Mensuel féminin - septembre 2013 - 3 € - n° 140
100% luxembourgeois
beauté Cheveux: coupes, couleurs et tendances de la rentrée business Donner envie aux femmes d’entreprendre PSYCHO Amoureuse d’un collègue de bureau
sommaire
septembre 2013 - n°140
édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM
édito
Une rentrée ensoleillée
Les tendances de l’hiver font la part belle au noir, intemporel et so chic ainsi qu’aux imprimés très visuels. Nous allons avoir le choix, sport chic, années 40, grunge, garçonne ou plutôt camouflage. Choisissez le style qui vous séduit ou modifiez votre look en fonction de votre humeur. La mode est hétéroclite et s’adresse aux femmes à multiples facettes. Pour cette rentrée, la rédaction vous a concocté une nouvelle rubrique «Mode Podium». Une sélection de silhouettes de défilés, et pour chaque tenue notre fouineuse «mode» vous trouve la version prix mini. La rentrée c’est aussi l’occasion de se lancer dans une activité sportive, l’apprentissage d’une langue ou…, et pourquoi pas, dans l’aventure de l’entreprenariat. Les femmes Ambassadrices de l’entreprenariat au Luxembourg sont là pour répondre à vos questions, pour vous guider et vous conseiller, n’hésitez pas à faire appel à leurs services et retrouvez-les page 72. Maria Pietrangeli Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook
Tendances
visitez: www.femmesmagazine.lu
04 Shopping Elle 06 Shopping Lui 10 Love It Rentrée fashion! 30 Mode Podium 32 Mode Zoom sur les tendances de l’hiver 2013 58 Zapping mode 60 Trends
Bien-être
80 Psycho Amoureuse d’un collègue de bureau 86 Beauté Cheveux: coupes, couleurs et tendances de la rentrée 90 Must Have 92 Test beauté L’ Eau Egyptienne, une expérience aromatique 93 Santé Des antidépresseurs naturels 96 Vivre autrement Bio: comment distinguer le bon du mauvais?
Concrètement
70 Finance Les sites de rencontre à la loupe 72 Business «Donner envie aux femmes d’entreprendre» 82 En pratique Une seconde vie pour nos appareils!
Société
08 Confidences Aniela Bettel…l’irrésistible touche-à-tout 20 Rencontre Robert Hornung… retour vers la nature 22 Reportage Dans la jungle des collections capsules! 78 Enquête La bioéthique au Luxembourg 120 Inside
Tentations
84 Rendez-vous… sur femmesmagazine.lu 91 Concours 98 Maman Tabac, drogues, alcool: savoir en parler pour les préserver 103 Évasion Angkor pour toujours 106 Banc d’essai Belle des champs? 107 Sphère Déco Salles de bains de demain 112 Shopping Déco 114 Designer Charles et Ray Eames, «prendre son plaisir au sérieux» 116 Gourmandises Les petits desserts régressifs 122 Horoscope
Culture
62 Agenda 64 Livres
66 68
Cinéma Musique
elle Shopping
4
Rentrée boyish en perspective. On adopte illico des pièces directement issues du vestiaire de notre homme… la touche girly en plus! Pantalon en tweed, mais glowy, chemise au décolleté faussement sage, sans oublier l’indispensable panama. So trendy. Comptoir des Cotonniers Un peu roots, un peu rock, le besace Mila Louise est de ces petites marques qui montent qu’on va adorer! Mila Louise
Le col Claudine n’a pas fini de nous faire les yeux doux. Il apporte une petite touche chic et féminine à la maille, presque trop sage. Preppy en diable! Esprit
Le must have de la saison, à la fois rock et preppy. Ces bottines APC vous suivront dans toutes vos envies de fashionistas. APC
lui Shopping
6
Avec ces boots cloutées, notre homme se fait «bad boy»! Replay Footwear
Notre homme, on l’aimera rock cet hiver… Perfecto, foulard et bottes… Pour une allure masculine et terriblement sauvage. On fond littéralement. IKKS
La touche hype ultime, le sac. Noir, cuir. Sobre et élégant. Parfait. APC
Il ne pourra plus se passer de cette fragrance, éloge de l’homme libre. Sensualité maximale pour ce jus aux effluves d’encens, de vétiver et de bois de Santal… Chanel
8 | CONFIDENCES
Dominique Sander-Emram
ANIELA BETTEL… l’irrésistible 300 km de distance, on fait et vit les mêmes choses au même moment. Je veux l’appeler et le téléphone sonne. C’est elle. Vous avez soigné votre entrée…
Difficile de décrire en quelques lignes Aniela Bettel tant l’existence de cette femme est peu banale. Tour à tour mannequin, hôtesse à Air France, journaliste, DRH, femme d’affaires, bénévole dans de nombreuses associations, défenseur des droits de la femme ou militante politique, la liste est longue et non exhaustive... Ses projets sont multiples, ses facettes infinies, sa bonté et son humour irrésistibles. Doit-on vous appeler Irène ou Aniela?
C’est toute une histoire! A ma naissance, parce que j’affichais un très faible poids, j’ai été déclarée non viable et reçu les sacrements. Ondoyée par une religieuse appelée sœur Danièle, j’ai été prénommée momentanément comme elle. J’ai survécu et finalement répondu toute ma vie au prénom d’Aniela, en réalité mon deuxième prénom après celui d’Irène. Cela commençait fort! Votre venue au monde est en soi une aventure, n’est-ce pas?
C’est vrai qu’elle a été une totale surprise, un choc même: après que ma mère ait donné naissance à une petite fille, elle s’est plainte d’avoir mal au ventre. Traitée de douillette par le médecin, elle a une nouvelle fois accouché, cette fois-ci d’un tout petit bébé. Moi, en l’occurrence! Vous avez donc une jumelle?
Une jumelle monozygote; c’est une belle expérience. Pas besoin de se parler, on se devine, s’habille pareil à
Et par chance raté plusieurs fois mes sorties! Je vous épargne la liste de tous les accidents de santé qui ont émaillé ma vie et effrayé mon mari et mes enfants. J’ai eu le bonheur de pouvoir m’en relever et j’ai mis un point d’honneur à profiter au maximum du temps qui m’était accordé, et à aider ceux qui en ont besoin. Vous avez commencé à travailler jeune?
Oui, à 17 ans, à la mort de notre père car nous nous sommes retrouvées dans une situation difficile. Ma mère aussi a dû trouver un emploi. Cela a été très pénible pour cette aristocrate russe exilée à Paris. Ce n’était pas ainsi qu’elle avait imaginé sa vie. La vôtre a d’ailleurs pris une curieuse tournure…
Je souffrais de très fortes bronchites et le médecin avait dû m’envoyer à la montagne. En véritable «miss catastrophe» - mon «vrai» prénom d’après ma mère! - j’ai glissé sur une boîte de conserve et me suis très méchamment entaillé la main. A l’hôtel, incapable de couper ma viande, je me suis vu offrir l’aide d’un jeune homme qui s’est révélé être journaliste et proposé de faire des photos-réalité. Et votre carrière a commencé?
