Femmes Magazine mars2012 by alinea communication

Mensuel féminin - mars 2012 - 3 € - n° 124

100% luxembourgeois

Mode Flash sur les Tendances printemps-été Psycho Thérapie de couple, in/out? reportage Services à domicile En pratique Acheter ou louer?

sommaire

Mars 2012 - n°124

édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM

édito

Voilà le printemps

Le soleil a fait son apparition et Femmes Magazine vous propose de découvrir les nouvelles tendances des collections mode. L’Orange tangerine sera la couleur phare de cet été, et le fluo ne sera pas en reste. Les impressions léopard vont céder la place au python, les autres impressions n’auront que pour seul objectif de féminiser au maximum les tenues. De la couleur, du soleil pour des tenues qui mettent de bonne humeur à découvrir sans plus tarder. Le reportage de ce mois est consacré aux services à domicile, petit tour d’horizon de tout ce qui est à disposition pour faciliter notre quotidien. Idéal pour les personnes qui n’ont que peu de temps, intéressant pour la société qui voit une multiplication de nouveaux métiers. Par contre, le paradoxe dans notre société hyper communicante, c’est la diminution excessive de la communication interpersonnelle. Alors que le besoin de l’homme de communiquer est fondamental, qui aujourd’hui connaît son facteur ou son boulanger? Maria Pietrangeli

Tendances

06 Shopping Elle 08 Shopping Lui 16 Love It Tendances chaussures & maroquinerie 32 Mode Flash sur les tendances Printemps-Eté 50 Trends 52 Zapping mode

Bien-être

78 Psycho La thérapie de couple, in ou out? 79 Beauté Objectif: silhouette de rêve! 82 Test beauté Gourmandise et volupté! | Bourjois Paris 83 Must Have 86 Santé Dorlotez votre dos 94 Vivre autrement Et si on faisait un jardin?

Concrètement

68 Business Employeurs cherchent profils désespérément 72 En pratique Choisir d’acheter ou de louer 75 Finance Le bio, plus cher?

Société

10 Confidences Josée Thill. L’amour de l’humain 22 Rencontre Filip Markiewicz. Occuper l’Histoire 26 Reportage Les services à domicile ou comment se faciliter la vie! 54 Enquête Gros plan sur le 5ème Lëtzebuerger Filmpräis 58 Fait de société Quand je serai grand, je serai… pas comme toi! 56 Femmes d’ailleurs Nebahat Akouch. Pour la liberté des femmes en Turquie 112 Inside

Tentations

78 Banc d’essai Quand la Coccinelle fait mouche! 81 Concours 90 Maman Ces pères qui élèvent seuls leurs enfants 97 Sphère Déco Fauteuils & esprit lounge 100 Shopping Déco 102 Designer François Clerc. Une nature d’aventurier 104 Évasion La Bretagne du bout du monde 108 Gourmandises Un goûter à New York 114 Horoscope

Culture Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook

www.femmesmagazine.lu

24 Agenda 64 Cinéma

62 Livres 66 Musique

elle Shopping

Jaune soleil et fluidité des matières pour un look élégant et flashy. Parce que cette saison, les couleurs n’en font qu’à leur tête! Liu Jo

Formes géométriques et asymétriques inspirées des années 80 pour cette bague en or et diamants. Schroeder joalliers

Escarpins en cuir tout chocolat rehaussés d’un flot pour donner un peu de fantaisie au raffinement. Twin-Set

Poche plaquée idéale pour y glisser son téléphone, bandoulière amovible, une forme emblématique de la french liberté. Sac en crocodile. Lancel

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DÉFILÉ LE SAMEDI 31 MARS 2012

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Comble du raffinement, montre en cuir craquelé et boîtier en acier doré. Calvin Klein Pantalon en toile, chemise blanche et veste cintrée. Un style dandy inspiré des fifties. Corneliani

Une touche de cuir pour souligner l’élégance du daim et redessiner la chaussure. Gant

Devenu intemporel, ce modèle rétro en acétate et verre fumés se joue de la lumière du soleil. Ray Ban

10 | CONFIDENCES

JOSéE THILL L’AMOUR DE Dominique Sander-Emram

à rendre les personnes âgées que je rencontrerais les plus heureuses possible, surtout si elles étaient séparées de leur famille et placées dans une institution. Et vous avez tenu parole?

Josée Thill est une femme rayonnante. Les épreuves ne l’ont pourtant guère épargnée. Elles ont même laissé des traces dans sa chair. Mais, tel un Culbuto («Stehaufmannschen»), elle s’est toujours relevée, incroyablement forte. Longtemps administratrice d’établissements pour personnes âgées, elle s’est donné pour mission d’insuffler sa vitalité à ceux qui en ont moins ou qui sont parfois perdus dans leur propre univers. Confidences d’une humaniste. Josée, d’où vous est venu cet intérêt pour les personnes âgées?

Assez paradoxalement, de mon enfance, je crois! Jusqu’à l’avant-dernière année de sa vie, ma grand-mère paternelle a vécu à la maison, avec mes parents. Je l’adorais. Elle était celle sur laquelle je pouvais compter quand ma mère était malade et couchée. De constitution fragile, physiquement et psychiquement, ma mère demandait plus qu’elle ne pouvait donner. Mon père, quant à lui, m’aimait à sa manière: il aurait voulu un fils et m’appelait Josy, m’emmenait voir des matches de foot et le tour de France. Ma grand-mère était le seul pilier sur lequel je pouvais m’appuyer. J’ai été choquée quand ma mère l’a envoyée en maison de retraite. Elle y est morte très malheureuse un an après, à 94 ans.

J’ai essayé! Mon diplôme d’infirmière hospitalière graduée en poche, je suis partie en France, à Grenoble plus précisément, pour suivre des cours en gérontologie; j’ai ensuite créé l’association de géronto-gériatrie et j’ai aussi animé pendant de longues années à la radio des émissions sur la vieillesse. Par la suite, j’ai été directrice pour la Croix-Rouge de plusieurs établissements spécialisés au Luxembourg. Quelles actions avez-vous mises en place?

Je suis très intéressée par les questions de communication avec les personnes dont le cerveau ne fonctionne plus comme avant. Je suis convaincue que les individus atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence sénile vivent dans leur propre univers; tenter de s’y introduire peut être riche d’enseignements. Je me questionne beaucoup sur l’humain en général et sur ce qu’il y a encore d’humain dans la démence. La thérapie par l’art me semble un outil très intéressant, mais il y en a beaucoup d’autres. C’est en les étudiant que je pourrai trouver le moyen de les partager avec d’autres. Ces dernières années, j’ai suivi de multiples formations dans ce but. Un projet vous tient particulièrement à cœur, n’est-ce pas?

Oui, tout à fait. Je suis en train de lui donner forme dans le cadre d’un projet plus vaste de bénévolat de la Croix-Rouge. Je voudrais pouvoir donner aux familles, au personnel soignant, à tous ceux que cela intéresse, des moyens pour communiquer avec les malades. Il s’articule en deux volets. Le premier est intitulé «Bénévolat, démence et culture», le second, «Bénévolat, démence et formation». Il s’appuie sur un comité de professionnels du monde des arts et de thérapeutes passionnés par la question. Vous-même, vous avez suivi des formations bien éloignées

Vous aviez quel âge?

de votre profession…

17 ans. Trop jeune pour peser sur la décision de ma mère mais assez mûre pour savoir que je consacrerai ma vie

C’est vrai, j’ai suivi un atelier de marionnettes! C’est un outil exceptionnel pour se mettre en scène au milieu des autres, pour apprendre à jouer

CONFIDENCES | 11

L’HUMAIN ensemble. Je vais aussi étudier l’art d’être clown. Je suis des études de communication non-violente, d’hypnose et de coaching.

Je sais pertinemment que l’on fait avant tout les choses pour soi. Je me fais plaisir en donnant. Ma responsabilité réside dans le fait d’apprendre pour donner. Si je veux pouvoir offrir quelque chose, je dois m’en donner les moyens. Et je veux transmettre aux autres le savoir que j’ai acquis et continuer à me faire plaisir! A eux de voir s’ils veulent s’en saisir…

de le vivre par le ventre, et ce qui était dans mon ventre de le comprendre par la tête. Une révolution intérieure! Mais c’est en 2005 que ma vie a basculé. Mon ex-mari est décédé, j’ai survécu à une panne, un incident technique majeur d’avion, et l’on a détecté une tumeur bénigne dans mon cerveau. L’intervention s’est mal passée et je me suis réveillée la moitié du visage paralysé. J’ai subi deux autres opérations et pendant deux ans, j’ai été plus morte que vive. Mais ma métamorphose avait déjà commencé.

C’est votre côté enseignante qui ressort?

Votre métamorphose?

Probablement. J’ai longtemps été cadre-infirmière et j’ai adoré communiquer un savoir que je trouvais particulièrement important. Je me souviens qu’avant de donner mon premier cours, j’étais rongée d’inquiétude. La directrice de l’école dans laquelle j’allais enseigner m’a dit: «Quand on aime jouer du théâtre comme c’est ton cas, on sait enseigner!» Elle avait raison.

Oui, j’aime à dire que je suis devenue le capitaine de mon propre bateau. Entourée de fidèles amis —ma famille choisie — je suis revenue à la vie, pleine d’une énergie nouvelle, et ce grâce à mes propres efforts. En prenant de l’âge, je suis amoureuse de la vie. Je m’intéresse encore et toujours aux personnes âgées et je continue à suivre des formations qui sont comme des vacances pour moi. Je laisse ma créativité s’exprimer: j ai fait un livre sur le désert dont le relief symbolise pour moi la «calcification» des neurones du cerveau… Je voyage beaucoup et loin,

Pourquoi vous impliquez-vous à tel point, donnez-vous tant de vous?

Votre vie est jalonnée de rencontres importantes…

Oui, et surtout de rencontres avec des femmes d’exception qui toutes m’ont donné un coup de pouce. La première et la plus importante, lorsque j’étais adolescente, outre ma grand-mère, a été ma voisine institutrice. Ma mère me voyait «Waschfra» (au lavoir); moi, j’étais fascinée par le docteur Schweitzer et je me serais bien vue l’accompagner en Afrique. Ce n’était bien sûr qu’un rêve! J’avais restreint mon ambition au fait d’être peut-être un jour secrétaire médicale. Notre voisine a convaincu ma mère de me laisser faire des études d’infirmière et je suis alors partie en internat à l’Ecole d’infirmières du Sacré Cœur. Plus tard, la directrice de l’école m’a incitée à poursuivre mes études pour être infirmière graduée. Il serait fastidieux de vous faire la liste de toutes celles qui ont joué un rôle essentiel tout au long de ma vie professionnelle; je leur suis reconnaissante de leur aide. Le hasard aussi a été capital.

J’aime

Comprendre, donner, m’engager. Les êtres humains.

Je n’aime pas

L’intolérance. La facilité.

De dates aussi…

En 2001, lorsque les tours se sont effondrées à New York, j’ai pris une décision: celle de changer ma vie. Cela signifiait être plus en accord avec moi-même, de laisser s’exprimer ce que je ressentais au fond de moi,

en Sibérie, au Canada, au Brésil, par exemple. J’aime découvrir les grandes villes, partir à la découverte des autres, mes frères humains, ailleurs.

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Tendances

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3. Hugo Boss 4. Supertrash 3

5. Twin-Set 6. Jimmy Choo 5

7. Caroline Biss 8. Pierre Hardy 7

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1. Pinko 2. Schroeder Joailliers 1

3. Hugo Boss 4. Supertrash 3

5. Ted Baker 6. Twin-Set 5

7. Jimmy Choo 8. Dior 7

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1. Dior 2. Louboutin 2

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1. Brantano 2. Hoss Intropia 2

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22 | RENCONTRE

Karine Sitarz

Filip Markiewicz arts visuels, le dessin, la vidéo, les installations et la performance, toutes ces formes d’expression qui sont pour lui complémentaires. Des performances qu’il multiplie, «toujours ce besoin de monter sur scène», et qu’il lie étroitement à ses expos.

Filip Markiewicz est un artiste multidisciplinaire. Certains le connaissent comme musicien, d’autres comme plasticien. Ce qui est sûr c’est qu’il s’engage et prend position. Ouvert et accueillant, il nous dévoile quelques facettes de son univers artistique et partage ses rêves, ses angoisses et ses coups de gueule. En marge de l’expo «Silentio Delicti», ouverte le mois dernier à l’Abbaye de Neumünster, nous avons rencontré Filip Markiewicz, jeune plasticien luxembourgeois d’origine polonaise de 32 ans. C’est sa mère, la peintre Lidia Markiewicz, qui lui a transmis sa passion pour l’art. Parcours classique: études d’arts plastiques à Strasbourg avant de devenir artiste. «Je ne sais pas si c’est un métier, si ça le sera, je pense que c’est davantage une attitude». Bien avant les arts visuels, il y avait la musique. Les cours de piano et surtout la guitare qui l’accompagne toujours et qui a eu vite fait de prendre le pas. Et paradoxalement, alors qu’il commence ses études de plasticien, c’est la musique qui l’occupera «peut-être par esprit de contradiction». C’est ainsi qu’est né Raftside, projet solo avant de devenir aventure collective. Après avoir jonglé entre les deux mondes, Filip se focalise sur les

Son entrée dans le monde professionnel se fera grâce à la Galerie Beaumontpublic et à Martine Schneider. «Elle m’a beaucoup aidé, m’a permis de rencontrer de nombreux artistes. Notre relation est devenue familiale». Filip tisse sa toile d’expo en expo. Les thématiques reviennent. Les œuvres se font écho. Les symboles sont récurrents. Les obsessions aussi. «Avoir un projet artistique est une sorte de virus, on ne peut y échapper, nuit et jour on y pense. La vie fait partie de ce processus de création». Cet «enfant de la génération image», comme il se décrit lui-même, interroge les images sous toutes leurs formes et met en perspective les discours qu’elles véhiculent. Leur violence notamment. Il récupère, recycle, revisite signes graphiques, symboles, codes, slogans, icônes. Les images médiatiques et celles de notre «société du spectacle» l’ont longtemps inspiré. Mais avec «Silentio Delicti», comme en 2011 avec «Sacrifice Bank», il s’est focalisé sur «quelque chose de plus universel, de plus cauchemardesque et d’assez éloigné de l’aspect pop art avec lequel j’ai commencé et qui vient probablement du monde de la musique». Les icônes ont toujours intéressé Filip qui a choisi de les retravailler à travers le dessin. «Gratter le papier, laisser une trace, une empreinte. Le papier et le crayon, c’est la manière la plus pauvre de s’exprimer». Cette iconographie était pour lui «un moyen de désamorcer ce qui ressort des médias, ce côté force et pouvoir, impressionnant et spectaculaire, retirer tout cela pour ne garder que l’élémentaire, que l’émotion». Filip Markiewicz relie inlassablement actualité et histoire. Il les déconstruit de manière quasi chirurgicale et, à partir de là, tricote «un monde poétique, de l’ordre du rêve ou du cauchemar, de l’irrationnel, dans le but de l’expliquer». Il confronte public et privé, mêle souvent des concepts antagonistes, réunit sur le plan de la feuille des réalités qui s’entrechoquent et dont la juxtaposition parfois dérange. Histoire de «bousculer les idées» et de rendre

RENCONTRE | 23

Occuper l’Histoire attentif aux dérapages du monde. Faut-il y voir de la provocation? De l’ironie? «Une part de provocation sûrement. Mais c’est notre monde qui est comme ça. On zappe de la téléréalité à un massacre, l’ironie se trouve là». Avec «Silentio Delicti» (Le silence du crime), projet né il y a deux ans suite à sa rencontre avec Guy de Muyser, Filip Markiewicz a eu l’idée de travailler sur l’histoire tumultueuse de l’Abbaye de Neumünster, tour à tour abbaye, caserne, hôpital militaire, prison de droit commun et prison politique sous la barbarie nazie, pour parler de notre monde, de la société, de sa fragilité et de ses dérives. Filip Markiewicz a décidé d’«occuper l’Histoire pour ne pas refaire les mêmes erreurs». La monumentale installation s’appréhende comme un «symbole d’alerte», une invitation à l’indignation et à la vigilance alors que discriminations, replis identitaires et relents xénophobes se multiplient. Et Filip Markiewicz de pousser un autre coup de gueule: «il y a des réactions qui m’exaspèrent, comme cette histoire à Pétange où des gens se sont mobilisés contre des demandeurs d’asile parce qu’ils ne voulaient pas qu’ils s’installent à côté d’une école. Ce sont des faits qui rappellent l’Histoire!» Contre l’instrumentalisation des êtres humains, Filip Markiewicz a écrit en référence à Michel Foucault le manifeste «Technologie de dépolitisation du corps» inspiré par John Lennon. L’art est donc un combat? «Je me sens proche de cette idée même si j’aime aussi regarder des choses uniquement pour leur beauté. Je suis pour que l’art ait une fonction dans la société, qu’il soit une forme de questionnement». Ce n’est donc pas un hasard si l’œuvre de Filip Markiewicz fait référence à Joseph Beuys, pour qui l’art a une action directe sur la vie, et à son concept de «plastique sociale». Il est aussi pour Filip le meilleur moyen pour expliquer les choses aux enfants. Depuis 2 ans l’artiste vit à Berlin. Une ville qu’il connaît bien pour y avoir passé beaucoup de temps pendant ses études et pour l’avoir souvent traversée avec ses parents quand ils allaient en Pologne. «Cette ville est un concentré de mon/notre histoire… du départ de Pologne à l’arrivée au Luxembourg». Un voyage qui était déjà au cœur de «Zollzeit», sa première installation, cosignée avec sa mère

et présentée en 2006 dans le Kiosk. «Une sorte de voyage dans le temps, de la Pologne des années 70 à aujourd’hui». «Silentio Delicti» est traversée d’images familiales et de souvenirs personnels. «C’est la première fois que je montre aussi clairement mon côté polonais». Rencontre entre mémoire collective et mémoire individuelle. Flashback vers l’enfance. «S’il devait y avoir une seule finalité à cette exposition, ce serait de protéger les enfants, de les mettre en garde». D’ailleurs pour Filip, s’il ne devait rester qu’une matière à l’école, ce serait l’Histoire. C’est fondamental. L’artiste est passé par l’enseignement… Il est aujourd’hui papa…

Questions À la volée Un livre «La lenteur» de Milan Kundera et «Lunar Park» de Bret Easton Ellis

Un cinéaste Stanley Kubrick et Michael Haneke

une rencontre L’artiste américaine Holley Chirot

une philosophie de vie «The idea is to die young as late as possible» (Ashley Montagu)

Un rêve «Imagine» de John Lennon Une rencontre Ma compagne

agenda a

World music Party rock Une coupe de cheveux digne des Jackson Five, de grosses lunettes et un look improbable. Le duo LMFAO est devenu en seulement quelques mois le maître du dancefloor. Il brode consciencieusement la bande-son d’une génération nouvelle en mélangeant acid-house et rap. Danser et faire la fête, voilà la devise de Redfoo et SkyBlu, fils et petit fils du fondateur du label Motown, qui comptent bien faire danser le Luxembourg. Quant à ceux qui n’auront pas la chance de les voir en live, ils n’auront qu’à se repasser encore et encore leur dernier tube «I’m sexy and I know it».

Le Printemps Musical, festival world et jazz, organisé par le Luxembourg City Tourist Office, souffle 30 bougies. Cette année, le festival accorde un hommage à la vitalité de la musique cubaine sous toutes ses facettes, avec les mythiques Los Van Van, The Afro Cuban All Stars, Spanish Harlem Orchestra et Roberto Fonseca. Deuxième grand axe en 2012: le piano jazzy, avec des artistes renommés comme Jason Moran, Hiromi Uehara et Les Frères Moriya et Keito Saitô du Japon. Sans oublier les acrobates vocaux Bauchklang qui articulent leurs voix d’une manière telle qu’on se croit dans un club dance. › Du 4 mars au 21 mai | Informations: www.lcto.lu.

› Les 2 et 3 mars à la Rockhal.

Cold Beat Dans le second album du duo londonien The Big Pink, «Future This», la pop est amphétaminée et faite d’un amalgame de guitares rock, de boucles percussives et de refrains anthémiques. Deux ans après la sortie de «A Brie History of Love», Milo Cordell et Robbie Furze offrent des envolées mélodiques, du groove façon «big beat», entre Primal Scream et Fatboy Slim. The Big Pink vous emmènent dans leur univers, certes froid, mais qui donne une dimension majestueuse à leurs chansons. › Le 12 mars à L’Atelier.

Réalité abstraite L’Histoire a retenu le choc de Kandinsky lorsque, pour la première fois en 1896, il se trouve face à la série de Meules de Monet et en fait l’événement fondateur de l’abstraction. Si les enjeux théoriques voire politiques qui ont accompagné l’aventure de l’abstraction n’ont plus cours, il n’en reste pas moins que l’art abstrait continu et ne cesse de se diversifier avec une grande liberté de ton. C’est ce caractère que l’exposition «Les Détours de l’abstraction» se propose de mettre en avant, en s’intéressant à la dissolution du motif et l’apparition des formes. › Du 21 mars au 4 novembre au Mudam.

Version originale L’Hypocrite, tel était le premier titre de la pièce de Molière devenue par la suite Tartuffe ou l’imposteur. Une modification de titre qui renvoie à des modifications de contenu dues à la menaçante opposition de ceux qui se sentaient visés par le personnage. Molière a été contraint d’adoucir son propos, qui ne s’en prend plus aussi directement à l’Église. C’est la première version, plus âpre, et aux fortes résonances contemporaines, qu’a souhaité retrouver le metteur en scène Laurent Delvert. Une façon de garder à l’esprit le débat sur le célibat des prêtres et l’hypocrisie qui règne quant à leur sexualité. › Les 13, 15, 16 et 17 mars au Grand Théâtre de Luxembourg.

