêveurs, voire de dangereux révolutionnaires. Dans les deux cas, rien n’est plus éloigné de la vérité. En ce qui me concerne, il me faut parfois rappeler à mes interlocuteurs que je ne suis pas l’agent de liaison entre la police et la Ligue. Ma manière de travailler est évidemment influencée par mon appartenance aux deux mondes mais je vois ça comme une richesse : avec une pensée unique, l’organisation se meurt…”
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On imagine que ce n’est pas facile tous les jours de préserver cette vision humaniste…. “Quand on est confronté à des choses et à des personnes peu recommandables, à des situations dramatiques,
maintenir le côté humain constitue un défi. J’ai décidé, pour ce faire, de garder une distance entre le privé et le professionnel et je veille à avoir une vie riche et active en dehors du travail. Faire carrière dans la police, c’est un marathon. Il faut parfois être capable de prendre congé mais aussi de faire confiance, de déléguer.”
Il reste encore beaucoup d’a priori à combattre. On pense notamment à la commune de Molenbeek. N’est-ce pas parfois décourageant au quotidien ? “Il existe un certain décalage entre l’image qui est renvoyée et la réalité. Cependant, il ne faut pas non plus faire preuve d’angélisme. Beaucoup de facettes doivent encore changer, à tous les niveaux. Quand on voit que dans le centre de Molenbeek, il n’y a qu’un distributeur de billets, on comprend qu’il puisse exister un sentiment d’abandon. Mais il faut agir à tous les niveau et la police constitue un des maillons de la chaîne.” Si vous deviez pointer un élément que vous regrettez dans votre parcours, ce serait quoi ? “Je n’ai pas vraiment de regret car j’ai toujours regardé vers l’avant. J’ai connu la police locale, l’international, le fédéral. Mais ce que je pointerais, c’est le manque de gratitude institutionnelle au sein de nos services.
OPUS CITATUM La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de se relever de chaque chute. (Confusius): “Chuter est inévitable. Mais c’est la
On oublie trop souvent de remercier et féliciter les gens. Le seul remerciement se limite bien souvent à une fiche de salaire… De mon côté, j’essaye le plus possible de féliciter mon équipe mais je ne peux pas remettre de médaille.”
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L’ I N V I T É
Comment voyez-vous la suite de votre carrière ? “J’ignore où je serai dans dix ans car le paysage policier est appelé à évoluer et il y a continuellement des défis à relever ...”
POUR OU CONTRE • Plus de policiers en rue : “Je ne suis ni pour, ni contre. Je suis favorable au ‘mieux de bleu en rue’. Je crois qu’il y a assez de policiers mais il faudrait parfois mieux les répartir. De plus, nous restons trop timides par rapport à l’usage de la technologie. Elle peut apporter énormément.” • Les visites domiciliaires : “Je suis contre car cela me semble disproportionné par rapport au but poursuivi. Cependant, il ne faut pas non plus en faire une montagne car la possibilité existe déjà pour les infractions les plus graves et la loi prévoit de toute façon l’intervention d’un juge. Le débat est avant tout un débat de principe…” • Le partage d’informations sur les Foreign Terrorists Fighters avec les autorités communales : “J’y suis favorable. Le bourgmestre est un acteur majeur pour toutes les questions de radicalisme. S’il veut prendre une décision éclairée, il faut qu’il soit au courant. Nous ne sommes pas là pour juger des choix qui sont opérés par la suite…” • L’équilibre entre la vie privée et la sauvegarde des données personnelles : “La préservation de la vie privée est importante, tant du point de vue légal que d’un point de vue purement psychologique. L’existence d’une sphère purement privée doit être préservée car elle garantit l’équilibre de l’individu et est nécessaire à son développement. D’un autre côté, les services de police, de sécurité et de renseignement doivent parfois avoir accès à des données très personnelles, et donc porter atteinte au droit à la vie privée, pour défendre une cause plus grande ou pour juguler un risque plus grave. C’est l’articulation entre ces deux nécessités et la manière dont les contrôles seront organisés qui seront les enjeux des prochaines années.”
manière de rebondir qui est le révélateur d’une personne. De mon côté, je ne serais pas arrivé jusqu’ici sans chute. Je suis le produit de mes réussites et de mes échecs.”
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HISTORIA
“Attention : vous êtes filmés !”
Sur les routes depuis 85 ans
La nouvelle loi caméra1 a été promulguée le 21 mars 2018, 11 ans jour pour jour après l’adoption de la loi caméra initiale. Si cette nouvelle loi implique de nombreux changements pour les citoyens, c’est surtout la police qui en percevra les effets. En effet, l’utilisation de caméras par les services de police à des fins opérationnelles a été exclue du champ d’application de la nouvelle loi caméra. Cette matière est à présent régie par la loi sur la fonction de police (LFP), si bien que les caméras sont désormais officiellement reconnues comme un outil de travail policier. La nouvelle loi est entrée en vigueur le 25 mai 2018 : il est donc indispensable de s’informer.
