Meeting Europe - Mars 2017 _ FR

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Meeting Europe

24 mars 2017

Editorial

Le libre-échange crée du bien-être

La déception, la frustration et même la colère règnent auprès de nombreux citoyens de nos États-providence occidentaux. Parce que le progrès ne leur a pas apporté de progrès et parce que la globalisation les a acculés dans le coin où tombent les coups. C’est, du moins, ce qu’ils pensent.

Filip De Jaeger et Fa Quix

Résumé » Le Brexit est un défi de premier ordre pour l’industrie belge du textile, du bois et de l’ameublement Un Brexit favorable au commerce doit éviter le chaos 2

» Le Règlement européen du Bois Fedustria appuie la demande d’extension du domaine d’application 3

» Proposition de restriction CMR dans le textile Déjà quelques pas dans la bonne direction ... mais des adaptations sont encore nécessaires 3

» New Skills Agenda for Europe …. Egalement pour les entreprises ?

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» Étiquetage obligatoire des meubles en France Discrimination et confusion à souhait !

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Fedustria est la fédération de l’industrie belge du textile, du bois et de l’ameublement.

Nous représentons près de 1.870 entreprises en Belgique (dont plus de 90 % sont des pme), qui créent ensemble environ 38.370 emplois directs et qui réalisent un chiffre d’affaires de 11,2 milliards d’euros, dont environ 70 % à l’exportation. L’industrie textile réalise un chiffre d’affaires de quasi 5,9 milliards d’euros avec environ 640 entreprises et 19.600 travailleurs. Les entreprises du bois et de l’ameublement génèrent un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros et occupent 18.735 travailleurs dans 1.234 entreprises.

Il est indéniable que la classe moyenne (inférieure) a insuffisamment cueilli les fruits du libre-échange. Or ce n’est pas la globalisation, mais la politique menée, qui en est la principale responsable. Et c’est la raison pour laquelle ces groupes oubliés de la société se retournent, en signe de protestation, contre ce qu’ils appellent ‘l’establishment’, même s’ils sont souvent conscients que le fait de se réfugier dans le populisme n’apportera pas de solution. Au contraire, souvent leur situation deviendra encore plus précaire. Car que peuvent attendre ces groupes plus faibles de l’isolationnisme et du protectionnisme ? La réponse adéquate n’est donc pas de renoncer au libre-échange ni de réduire la globalisation. Car le libre-échange crée justement du bien-être. Il augmente le niveau de vie de l’ensemble des intéressés, à condition que la politique n’oublie pas de répartir équitablement les bienfaits de ce libreéchange. Ce qui signifie qu’un filet de sauvetage doit être prévu pour ceux qui risquent de rester sur le carreau du fait de la globalisation et, ne l’oublions pas non plus, de la ‘numérisation’. Ceci requiert une politique inclusive. Ou pour l’exprimer avec les mots de l’éminent économiste américain de Harvard, Dani Rodrik : “Nous devons lutter contre l’hyperglobalisation, pour sauver la globalisation”. Fa Quix, directeur général, et Filip De Jaeger, directeur général adjoint


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