De retour à Paris, je l’ai contacté et je me suis retrouvé propulsée dans le monde de la mode. Ma sœur a fait carrière dans ce domaine, et moi je suis devenue, selon un magazine allemand de l’époque, le symbole de la jeune fille idéale française! J’ai fait beaucoup de publicités pour Télé magazine, Télé 7 jours… Ma sœur et moi avons même été mannequins vedettes du couturier Jacques Estérel. Quelque temps auparavant, j’avais suivi les cours d’art dramatique de René Simon qui me traitait de rebelle. Actrice ou médecin, tels étaient pourtant mes deux rêves. Mais j’étais réaliste. Sans le bac, raté car passé au moment du décès de papa, je devais repenser ma vie et trouver rapidement un «véritable» métier. Ce n’est pas celui de mannequin qui m’a permis de financer mes études à l’Ecole des cadres et des affaires économiques, mais le secrétariat que j’exerçais à mi-temps.
CONFIDENCES | 9
touche-à-tout Vous avez aussi participé à un concours de speakerines pour RTL–Télé Luxembourg?
Alors que nous vivions depuis quelques années au Luxembourg, dont le père de mon mari était originaire, j’ai eu la chance d’être retenue pour faire des publicités et animer des émissions à la télévision. Des ennuis de santé, un arrêt cardiaque, et deux années de récupération m’ont poussée à changer de voie et donné des ailes. J’ai ainsi repassé et (enfin!) réussi mon bac, à 35 ans! Vous êtes alors entrée dans le monde de la finance…
Oui, d’abord comme assistante de direction dans une société; puis, j’ai intégré une banque dans laquelle j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir directrice des ressources humaines, un service que j’ai pu développer. Pendant toute cette période, j’ai été chargée de cours à l’institut de formation bancaire et à l’ATTF, l’Agence de Transfert de Technologie Financière. J’adorais mon travail. Vous êtes d’ailleurs la fondatrice du POG, Communauté RH au Luxembourg, une asbl qui œuvre dans le domaine des ressources humaines…
ciation qui aide les veuves et les enfants victimes du génocide au Rwanda; nous sommes d’ailleurs en train d’y faire construire un village d’enfants. Cela me paraît normal de donner de son temps aux autres. Mes enfants partagent d’ailleurs les mêmes valeurs que moi. Et votre vie de famille, quelle place lui réservez-vous dans ce tourbillon?
La plus importante. Je suis particulièrement fière de mes deux enfants qui poursuivent des carrières où l’humain tient une place essentielle.
J’aime
La générosité et l’ouverture d’esprit.
Je n’aime pas
L’idée m’est venue après être allée faire une étude des salaires et avantages sociaux dans une banque américaine. J’ai rencontré plusieurs responsables du personnel qui se posaient les mêmes questions que moi sur leur métier et j’ai pensé qu’il serait très intéressant de nous retrouver régulièrement, pour en discuter et avancer. Le Personnel Officers Group est né en 1992. Il a maintenant plus de 20 ans et est incontestablement devenu un atout pour le développement individuel et professionnel de ses membres. J’en suis désormais membre d’honneur.
Le mensonge, le manque à sa parole et la mesquinerie.
Dans le même temps, vous avez toujours eu de multiples
Vous êtes de la lignée des Rachmaninoff;
activités dans le monde associatif et les organisations
aimez-vous la musique?
caritatives…
La musique classique tient une grande place dans ma vie, et celle de Rachmaninoff — qui était le petit cousin de mon grand-père maternel — me touche tout particulièrement. Ses compositions rendent si bien l’âme slave...
J’adore le contact, et de manière générale, les gens. Mon mari était président du Kiwanis; il a créé le premier club mixte du genre et j’en ai été le premier membre féminin! J’ai fait partie du Conseil des Français de l’Etranger et de l’Amicale des Français de Luxembourg. Je suis aussi active depuis longtemps au stand français du Bazar international et suis en charge de la presse pour Femmes Développement, une asso-
Replay
love it
11
rentrée fashion! Septembre, nos enfants vont rentrer en beauté. Des tenues aux allures de petits lords et de jolies ladies, des looks bohèmes chic ou casual, la mode investit plus que jamais les dressings des plus jeunes. Les cours de récré prendront, cet automne, des airs de podiums.
Marc’O polo
Pepe Jeans
Uniqlo
love it
12
Esprit
Dior
Sonia Rykiel
Hackett London
love it
14
Eleven Paris
Espace sensoriel "Snoezelen"
10, rue de l’avenir Heloise: 691 64 63 42 Tél: 26 55 02 98
L-3895 Foetz Nancy: 621 22 87 95 contact@lesptitsbouchons.lu
love it
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Bonpoint
Zara
love it
17
Lacoste Kids
Liu Jo
love it
18
Dior
Lanvin
Marc’O polo
Ikks
Des possibilités infinies
L’école en ligne de mire
Ouverte du lundi au samedi, jours fériés inclus, de 5h à 23h, elle
Parce que la population de Differdange est cosmopolite, la langue vé-
s’adapte aux horaires les plus exigeants, et accueille les
hiculaire est le luxembourgeois afin de préparer au mieux leur entrée
enfants dès l’âge de deux mois, et jusqu’à leur en-
à l’école. Pour faciliter l’intégration de toutes les nationalités, l’équipe
trée au lycée, en foyer de jour. Les Co-
éducative est polyglotte: on parle donc aussi portugais, français, alle-
lombes, c’est un soutien hors pair
mand, anglais, espagnol. Les grands, eux, bénéficient d’un personnel
pour les familles, où les enfants
formé pour l’aide aux devoirs. Vous récupérerez vos enfants débar-
sont choyés, accompagnés à l’école ou dans leurs activi-
rassés de toute corvée de leçon.
tés extra scolaires à Differ-
Une structure pensée pour les enfants
dange. Et fini l’angoisse de
Les Colombes, c’est un cadre cocon, celui d’une vaste maison,
l’enfant malade. Dans les
dotée d’une superficie immense – 450m2 et un terrain extérieur
limites d’un petit rhume, ou d’une petite infection non contagieuse, la crèche les accueillera. Les Colombes,
de 580m2. La crèche est en plus équipée d’une véritable cuisine professionnelle, où un cuisinier, formé
c’est une crèche à la carte. Une aubaine dans une société où tout
en diététique infantile, concoctera
bouge tout le temps.
des menus sains et équilibrés, et
Une crèche familiale
prendra à cœur leur diversification alimentaire.
Un enfant a besoin d’affection pour s’épanouir. «Nous accueillons les
Et si bien manger est fondamental,
enfants pour des journées parfois très longues. Ils doivent se sentir
bouger l’est encore plus. En plus des
comme chez eux, dans un environnement familial et sécure», insiste
activités qu’elle propose elle-même,
la direction. «Notre crèche est comme une seconde famille. Pour les
Les Colombes se sont donc associées
parents également, qui doivent être rassurés à 100 %. Notre équipe,
avec l’asbl. Sports-United, afin de favori-
composée de 18 personnes, veille à leur bonheur et à leur bien-être.»
ser les échanges, si formateurs. De nombreuses activités sont
La crèche assure une continuité avec le projet familial, pour une
donc prévues, pour les petits et les grands: pêche, chasse au trésor,
adaptation optimale de chacun.
rallye… La sécurité est bien sûr de mise, et un membre de la crèche Les Colombes sera toujours présent pour accompagner les enfants, en plus du personnel de l’asbl. Le temps d’une courte pause, les grands bénéficient d’un espace cosy, où ils pourront s’adonner aux jeux de consoles, surfer sur des ordinateurs ou se délecter de leurs programmes télés favoris. Un vrai moment de détente entre l’école
42 Rue Pierre Frieden L-4560 Differdange Tél. : 691 57 09 16
et les devoirs.
