Histoire 1

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PARTIE I : ANTIQUITE :

Chapitre 1 : Mésopotamie : Pays entre le Tigre et l’Euphrate, allant de la Syrie du Nord au Golfe Persique. Depuis le Ve Millénaire, elle a vu naitre plusieurs civilisations. Fleuves à crues, entraine une fertilité des sols : Apparition des 1ère Céréales cultivées, beaucoup de population. 1ères villes de l’histoire de l’humanité. 1ère ville : Catal Hüyük et Jéricho (vers le 8ème millénaire avant J-­‐C) :

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Synthèse Histoire 1 Vere Gordon Childe : établit des critères archéologiques pour savoir si on est en présence d’une ville : • Nouvelles dimensions de l’agglomération • Présence de spécialistes à plein temps • Surplus de production • Hiérarchisation de la société • Organisation étatique • Présence de travaux publics ou collectifs • Standardisation des expressions artistiques, chargé de diffuser des symboles d’ordres sociaux. • Existence d’une forme d’écriture • Développement des sciences. Catal Huyuk : Les maisons sont très proches les unes des autres, leurs murs sont très épais, n’ont pas ou peu d’ouverture. On y entre par le toit. Jericho (près de Jérusalem) : Vallée du Jourdain. Maison semi-­‐enterrée Retrouvé un tour en pierre de 8m de haut et 9m de diamètre pourvue d’un escalier intérieur. Ruines d’une enceinte.

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Uruk : Observation des 10 critères à Uruk à partir du 4ème millénaire avant J-­‐C. Changement de cette période montre une activité intense et inventive : hypertrofication des bâtiments, l’ornementation plus recherchée, début d’un véritable urbanisme. Invention architecturale : bâtiment fait de briques de plâtres appareillées d’une manière spéciales. Le Temple Blanc construit début 5ème Millénaire. Construit sur ce que l’on appelle la Ziggourat d’Anou (mais ce n’est pas une Ziggourat, c’est un terrasse élargie et surhaussée). Plan tripartie, montrant une bonne gestion de la circulation et mauvaise gestion de la lumière. Toujours à Uruk, l’ensemble Eanna, c-­‐ à-­‐d le Palais Céleste. Ensemble de plusieurs temples, la plupart sont élevés en brique excepté le Steingebäude.

Babylone : Dés sa fondation, s’étend sur un bras secondaire de l’Euphrate. La ville est entourée d’une très grande enceinte dans laquelle se trouve 10 quartiers dont 6 situés sur la rives Est de l’Euphrate. Au centre, le temple de Marduk, bordé par une ziggourat, haute de 7 étages disposés en gradins et surmontés d’un temple.

La ville intérieur est protégé par un double rempart, , on y entre par 8 portes. La porte d’Ishtar est la plus célèbre.

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Synthèse Histoire 1 Bleu, décoration dieu taurin.

Ninive : Début de son existence vers le IIIe millénaire. Lieu de culte d’Ishtar (déesse). La ville s’étend sur 730Ha, protégée par une double enceinte de 12Km, avec des murs allant jusqu’à 25m de haut. Palais Sans rival : plan lui donnant des dimensions de 210m X 200m, comprend 80 pièces. La ville avait plus de 100 000 habitants, 2fois plus que Babylone : Ninive est une des plus grande citée du monde antique. La porte Mashki reconstruite sous Saddam.

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Chapitre 2 : Terre Sainte :

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Synthèse Histoire 1 Ici, difficulté qu’il faut démêler les récits bibliques des théories et découvertes archéologiques. D’abord, voit le développement de gros villages fortifiés (comme Jéricho), puis de véritables villes. Ensuite, développement des ports, qui participeront aux échanges commerciaux importants.

Ougarit : 1er mur bati vers -­‐6000. Vivait du commerce. Va créer des liens avec l’Egypte, probablement sous le moyen-­‐empire égyptien. Ville prise, pillée, puis abandonnée. 2 temples importants : un dédié à Baal, et Dagon (le Roi, et l’agriculture).

Byblos : Traces plus anciennes : -­‐5000. On y a trouvé les restes d’un village de pêcheur. Commerce de vêtements avec Mari et la Basse Mésopotamie. Une des 1ères villes en Phénicie. Au cours de la période phénicienne, elle se développe et devient de plus en plus importante et riche. Alliée importante des égyptiens pendant de nombreux siècles. Reste au IIe millénaire la première ville de Phénicie, grâce à son port de commerce important. Principaux restes : temple des obélisques, vestiges du grand temple (temple L), temple de Ba’alat Gebal, divers tombeaux des rois de la cité, théâtre romain, un dieu cananéen. Sarcophage en calcaire blanc. Attaquée et détruite par des peuples de la mer.

Sidon :

Bâti en partie sur une île, construite sur un promontoire s’avançant dans la mer. A été le plus grand port de Phénicie au XVIIIe avant J-­‐C. Habité dés -­‐4000, et peut-­‐être même avant. Légende : fondé par le fils de Canaan, petit-­‐fils de Noé. Possibilité qu’elle soit fondée par Tyr.

Tyr :

Fondé au IIIe millénaire avant J-­‐C, date à laquelle datent le plus anciens niveau. Histoire de Tyr se confond avec celle de Sydon.

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Dor : Ancienne ville de Phénicie, aujourd’hui un tell archéologique situé en Israël. Plusieurs dominations successives et différentes. A servi d’entrepôt commercial et une passerelle entre Est et Ouest pour les peuples l’ayant eu sous leur contrôle. Possibilité d’avoir été choisie pour ses doubles mouillages. Habité depuis -­‐2000.

Megiddo : Contrôlait la branche Ouest d’une ancienne route commerciale entre Egypte et Assyrie. Lieu de plusieurs grandes batailles de l’histoire (position stratégique). Site habité dés -­‐7000, jusqu’à -­‐500. Découverte de 20 niveaux d’habitations et des vestiges de toutes les époques (vestiges romains plus nombreux et mieux conserver).

Samarie (Shomron) : Sur une colline de forme oblongue, difficilement accessibles par les côtés. Fait l’objet de nombreux sièges et batailles et changera de domination souvent pendant son histoire. Développement d’une religion différente de leurs voisins, reste hostile aux autres tendances, conquerront Jérusalem, puis est détruite.

Jérusalem : Aurait été occupée dés l’âge du cuivre. Occupation peut être non continue. Preuve de plusieurs destructions/reconstructions. Archéologie montre une ville assez petite, mais aurait exercé un contrôle sur les régions avoisinantes.

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Chapitre 3 : Egypte Ancienne : Nil : fleuve à crue : construction autour de ce fleuve (axe Nord – Sud). Espérance de vie courte : sentiment de mort et d’éternité forte. Le côté Est est pour les vivants, et le côté Ouest est pour les morts. 1er Pharaon : Narmer, roi plus ou moins légendaire. Nil : route fluviale Matériaux : Argile, paille, pierre calcaire, présente dans les montagnes du Nil. Pierre extraite avec du fer météorique (pas de technologie pour faire fondre le fer à 1500°C). Non connaissance de la roue. Rencontre du mortier que rarement, il s’agit d’une gangue terreuse, un gypse mal cuit. Appareil : parfois assez négligé. Plates bandes, architraves ou linteaux sont des blocs ou des poutres monolithes.n Ouvrages en roches durs. Montage en pierre. Rapport de proportion simple, angle droit par le 3, 4 et 5. Symbolique : simple, nord sur pour le cours du Nil, Est-­‐Ouest pour la course du soleil. Désert à l’Ouest du fleuve est considéré comme maudit.

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Site de Saqqarah :

Basse Egypte, Sud du Caire. S’étend sur 6km de long et 1,5Km de large. Connaissance de nombreux sous terrain munis de mobilier funéraire : Mastabas Mastabas : Tombe enterrée en forme de huttes de fellah, la copie de la maison est visible. On connaît à Saqqarah plus de 15 pyramides (ordre chronologique encore mal établi). Pyramide à degré du Pharaon Netery-­‐Khet (fameux Djeser) : La plus ancienne pyramide de cette taille. S’intègre à un immense complexe révélant une architecture de pierre de petit appareil et colonnes cannelées inconnues auparavant. Forme mal définie, a subit plusieurs transformations : UNIQUE CAS : d’abord, Djeser fait bâtir un mastaba, puis une pyramide à 4 et puis à 6 degrés. Construction attribuée à Imhotep. La pyramide fait partie d’un immense ensemble vaste, forme rectangulaire entourée d’une grande enceinte. Présence : magasin, oratoires, constructions sacrées autour d’une cour. Présence d’autre tombe et autre pyramide, mais fouilles encore en cours.

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Site de Gizeh, les 3 pyramides :

Construites par les souverains de la 4ème dynastie dans l’ordre chronologique : Kheops, Khephren, Mykérinos. Kheops : plan montant qu’il y a eu des modifications pendant le chantier, mode de construction par agrégation successive. Intérieur : 3 chambres, la 3ème étant celle qui se trouve au milieu. Hauteur importante pour largeur de galerie faible. Pas de témoignages des constructions de pyramides, mais des écrits d’Hérodote, historien de la Grèce Antique. Il y décrit la construction par gradins successifs. Utilisation d’instruments simples. En plus de la pyramide, présence d’un dispositif de rituels (temple d’accueil, une très longue rampe qui aboutit au temple de culte près de la base de la pyramide). Aujourd’hui, peu de vestiges de la pyramide de Kheops.

Temple reposoir de Sésostris 1er (ou chapelle Blanche) : Fait de calcaire blanc, finement ciselé. Situé sur le chemin de procession conduisant au temple funéraire, permettant le repos de la dépouille du pharaon. 4 colonnes intérieurs entourés d’un péristyle de 12 piliers. Décoration représente la fête Sed de Sésostris 1er. Situé près du site de Karnak. Peu de peinture, contrairement à l’usage en vigueur à cette époque.