Back to Bach À la confluence de sa culture européenne et de sa formation à la Modern Dance américaine, Pascal Rioult tient une place originale dans le monde de la danse et crée des œuvres qui s’adressent autant au physique qu’au mental. Images d’un Monde Ephémère est un voyage en neuf étapes au travers d’une vie qui passe et nous laisse avec une série de souvenirs éternels. Shadow Box, chorégraphié sur les préludes et fugues du «clavier bien tempéré» de Bach, se joue de notre perception du réel et de l’irréel. Enfin, la quatrième danse du cycle va être chorégraphiée sur le Concerto Brandebourgeois n°6. › Le 6 mars au Théâtre d’Esch-sur-Alzette.

26 | REPORTAGE

Les services à domicile Sarah Vert

En ces temps de course contre la montre, il faut savoir déléguer certaines tâches. Et tant qu’à faire celles

qui vous encombrent le plus! Pourquoi ne pas abuser des services à domicile pour profiter pleinement de vos proches d’autant qu’aujourd’hui bon nombre d’entre eux vous permettent d’alléger vos impôts!

ou comment se faciliter la vie!

REPORTAGE | 27

Le besoin primaire à assouvir: manger! Manger et les éternelles questions quotidiennes: que faire à manger? Que préparer avec ce que j’ai dans le frigo? Que dois-je acheter? Quand trouver le temps d’aller en course? Certes, vous êtes très organisée et la répartition des tâches ça vous connaît! Le premier qui rentre du travail est celui qui fait! Sur votre frigo, figurent toutes les cartes de visite et menus des restaurateurs qui peuvent livrer chez vous. Mais voilà, ce soir vous êtes la première à franchir le seuil de votre Home sweet home… Vous êtes fatiguée et vous n’avez pas envie de manger italien et encore moins japonais! Vous êtes dans votre période «overdose de pizzas et de sushis». Vous finissez par ouvrir votre frigidaire et là vous manquez d’imagination pour vous mettre au fourneau. Tout d’un coup, vous vous souvenez que votre site gastronomique préféré, www. marmiton.org, va vous suggérer de bonnes recettes faciles à réaliser. Ni une, ni deux vous voilà motivée. Mais à peine fini de manger, vous vous dites «et demain qu’allons-nous pouvoir avaler?» Eh oui, faut déjà refaire le plein… Mais ni vous, ni votre conjoint n’aurez le temps de vous attarder dans une grande surface à la sortie du boulot. Au mieux, tout juste le temps d’ouvrir le coffre pour récupérer votre commande effectuée en ligne! Aujourd’hui tous les supermarchés proposent ce service. Selon votre zone géographique vous choisirez plutôt l’un que l’autre. Auchan Drive (www.auchandrive.lu) est disponible à la Cloche d’or et à Munsbach. Corapido (www.corapido.lu) au Cora Foetz. Delhaizedirect (www. delhaizedirect.lu) compte sept adresses: Alzingen, Belval, Bertrange, Pommerloch, Schmiede, Strassen et Walferdange. Si votre emploi du

temps vous le permet, préférez les marchands qui livrent à domicile! Depuis le succès du supermarché en ligne www.luxcaddy.lu, l’enseigne Cactus lui a emboîté le pas avec son service www.cactusathome.lu.

Viens chez moi faire la fête! Tout est prétexte à l’amusement, mais il faut bien l’admettre parfois c’est bien plus facile de déléguer pour mieux profiter de l’évènement et surtout réussir l’effet de surprise. Du chef à domicile, en passant par le traiteur, vous n’avez que l’embarras du choix des repas. Pour animer vos soirées, pensez à faire appel à des spécialistes de la fête. Outre les traditionnels orchestres et autres DJ’s, sachez que de plus en plus d’artistes du terroir se déplacent à domicile. N’hésitez pas à les contacter!

28 | REPORTAGE

A défaut de pouvoir faire venir le Crazy-Horse ou le XV de France dans votre salon, vous pouvez toujours faire appel à des professionnels du strip-tease pour la plus belle joie de vos convives! Si l’idée d’être entourée d’une ribambelle de bambins pour fêter les 6 ans de votre enfant vous effraie, utilisez sans plus attendre vos chèques-service auprès de Kids’Ville, Zig Zag, Little gym ou Yoyo. Des cartons d’invitations, à la décoration en passant par l’animation, ils s’occupent de tout! Sérénité et succès garantis!

prothésistes ongulaires à vos petits soins! Idéal aussi pour organiser un après-midi cocooning avec toute votre tribu ou entre amis. Si l’idée d’être négligée par la force des choses vous stresse, n’y pensez plus! Ce n’est pas parce que vous ne pouvez plus vous plier en quatre en raison de votre grossesse ou encore sortir de chez vous parce que votre corps vous joue des siennes que les poils et autres excroissances vont venir vous gâcher l’existence! Maillot, jambes, pieds, ongles et tête resteront nets pendant cette période et même après! De quoi échapper au cruel dilemme: être une mère parfaite ou une femme impeccable? Vous serez les deux à la fois.

être impeccable sans sortir de chez soi

Se prendre en main

Il y a des moments dans la vie où il est difficile de prendre soin de soi: maladie, vieillesse, maternité, enfants en bas âge, agenda serré… Heureusement, de plus en plus de professionnels de la beauté se déplacent à domicile! A vous coiffeurs, esthéticiennes, podologues et autres

Pourquoi attendre une rupture, un licenciement pour tout changer ou vous perfectionner? Investissez dès à présent sur votre personne pour évoluer et ainsi éviter le pire ou rebondir plus rapidement le moment venu! Ne dit-on pas que l’habit ne fait pas le moine, mais qu’il y contribue? Si l’image que vous donnez vous joue des tours, notamment sur la reconnaissance de vos

REPORTAGE | 29

En Pratique Conformément au règlement grand-ducal modifié du 31 décembre 1998, vous pouvez faire mention dans vos charges extraordinaires de votre déclaration pour l’impôt sur le revenu des frais de domesticité, des frais d’aides et de soin en raison de l’état de dépendance ainsi que des frais de garde d’enfant. Ces frais ouvrent un droit d’abattement forfaitaire de 3 600€ par année d’imposition. Il ne peut dépasser ni les frais réellement exposés, ni 300 € par mois. Pour plus d’information, consultez le Guichet Citoyens: www.guichet.public.lu. Ainsi que le site de l’Administration des Contributions Directes: http://bit.ly/wamTx3. compétences, n’attendez plus! Faites appel aux professionnels du relooking. Analyse de votre garde-robe et conseils esthétiques en un rien de temps sans bouger de chez vous ou presque! Envie de vous perfectionner dans votre métier? N’attendez plus pour faire-valoir vos droits à la formation auprès de votre employeur! En allant sur le portail de la formation, www.lifelong-learning.lu, vous pourrez constater que bon nombre de formations se font par Internet et par téléphone avec éventuellement quelques heures en cours du soir. Par exemple, vous pouvez suivre les cours de l’Université britannique, Open University, à distance. Si le perfectionnement que vous souhaitez faire ne peut être financé par votre employeur, sachez qu’une partie de votre investissement peut vous faire payer moins d’impôts! Pour plus d’information: http://bit.ly/z7fcMP.

Oust la poussière et autres tâches ménagères! Le grand ménage de printemps s’annonce et les bonnes résolutions en la matière aussi! Surtout si vous ne saviez pas que le fait de recourir à du personnel pour vous aider dans vos tâches ménagères peut vous permettre d’obtenir un abattement forfaitaire sur vos impôts sur le revenu au titre de charges extraordinaires. Dans le cas des tâches ménagères, les frais déductibles sont dits de domesticité.

Chouchouter ses parents dépendants malgré la distance Depuis quelques années, les services destinés aux personnes dépendantes ont considérablement évolué. Leur prise en charge est assurée par l’Assurance dépendance, une branche de la sécurité

30 | REPORTAGE Supers fêtes d’anniversaire RESERVEZ DES MAINTENANT !

Le secteur des prestataires d’aides et de soins Une fête d’anniversaire chez The Little Gym c’est partager avec ses amis un événement exceptionnel . Nous mettons notre centre à votre disposition et 2 instructeurs encadrent votre enfant et ses invités au rythme de jeux, musique et activités ludiques créés spécialement pour eux.

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Séances maternelles

Séances primaires

Stages

Fêtes d’anniversaire

Depuis ces 13 dernières années, le secteur des prestataires d’aides et de soins a créé de nombreux emplois qualifiés comme l’aide-socio familiale, l’auxiliaire de vie, l’éducateur diplômé, l’éducateur gradué, le pédagogue curatif, l’aide-soignant, l’infirmier. Actuellement, le secteur compte plus de 9000 employés travaillant notamment en Maison de soins, en Centre intégré pour personnes âgées, en logement encadré, en centre de jour, en structures accueillant des personnes handicapées, dans des réseaux d’aides et de soins à domicile ou encore dans des institutions actives en matière de psychiatrie extrahospitalière. Source: www.copas.lu/files/formations.pdf

En plus des super fêtes d’anniversaire, nous organisons des boums les vendredis ou samedis en soirée.

Fêtes exclusives pour les enfants de 9 ans +.

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sociale. Grâce à elle de plus en plus de personnes peuvent rester plus longtemps autonomes dans leur environnement. Notez qu’aucun critère d’âge n’est requis et que les demandes d’aides peuvent être formulées par un proche! Une fois contactée, la cellule d’évaluation et d’orientation jugera des aides ou non à apporter à la personne dépendante. Parmi les aides au quotidien possibles: les actes infirmiers, les actes de soins (toilette, habillage, etc.), les actes de soutien (kinésithérapie et/ou ergothérapie, shopping accompagné, promenades, etc.), les tâches domestiques (lessives, repassage, ménage, courses, bricolage, etc.), les repas à domicile (préparation et prise des repas) et la garde d’animaux (à domicile, déplacements chez le vétérinaire, etc.). Pour garantir aux personnes dépendantes leur sécurité à domicile, des travaux d’adaptation au logement, l’achat d’appareils et de produits pour les aides et les soins ainsi que les services de télévigilance et de téléalarme peuvent être financés entièrement ou en partie. A cela s’ajoute potentiellement un abattement forfaitaire sur votre impôt sur le revenu pour avoir dépensé au sein de votre foyer des frais d’aides et de soins en raison de l’état de dépendance. Si en dehors de votre foyer vous avez pris en charge l’entretien de parents nécessiteux, vous pouvez aussi demander un abattement de revenu imposable du fait de charges extraordinaires (article 127 L.I.R.) qui sont inévitables et qui réduisent de façon considérable la faculté contributive.

REPORTAGE | 31

Etre aux petits soins avec ses enfants même quand on n’est pas là! Que le temps passe vite! Il n’est pas déjà sorti de votre ventre que vous pensez déjà à tous les scénarios possibles! A qui confier votre enfant en dehors du cercle familial? Misez sur les grands classiques de la garde à domicile: baby-sitter, nounou à la maison, jeune fille au pair, garde d’enfant malade. Pour trouver la perle rare, usez du bouche à oreille, des agences spécialisées. Pour les Baby-sitters, n’hésitez pas à demander à l’Action familiale et populaire la liste des personnes ayant suivi une formation en la matière. Vous pouvez aussi vous adresser à votre commune. Certaines mettent à disposition la liste de jeunes souhaitant garder des enfants près de chez eux. Lors du premier contact, vérifiez la ponctualité de la personne et le fait qu’elle se lave ou non spontanément les mains. Voyez ensuite comment elle réagit avec votre bambin dans les bras! Le courant passe? Bingo! Si votre enfant est malade, il peut être pris en charge à votre domicile par «Krank Kanner Doheem». Le prix du service sera calculé par rapport au revenu net de votre ménage. Avantage pour vos impôts, les services de garde d’enfants malades ainsi que l’emploi de personnes pour la garde d’enfant à domicile permettent de les réduire. Aujourd’hui, votre enfant a grandi. Tous les soirs c’est la même chose, à tour de rôle avec votre conjoint, vous essayez de rester calme et d’être patient pour lui faire réviser ses leçons. Pas toujours évident d’être bon pédagogue après une journée de travail! Et il faut bien l’admettre, ça ne s’improvise pas! Sans compter qu’au fil du temps certaines de nos compétences peuvent finir par être dépassées… Donc inutile de culpabiliser. Vous rendrez bien plus service à votre enfant en le confiant à plus compétent et à plus disponible que vous! Proposez-lui de suivre des aides aux devoirs au sein de son établissement ou des cours de soutien à domicile pour progresser. Encore une journée sur le point de se terminer. Après avoir tant œuvré pour votre tribu, vous vous dites que vous méritez bien un beau bouquet de fleurs et ce joli petit top dont vous rêvez tant depuis bientôt deux semaines… Trop fatiguée pour vous rendre chez le fleuriste ou encore faire des essayages en boutique? Optez donc pour la livraison à domicile.

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Flash sur les Tendances Printemps-été

La femme de l’été 2012 sera friande d’imprimés: myriade de petites fleurs, imprimés africains et incas, rayures et animaux qui nous font rêver à de lointaines destinations. Grande nouveauté, la couleur pastel sera la star de cette saison et apportera de la douceur et de la fraîcheur à notre dressing. Nos vêtements se parent de strass et de paillettes et porteront la tendance sirène en haut de l’affiche, sans aucun doute la tendance la plus féminine de cette saison. Et pour terminer, il faudra oser avec des pièces et accessoires flashy, car cet été le fluo se déclinera sous toutes ses formes.

Sandrina Fasoli

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Zara

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H&M

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Paul Ka

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Monsieur Bul

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Springfield

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Hoss Intropia

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Annemie Verbeke

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Maje

Pinko

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Comptoir des cotonniers

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Zadig et Voltaire

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petite Sirène Calvin Klein

Zadig & Voltaire

Marc Jacobs H&M

Zara

Martin Margiela

Michael Kors

Patrizia Pepe

Cet été on optera pour une tenue pailletée, des accessoires argentés et des bijoux dorés pour un total look sirène. Quel glamour! Robe à paillettes près du corps ou slim effet métal, il faut que ça brille.

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Douceur & Candeur

Diane Von Furstenberg

Pinko

Carven

Alexender McQueen

Proenza Schouler

Zara

Ted Baker

Guiseppe Zanotti

Une palette de couleurs douces inonde nos dressings et annonce un printemps délicat et romantique. Vert amande, jaune vanille, rose poudré, bleu dragée, le pastel est la tendance incontournable de cet été.

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trends

aurélie Guyot

Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion? Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…

A kind of magic… La semaine de la Haute Couture a tenu toutes ses promesses! Silhouettes taillées au cutter chez Versace, robes de rêve dignes de Grace Kelly chez Dior, camaïeu de bleu féerique chez Chanel ou encore avant-gardisme austère, mais follement glamour chez Givenchy… Mais où donner de la tête? Comme souvent, il faut regarder vers JeanPaul Gaultier, qui nous a fait frissonner de plaisir et d’émotion au cours de son défilé hommage à Amy Winehouse.

Mexico City Les imprimés sont depuis quelques saisons des incontournables pour toutes bonnes garde-robes qui se respectent. Mais lequel privilégier ce printemps? Sans hésitation, préférez le très chic imprimé aztèque, graphique et coloré! Parfait pour un look trendy pointu, dans un esprit patchwork follement exotique! A porter en touches bien senties, dédramatisées par une paire de ballerines ou un jean brut basique.

Fashion collaboration La très talentueuse Mary Katrantzou, dont nous avons déjà parlé dans ces pages, signe une collection capsule avec la vénérable Maison Longchamp… et on adore! Le célèbre Pliage est revisité avec énergie et poésie. Choisissez: douces lanternes japonaises répétées à l’infini, dragons dorés protecteurs, ou encore gracieuses fleurs d’orchidées… Le choix est rude, vous en conviendrez!

Evènement! Les Arts Déco sont à nouveau sur le devant de la scène ce mois-ci! Après le photographe J-P Goude, c’est au tour du créateur Marc Jacobs d’être à l’honneur. Une expo évènement lui est entièrement dédiée. Vous y découvrirez les deux personnalités, Louis Vuitton & Marc Jacobs, ainsi que leurs contributions à l’univers de la Mode, au travers des métiers d’art, des collaborations artistiques et des créations stylistiques. Tout simplement immanquable! A partir du 9 mars, aux Arts Déco, 107 rue de Rivoli à Paris

Karl is back! Les fashionistas en ont rêvé… Karl l’a fait! Le créateur cultissime lance une ligne éphémère de prêtà-porter abordable! Rendez-vous vite sur net-a-porter.com pour shopper sans vous ruiner des pièces au design reconnaissable entre mille… perfecto en coton blanc à 260€, sublimes escarpins black & white à 250€, sweat à 140€, ou encore le fameux col en cuir amovible à 130€… De quoi rassasier nos appétits de groupies! www.net-a-porter.com

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2012 sera Tangerine Tango de nos vêtements à nos accessoires. Petit foulard à pois pour se protéger du froid.

Sonia Rykiel

Vive et élégante, cette robe n’attend que les beaux jours pour être portée.

Sandro

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Sac en cuir briseur de monotonie, cet été l’orange vif illumine votre garde-robe.

Stella McCartney

Même si c’est en mars que le printemps chante ce manteau ceinturé à la taille sublimera votre look.

Bottega

Bracelet au contraste audacieux de plexiglas orangé et de métal doré pour parfaire sa tenue.

Emilio Pucci

Préparer votre garde-robe estivale, en adoptant une paire de stillettos orange tangerine.

Liu Jo

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54 | ENQUÊTE

Karine Sitarz

Gros plan sur ème le 5 Lëtzebuerger Filmpräis Depuis 2003 Luxembourg a ses Oscars, le Lëtzebuerger Filmpräis. Une cérémonie moins glamour que sa prestigieuse aînée américaine et qui se déroule à un rythme biennal. Pour le reste, ici comme là-bas, c’est la grande fête du cinéma et on se dispute la statuette. Une œuvre de la plasticienne Patricia Lippert. La 5 ème édition aurait dû se dérouler en décembre dernier, mois du Lëtzebuerger Filmpräis depuis sa création. Elle a été reportée à mars, de manière à coïncider avec le Discovery Zone - Luxembourg City Film Festival qui se déploie, pour sa deuxième saison, du 1er au 9 mars. La fête du cinéma a donc lieu cette année le dernier jour du festival, le 9 mars 2012, jour J pour la grande famille des artistes

Flashback

C’est au tournant des années 2000 que l’idée d’un Lëtzebuerger Filmpräis s’impose. Objectif: favoriser le développement de l’industrie du film au Luxembourg et proposer un panorama de la production cinématographique alors que le secteur connaît un véritable boom, mais que rien n’est définitivement acquis. La production audiovisuelle et cinématographique est encore toute jeune. L’aventure ne remonte qu’aux années 1990. Mais elle connaît un décollage phénoménal grâce au système d’aides instauré par l’Etat, aides financières sélectives (avances sur recettes) et aides indirectes via les Certificats d’Investissement Audiovisuel (CIAV) mis en place dès 1988. Les tournages de films - surtout coproductions avec des sociétés étrangères - se multiplient, les acteurs internationaux font désormais partie du paysage local, le secteur peu à peu se professionnalise… Aujourd’hui les CIAV qui ne répondent plus au marché sont relégués aux oubliettes. Histoire de simplifier les systèmes de financement et de ne garder que les aides directes qui privilégient la qualité de la production. En 2010, ce sont 23 projets qui ont bénéficié de ces aides via le Fonspa dont le directeur Guy Daleiden s’est plu à mettre en avant les deux grands succès du Film Fund Luxembourg lors de ses 20 ans: les 500 œuvres, tous formats confondus, réalisées sur le territoire luxembourgeois, et la création du Filmpräis, l’équivalent des Césars en France et du Filmpreis en Allemagne.

«La fête du cinéma made in Luxembourg est désormais fixée, comme à Paris ou à Hollywood, en début d’année.» et des techniciens du cinéma. La cérémonie est surtout l’occasion de «mettre en avant la qualité de la cinématographie luxembourgeoise, d’encourager la création et d’attirer l’attention du public sur les productions luxembourgeoises», souligne le Ministre des Communications et des Médias, François Biltgen. Au-delà de la fête, il s’agit surtout d’encourager l’innovation et de donner leur chance aux jeunes talents. Le «bling-bling» ne doit pas présider à ce Lëtzebuerger Filmpräis dont l’ambiance est décontractée, bon

enfant, presque familiale. Et depuis toujours le ministre a souhaité qu’il n’y ait pas pléthore de prix.

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Le blog - Filmprais.lu

5 ème édition en bref Après les Rotondes, les Rives de Clausen, la Rockhal et LuxExpo, la 5 ème édition du Lëtzebuerger Filmpräis aura lieu sous le tout nouveau «Chapito» du Casino 2000 à Mondorf-les-Bains. Le maître de cérémonie sera le jeune Gabriel Boisanté. Le comité d’organisation est présidé par Guy Daleiden, mais le jury, lui, n’a pas de président, manière de ème dire peut-être l’équilibre et le consensus si cher au pays. Pas de président donc, mais des personnalités des mondes des médias, de l’audiovisuel et de la scène artistique. Au fil des ans - l’expérience est toujours bonne conseillère - les catégories ont changé, les prix se sont diversifiés, certains ont été ajoutés, d’autres ont disparu… Cette année, par exemple, l’impasse est faite sur le prix du public et celui du jeune espoir 2012 est déjà connu. Il faut dire que la jeune Vicky Krieps, d’ores et déjà distinguée tant dans des productions made in Luxembourg que dans des productions internationales, tant au théâtre qu’au cinéma, avait une belle longueur d’avance sur les autres prétendant(e)s au titre.

Retrouvez sur filmprais.lu, blog interactif créé lors de l’édition 2009, toutes les informations sur la manifestation, les catégories, le jury, les films en compétition, le palmarès des précédents opus… de quoi se faire en un clin d’œil une petite filmographie contemporaine du cinéma luxembourgeois, de repérer les nouveaux talents et d’avoir envie de découvrir les dernières (co)productions dans le cadre de Discovery Zone.