20 | RENCONTRE
Karine Sitarz
Robert Hornung Retour vers Architecte d’intérieur, photographe, Robert Hornung aurait aussi pu être philosophe. Dans sa vie comme dans son travail, la nature occupe une place centrale. Discussion à bâtons rompus autour de Walden, dernier opus photo, hors norme, tricoté par un observateur humaniste qui raconte, se raconte, conceptualise, relativise. Fondateur de la société EGB qui vient de fêter ses 25 printemps, le designer Robert Hornung s’est désormais fait un nom comme photographe. Il a le vent en poupe depuis quelques mois avec son projet Walden, à la une de «DistURBANces» dans le cadre du mois européen de la photographie. Avec une expo au MNHA (jusqu’au 8 septembre) et une expo à l’UNI (campus de Walferdange, jusqu’au 27 octobre). A découvrir des photos du Bambësch basées sur des clichés du livre «Walden», mais retravaillés dans une «esthétique synthétique». Autant de diptyques, photos miroitées jouant sur la symétrie, pour coller au plus près du thème DistURBANces. «J’aime bien cette idée que l’œil et le cerveau se forcent à rapprocher les choses». Si expo il y a, Walden est avant tout un projet de livre, un «objet du désir». Depuis son premier opus paru il y a 15 ans, il en a toujours été ainsi, les expos se présentent pour Robert Hornung comme «des tirés
à part». Avec le livre, via la mise en page, le choix des papiers, des matériaux, des encres, il s’en retourne vers le conceptuel, le design, l’architecture. «Côté photo, d’une façon ou d’une autre tout a déjà été fait. Il n’y a rien de foncièrement nouveau. Devant cette évidence, j’essaye de provoquer en prenant des clichés qui soient les moins spectaculaires possible.» Photos banales, accidentées, floues, coupées, biaisées, mal cadrées, surexposées ou sous-exposées, voilà le fil rouge de ses séries, de «London underground colours» à «Jing - a Beijing hutong diary» en passant par «Luxembourg managers», «Luxembourg marmelade», «Sunflowers roadmovie». Autant de «photos ouvertes qui, pour l’observateur, ne veulent rien dire ou tout dire». Et Robert Hornung, l’anticonformiste, «essaye depuis 15 ans d’oublier comment on fait des photos»! Walden, son sixième livre, ne déroge pas à la règle. Projet fou, boulimique, délirant, énorme, monumental, vertigineux, titanesque. Deux ans de travail: la forêt du Bambësch captée au fil des saisons entre juin 2011 et l’été 2012. Pourtant «le but n’était ni de faire une série de photos sur une année, ni de faire un livre de 4kg»! Une question taraudait Robert Hornung: pourquoi prend-on des clichés à n’en plus finir? Une idée le guidait: prendre des photos, certes, mais compter les troncs d’arbre pour les cataloguer, les classifier, les numéroter, puis compter les feuilles, etc. Non sans malice, il précise: «Un ami devait me trouver un algorithme, il s’est désisté en cours de route». Le photographe a poursuivi son bonhomme de chemin: «le comble, c’est de faire perdurer la recherche sur une année complète. Un vrai travail de Sisyphe. Ensuite, il a fallu sélectionner, traiter les photos, rassembler le tout dans un livre de 1000 pages. Un investissement énorme en énergie, en temps, en moyens propres pour un ouvrage qui, en fin de compte ne sert à rien». Pied de nez à la masse de livres produits, le photographe s’est décidé à faire «le plus gros livre des livres pas importants» pour montrer le paradoxe de la vie et l’absurdité du savoir humain. Cerise sur le gâteau, il a décidé de l’offrir! Le livre réunit 500 diptyques. Aucun texte. Juste un enchaînement de photos couleur. «Des clichés de la forêt qui se suivent chronolo-
RENCONTRE | 21
la nature giquement, mais qui n’ont pas exactement la même perspective, le même éclairage. On croit qu’il y a une continuité, une suite logique, il n’y en a pas, le cerveau est irrité. Avec la masse d’informations et la répétition d’une page à l’autre, tout devient flou.» Robert Hornung brouille les pistes. Le lecteur-promeneur se perd… En cours de route, le photographe a rencontré Henry David Thoreau, philosophe américain du 19e siècle, «trop méconnu, trop peu spectaculaire», ancien instituteur qui, après avoir tout lâché s’est retiré pendant deux ans dans une petite forêt proche de Walden dans le Massachusetts. Tous les jours, il marchait des heures, puis écrivait des heures. Le bien-être pour lui, c’était d’être en contact avec la nature. Ce que les hommes avaient perdu avec l’industrialisation naissante, responsable d’autres méfaits: agressivité, désolidarisation, déshumanisation. «Où en est-on aujourd’hui?», se demande le photographe. Robert Hornung est tombé dans le bain de la photo via le design pour lequel «il faut développer un sens de l’observation». Un don qu’il possède et qui lui vient d’un profond intérêt pour notre monde. «Regarder, observer, analyser pour aboutir parfois à une compréhension». Pour lui, le design est une réponse à différents besoins, «il a quelque chose de fonctionnel et ses fonctions changent. Et la nature c’est tout à fait pareil.» Avec sa société EGB, Robert Hornung multiple les projets dans le domaine du tertiaire et de plus en plus en matière d’habitat au Luxembourg (comme la résidence Lili’s Garden) ou ailleurs (comme le projet de la collégiale Saint-Maur à Hattonchâtel). «On revient vers la nature. On évite au maximum tout matériau plastique, synthétique, on utilise des produits naturels.» Photos à l’appui, il explique, montre, détaille les rénovations en cours. Ce fils d’immigrants venus au Grand-Duché dans les années 1950, a son camp de base au Luxembourg. Il y est né, mais a beaucoup voyagé, surtout en Europe. Sa première découverte de la Chine, en 2005, l’a fasciné, définitivement marqué. «C’était tellement différent ces villes de plusieurs millions de personnes, ce pays qui se construit.» Il s’y installera pendant deux ans, à Taïwan «une île, donc quelque chose de rassurant». Aujourd’hui, il y retourne régulièrement. La Chine, c’est aussi «Jing - a Beijing hutong diary», des clichés des vieux quartiers
de Pékin doublés de l’histoire de Jing, une jeune fille qui y a vécu jusqu’à l’âge de 8 ou 10 ans, «à l’époque où la Chine était pauvre, pas encore développée, pas encore ouverte. Des choses assez personnelles qu’on ne voit guère dans les livres touristiques». La Chine, c’est enfin le taoïsme, «forme philosophique proche de la nature qui n’est rien d’autre que la nature observée et transmise en papier, en lettres». Ce qui fascine Robert Hornung, c’est cette nature et tous ceux, architectes, designers, philosophes, politiques, qui ont une approche déterminante par rapport à elle. Le cinquantenaire vit sans principes, laisse les portes ouvertes, content de pouvoir vivre comme il l’entend. «Je me permets le luxe de vivre le bonheur au jour le jour. Et, pour le trouver, il faut relativiser et s’adapter.» Robert Hornung vit et travaille en harmonie avec la nature: «être une partie des éléments qui nous entourent, sans les combattre, sans les posséder. On peut faire ce qu’on veut pour autant qu’on évite de blesser, de détruire.» Entre sagesse et leçon de vie, à méditer!