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Temple funéraire d’Hatchepsout / Temple Montouhotep, Deir-­‐el-­‐Bahari : 1° Temple Montouhotep : Désacrod sur la forme : présence ou non d’une pyramide sur le temple de Montouhotep. Pharaon qui unifia les 2 parties de l’Egypte. Forme de tombeau en changement : pyramide encore présente, mais accompagnée d’une construction différente, avec une longue rampe d’accès vers une construction plus horizontale avec une terrasses à plusieurs niveaux entourées de cours hypostyles. 2°temple funéraire Hatchepsout : 5 siècles plus tard, la reine Hatchepsout fait construire son tombeau à côté. Son époux-­‐fère, Touthmôsis II, était un peu mou, et donc la reine assure la gouvernance, et assure la régence avant que Thoutmosis III soit en âge de gouverner. Elle se fait bâtir un tombeau comme les pharaons (elle s’empare du pouvoir de pharaon, et porte la barbe postiche, cas unique dans l’histoire où une femme s’empare des attributs du pouvoir masculin). Tombeau : possède des terrasses étagées et est partiellement creusée dans le roc. Reprend les mêmes idées qu’un temple plus ancien situé à côté, mais avec des éléments nouveaux : • Terrasses à différents niveaux • Colonnade au fond de la terrasse. • Chaussée large de 46m • Avant-­‐cours plantées de sycomores et tamaris • Bas-­‐relief représentant des processions fluviales, guerres et scènes de chasses • Promenoir à colonnes • Intérieur du temple, creusé dans le roc, consiste en péristyle et des cours hypostyles à l’Est et à l’Ouest d’un passage souterrain qui aboutit au tombeau à 150m de là. Reprise d’une série des conceptions 500 ans auparavant, mais avec un style plus abouti. Site très fleurie et arboré à l’époque, rempli de sculptures, reliefs, enfilades et sphinx. Temple peint. La large chaussée monumentale, bordée de statues et fleures, devait donnée une impression de grandiose. Terrasse centrale : colonne différentes qualifiées de proto-­‐dorique. Présence d’une caractéristique importante : plus le lieu est sacré, plus il est petit.

Péiode Akhenaton :

Marque une sorte de parenthèse dans l’histoire de l’art et de l’architecture : • Voulant museler le très puissant clergé, il déménage la capitale à Akhet-­‐Aton (faite construite à partir d’un plan préétabli) en abandonnant Thèbes. Il y installe des grands temples avec des cours ensoleillée pour recevoir les rayons du soleil. • L’art change : on ne représente plus sous la forme idéaliste les personnages, mais cela devient réaliste. Après sa mort, la parenthèse se referme, elle est oubliée, on revient en arrière. Toutankhamon : c’est le seul tombeau retrouvé intact à ce jour.

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Les Temples de Karnak et Louqsor : Thèbes redevient capitale sous la XVIIIe dynastie : concentration de bâtiments et de monuments la plus importante de l’Antiquité. Augmentation du pouvoir d’Amon, de sa richesse, du nombres de prêtres et prêtresses. Sanctuaire d’Amon-­‐Ré, Karnak, reflète cette puissance par le gigantisme et son hypertrophie. Avant cela, le sanctuaire était une sorte de noyau sacré assez petit, il abritait dans la chambre sacrée (Naos) la statue du dieu. Petit à petit, il va s’entourer d’enceintes de plus en plus nombreuses, et le plan devient de plus en plus complexe. Site de Karnak : Peut se diviser en 3 ensembles, définis du point de vue géographique par des vestiges de murs entourant les enceintes : • Enceinte centrale, constitue le temple d’Amon (monument le mieux conservé). • Enceinte septentrionale, appartenait à Montou (dieu local) • Enceinte de Mout au Sud, est reliée à celle d’Amon par une allée de Sphinx à tête de bélier. Enceinte d’Amon : 1km de long. Temple d’Amon, et une série de petit temple, d’oratoires et étang sacré. Le grand temple : comprend un série de pylônes de différentes époques, le tout aboutissant au sanctuaire principale. Analyse architecturale difficile : constructions sur plusieurs époques (1500 ans). Caractéristique particulière : gigantisme, tout est immense et presque démesuré. Emplois de grands blocs de pierre pour bâtir des murs massifs, et d’autres encore plus gros pour les architraves et les dalles de couvertures. Acheminement des blocs par des rampes de terres et briques crues. Pylônes : masses de maçonneries constituées de parements soigneusement fabriqués en pierre de tailles dressées et appareillées, l’intérieur souvent rempli de matériaux de récupération.

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Dalles de couvertures : portée limitée, besoin que la distances entre les colonnes hypostyles soient proches. La salle la plus impressionnante est celle de la salle hypostile de Séthi 1er (104mx52m).

Temple d’Abou-­‐Simbel : Long règne de Ramsès II marqué par de nombreuses constructions. Il fait transformer le temple de Louxor, et fait ajouter sur la façade une cour entourée d’un portique constituée d’un double rang de colonnes papyriformes avec entre elles, des statues, aux détails précis. Par après, il fait construire 2 temples d’Abou-­‐Simbel en Nubie, dans la Haute-­‐Egypte. Ils ont été déplacés par l’UNESCO pour pouvoir créer le barrage d’Assouan en 1970. • 4 statues de Ramsès II (22m) • en face, il fait construire le temple d’Hathor, en hommage à son épouse, Nefertari, avec des sculptures de la reine aussi grandes que celles du pharaon (exception dans l’histoire). • A droite, statues du pharaon, à gauche, temple d’Hathor.

Période Gréco-­‐Romaine : Temple d’Edfou : Temple de Dendérah et Edfou fonctionnent ensemble. Bâti en Haute-­‐Egypte sur ordre de Ptolémée III.

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Synthèse Histoire 1 Architecture très classique. Pendant la période gréco-­‐ romaine, le monde spirituel et politique est en cours de disparition, les bâtiments produits sont extraordinaires. Les dieux égyptiens et romains fusionnent, et à Edfou, les grecs vont identifier Horus avec Apollon. Le plan montre que plus on avance dans le saint, plus l’espace se rétrécit.

Temple de Dendérah :

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Chapitre 4 : Grèce Antique : Territoire : Grèce actuelle, Ouest de la Turquie et Sud de l’Italie. Proximité Terre-­‐Mer. Relative fertilité. Invasions successives de peuples. Histoire très anciennes : Les Indo-­‐Européens ont peuplé le continent au Ive millénaire, et à leur arrivée Grèce, ils sont appelés les Achéens. Ils sont à l’origine de la langue grecque. Apparition de la métallurgie du bronze au IVe Millénaire. A la fin du millénaire, avènement de l’âge du Bronze, subdivision en 3 parties : • Bronze ancien : essor des îles (Cyclades, Crète). Divisée en 2 périodes : le Minoen Ancien (Essor de la Crète), et l’Helladique ancien (Cyclades). • Bronze Moyen : âge d’or de la Crète (Minoen Moyen) : (palais somptueux, centres urbains, décors luxueux, céramiques, …) • Bronze récent. L’Helladique Moyen a son berceau en Argolide. Pendant l’Helladique récent, la société est très hiérarchisée, belliqueuse, conquérante et riche (production masque en or, décors raffinés).

Mycènes :

Présence du motif héraldique (2 lions affrontés dont les pattes antérieures s’appuient sur le piédestal d’un pilier sacré. Dynaste enterré dans des tombes circulaires (Tholos). Découverte d’une nécropole royale avec des stèles décorées de sculptures, des tombes à fosse avec des armes et bijoux. Murs d’enceinte sont en appareil pélasgiste ou cyclopéen, fait d’énormes pierres posées à joints vifs.

Proposition de reconstitution de l ensemble de la cité de Mycènes

Troie : En Turquie. Mise à jour de 9 niveaux (le 1er datant du IIIe millénaire) avec la découverte de plusieurs objets. Architecture en brique crue. Les mégarons retrouvés sont en briques et un socle en pierre. Problème : entre la découverte du site de Hissarlik et la description par Homer, Troie est petite (maximum 300 habitants). Mais les récentes fouilles montrent une ville 13 fois plus grandes que ce qui a été découvert à ce jour (dépasse Ugarit en superficie), population de 10 000 habitants.

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Crète :

Palais reconstruits dans une phase qui occupe la fin du Minoen Moyen et le Minoen Récent. Cette période des 2nd palais poussent le paroxysme dans la manière. Palais de Cnossos : Véritable palais labyrinthique. Fresques très colorées. Second palais détruits lors de l’éruption du Santorin (environs -­‐1600). En -­‐1800, il existait 4 palais sur l’île, civilisations de citées états. Cnossos : Exploitation exploite la forte pente du terrain sur cette île montagneuse : • Accès Sud : rampe couverte d’un portique • Colonnades en bois peints (plus étroits à la base) • Toitures plates en terrasses • Architecture mixte en pierre et bois. • Nombreuses fresques • Beaucoup de couleurs vives. Cnossos restauré au XIXe (restauration in situ) : anastylose (répare à sa façon les lieux sans les laisser en état). Palais contient : • Pièces d’apparat • Logements des princes • Logements des fonctionnaires • Magasins • Dépôt d’archives Architecture autour de cours centrales. Pas d’enceinte C’est le palais de Cnossos qui prend le dessus (reconstruction avec plus de faste).

