Rapport annuel Fedustria 2020 - 2021 by Fedustria

2020-2021 RAPPORT ANNUEL

FEDUSTRIA

2020-2021 RAPPORT ANNUEL

COLOPHON RÉDACTION EN CHEF Katja De Vos Fa Quix

RÉVISION DES TEXTES Roseline Dehaen Didier Mommaerts Fabiana Di Mauro

DONNÉES CHIFFRÉES Sylvie Groeninck

CRÉATION GRAPHIQUE Nathalie Lopez

TRADUCTION FRANÇAISE Oneliner Translations bvba

ÉDITEUR RESPONSABLE J.F. Quix Allée Hof-ter-Vleest 5/1 1070 Bruxelles

CONTENU

4 12

CHIFFRES-CLÉS 2020 

Chiﬀres-clés de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement en 2020



Investissements



Emploi



Destination des exportations



Importations et exportations et solde de la balance commerciale



Chiﬀre d’aﬀaires



Valeur ajoutée brute à prix réels



Groupes de produits de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement

PRÉSIDENTS Résilience

FEDUSTRIA EN ACTION EN TEMPS DE CORONA

GROUPES DE PRODUITS TEXTILE

AMEUBLEMENT & BOIS

Informations sur le Textile d'intérieur, les Textiles techniques, le Textile d'habillement, l'Ennoblissement et la Production de fils

Informations sur l'Ameublement, les Éléments de construction en bois, les Panneaux à base de bois, les Emballages en bois, les Divers ouvrages en bois et le Commerce d'importations de bois

FOCUS SUR LE SOCIAL Nouveaux talents bienvenus !

CONJONCTURE TEXTILE

AMEUBLEMENT

L’industrie belge du textile en 2020

L’industrie belge de l'ameublement en 2020

102 110

BOIS

L’industrie belge de la transformation du bois en 2020

ORGANES DE DÉCISION Présentation des organes de décision

SERVICES ET PERSONNES DE CONTACT Nos experts par département

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

CHIFFRES-CLÉS Industrie du textile, du bois et de l’ameublement en 2020 (estimations sur une base annuelle)

TOTAL TEXTILE BOIS ET AMEUBLEMENT

€ Chiﬀre d’aﬀaires mrd €

8,9 3,9 5,0

70 % Taux d’exportation

75 % 65 %

+1,1 Solde de la balance commerciale mrd €

+1,9 -0,8

€ Investissements mio €

330,1 149,4 180,7

Valeur ajoutée prix réels mrd €

1.678 Entreprises

nombre d'établissements

581 1.097

92,0 % < 50

Petites entreprises

87,3 % 94,4 %

2,4 1,1 1,3

36.310 Emploi

nombre de travailleurs données 30/06/2020

€

18.761 17.549

€ €

Rentabilité nette des fonds propres

médiane données 2018

6,0 % 5,3 %

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

INVESTISSEMENTS Industrie du textile, du bois et de l’ameublement

2010

Industrie textile

2015

2018

Industrie bois et ameublement

2019

180,7

149,4

141,2

120,6

178,6

215,8

228,1

209,9 120,0

206,3

2007

231,6

(en mio € - * données provisoires)

197,5

2020*

Source : déclarations TVA, SPF Économie

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

EMPLOI Industrie du textile, du bois et de l’ameublement

2000

2007

Industrie textile

2010

2015

Industrie bois et ameublement

2019

17.549

18.761

18.013

19.246

18.740

19.651

21.384

24.217

24.311

30.970

24.920

44.978

(nombre de travailleurs)

2020 Source : ONSS

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

DESTINATION DES EXPORTATIONS Industrie du textile, du bois et de l’ameublement France 24,0 % Allemagne 15,6 % Pays-Bas 13,0 % Royaume-Uni 10,7 % Italie 4,4 % Autres UE-28 19,3 % Europe occident, hors UE 2,4 %

Amérique du Nord 2,1 %

Europe de l’Est 1,0 %

Extrême-Orient 3,2 % Proche et Moyen-Orient 1,0 %

Afrique 2,0 % Amérique latine 0,6 %

Océanie 0,8 % Source : ICN

IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS ET SOLDE BALANCE COMMERCIALE Industrie du textile, du bois et de l’ameublement

1980

1990

Importations

Exportations

14,4

13,3

12,1

2010

2015

Solde balance commerciale

1,1

2,4

3,4 2000

2,7

0,5

1,5

3,7

3,2

5,9

7,4

9,6

11,0

13,0

13,7

14,5

(en mrd € - * estimations sur la base de 10 mois 2020)

2020* Source : ICN

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

CHIFFRE D’AFFAIRES Industrie du textile, du bois et de l’ameublement

2015

2017

2018

Industrie textile

3.919,2

5.028,0

5.281,0

4.354,7

5.352,6

4.353,6

5.291,9

4.446,6

4.897,9

4.704,5

(en mio € - * données provisoires)

2019

2020*

Industrie bois et ameublement

Source : déclarations TVA, SPF Économie

VALEUR AJOUTÉE BRUTE À PRIX RÉELS Industrie du textile, du bois et de l’ameublement

2000

2007

Industrie textile

2010

2015*

Industrie bois et ameublement

2019*

1.250,0

1.100,0

1.300,0

1.250,0

1.200,0

1.195,0

1.150,0

1.733,4

1.501,6

1.455,5

1.808,1

(en mio € - * estimations)

2020* Source : ICN

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

GROUPES DE PRODUITS INDUSTRIE DU BOIS ET DE L’AMEUBLEMENT

Chiffre d’affaires total 2020 = 5,0 milliards €

31 % Panneaux à base de bois

18 % Eléments de construction

8% Emballages

39 % Industrie de l’ameublement

4% Autres ouvrages en bois Source : déclarations TVA, SPF Économie

Fedustria - CHIFFRES-CLÉS 2020

GROUPES DE PRODUITS INDUSTRIE TEXTILE

Chiffre d’affaires total 2020 = 3,9 milliards €

41 % Textile d’intérieur

11 % Textile d'habillement

4% 42 % Textiles techniques

Ennoblissement

2% Production de fils Source : quotes-parts estimées par Fedustria sur la base de la valeur ajoutée

Fedustria - PRÉSIDENTS

PRÉSIDENTS

Résilience Chapeau bas aux entrepreneurs en ces temps de coronavirus ! Mi-mars 2020. Le premier confinement est soudain décrété. Pour la plupart des entreprises, ce n’est ni plus ni moins un knock-down. Non seulement les magasins ont été fermés chez nous, mais également les entreprises dites ‘non essentielles’ jusqu’au 4 mai. La plupart des entreprises du textile, du bois et de l’ameublement relevaient de cette catégorie. Le secteur de la construction a également dû cesser temporairement ses activités, à l’instar des écoles, ce qui a souvent empêcher les parents d’aller travailler. Il en a résulté une grave paralysie de la vie économique et sociale pour combattre le virus Covid-19. Des mesures drastiques ont également été prises dans les pays voisins ; elles n’étaient pas toujours aussi contraignantes qu’en Belgique, mais suﬀisantes pour entraver nos exportations. Il a fallu attendre le mois de mai 2020 pour que la situation se normalise quelque peu. Au sein de notre organisation professionnelle, et en collaboration avec d’autres organisations professionnelles telles que la FEB, l’UWE, le Voka … tout a été mis en œuvre pour obtenir de ce gouvernement, qui avait fermé nos usines et nos magasins du jour au lendemain, des mesures de transition.

Fedustria - PRÉSIDENTS

Persévérer, rester résilient, rechercher des solutions, et continuer à croire en un avenir meilleur.

Mais c’est surtout chez les entrepreneurs que tout le monde était sur le pont. Ils ont dû passer très rapidement de la poursuite normale de leur activité à un mode de survie. Dès lors, chapeau bas aux entrepreneurs en ces temps de pandémie! Ils ont fait preuve de flexibilité et de résilience. Par le biais d’enquêtes rapides, Fedustria a pris le pouls des entrepreneurs tout en communiquant des informations aux entreprises membres sur les mesures gouvernementales qui pourraient éventuellement s’appliquer. Grâce à ces enquêtes, mais également à un comité de crise de Fedustria, des solutions et des propositions ont été formulées auprès du monde politique. Toutefois, tout n’était pas aussi sombre. La population étant confinée, des dépenses plus importantes ont été consacrées aux travaux dans et autour de la maison. De nombreuses entreprises membres ont tiré profit de cette situation et ont pu compenser partiellement les pertes dues au confinement. En 2021, l’accent sera davantage mis sur la politique de relance post-pandémie. L’Europe libérera des moyens et fixera des objectifs. L’économie circulaire est l’un d’entre-eux. Nos entreprises du textile, du bois et de l’ameublement occupent une position privilégiée pour jouer un rôle de premier plan dans ce domaine, souvent avec le soutien des centres technologiques sectoriels Centexbel (textile) et Wood.be (bois et ameublement). Nous devrons également explorer de nouveaux marchés, obligation induite ou non par le Brexit. Les entreprises peuvent ici compter sur le soutien et la coopération très appréciés des agences wallonne (AWEX) et flamande (Flanders Investment & Trade) à l’exportation.

Fedustria - PRÉSIDENTS

En tant qu’organisation, nous souhaitons utiliser le ‘corona’ pour adapter davantage encore nos services aux besoins de nos entreprises membres ! En 2021, nous lancerons également une ‘réflexion stratégique’ afin de préparer la fédération à relever les défis du futur. Persévérer, rester résilient, rechercher des (nouvelles) solutions, et continuer à croire en un avenir meilleur pour tous : tel est notre message aux entrepreneurs. Et sachez que notre fédération est toujours prête à conseiller et à aider les entreprises membres. Francis Verstraete, président Jan Desmet, vice-président

INTÉGRATION COMPLÈTE DE TOUS LES PATRIMOINES En 2007 déjà, les conseils d’administration de Febeltex, l’ancienne fédération textile, et de Fébelbois, l’ancienne fédération du bois et de l’ameublement, décidaient de fusionner afin de créer Fedustria. Toutefois, cette fusion n’était pas encore totalement finalisée en 2020, car les anciennes asbl existaient toujours sur le plan juridique. Il était donc grand temps de clôturer cette fusion étant donné que nous sommes une organisation professionnelle unique au service des entreprises membres des secteurs du textile, du bois et de l’ameublement. Bien que, depuis cette fusion, ces anciennes asbl n’avaient plus aucune fonction en qualité d’organisations professionnelles – seule Fedustria remplissait ce rôle pour les secteurs du textile, du bois et de l’ameublement –, elles n’avaient toujours pas été liquidées et possédaient chacune leur propre patrimoine. Ces liquidations ont été réalisées en 2021 et ont été finalisées devant notaire le 21 janvier, avec le soutien des entreprises membres. Ces patrimoines ont ensuite été intégrés dans l’asbl Fedustria. Cette opération n’apporte pas seulement une clarté totale, elle renforce également Fedustria, de telle sorte que l’organisation professionnelle sera mieux armée pour relever les défis futurs.

Fedustria - TEXTILE D’INTÉRIEUR

TEXTILE D’INTÉRIEUR Le groupe de produits Textile d’intérieur comprend les tapis (tissés, tuftés, feutre aiguilleté, sets de bain, …), les tissus d’ameublement (plats, velours, unis, jacquard, imprimés, …), les tissus de décoration, les tentures, les revêtements muraux, le linge de maison (linge de cuisine, de table, de lit et de bain), le coutil à matelas, la passementerie, …

Les textiles d’intérieur belges sont exportés dans le monde entier, les principaux marchés étant le Royaume-Uni et les États-Unis, outre l’UE en tant que grand marché intérieur.

Entreprises

156*

* Les groupes d'entreprises sont considérés comme une seule entreprise

Emploi

8.860 Chiffre d'affaires

1.695 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

94 % Evolution de l'activité en 2020

-11 % Part

de la valeur ajoutée du secteur

41 %

Fedustria - INTERIEURTEXTIEL

Les entreprises belges actives dans le secteur du textile d’intérieur réalisent ensemble un chiffre d’affaires total de 1,7 milliard d’euros. 75 % de ce chiffre d’affaires est enregistré par les fabricants de revêtements de sol textiles (carpettes, moquettes, tapis d’escalier, sets de bain, …), le quart restant étant réalisé par les entreprises produisant du coutil à matelas ou des tissus pour sièges et de décoration. Le secteur belge du tapis occupe la deuxième position dans le classement mondial après les États-Unis et réalise un chiffre d’affaires total de 1,2 milliard d’euros avec environ 70 entreprises. Mais les Belges jouissent également d’une renommée mondiale dans le secteur

du coutil à matelas : quatre acteurs belges réalisent ensemble – en partie grâce à leurs filiales internationales – un chiffre d’affaires de plus de 360 millions d’euros. Leurs clients sont généralement de grands groupes de fabricants de matelas, eux aussi disséminés dans le monde entier. Le secteur des tissus pour sièges et de décoration compte une quarantaine de pme réalisant ensemble un chiffre d’affaires de quelque 135 millions d’euros et employant environ 825 collaborateurs. Il convient également de citer le segment du linge de maison avec un chiffre d’affaires de quelque 50 millions d’euros.

Fedustria - TEXTILE D’INTÉRIEUR

L’IMPORTANCE DES SALONS PROFESSIONNELS

En collaboration avec l’AWEX et FIT, respectivement les agences wallonne et flamande à l’exportation, Fedustria assiste les entreprises du textile d’intérieur dans leurs eﬀorts d’exportation. Cela se fait notamment sous la forme de participations collectives à de grands salons internationaux, tels que Domotex (Hanovre), Domotex Asia/Chinafloor (Shanghai) et Intertextile Home Textiles (Shanghai). De même, Fedustria et FIT demeurent activement impliquées dans l’organisation du BFM Fabric Show annuel (dénommé par le passé London Fabric), en collaboration avec les collègues britanniques des British Furniture Manufacturers (BFM). La pandémie de coronavirus a considérablement bouleversé le calendrier des salons en 2020 et début 2021, et diverses formes de salons hybrides ont vu le jour. Toutefois, les salons physiques ont toujours leur place dans le secteur des textiles d’intérieur. En eﬀet, la possibilité de présenter et de sentir physiquement les nouvelles collections et le contact individuel avec les clients demeurent essentiels.

En raison de la saga du Brexit et des tensions commerciales internationales persistantes, les entreprises actives dans le secteur du textile d’intérieur recherchent constamment de nouveaux marchés, en collaboration avec Fedustria et les agences à l’exportation.

Fedustria - TEXTILE D’INTÉRIEUR

LES DÉFIS DE L’EXPORTATION APRÈS LE BREXIT Étant donné que le Royaume-Uni est un acheteur important de moquettes, de coutils à matelas tissés et de tissus pour sièges belges, Fedustria a suivi de très près les évolutions du Brexit et n’a cessé d’informer les entreprises membres de l’état de la situation. Ce suivi s’est déroulé en étroite collaboration avec Euratex (la fédération européenne du textile et de la mode), la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) et l’Union Wallonne des Entreprises (UWE), ainsi qu’avec la province de Flandre occidentale, la province la plus touchée par le Brexit. En Wallonie, l’UWE et les Chambres de Commerce et d’Industrie de Wallonie ont uni leurs forces en organisant une semaine complète d’information sur le Brexit du 14 au 18 décembre 2020. Pour le textile d’intérieur belge, le Royaume Uni représente le premier débouché : pas moins de 25 % des exportations de moquettes et plus de 40 % des exportations de tissus d’ameublement sont destinées à ce marché. Il est évident que nos exportateurs voulaient à tout prix éviter de perdre ce marché si important.

Fedustria - TEXTILE D’INTÉRIEUR

Grâce aux diﬀérentes initiatives des organisations patronales, les entreprises étaient bien préparées à ce Brexit. En outre, elles ont été soulagées qu’un ‘Deal’ ait pu être conclu entre l’UE et le premier ministre britannique Boris Johnson la veille de Noël. Mais malgré tout, elles n’échapperont pas aux conséquences négatives. En eﬀet, le Brexit engendre inévitablement une nouvelle complexité administrative : on ne parle plus dorénavant de livraisons au sein du marché interne, mais bel et bien d’exportations. Cela implique une déclaration douanière, des contrôles supplémentaires et d’autres tracasseries administratives. Il est clair que le Brexit est un pas en arrière dans le commerce international. L’UE souhaite absorber les conséquences les plus lourdes via un fonds Brexit. Fedustria veillera à ce que les entreprises concernées du secteur textile puissent compter sur un soutien maximal. Mais il est capital que l’on s’engage des deux côtés de la Manche à faire en sorte que les échanges commerciaux se poursuivent à l’avenir de la manière la plus harmonieuse possible.