UTILISATION DE CAMÉRAS PAR LA POLICE À DES FINS OPÉRATIONNELLES L’utilisation de caméras par la police est scindée en deux catégories : l’utilisation visible (la règle) et l’utilisation non visible (l’exception). La première est régie par les articles 25/1 à 25/8 LFP, la seconde par les articles 46/2 à 46/14 de cette même loi.
Ces catégories sont elles-mêmes subdivisées en sous-catégories, de manière à préciser les situations dans lesquelles la police peut faire usage des caméras (où, quand, quel type de caméra ?,… )
Ainsi, en ce qui concerne l’utilisation visible de caméras, le législateur distingue différentes situations selon le lieu où la caméra est utilisée : (1) les lieux ouverts et les lieux fermés dont les services de police sont gestionnaires ; (2) les lieux fermés accessibles au public ; (3) les lieux fermés non accessibles au public.
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S’agissant de l’utilisation non visible de caméras, les sous-catégories sont davantage liées aux circonstances mêmes : utilisation de l’ANPR dans un véhicule banalisé, dispersion d’attroupements, préparation de missions judiciaires (perquisition …), protection de VIP, etc.
Il ne serait pas possible de vous présenter ici l’intégralité des nouvelles règles régissant l’usage de caméras par les services de police, raison pour laquelle nous nous limiterons à un seul cas de figure : les bodycams.
ÉTUDE DE CAS : LES BODYCAMS
La discussion en cours depuis des années sur cette question a pris fin : depuis le 25 mai 2018, l’utilisation de bodycams par les membres des services de police est envisageable à plus grande échelle qu’auparavant.
Il convient bien sûr de respecter une série de conditions. Ainsi, la bodycam, qui est une caméra mobile, doit, en principe être portée de façon visible. Par ailleurs, les personnes filmées doivent en être informées, au moyen d’un avertissement oral, par les membres du cadre opérationnel des services de police, lesquels doivent être identifiables comme tels.
Moyennant le respect de certaines conditions2, il est possible d’utiliser, dans le cadre des missions de police administrative et de police judiciaire, des bodycams de façon visible dans des lieux ouverts (p. ex. lors d’une patrouille sur la voie publique) . Cet usage est également envisageable dans des lieux fermés accessibles ou non au public, mais uniquement pendant la durée de l’intervention (p. ex. dans
le cadre d’une intervention dans un café, ou lors d’une perquisition).
L’utilisation non visible3 de bodycams est également prévue dans des situation particulières énumérées de façon exhaustive aux articles 46/2 et suivants LFP.
Il est clair qu’avec cette nouvelle loi, le législateur a voulu combler une lacune législative et éviter ainsi à la police belge de rester à la traîne par rapport aux pays voisins, où l’usage des bodycams (et des caméras en général) est déjà bien établi.
Nous disposons donc enfin d’un cadre légal régissant l’utilisation de caméras à des fins policières. Il constituera pour la police un nouveau moyen utile pour mener à bien ses missions.
DGR/Legal/AJO
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i n f o r e vv uu ee 002222001188
CASUS
Loi du 21 mars 2018 modifiant la loi sur la fonction de police, en vue de régler l’utilisation de caméras par les services de police, et modifiant la loi du 21 mars 2007 réglant l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance, la loi du 30 novembre 1998 organique des services de renseignement et de sécurité et la loi du 2 octobre 2017 réglementant la sécurité privée et particulière. MB 16 avril 2018. Autorisation de principe de l’instance compétente (conseil communal ou ministre de l’Intérieur), décision opérationnelle du fonctionnaire de police compétent… Il convient toutefois de distinguer cette utilisation de l’utilisation cachée de caméras prévue dans le Code d’instruction criminelle.
En 1933, la mission d’organiser la police spéciale de la route (PSR) est confiée à la gendarmerie. Elle compte un gradé d’élite et huit hommes. Deux ans plus tard, elle passe à une vingtaine d’hommes et n’est plus uniquement basée à Bruxelles mais également à Charleroi et Anvers. Les trois équipes se partagent les missions dans les différentes provinces belges. L’année suivante, une quatrième équipe est créée à Liège. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la police spéciale de la route se met plutôt au service de l’armée et sert d’escorte pour les déplacements vers la France.
En 1949, le statut de gendarme-motocycliste est confirmé par arrêté royal, ce qui permet d’organiser des formations spécifiques pour cette fonction. La police spéciale de la route compte alors une centaine d’hommes. Ce sont exclusivement des motards qui arpentent les routes du pays. Au début des années cinquante, certains services étaient organisés en jeep pour pallier aux conditions hivernales. Les premières voitures – de type Renault Fregate – allouées à la police spéciale de la route apparaissent en 1953. Une dizaine d’années plus tard, ce sont les célèbres Combi Volkswagen qui font leur apparition dans le charroi de la PSR.