Typologie temples grecs : − − − −

3 grandes périodes : archaïsme, classicisme, et hellénistique. 2 ordres : dorique et ionique (corinthien est une variante de l’ordre ionique). Evolution du temple « in antis » jusqu’au temple diptère. Ne pas oublier les tholos (temple rond)

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Acropole d’Athènes :

Implanter sur une montage difficile d’accès : possible refuge pur les athéniens. Lieu sacré, on y érige des temples aux dieux protecteurs (principalement Athéna, guerrière invincible). Mélange des styles dorique et ionique (peut-­‐être une volonté unificatrice). Propylées (portique à colonne d’un temple grec) : 6 colonnes ioniques et un fronton constituent la façade de la porte. Erechthéion : dernier temple érigé sur l’acropole (désigne le nom antique de Poséidon). Le péristasis du Parthénon composé selon la règle classique : n x 2n+1 (ici 8 colonnes sur 17). La cella contient 6 colonnes, divisée par un mur en 2 parties inégales.

Paestum : Situé en Italie, en Campanie. 3 temples : Héra (dit la Basilique), second temple d’Héra (dit de Poséidon), et temple d’Athéna (dit temple de Cérès).

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Synthèse Histoire 1 − Temple d’Héra (Basilique) : temple archaïque, avec 9 colonnes en façades et 18 de côtés. Vision impossible de la statue du culte depuis l’extérieur (nbre impaire de colonne). Colonnade axiale du naos présente un double ordre de colonne. − 2nd Temple d’Héra, dit de Poséidon : très bien conservé. Conception inspiré du temple de Zeus à Olympie. Temple dorique périptère hexastyle (6x14). Naos à double colonne in antis (colonnes inhabituelles, très −

haute, fortement conique). Temple de Athéna, dit de Cérès : dorique, hexastyle avec un pronaos à colonnes doriques.

Civilisation Hellénistique : Mort d’Alexandre le Grand en -­‐323, laisse son empire à ses diadoques (généraux) : empire est partagé (développement des citées grecques fait de manière indépendante). La civilisation macédonienne devient le modèle, et étend son hégémonie sur les autres cités en apparence indépendante. Sous les civilisations archaïque et classique, s’était développé la polis : cité-­‐état. Sous Séleucos 1er, la polis reçoit l’autonomie normale. L’urbanisme est une mesure habille pour favorisé la diffusion de l’hellénisme. Les cités séleucides sont construites selon des règles d’urbanismes strictes selon Hippodamos de Millet : plan quadriller, rue en angle droit, avec des quartiers spécifiques (port, marchand, habitats, …). La ville devient théâtre de l’action et de la propagande, l’urbanisme commence à prendre de l’importance (chaque ville doit avoir un temple, des tombes de souverains, …), il se gigantise, multiplication des bâtiments publics.

Pergame : Fondé en -­‐282 : développement économique grâce à son industrie de parchemin. Construction en 3 étapes sur une petite terrasse. Entremêlement de la sculpture et de l’architecture (ex : le Grand Autel par Eumène II). Escalier monumental de 27 marches entre 2 avancées ; l’architecture devient un support pour la sculpture. Pergame est sur un site pentu : réalisation de 3 villes indépendantes reliées par un système d’escalier, belvédère, terrasses superposés supportant les portiques à 2 étages. Dans la ville haute : fonctions administratives et politique avec bibliothèque, palais, arsenal, théâtre, sanctuaire d’Athéna Polias et le grand Autel de Zeus et Athéna. Dans la ville moyenne : gymnase (l’un des plus beaux du monde hellénistique), temples de Déméter et de Héra Basileia, le Prytanée. Dans la ville basse : une agora, centre commerçant.

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Délos : Sanctuaire dédié à Apollon, précédé d’un propylée, célèbre terrasse des lions. Maison bourgeoise (élite cosmopolite) et marchante. Maisons fermées sur elles-­‐mêmes, elles ont généralement des cours à péristyle très raffinés et de plusieurs étages.

Alexandrie, Egypte : Fondé par Alexandre le Grand à l’Ouest du Nil en -­‐331. Périmètre de 15Km. Plan hippodamien. Port : à l’Est, marchand, à l’Ouest, port militaire. Environs plus d’un million d’habitants. Seule citée d’Egypte à avoir le statu de Polis. Manufacture : vases terre cuite, vase de métal, étoffes, papyrus, toiles de lin. Port de transit pour les marchandises venant d’Arabie et d’Orient.

Palmyre :

Témoignage de 1663 par un jésuite. Reste de la cité hellénistique de Palmyre. Résumé période hellénistique : architecture plus riche, beaucoup de peintures murales, des images qui s’exaspèrent, se dramatisent dans des formes de plus en plus extrêmes. Réapparition des tombes (tombes à façade) : une chambre funéraire précédée d’un vestibule couvert, et sur la façade, un décor d’applique ionique ou dorique, et l’intérieur fait de peinture murales.

Construction :

Argile pour les briques crues (connues que par des textes). 1ère tholos connues à Dimini. Remparts d’Athènes : usage mycénien, incorporation de bois aux constructions d’argile. Période archaïque : Grandes constructions en blocs de pierre.

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Synthèse Histoire 1 Les 1ers temples rectangulaires montrent un architecture de bois et de pierre ; par la suite, remplacement des colonnes de bois par de la pierre au fur et à mesure de leur détérioration. Plus tard, utilisation systématique de la pierre. Acropole d’Athènes : muraille en appareil cyclopéen. Plus tard, l’utilisation de la pierre se généralise, et les matériaux comme les calcaires et les marbres sont nobles, matériaux des dieux. Appareil des murs : − Polygonal : primitif, fait de pierre de tailles diverses aux angles abattus plus ou moins bien ajustées, espace vide rempli de petites pierres. − Polygonal à joint courbe : blocs taillés sur plusieurs faces de manière à former des courbes qui se prolonge sur plusieurs pierres. − Polygonal à joint droits : blocs taillés sur au moins 5 côtés mais les faces sont droites − Trapézoïdale : possède des blocs taillés sur 4 faces, celles du haut et bas parallèles. − Cyclopéen : fait d’immense blocs taillés sur leur face extérieure, entassés les uns sur les autres. − A décrochement : atténue les déchets, fréquent pour le militaire − Rectangulaire : possède des pierres taillées à angle droit. Partout, la pierre de taille est à joint vif. Pays de secousse sismique : prévention par des attaches en bronze sans scellement maintenant les placages décoratifs. Vocabulaire et colonnes page 54 – 55.

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Chapitre 5 : Etrusques : Origine mal connue, désacord (soit peuplade autochtone de la péninsule italienne, provenant de Lydie, identifiés aux Pélasges nomades, mystérieux descendant des peuples de la mer, …). Etrurie se situe sur la Toscane actuelle, la Ombrie et le Latium. Il semble qu’ils soient les 1ers a créé une civilisation urbaine en Italie. Ils réalisent la 1ère unité italienne avant les Romains. Créent des villes en suivant le modèle des polis grecs. Organisation des villes : Les cités-­‐états sont regroupés dans des fédérations de 12 villes. Caractères communs : les centres les plus anciens sont sur les collines, faible pente mais escarpée. Présence constante de cour d’eau (ravitaillement). Progressivement (suite à la croissance romaine), ils transforment leurs centres agricoles en oppida (ils arment leurs frontières). Rites funéraires : on trouve des nécropoles à incinération. Présence de peinture murale. Les nécropoles villanoviennes sont par la fin devenues des champs d’urnes. Villes : fouille difficile, villes contemporaines installées au-­‐dessus. Les tombes sont en blocs de tuf équerrés, posé à sec, surmontés d’un toit en pseudo voute (a volta). Le couronnement est fait de terre provenant du site d’implantation. Beaucoup sont mono-­‐familiale et de petite taille. Tombe fermé par un mur en tuf à l’intérieur et par un mur de blocs à l’extérieur, aligné avec les parois de la tombe. Devant la porte, présence de cippes (monument funéraire) dont la forme indique le genre du mort (cylindrique pour une femme, forme de bouchon pour un homme). A Taraquina, site de la nécropole de Monterozzi, présence de 6000 tombes creusées. Fresque : importante, informe sur les rites funéraires. Dans les tombes les objets familiers et les offrandes accompagnent le défunt. Les tombes à chambres sont des tombes de l’aristocratie qui s’insipirent des maisons, par leur forme et leurs dimensions. Dieux : anthropomorphes, grosses influences sur la religions Romaines. L’art étrusque : art d’une grande finesse.

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Synthèse Histoire 1 Religion : d’abord, fonds de mythes agraires, puis évolutions vers des dieux anthropomorphe, lien entre les dieux grecs et les dieux étrusques. Architecture : Modèle du temple italique, modèle du périptère qui domine, mais comporte un socle qui fait parfois jusqu’à 4m de haut, complété en haut et en bas par d’imposantes moulures. Construction en 2 étapes : l’inauguratio (demande intervention des prêtres les augures), et la consecratio (construction du bâtiment). (Proposition de reconstruction) : Caractéristiques présentes chez les Romains : Frontalité de l’entrée, bâtiment posé sur podium. Voûte : étrusque ne connaissent pas la voûte (font la voûte à encorbellement).