Fedustria - TEXTILE D’INTÉRIEUR

Fedustria - TEXTILES TECHNIQUES

TEXTILES TECHNIQUES Agrotech*

Entreprises

Textiles pour l’agriculture, l’horticulture et la pêche : toile de paillage, toile de protection pour serres, fils pour la pêche, …

Buildtech* Emploi

7.300

Textiles pour le bâtiment et les constructions légères : matériaux d’isolation, protection antisolaire, textile pour roofing, …

Geotech*

Géotextiles : toile pour travaux routiers, hydrauliques ou de terrassement, toile d’étanchéité, toile de filtrage des eaux, …

Chiffre d'affaires

1.897 mio €

Indutech* Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

70 % Evolution de l'activité en 2020

Textiles pour applications industrielles : bandes transporteuses, cordes d’isolation pour wagons de four tunnel (industrie briquetière), feutre de laine par exemple pour presses d’impression, …

Medtech*

Textile médical : gaze hydrophile pour pansement, bandes de soutien, linge d’hôpital, couches (bébés, incontinents), bas thérapeutiques, chasubles pour chirurgiens, …

Mobiltech*

-9 % Part

de la valeur ajoutée du secteur

Textiles pour véhicules : ceintures de sécurité, tissus pour airbags, revêtement de l’habitacle de la voiture, tissus pour pneus, moquette pour autobus, avions et bateaux, …

Packtech*

42 %

Textiles pour le transport et l’emballage : canevas/toile de bâche, sacs pour la poste/le linge/la monnaie, filets pour cargaison et conteneur, …

Protech*

Les textiles techniques sont omniprésents, mais pas toujours visibles ; il s’agit de produits de niche à forte valeur ajoutée.

Textiles pour la protection et la sécurité : matériaux ignifuges, tissus imperméables, …

Sporttech*

Textiles pour les applications sportives : gazon artificiel, toile pour parachutes et/ou ballons, pour voiliers, tissus pour sacs de sport, sacs à dos, vêtements de sport, … *copyright Messe Frankfurt

Fedustria - TEXTILES TECHNIQUES

Les textiles sont encore très souvent associés uniquement aux vêtements et aux textiles d’intérieur. Le caractère fonctionnel des textiles – par exemple ignifugés, imperméables, lumineux, calorifuges, … – est encore trop peu connu. On parle alors de textiles techniques. Et comme le nom l’indique, ce sont précisément les propriétés techniques intrinsèques qui définissent le textile technique et lui confèrent une valeur ajoutée. Souvent, cela résulte d’une combinaison entre la chimie et les textiles. L’année dernière – et certainement au début de la pandémie du coronavirus –, une attention soutenue a été portée aux textiles

médicaux, allant des masques buccaux au matériel de protection et aux équipements stériles pour le personnel soignant. Mais les textiles techniques sont également utilisés par les dentistes (cotons, …) et même pour l’hygiène personnelle à la maison (hygiène féminine, cotons démaquillants, cotons-tiges, …). Les textiles techniques sont également utilisés dans les voitures, les avions et les bateaux (de croisière). Ces textiles ne sont pas toujours ‘visibles’, tels que le tissu insonorisant sous le capot et les airbags, mais on peut également citer le ciel de toit, les tapis de coﬀre, les ceintures de sécurité, …

Fedustria - TEXTILES TECHNIQUES

Les textiles de sécurité réfléchissants, résistants aux coupures, au feu ou aux balles, sont utilisés pour les vêtements de travail des ouvriers de production, des pompiers, des policiers, des soldats, des motards, … D’autres textiles de protection moins visibles peuvent être utilisés pour l’étanchéité dans des applications industrielles et domestiques, telles que les fours, les cuisinières et les chaudières. Les textiles apportent également une contribution visible et invisible à la nature et aux espaces publics. Sont quasi invisibles les textiles utilisés pour renforcer les bermes, les digues, les autoroutes, les écluses et les voies ferrées, ou les fibres utilisées pour renforcer le béton, la toile de filtrage et de drainage, la toile pour la climatisation dans les serres, le tissu pour les plantations verticales sur les bâtiments (la végétation dans la ville), et la toile de paillage, et même le tissu réfléchissant la lumière du soleil dans la culture des fruits et de la vigne. On songe également au

gazon artificiel pour les terrains de football, de hockey et de tennis, … Ou encore aux protections antisolaires et aux moustiquaires. Les vêtements que nous portons quotidiennement doivent également beaucoup aux textiles techniques : élastiques et fermetures, mais également certaines propriétés telles que l’imperméabilité, la protection contre le vent, la respirabilité, le confort, l’évacuation de la transpiration, … Ceci s’applique aux vêtements tant de loisirs que de sport de haute performance, mais également aux sacs, sacs à dos et accessoires. Les textiles techniques sont également très présents dans le secteur de la logistique et de l’emballage, allant des bâches pour le transport par camion – souvent même équipées de systèmes antivol – aux emballages industriels pour protéger le transport de pièces, en passant par les sacs postaux, les cordages pour les navires et les toiles pour les échafaudages.

Fedustria - TEXTILES TECHNIQUES

LA CONNAISSANCE ET LA COOPÉRATION, LES FORCES MOTRICES Les textiles techniques sont le fruit de la recherche et du développement réalisés tout d’abord au sein des entreprises, mais souvent en collaboration avec des centres d’expertise, tels que le centre technologique textile Centexbel, et des hautes écoles et universités. Et étant donné que les entreprises sont actives dans des niches ou segments de marché diﬀérents, elles peuvent échanger leurs connaissances. Depuis 2019, le groupe de travail Textiles techniques est à nouveau actif, en collaboration avec Centexbel. Son objectif est de renforcer le réseau d’entreprises actives dans le domaine des textiles techniques et de promouvoir l’échange de connaissances sur les nouvelles innovations. ‘L’économie circulaire’, ainsi que tout ce qui est bio, est le ‘sujet brûlant’ dans le secteur des textiles techniques.

Fedustria - TEXTILES TECHNIQUES

DESTINÉS À L’EXPORTATION Près de deux tiers des textiles techniques produits en Belgique sont destinés à l’exportation. A cette fin, les entreprises peuvent participer à des salons spécialisés en fonction des produits spécifiques qu’elles fabriquent (produits médicaux, transport, sécurité et protection, …). Au niveau mondial, la biennale Techtextil de Francfort est le plus grand du genre. Fedustria y organise à chaque édition un stand collectif. En raison de la pandémie de coronavirus, le salon Techtextil 2021, qui devait se dérouler au mois de mai 2021, a été annulé et reporté au 21-24 juin 2022.

Fedustria - TEXTILE D’HABILLEMENT

TEXTILE D’HABILLEMENT Le groupe de produits Textile d’habillement comprend les tissus et les étoffes de bonneterie pour : vêtements de loisirs, de sport, de pluie, de nuit, de travail, sous-vêtements, articles de mode, doublures, produits finis de bonneterie tels que vêtements pour bébés et enfants, joggings, chandails et autres survêtements, collants, bas, chaussettes et T-shirts.

Tissage

Le textile d’habillement à un tournant avec des opportunités et des défis majeurs.

Bonneterie

Entreprises

10 21 Emploi

1.050 350 Chiffre d'affaires

248 mio 137 € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

90 % 60 % Evolution de l'activité en 2020

-13 % -9 % Part

de la valeur ajoutée du secteur

+ 11 %

Fedustria - TEXTILE D’HABILLEMENT

LE TEXTILE D’HABILLEMENT ET L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE Pour que le secteur de l’habillement puisse se transformer en une économie circulaire, la connaissance des matières premières et des traitements utilisés joue un rôle crucial. Cela nécessite une connaissance non seulement de l’ensemble du processus de production, mais aussi de l’utilisation du textile. En eﬀet, si l’on veut recycler un vêtement en fin de vie, il faut savoir exactement de quels matériaux (par exemple les fibres) il s’agit, dans quelle mesure ils ont été contaminés, si aucune substance nocive n’a été utilisée, … Pour les vêtements importés, cette connaissance n’est pas toujours disponible aujourd’hui.

Si les diﬀérentes parties prenantes collaborent tout au long de la chaîne de valeur, des fibres et filatures, aux ennoblisseurs et entreprises d’entretien des textiles, en passant par les entreprises de tissage et de bonneterie, cette approche circulaire a des chances de réussir. Pour la niche des textiles professionnels, le succès est à portée de main, car chaque maillon de la chaîne est encore ancré localement. C’est pourquoi cette niche est particulièrement bien représentée dans des projets tels que bAwear (traçabilité) et Circletex (système de collecte, de tri et de recyclage des textiles professionnels). Fedustria collabore aux deux projets.

PARTAGER LES CONNAISSANCES ET EXPLORER DE NOUVEAUX HORIZONS Le centre de compétence textile Centexbel joue un rôle crucial dans la diﬀusion des connaissances auprès des entreprises textiles, en particulier auprès des nombreuses pme. Dans ce contexte, il organise chaque année une ‘Exploration d’horizon Textile d’habillement’, qui fait le point sur les innovations, les brevets, les normes, l’étiquetage et la législation directement ou indirectement liés à l’habillement, et fait la part belle aux témoignages d’entreprises. Les projets de recherche de Centexbel sont également mis en lumière. Parmi les sujets abordés en 2020, citons l’évolution des normes et de la législation relatives aux vêtements et aux textiles d’habillement, le label OEKO-TEX®, la renaissance du chanvre, les résultats du projet Interreg Retex (recyclage), la traçabilité et la durabilité.

Fedustria - TEXTILE D’HABILLEMENT

DES PROJETS DE RECHERCHE POUR UNE MEILLEURE VISION L’objectif du projet européen Retex, auquel les régions Hauts-de-France, Wallonie et Flandre participent, a pour but d’amener le secteur textile à fonctionner de plus en plus en boucle fermée et à pouvoir réutiliser des matières premières, qu’elles soient issues des chutes de production ou des déchets post-consommation. Une étude approfondie a permis de mieux identifier ces flux et les matières premières susceptibles d’être utilisées pour le recyclage. Non seulement les possibilités et les obstacles techniques ont été examinés, mais aussi la faisabilité économique. Les résultats ont été présentés lors de l’événement de clôture du projet fin décembre 2020. Pour plus d’informations : www.dotheretex.eu.

UNE DILIGENCE RAISONNABLE POUR UNE CONCURRENCE PLUS ÉQUITABLE Grâce à une politique de diligence raisonnable, l’objectif est de mettre en place, tout au long de la chaîne de valeur, des processus qui permettront de repérer les risques de violation des droits de l’homme et de la réglementation environnementale, et de prendre des mesures pour y remédier. Cela s’appliquerait à tous les secteurs. Dans le cadre de l’introduction éventuelle de mesures politiques européennes dans ce domaine, le secteur de l’habillement, en raison de sa nature globale, est l’un des secteurs qui

fait traditionnellement l’objet d’une attention particulière. Une condition importante dans le domaine de la diligence raisonnable est qu’il n’y aura pas de réglementation ‘universelle’, mais une réglementation spécifique à chaque secteur. En outre, il ne faut pas perdre de vue la spécificité des pme. Si la diligence raisonnable est appliquée de manière réaliste, elle ne sera pas seulement bénéfique pour les personnes et l’environnement, mais elle conduira également à une concurrence plus équitable au-delà des frontières. Fedustria participe en tant que partie prenante.

Fedustria - ENNOBLISSEMENT

ENNOBLISSEMENT Le groupe de produits Ennoblissement • lave, blanchit, teint et enduit divers articles textiles (fils, tissus, tapis, articles de bonneterie, articles non tissés, …) ; • les rend antisalissants, irrétrécissables, ignifuges, … et applique des enductions.

ENNOBLIR LE TEXTILE GRÂCE AUX PRODUITS CHIMIQUES Le textile et la chimie forment une combinaison réussie. En témoigne par exemple l’application d’une couche de protection chimique (enduction) sur un tissu pour créer un textile de protection, qui peut alors être utilisé dans des combinaisons de travail pour les ouvriers de production, les pompiers, … La bonne composition chimique garantit la bonne protection. D’autres propriétés fonctionnelles peuvent également être appliquées aux produits textiles au moyen de substances chimiques, pour les rendre par exemple antisalissants, ignifuges, imperméables, … Et last but not least : la couleur ! L’ennoblissement textile apporte de la couleur dans la vie, sur les vêtements, les tissus d’ameublement, les tapis… Sans l’ennoblissement textile, pas de couleur dans et sur les textiles.

L’activité d’ennoblissement textile est soit intégrée dans une entreprise textile, soit réalisée par des sous-traitants indépendants spécialisés (ennoblisseurs à façon).

Fedustria - ENNOBLISSEMENT

Les entreprises d’ennoblissement ont réussi à réduire leur consommation d’eau de manière spectaculaire. Pour apporter de la couleur et des propriétés spécifiques aux textiles, les produits chimiques sont donc indispensables. Cependant, leur utilisation est limitée par le règlement européen REACH (qui définit l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la limitation des substances chimiques). Les substances préoccupantes doivent ainsi dans la mesure du possible être remplacées. C’est compréhensible, mais dans la pratique, il n’est pas toujours facile de trouver des alternatives écologiques à part entière, et dans certains cas, elles sont même impossibles (car inexistantes). Fedustria plaide donc pour l’autorisation temporaire de substances chimiques essentielles tant qu’il n’existe pas de véritables alternatives. Les substances chimiques sont également un point d’attention important dans la révision du ‘BREF Textile’, le document de référence

européen sur les meilleures techniques disponibles dans le domaine des textiles. Le BREF, qui constitue la base des conditions d’autorisation des entreprises textiles, stipule entre autres les valeurs limites d’émission des substances chimiques qui doivent être respectées au moyen des meilleures techniques disponibles définies. Fedustria suit la situation de près par le biais du Groupe de travail technique européen. L’utilisation de l’eau est indispensable dans de nombreux processus d’ennoblissement. Fedustria étudie donc de très près les diﬀérents développements politiques relatifs à la sécheresse et à la disponibilité de l’eau. Il est important de mentionner que la consommation d’eau dans l’industrie textile a été réduite de pas moins de 80 % en 40 ans (pour atteindre moins d’1 % de la consommation industrielle totale d’eau en Belgique).

Emploi

Entreprises

41*

1.000

à façon 14 intégrées 27

à façon 550 intégrées 450

* Uniquement les entreprises de 10 travailleurs ou plus

Chiffre d'affaires

142 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

20 %

Evolution de l'activité en 2020

-13,5 % Part

de la valeur ajoutée du secteur

Fedustria - PRODUCTION DE FILS

PRODUCTION DE FILS Entreprises

Le groupe de produits Production de fils comprend la préparation et la production de fils de filaments (polyester PES et polyamide PA), de fibres et fils de polyamide PA, polyester PES, polypropylène PP, …, et de fils (purs et mélangés) de coton, laine, lin, …

4 Emploi

200 Chiffre d'affaires

n.d. mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

60 % Evolution de l'activité en 2020

-13 % Part

de la valeur ajoutée du secteur

NICHE SPÉCIALISÉE Au sein de l’industrie textile belge, l’activité de filature constitue un créneau petit mais spécialisé, représentant 2 % environ de l’industrie textile totale. Les fils sont produits soit par des filatures indépendantes, soit par des filatures intégrées (qui appartiennent à un groupe textile et qui produisent des fils pour leurs propres entreprises de tissage). Les filatures de type coton représentent le plus grand groupe dans la production totale de fils en Belgique (sans l’extrusion).

Fedustria - PRODUCTION DE FILS

UN EXEMPLE CONCRET D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Les filatures jouent un rôle très actif dans la recherche sur l’optimisation des possibilités de recyclage des textiles.

Les fils constituent une étape intermédiaire indispensable dans la chaîne de valeur des textiles : sans fils, pas de vêtements, de tissus d’ameublement ou de tapis. Les principales fibres sont le coton et le polyester, bien qu’un large éventail de fils synthétiques soit produit, notamment pour les textiles techniques. La conception sur mesure en concertation avec le client constitue ici un gros atout. Il n’est donc pas surprenant que la circularité joue un rôle toujours plus important dans la production de fils, en partie grâce à l’attention croissante portée aux produits écologiques et durables par les acheteurs professionnels, les autorités et les consommateurs. Ainsi, le secteur investit massivement dans l’écoconception et recherche activement des solutions durables.