L’effectif ne cessera d’augmenter pour atteindre plus de 350 gendarmes en 1968. En parallèle, avec le réseau autoroutier qui s’étend de plus en plus, la police spéciale des autoroutes (PSA) est créée en 1970 avec une vingtaine de postes basés à proximité des échangeurs. Au niveau des véhicules à quatre roues, les marques plus prestigieuses – BMW et Porsche – ravitaillent la PSR et la PSA.
Dans les années quatre-vingt, c’est notamment Volvo qui fait son entrée dans la liste des fournisseurs. En 1985, les deux polices spéciales fusionnent pour créer les unités provinciales de circulation (UPC). A la réforme, les UPC sont intégrées à la Police Fédérale pour former la Police Fédérale de la Route. Françoise Forthomme
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© Lavinia Wouters
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OUT OF OFFICE
Eduard n’est pas près de raccrocher son stick Eduard Boon s’apprête à prendre sa retraite après une carrière variée dans la formation puis la logistique à la Police Fédérale. Un métier entrecoupé par des rencontres de hockey sur gazon, sa passion. Eduard est en effet membre de l’équipe nationale des vétérans (+65). Impressionnant !
C
omme Obélix, Eduard Boon est tombé dans la marmite quand il était petit. Sa potion magique à lui, c’est le hockey sur gazon. Une passion née grâce à son papa. “J’ai débuté en 1964, en catégorie de jeunes. Une fois entré à la gendarmerie, j’ai intégré l’équipe nationale militaire. J’y ai évolué de 1975 à 1981”, raconte Eduard qui a entamé sa carrière professionnelle dans la formation. Il a notamment été chauffeur et a dispensé des cours de conduite pour la gendarmerie. Il a d’ailleurs été mobilisé pour le drame du Heysel le 29 mai 1985. Un triste souvenir. “Tout le matériel qui roulait a été réquisitionné. Nous sommes restés en stand-by jusqu’à 3 heures du matin. On craignait des émeutes”, se rappelle-t-il. Après la fermeture de l’école de formation, Eduard s’est orienté vers la logistique au sein de l’Académie nationale de police (ANPA).
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Durant toutes ces années, il a trouvé dans le hockey un moyen de s’évader, de passer de bons moments. “J’y apprécie l’esprit de groupe et les voyages. On en a vu des choses… Nous sommes notamment partis à Glasgow et avons fait une tournée en extrême Orient : Bangkok, Kuala Lumpur, Hong Kong,… J’ai aussi pu me rendre en Australie avec l’équipe nationale des vétérans. C’était en 2016, à l’occasion de la Coupe du monde.” Eduard Boon et ses équipiers ont fait mieux que se défendre malgré un effectif moins garni que certaines nations. “Nous n’étions que douze et ne pouvions donc compter que sur un seul remplaçant.” Les Red Old Lions ont pu se frotter aux Pays-Bas, au Japon, à l’Afrique du Sud et à la Nouvelle Zélande. “Nous avons tout de même remporté un match et fait un nul. Quant
aux défaites, nous ne les avons pas subies sur des scores lourds. Grâce à un bon gardien, nous avons pu tenir la baraque (sic)”, souligne celui qui évolue à présent au poste de libéro. “Au départ, je jouais devant mais plus l’âge avance, plus on recule dans le jeu”, s’amuse-t-il. Une manière de faire profiter les autres de son expérience.
UN FAIRPLAY APPRÉCIÉ Eduard s’entraîne dur pour mériter son statut en équipe nationale acquis depuis dix ans. Il se rend encore deux à trois fois par semaine à la salle de sport en plus des matchs de championnat le dimanche avec son club de Leuven. “Chez nous, on retrouve des gens âgés de 45 à 70 ans. On joue de septembre à mai.” Quelques jours après la coupe d’Europe de Barcelone, il sera temps pour Eduard de quitter la police. “Je partirai en juillet mais j’aurais déjà pu le faire avant. Cependant, je me sentais encore capable de continuer.”
Pour autant, il ne raccrochera pas le stick de sitôt. “Je jouerai tant que mon corps me le permettra.” Il aime son sport et lui porte un regard admiratif. “C’est une discipline où règne le fairplay. Il y a un bel esprit. On le voit notamment au sein de l’équipe nationale où les Belges chantent chacun dans la langue de l’autre.” Une équipe des Red Lions où l’on retrouve un certain Tom… Boon. “Il n’est pas de ma famille mais j’ai déjà eu l’occasion de le rencontrer. Le hockey est un petit monde et on se connaît tous …”
Thomas Wattier
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SUPERCOP 17/10/2017
1h30
Bruxelles
Michel Cuypers et Luc Huysmans E Pas l'ombre d'une chance pour les deux voleurs de lunettes L'initiative de diffuser hebdomadairement l'émission judiciaire Faroek pendant six semaines à partir du 24 avril s'est d'emblée avérée payante. Lors de l'émission du mardi 1er mai, la production a diffusé les images des auteurs présumés d'un cambriolage commis dans un magasin d'optique. Le lendemain, les deux individus étaient identifiés.