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Chapitre 6 : Romains Date légendaire naissance de Rome : -­‐753, légende de Romulus et Remus. Chronologie : − Royaume : du VIIe à -­‐509 − République : -­‐509 à -­‐27 − Empire : -­‐27 à 479 (partie occidentale) et 1453 (partie orientale). Beaucoup d’héritage aux grecs : − Démocratie − Apport scientifique important − Apport artistique et architectural − Création ex-­‐nihilo de théâtre et stades − Œuvres littéraires influençant la littérature romaine. − Art oratoire. Et des Etrusques : − 1ère organisation en cité-­‐état − urbanisme − assèchement des sols (drainage) − voûtes à encorbellement − formes des habitations centrées autour d’une cour − travail du bronze, argent, or et argile − statuaire − divination Architecture romaine au service de l’expansion (routes, camps retranchés, aqueducs, remparts et enceintes). Peuple guerrier. Architecture militaire simple, pratique et efficace. Romains construiront des centaines de villes à travers tout l’empire. 3 grands types d’habitations : − Insulae : immeuble de 5 ou 6 étages, briques terre cuite, sols en plancher. Habitat de la plèbe. Souvent, présence de boutique au rez-­‐de-­‐chaussée. Souvent loin du point d’eau. Ne bénéficie pas du système d’égout. − Domus : grandes maisons praticiennes (sortes d’hôtels particuliers). Si elles sont à des riches praticiens, parement par des matériaux précieux. Contient un atrium, entouré d’un péristyle dans le cas de riches praticiens. Système de récupération d’eau de pluies (impluvium) ; salle de réunion du maître (tablinium) ; chambres (cubiculae), salle à manger (triclinium ; système de chauffage (hyppocauste) foyer en sous-­‐sols. Maison articulée autour d’une cour ou jardin. − Villas : exploitation agricole, à la campagne. Contiennent : champs cultivés, pâturages, vergés, granges, entrepôts. Plan proche de celui des domus. La plus extraordinaire est la villa Hadriana (de l’empereur Hadrien) à Tivoli (à la fois palais agricole et palais impérial). Plusieurs agréments : théâtre, théâtre maritime, hottelerie, …

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Hadrien : empereur-­‐architecte

Fait bâtir beaucoup d’ouvrage privé et public pendant son règne (temple de Vénus à Rome, le Panthéon, …). On trouve chez nous beaucoup de villas romaines et galo-­‐romaines (voir l’archéo-­‐site d’Aubechines et Treingnes). Les empereurs vont s’atteler à la construction de nombreuses architectures publiques : Colisée, Cirque Maximus, des théâtres. Art et architecture romaine est dit d’imitation, empruntent aux Etrusques (coupole, voûte, arc en plein cintre) et aux Grecs (aménagement circulaires des amphithéâtres, cirques, théâtres, ordres grecs). Ils se sont servis d’existant qu’ils ont adaptées, modifiées et triturées pour donner quelque chose de personnelle. Attention : ordres grecs utilisés de manière purement décorative. Architecture romaine s’imposent par sa grandeur et son utilité, constructions originales et extraordinaires : − Forums (places avec bâtiments publics autour) − Certains types de temples ronds − Thermes (bains publics) − Basiliques (grandes galeries soutenues par des colonnades) − Arcs de triomphe − Colonnes commémoratives − Aqueducs gigantesques (pont du Gard) − Routes − Fortifications − Egouts − Ponts − … Invention de beaucoup de choses : gestion de l’eau, organisation des villes, organisation des structures urbaines.

Les principaux exemples d’architectures romaines :

1. Cloaca Maxima : Plus grand égout de Rome. Galeries grandes et voutées. Se jette dans le Tibre. Résiste à la destruction de la ville entière en -­‐390. Construction longue et difficile, datation difficile, constante amélioration. Construction durable, solide efficace, à la mesure de toutes les constructions romaines. 2. Colisée, Rome : Immense amphithéâtre, exploit architectural. Façade sur 5 niveaux. Les 3 premiers niveaux comportent chacun 80 arcs encadrés de colonnes engagées. 1er niveau, colonnes doriques, au 2nd colonnes ioniques, puis 3ème corinthiennes (pas structurelles, décorations pures). On parle de mise en scène ou en mouvement pour décrire la manière dont les romains se sont servis de l’architecture grecque.

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Synthèse Histoire 1 Beaucoup de détails constructifs remarquables : circulations, aménagement des sous-­‐sols. Sous-­‐sols permettant le stockage de milliers d’animaux et d’esclave, système d’ascenseur à manivelle manipuler par des esclaves. 3. Le Panthéon : Construit sous l’empereur Hadrien, datation confirmer par les estampilles sur les briques. L’empereur y siège pour les affaires d’Etats. Appelé panthéon (tous les dieux) − soit par la présence des principales divinités romaines − soit par la présence de l’oculus qui s’ouvrait vers le ciel étoilée. Composé de 2 parties : − proche d’entrée précédé de 8 colonnes corinthiennes − la rotonde surmonté d’un dôme gigantesque (le plus grand du monde antique). Du sol à l’oculus, on va des matériaux lourds aux plus légers. 4. Villa Hadriana : Déjà développer, témoignage de la richesse de l’époque (domaine immense) : luxueux palais privés, salles, pavillons, espaces circulaires simple ou semi-­‐circulaires, … On trouve des pavillons beaucoup plus complexes comme le théâtre maritime. Partout, présence des voûtes complexes en bétons, divisées en segments concaves (parapluie). 5. Via Appia : Commencé en -­‐312, reliait Rome à Capoue, puis jusqu’à Brundisium (grand port de la Méditerranée orientale. A nécessité de grands travaux d’ingénierie : − délimitation par bornes − une tranchée jusqu’à la rencontre des roches ou argiles (pose de pilotis si nécessaire, puis pierre liées avec mortier, puis cailloux ou gravier, puis sable grossier, puis enfin les pavés). Romains ont utilisés des outils, ancêtres grossiers de nos instruments topographiques. 6. Pont du Gard : Aquedux de 50Km, dont le pont enjambant le Gardon fait 255m et haut de 49m. 1er niveau : route 3ème niveau : conduite d’eau. Les 3 niveaux sont construits en pierre de taille sans liant ni scellement.

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Synthèse Histoire 1 7. Thermes de Caracalla : Gigantesques. Taille d’une petite ville. Vaste bâtiment comprenant vestiaires, piscines chaudes (caldarium), piscines tièdes (tepidarium), salles de sudation sèches, pièces froides avec piscine (frigidarium). Piscines olympiques éclairées par de grandes baies vitrées (avec marbres, mosaïques de verres, statues). Construit sur une plateforme artificielle de 323m de côté. Murs et voûtes faits en tuf volcaniques tendres, entourés de mortier fait de chaud et pouzzolane (sable volcanique). 8. La Basilique : Espace couvert qui servait à l’exercice des fonctions judiciaires politiques et économiques propre au forum, et accueillir les activités d’échanges en cas de mauvais temps. Forme : intérieur composé d’une halle divisée en 3 nefs par 2 rangées de colonnes soutenant la couverture, la nef centrale étant plus haut permettant la percée de fenêtre pour l’éclairage intérieur. 9. Arc de Constantin : Existait déjà peut-­‐être sous Hadrien, modifié sous Constantin. Arc de triomphe sert à exalter la puissance de l’empereur. Façade (avant et arrière) divisée par 4 colonnes corinthienne libres, en marbres jaunes de Numidie. Base des colonnes ornées de face par des victoires, et sur les côtés par des captifs barbares et des soldats romains. 10. Théâtres : 1ers théâtres sont en bois (au départ, pas théâtre pas bien considéré). Structures mobiles. Le 1er théâtre permanant construit en appareil réticulé au champ de Mars. Contrairement aux grecs, le théâtre romain ne se sert pas de pente existante, mais conçoit des murs très haut qui sert de fond et renvoyait le son. Développement considérable de l’architecture du mur.

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Synthèse Histoire 1 11. Temples romains : Généralement, temples se situent en ville, principalement dans les forums. − Tholos : Temple rond, réservé pour les divinités privées par la suite devenues publiques. Utilisation d’un ordre corinthien pour marquer le raffinement extrême, mais sans respecter les proportions grecques. − Temples rectangulaires : pour les grandes divinités. Harmonie fermée et symétrique de la forme rectangulaire à la place du temple rond. L’un des plus vieux temples rectangulaires est le temple de Jupiter Capitolin. Très peu de reste de l’époque de la République, mais beaucoup de l’Empire. Parmi les plus anciens et les mieux conservés, on trouve le temple de Portunus (ci à gauche). A des colonnes latérales engagées (elles ne sont pas portantes. A Nîmes, sous Auguste, est construit un temple hexastyle corinthien au centre du forme, consacré à Livie (épouse de Auguste). Nommé la Maison Carrée. Temple hexastyle présentant 10 colonnes libres (structurelles) formant le vestibule et 20 colonnes engagées tout autour de la cella (8 par façades latérales). On trouve dans chaque chapiteau un calathos (élément en forme de corbeille, décoratif en haut de la colonne). On voit également des modillons sur la partie surplombante des corniches. Ces petites consoles vont faire partie de la nouvelle définition de l’ordre corinthien. Augmentation des décors végétaux. La forme du temple romain ne changera pas beaucoup, seul des raffinements, des détails marqueront les règnes des dynasties et des empereurs.

Matériaux Pierre : Blocs volumineux et réguliers utilisés en parement. Choix de bonne pierre, importation de loin si besoin est. Classée en 6 catégories de duretés : très tendre, tendre, demi-­‐ferme, ferme, dur et froide (marbre, granits). Parmi les plus recherchés, les marbres. Extraction par fissure naturelle ou par coin de métal et levier ;

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Synthèse Histoire 1 Argile : Cuisson de l’argile pour la construction fut tardive. Utilisée sous forme de torchis, pisé et de brique. Distinction des argiles grasses et argiles maigres. Argile cuite se fait dans des fours à céramique circulaires ou allongés, à moitié enterré. On a retrouvé des estampilles qui donnent le nom de l’atelier. Chaux : Liant. Utilisé depuis le Vie millénaire avant J-­‐C. Bois : On expliquait à quelle période on coupait et entreposait le bois (début automne). Présence dans la péninsule de sapins, chênes verts, chênes pédonculés, rouvre, châtaigniers, frênes, hêtres, ormes, et peupliers. Appareil : Les Romains cerclent leurs villes d’enceintes fait avec un appareil pélasgique (ou cyclopéen). L’apparence pouvait être soignée ou plus rustique. − Appareil quadrangulaire (blocs disposés à l’horizontal) − Appareil en damier (alterner les blocs de grands appareils compléter avec des moellons) − … Voutes et arcs : 1. voute clavée : Considérée comme l’un des principaux éléments de conquête de l’espace. Il peut prendre toutes les formes susceptibles d’enfermée une courbe : surhaussé, surbaissé, brisé (2 arcs de cercles), outrepassé (cercle se referme en dessous du diamètre horizontal), polylobé (résultat de la rencontre de plusieurs arcs de cercle). De façon général, arc plein cintre surbaissé est le plus utilisé. 2. Mécanique de l’encorbellement et du clavage : 3. voûte concrète : voûte liée au mortier, donnant un aspect monolithique, creusé.