«la 5 édition du Lëtzebuerger Filmpräis aura lieu sous le tout nouveau «Chapito» du Casino 2000 à Mondorf-les-Bains.»

46 films en compétition Sur la ligne de départ de cette 5 ème édition, 125 professionnels sélectionnés pour le «Prix de la meilleure contribution artistique» et le «Prix de la meilleure contribution technique» et 46 films dans 5 catégories: 13 courts-métrages, 12 coproductions (présélectionnées sur les 25 réalisées), 4 longs-métrages luxembourgeois, 12 documentaires, 5 films d’animation dont «The Prodigies» d’Antoine Charreyron ou «Allez raconte!» de Jean-Christophe Roger, coproductions signées Melusine Productions qui se sont faits remarqués aux festivals 2010 et 2011 d’Annecy. Dans la catégorie «coproduction» on trouve notamment «Illégal» d’Olivier Masset-Depasse ou encore «La petite chambre» de Véronique Chuat et Stéphanie

Reymond, deux opus d’Iris Productions plusieurs fois récompensés à l’international. Dans la section «film luxembourgeois», à noter la présence de «Hot Hot Hot» de Beryl Koltz, mais aussi «D’Symmetrie vum Päiperlek» coréalisé par Paul Scheuer et Maisy Hausemer que le public découvrira en avant-première le 8 mars dans Discovery Zone dans le cadre duquel s’inscrit aussi la soirée des courts-métrages luxembourgeois. Pour tout savoir: www.discoveryzone.lu. La réunion des membres d’Eurimages (fonds du Conseil de l’Europe qui œuvre à la promotion du cinéma européen) est organisée cette année à l’occasion du Lëtzebuerger Filmpräis. Autre bonne nouvelle pour la grande fête du cinéma luxembourgeois dont le rapprochement avec Discovery Zone augure de belles synergies. Avec à l’horizon la perspective d’un festival du film luxembourgeois! A suivre…

56 | Femmes d’ailleurs

Cindy Cao

Nebahat Akouch Pour la liberté des fe © Philip Wright

Selon les chiffres relevés par l’ONG Kamer, 55% des femmes turques n’ont jamais été à l’école. 50% des femmes sont forcées au mariage avant l’âge de 18 ans. Plus de 70 % des mariages sont arrangés ou forcés. Nebahat Akouch, Présidente fondatrice de l’association précise: «Nous nous battons pour l’égalité homme-femme. Nous cherchons à accompagner une transition des mentalités. Cela passe par une prise de conscience.»

Que les auteurs de violence n’agissent pas en toute impunité. Que les femmes s’émancipent au sein de leurs familles et dans la société. Que la Turquie devienne démocratique. Telles sont les différentes facettes d’un seul et même combat, celui de Nebahat Akouch, présidente fondatrice de Kamer. Rencontre avec une femme libre.

Des ateliers sont animés pour sensibiliser à des sujets «souvent tabous», poursuit la Présidente. «Il faut que les femmes reconnaissent ellesmêmes les actes de discrimination à leur encontre et qu’elles soient en position d’identifier la violence conjugale.»

La violence ne restera pas impunie En 1997, à l’époque où Kamer allait être fondée, «la violence était un fléau qui affectait toute la région» se souvient Nebahat Akouch. «Nous avions constaté que la violence était banalisée et qu’elle commençait dans les foyers.» L’étude menée en préalable à la fondation de l’ONG Kamer révélait un manque de conscience: «Les femmes faisaient une différence, entre, par exemple, une gifle et la violence physique. Il y avait aussi une méconnaissance de la violence morale ou psychologique. Pour que les acteurs de violence n’agissent plus en totale impunité, il fallait d’abord sensibiliser les victimes.» Le porte-à-porte, des panneaux, des publications ou des T-shirts… Tous les moyens de communication directe étaient déployés pour toucher les femmes concernées. «Nous avons commencé par organiser des ateliers avec un petit groupe de femmes. Une fois qu’elles avaient réussi à changer leur vie, elles sont ensuite devenues nos messagères.» Nebahat Ahouch raconte, avec émotion, avoir vu des femmes passer du statut de victime à celui d’activiste. «Convaincues du bien-fondé de notre action, elles allaient organiser elles-mêmes des ateliers et mobiliser toutes les femmes de leurs villages!»

Femmes d’ailleurs | 57

mmes en TurquiE C’est ainsi que le centre initialement ouvert à Dyar Bakir allait devenir le siège d’une organisation qui compte aujourd’hui 31 centres répartis dans 23 provinces de Turquie. La manière la plus efficace de toucher le plus grand nombre et de pérenniser les actions était de faire passer les messages par des relais d’opinion, des femmes fortes et influentes au sein de leur communauté.

«Forcer les femmes violées à épouser leurs violeurs, est-ce une tradition? C’est écrit noir sur blanc dans la loi. Qui va-t-on accuser? Les communautés pour leurs habitudes traditionnelles ou les décisionnaires pour faire des lois qui sont incohérentes et qui ne vont pas dans l’intérêt des populations?»

Face aux menaces

Le travail de Kamer consiste également à mener des activités de plaidoyer. «Un autre exemple: assassiner les femmes adultères. Certains diront que c’est une tradition millénaire. Or, la loi stipule clairement que la sentence pour tout meurtre commis au nom de l’honneur sera atténuée. Ce sont les lois qu’il faut changer» répond-telle avec conviction. Si des progrès sont observables sur papier, la mise en œuvre des lois reste difficile. «Les juges, les agences de l’Etat, toutes les instances décisionnaires doivent être sensibilisées aux questions de genre.»

La Présidente de Kamer raconte les difficultés rencontrées: «A l’époque, il y avait des gens qui n’étaient pas d’accord avec ce que nous faisions. Les menaces étaient notre lot quotidien. Il s’agissait parfois de menaces de mort.» Aujourd’hui, Nebahat Akouch se dit sereine et libre d’agir. Rassurée par l’envergure nationale de Kamer, elle ne craint plus les hostilités. «Je suis consciente que les risques existent toujours. En interne, je dois souvent rappeler à quel point ce que nous faisons est important et qu’il faut continuer, malgré les menaces de violence à notre égard.» Les résistances proviennent notamment des communautés, parfois des femmes elles-mêmes. «La semaine dernière,» explique la Présidente «la vie d’une femme était en danger. C’était une question d’honneur. Nous avons reçu des menaces de mort de la part de femmes de sa famille. Cela ne nous choque plus parce que ce sont des choses auxquelles nous nous attendons. Nous avons développé des stratégies et des méthodes, nous nous sommes préparés à y faire face. Nous étions accompagnés d’agents qui assurent notre sécurité autant que celle de la femme que nous voulions sauver.»

La loi en question La discrimination des femmes, une tradition? A cette question, Nebahat Akouch répond fermement: «Attention quand on parle de tradition» prévient-elle. «Si par exemple il y a des meurtres de femmes dans le Sud Est du pays et que l’on en parle comme d’une tradition, on accusera les Kurdes. Nous ne voulons pas montrer du doigt l’un ou l’autre groupe ethnique.» Et elle prend un exemple dur pour illustrer ses propos:

Entrepreunariat féminin et éducation des filles En 2002, des femmes allaient venir frapper à la porte de l’organisation pour témoigner de leur désir d’agir. «Elles voulaient aller plus loin. C’est en restant à leur écoute que nous avons fondé le programme pour la promotion de l’entrepreunariat féminin.» Et de préciser: «Nous encourageons les femmes à travailler. De l’autre côté, les entreprises sont sensibilisées pour les recruter. Nous proposons également des modèles alternatifs d’éducation des filles dans les écoles.» En devenant économiquement indépendantes, les femmes turques s’émancipent dans leurs familles et dans la société. Et de conclure: «L’égalité homme-femme est la condition nécessaire à la démocratisation de la Turquie.»

58 | Fait de société

Salomé Jeko

Quand je serai grand, je serai… pas comme toi! Faire comme papa, s’habiller comme maman? Complètement ringard. Aujourd’hui, plus question pour nos enfants de nous prendre comme modèle sous peine de mourir de ridicule. À moins peutêtre que vous ne soyez une star du petit écran ou un maestro du ballon rond…

façon. «Je ne crois pas que ma fille de douze ans veuille me ressembler plus tard, confie Myriam, 44 ans. Quand je m’habille, son regard est souvent désapprobateur. Je crois qu’elle me rêve en mini-jupe pailletée et talons hauts alors que je suis plutôt jeans et mocassins. Ça me fait de la peine parfois, je me dis qu’elle n’est pas fière de moi». Un constat que partagent des mères de tout âge, adeptes de ballerines autant que d’escarpins. Mais souvenez-vous un peu… Une fois votre regard à son tour souligné de noir, souhaitiez-vous toujours autant que cela ressembler à maman?

Vous vous souvenez sans doute encore aujourd’hui du parfum dont s’aspergeait votre mère avant de sortir, de ce trait de khôl noir qu’elle dessinait autour de ses yeux? Et de cette phrase qui résonnait doucement dans votre tête de petite fille: «Un jour, moi aussi je ferai comme maman…» Aujourd’hui maman, peu probable que votre enfant vous regarde tout à fait de la même

Peu probable, car au cours de son évolution, l’enfant, toujours plus exigeant, cherche continuellement de nouveaux modèles. En témoigne la psychologue Christelle Gaeng: «En grandissant, l’enfant réalise sa faiblesse par rapport à l’adulte. Adolescent, il devient l’objet de transformations physiques et perd à la fois ses repères identitaires et son assurance. Pour se réaliser, il va donc chercher appui sur des supports extérieurs, sur des images valorisées que la société lui présente». Mine d’or pour ces enfants en soif de héros du quotidien? La télévision bien sûr, qui n’a de cesse ces dernières années de propulser d’illustres inconnus

témoignage Marina D’Amico, finaliste de l’émission X Factor. (@DamicoMarina sur Twitter).

Avant de participer à X Factor, quel regard portais-tu sur ce type d’émission? J’ai suivi Star Académy, Graine de Star, Popstars et la première version d’X Factor France… Chaque fois, j’étais fascinée par les primes, les strass, les paillettes et surtout par la venue d’artistes sur les plateaux.

Parmi tous les candidats de ces émissions, avais-tu une idole? J’aimais beaucoup Jenifer (N.D.L.R: gagnante de la Star Académy 1).

À ton tour de devenir un modèle pour d’autres…

re**= tu r e v êtes res d’ou 70 heu res où vous oach. 70 heupar votre c suivie

Oui, c’est d’ailleurs assez drôle d’être reconnu dans la rue par des gens de 7 à 77 ans. Mais j’ai su garder les pieds sur terre et me dire que la notoriété vient comme elle part.

Kiem Rue de

au rang de star. Chanteur, comédien, cuisinier… L’individu lambda qui hier encore allait au lycée et vivait chez papa-maman se retrouve du jour au lendemain sous les feux des projecteurs. On relooke, on coiffe, on maquille, on fait maigrir et clic-clac, voilà Monsieur tout le monde à la une des magazines! De quoi faire rêver, forcément. «L’enfant s’identifie à ces stars du moment pour colmater son sentiment de non-valeur actuel», poursuit la psychologue. Et cet idéal représente pour lui un excellent moteur.

Rue Edward Steichen

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Du fait de la proximité de ces nouveaux héros, qui combinent à la fois réalité et fantasme, tout devient possible pour l’enfant. D’autant que dans ces émissions de divertissement, les candidats à la célébrité ont eux aussi leurs failles. Souvenez-vous de Star Académy et de ces apprentis chanteurs en pleurs après avoir raté une évaluation, de la Nouvelle Star et des remarques parfois acerbes du jury sur les participants… Loin d’engendrer un désaveu côté public, l’aspect humain de ces héros du petit écran ne les rend que plus attachants. De quoi donner confiance à nos enfants qui se rendent compte, par le biais de leur idole, que tous les obstacles sont surmontables et que chacun peut y arriver.

«Au cours de son évolution, l’enfant, toujours plus exigeant, cherche continuellement de nouveaux modèles.»

Reste que bien souvent, aussi sympathiques soient-ils, les héros de nos enfants sont bien loin des modèles qu’on leur avait imaginé. Entre poses aguicheuses, danses langoureuses et vulgarité affichée, difficile parfois d’adhérer

Le four à vapeur ProCombi

Faits de société | 61 JAHRE AN ERFAHRUNG

à la fan-attitude de sa progéniture. À leur âge, vos idoles vous paraissaient plus sages? Tss, tss… N’oubliez pas que les générations changent et qu’il fut un temps où les Rolling Stones étaient qualifiés de «mauvais garçons»! Et ne venez pas dire maintenant que vous ne connaissez pas le refrain de Satisfaction. Même langage, mêmes préoccupations, même façon de s’habiller: votre enfant se retrouve dans ces sosies de lui-même, les paillettes et la gloire en plus. Une manière pour lui de se sentir intégré puisque si on aime la même chose, c’est qu’on se ressemble, et c’est bien connu, qui se ressemble s’assemble… Il en est ainsi pour les mordus de sport par exemple. «Je suis passionné de foot depuis tout petit. J’ai commencé à jouer parce que je voulais faire comme mon père. Quand je regardais un match avec lui, je me sentais grand, comme un vrai homme», confie Alexis, 26 ans. Aujourd’hui encore, pour s’intégrer au bureau ou dans un groupe d’inconnus, parler foot fait office de laissez-passer. Si aduler un sportif peut sans doute vous paraître plus sain que de rester bouche bée devant une starlette du petit écran, n’oubliez pas qu’il reste de votre devoir d’orienter la quête identitaire de votre enfant. Comme pour tout, imposez-lui des limites. Passionné de ballon rond? Ok, mais on n’oublie pas l’école pour autant. Fan de la Nouvelle Star? Inscrivez-le à des cours de musique, amenezle à la rencontre de professionnels de la danse, bref, faites lui faire ses propres expériences histoire de lui montrer qu’à la télé comme ailleurs, tout le monde peut y arriver… A condition de faire preuve de travail, de rigueur et de discipline. Et si votre fille commence sérieusement à adopter des goûts vestimentaires plus que douteux, si le regard de votre fils disparaît progressivement sous une épaisse frange un peu grasse et si vous n’en pouvez vraiment plus d’entendre des midinettes brailler dans les écouteurs de votre ado, respirez un bon coup, mettez «Satisfaction» à fond, dites-vous que les modes ne durent qu’un temps et rappelez-vous: «Il faut que jeunesse passe…»

PARFAITEMENT CHALEUR & VAPEUR. LE FUTUR COMBINE DE LA CUISINE Des résultats culinaires à chaque fois améliorés grâce à notre four 3 en 1 avec ses fonctions de cuisson à la vapeur, à vapeur et air chaud combinés, cuisson conventionnelle et grill. Le four vapeur ProCombi associe l’air chaud à la vapeur pour travailler de concert afin de garder la nourriture juteuse et tendre à l’intérieur et croustillante à l’extérieur. Pour vous offrir des saveurs, des couleurs et des textures inégalées. Après tout, c’est le résultat que vous attendez. Découvrez le futur de la cuisine sur www.aeg.lu

llivres

La cabane des pendus Gordon Ferris - Presses de la cité 1946. De retour à Londres après cinq années de guerre, Douglas Brodie, ancien policier, traîne son spleen dans les pubs en vivotant de piges journalistiques. Un coup de fil va cependant l’obliger à sortir de sa torpeur. Hugh Donovan, un ami de longue date qu’il croyait mort au combat, l’appelle au secours: enfermé dans une prison de Glasgow et condamné à être pendu pour le viol et le meurtre d’un petit garçon, il compte sur Doug pour l’aider à prouver son innocence. A Glasgow, la ville de son enfance, ce dernier découvre que les preuves réunies par l’accusation sont accablantes. Or il ne reste que quatre semaines avant l’exécution…

Une dangereuse emprise

Journal d’un ange gardien

Le chômeur et sa belle N°1

Le président de vos rêves

Araminta Hall - Belfond Jeune maman débordée en pleine crise conjugale, Ruth Donaldson reprend espoir le jour où elle embauche Agatha. En un rien de temps Agatha réorganise la maison, plante un petit potager, persuade Betty, cinq ans de faire ses nuits dans son lit et parvient même à apprivoiser le petit Hal qui, à trois ans, n’a toujours pas prononcé un mot. Bref, la baby-sitter parfaite. Un peu trop parfaite… Car tout à son soulagement de pouvoir souffler et de se consacrer de nouveau à son job et à son mari, Ruth ne réalise pas qu’Agatha a autre chose en tête que le bien-être des petits.

Carolyn Jess-Cooke JC Lattès Margot Delacroix est morte depuis peu lorsqu’elle se trouve réincarnée en tant qu’ange gardien. Désormais appelée Ruth, elle est chargée de veiller sur Margot, qui reprend dès le début de la vie que Ruth vient de quitter. Elle devra s’en tenir aux quatre champs d’action des anges gardiens: observer, protéger, consigner et aimer. Ruth peut influer sur les choix de Margot en respectant les limites du libre arbitre. Ruth a surtout envie de comprendre ce que son fils – ou plutôt, le fils de Margot – a fait pour se retrouver ne prison pour meurtre.

Jacques Louis - Dupuis Entre Jacques, l’artiste au chômage et Céline, la chercheuse en mathématiques, ce fut le coup de foudre! Trois mois plus tard, les deux tourtereaux décident d’emménager ensemble (ou pour être précis, «Roudoudou» pour les intimes, emménage dans l’appartement de «Petite Bouclée»). Entre l’éternel adolescent, un peu glandeur et grand fan de jeux vidéo et de junk-food, et la jeune femme, un peu maniaque, très gourmande, mais obsédée par son poids, le bonheur est total. Mais de courte durée car le quotidien est impitoyable et va tout faire pour les éloigner l’un de l’autre. Comme si leurs caractères diamétralement opposés n’y suffisaient pas.

Jul - Dargaud Lassées par les discours de campagne? Déçues par les débats électoraux? Ne désespérez plus! En convoquant les 12 principaux candidats de la présidentielle 2012, ce livre va vous permettre de fabriquer le président de la République idéal, celui dont vous avez toujours rêvé. «12 puissance 3», soit 1 728 possibilités qui s’offrent à vous, à la manière des Cent mille milliards de poèmes de Queneau. Inspirez-vous des «livres pêle-mêle» de votre enfance, avec des personnages qu’on peut découper en trois parties.

musique m

MDNA Madonna Que tous les fans se réjouissent, après avoir cartonné en prévente sur iTunes, le 12e album de la reine de la pop est enfin disponible! En dévoilant son premier single «Give Me All Your Luvin» en duo avec M.I.A et Nicki Minaj à la mi-temps du Super Bowl, Madonna a annoncé la couleur de son dernier bébé: acidulé. Les sons éléctro-pop teintés de synthé sont l’œuvre du petit frenchy Martin Solveig qui a su insuffler sa patte à l’univers de Madonna et co-produit également certains morceaux de l’album. Et si elle sait s’entourer des meilleurs, la chanteuse a décidé de s’impliquer de A à Z dans la phase de production de l’album.

Wrecking Ball

A l’eau de Javel

Bruce Springteen «We Take Care Of Our Own», la première des onze chansons qui composent «Wrecking Ball», dernier album de Bruce Springsteen donne le ton. Réputé pour être l’un des artistes américains les plus engagés, le chanteur ne déroge pas à la règle avec ce nouvel opus. Au programme: des percussions électroniques, les rythmes marqués du hip-hop folk irlandais et des textes politiquement marqués dans la lignée de «Born In The USA» ou de «This Land Is Your Land». La voix rocailleuse de Springsteen est portée par la guitare, le clavier et les cordes pour scander les défauts d’une Amérique qui, selon lui, n’est pas à la hauteur de ses idéaux.

Anaïs Ça frotte dur chez Anaïs! La chanteuse, révélée par son single «Mon cœur, mon amour» en 2005, est de retour. C’est avec les détergents et de l’huile de coude qu’elle s’est attaquée aux standards des années 30 à 60. Un album de reprises qui ne manque pas d’humour comme dans «The Love Album», rendant hommage à une période de légèreté et d’insouciance. Accompagnée de DJ Netik aux platines, Anaïs se lance dans une ode à la liberté, avec fraîcheur et enthousiasme. Après avoir chanté les tourments de l’amour avec humour, Anaïs se serait-elle résignée à devenir une femme d’intérieur? La réponse dans ses chansons…

Hooverphonic With Orchestra Hooverphonic Après le départ de la chanteuse Geike Arnaert en 2008, la formation belge était attendue au tournant. «The Night Before», sorti en 2010, aura rassuré les fans et prouvé leur faculté d’adaptation. La voix d’Hooverphonic est à présent celle de la jeune Noémie Wolfs (22 ans) et personne, ou presque, ne s’en plaindra. Aujourd’hui Hooverphonic revient avec un album symphonique qui se veut différent de tout ce que l’on a entendu jusqu’à présent. Les cordes, les percussions et les cuivres donnent une intensité unique à la musique, de quoi avoir des frissons du début à la fin de l’album.

Pour les fins gourmets qui ont du style, leur style. À côté de la machine à café, du four traditionnel et du four combiné, le four à vapeur Miele affiche un design professionnel irrésistible. D’autant que la vapeur s’impose peu à peu comme un mode de cuisson incontournable qui tout en étant sain, restitue la saveur originelle des aliments. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Miele vous invite à participer à l’un de nos prochains ateliers “cuisson vapeur” à Luxembourg-Gasperich. Inscrivez-vous vite sur www.miele.lu et découvrez la simplicité de la cuisson vapeur.

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cinéma c

La vie d’une autre Comédie dramatique française, belge et luxembourgeoise de Sylvie Testud avec Juliette Binoche, Mathieu Kassovitz, Aure Atika. Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.