Les filatures jouent également un rôle crucial dans la recherche et le développement, par exemple dans le domaine du recyclage des déchets textiles, tant industriels que post-consommateur. Elles proposent de plus en plus souvent elles-mêmes des solutions pour d’éventuels produits finaux. Les fils recyclés peuvent par exemple être utilisés pour des applications totalement nouvelles. De nouveaux marchés et de nouveaux modèles commerciaux voient donc le jour. Ainsi, de nouveaux produits textiles, comme par exemple des essuie-mains, des coutils à matelas, des pulls, des toiles de tente, etc. sont fabriqués sur la base de déchets textiles post-consommateur comme des jeans usagés (coton). La production de fils constitue donc une étape intermédiaire nécessaire : les fibres recyclées sont d’abord filées, puis tissées ou tricotées, pour finalement confectionner les produits finis à base de matériaux recyclés. Et comme ceci s’accompagne de nombreux défis techniques, les filatures jouent un rôle très actif dans la recherche en vue de continuer à optimiser les possibilités de recyclage actuelles.

Fedustria - AMEUBLEMENT

AMEUBLEMENT L’industrie de l’Ameublement comprend une grande variété de groupes de produits, allant des salles à manger, chambres à coucher, cuisines, créations outdoor, meubles de bureau… aux sièges comme les salons, les fauteuils ou les chaises, en passant par les matelas et les sommiers.

L’industrie belge de l’ameublement possède bien des atouts pour séduire les acheteurs belges comme étrangers : notamment une oﬀre très polyvalente, tendance et de qualité.

Fedustria - AMEUBLEMENT

Entreprises

725 Emploi

9.906 Chiffre d'affaires

1.966 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

57 % Evolution de l'activité en 2020

-6,0 % Part

du chiffre d'affaires du secteur

39 %

FEDUSTRIA VEUT VOIR DAVANTAGE DE PRODUITS BELGES DANS L’INTÉRIEUR DE CHACUN Le lundi 8 juin 2020, Fedustria a lancé une campagne médiatique ludique pour mettre en avant les produits des entreprises membres et des homologues du secteur de l’intérieur. De cette manière, Fedustria voulait soutenir les fabricants de produits d’intérieur et les constructeurs d’intérieurs. Ceux-ci éprouvaient de grandes diﬀicultés suite à la pandémie de corona et la longue fermeture des magasins de meubles et de décoration d’intérieur au printemps 2020.

Fedustria - AMEUBLEMENT

Pendant le premier confinement, les consommateurs ont en eﬀet utilisé plus intensivement que jamais leur habitation, car il fallait obligatoirement ‘rester à la maison’. De nombreux consommateurs ont subitement pris conscience de l’importance d’un intérieur agréable et confortable. De plus, un budget s’est dégagé parce que d’autres dépenses, comme des vacances à l’étranger ou une voiture chère n’étaient pas possibles ou souhaitables à ce moment-là. En revanche, les investissements dans la maison ont grimpé dans la liste des priorités. On a fait la promotion des fabricants belges de produits d’intérieur par le biais d’une maison rigolote qui parle, avec le slogan ‘Donnez plus de couleur à votre intérieur!’.

Fedustria - AMEUBLEMENT

Cette campagne promotionnelle a été diﬀusée à la radio et en ligne (via des bannières sur des sites web et des posts sur les médias sociaux, e.a. Facebook et Instagram), via du matériel POS promotionnel dans les magasins et showrooms physiques, et via le site de la campagne www.beaumatos.be. Aujourd’hui, ‘Beau matos’ est pratiquement la seule plateforme d’inspiration en ligne où le consommateur peut trouver un aperçu complet des produits et marques d’intérieur belges. A sa manière, cette action génère une plus-value pour tous les fabricants et architectes d’intérieur participants, mais aussi pour les magasins de meubles, les fournisseurs et l’ensemble de la chaîne de valeur locale. © DETREMMERIE MEUBLES DE SALLE DE BAIN

Fedustria - AMEUBLEMENT

PROMOTION DES EXPORTATIONS EN PÉRIODE DE CORONAVIRUS La crise du coronavirus a eu un impact énorme sur les efforts d’exportation en 2020. L’exportation reste néanmoins un levier important pour la croissance de la production et du chiffre d’affaires de l’industrie belge de l’ameublement : quelque 60 % de la production belge sont vendus à l’étranger. BelgoFurn, la cellule de promotion des exportations de Fedustria, facilite la recherche de clients étrangers pour les entreprises belges d’ameublement et les accompagne dans leur recherche de nouveaux marchés. Dans ce contexte, un programme d’action est élaboré chaque année. Lors de la quête de nouvelles opportunités d’exportation, le Canada est apparu comme un nouveau débouché.

Fedustria - AMEUBLEMENT

La demande canadienne de meubles européens et l’accord de libre-échange (CETA) ont conduit à une collaboration unique entre quatorze entreprises belges qui ont pris l’initiative d’ouvrir ensemble un Design Showroom à Toronto, le cœur du design au Canada. Cette salle d’exposition permet aux entreprises d’être présentes à long terme sur le marché canadien, en vue d’une coopération structurelle avec leurs partenaires canadiens. Jetez un œil sur www.belgiandesignshowroom.com. A cause de la crise de la Covid-19, des voyages de prospection prévus ont été annulés ou reportés et le calendrier des salons a lui aussi été chamboulé. BelgoFurn n’est pourtant pas restée les bras croisés. Ainsi, la cellule s’est penchée sur un nouveau site web original pour soutenir les activités d’exporta-

tion : www.belgofurn.com, à consulter également via www.belgianfurniture.be et www. belgischmeubel.be. Conjointement avec le Guide belge des exportations – également qualifié de Bible belge du meuble –, il est la carte de visite du meuble belge pour la distribution et le marché de projets à l’étranger. Sur la base d’un magnifique matériel visuel, les acheteurs étrangers obtiennent un bel aperçu de ce que notre pays peut oﬀrir en matière de mobilier. En raison de la crise du coronavirus, on a investi fortement dans la promotion de la Bible belge du meuble, via des annonces dans la presse professionnelle néerlandaise et française, et via une campagne numérique internationale. Les entreprises participantes sont également mises en avant en ligne via le compte Instagram et Facebook de BelgoFurn : suivez sans faute @belgianfurniture !

Fedustria - AMEUBLEMENT

LES MATELAS ENTRENT DANS UN SYSTÈME CIRCULAIRE : LANCEMENT DE VALUMAT LE 1ER JANVIER 2021 La Responsabilité élargie des producteurs (REP) est entrée en vigueur pour les matelas depuis le 1er janvier 2021 en Belgique. Toute partie qui commercialise des matelas sur le marché belge, soit en tant que producteur, soit en tant qu’importateur, doit depuis lors respecter un certain nombre d’obligations en matière de collecte, de recyclage et de rapportage. Conjointement avec un certain nombre de producteurs de matelas et les fédérations sectorielles de la distribution Comeos et Navem, Fedustria a fondé l’asbl Valumat. Cet organisme de gestion exécute de manière collective les obligations qui découlent de la REP au nom de tous les producteurs et importateurs aﬀiliés. Début septembre 2020, Fedustria a organisé en collaboration avec Valumat un certain nombre de webinaires pour informer les producteurs, les importateurs et les commerçants de leurs obligations. Ce webinaire peut être visionné dans son intégralité via www.valumat.be. La demande de l’Europe d’introduire des systèmes REP pour diﬀérents groupes de produits (également les meubles) augmente. Conjointement avec EFIC (la confédération européenne de l’industrie de l’ameublement) et EBIA (l’association européenne des fabricants de literie), Fedustria plaide pour un maximum d’uniformité au sein de l’UE.

Fedustria - AMEUBLEMENT

E-BUSINESS : UNE SOLUTION AU NIVEAU SECTORIEL EN VUE En 2020, le groupe de travail mixte Fedustria-Navem s’est consacré au dossier e-business (échange électronique de données entre les fabricants de meubles et les commerçants). L’objectif est de créer une plateforme sectorielle sur laquelle les fabricants et négociants de meubles peuvent télécharger leurs logiciels existants et échanger en ligne leurs données en toute sécurité (catalogues de produits numériques, commandes, confirmations de commandes, avis d’expédition, factures). En collaboration avec un partenaire logiciel préférentiel, une série de tests ont été réalisés avec succès chez des fabricants et commerçants de meubles. Après la signature de l’accord de coopération au niveau sectoriel par Fedustria et Navem, il sera procédé dans le courant 2021 au lancement oﬀiciel de la plateforme.

Fedustria - ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION EN BOIS

ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION EN BOIS Le groupe de produits Éléments de construction en bois englobe la production industrielle de portes, de fenêtres, de parquet, de charpentes lamellées collées, de charpentes de toit, la préservation du bois, les constructions à ossature bois et les constructions en bois. Entreprises

217 Emploi

Le bois est le matériau de construction le plus respectueux du climat. Construire davantage encore avec du bois contribuera à atteindre les objectifs climatiques.

3.133

LA CONSTRUCTION EN BOIS EST TOUJOURS PLUS PRISÉE

Chiffre d'affaires

920 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

15 % Evolution de l'activité en 2020

-1,7 % Part

du chiffre d'affaires du secteur

18 %

La part de la construction en bois en Belgique augmente d’année en année. Plus d’une nouvelle habitation sur dix est désormais construite en bois. Outre la construction à ossature bois, de nouvelles technologies comme le CLT (Cross Laminated Timber) sont en augmentation partout en Europe. Et ce tant pour de petits projets de construction que pour des tours résidentielles en bois avec un nombre considérable d’étages. Le bois est aussi de plus en plus souvent utilisé dans les rénovations. La pose d’un étage supplémentaire, qu’on appelle ‘surélévation’, peut parfaitement être réalisée en bois sans risque de surcharger les fondations existantes.

Fedustria - ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION EN BOIS

POURQUOI IL EST PRÉFÉRABLE DE CONSTRUIRE EN BOIS La construction en bois oﬀre d’innombrables avantages par rapport à la construction traditionnelle : il s’agit d’un mode de construction rapide et sec, avec pratiquement pas de déchets de construction, qui entraîne en outre une forte diminution du trafic de chantier. Les bâtiments en bois ont une isolation thermique plus élevée, ils permettent de réaliser des économies d’énergie, ils procurent un amortissement acoustique et sont ignifuges… Et ils assurent un climat intérieur idéal, de sorte qu’ils ont un eﬀet positif sur la santé de l’homme (moins de risques d’allergies, moins de stress) et sur les performances professionnelles et d’apprentissage. De plus, construire avec du bois est la solution idéale dans la lutte contre le changement climatique. Car le carbone stocké dans le bois reste stocké dans les bâtiments en bois pendant des décennies !

UN RÔLE IMPORTANT POUR LE BOIS DANS LE GREEN DEAL EUROPÉEN Le 11 mars 2020, la Commission européenne présentait son nouveau Plan d’action pour l’Économie circulaire. Ce plan d’action constitue l’un des fers de lance du Green Deal européen. Il prévoit des mesures à mettre en œuvre tout au long du cycle de vie des produits, de la conception et la production à la consommation, la réparation, la réutilisation

et le recyclage. L’Europe veut ainsi promouvoir l’utilisation circulaire des matières premières et stimuler en même temps la croissance économique. Fedustria salue ce plan d’action et se réjouit qu’il établisse le lien avec la politique climatique, le bois jouant un rôle important dans la construction en tant que réservoir de carbone à long terme.

PAS DE MARCHÉ EUROPÉEN UNIQUE DES PRODUITS DE CONSTRUCTION SANS MARQUAGE CE Le marquage CE garantit qu’un produit satisfait à une norme européenne harmonisée et constitue un passeport pour ce produit au sein du marché unique européen. Aujourd’hui, le marquage CE est obligatoire pour : les panneaux, les charpentes de toit, la construction à ossature bois, le bois trié, la menuiserie extérieure, les planchers en bois, les poutres composites, les éléments de toiture et le bardage en bois. Fedustria continue de plaider en faveur d’un marché unique européen des produits de construction basé sur le marquage CE.

Fedustria - PANNEAUX À BASE DE BOIS

PANNEAUX À BASE DE BOIS Le groupe de produits Panneaux à base de bois regroupe les entreprises produisant des panneaux de particules, MDF et OSB. Par extension, on trouve des entreprises spécialisées dans l’ennoblissement des panneaux (p. ex. les panneaux mélaminés ou en bois plaqué, le parquet de placage, les revêtements de sol stratifiés).

APPLICATIONS POLYVALENTES L’utilisation de panneaux occupe une place cruciale dans la construction et l’aménagement intérieur, par ex. comme panneau de construction pour des applications structurelles, comme revêtement mural et de sol, comme matériau de base pour les meubles (de cuisine), … Les applications sont infinies et polyvalentes.

La production de panneaux à base de bois veille à utiliser au maximum toute la matière première bois. La disponibilité du bois est cruciale pour la survie de ce secteur.

Fedustria - PANNEAUX À BASE DE BOIS

DES RÈGLES DU JEU ÉQUITABLES COMME POINT DE DÉPART

Entreprises

35 Emploi

3.039

Conjointement avec la Fédération européenne des producteurs de panneaux en bois EPF (European Panel Federation), Fedustria plaide auprès des instances législatives pour ne pas introduire de règles nationales ou d’obligations locales en plus de la réglementation européenne existante. Ainsi, les deux fédérations visent le maintien du marquage CE pour les produits de construction. En eﬀet, des règles supplémentaires (par ex. des exigences supplémentaires pour des produits portant le marquage CE, comme en ce qui concerne l’émission de composés organiques volatils des matériaux de construction) minent le marché intérieur européen et entravent la libre concurrence. En outre, Fedustria et l’EPF exigent que les panneaux ou les produits fabriqués à base de panneaux, importés de l’extérieur de l’UE, répondent aux mêmes normes rigoureuses que les panneaux fabriqués dans l’UE, afin d’éviter toute concurrence déloyale.

Chiffre d'affaires

1.542 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

69 % Evolution de l'activité en 2020

-3,6 % Part

du chiffre d'affaires du secteur

31 % © UNILIN PANELS Placard Super Matt – TMMR Fabriek

Fedustria - PANNEAUX À BASE DE BOIS

EXIGENCES DE QUALITÉ STRICTES L’industrie continue également de se battre pour l’utilisation de panneaux en bois E1 (avec la norme standardisée la plus élevée !) comme panneau de base dans des panneaux de revêtement (E1-inside). Par ailleurs, on emploie les grands moyens pour démontrer que la classification actuelle de panneaux suﬀit amplement en ce qui concerne la présence de TiO2 et de mélamine. L’utilisation de panneaux à base de bois à l’intérieur est par conséquent parfaitement sûre.

UN MODÈLE D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE Les panneaux d’aggloméré jouent un rôle très important dans l’économie circulaire, parce qu’ils sont produits pour une grande partie avec du bois de recyclage provenant de matériaux d’emballage et de démolition, et de déchets de production. L’utilisation de bois frais est ainsi évitée. Les producteurs de MDF et d’OSB sont un modèle de gestion durable des matériaux en utilisant des produits résiduels du secteur des scieries et de la sylviculture, ou en utilisant des troncs qui n’entrent pas en ligne de compte pour le secteur des scieries. Aussi, Fedustria continue de plaider pour une application correcte du principe d’utilisation en cascade du bois – d’abord l’utilisation, puis la réutilisation et le recyclage, et en dernier lieu la combustion avec récupération d’énergie – comme base d’une stratégie durable en matière de biomasse.

Fedustria - EMBALLAGES EN BOIS

EMBALLAGES EN BOIS

Le groupe de produits Emballages en bois produit des caisses, des palettes, du bois d’arrimage et des tambours pour câbles. Outre les emballages de dimensions normalisées, comme les palettes EPAL, ce secteur fournit aussi beaucoup de produits sur mesure. Ainsi, des entreprises conditionnent de manière sécurisée de grandes machines et leurs pièces détachées, les manutentionnent et les expédient, et produisent des palettes aux dimensions des marchandises à transporter. Etant donné que le bois est le matériau réutilisable par excellence, de nombreux réparateurs de palettes usagées et d’emballages d’occasion font également partie de ce sous-secteur.