4. Voûte d’arrêt :

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Synthèse Histoire 1 pas utilisé avant 530.

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Partie 2 : Moyen-­‐Age :

Chapitre 1 : Moyen-­‐Age Occidental : Empire Romain : -­‐27 : Octave fait élire Auguste, 1er empereur. Jusqu’en 476 (Occident) et 1453 (Orient), l’empire romain montre une continuité politique, une modernité de plus en plus claire dans la gestion de ses habitants (code civile, Edit de Caracalla (concept de citoyenneté, impôts, …). Depuis sa fondation, Rome connaît des évolutions religieuses importantes : − dieux du foyer, dieux lares, forme populaire, culte des ancêtres célébrés dans les familles. − Religion traditionnelle, polytheiste. − Culte orientaux, de plus en plus nombreux à mesure que Rome s’étend. − Religion de Mythra, plus sérieuse rivale du christianisme, venue d’Orient. Le christianisme venu d’Orient, bénéficie à la tendance simplificatrice, réunir plusieurs dieux en un seul dieu. La religion chrétienne n’a jamais fait l’objet de persécution jusqu’en 250, puis est tolérée. Il faut attendre 317 pour que Constantin se fasse baptiser sur son lit de mort. Architecture romaine au service de Rome, de sa gloire : monumentale, luxueuse, beaucoup d’ornement, extrêmement plastique, sert à impressionner. Nombreux empereurs auront laissé des traces d’architecture importante. 1er temps du christianisme, Haut Moyen-­‐Âge : Jésus, né en l’an 0 à Bethléem (selon la Bible) : Judée, protectorat romain. Succès du christianisme n’est pas immédiat. Au début, vu comme illégal : donc au début, il n’y a pas d’architecture chrétienne. Les invasions germaniques vont précipiter la déromanisation des limes (frontières). Les villes les plus éloignées vont se germaniser. Les germains ont précipité un déclin déjà amorcé par les graves crises économiques et politiques, plus ont détruits des monuments, équipement et route, etc, … Cela favorise la ruralisation de l’Europe (sans route, on favorise l’isolement). 543 : grande peste noire durant ½ siècle, annonce le siècle le plus noire du Moyen-­‐Âge (le VIIe siècle). Le bois devient un matériau essentiel (mort des artisans, arrêt du travail de métal, verre, etc, …). Les hommes qui gouvernent meurent également, les cités régressent et ne sont plus administrés (résulte une grande violence). Entre le Ve (fin de l’Empire) et l’avènement des Carolingiens (fin VIIIe – début IXe), l’Europe Occidentale connaît de grands bouleversements politiques. Clergé paroissial, formation des 1ères églises : Essentiel de construction fait en bois, donc peut d’image de l’architecture domestique du haut Moyen-­‐Âge. Le tissu du haut paroissial s’élabore lentement dés le Bas-­‐Empire, qui est achevé vers 850 – 900 : propriétaire de grandes étendues foncières donnent un terrain et un cimetière, des matériaux. Le curé vit des offrandes et des revenus du sacrement, dont 1/3 est donné au propritétaire (qui reste le patron donc). A partir de l’époque carolingienne, l’augmentation démographique fait qu’il y a une augmentation forte d’église, partout la création d’églises-­‐filles, de nouveaux oratoires.

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Synthèse Histoire 1 Evêchés et cathédrales : Evêques tous installés en ville, ont le plus d’importance dans l’Eglise, sont loin des querelles de pouvoir agitant Rome. Au lendemain des invasions, ils achèvent l’évangélisation du bas-­‐empire. On considère l’évangélisation terminée qu’entre 800 et 900. Quand le royaume franc est divisé en 4, il y a un nombre fixe d’évêchés par royaume. Après l’unification sous Pépin le Bref, puis après l’expansion de l’empire carolingien, on a une nuée d’évêchés sans supérieur hiérarchique. Pour remettre de l’ordre, l’organisation romaine va être utilisé (province divisé en 6 civitates, l’une des civitates était un chef-­‐lieu). Monde monastique : En théorie, le monde monastique est en dehors du siècle, refuse toute tutelle. Ils suivent des règles proches des écritures et exemplaires. Beaucoup de monastères fondés sous l’époque mérovingienne, surtout pour des femmes (sorte de refuge pour veuves). Multiplication des règles (Saint Benoit, St Césaire de Arles, …). La règle de Saint Benoit à la plus de succès : équilibre entre l’Opus Dei (travail de Dieu) et le travail intellectuelle (histoire, philosophie travaille manuel).

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Chapitre 2 : L’architecture des 1ères églises chrétiennes en Occident 1. D’abord, les autres arts : 1er temps : chrétiens priaient là où ils pouvaient, puis cherchèrent rapidement un lieu de rassemblement. 1ères églises en récupérant des matériaux sur des bâtiments existants. On saisit mal le début de l’art chrétien : d’abord une influence romaine, puis une progressive libération de l’influence. Il reste très peu des 1ers temps (quelques peintures funéraires dans le sous-­‐sol banlieue romaine, dans les catacombes). Docs plus abondantes à partir de la 2nde moitié du IIIe, mais encore que quelques sarcophages avec motifs chrétiens. Période trouble et de persécutions sanglantes, les sarcophages sont ornés d’images optimistes et calmes. Apparition de la croix vers 320, 330. Ce n’est qu’au baptême de Constantin et après le concile de Nicée que l’art chrétien commence vraiment, et attendre la fin du siècle pour que le christianisme ose vraiment se montrer. Fin du IVe, ce sont les grands programmes monumentaux. Art de l’Eglise : art de propagande, véhicule l’idéologie dominante, moyen de transmission d’une idée politique. L’art chrétien se divise en 2 courants : un courant classicisant (retour à la sculpture romaine) et un courant plus abstrait, plus graphique et hiératique (apogée avec l’art byzantin). Il y a inspiration de l’art romain, puis déformé, puis nié. 2. Architecture : On ne connaît que de cette époque QUE l’architecture religieuse. Développement que à partir de l’époque constantinienne. Il faut généralement attendre l’initiative impériale, la conversion de Constantin entraine la constructions d’immenses bâtiments : Basilique Saint-­‐Jean de Latran (en photo ci-­‐ contre) (Rome), Basilique Saint-­‐Pierre (Rome, selon légende, bâti au-­‐dessus du tombeau du saint), l’église Sainte-­‐Constance, Sainte-­‐Agnès-­‐ hors-­‐les-­‐murs, … On retrouve 2 types de plans : plan basilicale, et le plan centré (ex : baptistère Saint-­‐Jean Latran). Comme ce n’est pas une religion d’initié, elle a besoin d’espace pour accueillir tout le monde, donc le plan basilique civil romain convient parfaitement (donc un héritage direct de Rome). Mais, contrairement aux basiliques romaines civiles, l’entrée se fait à l’extrémité et pas sur les côtés, et

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Synthèse Histoire 1 certains auront plusieurs nefs. Le plus souvent, le plan basilicale présente dés la 1ère moitié du Ive une salle rectangle divisée en 3 nefs par une fine rangée de colonnes. Les grands édifices seront précédés d’un atrium à 3 ou 4 portiques ou d’un narthex. L’abside va être séparé rapidement par un transept qui va s’allonger petit à petit. Attention, il y aura des nuances d’un plans à l’autres (plan centré carré, polygonal, etc, …). Plans centrés : Toujours orienté (Abside à l’Est) à l’opposé de l’entrée principale. Plans basilicaux : Abside à l’Ouest en Occident et à l’Est en Orient. Dans l’architecture paléochrétienne, on voit des variantes de formes, puis à l’époque carolingienne, la tendance à la centralisation politique et ecclésiastique va amener à avoir une forme égale partout. Evolution de l’expression de la spiritualité : si les romains font des architectures très plastiques pour la propagande, les chrétiens vont vers une dématérialisation de l’art et de l’architecture (idée de l’au-­‐delà, du salut de l’âme, qui vont progressivement amener une architecture plus plate). Dans les représentations, sur les mosaïques, les personnages ont l’air d’éviter le monde fait d’or. La plastique romaine va être remplacée progressivement par la lumière (par exemple, église saint-­‐Vital à Ravenne, fenêtre munie de plaque d’albâtre, donnant une lumière douce). L’architecture domestique en bois, plus de construction de route, et plus d’entretien des fortifications : pierre réservé pour les églises. Extraction des pierres dans les carrières locales, avec outils en fer et coin de bois humidifié, puis marbres, granits, albâtres, etc, importés de loin. C’est une époque prospère, on peut se permettre des constructions plus chères et plus durables. A l’époque paléochrétienne, on sort d’une crise économique (peste noire récente, etc), donc utilisation de matériaux de récupérations. A cette époque, les murs sont très épais (solidité du à la masse). Les colonnes supportent les arcades. La seule partie vouté est l’abside (demi-­‐coupole, n’exige aucun cintre). Le reste de l’église est formé d’une charpente pour la nef principale formant un comble à deux versants, et d’une charpente à un versant pour les nefs centrales. 3. Cas de Ravenne : Capitale de l’Empire Romain d’Occident en 402. Et devient aussi le siège épiscopal, puis à Classis.