La dame en noir

Les infidèles

Les adieux à la reine

Film d’épouvante canadien, britannique et suédois de James Watkins avec Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds, Jant McTeer. Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

Comédie française réalisée par Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Emmanuelle Bercot avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Alexandra Lamy, Géraldine Nakache, Guillaume Canet. L’infidélité masculine et ses nombreuses variations, vues par 7 réalisateurs. Les Infidèles est composé de plusieurs petites histoires, autrement dit, il s’agit d’un film à sketches.

Comédie historique franco-espagnole de Benoît Jacquot avec Léa Seydoux, Diane Kruger. En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.

Une performance à vous coupler le souffle. La vraie performance ne doit pas se limiter à vous transporter, elle doit aussi faire voyager vos émotions. Le nouveau Crossover Infiniti EX incarne ce concept, le mariage idéal entre l’élégance du design et l’essence d’un SUV. La fluidité de ses courbes est naturellement harmonieuse, et la beauté des intérieurs vous enveloppe dans une splendeur caressante. En écoutant attentivement, vous pourriez même percevoir notre nouveau moteur Diesel 3.0 V6, parfaitement silencieux, et pourtant éminemment performant. Nous sommes convaincus que vous reconnaitrez avoir eu le souffle coupé.

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Employeurs cherchent profils désespérément Michaël Peiffer

Alors que les demandeurs d’emploi sont de plus en plus nombreux sur le marché, il est toujours des patrons qui éprouvent de grandes difficultés à recruter du personnel qualifié. Une situation paradoxale qui pose question. Comment expliquer qu’en période de crise, alors que le taux de chômage est au plus haut, il est des employeurs qui peinent à trouver les bons profils? «Bonne question, à tel point qu’elle a conduit Christopher Pissarides à l’étudier et que ses travaux lui ont permis d’obtenir le Prix Nobel d’économie en 2010», constate Marios Paras, président de la Luxembourg Professional Recruiters Association (LPRA). «Il partage ce prix avec les professeurs Peter Diamond et Dale Mortensen. Ensemble, ils se sont particulièrement intéressés au cas du marché du travail où offres et demandes s’équilibrent difficilement. Pourquoi y a-t-il tant de personnes sans emploi alors qu’au même moment il y a un grand nombre d’emplois vacants? Comment la politique économique agit-elle sur le chômage?» Pour le comité Nobel, les trois lauréats ont développé une théorie pertinente qui peut être utilisée pour répondre à ces questions.

Phase de recherche allongée

Dans la pratique, au Luxembourg, il s’avère effectivement que de nombreuses entreprises en phase de recrutement éprouvent des difficultés à dénicher le personnel capable de répondre à leurs attentes. A tel point qu’on n’hésite pas à parler de pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs. «Une pénurie moins grande que celle rencontrée il y quelques années encore, au plus fort de la croissance, mais une pénurie quand même», note Thierry Vanbever, general manager de SDWorx au Luxembourg. «Cela s’applique essentiellement à une main-d’œuvre qualifiée et assez spécialisée, notamment dans les domaines de la finance et de l’IT, ou à des postes de dirigeants.» Anne-Sophie Genevois est chercheuse au CEPS-Instead et auteure d’une étude publiée l’an dernier sur les difficultés de recrutement dans les entreprises implantées au Grand-Duché. Dans ses travaux, elle a montré que plus le poste à pourvoir est qualifié, plus la part de recruteurs déclarant avoir rencontré des difficultés à trouver le profil adapté est importante. Ainsi, 43% des recrutements pour des postes de professions intellectuelles et scientifiques, de dirigeants et de cadres de direction sont jugés difficiles, contre seulement 9% pour des postes d’ouvriers et d’employés non qualifiés. «Sur le terrain, cela se traduit

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témoignage Julie Timmermans. Comptable

par des phases de recrutement de plus en plus longues. Un phénomène qui se renforce en période de crise, parce qu’aucun employeur ne veut se tromper», poursuit Thierry Vanbever. D’un secteur à l’autre, des écarts importants apparaissent. Le secteur le plus touché par les difficultés de recrutement est celui de la finance (39% des recrutements sont jugés difficiles), note encore l’étude du CEPS. Ce résultat fait écho aux difficultés actuelles que connait le secteur financier, qui ne parvient plus à trouver le personnel qualifié et les compétences qui lui sont nécessaires. Le secteur de l’immobilier et services aux entreprises est également concerné par des difficultés de recrutements fréquentes (31%). A l’inverse, avec des niveaux variant entre 12% et 14%, les secteurs du commerce ou des industries manufacturières sont les moins concernés par les difficultés de recrutement. «Au quotidien, il est un autre paradoxe», souligne Thierry Vanbever. «Alors que les jeunes Luxembourgeois parlent en moyenne quatre langues à la sortie de leurs études, nous éprouvons de grandes difficultés à trouver du bon personnel multilingue. La seule solution est de les engager très tôt et de les former, mais pour nombre d’entre eux, l’attrait d’un poste au sein de l’administration reste plus fort que tout. D’autant qu’une entreprise privée ne peut s’aligner sur les packages salariaux offerts aux fonctionnaires…»

Avez-vous trouvé facilement du travail à la fin de vos études? Mon parcours est un peu particulier. J’ai d’abord étudié le stylisme. Mais à part quelques petits jobs, peu ou pas payés, je n’ai pas trouvé de débouchés intéressants. Je me suis donc orientée vers la comptabilité avec la volonté première d’acquérir de nouvelles armes, des notions de gestion, en marge de mon activité que je voulais essentiellement créative. A l’époque, je n’imaginais certainement pas travailler dans un bureau comptable comme c’est le cas aujourd’hui.

Pas déçue de votre choix? Pas du tout! J’ai trouvé une société à l’ambiance familiale. Je me considère toujours en phase d’apprentissage et c’est l’environnement idéal pour progresser. J’ai eu la chance d’être là au bon endroit et au bon moment. Lors de mes études, j’avais pour professeur l’un des associés de la société. Il m’a proposé un stage et j’ai été engagée dès la fin de mes études.

L’exemple du comptable Une autre fonction qui, peu importe la période, donne lieu à des difficultés de recrutement est celle de comptable. «Dans ce domaine, les profils avec expérience sont les plus difficiles à dénicher», confie Séverine Petit, responsable RH au sein de la fiduciaire VO Consulting. «Au Luxembourg, la plupart des profils qui répondent aux offres d’emploi viennent de grandes sociétés, des «big four» en particulier. Or, il existe un premier décalage important entre ce que nous pouvons leur offrir et leurs prétentions, un niveau de salaire que nous jugeons souvent peu réaliste par rapport à leurs véritables compétences. Une petite structure comme la nôtre est à la recherche de personnes polyvalentes qui partagent nos valeurs.» Dès lors, pour répondre à ses besoins, la fiduciaire préfère souvent engager des jeunes diplômés. Avant même la fin de leurs études. Parmi les autres profils les plus recherchés par les recruteurs, Marios Paras (LPRA) identifie aussi les ingénieurs, électroniciens, informaticiens de haut niveau… Des métiers liés aux nouvelles technologies et au développement durable qu’il faut souvent aller dénicher ailleurs… «Saviez-vous que d’ici à 2015, l’Allemagne va avoir besoin de 14.000

informaticiens? L’Université de Luxembourg est une excellente chose pour le pays, mais il ne faudrait surtout pas commettre l’erreur de ne former que des avocats ou des médecins. Le pays doit aussi former des personnes hautement qualifiées dans les domaines techniques de pointe et développer ses activités de recherche et de développement», préconise le spécialiste du recrutement. L’enjeu est global et touche toutes les composantes de la société, qui doit repenser tant l’offre de formation que la lutte contre le chômage sous un jour nouveau. «Comment permettre aujourd’hui aux jeunes, aux femmes qui souhaitent se réinsérer dans la vie active après un temps passé avec leurs enfants, aux 45 ans et plus de retrouver un emploi? Que font réellement les syndicats et le gouvernement pour inverser la tendance et offrir des opportunités à ces gens?»

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en bref 10 Mars 2012 à 19h Soirée de bienfaisance: Little + Le ZONTA Club Esch-sur-Alzette organise sa soirée de bienfaisance au profit de l’association Little +. Toutes à l’école pour le projet «Happy Chandara», une école pour scolariser des petites filles à Phnom Penh . Le Zonta a concocté une soirée sublimée par un menu gastronomique préparé par le chef étoilé Renato Favaro et le maître-pâtissier Gérard Cayotte. André Mergenthaler et Fernand Neumann assureront l’atmosphère musicale.    Lieu: centre culturel «beim Nëssert» - Bergem (Mondercange) Inscriptions :Danielle Becker-Bauer, membre du Zonta, au 621 35 00 61

Femmes & hommes dans la prise de décision économique Une nouvelle étude commanditée par le Ministère de l’Égalité des Chances sur le thème «Les femmes et les hommes dans la prise de décision économique en 2011» a été présentée la semaine passée par Madame Françoise HettoGaasch, ministre de l’Égalité des chances. Cette étude vient actualiser un rapport intitulé «Les femmes dans la prise de décision économique» commandité également par le Ministère en 2000 et 2004. La première constatation de ce rapport est que l’on peut noter des progrès, même s’ils ne sont pas de grande envergure. En effet, entre 2000 et 2003, les postes occupés par les femmes dans les conseils d’administration étaient de 16%, ils représentent 20% en 2011. Elaborée à partir de l’analyse d’entreprises de moins de 15 salariés et de plus de 15 salariés, de façon assez précise, cette étude aboutit malheureusement à la conclusion que les inégalités homme-femme dans la prise de décision sont tenaces et diminuent lentement… Pour plus de détails http://www.mega.public.lu/publications/

bloc-note -note ffcel

7 Mars 2012 à 18 h30 Conférence - Atteindre le sommet Les facteurs clés pour le leadership. La Luxembourg School for Commerce (LSC), en collaboration avec l’association Femmes Leaders et la Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg organise une conférence portant sur le développement du leadership personnel. A l’occasion de la Journée mondiale de la Femme, la conférence convie les participants à s’éveiller au discours et au charisme dynamique d’un leader sportif de renommée internationale, Madame Catherine Destivelle. Alpiniste reconnue comme étant l’une des meilleures grimpeuses mondiales, elle a su gravir sa «montagne intérieure» avant de franchir les plus hauts sommets de l’Europe. Ses expériences et anecdotes exhalent un parfum d’innovation et d’ambition, nécessaires dans tous les domaines de la vie privée, professionnelle et sociale. Lieu: Chambre de Commerce. Inscription via le site: www.lsc.lu/actualites-et-manifestations

28 Mars 2012 à 12 h00 Lunch - Chrono Restaurant Conférence: Le choix d’un cabinet d’avocats. Reservé aux membres de la FFCEL. www.ffcel.lu Lieu: Restaurant Um Plateau

Jeudi 29 mars 2012 à 18 h30: Table ronde Collaboration BusinessMentoring/ FFCEL . Table ronde «L’entreprise vécue par les générations Y, X et babyboomers: perceptions et réalités» Lieu: Chambre de Commerce.

Portail Entreprises

Eng Iddi. Meng Zukunft.

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Choisir d’acheter ou de louer Catherine Moisy

Face à un projet immobilier, l’éternelle question se pose inexorablement: acheter ou louer? Mais a-t-on vraiment le choix? Les conditions du marché (parc immobilier disponible, taux d’intérêt…) et la situation du ménage (revenus, composition…) dictent bien souvent la réponse. Revue de détails…

A quel prix? N’y allons pas par 4 chemins! Les prix de l’immobilier au Luxembourg sont élevés et ne cessent d’augmenter sans pour autant décourager les transactions dont le nombre ne cesse d’augmenter également créant ainsi une spirale haussière continue. Ce phénomène trouve son explication dans la démographie très particulière du Luxembourg. La population totale du pays croît à un rythme soutenu, plus rapidement que les prévisions hautes établies par le Statec en 2006. Si cette tendance se confirmait - rien ne laisse supposer qu’il pourrait en être autrement - les besoins en nouveaux logements seraient de 6500 par an pour les 20 prochaines années alors que

000€ pour s’offrir une maison de 3 à 4 chambres (+/-160m2) à Luxembourg– ville ou ses environs immédiats, la somme descend à 430 000€ dès que l’on s’éloigne de 30km. Le nord du pays étant la zone la moins chère. Contrairement à une idée reçue, Luxembourg-ville n’est pas la commune la plus chère du pays. Sur les premières marches du podium on trouve Niederanven, Strassen, Walferdange, Leudelange, Kopstal, Mamer,et Bertrange. A l’intérieur de Luxembourg, les quartiers les plus chers sont Weimershof, Limpertsberg, Kohlenberg, Belair et Kirchberg. Les projections des professionnels indiquent que le prix moyen d’une maison, à l’achat, atteindra le million d’euros au début des années 2020. Du côté des loyers, on observe une plus grande stabilité que sur les prix de vente, mais les indicateurs sont à la hausse quand même. Sans surprise, les plus fortes hausses sont observées sur le créneau des grandes surfaces (4 chambres et plus) qui sont rares sur le marché de la location. Cela ne doit pas faire oublier que, ramenés au m2, les loyers les plus élevés sont ceux des studios comme dans toutes les capitales. Il y a en effet une forte demande pour ce type de surfaces, ce qui en fait un très bon produit pour les investisseurs. Quand on regarde les quartiers de la capitale, il est assez facile d’identifier le Limpertsberg comme le quartier le plus cher à la location. Pour le moins cher, il n’y a pas de généralisation possible, tout dépend du type de surface. Neudorf et Beggen sont les quartiers les moins chers pour les studios, Bonnevoie et le quartier gare pour les surfaces moyennes et Merl devient intéressant pour les grands appartements.

«Acheter ou louer dépend du type de bien que vous cherchez et de l’étape de vie de votre foyer.» nous construisons environ 3500 nouveaux logements par an. La tension sur les prix n’est donc pas prête de s’atténuer. D’autant plus que l’analyse du passé montre que les crises économiques n’essoufflent pas la hausse. Vente, location, même combat? Pas tout à fait. Les prix de vente moyens ont doublé durant la dernière décennie alors que les loyers n’ont augmenté «que» de 25 à 30% sur la même période. De même, la situation n’est pas la même dans tout le pays. A l’achat, quand il faut compter en moyenne 780

Question à choix multiple Avec 20 000 biens disponibles au Luxembourg, on est tenté de penser qu’il y en aura pour tout le monde. On a vu précédemment qu’il n’en est rien puisque la demande est plus forte que l’offre. Sur la question d’acheter ou de louer il n’y a évidemment pas de réponse toute faite. Celle-ci dépendra beaucoup du parc immobilier disponible pour le type de bien recherché et surtout de l’étape de vie dans laquelle vous vous trouvez. Il existe cependant quelques arguments solides qui plaident

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Où s’informer? • La presse spécialisée concentre encore ¾ des investissements publicitaires de l’immobilier. Les 3 titres phares sont le Wort du mercredi et les 2 journaux spécialisés Habiter et Immostar. • Les candidats acheteurs ou locataires plébiscitent Internet dont le leader incontesté est atHome.lu qui vient de fêter ses 10 ans et qui propose une offre immobilière sur l’ensemble de la grande région. Les autres sites à consulter sont immotop.lu, habiter.lu et immostar.lu. • Le bouche à oreille n’est pas à négliger sur un marché où les expatriés sont nombreux et mobiles. N’hésitez pas à dire autour de vous ce que vous cherchez! en faveur de l’un ou l’autre. A chaque camp les siens. Il vaut mieux acheter si… • Vous souhaitez constituer un patrimoine pour vous-même et pour vos descendants. L’immobilier a fait largement ses preuves en tant que valeur refuge de placement. Son rendement au Luxembourg est très bon et l’espoir de réaliser une plus-value est quasi automatique, même au bout de 3 à 5 ans. On l’a vu, la tension sur les prix n’est pas prête de s’arrêter. Acheter un logement est donc une bonne façon de mettre son argent à l’abri des fluctuations boursières. Par contre il faut savoir que les plus-values ne bénéficient pas d’une fiscalité avantageuse; elles sont taxées comme les revenus. • Vous cherchez une maison individuelle. Les loyers pour ce type de biens sont très élevés et une somme équivalente permet en général le remboursement d’un prêt immobilier. De plus, les offres à la vente sont beaucoup plus nombreuses qu’à la location. Vous aurez donc plus de choix. • Vous êtes au Luxembourg pour une durée d’au moins 5 ans. On l’a vu, les investissements immobiliers se rentabilisent très vite. • Vous êtes jeunes, mais votre projet professionnel et la taille de votre ménage sont stabilisés. Les taux d’intérêts, autour de 2% depuis 2009, sont favorables à l’emprunt. Plus on attend pour acheter, plus on peut avoir des problèmes de santé et plus les banques et assurances sont frileuses. Il vaut mieux louer si… • Vous cherchez un grand appartement. En prix au m2, les loyers des surfaces importantes sont significativement moins élevés que

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neuf quasiment au prix de l’ancien. Phénomène connexe: les propriétaires dans l’ancien, sensibles à cette nouvelle concurrence sont poussés à rénover leurs biens. • Vous souhaitez tester un quartier avant de vous engager à plus long terme. La loi Luxembourgeoise protège très bien les locataires. Vous pourrez quitter votre logement à chaque date anniversaire du bail avec un délai de prévenance de 3 mois.

Et si on allait habiter à l’étranger?

ceux des petites surfaces. Vous aurez plus de surface, une pièce supplémentaire ou accès à un meilleur quartier en louant plutôt qu’en achetant, d’autant que les loyers sont plutôt stables au Luxembourg alors que 80% des prêts sont consentis à taux variable. • Vous cherchez dans les quartiers de Limpertsberg ou de Merl où les offres à la location sont les plus nombreuses avec une grande variété de biens. • Si vous êtes dans une situation transitoire: au Luxembourg pour une durée courte ou en train de fonder une famille qui est susceptible de s’agrandir. Ou si vous avez besoin de temps pour vous constituer un apport personnel suffisant pour convaincre les banques de vous consentir un prêt. • Vous souhaitez habiter dans du neuf: beaucoup de nouveaux programmes sont arrivés sur le marché à partir de 2010 et vont continuer à arriver, ce qui stabilise les prix, voire les fait diminuer. Cela permet d’accéder au

La proximité des frontières belge, allemande et française ont fait naître une tendance: devenir frontalier pour alléger son budget logement. Considéré comme marginal, ce phénomène l’est de moins en moins. S’il ne concerne qu’1 % de la population active résidente, il représente 10 à 15% des transactions immobilières de ces dernières années et a plus que doublé en 7 ans. Les candidats à la relocalisation sont surtout des jeunes actifs, dont les collègues sont frontaliers et qui peuvent aisément comparer leurs budgets logement ou des familles qui ont besoin de surface ou envie d’une maison. Il n’est pas rare que le saut derrière la frontière apporte un bonus de 50m2 ou un gain de 2 pièces. L’accession à la propriété est l’un des moteurs de ce phénomène. Certains jeunes ménages luxembourgeois ne sont pas en reste et deviennent ainsi frontaliers de leur propre pays! Il faut dire que les prix chutent de 30% dès la frontière franchie et que la baisse atteint 50% au bout de 20 kilomètres supplémentaires. Cela est vrai pour l’achat comme pour la location et quelque soit le pays de destination. Le choix du pays se fait, la plupart du temps, par affinité culturelle. Les belges, français et allemands ont tendance à retourner vivre dans leur propre pays. Les Luxembourgeois sont davantage attirés par l’Allemagne et les portugais par la France. Les communes les plus demandées sont Arlon et Aubange en Belgique, Trèves et Perl en Allemagne et Thionville, Villerupt et Audun-le-Tiche en France. Ces communes sont choisies pour leur proximité, mais le gros point noir de ce choix réside quand même dans l’allongement considérable du temps de transport vers son lieu de travail au Luxembourg.

FINANCE | 75

Chloé Consigny

Le bio, plus cher? De nos frigos à nos armoires, en passant par notre salle de bain, le bio s’est durablement installé dans notre quotidien. Question porte-monnaie, le bio a un coût souvent supérieur aux produits traditionnels. Petites astuces pour consommer sain et malin sans se ruiner.

Le bio, c’est quoi au juste? Du coton organique à la voiture électrique, difficile de trouver un dénominateur commun aux produits affublés du qualitatif «bio». Opération marketing ou réelle intention de contribuer à la préservation de la planète, il n’est pas toujours évident pour le consommateur de trier le bon grain de l’ivraie. Reste que si l’on met de côté les appellations savantes, le bio peut simplement se définir en deux mots: «simple et local». Ainsi, nul besoin de se ruer sur les labels ultra sophistiqués pour soulager sa bonne conscience écologique. De simples principes de bon sens peuvent permettre de s’approcher au plus près de bio sans se ruiner. Exit les abricots en hiver, on optera pour les fruits et les légumes de saison. Idem pour les aliments conditionnés qui nécessitent de nombreux emballages et une longue chaine d’acheminement que l’on laissera de côté au profit des produits frais.

Plus cher, vous avez dit plus cher? Malgré l’augmentation de l’offre en matière de produits bio et la très forte croissance du nombre d’adeptes (au minimum et en moyenne, une famille européenne consomme au moins un produit bio par trimestre), le bio reste plus cher que les autres produits d’alimentation. En cause? Des méthodes de production plus onéreuses. En effet, il faut souvent des espaces de productions plus importants pour un rendement moindre. Notez, par exemple, qu’une vache laitière élevée selon les principes bio produira en moyenne deux fois moins de lait qu’une vache élevée en batterie. Pas étonnant, dans ce cas, que le surcoût se répercute en caisse. Même constat pour les fruits et les légumes: l’agriculture bio interdisant l’emploi de certains produits, il faut parfois composer avec les attaques d’insectes et les mauvaises conditions météorologiques. Autant d’élé-

ments aléatoires qui peuvent réduire le volume des récoltes et, de fait, tirer les prix à la hausse. En dix ans, le nombre de terres agricoles dédiées au bio a considérablement augmenté en Europe, et la tendance ne devrait pas s’inverser. Dans toutes les grandes métropoles du monde, le bio se développe. Reste que les supermarchés sont souvent l’objet d’une forte polémique au sujet du bio, et pour cause. Les marges opérées laissent parfois perdants producteurs et consommateurs et alimentent la confusion dans l’esprit des acheteurs.