MELLE – Le 5 mars 2018, vers 20h15, deux individus cambriolent un magasin d'optique situé sur la Gemeenteplein à Melle. Ils y dérobent plus d'une centaine de paires de lunettes de luxe, pour un montant total de plusieurs milliers d'euros. Un témoin attentif prévient la police, mais les auteurs réussissent à s'échapper. L'enquête menée par la zone de police Rhode en Schelde révèle que le jour-même du cambriolage, deux hommes élégamment vêtus se sont intéressés de très près à l'étalage du magasin. Les deux individus ont été filmés par les caméras de surveillance. Il s'agit probablement des auteurs, venus reconnaître les lieux avant de passer à l'acte.
de Termonde font également le lien avec les suspects d'une autre affaire. Les deux individus sont ainsi rapidement identifiés. La PJF a maintenant repris le dossier de la zone de police Rhode en Schelde, alourdissant ainsi les charges à l'encontre du duo. Vous avez manqué l'émission diffusée sur VTM ? Lisez les avis de recherche sur www.police.be et peut-être aiderez-vous la police à mettre des auteurs sous les verrous ! avisderecherche@police.belgium.eu
QUAND TOMBENT LES MASQUES...
Le 1er mai, l'émission judiciaire Faroek sur la chaîne VTM diffuse les images des caméras de surveillance : on y distingue clairement les deux auteurs présumés. Le témoin reconnaît immédiatement les deux complices. Au même moment, en regardant l'émission, les enquêteurs de la Police Judiciaire Fédérale (PJF)
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DJO/OAR/Avis de recherche-Médias et S.V.P.
Equipe Michel et Luc veulent mettre en lumière le travail de toute une équipe. "En général, c’est davantage le boulot d’un médecin ou d’un ambulancier. En cela, l’intervention s’avère particulière. Mais ils méritent tous d’être félicités. Nous n’aurions pas pu nous concentrer sur la victime si nous avions dû nous occuper de l’auteur des coups de couteau …", confient-ils.
I
Indispensable "Si nous n’étions pas intervenus, l’homme serait décédé. L’ambulance est arrivée huit ou neuf minutes plus tard. En outre, les ambulanciers ne sont pas formés pour placer les tourniquets. Pour cela, il faut un médecin ...", ajoute Michel Cuypers.
F
Formation Les deux hommes ont pu compter sur la précieuse formation TECC. Munis d’une trousse médicale individuelle, Michel et Luc ont appris les gestes qui sauvent. "Notre intervention prouve que la trousse que l’on possède ne sert pas à jouer les cowboys mais a vraiment une importance vitale", affirme Michel. D'ici la fin de l'année, 180 membres du corps de police auront été formés à ces techniques d'intervention.
R
Récompense Suite à leur acte, les deux hommes ont reçu une médaille
des mains du bourgmestre de la ville, tout comme quatre autres collègues. "Cela compte pour nous. Les marques de reconnaissances restent trop rares", souligne Luc Huysmans.
S
Sang-froid Les deux hommes ont dû oublier le stress pour intervenir. "Il y avait du sang partout. Les personnes étaient sous l’emprise de l’alcool donc ce n’était pas évident. Cependant, nous n’étions pas touchés de près par la situation. Lorsqu’elle concerne un proche ou même un enfant, c’est autre chose …", signale Michel.
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SUCCESS STORY
Le 17 octobre dernier, vers 1h30 du matin, l’inspecteur Michel Cuypers (32 ans) et le commissaire Luc Huysmans (55 ans) sont appelés rue du Marché aux Peaux, à Bruxelles. Les esprits s’échauffent entre un groupe de personnes. Une bagarre au couteau éclate. Les deux membres de la Direction des interventions et du soutien opérationnel de la zone de BruxellesCapitale/Ixelles vont devoir prêter main forte à l’équipe déjà présente. Il faut agir rapidement. "Un homme a été poignardé à hauteur du bras droit et du ventre", explique Michel. Il perd une quantité impressionnante de sang et son teint livide s’avère préoccupant. L’homme s’agite encore tandis que le sang continue de couler. Une fois calmée, la victime est prise en charge par Michel et Luc. Ils appliquent précisément la procédure enseignée lors de la formation Tactical Emergency Casualty Care (TECC). Un tourniquet est placé pour stopper l’hémorragie au niveau du bras. Tandis qu’un bandage hémostatique est appliqué à hauteur du torse où sa blessure saigne abondamment. L’homme est maintenu sur une couverture thermostatique en attendant l’arrivée de l’ambulance.