Questions À la volée Une musique Johann Sebastian Bach
Un matériau la pierre, le minéral
Une destination Sun Moon Lake, Taïwan
Une philosophie de vie vivre au jour le jour sans faire de fautes et sans faire de dégâts autour de soi
22 | REPORTAGE
Dans la jungle Sarah braun
«Collection capsule». Voilà une expression qui n’en finit pas de faire parler d’elle… Depuis quelques mois (années), elle sévit
des collections capsules!
dans la presse… mode, beauté… nourriture, aucun domaine ne semble épargné!
REPORTAGE | 23
Une collection capsule, c’est quoi? Si l’on s’en tient stricto sensu, l’expression renvoie à deux phénomènes: tout d’abord une série limitée, proposée durant une période définie, hors de la gamme saisonnière. Précisons qu’il s’agit surtout une collaboration entre deux noms, l’un étant – en règle générale – un grand couturier, l’autre une enseigne grand public. La collection capsule consiste donc en une série limitée de pièces, inédites, que les modistas s’arrachent. L’expression est aussi employée pour désigner des «mini collections», toujours en édition limitée, d’une marque, créées pour un événement particulier. On se souvient notamment de la collection Christian Louboutin, à l’occasion des 20 ans de la marque.
Petit historique La toute première fut celle entre le géant H&M et le pape de la mode, Karl Lagerfeld, en 2004. Rappelez-vous, ces files de filles hystériques, attendant depuis des heures (une nuit, même) devant la poignée de boutiques dépositaires de la collection. Puis la cohue, les hurlements, la rage. Et quand on se souvient des émeutes, lors de la toute première édition de Karl Lagerfeld pour H&M, on comprend que, depuis 2004, la notion de collection capsule a fait son petit bout de chemin. Fort de son succès, H&M a ainsi réitéré chaque année, variant les créateurs, mais toujours choisis parmi les plus prestigieux, afin de créer le désir le plus infini, à l’instar de Marni, Martin Margiela ou Lanvin, pour ne citer qu’eux. Si les grandes enseignes se sont lancées tête baissée dans l’aventure, elles n’ont pas été les seules, et les concepts stores, à l’instar de Colette, n’ont pas tardé à leur emboîter le pas. En 2009, le mouvement s’est intensifié, touchant des domaines plus larges et de plus en plus d’enseignes. Citons par exemple Monoprix, ou La Redoute, qui ont également signé de belles collaborations. Les associations sont devenues plus pointues également, notamment avec l’arrivée massive des blogueuses. En 2010, André a ainsi créé un partenariat avec 6 blogueuses, Coline, Balibulle, Violette, Miss Glitzy, Walinette, Mimnor: chacune d’entre elles a imaginé une paire de chaussures pour l’enseigne, à son image, la marque leur ayant en effet carte blanche. Un triomphe, d’autant que cela a été largement relayé sur la toile. Décuplant le succès. Forcément. Et en effet, l’avènement d’internet y est pour beaucoup dans le développement de ce phénomène, notamment avec le boom croissant du e-commerce, qui permet de créer également des mini-collections, à shopper uniquement
en ligne. Quand le désir n’est plus là… le voilà aussitôt revenu. Le phénomène a ainsi connu un regain d’amour, et les associations se sont faites toujours plus nombreuses et plus belles. Comment ne pas penser aux collaborations excentriques de Jéremy Scott, avec Adidas et Swatch, notamment, ou Petit Bateau, qui, après s’être associée à Carven en 2012, a signé cette année avec Kitsuné…
La mode, mais pas que! Si le raz-de-marée de la collection capsule a envahi les rayons des boutiques de prêt-à-porter, il ne s’est pas arrêté là. En effet, le phénomène – de masse – a aussi pris d’assaut les parfumeries… Pierre Hardy pour Nars, Alber Elbaz (Lanvin) chez Lancôme, les éditions limitées n’en finissent pas. Nouveau domaine résolument trendy, la nourriture n’a pas échappé aux sirènes de la collection capsule. La plus notable est celle de Coca-Cola avec un certain Karl Lagerfeld (le créateur est en effet très friand de ces collaborations que l’on ne compte plus, tant elles sont nombreuses: les chaussures Mélissa, les magasins d’ameublement BUT, Tokidoki, Shu Uemura etc.). Cette année, c’est avec l’excentrique Marc Jacobs que l’ancestrale marque de soda a collaboré. On pense également à Sushi Shop et Kate Moss… Le phénomène semble alors ne plus avoir de limite?
Pourquoi un tel succès? Luxe + rareté = collection capsule. Tout est dit. Et ça fonctionne. Mais pourquoi? C’est un procédé au final plutôt simple. La cible est plus large. Le message sous-jacent de la collection capsule est «démocratisons la mode, rendons le luxe accessible». Oui, la ménagère de moins de 50 ans de la classe moyenne pourra s’offrir une pièce Stella Mc Carney, ou Pierre Hardy. Il s’agit simplement de vendre un peu de rêve à celles qui n’ont pas les moyens de se payer de la haute couture. La collection capsule leur donne la possibilité d’acheter une pièce rare et griffée. Alléchant, forcément. Mais pas seulement. Il n’est pas seulement question de mode, mais, plus largement, du lien social véhiculé par
24 | REPORTAGE
ces collections, dont les (somptueuses) campagnes sont le plus souvent fondées sur des personnalités charismatiques, très emblématiques, auxquelles on ne tarde pas à s’identifier. Pour preuve, la collection David Beckham et H&M (encore, oui, la marque a en effet largement surfé sur la vague). C’est un peu de la star du football que les hommes enfilent chaque matin en mettant leur caleçon. Forcément, comment résister?