Le Mausolée de Galla Placidia : A Ravenne, au Ve. Avant, il semble que c’est été un oratoire dédié à Saint Laurent. Construction ordonnée par l’impératrice Galla Placidia. Se trouvait à l’extrémité d’un bras de l’église Sainte Croix (disparue). Extérieur simple : appareil régulier briques rouges avec bandes lombardes. Plan en croix grecque, avec un seul léger allongement d’un bras de la croix. Centre de la croix surmontée d’une coupole elle-­‐même protégée par une charpente et un toit en tuile. Coupole soutenue par les murs épais et très peu ouvert de l’édifice. Bas des murs laissés vide, et naissance des arcs et des pendentifs de la coupole visible. Intérieur : présence d’une des plus belles mosaïques du monde, et les plus anciennes. Au dessus de l’entrée, représentation du bon pasteur (le Christ).

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Synthèse Histoire 1 Espace architecturale : espace très massif, avec des murs épais. Immatérialité donnée par l’intégration parfaite des mosaïques. Faite en pâte de verre (donne une profondeur, transparence que vont refléter les bougies).

Baptistère des Orthodoxes :

Orthodoxe dans le sens de conforme (pas encore de mouvement orthodoxiste). Construit dans le 1er quart du Ve. Plan octogonal et 4 niches alternent avec 4 portes. Intérieur scandé par un 1er registre d’arcs, reposants sur des colonnes d’angles. Au-­‐dessus des arcs, présence d’un bandeau de mosaïques. Structure légère de petits tubes d’argiles les uns dans les autres. Décoration : baptême du Christ et ses 12 apôtres.

Baptistère des Ariens : Construit fin Ve. Bien après le concile de Nicée qui rejetait la doctrine des ariens, considérée comme hérétique. Plan central avec 4 absides entourant une sorte de petite piscine. Coupole ornée de mosaïques représentant le baptême du Christ.

Saint-­‐Apollinaire-­‐Le-­‐Neuf, Ravenne : Eglise élevé pour le culte arien fin du Ve, début Vie. Façade précédée d’un portique du XVIe. Vers l’an 1000, ajout d’un clocher cylindrique, structure progressivement allégée par des fenêtres, séparé de l’église. Intérieur : chapiteaux corinthiens surmontés de coussinets (remplace l’entablement, disparu avec l’Empire), qui vont se généraliser avec l’architecture de Ravenne, puis dans l’architecture Byzantine. Mosaïques participant à la dématérialisation des murs. A Ravenne, il y a d’autres édifices religieux construits au Ve, et remanié au VIe et XVe.

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San Vitale : Souvent considéré comme la plus belle église de Ravenne (beauté, état de conservation). Architecture considérée comme byzantine : travail des matériaux, formes et tailles des briques, travail des artistes sur les mosaïques, les stucs clairement influencés par Byzance. De plus, le plan circulaire rappelle fortement celui de Sainte Sophie. Coupole a nervures épaisses. Coupole formée d’éléments tubulaires en terres cuites encastrés les uns dans les autres (pas d’armature en cintre). Coupole lisse, et se relie par des raccords en formes de pendentifs avec le tambour octogone qui la porte. Plan octogonal, comprend 7 niches surmontées d’un double triforium, et 8 piliers puissant qui rejoignent la coupole. L’octogone du haut enrobe la coupole. Plan complexe et flanquée de 2 chapelles circulaires. Extérieur : parement de briques plates (copie ou importation de Constantinople). Intérieur : mosaïques extraordinaires, en reflétant la lumière accroissent l’effet diaphane et immatériel. Elles forment un projet iconologique cohérent à propos du Salut de l’Homme, avec des scènes provenant de l’Ancien Testament.

Architecture Byzantine : Recouvre une longue période (de 324 (fondation de Constantinople) à 1453 (prise de la ville par les Turcs Ottoman). On peut distinguer 2 grandes périodes : 1ère, de la fondation au VII ou VIIIe, époque de transition, faisant encore partie de l’Antiquité pour la plupart de ses formes et la 2nde, commence au IXe, où l’architecture byzantine s’approprie ses formes propres. Spécialistes de l’architecture byzantine ont réfléchi à des différentes méthodes pour établir les caractères propres à l’époque : − Approche typologique : répertorier par genre et par espèce, par groupe et sous-­‐ groupe de bâtiments. − Approche fonctionnelle : la forme est conditionnée par la fonction. − Approche historique : l’approche la plus complète, propose des caractères à la fois typologiques, fonctionnels, mais aussi de l’études des matériaux. Tout ce qu’on sait de l’architecture byzantine est l’étude de 8% de l’architecture religieuse (sur plus de 500 églises, il en reste 30, et les autres bâtiments également (palais, bains, etc)). Architecte : 2 types de spécialistes chez les byzantins : mechanikos (architecte plus théoriciens, connaissances mathématiques, dirigeait de vaste programme) et l’architekton (maitre bâtisseur, rang inférieur, payé comme des artisants). Matériaux et techniques : techniques stables par région et pour toute la période : − Maçonnerie en pierre de taille : convenait pour les constructions verticales. − Maçonnerie en brique et moellons La brique : élément fondamentale de construction, elle détermine l’épaisseur du mur et sert de module. A Constantinople, elle est carrée, mesure 35 ou 38cm de côté, de 38 à 63mm de largeur. Mais le plus souvent, alternance de briques et de pierres. La construction byzantine ressemble à celle romaines d’Italie mais avec des différences (constructions romaines sur armatures de ciment (pouzzolane), et celle de Constantinople sont

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Synthèse Histoire 1 en armature de moellons, maintenu en place par le revêtement). Les architectes byzantins ont un répertoire de forme romaine mais avec différentes techniques de constructions. L’usage exagéré du mortier byzantin (sans pouzzolane), qui était friable, a fait s’affaisser des bâtiments (parfois pendant la construction). Voûtes byzantines : − Voûte en berceau − Voûte domicale − Voûte d’arêtes. Les 3 types étaient construits avec et sans cintre. Pour concevoir sans cintre, dés le dessus du mur, on commençait à poser des briques radialement mais en les inclinant pour les écarter du centre (nécessité de travailler rapidement, mortier à sèche rapide). Voûtes domicales et d’arêtes : construite au-­‐dessus d’espace délimités par 4 arcs. Les voûtes domicales avaient des briques posées selon une inclinaison qui les éloignent de l’horizontales (formaient alors des pendentifs à base circulaire), puis s’élevaient jusqu’au faîte. Mauvaise connaissance de l’utilisation du bois, difficulté à trouver des grandes pièces droites pour les charpentes. Décoration extérieure : Recouvert d’un plâtre ou laissé à nu. Joints réalisés soigneusement. Parfois, utilisation du marbre. Intérieure : utilisation à profusion du mabre, onyx, albâtre, porphyres (provenance lointaine parfois). Crise iconoclaste : Traduction littérale : Je brise l’image. A partir des années 550, situation de l’Empire Byzantin se détériore (invasions, guerres, peste de 542, …) : population dans une misère épouvantable, se tournant vers Dieu, besoin d’une aide surnaturelle. L’image se sacralise, devient un véhicule de pouvoir surnaturels. De telles images font des miracles à la place du modèle. Le culte des images va prendre une forme extrême, l’image devient être. Pour le peuple qui oublie le modèle derrière l’image, cela frise l’idolâtrie. Léon III l’Isaurien sera le 1er à réagir contre le culte des images (interdiction des images, reproductions ou culte). Destructions des icônes, fresques des églises, … mais plus on s’éloigne de Constantinople, moins les images subissent. Les iconodules (partisans des images) vont faire rétablir les images en 787 (2nd concile de Nicée). Puis après la 2nde crise, les images sont totalement réacceptées. Tentative de compréhension du culte par des esprits, s’appuyant sur la philosophie et la doctrine chrétienne. Rétablissement d’une hérésie par les images : monophysisme (idée selon laquelle Jésus n’a qu’une nature divine), et les théologiens ont démontré la consubstantialité (2 natures du christ, humain puis divine). Conséquences en architecture : immenses, les images devaient être didactiques (pour la population illettrées, incapable de lire la Bible). Il va y avoir des définitions de l’image qu’on peut posséder. On assiste à une hiérarchisation des images dans les églises : − Christ en Pantocrator dans la coupole − Vierge dans la conque de l’abside − Patriarches, prophètes, apôtres, martyrs et saints sur les murs des piliers − Evêques sur les murs, plus près du sol. Images didactiques : relient la sphère divine (coupole et abside) à la sphère terrestre.

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Synthèse Histoire 1 L’expression plastique est de plus en plus forte, on cherche à traduire en langage plastique et en architecture le fond irrationnel de la doctrine chrétienne. Vérité et Réalité s’opposent. Sculpture : Pauvre. La crise fait disparaître la grande variété, n’admettra plus : − Plan en croix grecque − Coupole centrale se rattachant au carré de la base par des pendentifs − Coupole épaulée par 4 voûtes en berceau qui forme une croix grecque − … A la fin du Xe, l’architecture byzantine aura donc sa forme définitive (pas d’interdiction mais des forts conseils). − Perte d’importance des piliers soutenant la coupole, remplacés par des colonnes − Suppression des murs qui reliaient les piliers aux parois extérieures. − Puis, suppression des voûtes en berceau par des calottes − XIe et XIIe, décoration par des reliefs (en morcelant), jeu d’ombres, … Aucun reste d’architecture civile : connaissance unique par des fouilles et écrits.