Au final, les gestes des deux hommes s’avèreront décisifs. La victime est aujourd’hui hors de danger ! Thomas Wattier
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MONDE POLICIER
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MONDE POLICIER
Une course poursuite avec … un wallaby Le policier lui joue du piano
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C’est une étonnante recrue qui a rejoint les rangs de la police de l’Etat du Michigan en avril. Cinq chatons de la société caritative Michigan Humane ont en effet passé "un entretien" au département de police de Troy, près de Détroit. Finalement, l’un d’entre eux a décroché les lauriers et est devenu le partenaire d’un officier. Il a une vocation thérapeutique et effectuera des apparitions publiques pour sensibiliser à la question des abandons d’animaux.
ÉTATS-UNIS
Europe
Amérique
Un recrutement… au poil
La musique adoucit les mœurs. C’est bien connu. Un adage qu’a parfaitement appliqué un policier britannique en janvier. Lors d’une visite après un cambriolage, l’officier a remarqué que des partitions de Chopin trônaient sur le piano de la victime. Il a donc décidé de s’y installer et lui a joué le morceau. Une manière d’alléger la peine de l’homme de 93 ans, cible du vol. "Le monsieur était content qu'on pense à lui et se sentait rassuré. […] De la satisfaction au travail", a déclaré le policier sur Facebook.
GRANDE BRETAGNE
Aux grands maux, les grands remèdes. Pour lutter contre l’insécurité routière, les autorités chinoises ont décidé d’appliquer des règles strictes. Ainsi, à Pékin, une caméra de surveillance filme les piétons. Lorsque l’un d’entre eux traverse au feu rouge, il voit son nom affiché sur un écran géant grâce à une reconnaissance faciale. Et ce n’est pas tout ! Si certains doivent s’acquitter d’une amende de 60 euros, les autres ont l’obligation de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux. Et à Hubei, une province de Chine, ce sont des … brumisateurs qui dissuadent les piétons de traverser quand ils n’en ont pas le droit ...
CHINE
Océanie
E
Asie
POLIC
Les indisciplinés affichés à l’écran
Les courses poursuites policières ne sont pas rares. Cependant, lorsqu’elles impliquent des animaux, elles restent plus surprenantes ! La scène qui s’est jouée en janvier dernier concernait un … wallaby ! Des images dignes d’un film. L’animal s’était égaré sur le célèbre Harbour Bridge de Sydney. Pour éviter qu’il ne se blesse ou provoque un accident, les forces de l’ordre devaient absolument l’arrêter. Ils l’ont ainsi pourchassé à pied et en voiture. "Skippy" a finalement été interpellé près du conservatoire de musique et emmené au zoo de Taronga. Il ne souffre heureusement d’aucune blessure.
AUSTRALIE
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AMBASSADEUR
Nel Vandelannoote
Affaires en court
“Sur Yammer, un esprit critique et un double check suffisent pour trouver des trésors d’informations”
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Les utilisateurs réguliers de Yammer connaissent certainement le nom de Nel Vandelannoote. Nel est l’une des deux spécialistes en monitoring de la Direction de la communication. Elle aide les collègues désorientés à s’y retrouver sur Yammer, informe la direction sur ce qui circule sur la Police (Fédérale) dans les médias classiques et sur les réseaux sociaux. Nel ne se laisse pas impressionner par l’énorme quantité d’informations et n’hésite pas à chercher la toute petite aiguille dissimulée dans la botte de foin. Le mot "impossible" ne fait pas partie de son vocabulaire. Succeed or die trying. Selon Nel, Yammer est l’outil informel idéal pour partager des connaissances et des expériences avec des collègues. Cela peut paraître cliché, mais c’est devenu très rapidement une réalité. Le temps où les gens passaient des heures au téléphone pour obtenir de l’information est définitivement révolu. Sur Yammer, un esprit critique et un double check suffisent pour trouver des trésors d’informations. Nel veille à ce que personne ne se perde sur cette autoroute numérique interne et si nécessaire, elle déplace la conversation vers le groupe Yammer adéquat. Nel : "Je suis convaincue qu’à terme, les services communiqueront davantage entre eux, ce qui sera bénéfique pour leur collaboration et décloisonnera le travail." Nel est également particulièrement active sur Teams pour faciliter la gestion de l’information dans la direction. Elle teste les nouvelles fonctions de l’app très rapidement et ne les applique que si elles offrent une plus-value. Tout ce qui est superflu est inéluctablement relégué aux oubliettes. Utiliser une fonctionnalité simplement parce que c’est nouveau : très peu pour Nel ! Bref, Nel a les qualités d’une parfaite ambassadrice New Way of Working.
“Le mot impossible ne fait pas partie de mon vocabulaire”
La police de Roosendaal rend hommage à un inspecteur anversois
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SPORT Police Locale et Fédérale, partenaires dans le travail et dans le sport !