Un phénomène qui s’essouffle? Autant l’engouement est fort… autant la chute est dure… Ainsi, les fashionistas se sont retrouvées avec des modèles entre les mains, superbes sur les campagnes publicitaires, qui savent faire naître le désir. Mais dans les faits, et une fois portées, ces pièces tant convoitées ne se sont pas révélées à la hauteur de leurs attentes. Fallait-il s’attendre à de la qualité haute couture dans une enseigne grand public? Forcément, le luxe a un prix. C’est là que les marques ont réussi leur tour de force. Le luxe avait besoin de se renouveler. Et quoi de mieux pour cela que les griffes de la grande distribution qui séduisent un large panel de clientes. Les consommatrices que nous sommes sont donc un peu revenues de ce phénomène au succès planétaire. Les collections, qui autrefois, dès leur annonce, suscitaient vent de folie chez les fashionistas, provoquent aujourd’hui davantage polémiques et interrogations. La future collaboration H&M avec la très hype Isabel Marant en est un bel exemple. Juin 2013, première annonce de la collaboration. Alors qu’on attend à un engouement phénoménal sur la Toile, les blogueuses, nouvelles papesses des tendances, montent au créneau et crient à l’imposture. Justifié? Sans doute, mais pas autant qu’il n’y paraît. C’est vrai, le phénomène s’essouffle et semble victime de son succès. On peut regretter la démocratisation de la marque (pourtant fer de lance du concept), et qu’Isabel Marant se perde de sa branchitude dans un tel exercice. Le buzz est parti du fait que la créatrice a été bien souvent, contre son gré, la «muse» des stylistes des grandes enseignes… Aurait-elle pactisé avec l’ennemi? Peut-être. Ou pas. Comme l’explique Garance Doré, la très hype
blogueuse française*, le véritable business réside bien au-delà. Et, toujours, la question de la qualité revient sur le tapis. Le charme et la renommée de la marque résident en grande partie dans la qualité des matières choisies. Matières qui ont un prix. Sommes-nous psychologiquement prêtes à payer des articles de grande distribution au prix fort. La question a de quoi se poser. Si certes la qualité n’est pas celle du luxe, il n’en reste pas moins que ces pièces restent des collectors. Un vêtement transgénérationnel, souvenir d’une époque. Aussi faut-il peut-être prendre un peu de recul, et aborder ces collections capsules avec intelligence, pour ce qu’elles sont véritablement. A aucun moment, il n’a été question de nous faire croire que l’on nous vendait du luxe à prix grand public. Il s’agit bien davantage de l’esprit du luxe, appliqué à une grande enseigne, que l’on nous vend. A bon entendeur…
Alors, les collections capsules, on adhère ou pas? Leur principale qualité réside finalement dans le fait que ces collaborations donnent naissance à des pièces uniques, permettant de posséder, de porter des vêtements ou des accessoires à l’image de personnalités que l’on affectionne. Et, surtout, elles sont le fruit de belles rencontres, et permettent de renouveler l’offre, de sortir du lot. A l’image de Garance Doré et Marc’O Polo. Entre la blogueuse française star et la marque suédoise, c’est une histoire qui dure. En cette rentrée, elle s’apprête en effet à sortir sa deuxième collection capsule avec la marque.
Interview de Garance Doré En matière de blog mode, la Française Garance Doré est un peu la pionnière. A juste titre. L’illustratrice devenue l’exemple à suivre, tant son parcours est beau. Son blog pointu, mais abordable, et mondialement (re)connu sort du lot. Intimiste sans être nombriliste ni voyeuriste, elle expose ses humeurs, son rapport à la mode, au vêtement en général, voire à la vie. Son regard inédit sur la mode a incité de nombreuses enseignes à la contacter pour réaliser des collections capsules. Elle a répondu à nos questions sur ce phénomène depuis New York, où elle s’est installée depuis peu avec Scott Schuman (The Sartariolist), autre pointure dans la blogosphère. Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans l’aventure de la collection capsule? Garance Doré: C’est une question de feeling. Il faut que la marque, le produit proposé correspondent à mon univers, à l’idée que je me fais de la mode. J’en ai fait peu, mais toutes me ressemblent vraiment, et j’ai à
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rview l’inte e t ou e.lu uvez t azin Retro mag mes
w.fem
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chaque fois appris quelque chose de nouveau. La qualité est primordiale. C’est important de travailler intelligemment. La collaboration avec des marques est tout un secteur de mon business. A la base, ce sont toujours des choix humains, qui me poussent à accepter un partenariat. J’aime ces rencontres avec des gens, la richesse qui en émane. Et je réfléchis toujours plus loin. Je cherche surtout des collaborations sur le long terme. Ancrer les choses, les développer, et aller plus loin. C’est important. Pourquoi avoir accepté la collaboration avec Marc’O Polo? GD: J’aime leur travail, la qualité de leurs produits. C’est d’ailleurs la deuxième fois que je collabore avec eux! C’est une équipe vraiment sympa, ouverte, où les idées bouillonnent sans cesse. Travailler à leur côté est très enrichissant, générateur d’inspiration. Et, surtout, je suis libre. Ils me laissent carte blanche. C’est formidable de pouvoir travailler dans ces conditions. Quel est votre avis quant à la polémique autour de la collaboration entre H&M et Isabel Marant? GD: Isabel a bien raison de s’être lancée dans cette collaboration. Ce qu’il faut voir, c’est que cela lui permettra de gagner une notoriété autre, différente. C’est beau de voir la mode française s’exporter ainsi. C’est une très belle success-story.
Le luxe n’est plus ce qu’il était il y a 10 ans, au moment de la première collection capsule entre H&M et Karl Lagerfeld. Intouchable alors, le luxe est désormais descendu dans la rue. On voit en effet de plus en plus de mix entre des marques prestigieuses et des petites griffes, voire des enseignes très bon marché. C’est la nouvelle donne en matière de tendance. Et tant mieux! C’est rassurant de se dire que l’on n’est pas obligée d’être griffée de la tête aux pieds pour être bien habillée! Moi j’adore aller shopper des petites choses pas chères. Les gens diabolisent la grande distribution, mais tout le monde y va. Il faut arrêter de cracher dans la soupe et voir les choses avec recul et intelligence. Et, plus important que la qualité du vêtement, je pense qu’il faut s’intéresser à l’endroit où sont cousus les habits. Travailler sur les réseaux de fabrication… Le phénomène ne semble donc pas prêt de s’arrêter: chaque jour de nouvelles collaborations sont annoncées. Celles qui vont faire parler d’elles dans les semaines à venir? La mini collection Ikea, «Trending 2013», à paraître le 27 septembre, qui teintera son inspiration scandinave de touches asiatiques. On attend également avec impatience la collection de bijoux issue de la collaboration entre Swarovski et la maison de luxe Martin Margiela, qui sortira pour les fêtes de fin d’année. Du côté du maquillage, Alexa Chung a posé sa griffe chez les cosmétiques Eyeko, tandis que Rihanna collabora à nouveau avec MAC, enseigne d’ailleurs assez friande de ce genre de partenariat. Affaires à suivre…! * www.garancedore.fr
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azine.lu
mesmag
La mode, la mode, la mode!
.fem sur www
Carven
Pull and Bear
Jean-Paul Gaultier
H&M
Giorgio Armani
Mango
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Les addicts de la mode ont scruté les défilés des fashion weeks de Paris, Milan, Londres et New York. Le suspens prend fin et les collections automne-hiver 2013 sont en boutique. Comment shopper un look de catwalk à prix mini? Voici une sélection des bons plans mode de Femmes Magazine.
Gucci
Spitfire
Rochas
Naf Naf
Salvatore Ferragamo
H&M
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Retrouvez + de mode
Zoom sur les tendances de l’hiver 2013 sur www.femmesmagazine.lu
La rentrée est bel et bien là, les dressings ouvrent leurs portes à la nouvelle collection automne-hiver. Quelles seront les tendances de cet hiver? Les défilés ont dévoilé des looks tranchés, qui reflètent les multiples facettes de la personnalité féminine. Passer d’un look so grunge un brin punk et rock n’roll à une tenue black chic, ou opter pour une allure plus casual avec la tendance Baby Doll US, voire craquer pour le dressing de votre boyfriend ou pour les imprimés les plus sauvages.