Sainte-­‐Sophie : En réalité, 3 Sainte-­‐Sophie construites : − Grande église (360), sous Constantin ou Constance II, basilique avec un toit en bois, détruite par le feu en 404 − 2nde, 415, détruite par le feu pendant les émeutes de Nika en 532. − 3ème, sous Justinien, en 537. Fait de 2 architectes. Sous Justinien, architecture atteint des sommets. Mais tout s’est écroulé rapidement, reste que quelques magnifiques exemples (San Vitale, Sainte-­‐ Sophie, …). Caractères de Sainte-­‐Sophie uniques (difficile à classer donc). Basilique à coupole, avec plan central. Dimension hors normes, jamais atteint auparavant. Coupole de 30m de diamètre reposant sur 4 immenses piliers (arcs à décharge). 2 des arcs surmontent les murs-­‐ tympans latéraux percés de fenêtres de la nef (on peut parler de forme enveloppante et de forme enveloppée). Les bas-­‐côtés contribuent à élargir l’ensemble qui s’inscrit presque dans un rectangle de 75x70. Les bas-­‐côtés et les tribunes participent à l’équilibre générale des poussées (essaie empirique). Extérieur pas porteur, mur relativement mince (80cm).

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Synthèse Histoire 1 Point de vue esthétique : aspect général lourd. L’intérieur : immense volume de la nef, hauteur prodigieuse des murs, et courbes de la coupole répondant aux lignes horizontales continues des tribunes. Ce qui donne une apparence de légèreté de la coupole, augmenté par le nombre de fenêtre entourant la coupole. Percement des fenêtres sur 7 niveaux : − Rez-­‐de-­‐chaussée − Dans les murs extérieurs − Niveau des tribunes − Dans les murs intérieurs − Dans les culs des four des 4 absidioles − Dans les murs Nord et Sud − Sous l’arc de décharge de la coupole.

Cités byzantines : 3 types : − Anciennes : rien de changer par rapport à l’empire, juste le remplacement des temples par des églises. − De Novo : citées romaines construites à partir de rien en une fois (Constantinople par exemple). − Citée fondée pendant la période byzantine : vécues une période éphémère. Construites selon les règles romaines, avec un cardo et un decumanus. Plan antique avec bâtiments ecclésiastiques. Il est difficile et hasardeux établit d’établir une classification typologique fonctionnelle des anciennes églises byzantines : − Plan centré ou basilicale : aucune connaissance du motif du choix du plan Il est presque impossible d’établir des filiations, influences et des évolutions, .. mais la disparition progressive des basiliques peut-­‐être due à : − Centralisation des pouvoirs ecclésiastique − Une copie du palais impériale, magnifiée et agrandie, sorte de demeure de Dieu sur Terre (identification meilleur de l’empereur à Dieu). Héritage des églises orientales byzantines va rayonner longtemps : − Plan centré − Piliers énormes mais dissimulés dans les angles des murs. Rétrécissement des églises lorsqu’on remplacera les piliers énormes par des colonnes plus fines. − Coupole qui paraît suspendue dans le vide − Couronne de fenêtres à la base de la coupole − Nefs latérales à demi-­‐coupoles − Effets d’optiques (illusion que la lumière vient de l’intérieur) − Apparition de plans cruciformes d’un nouveau type − Croix grecque inscrite dans un carré ou un rectangle − Voûte en berceau − Coupole centrale dominante, et 4 coupoles au-­‐dessus des compartiments d’angle Partout, l’architecture monumentale sera en pierre.

2. Architecture carolingienne et ottonienne ou 1er art roman. Pépin le Bref : 1er roi dynastie carolingienne. Son fils, Charlemagne, entreprend de conquérir un vaste territoire, devient empereur en 800. Point de vue artistique : met au point le Renovatio Romanorum Imperii (donc Art officile qui montre un lien avec l’empire romain).

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Synthèse Histoire 1 Modèle de l’Antiquité, mais avec du nouveau. Il voulait un art cohérent, un verni d’unité à son empire, il fallait faire comprendre que l’Empire était unifié. Pour cela, il se sert du christianisme, seul élément unifiant à cette époque. Il fait restaurer des monuments paléochrétiens, veut créer une fiction dans laquelle il n’y a plus de lutte interne. Fait construire à Aix-­‐la-­‐Chapelle un gigantesque palais impérial. Il réside dans sa capitale. Dans le palais, il fait construire une cathédrale (appelée aujourd’hui chapelle palatine), byzantine avec quelques renouveaux. Sous les carolingiens, on invente l’image d’un empire chrétien. Ses petits-­‐enfants se disputent le territoires, et donc, il est scindé en 3 en 843. C’est le début de la fin de l’Empire de Charlemagne. Préfiguration des grandes nations médiévales (France et Allemagne). Les générations suivantes continues la division de l’empire. Les ottoniens prennent la relève : Othon fonde alors le Saint Empire Romain de la Nation Germanique, et créer le principe d’indivisibilité. Sous la dynastie ottonienne, l’art et l’architecture suivent la même idée qu’à l’époque de l’Empire Carolingien. Ce qui a changé, l’Empereur met la papauté sous tutelle, nome lui-­‐même les évêques, a déposé successivement 2 papes. Suite à ça, il y aura la longue Querelles d’investitures, et l’Empereur sera excommunié. Importance en architecture : les princes-­‐ évêques se feront bâtir des palais et cathédrales représentant les énormes pouvoirs qu’ils possèdent. Raffinement de l’art à cette période. Même s’il est difficile d’établir la naissance du style carolingien puis ottonien, une série de bâtiments permettent de comprendre les lignes de cette architecture : 1. Eglises-­‐Halles : Suite de la Cella Romaine, forme fondamentale de l’architecture religieuse. On part de cette forme simple, et on y ajoute des éléments. 2. Le Westwerk : L’art de la Tour, accompagne souvent des constructions monumentales. Massif composé d’une ou plusieurs tours surmontant ou entourant la partie occidentale de l’église, souvent quadrangulaire. Ne se rattache à aucune tradition plus ancienne (invention carolingienne). 3. Disposition du chevet : Pendant l’époque Carolingienne, la partie sacrée de l’église, le chevet (à l’Est) commence à évoluer. 3 types de chevets : abside directement dans la nef, un vaste transept à l’est du triple vaisseau (3 nefs), la nef centrale et le transept sont également hauts et larges et dessine une croix. 4. Le Chœur : Au début, co-­‐existence de plusieurs formes de chœurs : − Abside simple semi-­‐circulaire − Abside précédée d’une courte avance − Chœur carré ou rectangulaire − Chœur triparti. 5. Crypte : Début, servait de cache pour les chrétiens, puis ont transportés les tombeaux précieux (martyrs, saints, …).

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Synthèse Histoire 1 6. Edifices à plan central : Proviennent des baptistères (début de l’ère chrétienne, souvent des bâtiments séparés pour chaque fonction). Cas de Aix-­‐La-­‐Chapelle, la Chapelle Palatine. Elle fait partie d’un immense complexe impérial de Charlemagne. Conçue de manière très perfectionnée (pierre de taille, mise en œuvre des voûtes). Le corps principal est élancé, comme une tour (octogone éclairé par 8 fenêtres en plein cintre sous la naissance de la voûte en arc de cloitre). Murs fortement ajournés. Rez-­‐de-­‐chaussée délimité par une corniche extrêmement saillante. 2 ordres d’arcades rythment les murs : le bas er (1 niveau surbaissé) est séparé du haut (les galeries) par un déambulatoire (réservé à la famille impériale). Le choix du plan centré : image de la politique de Charlemagne, voulant centralisé son pouvoir. Aix est au centre de son empire, et rayonne partout autour. Important au point que Aix imite le Saint-­‐ Sépulcre de Jérusalem. Le massif occidental important contient la niche, prévu pour que l’empereur se tienne face au Saint-­‐Sauveur : on confond volontairement l’empereur avec le Christ (liturgie impériale). Le modèle de Aix a été nombreuse fois copiée, pas seulement pour les chapelles. Pour l’époque carolingienne, on connaît 3 types d’édifices encore debout : − Italie du Nord : perturbation de la tradition paléochrétienne, avec colonnes fines et rapprochées, abside se rattachant directement au vaisseau central, pas de transept tour ou corps occidental. − Asturies : trouve des basiliques à piliers, un transept, articulation visible des différents volumes cubiques soulignés par des pans de murs saillants. − Nord : piliers fait de briques plates romaines, vaisseau central jusqu’à l’abside, transept bas. Résumé carolingienne : Transition entre le paléochrétien et le Moyen-­‐Âge classique. Architecture impériale insiste sur le renouveau Plan centré, montrant la volonté unificatrice. Création : − Westwerk : double chœur et entrée sur le côté − Plan de plus en plus vaste − Tours − Circulation autour du chœur − Crypte − Compartimentage, permettant de s’élever plus haut − Création du transept, s’élevant petit à petit pour former avec la nef principale la croix latine.