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- Ambassadeur NWOW.Digital - Experte en monitoring - Direction de la communication (CGC)
JEU Remettez les cartes dans l'ordre
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AFFAIRES EN COURT
20km de Bruxelles
Polices Locale et Fédérale, partenaires dans le travail et dans le sport ! BRUXELLES – Début d’année, l’inspecteur Mahmut Kayaalp, motivé pour courir les 20km de Bruxelles le 27 mai 2018, propose de composer une équipe avec ses collègues du Corps d’intervention (CIK) de Bruxelles. L’initiative est acceptée avec enthousiasme au sein de l’unité. Des contacts sont rapidement pris avec la zone de Bruxelles-Capitale/Ixelles qui traditionnellement forme une équipe pour l’évènement depuis une quinzaine d’années. Les coureurs de la zone endossent en plus le rôle de start control. Avec 40 000 participants, les organisateurs de l’épreuves scindent les coureurs en 6 groupes avec des départs légèrement différés. Chaque groupe est divisé en deux et sécurisé par une équipe start control.
“Une source d'informations supplémentaire”
Des centaines de personnes présentes pour dire adieu à Soraya et Lucile L’inspecteur principal Jean-Christophe Pierre, de la zone Bruxelles-Capitale/Ixelles : “j’ai repris la coordination de l’équipe de coureurs de la zone depuis cinq ans. Avec le rôle de start control, ma fonction de coordinateur nécessite quelques réunions préparatoires avec les organisateurs de l’évènement et toute une logistique en interne, pour laquelle je suis assisté par quelques collègues. Je vis personnellement le sport comme une sorte de bulle qui permet d’échapper à une réalité professionnelle souvent dure. C’est important d’encourager les activités sportives et ça l’est doublement quand elles permettent des échanges entre la Police Locale et Fédérale. Ce type d’initiative permet aussi de montrer une autre image du policier : en tout temps, en toute circonstance, un policier reste un policier.”
Françoise Forthomme
LIÈGE – C’est avec énormément d’émotion qu’ont eu lieu les funérailles de Soraya Belkacemi et Lucile Garcia le mardi 6 juin. Des centaines de personnes étaient réunies pour venir saluer une dernière fois les deux policières victimes de l’attentat le 29 mai dernier. Les motards de la zone de police de Liège ont ouvert le cortège qui s’est dirigé vers le centre funéraire de Robermont. Vers 9h30, une haie d’honneur composée de très nombreux policiers s’y est formée pour rendre hommage aux deux collègues de 45 et 53 ans. Deux corbillards remplis de fleurs ont suivi. De nombreuses personnalités avaient tenu à être présentes. Parmi elles : le prince Laurent, le Premier ministre Charles Michel, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, le ministre de la Justice Koen Geens ou encore l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo.
Les voleurs à l'étalage itinérants n'ont qu'à bien se tenir : les grandes chaînes de magasins affiliées à la plateforme COMIN de Comeos1 postent directement sur celle-ci les informations dont elles disposent concernant des vols – et même des agissements suspects – afin d'en informer la police. Le commissaire Marc Rokegem, de la Direction centrale de la lutte contre la criminalité grave et organisée (DJSOC), nous en dit davantage : “Comeos a créé le Commerce Information Network (COMIN) voici près de deux ans et l'initiative porte ses fruits. Les chaînes de magasins qui sont confrontées à des vols à l'étalage, comme Colruyt, Delhaize ou Mediamarkt, postent immédiatement les informations en leur possession sur cette plateforme hypersécurisée : photos de suspects, description de leur mode opératoire, de leurs véhicules... Ces renseignements sont très intéressants pour les services de police, en particulier pour DJSOC et les CIA. Ils leur permettent en effet de détecter plus rapidement les groupes d'auteurs itinérants actifs dans plusieurs provinces. Pour nous, cette plateforme constitue une source d'informations très utile. Elle est complémentaire par rapport à la déclaration effectuée auprès d'un service de police, qui est d'ailleurs obligatoire pour pouvoir poster les informations sur la plateforme.
S.V.P.
Un écran était disposé à l’extérieur pour permettre au public de suivre la cérémonie. Le chef de corps de la police de Liège, Christian Beaupère, a rendu un vibrant hommage aux policières en soulignant notamment leur courage, leur joie de vivre et leur politesse exemplaire. “Leurs dirigeants s’accordent à dire qu’elles étaient parmi les meilleures de leur service. Elles étaient magnifiques de courage, de classe, d’engagement et de respect des valeurs”, a précisé le chef de corps. Et de conclure par ces mots : “Nous avons perdu deux des nôtres, attaquées par derrière, exécutées lâchement, demain ne sera plus pareil.”