3 Suisses
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Sisley
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Caroline Biss
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Comptoir des Cotonniers
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Mango
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Zadig&Voltaire
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H&M
FRACOMINA
MAISON SCOTCH | RICH&ROYAL | ELEVEN PARIS | LAVAND. | PEPE JEANS FREEMAN T.PORTER | FRACOMINA | ROSEMUNDE | RELISH MOTEL ROCKS | SILVIAN HEACH | LES P’TITES BOMBES | OAKWOOD... PRÊT À PORTER FEMME I MAROQUINERIE I BIJOUTERIE
APC ROUTE D’ARLON - SHOPPING CENTER LA BELLE ETOILE - BERTRANGE TEL.: 26 11 93 30
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Supertrash
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Sandro
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New Look
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Bellerose
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Pepe Jeans
Dorothy Perkins
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Pinko White
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FREELANCE.FR
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The Kooples
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Claudia Str채ter
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Ikks
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Georges Rech
Wallis
Zalando
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Chapeaux hommes et dames Accessoires | Foulards | Gants Sacs | Parapluies | Chapeaux sur mesure
Relish
59, avenue de la Liberté | Luxembourg-Gare | Tél.: 48 61 87 13, rue de Louvigny | Luxembourg-Ville | Tél.: 22 49 95 www.chapelier-nita.lu
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zapping mode
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L’éternel bordeaux s’enroule à notre poignet.
De la tête au pied, le bordeaux apporte une touche élégante à nos tenues. Ces open-toes seront parfaites pour la rentrée.
NEW LOOK
VERITAS
Côté couleur, on fera place au bordeaux cet automne. Elégance assurée!
CLAUDIA STRÄTER
Le bordeaux chic investit nos accessoires préférés.
TOMMY HILFINGER
Notre maquillage ne pourra échapper à la tendance lie-de-vin, cet automne, nos lèvres seront moirées.
CHANEL
Pour un look chic et glamour, opter pour cette capeline bordeaux rosé.
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7Camicie - Belle Etoile Shopping Center Route d’Arlon – L-8050 Bertange Tél.: 27 39 76 68 Mail: bertrange@7camicie.com Facebook: www.facebook.com/7CamicieLuxembourg
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trends
aurélie Guyot
Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion? Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…
A ne pas manquer Iris Van Her pen s’expose à la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode à Calais. La créatrice hollandaise ne cesse de créer l’événement et d’exciter notre curiosité! Elle nous propose, depuis quelques années, sa vision très personnelle de la mode, et fait défiler ses créations futuristes, proches de la sculpture, devant un parterre d’adeptes qui ne cesse de s’étoffer. Découvrez une trentaine «d’œuvres», associées à des photographies de mode, et profitez-en pour visiter ce magnifique musée! Plus de renseignements sur www.cite-dentelle.fr
Entrée de la légende Sarah Jessica Parker annonce sa première collaboration avec la marque… Manolo Blahnik! Une demi-surprise pour les SATC addicts que nous sommes, mais promesse d’une vraie effervescence parmi les fans du style de Carrie. La collection, tout simplement baptisée SJP, comptera également des sacs inspirés des 70’s et 80’s. Bonne nouvelle: les chaussures devraient s’arracher entre 130 et 190€. Mauvaise nouvelle: il nous faut patienter jusqu’au début de l’année prochaine!
Collaboration pointue Mary Katrantzou, créatrice londonienne que l’on suit déjà depuis plusieurs mois (elle a d’ailleurs remporté le prix du Talent Prometteur au British Fashion Council Awards), signe une belle collaboration avec la mythique Maison Repetto. Les modèles BB et Zizi sont ainsi relookés, et se trouvent parés d’imprimés graphiques, chers à la créatrice. Une édition limitée gracieuse et arty, comme on les aime!
Toutes fans de la salopette!
Histoires digitales La Fondation Pierre Berger Yves Saint Laurent a pour vocation de nous faire découvrir le travail de ce couturier de génie. Suite au projet de numérisation des archives de la Maison, lancé en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication français, vous pouvez dorénavant visionner en ligne les Papers Dolls, qu’Yves Saint-Laurent imagina entre 1952 et 1954. Le site sera alimenté au fur et à mesure, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir le patrimoine d’une des plus grandes marques de mode. Rendez-vous sur www.fondation-pb-ysl.net
Elle fait son grand come-back en cette rentrée, et il est difficile de lui résister! La salopette compte bien réinvestir notre dressing… Nos versions préférées? Plutôt une coupe boyfriend, en jean vieilli, à associer avec une belle paire d’escarpins. N’hésitez pas à oser la version total look motif en y allant doucement sur les accessoires, ou offrez-vous le modèle Philip Lim, en daim rose… pour une silhouette pleine de douceur et de poésie!
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agenda a
Photomeetings – Galerie Clairefontaine
Après un premier album en 2012, une chanson, «Walker», reprise sur la BO de La Stratégie de la poussette, ce jeune artiste messin a sorti son nouvel opus «Ghost Surfer» en août 2013. Un album décrit par l’artiste comme solaire, enfantin avec une pointe de douce mélancolie.
Pour la 8e année consécutive, la Galerie Clairefontaine réédite ses Photomeetings. Un principe simple, fondé sur la rencontre entre photographes confirmés et jeunes talents prometteurs. A cette occasion, ce sont six professionnels et soixante jeunes étudiants en photographie, venus de toute l’Europe, qui exposeront leurs œuvres. Cette année encore, l’événement présente une belle affiche avec la présence de Roman Pfeffer, Alfred Seiland et Abel Szalontai, Arno Rafael Minkinnen, Geert Goiris et Jean-Christian Bourcart, le plus français des photographes américains. Tous travailleront autour d’un thème spécifique: «Photography = Fiction?», question existentielle s’il en est, qui tentera de définir les limites entre art et réalité, réel et fiction.
› Le 19 septembre 2013, à la Rockhal.
› Du 10 septembre au 19 octobre, programme sur www.photomeetings.lu
Cascadeur à la Rockhal
Hommage à Johnny Cash au Purple Lounge En ce mois de septembre, le Purple Lounge, du Casino 2000 à Mondorf, rend hommage au musicien culte Jonnhy Cash. Groupe créé en 2001, Keep it Cash est en effet l’une des formations les plus illustres dans le milieu, faisant honneur à l’esprit blues qui a fait la notoriété de l’artiste. Le groupe a d’ailleurs été retenu par la 20th Century Fox pour incarner la voix de Johnny Cash dans le film Walk the Line. Une soirée country incontournable. › Le 12 septembre à 21h au Purple Lounge.
La KuFa accueille les Krisounours Depuis 2008, la crise a fini par rattraper les Bisounours, les contraignant à se remettre en question, à maigrir, à se retourner, à subir des atteintes à leur personne et à leur idéal, à se raidir, à changer d’apparence et de philosophie... bref, à s’adapter. Devenus Krisounours, ils affrontent la crise chacun à sa façon, tout en ayant conscience qu’il n’y a rien au bout de l’arc-en-ciel… › Les 6 et 7 septembre, à la Kufa.