Le bio… all by myself! N’oublions pas que le bio, c’est en fait simplement une façon de vivre, bien plus qu’un produit marketing. Pour vivre bio au quotidien, rien de plus simple que de piquer deux trois astuces à nos grandsmères. Suivre le rythme des saisons et acheter frais! Les vraies adeptes pourront opter pour le Do It Yourself et entretenir un petit potager! Rien de tel pour passer l’année au plus proche de la terre, en respectant les saisons. Et pour le bio, version chic, on optera pour les cosmétiques bio maison. Dans les magasins spécialisés, les prix de ces produits sont souvent dissuasifs. Or, des ingrédients simples, cultivés à la maison et achetés en pharmacie peuvent permettre de créer des élixirs de beauté. Le secret, un peu de patience et de bon sens.

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Magali Eylenbosch

La thérapie de couple, in ou out? Les prises de bec s’enchaînent, la vaisselle cassée jonche le sol et on est à deux doigts de se dire bye-bye. Rétablir le dialogue et reprendre le chemin de la négociation n’est pas toujours une mince affaire. Doit-on forcément passer par la case «psy»?

Il fut une époque où nous vivions le grand amour. Nous étions d’ailleurs assez naïfs pour croire que nous regarderions toujours dans la même direction. Et puis, le temps a fait son œuvre et notre petit nid d’amour a fait place aux tranchées. Chacun se planque avant d’envoyer une salve meurtrière à l’autre. A ce petit jeu, on ne tient jamais le coup longtemps. Selon Frédéric Beigbeder, «L’amour dure trois ans». En tenant compte de la période de mise en route d’un couple, ce n’est même pas le temps d’un bail. Je ne vous parle même pas du mariage! Il faudrait envisager une nouvelle formule, genre: «Le couple se jure fidélité, secours mutuel, assistance, communauté de vie…, pendant deux ans trois semaines et deux jours.» Impensable! Pensons plutôt que l’amour dure bien plus longtemps, mais qu’il ressemble à une route sinueuse. Dans certains virages, les dérapages nous font parfois perdre le contrôle. Quand rien ne va plus, un disciple de Freud ou de Lacan sera-t-il capable de nous dissuader de couper Médor en deux?

Pourquoi, quand et comment

Paroles de psy - «Si la thérapie aboutit à une séparation à l’amiable, c’est une réussite!»

Avant de vous livrer mon avis sur la question de la thérapie de couple, j’ai fait ma petite enquête, dans la vie et sur le net. Le «pourquoi», tout le monde s’en doute. Le simple bruit de leur clé dans la serrure nous fait sursauter. Parfois, nous sommes encore bleues de nos hommes, mais eux ne nous supportent plus. Parfois, nous mourons d’envie de les remballer chez leurs mères. Enfin, il arrive qu’aucun des deux protagonistes ne trouve plus son compte au sein d’une union qui s’est étiolée. Même quand rien ne va plus, la séparation n’est pas une mince affaire. Le couple, on y a cru et on aimerait y croire encore. Face au mur, le psy est le dernier appel au secours.

PSYCHO | 77

Tentez le coup quand… - Vous avez séparé l’espace de la maison en deux avec du ruban adhésif. - Vous avez décidé de couper une jambe à chacun de ses pantalons. - Vous lui dites qu’il ressemble de plus en plus à sa mère. - Vous décidez que vous passerez votre mois de vacances en retraite au Tibet. Aucun couple ne décide d’entamer une thérapie quand tout va bien. Après mûre réflexion, c’est pendant cette heureuse période qu’il faudrait pourtant jouer cartes sur table. Marie-Louise raconte: «Mon mari m’a très vite exaspérée. Il avait des tonnes de petites manies qui me rendaient dingue, notamment celle de couper le son de la télé en plein milieu d’un film pour me raconter une blague. J’aurais dû mettre le holà immédiatement, mais j’ai préféré me taire pour éviter les conflits. Après cinq ans de mariage, je suis tombée amoureuse d’un autre homme. Avant la séparation, j’ai accepté d’entamer une thérapie de couple, mais j’étais déjà ailleurs depuis bien longtemps. Le psy n’a même pas décelé l’existence d’une autre relation et on a fini par conclure qu’il y avait incompatibilité d’humeur. En attendant, nous avions dépensé près de 1.000 euros histoire de se donner bonne conscience.» Le cas de Simone est beaucoup plus drôle: «Nous étions très jeunes, Michel et moi, quand nous avons eu nos enfants. Entre le boulot et la vie de famille, nous n’avions plus de temps à nous. Après sept années de vie commune, nous nous hurlions dessus sans arrêt. Nous avons décidé de prendre rendez-vous chez une psy. Après 15 minutes de face à face, nous avons recommencé à crier. Quand elle a voulu intervenir, nous avons lâché ensemble: «Vous, fermez-la!» Pour une fois, nous étions d’accord. Elle est restée bouche bée et nous avons repris nos manteaux. Psy ou pas psy, nous avions atteint le point de non-retour.» Comment va se passer une thérapie de couple? Comme souvent dans ce domaine nébuleux, ça dépend. Le thérapeute exige souvent que les conjoints se présentent ensemble aux séances, mais il peut également décider d’une thérapie pour l’un ou l’autre, ou pour les deux. Certains utilisent les outils de la thérapie comportementale qui se concentre essentiellement sur le comportement de chaque partenaire et ses réactions face aux événements que le couple doit traverser. Il peut faire appel à la thérapie analytique qui met à jour les souffrances passées, ou à l’analyse

systémique en regardant le couple en référence au milieu familial dans lequel il émerge et se développe. Avec la maîtrise de toutes ces belles théories, il est raisonnablement imaginable qu’aucun psy ne divorce!

Le prix du danger Ok, quand il s’agit d’amour, on ne compte pas. Et comme dans toute thérapie, il n’y a aucune norme en matière de durée (de quelques semaines à quelques mois) ni de prix (de 50 à 110 euros la séance). Excusez-moi, mais à ce prix-là, il vaut peut-être mieux recommencer à l’aimer ou décider de le quitter sans attendre. Nancy en a fait l’expérience: «Mon mari et moi, nous ne nous aimions plus depuis longtemps. Ma mère nous avait suggéré de suivre une thérapie conjugale avant de prendre une décision. Le psy qui nous avait été conseillé a d’abord proposé de nous voir ensemble. Ensuite, il nous a reçu chacun séparément. Après ces trois premières entrevues, il nous a fait un petit topo de la situation: «Notre couple n’allait pas bien.» Nous avions déjà déboursé 280 euros pour entendre cette grande nouvelle. Catégoriquement il nous a signifié qu’il faudrait venir le voir conjointement une fois par semaine et que je devais, de mon côté, suivre une thérapie individuelle une à deux fois par semaine. Après cinq semaines de régime drastique, nous avons décidé qu’il serait plus économique de se séparer à l’amiable.»

S.O.S oreille compatissante La crise économique frappe notre ancien continent. Vous avez besoin de parler de vos problèmes à quelqu’un? C’est légitime. Ne me dites pas que parmi vos amis il n’y en a aucun qui peut faire preuve d’impartialité. Vous économiserez du temps et de l’argent. Ce n’est déjà pas si mal. Vous pourrez sans doute vous offrir un week-end en amoureux. Ça fait un bien fou!

78 | Banc d’essai

Paule Kiénert pilote au féminin

Quand la Coccinelle fait mouche!

Née en 1945, la Coccinelle a su répondre aux besoins utilitaires d’après-guerre puis aux envies libertaires des hippies. La Beetle du 21e siècle, quant à elle, a vu le jour à la fin des années 90 pour reprendre le style rondouillard et bon enfant de la mythique Coccinelle dans une version entièrement remise au goût du jour. Et 2012 lève le voile sur une dernière version de cette New Beetle, annonciatrice d’un nouveau succès.

Esthétique et habitabilité Si la Coccinelle est devenue, à partir des années 50, l’archétype de la production de masse c’est bien entendu parce qu’elle a su se rendre accessible aux couches moins aisées de la population. Mais elle a également séduit le plus grand nombre et traversé les décennies grâce à sa frimousse joviale et à ses courbes avantageuses. Si sa toute dernière version n’a rien perdu de cette bonhomie, le côté «Flower Power» de la première New Beetle a été laissé de côté. Exit le soliflore; la new New Beetle se montre moins fleur bleue. Sa silhouette s’est faite plus affutée et son look plus rageur. L’habitacle de la New Beetle puise son côté rétro dans l’application de la couleur carrosserie sur le volant, le tableau de bord et les contre-portes. Le système audiophonique Fender pourra ajouter une touche rock seventies pour les connaisseurs! Pour le reste, place à la modernité avec écran de bord tactile, climatisation séparée pour le conducteur et le passager, volant multifonction et pilote de parking. Concernant l’habitabilité, les places avant sont spacieuses et confortables tandis qu’à l’arrière mieux vaut ne pas dépasser le mètre soixante. Le coffre est d’une belle capacité, d’autant que la banquette arrière est rabattable symétriquement.

Conduite Adeptes de la première génération de Coccinelles, vous apprendrez que le coffre a remplacé le compartiment moteur et que

celui-ci s’est transféré vers l’avant. Les fanas du flat 4 d’antan ne pourront que regretter cet accroc à l’esprit Cocs. Mais il faut vitre avec son temps et privilégier confort, sécurité et performances.Disponible en quatre motorisations essence ou diesel avec boîte de vitesses manuelle ou automatique, la New Beetle répond à toutes les attentes avec la meilleure efficience énergétique. En ce qui me concerne, je choisis d’essayer le moteur essence TSI 200 chevaux à boîte DSG 6 vitesses à double embrayage. Et je ne regrette pas le voyage! Très douce en mode normal pour une conduite facile en ville, la Beetle se transforme en mode sport avec des passages de vitesses très hauts dans les tours et, lorsque l’on rétrograde, le coup de gaz entre les rapports est des plus grisants! Le freinage est efficace, l’agilité et la tenue de route irréprochables. A n’en pas douter, la dernière Beetle a gagné en sportivité! Les icônes des années soixante ne peuvent pas toutes se targuer d’avoir aussi bien vieilli que la Beetle! Celle-ci a su rester fidèle à sa personnalité en s’adaptant aux exigences actuelles. A la fois citadine et bonne routière, la Beetle et son air sympathique vous conduiront vers vos activités personnelles ou familiales en toute sérénité ou sur les chapeaux de roues, mais, toujours, avec style!

Moteur: 2,0 L 4 cylindres essence TSI | Puissance: 200 cv (147 kW) | Vitesse maxi.: 223 km/h | Accélération 0 à 100 km/h: 7.5 sec | Boîte de vitesse: 6 rapports DSG à double embrayage | Consommation cycle mixte: 7,7 L/100 km | Emission de CO2: 179 g/km | Prix: 24 640 euros TTC pour le modèle essayé (à partir de 16 160 euros pour une motorisation inférieure)

BEAUTé | 79

Marie-Elisabeth Crochet

Objectif: silhouette de rêve! Le compte à rebours a commencé. L’étape maillot se rapproche. Comment affronter cette épreuve? Avec calme et sérénité! Pour être belle et ferme sans s’affamer, quelques petits conseils, soins et exercices discrets, tout en efficacité! Allez, encore un petit effort et on y est presque: les vacances se profilent. Certaines profiteront déjà d’échappées belles au soleil à Pâques, d’autres un peu plus tard. Chaque année, dès que le premier rayon pointe son nez, une question cruciale se pose. Quand et surtout dans quel état rentrera-t-on dans son premier maillot de l’année. Crise de déprime assurée? Meuh non! Juste deux ou trois petits efforts et quelques conseils de bon sens, pour être fraîche et jolie en bikini. Manger moins, bouger et se faire masser, trois étapes de bon aloi pour sa santé et pas très difficiles à adopter. Depuis que les magazines féminins et l’esthétique existent, on n’a guère trouvé mieux pour perdre du poids et se raffermir. On n’a rien inventé, mais sur ce plan-là, on ne croit plus à SaintNicolas. Pour maigrir sans effort, les philtres magiques, ça n’existe pas. Perdre dix kilos en trois jours, impossible! Pas question de devenir anorexique du jour au lendemain, ni de s’engager dans un camp de rangers, rien de mieux que la frustration engendrée par ce type de comportement excessif pour reprendre encore plus de poids que ce qu’on avait perdu, dès qu’on reprend une vie normale. On se fixe des objectifs raisonnables. Se sentir plus légère, plus douce et pleine d’énergie. Du bon sens, certes, mais quelles recettes appliquer au quotidien? Philosophie number one, on apprend à s’aimer telle que l’on est. Une petite ronde ne deviendra jamais grande et fine et vice versa. Par contre, travailler sur la douceur de sa peau et la fermeté du corps, tout en s’affinant, ça, c’est réaliste pour tout le monde!

On change sa façon de manger Le problème, c’est qu’on veut des résultats, vite, et que les résolutions diététiques drastiques, ça ne tient jamais très longtemps. Diète Dukan, ok, ça fonctionne et les résultats sont spectaculaires sur le moment, mais la reprise des kilos, une fois le régime arrêté l’est tout autant. Même combat pour les journées détox, une journée bouillon de légume, c’est bien pour compenser un weekend de nourriture trop riche, mais pas plus, sinon l’organisme va vouloir compenser les pertes… On les garde au programme, mais juste une fois par mois. Cette année, on va commencer en douceur. Envisager une

perte de poids sur le long terme est la meilleure façon de ne pas regagner les kilos superflus. La vitesse de croisière recommandée par les nutritionnistes, c’est deux kilos par mois maximum. Règle numéro un pour éviter les frustrations: manger de tout, mais en petite quantité. C’est une mesure saine, à adopter jusqu’à la fin de ses jours. Si on a la mauvaise habitude de manger à l’extérieur à midi, la cuisine luxembourgeoise ne facilite pas la tâche, on le sait. Où que vous alliez manger, vous remarquerez qu’un plat vous fait deux repas! Résultat, on commande systématiquement une portion réduite. Chez soi, on mange dans des assiettes à dessert, ça limite automatiquement les quantités (plus une assiette est grande, plus on a tendance à la remplir et… à la vider!) et on ne se ressert jamais. Ça semble idiot, mais c’est psychologique, le sentiment de satiété s’installe beaucoup plus

80 | BEAUTé

témoignage Mireille Bier, Employée service communication

vite. On arrête une bonne fois pour toutes les chips avant le diner et le pain pendant les repas. Mieux vaut réserver celui-ci au petit déjeuner, là, on est sûr que sa valeur calorique sera consommée dans la journée. Idem pour les aliments gras et sucrés, si jamais on doit craquer. Fini les boissons gazeuses et sucrées! Bombes à calories et à aérophagie! Eau, thé vert et infusion aromatisée à gogo! Un petit bémol, inutile de boire trop, plus d’un litre et demi et on risque les dilatations de vessie et les fuites urinaires qui vont de pair… On boit un grand verre d’eau avant chaque repas, là aussi, du coup, le sentiment de satiété vient beaucoup plus vite et on mange moins. Par contre, l’eau bue en fin de repas a tendance à diluer les sucs digestifs et on se sent vite ballonnée… On bannit l’alcool hyper calorique

Fais-tu parfois régime?

Quels sont tes trucs et astuces pour perdre du poids ou pour garder ton poids stable? Chaque femme a ses petits secrets pour tenir la forme! Tout d’abord, il faut écouter son corps. Ensuite, une alimentation équilibrée. Par exemple: en soirée pas trop de glucides et naturellement du sport.

Y a-t-il un régime que tu as fait et que tu ne conseillerais pas du tout?

«Bougez, éliminez! C’est le moment de vous mettre en mode action!» et le vin jusqu’aux vacances. Et quand on y sera, tout juste s’accordera-t-on un verre d’un très bon vin, pour le plaisir! Juste quelques petits repères: si vous arrêtez seulement de manger des sucreries, en moyenne, une femme de quarante ans perd six kilos et demi en six mois; si on se limite à 1500 calories par jour, on perd d’office 500 grammes par semaine, sans frustration. On mange toujours plus qu’on ne croit, faites le test: notez tout ce que vous mangez sur une journée, vous aurez quelques surprises et vous verrez vite ce qu’il faut supprimer…

Oui, pour garder une silhouette avec laquelle on se sent à l’aise, il faut toujours prendre soin de son corps. On est ce qu’on mange et «Naischt kennt vun naischt».

Ne rien manger! Car le corps est comme une cheminée, il brûle seulement des calories, quand on lui donne quelque chose à brûler! De plus, le corps perd en premier les muscles, si on ne l’alimente pas.

quel conseil donnerais-tu aux filles de ton âge pour rester mince? Chaque fille doit se sentir bien dans sa peau et décider pour elle-même combien de kilos elle veut perdre et non pas la pression des médias ou des autres personnes. Mangez mieux et faites un sport qui vous rend heureux, comme la Zumba, qui fait vibrer tout le corps. Si on est bien dans son corps, c’est ce sentiment qui nous fait briller et qui donne bonne mine!

On se fait masser Pas forcément besoin d’ultrasons pour vous faire perdre des kilos. Faites-vous masser, c’est le complément idéal d’un régime et d’exercice de fitness. Le massage est un véritable booster d’efficacité minceur, c’est prouvé! Un drainage lymphatique régulièrement effectué, c’est une alternative efficace à la liposuccion. S’il favorise l’élimination des déchets et des toxines, il tonifie la microcirculation sanguine et améliore les échanges cellulaires pour une pénétration impeccable d’une crème minceur, par exemple. Les problèmes de rétention d’eau et de cellulite sont sans conteste diminués avec des

séances régulières. Attention, pas d’efficacité, sans régularité: une fois par semaine, pendant trois mois minimum, pour être assurée d’un résultat. En complément, on dort des nuits de huit heures! Une étude scientifique a démontré récemment qu’on stocke plus facilement les kilos, quand on n’a pas atteint son quota de sommeil. A méditer!

Se tartiner de produits adaptés? La bonne nouvelle, c’est que quoiqu’on choisisse, crème ou gel, c’est le fait de bien la faire pénétrer en la massant consciencieusement qui donne des

concours Jouez avec Femmes magazine et BaByliss et gagnez un épilateur O’liss. résultats. Si on n’a pas le budget pour des soins en institut, on se choisit, en attendant, quelques produits adaptés pour faire des soins chez soi. On n’hésite pas à se faire plaisir avec des crèmes qui sentent bon, parce qu’on a bien mérité de prendre un peu de temps pour nous. Dernière petite révolution en date, on fonce sur les macrosalgues, la Laminaria ochroleuca raffermissante. Pour rendre la peau plus ferme, plus tonique et plus élastique, rien de tel que les produits issus de la biodiversité.

On bouge tout le temps Trois fois quarante minutes de sport par semaine, c’est l’idéal recommandé au niveau santé et beauté. Entre mari, enfants, boulot, cuisine et ménage, on cherche encore où on place ses exos ou son fitness dans le planning, surtout si on a besoin de dormir à un moment donné pour retrouver des forces. Pour celles qui n’ont le temps de rien, la gym cachée, il n’y a pas mieux. Au bureau, en restant non-stop assise, on gonfle et le syndrome des jambes poteaux fait des ravages. On prend l’habitude de se lever toutes les heures pour faire circuler le sang, ne fut-ce que pour aller jusqu’à la fontaine à eau. On profite des pauses pipi pour faire systématiquement, debout, vingt touchers genou droit-coude gauche et inversement, en alternance. Un exercice qui fait travailler abdos, cuisses et fessiers d’un coup! A raison de quatre séries par jour, vous visez un peu le résultat? On arrête définitivement les ascenseurs et on prend les escaliers. On gare sa voiture plus loin de chez soi. Au lieu de se parker juste en dessous de son appartement, on se gare en bas de sa rue. Idem quand on arrive au boulot. Vous verrez, c’est fou comme ces quelques centaines de mètres supplémentaires accumulés ont de l’effet sur la silhouette et permettent en plus de se détendre, tout en se vidant la tête. Dix minutes le matin et dix minutes de marche le soir, mine de rien, ça fait 20 minutes de sport par jour, sans même s’en rendre compte… Pour peu qu’on les fasse à un rythme soutenu, c’est tout le système cardio-vasculaire qui se métamorphose… Et si on applique le même principe pour chaque course ou déplacement, ça en fait des kilomètres, ni vu ni connu… Idem, si on adopte la résolution de courir trois minutes sur place dans sa salle de bain, juste avant de se laver les dents. Juste trois minutes top chrono. Il suffit de mettre en route le minuteur de son iPhone… Au bout d’une semaine, on voit déjà la différence sur la fermeté des cuisses. Le weekend, on fait son shopping à pied et on en profite pour emmener mari, enfants et chien en balade obligatoire le dimanche pour s’oxygéner les neurones à fond. Maintenant, plus d’excuses, la pro de la minceur, mine de rien, c’est vous et on va admirer le résultat! Bien sûr que non, vous ne faites jamais régime, vous n’en avez pas besoin…

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Découpez ou recopiez ce bon sur papier libre, renvoyez-le avant le 1er avril 2012 à: Femmes Magazine - Concours BaByliss 74 rue Ermesinde - L-1469 Luxembourg Offre réservée aux personnes majeures - Une seule réponse par adresse Règlement du concours sur demande.

82 | test beauté

Gourmandise et volupté! Femmes Magazine a testé pour vous la gamme de maquillage «Paris Sucré» de Bourgeois. Macarons, cup cakes et glaçages tendres sont venus influencer fards, gloss et vernis pour un look mutin et léger. En rose et anis, le regard pétille de malice. Plus frais que jamais, le teint se pare de pommettes rosées. Les ongles affichent un délicat pastel tandis que la bouche est aussi gourmande qu’une marmelade d’été.