© Lavinia Wouters
Le Commissaire Laurent Pace, chef de service du CIK Bruxelles, explique : “le start control est un cordon de sécurité formé par une chaîne humaine de 50 à 100 coureurs. Ce cordon a pour but de contenir et mener le groupe jusqu’au lieu de départ officiel. Cette année, les sportifs du CIK Bruxelles se sont associés à ceux de la zone de Bruxelles-Capitale/Ixelles pour coordonner et assurer la sécurité du départ du deuxième groupe de l’épreuve.” Et le partenariat est un succès, les deux unités sont motivées pour réitérer l’expérience l’année prochaine, pour la quarantième édition des 20km de Bruxelles. “C’est une belle initiative qui, en plus de promouvoir le sport dans les unités, permet de mettre en avant une image positive de la police intégrée. En 2019, nous allons poursuivre sur cette voie : conjointement à notre volonté de créer une réelle dynamique sportive, et afin de susciter encore davantage d’engouement pour l’évènement, nous envisageons d’allier nos efforts à une association qui milite pour une bonne cause.”
COMIN
© Sophie Kip
Hommage
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SPORT
© CIK Bruxelles
Durant la cérémonie, Soraya et Lucile ont été décorées de la Croix civique de première classe pour acte de courage, d’humanité et de dévouement. Il s’agit de la plus haute distinction civique du pays attribuée à titre posthume.
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La zone de police de Liège tient à remercier ses collègues de la Police Fédérale et des autres Polices Locales ainsi que les citoyens pour les très nombreuses marques de soutien.
T.W.
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Comeos est la fédération belge du commerce et des services.
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AFFAIRES EN COURT
Journée portes-ouvertes
Hippothérapie
Le cheval, un fabuleux vecteur © Christian Berteaux
BRUXELLES –
Quoi de mieux qu’un animal pour rompre les barrières ? Ludovic Colle et Christophe Leloup l’ont constaté lors de chacune de leurs séances d’hippothérapie. Les jeunes de l’ASBL Dispositif Relais sont séduits. “Le cheval est un fabuleux vecteur de communication. Grace à ces séances, ils parlent de leur vécu, de leur ressenti. L’animal sert de facilitateur”, confie Ludovic, ancien assistant social et membre de la police à cheval. “Et nous, durant ces moments, on oublie que l’on est policier. D’ailleurs, je leur demande de m’appeler Ludo et de me tutoyer.”
Des progrès rapides
Ce projet de réinsertion est né d’un contact entre la juge d’instruction Anne Gruwez et Benoît Van Houtte, en charge de la Direction de la sécurité publique (DAS) à la Police Fédérale. “L’idée est de sortir les jeunes de la rue, de la délinquance. En journée, ils suivent des formations à l’emploi via un projet qui leur permet de se projeter dans l’avenir. Et le soir, ils ont l’opportunité de faire du théâtre, de la voile ou encore de l’hippothérapie”, indique Tahar El Hamdaoui, responsable de l’ASBL Dispositif Relais. Organisées bénévolement, ces séances connaissent un vif succès. “Ils sont tous très assidus et leur nombre n’a pas diminué depuis le lancement.”
C'est sous un soleil radieux et omniprésent que petits et grands ont eu le loisir d'admirer les stands et de participer aux diverses activités, lesquelles mettaient l'accent sur la sécurité routière et l'aspect didactique. Notons la présence d'un static show de grande ampleur mettant en lumière à la fois les véhicules flambant neufs acquis de haute lutte (la V90), le matériel actuel (photogrammétrie, motos, ...) ainsi que des ‘ancêtres’ (Porsche, Golf GTI) toujours présents dans la mémoire collective. Par ailleurs, des collègues de services de police étrangers, amis de la WPR Brabant, avaient tenu à faire le déplacement pour exposer leur matériel.
Pour Ludovic et Christophe, c’est un plaisir de pouvoir admirer les progrès accomplis par leurs protégés. Au bout de quatre séances seulement, les jeunes sont capables de monter à cheval. Impressionnant ! “La dernière fois, l’un d’eux a même ramené un gâteau pour nous remercier. Ça nous touche”, sourit “Ludo”. Les jeunes se sentent en confiance et le montrent. “Le but est qu’ils retrouvent des repères. L’idée est aussi de percevoir la police différemment, montrer que derrière chaque policier, il existe un homme.” Une mission remplie avec succès !
Pour la première fois au niveau des WPR, cette journée portes ouvertes a été organisée en collaboration avec la zone de police Uccle/ W-B/Auderghem voisine. Des navettes ralliaient un site à l'autre, une formule fortement appréciée !
Les séances devraient d’ailleurs reprendre à la rentrée de septembre. “On espère encore pouvoir accueillir plusieurs autres groupes !”, se réjouit Ludovic.
Enfin, nul n'ignore que la WPR fait face au vieillissement de ses collaborateurs et qu'il importe d'attirer de potentiels nouveaux collègues. Sur ce plan également, le succès a été au rendez-vous. Plusieurs écoles avaient répondu présentes et de nombreux jeunes n'ont pas hésité à demander des renseignements aux collègues. Et que dire des nombreuses candidatures spontanées reçues par la suite ...