Entreprises

Emploi

918

Chiffre d'affaires

410 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

40 %

Evolution de l'activité en 2020

-7,2 % Part

du chiffre d'affaires du secteur

Les palettes et emballages en bois sont essentiels pour garantir un bon flux de marchandises.

Fedustria - EMBALLAGES EN BOIS

UN SECTEUR ESSENTIEL

LA PALETTE EPAL, UNE VALEUR SÛRE La palette EPAL est la palette standard la plus utilisée dans la logistique mondiale. C’est ainsi que plus de 3 millions de palettes EPAL circulent déjà rien qu’en Europe. La palette EPAL garantit une bonne qualité, une employabilité dans de nombreux secteurs (dont le secteur de l’alimentation) et un système d’interchangeabilité et de recyclage. L’association européenne EPAL e.V. (Düsseldorf, Allemagne), active dans plus de 30 pays, est responsable de la qualité constante. L’asbl Belepal, l’association belge des fabricants et réparateurs de palettes EPAL, regroupe les entreprises belges titulaires d’une licence EPAL. Fedustria assure le secrétariat.

Pendant les confinements dus à la Covid-19, la production et la réparation de palettes et d’emballages ont été considérées comme des secteurs ‘essentiels’ par les gouvernements de diﬀérents pays de l’UE, Belgique comprise. Cela signifie que ces secteurs devaient pouvoir continuer à fonctionner pendant toute la pandémie afin de garantir une livraison des marchandises (comme les denrées alimentaires et les médicaments) en toute sécurité et sans problèmes.

RÔLE DANS UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Les emballages et palettes en bois sont durables, réparables, réutilisables et recyclables. Plus nous les utilisons et réutilisons, plus le carbone est conservé dans le bois. En 2020, le secteur a été confronté à une forte hausse des prix du bois de conifères, suite entre autres à la grande demande de bois en dehors de l’UE. En savoir plus sur les avantages de l’utilisation de palettes en bois ? www.packagingfromnature.com

SÉCURITÉ ET HYGIÈNE, MÊME APRÈS LE BREXIT Le Brexit a pour conséquence que tout le matériel d’emballage en bois utilisé dans les échanges commerciaux entre l’UE et le Royaume-Uni doit satisfaire depuis le 1er janvier 2021 aux prescriptions de la norme NIMP 15, ce qui revient dans la pratique à un traitement thermique du bois pour le protéger contre les organismes nuisibles. Avec la Fédération européenne des fabricants de palettes et d’emballages en bois FEFPEB, Fedustria a souligné l’importance du matériel d’emballage en bois pour le commerce international et le fait que le Brexit ne change rien aux risques pour la santé entre l’UE et le Royaume-Uni. Grâce à des investissements supplémentaires dans la capacité de traitement et de production, une quantité suﬀisante de matériel d’emballage en bois conforme à la norme NIMP 15 et une bonne logistique ont pu être garanties.

Fedustria - DIVERS OUVRAGES EN BOIS

DIVERS OUVRAGES EN BOIS Le groupe de produits Divers ouvrages en bois, très diversifié, reprend tant les activités de boissellerie (petits objets en bois), que la fabrication d’équipements d’aires de jeux, de cadres et de moulures, de brosses et de pinceaux, d’instruments de musique, de cercueils, …

La qualité supérieure, la sécurité et l’innovation font la diﬀérence avec les acteurs des pays à bas salaires dans ce secteur spécialisé des produits en bois.

Fedustria - DIVERS OUVRAGES EN BOIS

UN PRODUIT SÛR POUR CHAQUE PHASE DE LA VIE Dans chaque phase de notre vie, nous utilisons un ou plusieurs produits de ce groupe : les enfants jouent et grimpent sur les grands équipements d’aires de jeux en bois dans les jardins publics, des (jeunes) adultes jouent d’un instrument de musique en bois ou les écoutent à des concerts et festivals, nous manions des brosses et pinceaux pendant nos loisirs à des fins hygiéniques ou artistiques, nous embellissons notre intérieur avec des cadres et des moulures, et à la fin de notre vie, nous sommes confrontés au ‘dernier meuble’, un cercueil en bois.

Il s’agit chaque fois de produits de niche spécialisés soumis à des normes et lois rigoureuses pour des applications très spécifiques. Aussi, Fedustria suit la législation de près pour ses entreprises membres.

Entreprises

61 Emploi

553 Chiffre d'affaires

190 mio € Taux d'exportation

part des exportations dans le chiffre d'affaires

n.b. Evolution de l'activité en 2020

-10,5 % Part

du chiffre d'affaires du secteur

4% © DEKNUDT FRAMES

Fedustria - DIVERS OUVRAGES EN BOIS

‘Recreabel’ regroupe les fournisseurs d’équipements d’aires de jeux, de mobilier urbain et de parc ainsi que d’autres produits et services au profit du secteur récréatif. Elle suit de près les travaux de normalisation européenne et entretient des contacts étroits avec les exploitants des aires de jeux et avec le SPF Économie, qui est responsable des contrôles de sécurité sur le terrain. Le ‘groupe Brosses’ de Fedustria suit la réglementation spécifique pour les brosses qui entrent en contact direct avec les aliments. La qualité, la sécurité et l’innovation permettent aux entreprises belges de faire la diﬀérence avec les produits concurrents des pays à bas salaires.

Fedustria - COMMERCE D’IMPORTATION DE BOIS

COMMERCE D’IMPORTATION DE BOIS Entreprises

Emploi

600 Chiffre d'affaires

Le groupe Commerce d’importation de bois réunit les importateurs de bois ainsi que les agents chargés de l’achat dans le monde entier et de l’importation de bois brut ou semi-fini. Certaines entreprises exercent aussi des activités de transformation du bois et sont souvent les sous-traitants des producteurs de bois et d’ameublement, de la construction et du commerce de bois spécialisé

Il y va de l’intérêt du secteur tout entier de veiller à une récolte légale du bois. C’est ainsi que l’avenir de cette matière première sera garanti.

mio

700 €

LE RÈGLEMENT EUROPÉEN SUR LE BOIS ET LE PLAN D’ACTION FLEGT Le Règlement européen sur le bois (European Timber Regulation ou EUTR) freine l’importation de bois récolté illégalement sur le marché européen. Par ‘illégal’, on entend du bois qui a été récolté, transporté, acheté ou vendu en violation de la législation du pays d’origine. Les personnes qui, les premières, mettent le bois ou le produit en bois sur le marché doivent soumettre ce bois à un système de diligence raisonnée ou due diligence system (DDS), afin de réduire au minimum le risque qu’il s’agisse de bois issu d’une récolte illégale. Les membres importateurs de bois de Fedustria prennent cette obligation au sérieux et ont élaboré leurs systèmes de diligence raisonnée ces dernières années. Il s’agit évidemment d’une donnée évolutive, et les systèmes DDS sont sans cesse améliorés. © LDCWOOD

Fedustria - COMMERCE D’IMPORTATION DE BOIS

Le plan d’action FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade), un système volontaire qui doit garantir que seul le bois légalement récolté soit expédié vers l’UE à partir des pays participants, s’inscrit dans ce cadre. Actuellement, le seul système de licence FLEGT en vigueur est celui entre ‘l’Indonésie’ et l’Europe. Début 2020, le ministère indonésien du commerce avait annoncé vouloir réaliser un assouplissement temporaire de son système SVLK (il s’agit de la base du FLEGT entre l’UE et l’Indonésie), ce en raison de la pandémie de coronavirus. Cet assouplissement n’aurait pas été une bonne aﬀaire : le système aurait perdu de sa crédibilité et le contrat avec l’Europe aurait été mis en danger. Grâce à une bonne collaboration entre toutes les parties prenantes, dont Fedustria, nous sommes parvenus à maintenir le système tel quel.

En 2020, la Commission européenne a lancé un fitness check pour évaluer le fonctionnement de l’EUTR et du FLEGT. Fedustria soutient l’EUTR conjointement avec la fédération faîtière européenne CEI-Bois, mais demande une meilleure mise en œuvre de ce règlement. Ainsi, il est nécessaire d’assurer une application et un maintien uniformes en Europe. Fedustria continue également à demander l’extension du champ d’application du Règlement européen sur le bois à tous les produits en bois.

GESTION FORESTIÈRE DURABLE © VAN HOOREBEKE TIMBER

La Commission européenne veut miser sur la protection des forêts, tant dans l’UE qu’à travers le monde. Fedustria souligne que l’avenir de la filière bois est lié à une gestion forestière durable, et que le secteur a donc tout intérêt à travailler avec du bois provenant de forêts gérées durablement. L’aspect de la ‘production de bois’, outre les aspects écologiques et sociaux, est une partie essentielle de la gestion durable des forêts et ne doit pas être oublié. De plus, nous contribuons à la politique climatique en utilisant davantage de bois et de produits en bois. En bref : Utilisez du bois, car le bois oxygène !

Fedustria - FEDUSTRIA EN ACTION EN TEMPS DE CORONA

FEDUSTRIA EN ACTION EN TEMPS DE CORONA Personne n’aurait pu prédire que 2020 serait l’année où nous serions submergés par une pandémie de coronavirus aux conséquences économiques et sociales considérables. Ni que tous les événements, réunions (des membres), actions, journées d’étude, séminaires et salons professionnels, rencontres avec les dirigeants ou les décideurs politiques seraient soudainement remis en cause et devraient donc se dérouler sous une forme numérique ou hybride s’ils n’étaient pas tout simplement reportés ou annulés. C’est pourquoi cet aperçu des actions de Fedustria en temps de corona se présente diﬀéremment des autres années.

LES MEMBRES D’ABORD Dès le début de la crise du coronavirus, Fedustria a mis tout en œuvre pour continuer à soutenir au maximum ses entreprises membres. Cela s’est fait en assurant le même service professionnel (bien qu’en grande partie depuis le domicile) et en fournissant des informations précises aux entreprises. Les entreprises membres ont été spécifiquement informées par le biais d’éditions exceptionnelles du Fedustria News, principalement consacrées à la crise du coronavirus et à son impact sur la gestion des entreprises, en plus des flashs infos corona via l’extranet entièrement remanié de Fedustria. Un dossier ‘crise corona’ complet y regroupe une vaste série d’articles sur toutes les mesures gouvernementales, mis à jour en permanence.

MESURER, C’EST SAVOIR Afin de suivre la situation de près, une enquête rapide en ligne a été organisée à intervalles réguliers auprès des entreprises membres de Fedustria. Fedustria voulait de cette manière étudier l’impact du coronavirus sur les entreprises et la gestion de celles-ci. Les résultats nous ont permis d’appuyer nos actions de lobbying auprès des autorités et d’adapter encore mieux nos services aux besoins des entreprises membres. Les enquêtes ont été menées aux dates suivantes : 19 mars, 26 mars, 14 avril, 5 mai, 3 juin, 8 juillet, 8 septembre et 5 novembre 2020, et 20 janvier 2021.

LE CONFINEMENT A PROVOQUÉ L’EFFONDREMENT DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE La plupart des entreprises ont eu (beaucoup) moins ou pas de travail du tout suite à cette crise, quelques-unes en ont eu beaucoup (par exemple pour la protection médicale). Fedustria a préconisé dès le début du premier confinement, le 18 mars 2020, que les entreprises pouvant et voulant travailler soient autorisées à poursuivre leurs activités à condition que les mesures de protection nécessaires soient mises en place. Il était également important que les lignes d’approvisionnement en matières premières restent ouvertes, tout comme les centres de distribution, les ports, les aéroports, … Nos secteurs assurent aussi un approvisionnement important pour le secteur de la construction. Ce n’est qu’après cinq semaines de confinement que les mesures se sont légèrement assouplies dans notre pays, avec la réouverture des jardineries et des magasins de bricolage à partir du 18 avril 2020. Ces commerces, tout comme les magasins d’ameublement, n’auraient en fait jamais dû être fermés, puisqu’ils étaient et sont parfaitement en mesure de respecter les règles de sécurité, et ce au moins aussi

Fedustria - FEDUSTRIA EN ACTION EN TEMPS DE CORONA

bien voire mieux que les supermarchés (qui ne vendent par ailleurs pas que des produits alimentaires). Il semblait donc que le Conseil national de Sécurité, qui avait décidé de la réouverture des jardineries et des magasins de bricolage, ait agi de façon plutôt arbitraire. Car pourquoi n’a-t-on pas permis en même temps la réouverture des magasins d’ameublement ? Et de tous les magasins en mesure de respecter les règles de sécurité ? C’était parfaitement possible, car la reprise du commerce devait se faire par le biais de ‘protocoles sectoriels’, dans lesquels toutes les mesures de sécurité préventives étaient définies au niveau sectoriel (y compris pour nos secteurs Fedustria). Conséquence de tout cela : en avril 2020, la confiance des producteurs s’est eﬀondrée après le confinement décrété à la mi-mars. Des creux sans précédent ont été enregistrés. La confiance des producteurs est tombée à -40 dans l’industrie textile et la production de meubles, et à -35 dans l’industrie du bois. Mais le secteur le plus touché a été celui du commerce des meubles, où la confiance des entrepreneurs est tombée à 55 sous zéro. Du jamais vu. En juin 2020, l’activité s’est sensiblement améliorée, mais en même temps il est devenu évident que la crise du coronavirus durerait beaucoup plus longtemps et serait plus grave que prévu.

LE CHÔMAGE TEMPORAIRE : LA BOUÉE DE SAUVETAGE Avec la FEB, l’UWE et les autres fédérations sectorielles, Fedustria a milité et milite encore auprès des autorités afin de trouver des solutions qui permettront aux entreprises de surmonter cette crise. L’introduction du chômage temporaire pour force majeure corona est l’une des mesures les plus positives prises par le gouvernement fédéral. La crise du coronavirus a poussé de nombreuses entreprises industrielles dans des situations inextricables. L’une des principales conséquences fut la réduction spectaculaire et l’annulation imprévues des commandes. La production de la plupart des entreprises était à l’arrêt, parfois partiellement, mais souvent totalement. Grâce au système du chômage temporaire pour force majeure, ce choc a pu être absorbé, et les employeurs et travailleurs ont été protégés contre les licenciements inévitables et les pertes d’emplois massives. Sur proposition du comité de crise de Fedustria, un appel urgent a été lancé le 13 mai 2020 aux responsables politiques pour une prolongation de ce régime de chômage temporaire pour force majeure corona (au-delà du 31 mai 2020). Il a tout d’abord été prolongé jusqu’au 30 juin 2020, puis jusqu’au 31 août 2020. Et après des prolongations intermédiaires répétées, le chômage temporaire pour cause de force majeure corona a finalement été prolongé pour toutes les entreprises et tous les travailleurs jusqu’au 30 juin 2021. Il s’est par contre avéré que le régime de garantie pour les prêts bancaires a totalement manqué son objectif. En eﬀet, le régime de garantie pouvait uniquement être appliqué aux nouveaux crédits devant être remboursés dans un délai de 12 mois. A la demande des entreprises et en particulier de Fedustria, mais aussi des banques, le gouvernement fédéral s’est engagé à élargir ce régime. Ce plan bancaire dit ‘bazooka’ n’a malheureusement pas été un grand succès.

LA REPRISE À L’ÉTÉ 2020 En juin 2020, l’activité économique des industries manufacturières a progressivement repris, fortement même durant les mois d’été, mais lentement à partir de septembre. En novembre aussi, la conjoncture dans l’industrie s’est encore un peu améliorée. Ces constats démontrent que l’impact économique du second confinement a été bien plus faible que celui induit par le premier confinement. Cela résulte du fait que les usines ont pu continuer à fonctionner (dans le respect toutefois des mesures sanitaires) et que les magasins sont demeurés ouverts dans la majorité de nos pays voisins, ce qui a permis de poursuivre nos exportations… jusqu’à la fin de l’année 2020/début 2021, lorsque l’Allemagne et le RoyaumeUni ont décrété un confinement et ont fermé leurs magasins. Les Pays-Bas ont suivi. Soudain, notre industrie fortement orientée vers les exportations a été durement touchée. Le premier trimestre de 2021 a par conséquent été désastreux. Pour de nombreuses entreprises de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement, cette ‘deuxième vague’ est pire que la première du printemps 2020.

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LIGNE DU TEMPS A l’aide d’une ligne du temps, nous donnons un aperçu des moments les plus marquants de la crise du coronavirus, complété par les diﬀérentes actions entreprises par Fedustria pour soutenir et défendre ses entreprises membres.