Julie Kieffer

Coup de cœur: Blush rose frisson. +: L’association de la texture fine et légère et du pinceau applicateur redessine les pommettes en un seul geste. Le pinceau courbé facilite réellement l’application. Effet bonne mine et naturel assuré. -: Le packaging se confond avec celui des fards.

Sophie Falchi

Coup de cœur: Mascara volume glamour max. +: Avec un packaging jeune et sympa, ce mascara tient ses promesses. Les cils sont allongés et plein de volume! -: il est vraiment très difficile à enlever même avec un démaquillant waterproof.

Patricia Sciotti

Coup de cœur: Vernis corail printannier +: Une couleur pleine de peps pour réveiller les tenues les plus tristes. J’aime la teinte rose bonbon très glamour et la texture facile à appliquer. La résistance aux chocs et plutôt bonne. Je l’adopte comme un basic pour ma palette été.

Paule Kiénert Coup de cœur: Mascara volume glamour max.

+: Mais ça marche! Les cils sont bien gainés et les yeux de biche assurés!

-: Le démaquillage est assez difficile, il reste sur les cils des résidus. Peut-être un démaquillant waterproof serait-il le bienvenu?

Linda Morgenstern Maria Pietrangeli

Coup de cœur: Blush rose frisson. +: Le blush donne un coup de jeune tout en laissant un effet naturel, ce qui est pratique en attendant les beaux jours. -: Le packaging est plutôt adapté aux jeunes filles: il est très moderne, mais pas très élégant.

Coup de cœur: Gloss rose chimeric. +: Grâce à son pinceau profilé, le gloss s’applique très facilement pour un effet brillant et discret. Il ne colle pas et, petit plus, il hydrate parfaitement les lèvres! -: Il nécessite des retouches régulières.

MUST HAVE | 83

MUST 1 - Shalimar parfum initial

La filiation de cette nouvelle variation est évidente. Un perpétuel éveil voulu comme une transmission parfumée et émotionnelle, un moment où tout commence, où la fraîcheur des origines semble naître une nouvelle fois. Guerlain.

2 - Eau délicate Cette édition limitée se veut la réinterprétation de l’âme des parfums for her: la féminité, signature de la ligne for her s’enveloppe d’une nouvelle aura, éphémère et pourtant enivrante. Narciso Rodriguez.

3 - Eau de toilette Cette eau de toilette s’inspire des femmes contemporaines les plus dynamiques. Elle est fraîche, originale et peut se porter en toute occasion. Fragrance avant-gardiste. Fortes et stimulantes, mais également mystérieuses et féminines, ses notes reflètent les différentes facettes de la vie de la femme moderne. Jimmy Choo.

4 - Miss Dior Trois variations chyprées, aux matières premières exclusives et rares. Miss Dior allie les contraires et s’autorise tous les contrastes. C’est une déclaration de liberté. Elégante et audacieuse, sophistiquée et désinvolte. Amoureuse et séductrice. Dior.

5 - Idylle – Duet Pour ce second poème olfactif, le parfumeur a choisi l’alchimie troublante de deux fleurs blanches issues du bouquet, le jasmin et le lilas blanc. Le duo est inattendu, la séduction a eu le dernier mot, elle laisse sans voix… Guerlain.

84 | MUST HAVE

MUST 1 - Crème corps délicieuse

Pour prolonger les bienfaits de la douche, Crème corps délicieuse offre sa douceur moelleuse pour hydrater et embellir la peau, l’enchanter des notes parfumées de l’Eau des Jardins. Clarins.

2 - l’Eau d’Issey pour Homme Sport La nouvelle fragrance de la ligne, propose aux hommes une nouvelle expérience, vivre intensément les émotions du sport… à travers la vision unique de son créateur. C’est avant tout le rapport de l’homme avec la nature, l’eau, l’air ou la terre… pour des émotions intenses. Issey Miyake.

3 - Crème prodigieuse Un soin hydratant et défatigant quotidien à la fleur précieuse d’Immortelle bleue pour une protection maximale contre le stress oxydatif, principal responsable du vieillissement cutané. Nuxe.

4 - Aqua Chic Edition limitée Pour rafraîchir la plus glamour des créations Mugler, le parfumeur a chois l’eau de bleuet, délicate et tendre. Cette eau s’épanouit au cœur de la fragrance et se mêle à la baie rose et l’essence de citron de Calabre. Une association inédite qui métamorphose Angel en une fragrance fleurie, orientale et fraîche. Angel.

5 - Sfumato Une élargit sa gamme avec l’arrivée de 3 nouvelles ombres à paupières Sfumato Intense. Il s’agit véritablement du tout premier «Smoky Eye» de jour. Ces ombres apportent une intensité encore plus élevée, car elles possèdent un pourcentage plus important de pigments minéraux colorés. Une.

86 | SANTé

Dorlotez votre dos Michèle Rager

Nous sommes souvent les premiers tortionnaires de notre colonne vertébrale quand nous coinçons le téléphone entre l’oreille et l’épaule, restons avachis dans un divan ou pratiquons du sport sans s’échauffer. Déjouons les idées reçues qui entraînent autant de dégâts que certains comportements.

La douleur peut survenir sans raison Vrai. Dans 95% des cas, elle surgit parce que les muscles, ligaments et/ou articulations ne travaillent pas correctement. Ces dorsalgies sont non spécifiques, c’est-à-dire non liées à une maladie ou à un traumatisme. Et donc, dans la majorité des cas, aucune cause n’est repérée. Ce qui n’empêche pas une prise en charge médicale efficace!

Plus c’est douloureux, plus c’est grave Faux. L’intensité des manifestations n’est en aucun cas liée au diagnostic. Qui plus est, certaines douleurs guérissent sans traitement en quelques jours. Mais, hélas, récidivent fréquemment endéans les deux années.

Lorsque les maux sont intenses, il faut rester au lit Faux! L’immobilisation a été longtemps recommandée les décennies précédentes, mais n’est plus d’actualité. Au

contraire, celle-ci provoque des effets néfastes et entraîne un passage à la chronicité, un déconditionnement physique, une déprime, une perte de la forme physique, une impression de douleur exacerbée et une reprise plus compliquée des activités… Si le repos au lit est prescrit par le médecin, il ne doit pas excéder une durée de deux jours.

Quelquefois, aucun traitement n’est prévu Vrai et ce, parce que 80 à 90% des lombalgies (douleurs des lombaires) guérissent spontanément en moins de six semaines. Les autres deviennent chroniques et se répètent régulièrement. Les personnes les plus touchées sont essentiellement les adultes, hommes et femmes, entre 35 et 55 ans. Si la douleur est importante, le médecin prescrit un antalgique à base de paracétamol afin de favoriser les mouvements.

Le tabac en est également responsable Vrai. La nicotine fragilise les disques situés entre les vertèbres. Les autres coupables des lombalgies sont la sédentarité, l’excès de poids, le stress, le port de charges lourdes et/ou les expositions répétées à des vibrations (comme le vivent les camionneurs).

Toutes les chaises de bureau se valent. Faux. Un siège «quatre étoiles» est pourvu d’un dossier, indispensable pour le soutien des lombaires. Réglable en hauteur, celui-ci doit parfaitement épouser les courbes situées entre les dernières vertèbres dorsales et la partie supérieure du sacrum. Sur les accoudoirs, les bras se reposent régulièrement, ce qui soulage les cervicales et dorsales. Quant aux roulettes, elles permettent de se lever sans effort et de pivoter sans risque de faux mouvements. Comment régler la hauteur de sa chaise? Les avant-bras doivent toujours rester à l’horizontale, parallèles au plan de travail. Vous lorgnez vers les «chaises à genoux», présentées comme une garantie antidorsalgie? Effectivement, ce siège incline le bassin vers l’avant, ce qui respecte les courbures physiologiques de la colonne afin d’épargner un peu mieux les lombaires.

Il faut apprendre à s’asseoir correctement. Vrai. Voici la bonne attitude: placez-vous le plus en arrière possible, serrez les fesses, rentrez le ventre et grandissez-vous. Bien sûr, après dix à vingt minutes, vous vous tassez. Il est alors temps de vous accorder une pause, en vous levant régulièrement, en effectuant quelques pas avant de récupérer votre chaise… et une position correcte.

Le froid n’est pas conseillé Vrai, car il provoque une contracture musculaire et réveille quelquefois un torticolis ou un lumbago. Si vous êtes sujet à ces bobos, privilégiez les foulards ou les cols roulés… Adoptez des chaussures aux talons, ni trop hauts, ni trop plats, la hauteur idéale étant de 3-4 cm et munies de semelles de crêpe qui absorbent mieux les chocs.

Le sport est interdit Faux. L’activité physique est une amie des vertèbres: elle muscle notamment les jambes et les cuisses. Et lorsqu’on se plaint de douleurs, mieux vaut avoir des membres inférieurs solides, afin de les mettre à contribution pour se baisser ou pour ramasser des objets lourds. Se bouger permet aussi d’éviter que les articulations ne «rouillent» et de lutter contre la surcharge pondérale: si la colonne doit supporter vingt kilos de trop, elle est soumise à des contraintes excessives.

88 | SANTé

Tous les sports ne sont pas conseillés Vrai. L’activité physique peut aussi engendrer des bobos du dos. Notamment quand une mauvaise posture est adoptée ou peut susciter des accidents. Tout dépend du sport sélectionné et de la manière de le pratiquer! Une règle d’or pour ne risquer aucun traumatisme: s’échauffer correctement avant l’effort. › La natation: elle est généralement conseillée, à condition de rester sur le dos ou sur le côté (à l’indienne). En effet, nager sur le ventre entraîne une courbure du bas du dos et une traction du cou. Méfiez-vous aussi des eaux trop froides entraînant une contracture musculaire. › Le jogging: en courant sur un sol dur et irrégulier, on créé des ondes de choc susceptibles d’amener des réactions douloureuses. Autant éviter les rues (avec revêtement en ciment ou béton) et acquérir de bonnes chaussures de sport. Préférez les chemins en forêt mais attention aux sols irréguliers si vous avez les chevilles fragiles… › Le tennis: il n’est pas dangereux pour les vertèbres, à condition d’oublier les services «canon», les revers trop appuyés, les déplacements brutaux et les jeux à contre-pieds! › L’équitation: les secousses provoquées par le cheval, surtout au trot, engendrent fréquemment des dorsalgies. › Le golf: en utilisant les mouvements de rotation pour frapper la balle, l’on risque, à long terme, de souffrir du dos. Sauf si l’on apprend la bonne technique! › Le vélo: comme la marche, il a l’avantage de se pratiquer à tout âge et ne pas nécessiter une condition physique de sportif olympique. Il fortifie aussi la sangle abdominale (qui soutient le dos). En revanche, en roulant comme les champions du Paris-Roubaix, soit sur des pavés et penché, on n’échappe pas aux douleurs dorsales…

Un équilibre parfait Banale, la colonne vertébrale? Non! Cet assemblage de 24 vertèbres constitue la charpente de notre corps, à la fois souple et rigide. Les douleurs aux vertèbres cervicales, situées sous le crâne, se manifestent par des raideurs de la nuque, mais aussi des maux de tête ou des vertiges. Les douze vertèbres dorsales sont particulièrement mises à contribution dans le travail, le sport, etc. Viennent ensuite les cinq vertèbres lombaires, qui supportent tout le poids du corps, ce qui rend notamment les disques des quatrième et cinquième vertèbres plus fragiles.

Une radiologie n’est pas nécessaire Vrai. La consultation chez le médecin suffit amplement et des radios ne sont prévues que si le praticien suspecte une pathologie sous-jacente ou si une thérapie chirurgicale est envisagée.

La prise en charge doit être pluridisciplinaire Vrai. Elle exige la consultation de plusieurs professionnels: médecin, kinésithérapeute, psychologue, ergothérapeute… Par ailleurs, en plus de l’acupuncture, la médecine chinoise propose également de nombreuses techniques contre les maux de dos chroniques ou passagers. Après avoir choisi les techniques appropriées à l’état du patient, les effets du traitement sont rapides et bénéfiques. Les principes de la médecine chinoise consistent à stimuler différentes zones du corps étant à l’origine de la douleur. Elle utilise par exemple la moxibustion qui stimule par la chaleur des points d’acupuncture (le moxa est l’objet chauffant qui permet cette stimulation). La méthode des ventouses quant à elle, peut-être utilisée en complément des aiguilles et des moxas.

Les bons gestes s’enseignent à tous les âges Vrai. Tant qu’on ne se débarrasse pas de ses mauvaises habitudes, aucune thérapie ne résoudra vraiment le problème. Pour empêcher les récidives ou prévenir précocement l’apparition de ces maux, mieux vaut suivre une formation fournissant des conseils théoriques, mais surtout un apprentissage de gestes très pratiques. Au Luxembourg, «Un jour pour votre dos», vous enseignent une véritable «hygiène du dos». Info: www.prevendos.lu

Ne vivez plus enfermé dans une bulle

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Ces pères qui élèvent seuls leurs enfants Christine Mick

La sortie d’école est couramment appelée «l’heure des mamans», mais, aujourd’hui une maman sur 10 est… un homme. Comment sont-ils perçus dans la société? Quels sont leurs défis quotidiens? Parviennent-ils à conjuguer vie familiale et vie affective tout en gérant leur carrière professionnelle? Il y a 50 ans, dans plus d’un cas sur deux, c’était le décès du conjoint qui conduisait à la création d’un foyer monoparental. De nos jours, cette situation en concerne moins d’un sur dix, dans la plupart des cas, ce sont les

divorces ou les séparations qui constituent les foyers avec un seul parent. Généralement, c’est à la mère que revient la garde de l’enfant, pourtant, les pères sont de plus en plus nombreux à se voir confier leur enfant. Les mères osent aujourd’hui exprimer leur volonté de refus de garde de leurs enfants, auparavant, cet acte aurait été considéré comme purement indigne. Pourtant, dans les faits, force est de constater que ces papas doivent encore faire face à beaucoup d’idées reçues, surtout sur leur capacité à prodiguer les soins à des enfants en bas âge. En effet, notre société repose sur un lourd héritage judéo-chrétien qui ne distingue pas l’enfant

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de sa mère et accorde encore une place prépondérante à la femme pour tout ce qui concerne la petite enfance: mode de garde, scolarité…

Ces hommes font ainsi l’objet d’un regard particulier de la société Une femme qui élève seule ses enfants suscite souvent de l’admiration tandis qu’un homme soulève des interrogations. Comme le souligne, Paul, 34 ans, père d’une petite Louise âgée de 4 ans, «lorsque j’amène ma fille à l’école, je sens le regard des autres mères sur moi, elles ont l’air de se demander ce qui a bien pu pousser ma femme à partir en me laissant ma fille. Elle avait tout simplement décidé de privilégier sa carrière à l’international lors de notre séparation et c’est d’un commun accord que nous avons décidé de la garde de notre fille. Elle la voit durant les vacances scolaires et réussit parfois à la prendre quelques week ends dans l’année.» Entre gêne et compassion, il est souvent difficile pour ces pères d’affronter la société et de trouver leur place, ils doivent souvent justifier leur statut pour les démarches administratives. Paul nous explique par exemple qu’il est «fatigué de se voir adresser les courriers scolaires de sa fille au nom de Madame ou de ne pas être sollicité pour la réalisation d’un gâteau en vue de la prochaine kermesse de l’école». Le papa solo ne bénéficie pas encore de «reconnaissance» médiatique et sa place demeure encore marginale: la publicité nous montre souvent des papas qui pouponnent, mais… la maman n’est jamais très loin! Le pédopsychiatre Patrice Huerre s’est intéressé à ces parcours singuliers de «pères solos» dans un ouvrage intitulé «Pères solos, pères singuliers?» (Albin Michel). «Ce qui importe, considère

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le docteur Huerre, c’est que la figure d’attachement première soit fiable. Si c’est le cas, peu importe que ce soit le père ou la mère. Certains pères considèrent que l’absence de la mère doit être absolument compensée. Du coup, ils en rajoutent dans la proximité et ne sortent quasiment plus.» Le père doit s’adapter et jouer un rôle consolateur et affectueux. Papa solo ne signifie pas forcément solitude. Il doit trouver un juste équilibre entre autorité et tendresse, vie privée et vie familiale, mais aussi adapter sa vie professionnelle pour se rendre disponible. La répartition des rôles n’est plus figée depuis quelques générations. La mère n’est plus cantonnée au rôle affectif, la position d’autorité n’est plus l’unique apanage du père. Ainsi, quand les parents se séparent, ils sont moins déroutés à l’idée d’assumer aussi un autre rôle. Le père seul peut très bien endosser un rôle d’autorité à certains moments et une position affectueuse à d’autres.

«Ce qui importe, c’est que la figure d’attachement première soit fiable. Si c’est le cas, peu importe que ce soit le père ou la mère.»

L’aspect professionnel est parfois plus déroutant quand on se retrouve seul avec un enfant. En effet, plus question d’accepter des réunions tardives au bureau ou des dîners d’affaires quand il s’agit de récupérer son enfant à l’école ou chez la nounou. Et si les responsables d’entreprise ont l’habitude d’aménager les horaires des mamans afin de les autoriser à concilier vie professionnelle et vie familiale, ils acceptent moins facilement un traitement similaire lorsqu’il est demandé par un homme. Face à la difficulté d’assumer le rôle de père célibataire auprès de leur patron et collègues, beaucoup se voient contraints de modifier complètement leur façon de travailler (adaptation des horaires, changement de poste). Comme les mères célibataires, il leur incombe ensuite de trouver l’énergie nécessaire pour assumer les devoirs, les câlins, l’histoire du soir, mais aussi les courses et les tâches ménagères.

Entre lessives et cours de judo, ces papas se révèlent rapidement comme des champions de l’organisation. Malheureusement, ils se sentent parfois seuls dans leur univers et c’est la raison pour laquelle de nombreux pères renoncent à l’idée de construire une nouvelle vie amoureuse. Ils risquent alors d’enfermer leurs enfants dans une bulle familiale. Patrice Huerre affirme pourtant que «Le plus grand service à rendre à un enfant est de laisser une place à l’homme, sinon, quel modèle adulte le père solo lui donnera-t-il si ce n’est celle d’un homme sacrifié sur l’autel du devoir parental?» Tout enfant doit se construire entre un juste équilibre se situant entre amour et dévouement, mais il doit aussi accepter le manque et la frustration. Il est important aussi d’évoquer la mère, même si elle n’est plus physiquement présente. L’effacer reviendrait à nier une part de l’enfant lui-même. Certaines périodes de la vie de l’enfant constituent des étapes charnières durant lesquelles le père ne doit pas occuper toute la place afin que l’enfant ne puisse pas imaginer former une sorte de «petit couple». Cela vaut surtout entre 3 et 6 ans et au moment de l’adolescence. Se croire capable de tout combler est une erreur: l’enfant a besoin d’adultes référents pour grandir.

Heureusement, les papas bénéficient aujourd’hui de réseaux destinés à les soulager dans leur rôle La famille et les amis représentent généralement une aide très précieuse pour le père élevant seul son enfant. Jacques se souvient qu’au moment de sa séparation, il appelait ses sœurs plusieurs fois par jour pour toutes les questions relatives à la nourriture et aux petits bobos. «Elles ont été d’une grande aide pour mon fils et moi. Je me sentais complètement perdu et incapable de m’organiser. Elles ont su m’apporter le réconfort et le coup de main nécessaire pour m’établir dans ma nouvelle vie de papa solo.» Internet offre aussi son lot de sites réservés aux familles monoparentales. Parents-solo.fr est un site communautaire destiné aux femmes ou aux hommes seuls. Il les accompagne au travers de conseils pratiques et d’offres de service, mais aussi d’idées de sorties pour les aider à exercer le plus difficile des métiers: celui d’élever un enfant.

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Et si on faisait un jardin? Pascale Heinrich

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Un jardin… comme une mise en ordre du monde… Là où une volonté humaine intervient dans la nature sur ce qui naît, croît et meurt, là commence le jardin.

Le jardin vient de loin Les célèbres jardins suspendus de Babylone, en terrasses ombragées de palmiers, honoraient la déesse Ashart il y a plus de 3000 ans avant J.C. Les jardins égyptiens où il faisait bon vivre et «réaliser pleinement sa vocation humaine» se composaient, au deuxième siècle avant J.C., de vergers et de vignes. Un autre pays, essentiel dans l’histoire des jardins, semble avoir été la Perse, avec des parcs naturels aux allées bordées de larges canaux. On raconte qu’Épicure fut l’un des premiers Grecs à posséder un jardin privé. Puis l’Orient apporta à ce peuple des formes inédites de luxe et d’exotisme qui vont inspirer les créateurs de somptueux parcs à Rome. Des écrits attestent qu’à Byzance, des automates animés par des jeux d’eau se dissimulaient dans les massifs fleuris. On sait aussi que dans les jardins arabes, on pouvait voir des arabesques de verdure, qui reproduisaient les lettres dessinées sur les murs des palais. Plus proche de nos contrées, vers le Xème siècle après J.C, apparurent, autour des abbayes, les premiers jardins d’Occident. Puis on flâna dans les jardins clos de la Renaissance, et leurs plantes aux vertus magiques chuchotent encore… Les jardins chinois et japonais, quant à eux, nous émerveillent par leur raffinement et leur équilibre, à la fois concentrés et épurés… Sur un rebord de fenêtre ou un coin de table, chacun peut prendre soin de son jardin, même en modèle réduit dans un pot. Qu’il soit petit ou grand, occupons-nous maintenant de notre jardin!

demander conseil? (les «anciens» ont souvent, dans ce domaine, une culture et un savoir-faire infiniment précieux). Commençons modestement et sobrement, il sera toujours temps d’agrandir et de diversifier nos plantations. Jardin potager ou jardin d’ornement, rien ne s’organisera sans une période d’observation. Comme pour une maison, dessiner un plan s’avère utile et permet de s’interroger sur l’entretien, les déplacements… Pour les petits chemins, s’il nous plait de modifier notre environnement au gré d’une humeur quelque peu changeante, il serait judicieux de choisir des dalles en galets plats, en pavés ou en bois qui pourront se repositionner à l’envie. Il sera également utile de prévoir: une aire de compostage, des mangeoires pour les oiseaux, un banc pour les contemplatifs…

«Le bout du monde et le bout du jardin contiennent la même quantité de merveilles.» Christian Bobin

Un projet de jardin D’abord réfléchissons: Par choix ou par obligation, combien de temps vais-je consacrer à mon jardin? Combien d’argent? Quelle est la qualité de la terre, son degré d’humidité? Où se posent les rayons du soleil? Quelles sont mes connaissances et leurs limites? A qui pourrais-je

Le plan-papier terminé, arrive l’étape du piquetage pour préciser in situ la configuration de notre jardin. Avec un gros rouleau de corde blanche ou de couleur vive et avec de petits piquets nous allons localiser et tracer les contours réels de nos projets (sentiers, massifs, plantations isolées…) Quand le terrain est prêt, retroussons nos manches, la parole est aux bêches, aux pioches et aux râteaux!