Solistes stars à la Philharmonie Chaque saison, la Philharmonie de Luxembourg met à l’honneur des solistes d’exception. L’année commencera en grande pompe avec la présence de Lars Vogt, «le plus réfléchi des pianistes», qui, sous la direction de Thomas Hengelbrock, nous fera vibrer par son interprétation inédite et fascinante du Klavierkonzert n°1 de Brahms, et celle du Concerto pour Orchestre de Bartok. › Le 17 septembre, à 20h, au Grand Auditorium de la Philharmonie.
Nuits espagnoles au Cape La nouvelle saison de CAPe, à Ettelbruck, s’ouvrira avec la prestation du Thüringen Philharmonie Gotha, avec Amadeus Guitar Duo et Duo Gruber, avec son concert «Spanische Nacht». La Philharmonie de Thuringe-Gotha est née en 1998 de la fusion de deux orchestres: l’Orchestre National de Thuringe à Gotha, ancien orchestre de la Cour, et la Philharmonie de Thuringe-Suhl, fondée en 1953. Pour l’occasion, l’orchestre sera ici dirigé par son ancien chef titulaire Herman Breuer. Le duo de guitares Amadeus, l’un des meilleurs au monde, est régulièrement applaudi pour ses «Nuits espagnoles», mettant à l’honneur les œuvres de Joaquin Rodrigo pour guitare et orchestre. Le duo Gruber & Maklar, lauréat d’un Premier Prix pour duo de guitare à Montélimar, a entamé sa carrière internationale en 1991. › Le vendredi 27 septembre à 20h, au CAPe, à Ettelbruck. Tarif: 30€ / 15€
Schaarf op Theater Theaterfest 2013 Organisé par la THEATER FEDERATIOUN, en collaboration avec le CCRN et avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Ville de Luxembourg, du Fonds Culturel National, de la Fondation Indépendance et de l’Imprimerie Schlimé, le Theaterfest 2013 se déroulera le 22 septembre, dans l’écrin de l’Abbaye de Neumünster, pour le plus grand plaisir de tous les «accros» du théâtre et ceux qui désirent découvrir les arts de la scène. Le temps d’une journée, l’Abbaye de Neumünster se transformera en une scène gigantesque, offrant un cadre privilégié à des spectacles pour tous les âges et pour tous les goûts. Au programme, des représentations bien sûr, mais cet événement est également une occasion en or pour se renseigner sur l’activité théâtrale à Luxembourg… Un moment clé, générateur de nouvelles vocations! › Le 22 septembre, à partir de 11h à l’Abbaye de Neumünster. Entrée libre.
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Le doux parfum du scandale Annalena McFee – Belfond D’un côté, Honor Tait, 80 ans, papesse du grand reportage qui, de l’Allemagne nazie aux tranchées coréennes, a couvert tous les fronts et flirté avec les grands de ce monde. De l’autre, Tamara Sim, 27 ans, pigiste pour un tabloïd, une assurance et une ambition peu communes, déterminée à se faire un nom dans ce monde de requins. Deux femmes que tout oppose et qui… n’auraient jamais dû se rencontrer.
Tout ça n’a rien à voir avec moi Monica Sabolo – JC Lattès Ce texte décortique le chagrin d’amour, selon une méthode relevant de la fantaisie, de la poésie et de la science. Il se présente comme un traité académique, dont l’auteur serait à la fois le sujet et l’objet. Alternant observations cliniques et textes lyriques, photo et correspondance, ce roman-collage est à la fois une enquête de police et une fiction, drôle, folle, déchirante. C’est aussi le témoignage d’une obsession, le récit d’un gouffre qui se dévoile.
Le bon numéro Henriette Bernier – Presses de la Cité 1932, Marcelline, acariâtre, méfiante et autoritaire fonde tous ses espoirs sur son fils Ferdinand. Arrive Svetlana, une candidate prête à l’emploi pour Marcelline qui ne s’attendait pas à recevoir une postulante si jeune, si belle et si affirmée. Un jour, Svetlana achète un billet de loterie, gagne et disparaît. 20 ans plus tard, Marcelline est 6 pieds sous terre, Ferdinand, «bien» marié et père de famille, a réussi a faire prospérer son domaine, mais n’a jamais réussi à oublier celle que l’on appelait «La russe».
Celle qui fût – Jonathan Cosey – Le Lomabrd C’est dans un marché du Sud de l’Inde que Jonathan reconnaît un mainate du nom de Garuda. Après avoir acheté l’oiseau qui parle, Jon décide de retrouver la jeune Indienne, propriétaire de Garuda: April, rencontrée vingt ans plus tôt. Jon n’a pas oublié le caractère extrême d’April, sa fascination pour Kâli, la déesse du temps et de la mort, et son mépris absolu de toute peur. April est à la recherche des documents qui lui permettraient de faire condamner le Tigre Rouge, l’assassin de ses parents. Une quête dangereuse... Mais elle pourra compter sur l’aide de son ami d’enfance.
Adopte moi – Couette D. Vandemeulen & D. Minikim, Gauthier Séverine, Perdriset - Dargaud Troisième et dernier tome des histoires pleines de fantaisie de Couette, petite fille adorable née de la plume de Séverine Gauthier et des crayons de MiniKim. Couette a toujours 1001 idées pour aider ses amis et apporter une touche de poésie dans le quotidien: un nuagedouche pour les sans-abri, des racines-étagères pour une famille de taupes, des petits chatons pour mieux dormir... Et quand il s’agit de faire des bêtises, ses moutons ne sont pas à court d’idées! Impossible de résister à l’univers acidulé et magique de Couette! 30 planches de gags pour les plus petits.
cinéma c
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me s… ight Ladies N réser vée au x fem
p Avant
re miè r
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Diana Drame britannique, français et belge d’Olivier Hirschbiegel avec Naomie Watts, Naveen Andrews, Douglas Hodge, etc. Récit de deux dernières années de la vie de Lady Diana, ex-femme du Prince Charles, décédée le 31 août 1997 à Paris. Prévu pour début octobre le film sur Lady Di sera proposé en avant première lors d’une Ladies Night le 17 septembre 2013. De nombreux cadeaux, des jeux-concours, des séances photo avec un thème de circonstance: «God Save the Queen». Optez pour un look «Princesse», la reine de la soirée photographiée avec Harry ou William remportera un joli cadeau!
Pain & gain
Elle s’en va
Io e te
Film d’action américain de Michael Bay avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Ed Harris, etc. À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le «rêve américain» et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur: maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait: enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
Comédie dramatique française d’Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve, Nemo Schiffman, Gérard Garouste, etc. Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maisons. Ce sera une échappée. Au fil de la route: des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petitfils, et peut-être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle.