2020 Le Conseil national de sécurité (devenu plus tard le Comité de concertation) se réunit pour la première fois.

10/03

Les cours sont suspendus, les établissements 13/03 horeca sont fermés et les magasins (sauf les magasins d’alimentation et les pharmacies) ne peuvent ouvrir leurs portes que les jours de semaine. De nombreuses activités sont annulées, quelle que soit leur ampleur et qu’elles soient publiques ou privées. En outre, le télétravail est fortement recommandé. Mais les conseils généraux précédents restent aussi d’application : éviter de se donner la main ou de s’embrasser pour se saluer, se laver les mains régulièrement.

La ministre fédérale de l’Emploi, Nathalie Muylle, demande aux partenaires sociaux représentés dans le Groupe des 10 d’inciter les entreprises et leurs travailleurs à respecter autant que possible un certain nombre de mesures de distanciation sociale. Celle-ci a un eﬀet avéré sur le ralentissement de la propagation d’une épidémie. Il s’agit notamment de la possibilité de proposer le télétravail, de tenir des réunions en ligne, de reporter les rassemblements (comme les fêtes du personnel et d’entreprise), de maintenir une distance sur le lieu de travail, de faire preuve de flexibilité dans l’octroi des congés, de reporter les formations en grands groupes, …

11/03

La Belgique est confinée. Outre les mesures susmentionnées, un certain nombre de nouvelles mesures seront applicables de midi au 5 avril. Les entreprises, sans exception, sont tenues d’organiser le télétravail pour chaque fonction pour laquelle c’est possible. Lorsque ce n’est pas possible, la distanciation sociale devra être strictement respectée, tant pour le travail que pour le transport organisé par l’employeur. S’il est impossible pour les entreprises de respecter ces obligations, elles doivent fermer leurs portes. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux secteurs critiques et aux services essentiels. Tous les magasins non essentiels ferment leurs portes à partir de 12 heures.

18/03

Les déplacements indispensables, tels que 19/03 pour se rendre au magasin, à la pharmacie et à la station-service, sont toujours autorisés. Les autres déplacements doivent être limités. Les voyages en dehors de la Belgique qui ne sont pas jugés nécessaires sont interdits. Fedustria envoie un courrier au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : souligner la nécessité de nouvelles mesures de soutien social et financier aux entreprises. Le même jour, Fedustria publie un communiqué de presse intitulé “Il est urgent de déployer les grands moyens avec des mesures d’aide sociales et financières ambitieuses pour les entreprises, si on veut éviter une catastrophe économique à la suite de la crise du corona !”.

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Le Conseil national de sécurité décide de 27/03 maintenir les mesures strictes au moins jusqu’au 19 avril, avec une prolongation possible jusqu’au 3 mai. Par diﬀérents canaux, Fedustria continue de souligner l’impact négatif de la crise du coronavirus sur les entreprises du secteur et le grand besoin de mesures de soutien de la part du gouvernement et des institutions financières.

Le groupe de travail GEES est créé. Il 06/04 doit mettre en place une stratégie de sortie. Parmi les membres du GEES figurent Erika Vlieghe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire d’Anvers, Johnny Thijs, ancien grand patron de Bpost, Marc Van Ranst, virologue, et Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque nationale de Belgique.

Les premiers assouplissements sont 18/04 introduits : contrairement aux magasins de meubles, les jardineries (qui vendent aussi des meubles !) et les magasins de bricolage sont autorisés à rouvrir leurs portes, sous réserve de règles strictes (nombre limité de clients en même temps, désinfection des caddies, …). Une mesure discriminatoire et qui mène à une distorsion de la concurrence vis-à-vis des magasins de meubles. Tel était également l’avis de l’auditeur du Conseil d’Etat… qui a été ‘balayé d’un revers de la main’ par le Conseil plénier, ce qui est très exceptionnel.

Fedustria et Navem (l’association nationale des négociants en meubles) adressent un courrier commun au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : demander la réouverture (partielle) urgente des magasins de meubles et de décoration d’intérieur ou des jardineries (magasins de meubles de jardin).

01/04

Fedustria publie un communiqué de presse intitulé “Le gouvernement doit commencer à relancer l’économie dès le 20 avril”. Objectif : demander une sortie rapide du confinement en tenant compte des mesures de sécurité nécessaires. La majorité des entreprises de nos secteurs sont eﬀectivement déjà partiellement ou totalement à l’arrêt depuis un mois environ. De nombreuses initiatives sont prises dans les entreprises pour permettre ce redémarrage dans les conditions les plus sûres et dans le respect de la distanciation sociale.

10/04

Fedustria et Navem adressent un courrier commun au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : exiger une stratégie de sortie à court terme avec la réouverture des secteurs de l’ameublement, de la décoration intérieure, de la literie et de la cuisine, moyennant des propositions concrètes de distanciation sociale et de sécurité.

20/04

En collaboration avec Navem, un communiqué de presse est publié sous le titre “Les magasins d’ameublement, de décoration intérieure, de literie et de cuisines veulent rouvrir à partir de la semaine prochaine : un intérieur rénové contribue à une humeur positive et participe à notre bien-être psychologique”. Objectif : demander la réouverture rapide des magasins de meubles et de décoration, comme c’est le cas des magasins de bricolage et des jardineries, moyennant le respect des mesures de sécurité.

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Publication de la “Lettre 23/04 ouverte de Fedustria aux dirigeants politiques du pays”, signée par plus de cinquante chefs d’entreprise, dans Het Laatste Nieuws et De Tijd. La Lettre ouverte lance un appel aux dirigeants politiques pour éviter un eﬀondrement de notre économie et de notre prospérité. Elle est le résultat d’une concertation rapide entre la présidence de Fedustria et les membres du Conseil d’administration. Comme il s’agit d’une Lettre ouverte de Fedustria (avec le logo de la fédération), toutes les entreprises membres sont représentées. La Lettre ouverte est également envoyée directement aux ministres et aux responsables politiques. La première phase des assouplissements entre 04/05 en vigueur. Les entreprises B2B sont autorisées à reprendre le travail. Cela ne signifie toutefois pas que les entreprises ont définitivement surmonté cette crise du coronavirus. Elles en subiront encore longtemps les conséquences. Tous les magasins de Belgique sont autorisés 11/05 à rouvrir leurs portes en respectant certaines mesures, telles que la limitation du nombre de visiteurs. La Belgique ouvre ses 15/06 frontières aux personnes voyageant dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et dans les quatre autres pays de l’espace Schengen (Norvège, Suisse, Islande et Liechtenstein). Les autorités de notre pays introduisent une carte européenne avec des codes couleur. Ces codes couleur (vert, orange ou rouge) sont basés sur la situation dans le pays de destination. Toute personne revenant d’une zone rouge (vers laquelle une interdiction formelle de voyager sera aussi décrétée) doit se soumettre à une quarantaine obligatoire et à un test de dépistage du corona. En cas de code orange, la quarantaine est fortement recommandée, mais non obligatoire. Pour les retours à partir des 08/07 ‘zones vertes’, aucune mesure supplémentaire n’est mise en place.

Publication de la Lettre ouverte dans Le Soir, La Libre et De Standaard. Ces Lettres ouvertes sont publiées dans le cadre du Conseil national de sécurité du 24 avril. Il y est décidé que les mesures seront d’application au moins jusqu’au 3 mai inclus.

24/04

Fedustria et Navem adressent un courrier commun au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : demander des conditions spécifiques pour les magasins dans le cadre de la réouverture à partir du 11 mai. Durant les presque deux mois du confinement, de nombreuses entreprises n’ont enregistré aucune ou peu de nouvelles commandes, et de nom08/05 breuses commandes antérieures ont été annulées ! En outre, les nouvelles commandes n’arriveront que sporadiquement. De nombreuses entreprises des pays voisins se trouvent dans la même situation, ce qui signifie que les exportations aussi ne se mettront en place que progressivement. Toutes les entreprises sont autorisées à reprendre leurs activités. Les établissements horeca sont partiellement autorisés à rouvrir, à l’exception des salles de jeux et des casinos. Pour encourager les producteurs belges de meubles et de produits d’intérieur, les constructeurs d’intérieurs et les marques, Fedustria lance la campagne ludique “Donnez plus de couleur à votre intérieur !”. Le même jour, Fedustria publie un communiqué de presse appelant tous les Belges à accorder plus d’attention à leur intérieur et, lors de leurs achats, à ne pas oublier les marques et les produits nationaux.

08/06

Les personnes qui font du shopping ne sont plus obligées de le faire seules, mais peuvent le faire en compagnie de leur ‘bulle’. La limite de temps d’une demi-heure est également abandonnée.

01/07

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Nouveau courrier de Fedustria adressé au 15/07 vice-Premier ministre Alexander De Croo au sujet du Plan bancaire et des crédits-pont. Objectif : mettre en évidence les problèmes de mise en œuvre du Plan bancaire et faire passer le message que le régime plus favorable actuellement prévu pour les pme doit également s’appliquer à toutes les autres entreprises, quelle que soit leur taille. Fedustria constate, tant sur la base des enquêtes rapides que des contacts directs avec les entreprises membres, que le Plan bancaire, et en particulier le volet concernant les crédits-pont avec garantie de l’Etat, ne fonctionne pas bien. Ce Plan bancaire, qui a déjà été promulgué au mois de mars, vise à aider les entreprises à surmonter les problèmes de liquidités de cette crise. Le problème est double : d’une part, les banques sont réticentes à accorder ces crédits-pont, préférant oﬀrir leurs propres prêts, souvent assortis de conditions supplémentaires. D’autre part, le délai est trop court : ils doivent être remboursés en 12 mois. Vu que cette crise s’aggrave et dure plus longtemps que prévu, il s’agit d’un délai bien trop court. Celui-ci doit être d’au moins 24, voire 36 mois.

Au terme d’un des plus diﬀiciles sommets européens de ces dernières années, les chefs d’Etat et de gouvernement européens parviennent à un accord sur un ambitieux Fonds de relance européen (post-corona) et sur le budget pluriannuel (2021-2027). Le Fonds de relance (‘European Recovery Fund’) est considérable et s’élève à 750 milliards d’euros. Seule une petite partie est prévue pour la Belgique. Et que prévoit-il pour les entreprises ? Comme par le passé, l’argent devra être utilisé selon les critères stricts de la transition écologique (‘Green Deal’) et numérique que l’Europe souhaite concrétiser. Bien sûr, quelques entreprises belges pourront participer à certains projets. Mais il ne faut pas en espérer un véritable soutien à nos entreprises touchées de plein fouet par la crise du coronavirus. En collaboration avec la FEB, Fedustria suivra ce dossier de près. Etant donné que les diﬀérentes régions belges jouent un rôle important en la matière, Fedustria recherchera également, une manière optimale d’utiliser ces fonds européens en collaboration avec les organisations régionales des employeurs.

21/07

L’AVANCÉE DU MASQUE BUCCAL Au début de la crise du coronavirus, on s’est vite rendu compte qu’aucun masque buccal n’était produit en Belgique. La Belgique n’avait jusqu’alors jamais compté de production industrielle de masques à grande échelle. Il est soudain apparu qu’un produit stratégique pour le secteur de la santé, comme les masques buccaux, devait être importé principalement de Chine (80 % de la production mondiale). En outre, depuis le 4 mai 2020, le port du masque est devenu obligatoire pour les citoyens ordinaires dans divers lieux et dans les transports publics. Tout le monde a pu suivre la saga des masques buccaux pendant des semaines, avec des histoires peu louables de matériaux chinois de qualité inférieure qui ont rarement réussi les tests de qualité et de sécurité. Néanmoins, notre pays a continué à dépendre d’importations à grande échelle.

L’appel à une production propre a donc grandi. De nombreux petits projets ont été mis en place dans le secteur de la confection, grâce à la fédération de l’habillement Creamoda. Mais nous avons besoin de millions de masques buccaux chaque mois. Et on ne peut y répondre qu’avec une production industrielle à grande échelle, qui nécessite des investissements dans des chaînes d’assemblage (semi-)automatiques. Entre-temps, des initiatives wallonnes et flamandes concrètes ont été prises, également par des entreprises membres de Fedustria avec l’apport scientifique du centre de connaissances textiles Centexbel. L’approvisionnement en couches textiles protectrices adéquates est aussi un maillon essentiel de la chaîne de fabrication des masques buccaux, pour lequel un investissement à grande échelle a également été lancé dans notre pays.

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Le port du masque est obligatoire dans 25/07 les lieux publics (très fréquentés), ainsi que pour les clients de l’horeca, du moins jusqu’à ce qu’ils aient pris place à une table. Les voyageurs sont priés de remplir un formulaire en ligne (le Passenger Locator Form) 48 heures avant leur retour en Belgique. Les achats à deux et sans limite de temps 24/08 sont à nouveau autorisés. Pour les soldes d’été, qui avaient déjà été reportées d’un mois, cet assouplissement est arrivé trop tard : le chiﬀre d’aﬀaires du commerce de détail de la mode est resté bien en dessous du niveau normal. Le nouveau gouvernement fédéral durcit les 09/10 mesures relatives au coronavirus. Le nombre de contacts sociaux est à nouveau réduit. Vous pouvez avoir jusqu’à trois contacts étroits en plus des personnes avec lesquelles vous vivez. Il est fortement recommandé de télétravailler plusieurs jours par semaine. Fedustria écrit au Premier ministre suite 20/10 au renforcement des mesures coronavirus. Objectif : demander de laisser tourner l’économie, car nos entreprises ne pourraient pas surmonter un autre confinement. Le courrier énumère un certain nombre de priorités pour la politique de relance. Fedustria et Navem adressent un courrier commun au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : plaider pour ne pas limiter à une seule personne les achats dans les ma27/10 gasins de meubles, de cuisines, de literie et de décoration intérieure spécialisés, et ce suite aux rumeurs circulant sur la fermeture des magasins. Dans ces magasins, les décisions d’achat sont généralement prises en famille (ou au sein d’une ‘bulle’).

La stratégie de sortie nationale est révisée, car le nombre de nouvelles infections augmente. La bulle sociale est réduite de quinze à cinq personnes. Le run shopping fait sa réapparition : désormais, il faut faire ses courses seul et on ne peut rester que 30 minutes dans chaque magasin. Le télétravail est à nouveau fortement recommandé.

29/07

Tous les élèves peuvent retourner à l’école. L’obligation de porter un masque reste en vigueur pour les enseignants et les élèves de plus de 12 ans.

01/09

Les cafés et les restaurants doivent fermer leurs portes pendant au moins quatre semaines. Un couvre-feu est d’application de 22 heures à 6 heures à Bruxelles et en Wallonie, et de minuit à 5 heures en Flandre. Les contacts sociaux sont à nouveau limités : chaque individu peut dorénavant avoir au maximum un ‘contact rapproché’. Le télétravail est désormais la règle.

19/10

Nouvelles mesures pour l’ensemble du pays : les écoles restent ouvertes, mais le taux d’occupation dans l’enseignement supérieur tombe à un maximum de 20 % (pour les cours en présentiel) – avec obligation de porter le masque – sauf pour les cours pratiques où cela n’est pas possible. Le taux d’occupation pour les étudiants de première année reste à 50 %.

23/10

De nouvelles restrictions s’appliquent également aux achats : deux adultes au maximum peuvent faire des achats ensemble, ou un adulte avec un enfant.

30/10

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Nouveau courrier commun de Fedustria 31/10 et Navem au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et à tous les ministres du gouvernement fédéral. Objectif : dénoncer la concurrence déloyale créée par l’ouverture de certains magasins (par exemple, les magasins de bricolage et les jardineries) et souligner la spécificité des magasins de meubles, de cuisines, de literie et de décoration d’intérieur spécialisés qui peuvent oﬀrir une sécurité suffisante et ne doivent pas être comparés aux supermarchés et aux rues commercantes avec la masse de gens qui y a été constatée ces derniers jours. Un communiqué de presse commun avec Navem est également diﬀusé pour permettre au moins de travailler sur rendez-vous.