9mois pour un jardin Février: commençons en douceur, emmitouflé dans une pelisse douillette baladons nous dans notre jardin d’hiver et voyons les travaux à entreprendre. Mars: attaquons par un grand nettoyage, taillons arbres et arbustes, osons les premières fleurs printanières, bêchons, enlevons les mauvaises herbes, au boulot!

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Avril: le mois du shopping pour faire le point sur l’outillage manquant et choisir les plantes vivaces à mettre en terre sans tarder tout en préparant les semis. Mai: le mois le plus dense pour le jardinier, le mois pour tout planter (fleurs, légumes…), mais gare aux saints de glace et à leurs gelées tardives entre le 12 et le 15 mai. Sortons les pots, les jardinières, aérons la pelouse, réparons les zones dégarnies, une première tonte peut-être… Juin: les chaleurs de l’été s’annoncent, taillons les haies, coupons les fleurs fanées, redressons les plantes à longues tiges avec des tuteurs… Juillet: savourons les repas champêtres entre amis, à la lueur des bougies; arrosage et tonte sont de mise, mais dans les limites du raisonnable écologique. Août: le mois de la détente; ah les siestes! profitez, lové dans un hamac, bercé par une houle légère aux échos d’escapades marines… Septembre: les jours raccourcissent inexorablement, l’automne pose quelques touches fauves; récoltons les fruits du verger, plantons les bulbeuses qui signaleront par leur éclat le retour du printemps. Octobre: le jardin se prépare au sommeil. Balayons, ratissons, paillons les pieds des vivaces et des arbustes, buttons les rosiers, protégeons toutes les plantes fragiles qui passeront l’hiver dehors; peut-être mettrons-nous en terre quelques nouveaux arbres… Le parasol est replié et avec lui les parfums des sorbets d’été.

Un pont entre raison et passion Neuf mois de complicité, de surprises, de rudes tâches également; mais en ces temps où l’on va transpirer dans les salles de sport pour compenser les immobilismes d’une société à haute teneur virtuelle -et donc artificielle- le jardin offre la possibilité de bouger utile avec des résultats palpables: de belles tomates délectables, gorgées de soleil, une salade craquante à la saveur incomparable, un bouquet d’iris et de pivoines odorantes… Il est des jardins sobres, rigoureux, méticuleusement entretenus, où les «mauvaises» herbes sont régulièrement arrachées ou détruites à grand renfort de produits chimiques, où tout gazon de plus de cinq centimètres constitue un outrage. Et il est des jardins où le foisonnement de la vie déborde de toutes parts, où les enfants ne sont pas cantonnés à «l’espace bac à sable», où les mille-pattes, les coccinelles, les abeilles, les oiseaux, les vers de terre, non seulement sont bien accueillis, mais deviennent des aide-jardiniers à part entière, des jardins où des fleurs surgissent, imprévues, mais bienvenues.

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Fauteuils & esprit lounge

Emilie Fischer

En direct des cafés et restaurants

La décoration lounge, vous savez toutes à quoi elle ressemble. Ici au Luxembourg, vous la vivez même au quotidien. Mais comment est apparu ce phénomène de mode? Quelles sont ses caractéristiques, et surtout, comment créer vous aussi, un esprit lounge chez vous?

La tendance lounge s’installe dans les cafés et restaurants depuis une dizaine d’années. Ce mot signifie «salon», ou «s’étendre paresseusement». Mais ne prenez pas sa définition au pied de la lettre, s’allonger en mangeant se révèlerait quelque peu acrobatique. Retenez l’idée que cache ce mot: celle de se relaxer. Les bars les plus tendance adoptent cet «esprit lounge» qui plait tant à la clientèle. Les nuits au Grand-Duché ne dérogent pas à la règle. Il suffit de jeter un œil autour de vous. La lumière est tamisée, l’ambiance zen et la décoration contemporaine. Vous y dégustez des cocktails originaux et une cuisine du monde. Sushi, nems, risotto, filet de bœuf, hamburger revisité, sans parler des douces sucreries qui clôturent le repas… L’ambiance dans l’assiette est cosmopolite et raffinée. La musique fait partie intégrante de l’esprit lounge. un fond musical calme et audible et appelé plus communément musique d’ascenseur. Aux portes c’est un vrai casting. Le physique de la clientèle comme celui du personnel est soumis à une sélection. Pourquoi? Simplement pour donner un style à l’établissement et donne l’envie de revenir. Certes, ce dernier point peut paraître pour beaucoup injuste, mais les propriétaires des établissements confient «cela fait aussi partie du décor.» Les lieux sont élégants et le mobilier ultra-sobre donne

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une impression d’intemporalité. Ici, seules les lumières mènent la danse d’une légère excentricité. Une ambiance cosy qui donne la sensation d’être suspendu dans une bulle de bien-être, coupé du monde et du bruit extérieur. Côté design les stars de l’esprit lounge sont les frères Costes, initiateurs du mouvement. Même les bars de plages de luxe s’y mettent et séduisent leur clientèle avec du mobilier d’extérieur moelleux et épuré, de la musique, de la fête à souhait, et même des massages!

L’esprit lounge, chez vous! Le «lounge» est très riche, la palette de choix est infinie, mais à chaque fois, l’esprit reste le même. Faire sortir cette ambiance d’un café pour l’attirer dans votre intérieur paraît simple, mais il nécessite quelques petites adaptations. Côté couleurs, le noir et blanc restent des grands classiques. Chez vous, préférez l’association prune mat et blanc brillant, un gris anthracite et argenté, un bleu marine et un jaune brillant… Des teintes plus «vivables» au quotidien, plus personnalisées. Le mobilier lui, c’est simple, il est le plus minimaliste possible! Ses lignes horizontales et épurées définissent la zen attitude

de la pièce. Bien sûr, il faut apporter un brin de chaleur à la maison, alors pensez aux courbes. Installez par exemple un lampadaire aux formes arrondies, il cassera le froid de la décoration. Et enfin, dans l’esprit lounge, c’est le fauteuil la vedette! Il n’attend qu’une chose: vous prendre dans ses bras!

Focus sur les fauteuils Le fauteuil est chic, imposant, il se fait voir et aime ça… il repose les âmes les plus stressées en un clin d’oeil et invite à la paresse. Les designers s’en donnent à cœur joie: couleurs, formes, matières, il peut-être excentrique ou sage. Qu’ils soit en cuir, en polyuréthane, en tissu, ou en bois, le fauteuil a la classe et assume fièrement son rôle d’élément central de l’esprit lounge. Il est très bas, épousant presque le sol. Il passe même au-delà des murs pour se poser à l’extérieur et insuffler un vent de relaxation sur la terrasse, dans le jardin ou en bord de piscine. Mais d’où vient cette tendance de fauteuil qui flatte tant votre côté flemmarde? Les designers Charles et Ray Eames créent en 1956 le «lounge chair». Un classique dans le monde du design. Ils dessinent un grand fauteuil assorti d’un repose-pied. Il est synonyme d’un confort absolu et d’une qualité du plus haut niveau, tant dans les matériaux que dans la fabrication. Inspirés du fameux fauteuil club anglais, les designers le recouvrent d’un placage sombre et de

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cuir noir. Assez rapidement, l’offre varie avec des coussins en cuir clair. Aujourd’hui, il est disponible en noyer à pigment blanc, en aluminium poli et cuir blanc. Vintage ou moderne, d’intérieur comme d’extérieur, excentrique ou ultra-sobre, vous trouverez vous aussi, la star de votre esprit lounge! Pour finir, récapitulons. L’esprit lounge est un agencement intérieur et un style décoratif. Les meubles sont contemporains, les couleurs basiques et reposantes comme le prune et le blanc. La ligne des meubles est horizontale et ultra sobre. Les rangements sont discrets et bien pensés. Rien ne doit venir perturber l’harmonie du mobilier, si ce n’est un lampadaire aux courbes généreuses, planté là, pour réchauffer pièce. En effet, l’esprit lounge peut se révéler très froid. Chez vous, l’important est de vous sentir à l’aise et l’ambiance se doit d’être chaleureuse et accueillante. Le fauteuil est l’élément phare de l’esprit lounge. Il marque égoïstement son territoire, sous des allures imposantes. C’est lui qui rend l’ambiance cosy. Il est une invitation à s’étendre et à se relaxer. Canapé d’angle, pouf, fauteuil une place, classique, vintage ou futuriste, chacun d’eux est là pour vous allonger jusqu’à vous en faire fondre. Vous ne pouvez pas leur dire non! Ils sont irrésistibles. Voilà en quelques conseils, l’esprit lounge sorti des cafés, venu se lover au plus près de vous…

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Bird Ce modèle créé par Michiel van der Kley se distingue par sa ligne pure et sa sobriété. Chaque angle de vue offre une forme nouvelle. www.michielvanderkley.nl

Tatone Ces poufs sont parfaits pour composer un coin ludique et très tendance. Les lignes douces et simples se superposent à l’infini pour former un espace de repos à géométrie variable. www.cerrutibaleri.com

Tout rond Avec ses lignes rondes essentielles et contemporaines, le pouf Ball Chair est idéal pour composer un coin lounge très tendance à l’intérieur comme à l’extérieur. Effet garanti autour d’une table basse! www.xlboom.com

Dépliable Cette chaise est un objet sculptural qui capte l’attention. L’assise se compose de lattes en hêtre, disposées de part et d’autre d’une charnière centrale. www.moooi.com

Tongue Ce fauteuil présente un design délibérément libre. Reposant directement sur le sol, Ses formes ondulantes sont une véritable invitation au délassement. www.artifort.nl

Modulable Le sofa Pasticca est composé d’éléments circulaires de différents diamètres qui se combinent entre eux pour une assise parfaite. Disponible en cuir ou en tissu. www.livingdivani.it

Douillet Cette chauffeuse à bascule a été conçue pour l’intérieur. Ses courbes imposent une touche de douceur, de modernité et d’avant-gardisme. www.ronarad.co.uk

Impossible Concentré de design, de technologie, d’innovation et de créativité, l’assise de ‘’Mr. Impossible’’ se compose de deux coques ovales superposées et soudées grâce à un procédé technologique unique au monde. www.starck.com

Courbée Classique incontournable de la décoration contemporaine la chaise Panton créée en 1959 par le designer danois Verner Panton est fabriquée en mousse synthétique rigide et possède une surface laquée. www.vitra.com

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François Clerc Une nature d’aventurier Emilie Fischer

Il grandit «les pieds dans la boue et la tête dans les nuages.» Il est ce genre de petit mec qui parle aux arbres, jardinier et bricoleur dans l’âme. Aujourd’hui, à 34 ans seulement, il collabore avec Nature et Découvertes, Made In Design, De Castelli… Découverte de cet amoureux des savoirs-faire du monde, en direct de son studio de Londres.

La nature François grandit là où l’air est pur, l’espace est dense et le silence est roi. Arrivé à Paris pour ses études, c’est le choc. «Je me souviens d’un jour de grand beau temps où j’ai voulu prendre le vert au parc du Luxembourg. Il n’y avait même pas la place pour s’asseoir sur la pelouse. C’est à partir de ce moment que je me suis intéressé à la nature en ville.» Sa sensibilité à l’écologie est «naturelle», liée à sa génération. Il se dit porté par un rôle à jouer. «L’un de mes objectifs ces dernières années était de trouver des solutions pour le développement de la nature dans l’univers urbain. Mais je travaille aussi beaucoup sur des problématiques liées aux matériaux et aux procédés de fabrication.»

Le respect Le designer crée des objets simples, qui ont du sens, avec un brin de poésie, à l’image des pots pour plantes

grimpantes (Screen-Pot) dont il est fier. «Le résultat est beau, car il est le fruit d’une vraie rencontre entre l’artisan et le designer, autour d’une belle matière.» L’objet permet de créer des cloisons mobiles, une intimité, protéger du vent ou tout simplement séparer des espaces. «Le design est de plus en plus médiatisé, ça va à toute vitesse. Parfois j’ai juste envie de passer un mois dans une cabane au fin fond de la Sibérie!» sourit-il. Sa réflexion va plus loin: «Quand je dessine un objet, derrière il y a des gens qui fabriquent, qui se lèvent tous les matins pour gagner leur croûte et j’aimerais bien qu’ils soient fiers de ce qu’ils font.»

L’aventure «Mon activité s’est développée à l’international avec des projets au Vietnam, Taïwan, Italie, Ethiopie et en France.» Arpenter les chemins du globe est sa passion. «Parlant un peu russe, j’ai passé beaucoup de temps en Russie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Géorgie. J’adore! J’ai aussi travaillé à Taïwan pour une entreprise qui vend des produits bio. Je suis allé en Ethiopie pour une collaboration avec des artisans.» Dans un respect des traditions du monde, il forge son caractère et affine sa vision au fil de ses aventures. Etudiant déjà, il traverse la steppe jusqu’à la mer d’Aral et la Caspienne. En résulte une collaboration avec ces femmes qui feutrent traditionnellement la laine de mouton. «Nous sommes allés au fin fond des montagnes kirghizes pour échanger autour de dessins venant de Paris.» Les cultures et les univers s’entrecroisent, pour des résultats étonnants. Conscient de la dimension humaine, François Clerc est une perle dans le monde du design, partageant des valeurs trop souvent bafouées.

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La Bretagne du bout du monde Elle ressemble à un trident qui s’enfoncerait dans la mer. Incarnation du caractère maritime de la Bretagne, la presqu’île de Crozon est une terre rude, lointaine et perdue. Les légendes y fleurissent au milieu des landes et des caps décharnés. Voyage dans la «vraie» Bretagne. journées d’hiver sur le bateau, cernés par des murs de vagues. On a commencé par les sardines dans les années 60, puis par les thons. Aujourd’hui, plus de poissons, plus de pêcheurs à Morgat». Plus de chalutiers donc, mais des touristes. Sur la presqu’île de Crozon, la mer est omniprésente. Presqu’île dans la presqu’île - bretonne -, la mer, c’est la vie. Mais aussi la mort, pour les bateaux pris dans des grains ultraviolents. Cette dualité sur ce bout de Finistère s’incarne dans les paysages. Des eaux turquoises entourées de pinèdes du cap de la Chèvre aux falaises recouvertes d’une lande rase balayée par les vents à la pointe de Pen Hir, la presqu’île de Crozon est le paradis des amateurs de paysages maritimes. Mais pas seulement. A l’entrée de le presqu’île, le Menez Hom, monte la garde du haut de ses 330 mètres, plongeant presque à pic dans la mer d’Iroise. Il rappelle que la Bretagne avait autrefois des montagnes. Il a l’apparence d’un vieux loup de mer, tout droit sorti d’un album de Tintin. La casquette vissée sur le crâne, le visage battu par les vents et ridé par le sel, on s’attend à ce que l’ancien marin pêcheur accoudé sur le zinc de ce bar de Morgat se mette à parler du monstre du Loch Ness. Le pommeau dans le verre, Yvon évoque des souvenirs plus prosaïques: «on en a essuyé des grains sur le rail (d’Ouessant, Ndlr), je me souviens de ces

Un air de Côte d’azur La montée à pieds n’est pas de tout repos. Comme en montagne, elle comporte des étages. D’abord les prairies, puis quelques forêts de sapins et au sommet, une lande rase. Nous pourrions aussi bien être en Irlande ou en Ecosse que cela ne nous étonnerait pas. Au sommet, la presqu’île est à nos pieds, tel un triptyque ponctué par le cap de la Chèvre, et les pointes de Pen Hir et des Espagnols. Au centre, Crozon malgré son nom qui fleure le bout des terres, ne mérite pas spécialement une visite approfondie. On préférera largement Morgat, le port qui lui est accolé. Situées dans une baie

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ensoleillée, parsemée de pinèdes, les maisons multicolores donnent un cachet azuréen à cette petite bourgade de bord de mer. En remontant vers le cap de la Chèvre, on a le choix. D’un côté le sud, de l’autre le nord. Au sud, les pinèdes se jettent des falaises dans les eaux turquoise d’une baie abritée. Les plaisanciers sont nombreux, venus profiter d’un coin qui rappellerait presque les calanques de Cassis. Le cap de la Chèvre marque la transition, en même temps qu’un superbe panorama sur la baie de Douarnenez et la pointe du Raz. En repartant du Cap par le GR34 côté nord, le visage de la pointe se métamorphose. Les falaises parsemées de pins font place à des ravins acérés déchirant la mer déchaînée. La végétation est rase, directement en prise avec les vents portés sur 5000 km d’océan.

d’énormes blocs extraits de la falaise, ils murèrent les issues». Il paraît que des Korrigans apparaissent encore non loin des grottes murées du château de Dinan…

«Les Géants du Château de Dinan étaient des naufrageurs, vivants d’épaves, et se repaissant de la chair des matelots noyés.»

La légende des Géants de Dinan

En longeant le GR 34, on arrive sur la plage de Goulien, battue par les vents et les vagues. Tout le long des hauts cordons dunaires qui longent la plage, on croise des cohortes de vans colorés et graffés. Sur l’eau, des centaines de planches. Dessus, des jeunes gens aux cheveux décolorés affrontent les éléments. Souvent éclipsé par le littoral du Sud Ouest de la France, le Finistère est pourtant un spot de surf très couru et d’au-

Après quelques kilomètres, on rejoint la pointe de Dinan. Au centre de la presqu’île, elle offre un point de vue magnifique, qui s’étend d’Ouessant à la pointe de Saint-Mathieu, celle de Pen Hir et celle du Raz au sud. Quelques centaines de mètres plus loin, le château de Dinan dresse sa silhouette décharnée entre mer, landes et falaises. Y aller Il est relié au continent par une arche marine En TGV: Luxembourg-Brest. Compter 7 heures, avec propice aux légendes. Tante Soize, tricoteuse changement à Paris. 150 € AR locale qui brode aussi bien les légendes, raconte l’histoire de ce chef d’œuvre de la nature: «Les En voiture: 800 km, par Paris, Le Mans et Rennes. Géants régnaient jadis sur le Château de Dinan. C’était des naufrageurs, vivant d’épaves et se Dormir repaissant de la chair des matelots noyés. Mais, heureusement pour l’espèce humaine, vivaient non Ty-natur. Hébergements insolites en roulotte loin de là, dans les grottes qui portent encore leur à Lanvéoc. 80 € la nuit. nom, les Korrigans, ces petits nains facétieux qui peuplent les endroits déserts. Une nuit, les Géants leur cherchèrent querelle, sans toutefois parvenir Manger à les surprendre, car les Korrigans s’étaient assez N’importe quelle crêperie de Morgat, capitale tôt dispersés dans les rochers. Regroupés, ils de la crêpe, pour y goûter les meilleurs crêpes enfumèrent leurs ennemis par de grands feux de goémon, à l’intérieur de leurs antres, puis, à l’aide de blé noir de Bretagne.

Infos pratiques

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tant plus apprécié que les paysages sont restés hyper sauvages. «J’habite à Brest, je viens ici après le boulot, confie Amélie, une jeune surfeuse. On est tranquille ici. Il y a assez peu de touristes hors saison et le cadre vaut bien l’Australie!»

La vigie de la mer d’Iroise

Musiques métisses La presqu’île a beau être au bout du monde, elle n’en accueille pas moins toutes les musiques du monde. Le festival du Bout du Monde existe depuis 12 ans. Il se déroule en août, dans un cadre exceptionnel à 200 mètres de l’océan. Chaque année, environ 60 000 personnes se pressent durant trois jours, dans l’un des festivals les plus atypiques d’Europe. Les grands noms de la musique du monde y côtoient les valeurs sures de la pop occidentale. On se souviendra des passages de Manu Chao, Moriarty, Alain Bashung, Louis Chédid ou encore Susheela Raman… Mais, alors qu’elle vient de s’éteindre, les festivaliers de 2007 ont encore tous en mémoire le show indescriptible de Césaria Evora. Ce jour-là, les vagues se sont tues sous les caresses des cordes vocales de la Capverdienne.

A Camaret, c’est la Bretagne pur beurre. Tout y est: les bateaux, les goélands, les pêcheurs, la mer, les dentelles, les maisons blanches et, tout un tas de galeries d’art qui font le bonheur des touristes. Des artistes qui ont toutefois dépassé le stade de la Bigoudène de mamie, comme Armelle Gourvennec et ses bigoudènes branchées, coquines et colorées. Au sud de Camaret se trouve l’un des plus beaux sites de Bretagne: la pointe de Pen Hir et ses célèbres «tas de poix». Des rochers qui ponctuent la pointe en pointillés… En remontant, Roscanvel est une presqu’île dans la presqu’île. Bien que sauvage et belle sur sa partie ouest, elle ne s’apprivoise qu’en voiture, le GR34 ne pouvant y passer du fait des nombreuses activités militaires. Elle est située juste en face de la ville - de garnison - de Brest et cela se ressent jusque dans les nombreux ouvrages conçus par Vauban pour protéger la rade de Brest. A la pointe des Espagnols, on embrasse toute la rade, une mer dans la mer jusqu’à la pointe de l’Armorique. Brest est à peine à 2 km et un mince détroit où se pressent chaque jour des centaines de bateaux sépare la rade de l’océan. Loin des paysages sauvages du sud de la presqu’île de Crozon, cette partie offre un tout autre visage, avec la vue sur la ville à l’architecture typique des villes dévastées par la guerre. Des immeubles post staliniens, qui, pourtant, gardent un certain charme sous les embruns de l’Atlantique… En longeant la rade vers Chateauneuf du Faou, l’Aulne entaille des pentes raides ornées de sapins. La mer pénètre les terres, les rivières adoucissent la mer… L’espace d’un instant, nous voilà transportés dans un fjord canadien. Jusqu’au retour des landes. Pas de doutes. Nous sommes bien en terre celte.