T.W.
© WPR Brabant
Jeudi 17 mai, ils étaient une petite dizaine à goûter à une quatrième
AUDERGHEM – Les 20 et 21 avril derniers, la WPR Brabant a ouvert ses portes aux collègues, aux potentiels futurs collègues et au grand public. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cet événement une réussite.
séance d’hippothérapie. “Elles nous font beaucoup de bien, c’est vraiment génial. Quand j’étais enfant, je rêvais d’évoluer dans les rangs de la police à cheval. Grâce à ces activités, la flamme s’est ravivée. A présent, j’aimerais devenir palefrenière pour la police”, confie Maud, 24 ans.
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La police de Roosendaal rend hommage à un inspecteur anversois © ZP Anvers
Depuis novembre dernier, plusieurs jeunes de l’ASBL Dispositif Relais participent à des séances d’hippothérapie à la caserne de Witte de Haelen. L’objectif : rompre les barrières et leur redonner confiance. Le tout, par l’entremise des chevaux.
Sauveur
Un succès sur toute la ligne
pour redonner confiance
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A FFA IR E S E N COURT
ANVERS – En avril dernier, par un samedi après-midi ensoleillé, le policier Matthias De Wilde se promène avec son épouse dans le centre animé de Roosendaal, aux Pays-Bas. Un homme se tranche la gorge avec un couteau ; le sang gicle. Le policier anversois n'hésite pas une seconde : il maintient la plaie fermée et sauve la vie de cet homme. Pour remercier Matthias, trois policiers de Roosendaal se sont rendu tout spécialement à Anvers au début du mois de mai. Ses collègues néerlandais lui ont offert des fleurs et une salve d'applaudissements. À ses côtés, deux autres témoins de la scène ont également été félicités pour les secours qu'ils ont apportés à la victime.
S.V.P.
Le personnel de la WPR Brabant avait mis les petits plats dans les grands avec les moyens du bord ! Toutes nos félicitations à eux !
Stéphanie Plennevaux
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JEU REMETTEZ LES CARTES DANS L'ORDRE
Cavalier : une vocation dès le plus jeune âge …
inforevue 022018
FEEDBACK
Ces cinq cartes à jouer représentent des services ou des directions de la Police Fédérale pour lesquels 2018 revêt une importance toute particulière. Ils fêtent en effet cette année un anniversaire symbolique. A vous de classer les cinq cartes du plus petit nombre de bougies au plus grand. Vous pouvez trouver certaines réponses dans l’Inforevue. Pour les autres, il vous faudra visiter le village policier le 21 juillet prochain. Bonne chance !
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Mon rêve ultime est d’intégrer un jour la cavalerie. Hélas, je ne connais personne qui exerce ce métier. C’est pourquoi je vous envoie ce mail, dans l’espoir que vous me mettiez en contact avec un membre de la cavalerie qui serait disposé à répondre à quelques questions."
Nous avons bien évidemment pris un soin particulier à répondre à toutes les interrogations de Branco. Par ailleurs, touché par l’initiative et la motivation du jeune homme, nous l’avons invité personnellement pour un entretien particulier avec nos collègues de la cavalerie qui seront présents sur un stand lors du village policier le 21 juillet à la Place Poelaert.
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Je m’appelle Branco. J’ai 13 ans.
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Fin février, un jeune homme de 13 ans nous a fait part, par mail, de son rêve de devenir cavalier. A-t-il été inspiré par le reportage dans l’Inforevue précédent ? En tout cas, il s’interrogeait sur le métier et souhaitait s’entretenir de sa passion avec un cavalier.
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L’Inforevue est également
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Envie de réagir à un article ou de donner votre avis ? Envoyez nous un courriel à cgc@police.belgium.eu
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– SET PARKER – Johan De Rooze, Albert Servais – LIVRE (RECUEIL DE LA ZP LIÈGE) – Yvonnick Riant, Guy Louis, Emile Mathot – CLE USB – Cécile Boonen, Eric Laloo, Jeroen Somers, Bernard De Meyer, Chris Serlet – SET PORTE-CLÉS (NOUVEAU) – Albert Donnet, Michel Dupont, Dominique Laloo, Michel Van Roy, Luc Coussement – SET MAGNETS (NOUVEAU) – Aristide Denis, Nathalie Delchambre, Regina Koch-Bette, Benny Mas, Marc Cuffez
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Félicitations à nos abonnés qui ont remporté un de nos 20 prix :
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Police de la Route
GAGNANTS DU CONCOURS
Pour les abonnés Envoyez votre réponse avant le 27 juillet 2018 par mail à cgc@police.belgium.eu ou par courrier postal à la Police Fédérale CGC Inforevue Avenue de la Couronne, 145 A 1050 Bruxelles.
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La Police veille sur son histoire et protège votre futur Rendez-nous visite le 21 juillet prochain au Village policier, place Poelaert à Bruxelles!
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