Un deuxième confinement renforcé entre en 02/11 vigueur. Les mesures sont valables jusqu’au 13 décembre inclus. Les magasins non essentiels doivent à nouveau fermer leurs portes. La vente à emporter et la livraison sont possibles. Pour les magasins non essentiels, une évaluation par le Comité de concertation est prévue le 1er décembre. Le télétravail est obligatoire. Les déplacements non essentiels ne sont ni interdits ni limités. Les frontières ne sont pas fermées comme lors du confinement du printemps. Néanmoins, les voyages à l’étranger sont strictement déconseillés. Suite à la décision du Comité de concertation de mettre en place un nouveau confinement et, en conséquence, la fermeture de tous les magasins non essentiels, la présidence de Fedustria décide de réagir immédiatement auprès du Conseil des ministres restreint. La réaction prend la forme d’un courrier adressé au Premier ministre et à tous les vice-Premiers ministres. Son contenu est envoyé sous forme de communiqué de presse le 3 novembre.

Fedustria publie un communiqué de presse intitulé “Il est urgent de mettre en place un vaste paquet de mesures anti-crise pour toutes les entreprises. Sinon, ce deuxième confinement menace d’aboutir à un désastre économique !”. Fedustria demande que les mesures de soutien applicables à d’autres secteurs touchés soient étendues à tous les secteurs, y compris le secteur du textile, du bois et de l’ameublement, et souligne un certain nombre de priorités. Tout d’abord, la réapplication généralisée du chômage temporaire pour cause de force majeure corona, ainsi qu’une optimisation du Plan bancaire afin que tous les prêts aux entreprises puissent être garantis par l’Etat aussi longtemps que nécessaire pour surmonter cette période de crise. En outre, les banques devront accorder des crédits-pont flexibles supplémentaires. Dans le domaine de l’assurance-crédit, il est également impératif que les compagnies d’assurance maintiennent leurs lignes de crédit au niveau d’avant la pandémie. Le paiement d’un certain nombre d’impôts et de cotisations doit pouvoir bénéficier d’un report et d’un échelonnement. Il s’agit notamment de la tva, des cotisations sociales, du précompte professionnel, de l’impôt des sociétés et du précompte immobilier. Fedustria plaide également pour le maintien de l’ouverture complète des frontières intérieures de l’UE, tant pour les marchandises que pour les personnes. Dans le cas contraire, les exportations seront davantage entravées, en plus du confinement dans plusieurs pays. Fedustria préconise également un plan de relance urgent et de grande envergure, à commencer par une 03/11 augmentation des investissements publics en tant que moteur de l’économie : de 2,5 % à 4,5 % du PIB. Il faudrait également encourager les investissements privés grâce à des amortissements majorés (diﬀérentes formules sont possibles, comme le doublement des pourcentages, la réintroduction provisoire des amortissements dégressifs, …). Les eﬀorts d’innovation des entreprises doivent également être encouragés davantage, par des pourcentages de soutien plus élevés à la recherche et au développement, tant pour les projets d’innovation individuels que collectifs. De plus, une part satisfaisante des 750 milliards d’euros annoncés du Fonds de relance européen doit être attribuée à l’industrie belge.

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Les magasins non essentiels sont autorisés 01/12 à rouvrir, avec toutefois des conditions d’hygiène strictes. La visite d’un magasin est réduite au minimum et dure au maximum 30 minutes. Il est recommandé de se rendre seul dans les magasins. Pour les magasins, la norme est d’un client par 10 m². Les grands magasins de plus de 400 m² doivent obligatoirement être équipés d’un contrôle d’accès. Une limitation à une personne entraînera de facto une réduction des ventes dans ces magasins spécialisés, qui avaient déjà été contraints de fermer leurs portes plus tôt cette année. Ces conséquences négatives ne se limiteront pas aux seuls magasins, mais se feront sentir à travers toute la chaîne jusqu’aux fabricants de meubles. En raison de leur surface de vente en moyenne beaucoup plus grande, les magasins de meubles, de cuisines, de literie et d’intérieur spécialisés peuvent assurément oﬀrir un cadre sûr, permettant de garantir systématiquement la distanciation nécessaire, en plus d’autres mesures de protection indispensables tant pour les clients que pour les vendeurs.

Une quarantaine obligatoire s’applique après un séjour de plus de 48 heures dans une zone rouge. Tous les séjours en zone rouge sont désormais considérés comme des contacts à haut risque. Ainsi, à partir du 31 décembre 2020, toute personne (résidents et non-résidents) qui rentre en Belgique après un séjour d’au moins 48 heures dans une zone rouge devra se soumettre à une quarantaine. Cette mesure est valable jusqu’au 15 janvier. Des exceptions strictes ne sont prévues que dans un nombre limité de cas, par exemple pour les travailleurs frontaliers et les déplacements professionnels attestés par l’employeur.

30/12

2021 Le télétravail obligatoire est maintenu. Il y aura 08/01 davantage de contrôles sur les lieux de travail des travailleurs qui sont tenus d’être en quarantaine. Les voyages non essentiels restent fortement déconseillés. Il y aura davantage de contrôles quant au respect du dépistage et de la quarantaine obligatoire après un voyage non essentiel. Les règles actuelles concernant les voyages s’appliquent au moins jusqu’à la fin des congés de carnaval. Etant donné que les chiﬀres du corona 26/02 (contaminations, hospitalisations) sont à nouveau en (légère) hausse, le Comité de concertation a décidé… de ne rien décider. Le confinement light est maintenu. Il y a néanmoins des nouvelles encourageantes. Le nombre de décès continue de baisser : les vaccinations dans les maisons de repos commencent à porter leurs fruits. Les vaccinations ouvrent la voie au ‘Royaume de la Liberté’.

Les déplacements à des fins de tourisme de loisir à destination et en provenance de la Belgique sont interdits du mercredi 27 janvier au lundi 1er mars 2021, avec prolongation tacite jusqu’au 1er avril. La Commission européenne estime toutefois que cette mesure va trop loin et couvre une trop longue période. L’interdiction de voyager sera contrôlée, tant pour le trafic routier, aérien, maritime que ferroviaire. Pendant la durée de l’interdiction, seuls les voyages essentiels sont autorisés (par exemple, les déplacements professionnels tels que ceux des travailleurs frontaliers, des chauﬀeurs de camion).

27/01

Le Comité de concertation décide des contours d’un plan de sortie du confinement. Peu de choses changeront toutefois d’ici le 1er mai, date annoncée pour la réouverture de l’horeca.

05/03

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QUE DOIT RETENIR LE MONDE POLITIQUE APRÈS UN AN DE CRISE DE LA COVID-19 ?

Le confinement est une mesure brutale qui cause inutilement un préjudice économique et social considérable. Début 2020, les gouvernements du monde entier ont été surpris par l’augmentation exponentielle du nombre de contaminations au coronavirus et la pression croissante rapide sur le système hospitalier. Il était alors compréhensible que, pris de ‘panique’, les gouvernements mettent leurs pays sous cloche en décrétant un confinement économique. Mais cela a créé deux problèmes majeurs. Premièrement, s’il n’est pas facile de décider d’un confinement, il s’est avéré encore plus diﬀicile d’en sortir. C’est déjà en soi une bonne raison de ne pas recommencer. Deuxièmement, un confinement est une mesure brutale qui cause énormément de dégâts inutiles. Les entreprises de production qui ont été cataloguées de non essentielles ont dû fermer du jour au lendemain pendant près de deux mois, les magasins non essentiels pendant deux mois complets. Et pourtant, ces entreprises et ces magasins auraient pu, après quelques semaines déjà, travailler en toute sécurité, conformément aux protocoles convenus. On aurait pu penser que les gouvernements en auraient tiré les bonnes leçons. Le nouveau Premier ministre a d’abord déclaré qu’il ne pensait pas qu’un nouveau confinement soit une option… pour revenir sur ses paroles et le décréter quelques semaines plus tard, fin octobre 2020. Allons-nous à l’avenir détruire l’économie – et les finances publiques – à chaque virus ? Alors il ne restera plus beaucoup de prospérité pour la population. Un nouveau confinement général à l’avenir est hors de question. Seules des mesures microchirurgicales peuvent être prises, sans pour autant paralyser l’économie : protéger les plus vulnérables (en l’occurrence, les personnes âgées de plus de 70 ans), éviter les événements de masse jusqu’à ce qu’il soit possible de les organiser en toute sécurité, limiter temporairement les contacts sociaux dans la sphère privée et veiller au respect des règles d’hygiène de base (hygiène des mains, maintien des distances et, si cela n’est pas possible, port du masque). Mais il faut garder l’économie ouverte, à quelques exceptions près, garder les écoles ouvertes et maintenir la vie sociale autant que possible, y compris le secteur culturel, les mouvements de jeunesse et les activités sportives, toujours sous réserve des règles de sécurité appropriées.

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Le commerce et les entreprises peuvent travailler en toute sécurité. Il faut préalablement bien réfléchir à des stratégies de sortie. Pendant les deux confinements, de nombreux dommages socio-économiques ont été causés. Il est rapidement apparu que la grande majorité des entreprises, et même les magasins, pouvaient reprendre leurs activités en toute sécurité. Le shopping peut se faire de manière sûre, comme cela a rapidement été prouvé. La fédération du commerce Comeos a calculé que chaque jour où les magasins dits non essentiels ont dû rester fermés, 100 millions d’euros de chiffre d’affaires étaient perdus. Pour l’ensemble de l’année 2020, cela représente environ 7,5 milliards d’euros de pertes de chiffre d’affaires. Il était en outre très frustrant pour les magasins d’ameublement (magasins de meubles et de décoration d’intérieur, showrooms de cuisines, commerces de sanitaires, etc.) de ne pas pouvoir ouvrir, alors qu’ils représentaient moins de risques pour la santé que les supermarchés qui ont pu rester ouverts en permanence, et qu’ils ne représentaient surtout pas plus de risques que les magasins de bricolage et les jardineries qui ont pu rouvrir plus tôt. L’incapacité à définir une stratégie de sortie claire, avec la perspective d’une réouverture, a renforcé la frustration. Ce qui doit prévaloir, c’est que le commerce et la production qui peuvent fonctionner en toute sécurité doivent pouvoir rester ouverts étant donné que le risque de contamination y est minimal.

Simplifier la prise de décision, éviter les mesures inutiles, se concentrer sur la proportionnalité, le ciblage et l’efficacité. L’approche belge a été trop morcelée, empêchant la mise en œuvre d’une politique claire et déterminée. Neuf ministres sont compétents en matière de ‘politique de santé’. Il y avait/a également trop de comités de concertation et d’organes consultatifs (GEES, ERMG, Celeval, Gems, comités régionaux et bien d’autres). La crise du coronavirus a révélé les faiblesses du système politique belge : trop complexe, pas transparent, conflictuel, et surtout trop bureaucratique. Même si de nombreux ministres ont fait preuve d’un engagement et d’une compétence appréciés, il est difficile de travailler de manière rapide et efficace dans un tel imbroglio. De nombreuses mesures sont inefficaces, disproportionnées et trop permanentes. Cela a provoqué l’irritation des citoyens et des entreprises. Citons par exemple le run shopping obligatoire, qui consiste à aller faire ses courses seul, même pendant les soldes, et à ne rester qu’une demi-heure maximum dans le magasin. Ces restrictions étaient totalement infondées, mais ont entraîné une baisse sensible des chiffres d’affaires. Cela a par exemple encore été démontré lors des soldes d’hiver 2021 : malgré la prolongation de deux semaines de la période de soldes, le chiffre d’affaires global du secteur de la mode est resté inférieur de 25 à 30 % au niveau normal. Evitez donc les mesures inutiles (par exemple le couvre-feu, le run shopping, …) et concentrez-vous sur des mesures ciblées, proportionnées et efficaces pour lutter contre la propagation du virus. Et veillez à ce qu’elles soient temporaires.

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L’approche européenne aurait pu être bien meilleure ; mais sans l’UE, la crise aurait été pire encore. Lors de la première vague de coronavirus, c’était ‘chacun pour soi’ au sein de l’UE. Les frontières intérieures ont d’ailleurs été fermées pendant longtemps pour les personnes – et ce dans l’espace Schengen ! – mais aussi pour certains transports de marchandises. Certaines cargaisons, par exemple de masques, ont été arrêtées à la frontière entre l’Allemagne et la Belgique. C’était ‘la loi du plus fort’. Il était hallucinant de constater qu’au plus fort de la crise du coronavirus durant la première vague, ‘l’Europe’ ne fonctionnait pas. Et le fait que l’Europe ne soit pas compétente en matière de santé ne constitue en rien une excuse. Par son absence lors de cette phase de la crise du coronavirus, l’Europe a terni sa réputation. Et même lors de la deuxième vague de l’automne, l’UE a traîné à mettre en place une approche commune de codes couleur pour les zones à risque et les implications pour les voyageurs. Un accord a finalement pu être conclu. Les négociations au niveau européen sur l’achat de vaccins auprès de diverses sociétés pharmaceutiques constituent la réalisation la plus importante, même si cela ne n’est pas fait sans heurts. Mais avec la menace d’une interdiction d’exportation, notamment vers le Royaume-Uni, la Commission européenne a sérieusement ‘déraillé’. Cependant, même si la Commission européenne avait pu mieux aborder la stratégie de vaccination, le résultat aurait été pire encore sans ‘l’Europe’. Ce sont surtout les petits Etats membres, comme la Belgique, qui en auraient souﬀert.

Enrayer la peur et restaurer au contraire la confiance, donner des perspectives. Était-ce un signe de faiblesse, ou d’impossibilité à pouvoir/savoir faire mieux ? Mais le discours alarmiste permanent concernant le virus a non seulement sapé le moral de la population, mais aussi l’adhésion aux mesures. Arrêtez de répandre la peur et restaurez au contraire la confiance, donnez des perspectives. Cette restauration de la confiance n’est possible qu’en concrétisant la promesse selon laquelle toutes les entreprises qui étaient saines avant le coronavirus doivent également pouvoir sortir saines de cette crise. Cela nécessite des mesures de crise appropriées, ciblées et efficaces. Cette crise économique a été créée par les décisions draconiennes prises par le gouvernement pour lutter contre la crise sanitaire. En conséquence, les entreprises ont vu leurs chiffres d’affaires et leur production s’effondrer. Il appartenait et il appartient donc à ces mêmes autorités de prendre des mesures pour réparer les dégâts et rétablir la confiance. Cependant, en ne fournissant pas rapidement une perspective réaliste de sortie du confinement, la confiance de la population et des entreprises a été sapée. Une campagne de vaccination rapide et efficace est une condition essentielle à une stratégie de sortie réussie.

FOCUS SUR LE SOCIAL Nouveaux talents bienvenus ! LES NOUVEAUX TALENTS SONT LA FORMULE À SUCCÈS POUR L’AVENIR A cause de la pandémie, le défi du vieillissement a été quelque peu oublié. Mais il n’en demeure pas moins un défi important. Dans l’industrie textile, environ un travailleur sur deux a cinquante ans ou plus. Dans le bois et l’ameublement, la situation est à peine diﬀérente. En un mot, presque la moitié des travailleurs devront par conséquent être remplacés au cours des dix prochaines années. L’industrie a plus que jamais besoin d’une nouvelle main-d’œuvre bien formée. Elle a besoin de collaborateurs possédant des compétences numériques suﬀisantes, car l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement est en pleine évolution technologique. La connaissance des matériaux, de la durabilité et de l’économie circulaire, et le sens de la

modernisation et de l’innovation sont également importants. Un avenir prometteur dans notre industrie est réservé aux jeunes qui correspondent à ce profil et qui sont disposés à se retrousser les manches. Avec en outre de belles perspectives à long terme : car les entreprises du textile, du bois et de l’ameublement qui sont actives aujourd’hui en Belgique, ont prouvé qu’elles sont futureproof. Les écoles secondaires et les écoles supérieures veulent aussi contribuer à subvenir à ce besoin de nouveaux collaborateurs talentueux. Grâce à une bonne collaboration avec l’enseignement et de nombreuses actions spécifiques destinées aux jeunes, Fedustria jette aussi un pont entre l’enseignement et le marché de l’emploi.

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TALANCE : ÉGALEMENT UNE PRIORITÉ ABSOLUE AU NIVEAU EUROPÉEN

En raison du vieillissement, la moitié des travailleurs du secteur textile devront être remplacés d’ici dix ans. La situation est à peine diﬀérente dans le secteur du bois et de l’ameublement.

Sous le dénominateur TALANCE, les centres de formation sectoriels Woodwize (bois et ameublement), Cobot (textile), IVOC (confection de vêtements) et EDU+ (secteurs verts) ont déposé un dossier FSE européen, dans lequel les quatre secteurs unissent leurs forces pour attirer des talents dans les entreprises, les reconnaître, les optimiser et enfin les lancer. Une nouvelle prestation de services est ainsi développée, qui doit soutenir les entreprises dans l’introduction d’une approche inclusive en ce qui concerne l’aﬀlux et la rétention de collaborateurs. Le pack de services sera financé jusqu’à la fin 2022 grâce au soutien de moyens financiers flamands et européens (FSE).