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Synthèse Histoire 1 Disparition des carolingiens : période sans pouvoir de 60 à 80 ans. Puis fondation politique ottonienne (politique similaire des carolingiens, pouvoir centralisé). Développement de l’orfèvrerie en raffinement, mais invention architecturale inexistante. A partir des ottoniens, l’histoire de la France et de l’Allemagne se sépare (987 avec Hugues Capet). Epoque ottonienne : 2 plans, basilicale et centré. C’est en 790 à Centula que les choses commencent à changer avec la naissance du transept et du westwerk. Glissement insensible entre les formes simples carolingiennes et le raffinement ottoniens. Glissement entre

3. Architecture romane : Terme roman apparu au XIXe, caractérise l’art des Xe, XIe, et le séparer du terme gothique. Correspond à la naissance des langues romanes en occident. Evolution lente des styles, des 1ers édifices chrétiens jusqu’à la fin du Moyen-­‐Âge. Période de stabilité : plus riche en Europe, essor économique, donc beaucoup de constructions, apparition de monuments nouveaux. 2 courants différents : − Héritage carolingien et ottonien : donnera des réalisations plus simples, plus rustiques, le plus souvent un toit en charpente. − Autre courant, couvrira la Provence, les vallées du Rhône et de la Saône, Italie Nord et centre, Catalogne et Nord de l’Espagne : vont progressivement utiliser la voûte. Au XIe, les plans d’églises s’unifient et se compliquent : − Voûtements s’étendant à la totalité des églises − Apparition coupole à la croisée du transept − Ouvertures percées timidement dans les murs qui portent la voûte de pierre − Poids de la voûte reçue par d’énormes piliers. Petit apparition de l’architecture romane, avec des diversités régionales, mais on a : − Plan basilical − Développement du chœur et transept − Déambulatoire avec chapelle rayonnante − Région ottonienne : subsistance d’une 2nde abside avec transept − Généralisation du voûtement − Apparition d’énormes contreforts − Emploi du berceau avec ou sans arcs doubleaux sur les vaisseaux centraux. − Coupoles avec trompes ou pendentifs sur la croisée du transept − Colonnes remplacés par des piliers cruciformes souvent renforcés de pilastres ou demi-­‐colonnes. − Eclairage fait à partir de baies du chœur et des collatéraux, nef principale obscure. L’emploi de voûte de pierre donne une masse très horizontale, et des volumes aux formes géométriques simples. Bâtiment donne un sentiment d’équilibre et de stabilité. Dés milieu du XIIe : après la crise du millénaire et la peur liés aux invasions vikings, le monde se stabilise et les monastères fleurissent.

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Synthèse Histoire 1 Approfondissement du mysticisme chrétien (Europe entière chrétienne) : évolution du sentiment chrétien vers une idée de lumière… donc, on se concentre sur l’apport de lumière dans les églises. Déplacement de la capitale française en Ile-­‐de-­‐France : apparition d’une nouvelle génération de bâtisseurs. Architecture Romane : abandon de l’espace basilical compartimenté, orienté vers le haut et la lumière pour la voûte en plein cintre : a engendré un espace clos et sombre, avec 3 nefs proches réunies sous la même toiture en pente légère. Puis, recherche de lumière. Période Romane très riche : épanouissement des sculptures monumentales. Des échanges nombreux en résulte une grande liberté et une inventivité dans les sculptures qui se logeront dans les grands chapiteaux. Le clergé donne des directives iconologiques, et on trouve des sujets familiers. XIIIe : du à la grande période de stabilité, du coup, le XIIIe siècle correspond à la période la plus extraordinaire du Moyen-­‐Âge. Décor : églises construites en petit appareil à faible relief, souvent présence d’un décor en bandes lombardes. Elles soulignent la verticalité. Multiplication des contrastes d’ombres et de lumières. Autre innovation : tour de croisée avec coupole sur trompe. Mais : grandes différences régionales (conservation des toits charpente carolingien dans le Nord-­‐Est, …). Plan : basilical, allant vers une amplification du plan original (ajout d’autels secondaires, absidioles). Complexification du chevet. Voûte : berceau continue devient rare, généralisation des voûtes à berceau à doubeau. Abbayes Cisterciennes, la voûte en berceau brisé y est souvent (donc pas gothique). Tribunes : nefs contrebutée par les bas-­‐côtés pouvant être surmontés d’un étage de tribunes (accueil des fidèles, galerie de circulation, stabilité de l’édifice (masse de la tribune s’opposent à la poussée de la voûte centrale)). Tribunes parfois éclairées, donne sur la nef un éclairage faible et indirect. Les ordres monastiques : Expérience de Cluny sera la plus importante, fondé en 909 par Bernon. Affranchi le monastère de toutes dépendances de rois, évêques, comte, etc…, les monastères dépendent uniquement du Saint-­‐Siège. Cluny prend son essor au moment du roman et donc contribue très fort à sa propagation et son développement.

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Synthèse Histoire 1

Chapitre 3 : Période Gothique : Correspond historiquement à la période des cathédrales, et au développement des villes. Grand apport de population dans les villes qui organisent leurs défenses, marchés, et qui se constituent rapidement en entités juridiques et territoriales à part entière.

Architecture gothique prend naissance avec l’utilisation de l’ogive, un mode de contrebutement extérieur, et une définition plus claire de l’espace donnant naissance à un squelette de pierre. C’est dans une petite église de la région de Pierrefonds à Morienval au début du XIe qu’un maçon met au point la voûte en ogive. C’est probablement à Saint-­‐Denis (Iles de France) qu’est né l’architecture gothique : Suger, devient abbé de Saint-­‐Denis. Vers 1140, décide de reconstruire le chœur de la cathédrale, plus grand et plus lumineux. Plan : comporte un double déambulatoire amplifié vers l’extérieur par 7 chapelles rayonnantes à peine saillantes, séparées les unes des autres par un contrefort extérieur. Plan obéit à la volonté de libérer le volume intérieur.

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Synthèse Histoire 1 Cathédrale Saint-­‐Etienne à Sens : dimensions gigantesques, avec un simple collatéral qui se poursuit autour du chœur. Grâce à ce nouvel arc, les murs n’ont plus à supporter autant de poids, et donc on peut percer de grandes baies. On peut également gagner en hauteur via ce système. Les contreforts feront place à des arcs-­‐boutants, qui se placeront à l’extérieur à l’endroit où les poussées s’exercent le plus. Sous la période Gothique, plus de 80 cathédrales verront le jour, toutes plus grandes que la précédente.

Notre-­‐Dame de Paris : Construite

vers

1160,

finie en 1245. Dimensions impressionnantes. Plan offre 4 particularités : − Nef bordée de doubles collatéraux qui se poursuivent autour du chœur. − Déambulatoire est de type continu, sans chapelle rayonnante. − Transept n’est pas débordant, mais apparaît en plan et s’affirme en élévation − Absence de tour de transept. Elévation intérieure à 4 niveaux : grandes arcades, tribunes, ouverture sous comble, et fenêtres hautes. Subira d’énorme modification au XIIIe.

Cathédrale Notre-­‐Dame de Laon :

Construite sur un piton rocheux dés les années 1160. Aussi grande que celle de Paris, plan extrêmement complexe, se termine par un chevet. Possède 7 tours, s’élève sur 4 niveaux. Beaucoup plus lumineuse. Divisions de la période gothique en plusieurs âges : − 1ère période : de 1130 à 1190 : l’une des plus extraordinaires périodes de l’histoire de l’architecture. − 2nde : le XIIe, avec la cathédrale comme Reims, Amiens, apportent moins d’idées révolutionnaires, style arrivé à maturité, et verra les dimensions devenir vertigineuses. − Période flamboyante (ou gothique international) : raffinement sans pareil (portraits des cathédrales, sculpture, …).

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Synthèse Histoire 1

Attention, les dates des périodes anglaises ne correspondent pas à celle du contient : − Early English : de 1170 à 1240, la cathédrale de Salisbury comprend encore des éléments français. − Decorated English : 1240 à 1330, commence avec la reconstruction de l’abbaye de Westminster, qui rappelle encore le gothique français. − Perpendicular, de 1330 à 1530 : période la plus indépendante de celle du continent, et surtout de l’influence française.

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Synthèse Histoire 1

Chapitre 4 : Architecture profane : Profane : qui n’est pas religieux.

1. Les fortifications : La question de la défense s’est toujours posée, soit pour l’ensemble d’un société, soit à des initiatives privées. Apparition d’enceinte au IIIe siècle : enceinte extérieur renforcés par un glacis (appelé motte). Période du IVe au Xe, apparition de plusieurs formes de défense, dans divers matériaux. Cela dépend du propriétaire et de son niveau de pouvoir. En ville, en fonction de la situation géographique, certaines sont déjà bien défendues, mais on construit en général des défenses élaborés et efficaces (prévoyance d’une bastilon dans certains cas). Au XIe, apparition des donjons (tour d’observation pour prévoir une attaque ennemie). Enceinte des villes : changement important sous Philippe-­‐Auguste dés 1180, lorsqu’il y a des invasions anglaises. Il crée un corps d’ingénieur qui est chargé de localiser le lieu de construction, et de bâtir une défense la meilleure possible.

2. Architecture civile : Ponts : ponts du Moyen-­‐Âge offrent une supériorité technique sur les ponts romains. La plupart des ponts sont encore en bois sous les carolingiens (possibilité de le détruire rapidement en cas d’invasion ennemie). Dés le XIe – XIIe siècle, l’accalmie politique fait qu’on songe à faire des ponts plus solides. De plus, il fallait une forme qui ne retiendrait pas l’eau (en arc brisé). En ville, on y ajoute des constructions (calvaires ou chapelles, puis maisons (pont Vecchio à Florence) ou des ouvrages militaires). Maisons : maisons du Moyen-­‐Âge pour la plupart toutes détruites (moins durables, incendie, invasion, …). Il n’en reste que quelques exemples (comme à Bergen en Norvège). Les maisons sont souvent plus des refuges contre la pluie ou le froid.

3. Bastides : Début du XIIIe, les anciens territoires du comte de Toulouse passent sous domination capétienne, et les anglais assoient leur domination sur le Bordelais et la Guyenne. Il faut mettre en place une administration centralisé chacun. Bastides : vastes programmes urbanistiques à des fins économiques, stratégiques et politiques. Les 2 royaumes créent des centres de peuplement et d’échanges commerciaux qu’on appellera bastida. Résultats d’un urbanisme planifié avec des règles et des données spécifiques. Naissance du également à l’émergence de la bourgeoisie. S’inscrivent toutes dans un tracé orthogonal sur lequel s’élève alors une architecture possédant toutes les caractéristiques originales des régions méridionales (pierre, briques, bois). Présence d’une logique des tracés avec un quadrillage rationnel.

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