C’est de la dynamite! Véritable it gustatif du moment, ce dessert, présenté comme un bâton de dynamite, se compose de chocolat Los Ancones, de poire et de fève de tonka. De quoi faire pétiller les papilles.

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Un goûter à New York Magali Eylenbosch

Hello les girls! Inutile de prendre l’avion pour partager un délicieux goûter «made in Manhattan». Après quelques heures en cuisine, on enfile une paire de stilettos signés Manolo Blahnik et on invite les copines pour un aprèsmidi 100 % calories! Le goûter est un moment magique. Et quand on a la chance de pouvoir le savourer chez Serendipity, le restaurant salon de thé new-yorkais qui, depuis des générations, fait courir les «biutifoul pipols», on est forcé de reconnaître que les délices imaginés au pays de l’Oncle Sam n’ont rien à envier à nos éclairs et autres religieuses. Outre Madonna et Bill Clinton, on y a croisé Marilyn, Jackie O et Andy Warhol qui le considérait comme le meilleur «sweet shop» de la planète. Rassurez-vous, si l’endroit a inscrit au menu le sundae le plus cher du monde (1000 dollars),

pour moins de 10 billets verts on peut atteindre le Nirvana en commandant un «Creme De La Creme Cheese Cake» ou une fameuse «Big Apple» Pie. Ok, vous n’avez pas planifié de mini-trip dans les mois à venir. Alors laissez-moi vous emmener en voyage. Non, la gastronomie new-yorkaise ne se résume pas à un cheeseburger dégoulinant de ketchup et à un verre en carton rempli de Coca-Cola. Encore que, le hamburger est un art plus difficile à maîtriser qu’il n’y parait et que, personnellement, je ne pourrais pas me passer de mon litre quotidien de Coca light. A l’heure des douceurs, l’originalité est au rendez-vous et les gourmands de tout poil s’y retrouvent assurément. Fermez les yeux et imaginez une immense table, garnie de cookies, de muffins, de brownies,

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de pancakes nappés de sirop d’érable, de cupcakes multicolores, de cheesecakes et autres carrot cakes. Ne me dites pas que l’eau ne vous monte pas à la bouche! Il est temps, les filles, d’enfiler votre tablier et de prouver qu’il ne faut pas s’appeler Carrie Bradshow pour réussir à épater la galerie.

Classiques et craquants Fabriquer et manger des cookies, c’est partager un peu du rêve américain. Rien à voir avec les «pseudo-cookies» que l’on trouve au rayon biscuits des supermarchés. Le vrai cookie est à la fois tendre et croquant. Le déguster tiède est une véritable merveille. Leur pâte généreuse est agrémentée de pépites de chocolat et/ ou de petites noisettes concassées. La petite astuce gourmande: utiliser du beurre demi-sel ou mélanger une part de beurre salé à une part de beurre non salé. Les quantités peuvent être adaptées selon le goût de chacun. Ah! Oui… en ce qui concerne les pépites de chocolat, n’hésitez pas à avoir la main légère! L’apple pie américaine est en réalité une sorte de tourte aux pommes et à la cannelle dont la confection remonte aux temps trépidants du Far West. Plus moelleuse que celle que proposent nos voisins anglais, elle n’est pas aussi facile à réussir qu’il n’y parait. Comptez une bonne heure, voire plus, hors cuisson. On commence toujours par la pâte qui est plus savoureuse lorsqu’elle a été préparée la veille. Veillez surtout à ce qu’elle ne soit pas collante et plutôt souple. La plupart des pommes peuvent convenir. Encore une fois, c’est une question de goût. Moi j’utilise souvent la Jonagold ou la Granny Smith. C’est une recette aussi appréciée à Thanksgiving que la buche à Noël. Vous adorez les brownies? Tant mieux, il en existe mille et une recettes. J’adore particulièrement celui qui est proposé chez Dean & Deluca, l’un des meilleurs traiteurs de Big Apple. Ce gâteau fondant au chocolat, garni de morceaux de noix et élaboré à base de beurre, farine et sucre blanc est particulièrement facile à réussir. Sa particularité réside dans le mariage d’une belle croûte sur le dessus et d’une pâte fondante dedans. Surveillez donc bien la cuisson!

Tendres et réconfortants Le pancake fait partie des valeurs sûres. Aux States, on le sert habituellement au petit déjeuner, mais rien n’empêche de le déguster un peu plus tard. Proches de la crêpe bretonne, ces petites crêpes affichent un plus petit diamètre (entre 5 et 10 cm) et une belle épaisseur. Le secret: incorporer un chouia de bicarbonate de soude ou de la levure alimentaire dans la pâte. Libre à vous de les manger accompagnés de sirop d’érable, de confiture, de miel ou de sucre. Il faut avoir, au moins une fois dans sa vie, poussé la porte d’un «delicatessen», le plus célèbre étant certainement Katz’s (205 East Houston Street) et avoir goûté à leur incomparable cheesecake. En effet, la recette traditionnelle du cheesecake américain trouve ses origines dans les quartiers juifs de la ville. Plus roboratif que le cheesecake italien, préparé à base de ricotta, il doit son incomparable moelleux au fameux cream cheese. Les muffins ressemblent à nos succulentes madeleines. Ces petits gâteaux individuels ont fait leur apparition au Pays de Galles aux alentours du XIe siècle. Aujourd’hui, aux Etats-Unis, on ne pourrait plus s’en passer. Pour les fabriquer, il y a naturellement un petit truc qui consiste à mélanger les éléments liquides et les éléments secs séparément, puis de mélanger grossièrement les deux préparations. Même s’il existe quelques recettes de muffins salés, on les apprécie plus particulièrement au chocolat ou agrémenté de pépites de chocolat. A moins que vous ne décidiez d’ajouter, au choix, des fraises, des cerises, quelques morceaux de banane ou des myrtilles. Vous pouvez également parfumer la pâte avec de la vanille, quelques zestes d’orange ou de citron… Plus originaux, les muffins à la courgette,

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recettes Recettes tirées de «Un goûter à New York» de Marc Gossman. Collection Les petits plats. Editions Marabout.

Cheesecake Pour 12 parts • Préparation: 25 minutes • Cuisson: 1h40 (45 minutes pour les petits) • Réfrigération: 4h › Pour la croûte: 180 g de biscuits à thé émiettés 90 g de beurre doux fondu 20 g de sucre en poudre › Pour la crème de fromage: 540 g de fromage nature à tartiner à 25% (type Philadelphia) 160 g de sucre en poudre ½ c. à c. de sel 40 g de farine le jus et le zeste d’un citron 36 cl de crème fraîche à 30% de matière grasse 5 œufs 1 jaune d’œuf ½ c. à c. d’extrait de vanille › Pour le glaçage: 22,5 cl de crème fraîche 2 c. à s. de sucre en poudre

Recettes tirées de «Un goûter à New York» Marc Grossmann Collection Les petits plats Editions Marabout 70 pages Photographies de Charlotte Lascève

• La croûte: Préchauffez le four à 175 °C. Mélangez les biscuits émiettés, le sucre et le beurre fondu, puis tapissez de ce mélange le fond, de préférence amovible, d’un moule de 22 cm de diamètre ou de 6 petits moules de 12 cm de diamètre. Enfournez et laissez cuire pendant 15 minutes (10 minutes pour les petits moules). Sortez la croûte du four et augmentez la température de ce dernier à 225°C. • La crème de fromage: En respectant l’ordre dans lequel sont indiqués les ingrédients de la crème de fromage, mélangez-les en fouettant jusqu’à l’obtention d’une crème lisse et homogène. Versez le mélange sur la croûte. • La cuisson: Enfournez pour 10 minutes (5 minutes pour les petits). Sans ouvrir le four, baissez la température à 120°C (150°C pour les petits) et prolongez la cuisson de 1h15 (30 minutes pour les petits). La crème doit être toujours un peu tremblotante au centre. Laissez refroidir et réservez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures.

• Le glaçage: Mélangez bien la crème fraîche et le sucre glace et sortez le gâteau du four 15 minutes (5 minutes pour les petits) avant la fin de la cuisson. Recouvrez-le de glaçage à l’aide d’une spatule et remettez-le au four pour le temps restant.

Cookies aux pépites de chocolat Pour 20 cookies • Préparation: 20 minutes • Cuisson: 9 minutes • Réfrigération: 1 heure • Repos: 10 minutes › Ingrédients liquides: 250 g de beurre doux ramolli 125 g de sucre en poudre 125 g de sucre brun (ou 120 g de sucre en poudre + 5 g de mélasse) 1 c. à c. d’extrait de vanille 2 pincées de sel 2 œufs moyens › Ingrédients secs: 400 g de farine 3 pincées de bicarbonate de soude 200 g de chocolat en morceaux 50 g de noix hachées

• La pâte: A l’aide d’un robot ou à la main, battez le beurre et le sucre jusqu’à obtenir une consistance crémeuse et aérée. Incorporez les autres ingrédients liquides, en continuant de battre l’ensemble jusqu’à ce qu’il soit homogène. Mélangez les ingrédients secs. Mélangez les deux préparations jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et réservez celle-ci au réfrigérateur pendant au moins 1 heure. • La cuisson: Préchauffez le four à 205°C. Divisez la pâte en vingt boules, et déposez-les sur la plaque de cuisson recouverte d’un papier sulfurisé et faites-les cuire pendant environ 9 minutes. Les cookies doivent être assez mous à la sortie du four. Laissez-les refroidir pendant au moins 10 minutes à température ambiante avant de les déguster.

au potiron ou au thé matcha séduiront aussi les fashionistas. Impossible aussi de zapper le traditionnel carrot cake. On dit qu’il est encore meilleur un jour ou deux après la cuisson, mais lorsque vous y aurez goûté, je parie un brownie que vous l’engloutirez sans attendre. Ce cake est, comme son nom l’indique, préparé à base de carottes, mais il est merveilleusement sucré. Côté calories, ce n’est pas la joie, mais il contient pas mal de fibres, ce qui est bon pour la santé. Et puis, il y a son fabuleux glaçage à base de cream cheese. Ultra simple à réaliser, il apporte la touche finale qui fait toute la différence. N’oubliez pas que pour le faire durcir il faudra placer le tout environ 12 heures au réfrigérateur. Un supplice!

Mimis et trendy Je vous ai déjà parlé longuement des cupcakes, ces petits gâteaux cuits dans un moule en forme de tasse ou dans une caissette en papier. Si la confection de la pâte ne demande pas une grande expérience derrière les fourneaux, le glaçage souvent coloré et personnalisé demande une certaine maîtrise. Jadis, les mamans les préparaient pour les goûters enfantins, aujourd’hui, on en déguste lors des réceptions les plus huppées. Pour vous procurer tout le matériel et les ingrédients nécessaires, un petit tour sur le net suffira. Plusieurs sites proposent caissettes, colorants et petites perles multicolores.

Pour les palais salés Le bagel, un rouleau de pâte au levain, en forme d’anneau, à la texture ferme, mais moelleuse à l’intérieur, fait partie des grands classiques new-yorkais. C’est pourtant en Allemagne qu’il a été inventé avant de s’inviter, en Pologne, aux tables de la communauté juive orthodoxe. Lorsque celle-ci immigra aux Etats-Unis, elle emporta avec elle cette savoureuse recette. C’est la cuisson dans l’eau bouillante qui lui confère son côté un peu brillant. Le bagel est généralement servi garni de fromage blanc, de saumon fumé ou de divers ingrédients laissés à l’appréciation du cuisinier.

Et dans la tasse… Vous avez décidé de faire un sans-faute et vous ne craignez pas la crise de foie, alors misez tout sur le Frozen Hot Chocolate, parfaitement indigeste. Plus sage, l’expresso aromatisé à la cannelle vous fera aussi frémir de plaisir.

Patrick Jobé Hydrogéologue chez Spa

112 | INSIDE

Sichel-Concorde fait peau neuve Complètement transformé et réaménagé le magasin Sichel du City Concorde a rouvert ses portes début février. 350m² consacrés essentiellement aux cadeaux, objets culinaires et à la décoration. De nouveaux rayons ont été implantés comme l’espace culinaire et celui dédié au bain. Les rayons colorés donnent envie de flâner dans les allées. En manque d’idées cadeaux? Faites votre choix parmi les marques de design comme Alessi, Kartell, Lonardo, Laquiole… Les collections de mobilier sont à découvrir dans le showroom Sichel à Howald.

Défilé printemps-été 2011

Centre commercial City-Concorde à Bertrange – Tél.: 44 75 90 – www.sichel.lu

Orange investit le centre-ville

Cassis et Paprika en ligne!

Le Maroc vous invite à sa table

Evénement mode au Pall Center!

Orange se rapproche davantage de ses clients et implante son shop Place d’Armes. En plus de la gamme de solutions pour la téléphonie et l’accès Internet, mobile et fixe, la nouvelle boutique présente un assortiment complet d’appareils: smartphones, tablettes, laptops, accessoires ainsi qu’un «Espace Démonstrations et Découverte» qui permet aux visiteurs de tester les appareils. Le shop est ouvert en continu du lundi au samedi de 9h à 18h30.

Du 9 au 24 mars, quatre chefs marocains investiront l’hôtel le Royal Luxembourg pour faire découvrir aux fins gourmets du restaurant «Le Jardin» les subtilités de leur cuisine ancestrale. Ils étendront leur palette gustative de l’entrée au dessert, le tout complété par une sélection de vins marocains. Et pour que l’envoûtement soit total, une danseuse orientale diplômée saura ravir tant l’ouïe que la vue du public.

Le 9 mars, le Shopping Village Pall Center présentera les nouvelles tendances printemps-été. Devenu un événement incontournable, le défilé sera suivi d’une nocturne où les clients pourront profiter de conditions spéciales en boutiques. Les 10 et 11 mars, l’espace sera transformé en salon vins et whiskys où plus de 100 références en vins et 250 en whiskys seront proposées à la dégustation sous chapiteau chauffé.

12 bd Royal à Luxembourg

2 Arelerstrooss à Ober-

5, Place d’Armes à

Les marques de prêtà-porter Cassis et sa grande sœur Paprika ont lancé leurs premières boutiques de vente en ligne. Les internautes ont la possibilité de surfer d’un site à l’autre en toute facilité. Traduis en français et en néerlandais, ils présentent la collection en cours, les tendances, ainsi d’un espace «Outlet» proposant des bonnes affaires à prix doux toute l’année. La livraison en magasin ou à domicile est gratuite à partir de 65€ d’achat. Bon shopping!

Tél: 24 16 16 1

pallen Tél.: 23 64 41

Luxembourg

www.cassis.be – www.

www.pallcenter.lu

www.orange.lu

paprika-shopping.be

Ouvert 7j/7

20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs Justine baldin Cindy Cao Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet Magali Eylenbosch Emilie Fischer Aurélie Guyot Pascale Heinrich Salomé Jeko Paule Kiénert Perrine Krencker Christine Mick Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme Sarah Vert graphistes Cédric SHILI Linda-Lynn morgenstern

Au Plaisir des Bambins C’est dans un quartier calme et résidentiel que la nouvelle crèche Au Plaisir des Bambins accueille vos enfants. Un cadre enchanteur, une maison entièrement aménagée et dédiée aux petits, un grand jardin, du personnel hautement qualifié, des repas concoctés par un cuisinier expérimenté dans la diététique infantile et des facilités de stationnement! C’est tout autant au plaisir des parents finalement!

Les Espaces Saveurs fêtent leurs 20 ans

Nouveau site pour le domaine thermal

Tél.: 621 689 606 - www.

En 1992, Olivier Fellmannn et Dominique Colaianni ouvrent la Mirabelle et créent les Espaces Saveurs qui comptent aujourd’hui 6 restaurants: la Mirabelle, le Come Prima, la Goethe Stuff, le Sapori, l’Ultimo, le Mercedes Café. Leur patte se retrouve dans la qualité, la convivialité et l’appel permanent à de beaux produits de saison. Pour les 20 ans, découvrez un menu entre tradition et modernité, entre produits locaux et des notes dépaysantes.

Le site Internet du Domaine Thermal vient de faire peau neuve: plus de photos, plus d’actualités, plus d’interactivité. Plus proche des internautes, le site du Domaine Thermal vous donne accès à tous les services et activités proposés à Mondorf. En quelques clics, voyagez à travers les rubriques, profitez des offres avantageuses et réservez en ligne… Profitez de l’offre exclusive pour les internautes: réservez 2 nuits et la 3ème est offerte (valable jusqu’au 18 mars).

auplaisirdesbambins.lu

www.espaces-saveurs.lu

www.mondorf.lu

12, Op der Barriaer à Hagen (Steinfort)

Conseil en communication Julie Kieffer Sophie Falchi Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l. 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu Toute reproduction de ce magazine même partielle est interdite. Cover NAF NAF

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114 | HOROSCOPE

horoscopE Poissons du 20 février au 21 mars

Horoscope établi par

Hélène Mack

www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76

Cœur: Si vous ne parvenez pas à vous mettre d’accord sur certains points, laissez le temps au temps et sachez dire ‘’non’’ si nécessaire. Travail: Neptune vous soutient et touche votre sens créatif, quel que soit votre travail, vous aurez pour compagnie votre intuition! Vitalité: Le secteur santé sera bien protégé.

Bélier

Cancer

Scorpion

du 22 juin au 22 juillet

du 23 octobre au 21 novembre

Cœur: Vénus en Taureau en bon aspect vous vient en aide. Ne soyez pas obtuse, tentez de maintenir l’harmonie. Travail: Votre nature sociable et diplomate vous permettra de vous présenter sous votre meilleur jour. Vitalité: Une belle énergie du corps et de l’esprit.

Cœur: Vous oublierez vos grandes théories sur l’amour et les notions de partage, vous aurez envie de vivre simplement et de laisser à l’autre une part de fantaisie! Travail: Vous vous retrouverez au cœur d’une actualité mouvementée pas question de rester en retrait sous peine de passer à côté de la chance. Vitalité: Organisez votre emploi du temps de manière à ne pas être débordée.

du 21 mars au 20 avril

Lion

Cœur: Oubliez pour cette période vos soucis, car il est préférable de regagner la confiance dans vos amours! Travail: Mercure conjoint à Uranus vous booste. Changements au programme, des inquiétudes non justifiées peuvent vous faire manquer un virage.Vitalité: Votre forme jouera aux montagnes russes.

du 23 juillet au 22 août

Taureau

Vierge

du 21 avril au 20 mai

du 23 août au 22 septembre

Cœur: L’influence des astres vous inonde de chance, de petits et grands bonheurs. Travail: Utilisez diverses méthodes pour éliminer le maximum de risques. Vitalité: Faire de la marche se révèlera bénéfique.

Cœur: Vénus exaltée en Taureau vous fait baigner dans un climat de hautes vibrations! Travail: Vous ne sortez pas le nez de votre travail… un peu de fantaisie dans votre vie serait la bienvenue, sortez, oxygénez-vous! Vitalité: Retrouvez confiance en soi sera primordiale.

Gémeaux du 21 mai au 21 juin Cœur: Des sentiments nouveaux pourraient vous surprendre, comme le désir de vivre passionnément une relation affective! Travail: Prenez du recul sur les évènements en sachant qu’il y aura des fluctuations avant d’atteindre un équilibre solide. Vitalité: Le véritable problème sera de rester bien centrée sur vous-même.

Cœur: Une remise en question profonde de la nature de vos sentiments pourrait vous rendre service. Travail: Votre désir doit être important pour tout chambouler dans votre vie. Vous voulez de la méthode et de la logique. Vitalité: Vous adopterez une alimentation ou un mode de vie bien plus sains.

Balance

Sagittaire du 22 novembre au 21 décembre Cœur: Période remplie de contrastes et d’antithèses que vous aimerez décoder… Travail: Avec Mars qui séjourne dans le secteur de votre thème lié aux projets, vous poursuivrez des objectifs très ambitieux, à la limite de l’utopie parfois. Vitalité: Evitez le surmenage.

Capricorne du 22 décembre au 20 janvier Cœur: Vénus arrive à la rescousse de Mars pour faire vibrer vos cordes de la sensibilité, belle période harmonieuse. Travail: Vous vous sentirez prête à tester une nouvelle aventure professionnelle. Vitalité: Votre corps se fera oublier, ce qui est bien la meilleure des choses.

du 23 septembre au 22 octobre

Verseau

Cœur: Pour celles qui cherchent un partenaire, vous aurez de la chance, le petit poucet passera sur votre chemin pour vous aider. Travail: Ce sont les créatives qui seront le plus avantagées, Jupiter et Vénus conjugueront leur énergie, ce qui favorisera l’émergence d’idées puissantes et constructives. Vitalité: Ecoutez votre corps et soyez consciente de vos limites.

du 21 janvier au 19 février Cœur: Vénus en conflit. Vous mettez du baume sur votre cœur pour guérir et protégez votre moral! Travail: Mercure et Mars vous donneront le goût de l’aventure au sens large, éprouvant le besoin de bouger, de voir de nouvelles têtes! Vitalité: Votre besoin intense d’action contribuera à l’équilibre de votre organisme.

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