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DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS POUR LES COLLABORATEURS ACTUELS Il y a également des perspectives pour les collaborateurs actuels. Le besoin de formations complémentaires et de recyclages se fait de plus en plus sentir. Dans nos secteurs industriels, les centres de formation sectoriels Cefret pour le textile et Woodwize pour le bois et l’ameublement y donnent suite, souvent par le biais de formations sur site. A cause de la crise du coronavirus, il était moins évident d’organiser des formations axées sur la pratique, mais en même temps, les formations en ligne ont connu un succès grandissant.

Dans l’attente d’un accord sectoriel national (AIP, voir ci-après), dans le secteur textile, les cct pour les ouvriers et les employés concernant l’apprentissage tout au long de la vie, le travail faisable et le fonctionnement du marché du travail ont déjà été prolongées en janvier 2021 jusqu’au 31 décembre 2022.

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DÉMONSTRATION DE RÉSILIENCE LORS DE LA PANDÉMIE DE COVID-19 Tout d’un coup, les magasins et les entreprises de production ont dû fermer. Du jour au lendemain, les machines se sont tues dans la plupart des entreprises. Heureusement que la Belgique connaît le système du chômage temporaire. En avril, quelque 60 % des jours de travail dans le secteur textile ont été déclarés comme ‘jours de chômage temporaire’. Trois mois plus tard, en juillet – et alors que le premier confinement s’était terminé en mai – ce pourcentage était déjà retombé à 10 %. Dans le bois et l’ameublement, ces pourcentages sont même déjà passés sous les 5 % en été. En eﬀet, les entreprises du secteur ont dès que possible fait beaucoup moins appel au système du chômage temporaire ‘pour cause de force majeure corona’, et certainement pas plus que le strict nécessaire. Pour les employés qui ne sont pas directement liés à la production, le télétravail a été mis en œuvre dans la mesure du possible. Lors du second confinement (à partir de novembre 2020), on a beaucoup moins eu recours à ce régime de chômage temporaire, même s’il restait pour un certain nombre d’entreprises un instrument vital pour pouvoir surmonter cette crise. Pour les employés, le télétravail a été imposé par le gouvernement.

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CONCERTATION INTERPROFESSIONNELLE EN PLEINE PANDÉMIE La loi du 26 juillet 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité (dite loi sur la norme salariale) prévoit que le Conseil central de l’Économie (CCE) doit calculer la marge maximale disponible pour l’évolution du coût salarial et la communiquer au Groupe des 10. Le 14 janvier 2021, le CCE a publié son Rapport technique sur la marge maximale disponible pour l’évolution du coût salarial pour les années 2021-2022 dans notre pays. Il appartient alors aux partenaires sociaux, représentés dans le Groupe des 10, de déterminer la marge maximale d’augmentations salariales, ou en d’autres termes la ‘norme salariale’ ou ‘marge salariale’. Selon le rapport du CCE, celle-ci doit se situer entre 0,0 % et 0,4 % (en plus de l’indexation automatique garantie des salaires et d’une éventuelle augmentation barémique des salaires).

Au moment de la publication de ce rapport annuel, à la mi-mars 2020, les négociations concernant un nouvel accord interprofessionnel (AIP) étaient cependant dans l’impasse. Les syndicats ont continué d’exiger qu’un accord soit d’abord conclu au sujet de la répartition de l’enveloppe bien-être (augmentation des allocations sociales) avant d’aborder les autres thèmes. Ils exigeaient également une norme salariale indicative, ce qui va manifestement à l’encontre de la loi de 1996 susmentionnée. Deux exigences auxquelles les employeurs ne pouvaient pas répondre. Entre-temps, le gouvernement fédéral a continué de demander aux partenaires sociaux de prendre leurs responsabilités, de poursuivre les négociations et de conclure un AIP le plus rapidement possible. Cet AIP définit ensuite le cadre des négociations de cct au niveau sectoriel.

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CONJONCTURE L’industrie belge du textile en 2020

RÉCESSION DE L’ACTIVITÉ TEXTILE EN RAISON DE LA CRISE DU CORONAVIRUS Au premier semestre de 2020, l’industrie textile a subi une lourde récession suite au choc extraordinairement négatif provoqué par la crise sanitaire. Le premier trimestre était déjà marqué par une perte de 5,5 % du chiﬀre d’affaires. Cette baisse s’est accentuée à 25,7 % au deuxième trimestre, suite au confinement décrété à la mi-mars. Si un mouvement de rattrapage a permis un rebond au troisième trimestre (+0,9 %), le second confinement – à partir de novembre en Belgique et en France, et un peu plus tard dans les principaux mar-

chés d’exportation – a provoqué un recul de 5 % au quatrième trimestre. La perte de chiffre d’affaires est estimée à 10 % sur l’ensemble de 2020, pour atteindre un montant de près de 4 milliards d’euros. Compte tenu du maintien relatif des prix à la production, la production en volume a baissé d’environ 10,5 % en 2020. Par ailleurs, les entreprises textiles ont indiqué dans des enquêtes de Fedustria que le chiffre d’affaires de 2021 n’égalerait même pas celui de 2020.

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Tous les groupes de produits ont été affectés par la crise. Les fils ont connu la plus grosse perte, avec un recul de plus de 20 % du chiffre d’affaires. Mais la production de tapis, l’ennoblissement textile et le tissage n’ont pas moins souffert, et enregistrent une chute de près de 15 %. Les fibres synthétiques et artificielles et les fils de filament, de même que la bonneterie, ont perdu 8 à 9 % de leur chiffre d’affaires. Le groupe des textiles techniques, qui comprend une grande variété de produits, est le moins touché avec une baisse de 5 %. Les fournisseurs des secteurs événementiel et de l’automobile ont connu de réelles difficultés, contrairement au textile médical, par exemple, qui a plutôt enregistré de bons résultats.

LA CONFIANCE DES ENTREPRENEURS À UN NIVEAU BAS La confiance des entrepreneurs du secteur textile − qui, après un eﬀondrement en mars-juin, avait à peu près retrouvé son niveau normal en octobre 2020 − s’est encore eﬀritée depuis novembre, pour rechuter à -20 en février 2021.

COURBE SYNTHÉTIQUE DE CONJONCTURE DANS L’INDUSTRIE TEXTILE (À L’EXCLUSION DE LA CONFECTION) Série dessaisonalisée et lissée Série dessaisonalisée et brute 10 0 -10 -20 -30 -40 -50 2016

2017

2018

2019

2020

2021

Source : BNB, février 2021

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CONFINEMENTS À TRAVERS LE MONDE : FORT IMPACT SUR LES EXPORTATIONS TEXTILES L’économie mondiale subit une récession historique suite à la pandémie de la Covid-19 et aux mesures de lutte contre la propagation du virus. Le recul de l’activité économique partout dans le monde a très lourdement affecté le secteur textile belge qui dépend principalement des exportations : celles-ci représentent 75 à 80 % de son chiffre d’affaires. Les exportations textiles (transits et vêtements tricotés compris) ont diminué de 10,8 % au cours des dix premiers mois de 2020. Les importations (transits et vêtements tricotés compris) se sont quant à elles maintenues (+0,3 %). Cette stabilité s’explique par les achats massifs de masques buccaux chinois, classés parmi les produits textiles divers. L’excédent de la balance commerciale textile belge s’élève à 1,6 milliard d’euros (dix mois 2020). Près de 22 % des exportations textiles globales se composent de textiles techniques, lesquels ont connu une baisse des exportations de 7,7 %. Le textile d’intérieur, deuxième groupe de produits le plus important avec une part des exportations de 17 %, a régressé de 15,8 %.

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LE MARCHÉ DE L’UE PARTICULIÈREMENT TOUCHÉ Près de 86 % du total des exportations textiles sont destinées à l’UE. Elles ont baissé de 9,6 % au cours des dix premiers mois de 2020. Les exportations vers deux des trois principaux marchés ont reculé : il s’agit de la France (-12,4 %) et du Royaume-Uni (-6,2 %) ; mais elles ont progressé pour l’Allemagne (+3,2 %). Nos exportations vers le Royaume-Uni n’ont pas seulement souﬀert de la pandémie, mais aussi des péripéties du Brexit. Le marché britannique est le principal marché d’exportation pour le textile d’intérieur belge, et représente environ un quart des exportations belges de tapis et de tissus d’ameublement. Au cours des dix premiers mois de 2020, les exportations de textile d’intérieur vers le Royaume-Uni se sont eﬀondrées : -20,9 %. Cette situation n’a pas épargné les entreprises de sous-traitance (par ex. les filatures et les entreprises d’ennoblissement). L’accord commercial entre l’UE et le Royaume-Uni du 24 décembre 2020 limitera quelque peu les dégâts du Brexit, mais la situation commerciale est désormais beaucoup moins avantageuse qu’auparavant, c'està-dire en cas de commerce à l’intérieur d’un marché unique.

L’UTILISATION DES CAPACITÉS ET LES INVESTISSEMENTS EN BAISSE En 2020, le taux d’utilisation des capacités de production n’aﬀichait que 68,8 % en moyenne, contre 73,6 % en 2019. Pas étonnant, dès lors, que les investissements au cours des neuf premiers mois de 2020 aient baissé de 16,3 % pour s’établir à 108,9 millions d’euros.

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CHUTE DES EXPORTATIONS VERS TOUS LES MARCHÉS IMPORTANTS Les exportations textiles hors UE ont baissé de 17,8 %. L’Océanie est le seul continent à enregistrer une hausse des exportations textiles (Australie +6,0 %, Nouvelle-Zélande +0,7 %). Elles ont décliné partout ailleurs. Alors que le Moyen-Orient a connu la plus faible baisse avec 7,1 %, les exportations vers l’Extrême-Orient ont accusé la chute la plus marquée, à savoir -29,0 %. Enfin, on note une forte régression des livraisons vers le top 5 des marchés hors UE : la Chine -30,2 %, les États-Unis -13,3 %, la Turquie -15,1 %, la Russie -19,7 % et la Tunisie -12,4 %. La Chine reste le premier fournisseur de textiles sur notre marché. En 2020, le pays est d’ailleurs parvenu à augmenter ses exportations de 45,7 %, portant ainsi sa part dans les importations textiles belges de 14,0 % à 20,3 %. Cette hausse s’explique notamment par les exportations chinoises de textiles médicaux, en particulier les masques buccaux.

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BAISSE LIMITÉE DE L’EMPLOI GRÂCE AU NIVEAU ÉLEVÉ DE CHÔMAGE TEMPORAIRE

Mi-2020, l'emploi dans l’industrie textile aﬀichait une baisse de 2,6 % par rapport à la même période en 2019. Le recours massif au chômage temporaire − avec, au plus fort de la crise au deuxième trimestre de 2020, un record de 32 % de chômeurs temporaires dans l’industrie textile et avec une moyenne estimée à 15 % sur l’ensemble de l’année 2020 − a permis de limiter la baisse du nombre de travailleurs. Mais il est à craindre que les conséquences du Brexit conjuguées à celles de la Covid-19 se traduisent par une augmentation des pertes d’emploi en 2021. © TAVELMO

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ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR GROUPE DE PRODUITS En millions d'euros

9 m 2019

9 m 2020 *

9 m 20/19 *

Fils (y compris la préparation)

250,7

199,0

-20,6 %

Tissus

387,2

337,9

-12,7 %

Ennoblissement textile

119,7

103,9

-13,2 %

1.033,1

883,6

-14,5 %

332,0

305,4

-8,0 %

44,2

40,2

-9,0 %

Textiles techniques et autres

1.144,9

1.088,8

-4,9 %

Industrie textile **

3.311,8

2.958,8

-10,7 %

* **

Source : SPF Économie, déclarations TVA

Tapis Fibres synthétiques et artificielles et fils de filament Tissus de bonneterie

Données provisoires Industrie textile nace 13 + 20.60

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CONJONCTURE L’industrie belge de l’ameublement en 2020

BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES SUITE AU CONFINEMENT Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires de l’industrie de l’ameublement s’élevait à 1.461,7 millions d’euros, soit une baisse de 4,7 % par rapport à la même période en 2019. En volume, il s’agit d’une baisse de 5,9 %. Le confinement et la fermeture obligatoire des commerces à partir de la mi-mars, non seulement en Belgique mais aussi sur les principaux marchés d’exportation, ont eu des répercussions négatives sur l’activité. Si la perte de chiffre d’affaires est restée limitée à 3,5 % au premier trimestre de 2020, elle a chuté à -17,5 % au deuxième trimestre. Le troisième trimestre a connu une forte reprise, de l’ordre de 8,3 % par rapport à la même période en 2019, grâce au rattrapage des achats reportés et à l’augmentation du budget des ménages pour les achats de produits d’intérieur, augmentation due à une diminution considérable des voyages. La baisse du chiffre d’affaires au quatrième trimestre, marqué par un second confinement en Belgique et dans les pays voisins avec une fermeture temporaire des commerces non essentiels, est estimée à 8 %. Pour toute l’année 2020, cette baisse est évaluée à 6 %.

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Grâce à un beau rebond au troisième trimestre, le sous-secteur des matelas et sommiers est parvenu à limiter sa baisse de chiffre d’affaires à 4,3 % sur une base annuelle. Le mobilier d’habitation a accusé une perte de 5,6 %. Les entreprises de production de ce sous-secteur dépendent pour près de la moitié de leur chiffre d’affaires des ventes réalisées dans les commerces belges ; or, ceux-ci ont subi une longue fermeture au printemps. Ayant plutôt bien résisté au premier semestre de 2020, le mobilier de cuisine et de salle de bains a enregistré une croissance de 2,8 % pour les neuf premiers mois. La rapide reprise du secteur de la construction y a sûrement contribué. Par contre, avec 10,2 % de perte, le chiffre d’affaires du mobilier de bureau et de magasin accuse la chute la plus marquée. © DIAPAL

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CHUTE HISTORIQUE DE LA CONFIANCE DES CONSOMMATEURS Le pic de la première vague de contaminations au coronavirus a provoqué une chute historique de la confiance des consommateurs belges : elle s’est établie à -20,1 en avril 2020, soit une baisse plus forte encore que celle enregistrée durant la crise financière de 2008. En décembre 2020, cette confiance s’est redressée à -5,3. On notera toutefois que le consommateur belge est généralement plus positif que le consommateur européen moyen, dont la confiance s’est eﬀondrée à -22 en avril 2020. En décembre, la confiance du consommateur européen était toujours très basse (-14,9) et, en tout cas, nettement plus basse qu’en Belgique.

RÉTABLISSEMENT PARTIEL DE LA CONFIANCE DES ENTREPRENEURS La confiance des entrepreneurs de l’industrie de l’ameublement s’est redressée après une contraction due au premier confinement. En octobre, elle a retrouvé le niveau qui était le sien avant la crise sanitaire. Mais depuis le second confinement en novembre, la confiance des entrepreneurs est repartie à la baisse.

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COURBE SYNTHÉTIQUE DE CONJONCTURE DANS L’INDUSTRIE DE L’AMEUBLEMENT Série dessaisonalisée et lissée Série dessaisonalisée et brute 20 10 0 -10 -20 -30 -40 -50 -60 2016

2017

2018

2019

2020

2021

Source : BNB, février 2021

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LE COMMERCE EXTÉRIEUR ÉGALEMENT FRAPPÉ PAR LA PANDÉMIE Les exportations de meubles (transits compris) ont baissé de 5,5 % au cours des dix premiers mois de 2020. 93 % des livraisons de meubles à l’étranger sont destinées au marché intérieur de l’UE ; elles ont régressé de 4,8 %. Nos livraisons de meubles vers la France (part de 34,6 %) ont enregistré un déclin de 14,1 %. Les livraisons aux Pays-Bas, deuxième marché d’exportation (part de 31,8 %) et qui n’a pas fermé ses commerces en 2020, ont augmenté de 2,8 %. Un autre pays à ne pas avoir fermé ses magasins en 2020 est l’Allemagne, notre troisième client (part de 13,7 %), qui a fait mieux encore avec une hausse de 18,7 %. Les livraisons au Royaume-Uni (seulement 2,1 % des exportations) ont baissé de 15,1 %. Quant aux exportations de meubles vers les États-Unis, elles ont chuté de 23,3 %.

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Les importations de meubles ont baissé de 4,5 %. Avec une part de 19,6 %, la Chine reste le premier fournisseur de meubles sur notre marché et ses livraisons ont encore progressé de 4,3 %. L’Allemagne et les Pays-Bas suivent avec une part de respectivement 15,5 % et 14,9 %, mais les importations reculent : -11,2 % pour le premier et -2,7 % pour le second. Les importations de meubles en provenance de Pologne (quatrième principal fournisseur avec une part de 8,3 %) ont diminué de 13,5 %.

ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR GROUPE DE PRODUITS En millions d'euros

9 m 2019

9 m 2020 *

9 m 20/19 *

Chaises et sièges, meubles de salle à manger, salle de séjour, chambre à coucher, salle de bain, jardin et terrasse

611,6

577,6

-5,6 %

Meubles de bureau et de magasin

334,8

300,7

-10,2 %

Meubles de cuisine

292,0

300,3

2,8 %

Matelas et sommiers

295,7

283,1

-4,3 %

Industrie de l'ameublement **

1.534,1

1.461,7

-4,7 %

* **

Source : SPF Économie, déclarations TVA

Données provisoires Industrie de l'ameublement nace 31

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BAISSE DES INVESTISSEMENTS MAIS TAUX D’UTILISATION ÉLEVÉ Au cours des neuf premiers mois de 2020, l’industrie belge de l’ameublement a investi 49,2 millions d’euros, soit une baisse de 17,7 % par rapport à la même période en 2019. En 2020, malgré la situation économique exceptionnelle, le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie de l’ameublement s’est maintenu à 83,8 % en moyenne.

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LÉGER RECUL DE L’EMPLOI Mi-2020, l’industrie de l’ameublement aﬀichait un taux d’emploi inférieur de 2,8 % à celui de la même période en 2019. Ce secteur emploie un total de 9.900 personnes. L’augmentation du chômage temporaire − avec, au plus fort de la crise (deuxième trimestre de 2020), 23 % de chômeurs temporaires dans l’ensemble de l’industrie du bois et de l’ameublement − a permis aux entreprises de résister au mieux aux deux confinements.

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CONJONCTURE L’industrie belge de la transformation du bois en 2020

PERTE DE CHIFFRE D’AFFAIRES SUITE À LA CRISE SANITAIRE Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires de l’industrie de transformation du bois a baissé de 7,6 % par rapport à la même période en 2019 (en volume -7,9 %). Les mesures de lutte contre le coronavirus n’ont pas épargné ce secteur. Le premier trimestre de 2020 était déjà marqué par une baisse de 4,2 %, qui allait s’accentuer à -17,4 % au deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires s’est maintenu au troisième trimestre et devrait au moins présenter un statu quo au quatrième trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2020, la perte de chiffre d’affaires devrait avoisiner les 4 %. Tous les groupes de produits ont été touchés. Si la baisse a été limitée à -4,4 % pour les éléments de construction (neuf mois), elle s’élève à -7,8 % pour les panneaux, et même à -10,4 % pour les emballages en bois (surtout les palettes) et à -14,5 % pour les autres activités de transformation du bois.

Fedustria - CONJONCTURE INDUSTRIE TRANSFORMATION DU BOIS

COURBE SYNTHÉTIQUE DE CONJONCTURE DANS L’INDUSTRIE DU BOIS Série dessaisonalisée et lissée Série dessaisonalisée et brute 20 10 0 -10 -20 -30 -40 2016

2017

2018

2019

2020

2021

Source : BNB, février 2021

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Fedustria - CONJONCTURE INDUSTRIE TRANSFORMATION DU BOIS

CONFIANCE DES ENTREPRENEURS STABLE – MAINTIEN DES EXPORTATIONS Après la chute de la confiance des entrepreneurs pendant le premier confinement (mars-avril 2020), le sentiment s’est rétabli. Depuis le deuxième confinement en novembre, la confiance est restée stable pour rebondir fortement en février 2021. Une petite moitié (45 %) du chiﬀre d’aﬀaires provient des exportations. 89 % de ces exportations sont destinées au marché de l’UE ; elles ont régressé de 2,7 %. Le marché français, premier marché d’exportation avec une part de 31,9 %, a reculé de 9,0 %. Les Pays-Bas (part de 20,9 %) et l’Allemagne (part de 12,2 %), les deuxième et troisième marchés les plus importants, ont enregistré une légère baisse de 0,8 et 2,2 %. Enfin, si les livraisons au marché britannique (quatrième marché d’exportation avec une part de 6,7 %) ont augmenté de 2,7 %, celles à destination des ÉtatsUnis ont diminué de 24,8 %. Pendant les dix premiers mois de 2020, les importations des produits en bois ont accusé une baisse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. La Chine, premier fournisseur de produits en bois à notre pays, a toutefois réussi à augmenter ses livraisons de 12,7 %, portant ainsi sa part à 28,3 %. © LEMAHIEU GROUP

NET RECUL DES INVESTISSEMENTS – LÉGÈRE CONTRACTION DE L’EMPLOI Au cours des neuf premiers mois de 2020, l’industrie belge du bois a investi 76,6 millions euros, soit une baisse de 15,3 % par rapport à la même période en 2019. Le taux d’utilisation des capacités de production a marqué un léger recul : 84,3 % en moyenne pour 2020 par rapport à 85,8 % en 2019. Mi-2020, l’industrie du bois employait 7.643 travailleurs, soit 2,3 % de moins que l’année précédente.

ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR GROUPE DE PRODUITS En millions d'euros

9 m 2019

9 m 2020 *

9 m 20/19 *

Panneaux à base de bois

1.216,4

1.121,9

-7,8 %

Éléments de construction

687,7

657,7

-4,4 %

Emballages (e.a. palettes)

329,5

295,2

-10,4 %

Autres ouvrages en bois

155,6

133,1

-14,5 %

Industrie du bois **

2.389,2

2.207,9

-7,6 %

* **

Source : SPF Économie, déclarations TVA

Données provisoires Industrie du bois nace 16.2

102

Fedustria - ORGANES DE DÉCISION

ORGANES DE DÉCISION Structure Fedustria est une asbl. Etant donné que nous avons un profond respect pour une gestion correcte, le rôle des organes de décision est clairement défini.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’Assemblée générale est l’organe le plus important de l’asbl Fedustria. Elle se compose de toutes les entreprises qui sont membres de l’asbl Fedustria. Toutes les entreprises qui sont actives en Belgique dans la production de textile ou de produits en bois ou de meubles, ainsi que les entreprises du commerce d’importation de bois, peuvent devenir membres eﬀectifs de l’asbl Fedustria. Elles disposent toutes d’une voix à l’Assemblée générale. Pour rappel : l’asbl Fedustria, qui a pris son envol le 1er janvier 2007, résulte de la fusion entre les anciennes asbl Fébeltex et Fébelbois.

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PRÉSIDENCE La fédération est dirigée par la présidence (président et vice-président). Son mandat est de trois ans. Le président est un représentant à tour de rôle du secteur du textile et du secteur du bois et de l’ameublement. En mars 2019, Francis Verstraete du groupe d’ennoblissement textile Masureel, a été nommé en tant que nouveau président (vice-président depuis 2016), au nom de l’industrie textile. Jan Desmet de l’entreprise Decospan a été nommé vice-président au nom de l’industrie du bois et de l’ameublement. Les deux mandats courent jusqu’en 2022.

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CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’administration de l’asbl Fedustria prend toutes les décisions importantes de la fédération. Il est composé de manière très large afin d’avoir une représentation suﬀisante pour la prise de décision. Les deux secteurs désignent chacun vingt représentants : vingt chefs d’entreprise du secteur textile et vingt du secteur du bois et de l’ameublement (voir composition en p. 108). Le Conseil d’administration compte également des membres suppléants.

Afin d’assurer une gestion souple de la fédération, ce Conseil d’administration est divisible, soit de manière sectorielle en une section pour le textile et une section pour le bois et l’ameublement, soit de manière régionale, ce qui permet aux entreprises membres wallonnes et flamandes de décider de manière autonome dans les matières qui les concernent. Ces conseils régionaux sont Fedustria Wallonie et Fedustria Flandre, avec chacun leur propre président.

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BUREAU Le Bureau se charge de la gestion journalière et veille à ce que les décisions prises soient exécutées. Le Bureau est composé de représentants de dix entreprises membres, c’est-àdire cinq chefs d’entreprise issus du secteur textile et cinq chefs d’entreprise issus du secteur du bois et de l’ameublement, dont le président et le vice-président. Le directeur général, le directeur général adjoint et le directeur des Aﬀaires sociales assistent aux réunions du Bureau mais ne jouissent pas du droit de vote (voir composition en p. 107). © ILWA KEUKENS

COLLÈGES CONSULTATIFS A côté de cela, on compte également deux importants collèges consultatifs : un collège pour les matières sociales et un collège pour les aﬀaires économiques. Ils donnent un avis au Conseil d’administration qui prend la décision finale.

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GROUPES DE PRODUITS Pour les spécificités des produits, des groupes (par produit) peuvent également être constitués (p. ex. meubles, panneaux en bois, textile d’intérieur, éléments de construction en bois, ennoblissement textile, ossature bois, importation de bois, …). Ils peuvent prendre des décisions, mais uniquement dans les dossiers qui se rapportent spécifiquement au produit en question. Au sein de Fedustria, on compte une vingtaine de groupes de produits (d’importance diverse). © BERRYALLOC

DIRECTION JOURNALIÈRE La direction journalière est aux mains du directeur général et de son adjoint qui sont également responsables de l’organisation interne, de la gestion du personnel et de la gestion du budget.

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COMPOSITION DU BUREAU (AU 15/3/2021) Pour l'industrie textile

Pour l'industrie du bois et de l'ameublemnt

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Francis Verstraete, président Groep Masureel Veredeling Rudy De Lathauwer Denderland-Martin Erik Deporte Associated Weavers Europe Jean-François Gribomont Utexbel Frank Veranneman Veranneman Technical Textiles (Sioen)

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Jan Desmet, vice-président Decospan Luc Billiet Lefevere Group Thomas Brusselle Vogel Luc Meers Mecam Bert Vandenkendelaere Unilin

Font également partie du Bureau sans droit de vote •

Fa Quix, directeur général

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Filip De Jaeger, directeur général adjoint

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Marc Blomme, directeur des Aﬀaires sociales

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COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 15/3/2021)

REPRÉSENTANTS DE L’INDUSTRIE TEXTILE

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Annabel Textiles Mario Verstichel * Associated Weavers Europe Erik Deporte Astenjohnson Hubert Cremer * Aunde Belgium Antoon Vandeginste * AVS Spinning Julie Lietaer * Balta Industries Geert Vanden Bossche Beaulieu International Group Pieter-Jan Sonck Beaulieu International Group Wim Coppens * BekaertDeslee Hans Dewaele Belgotex International Dirk Dees Bexco Rudi Labeau Concordia Textiles Manu Tuytens Creatuft Igor Mennes De Saedeleir Textiles Herman Paridaens * Denderland-Martin Rudy De Lathauwer

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Gevaert Bandweverij Philippe Poulain * Groep Masureel Veredeling Francis Verstraete Helioscreen Luc Janvier Iwan Simonis Curt Bossuyt Lano Joe Lano Libeco-Lagae Raymond Libeert Maes Mattress Ticking Jef Maes Omexco John Dubaere * Osta Carpets Luc Claeys Seyntex Arthy Seynaeve * Sioen Industries Michèle Sioen * Utexbel Jean-François Gribomont Veranneman Technical Textiles (Sioen) Frank Veranneman Verstraete & Verbauwede Stefaan Verstraete * Vetex Patrick Rigole * membres suppléants

REPRÉSENTANTS DE L’INDUSTRIE DU BOIS ET DE L’AMEUBLEMENT

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Altripan Koen De Witte * Bauwens David Lano Bertpal Bert De Wael Cras Frédéric Cras * De Coene Products Pascal Vanderhaeghen Decof David Decoopman * Decospan Jan Desmet Deknudt Frames Bruno Deknudt Dux International Paul De Poot Engels Christophe Engels * Finaspan Charles Mariën * Habo Jozef Luykx *

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Ilwa Johan Illegems Karel Mintjens Carl Mintjens * Keuleers Dirk Keuleers Lefevere Group Luc Billiet Mape Sandrine Van Buggenhout * Mecam Luc Meers Meubar Steven Verraes Moments Furniture Benoit Thevelin Norbord Guido Kuypers Norbord Kris Vanherteryck * Perfecta Anthony Vanderschelden Recor Philippe Corthouts

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Recor Charles Corthouts * Revor Tom Verstraeten * Unic Design Theo Peers * Unilin Yves Thiers Unilin Bert Vandenkendelaere Unilin Paul De Meersman * Unilin Luc Lemarcq * Unilin - Spanolux Veronique Hoflack Unilin - Spanolux Caroline Van de Populiere * Varam Alex Vanraes * Veldeman Group Geert Geerkens Vogel Thomas Brusselle * membres suppléants

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Fedustria - SERVICES ET PERSONNES DE CONTACT

Vous trouverez les coordonnées de nos collaborateurs via www.fedustria.be

DIRECTION GÉNÉRALE Fa Quix Filip De Jaeger Roseline Dehaen

SERVICES ET PERSONNES DE CONTACT

ADMINISTRATION Dirk Arnoes Bruno Debeuf Magda Brabant Betty Van Der Linden

COMMUNICATION Katja De Vos Nathalie Lopez Fabiana Di Mauro

GROUPES DE PRODUITS Kris Vermoesen Kris Van Peteghem Bruno Eggermont Kevin Snyders Katja De Vos Filip De Jaeger

Directeur général Directeur général adjoint Assistante de direction

Comptable Informaticien Logistique Anderlecht Secrétariat

Coordinatrice Communication Assistante Communication Assistante Communication

Piet Vanthournout Pascal Dewandeleer

Textile d'intérieur et Textiles techniques Textile d'habillement et Filatures Ennoblissement textile Ameublement et BelgoFurn Articles de literie et Ameublement Panneaux à base de bois, Importation bois, Brosses et pinceaux et Ameublement Panneaux à base de bois, Importation bois et Articles de literie Construction en bois et Portes Emballages en bois

Betty Van Der Linden Marleen Lenaerts

Secrétariat (BelgoFurn) Secrétariat

Ingrid Hontis

ENVIRONNEMENT, ÉNERGIE ET TECHNIQUE

Ingrid Hontis Bruno Eggermont Piet Vanthournout Guy De Muelenaere

Coordinatrice Environnement, Énergie et Technique Conseiller Environnement et Énergie Conseiller Environnement et Technique Conseiller Environnement et Énergie (Wallonie)

SOCIAL Marc Blomme Ronny Arryn Maryline Albers Griet Bonami Pascal Dewandeleer

LOBBYING Directeur SERVICES AUX ENTREPRISES Conseiller social (Flandres orientale et occidentale) Conseillère sociale (Flandres orientale et occidentale) Conseillère sociale (Flandres orientale et occidentale) Conseiller social (Anvers, Brabant flamand, Limbourg, et Wallonie)

Yves Cammaert Didier Mommaerts

SOCIAL-JURIDIQUE ET FISCAL Conseiller social Conseiller juridique et fiscal

Wim Van Goethem

FORMATION ET ENSEIGNEMENT Coordinateur Formation et Enseignement

ECONOMIE Sylvie Groeninck

FÉDÉRAL Conseillère économique

Kris Van Peteghem Guy De Muelenaere

RÉGIONAL Conseiller économique (Flandre) Conseiller économique (Wallonie)

Elizabeth De Wandeler

EUROPE ET INTERNATIONAL Coordinatrice Politique européenne et internationale

Marleen Lenaerts

Secrétariat

FEDUSTRIA BRUXELLES ANDERLECHT

OÙ FEDUSTRIA EST-ELLE LOCALISÉE ?

Allée Hof-ter-Vleest 5/1 1070 Bruxelles T +32 (0)2 528 58 11

FEDUSTRIA GENT SINT-DENIJS-WESTREM Poortakkerstraat 96-98 9051 Gent T +32 (0)9 242 98 10 (soc.) / +32 (0)9 242 98 20 (écon.)

L'itinéraire se trouve sur le site web.

Allée Hof-ter-Vleest 5/1 1070 Bruxelles www.fedustria.be