Drame italien réalisé par Bernardo Bertolucci avec Jacopo Olmo Antinori, Tea Falco, Sonia Bergamasco, etc. Lorenzo, 14 ans, vit des relations difficiles avec son entourage. Il décide de prendre un peu de recul en se cachant dans la cave inutilisée de son immeuble. Lorenzo le futé prévoit de sécher le voyage scolaire au ski afin de s’isoler. Il prévoit de vivre dans l’isolement total, accompagné de sa musique préférée, de livres et de son élevage de fourmis, parfaite alternative à la télévision. Une visite de sa demi-soeur ainée, Olivia, va bouleverser ses plans…
musique m
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Right Thoughts, Right Words, Right Action Franz Ferdinand Depuis leur rencontre à Glasgow en 2001, les boys de Franz Ferdinand connaissent un succès retentissant. Librement embrumé dans un mélange entre rock alternatif et post-punk, empruntant les rythmes du rétro-rock anglo-saxon, Franz Ferdinand développe un son décontracté à la rythmique puissante et aux textes inspirés. Ce 4e album se place sous des auspices favorables. Ce nouvel opus promet d’être aussi exubérant qu’à leur début. Le groupe semble en effet avoir retrouvé l’imagination, la vigueur, l’allégresse de leur premier disque.
Where You Stand
The Nextwave Sessions
Année Zéro
Travis Le groupe de Britpop écossaise a connu un vif succès grâce au titre Sing. Aujourd’hui coiffé d’une notoriété plus modeste, le groupe semble vouloir reconquérir les terres occidentales. Travis nous fait don d’une dizaine de titres émouvants. Le ton impassible de leurs chansons fait encore une fois bonne figure. Connu pour ses refrains absorbants et ses mélodies qui s’accrochent à l’esprit, le band, sans nous déplaire, retrouve ses racines. Where You Stand, prévu pour la miaoût, dénote déjà avec leurs longues années de labeur créatif. L’envie et la motivation sont revenues dans le cœur des Ecossais, et c’est avec une grande force d’harmonie que les quatre musiciens font leur retour dans le paysage musical.
Bloc Party Leur premier album Silent Alarm, en 2005, a très vite été encensé par la critique. Appartenant à la grande communauté de la new wave 1980 made in UK, le groupe s’inspire de grands noms tels que The Cure, Kate Bush, Mogwai, ou encore Radiohead. Ce nouvel EP regroupe un ensemble de titres, composés et créés durant leur tournée 2012. Annoncé pour le 12 août, l’album est déjà soutenu par deux titres intitulés Truth et Ratchet. Deux morceaux tonitruant à la sauce britannique, bien sûr rock, mais franchement à la limite d’un bon flow hiphop. A l’image du chanteur et leader du groupe, Kele Okereke, qui explique tenter «quelque chose de spécial», en
Helena Noguerra 2013 sonnera comme l’année du grand retour à la musique de la magnifique chanteuse belge. Dans cet opus, on retrouve 14 chansons d’amour, adressées aux hommes de sa vie. Un projet qu’elle a débuté seule devant son ordinateur, pour vite se transformer en une aventure extraordinaire, grâce à l’investissement des compositeurs et musiciens proches d’elle. D’ores et déjà lancé par le single The End Of The Story, cet album passionné va nous donner, à l’écoute, quelques nostalgiques frissons. C’est en fait un concept d’histoires réalisées en chant, mais aussi en vidéo de l’épisode 9 à l’épisode 0, ce qu’elle nomme finalement «l’année zéro».
interaction avec son public.
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Chloé Consigny
Les sites de rencontre à la loupe Pas toujours facile de rencontrer l’âme sœur. Lassés de croiser toujours les mêmes personnes, de plus en plus de célibataires tentent leur chance via les sites de rencontre. Reste que l’amour à un prix. Petit tour de piste des offres de sites de rencontre. Combien vous coûte votre premier rendez-vous galant? «Entre les verres échangés puis le restaurant, je débourse à chaque premier rendez-vous une petite centaine d’euros», confie un célibataire trentenaire. Et les dépenses ne sont pas l’exclusivité des hommes. Les femmes, elles aussi concèdent volontiers dépenser plusieurs dizaines d’euros à chaque premier rendez-vous: nouvelle paire de chaussure, passage chez le coiffeur, petite robe qui booste le moral, sont autant de frais annexes qui viennent s’ajouter à la liste des dépenses. A cela s’ajoute une nouvelle dépense encore inconnue il y a une dizaine d’années: l’inscription aux sites de rencontres. Et, en la matière, le choix est vaste. Si c’est Meetic qui le premier s’est lancé dans la drague en ligne, de nombreux petits nouveaux lui ont immédiatement emboité le pas.
Un secteur devenu ultra-compétitif Les sites se multiplient et proposent des offres en fonction des affinités ethniques, culturelles ou même sportives! Gleeden a même défrayé la chronique en proposant des rencontres extra- conjugales destinées aux personnes en couple désirant sortir de
leur routine quotidienne. Pour les professionnels, le marché des sites de rencontre en ligne est un secteur de plus en plus porteur. Chaque année ces sites enregistrent une progression du nombre de fréquentations. En 2012, le géant Meetic, coté en Bourse, a enregistré un chiffre d’affaires de 164,8 M€. Le marché est devenu si tendu que les sites usent de prouesse d’imagination pour séduire les célibataires. Un peu comme à l’entrée des boîtes de nuit, les professionnels du secteur sont conscients que plus le nombre de candidates est élevé, plus le site génère du trafic. Alors bien souvent, les offres à destination du public féminin pleuvent. Premier mois gratuit, possibilité d’accroître le nombre de photos en ligne, sont autant de rabais qu’accordent les sites aux postulantes à la vie conjugale.
30€ par mois pour trouver l’âme sœur Reste que, dans les faits, s’inscrire sur un site de rencontre a un véritable coût. Le site Meetic facture près de 60€ les trois mois d’inscription, et ce, quel que soit le sexe du célibataire. Sur e-darling, il faut compter 45€ pour trois mois d’inscription. Pour certains sites qui se veulent ultra-sélectifs, tels que Meetic Affinity ou encore Attractive world, il faut compter entre 90 et 120€ par trimestre. A noter, tous les sites proposent des tarifs dégressifs sur la durée, afin de fidéliser leurs clients. Sur son site, Meetic se vante d’avoir reçu 13 000 témoignages de couples qui se sont rencontrés sur la plateforme, depuis 2005. Reste que le site compte plusieurs dizaines de millions d’adhérents en Europe! Le rapport inscrit/succès semble relativement faible… Pourtant, chacun connaît dans son entourage un couple épanoui qui s’est formé via les sites de rencontre. Et ceux qui ont testé et trouvé l’amour sont formels: oui, les belles histoires existent sur les sites de rencontre, oui, il est possible d’y trouver sa moitié, à condition de s’en donner les moyens et le temps! Pour trouver la perle rare, il faut de la patience. Un véritable investissement long terme, en somme.
72 | BUSINESS
«Donner envie aux femmes d’entreprendre» Michaël Peiffer
Depuis bientôt trois ans, onze femmes, nommées ambassadrices de l’entrepreneuriat féminin au Luxembourg, se posent en exemple de réussite personnelle et professionnelle, afin d’inspirer celles qui souhaitent entreprendre dans l’avenir. Elles ont rempilé, en 2012, pour un mandat de deux ans.
«Les femmes sont très actives à de nombreux niveaux sans que leur implication et leur succès soient toujours mis en évidence. Notre objectif est de rendre leur action, leur travail plus visibles», explique Tizama Telou. Cette femme active, ellemême cheffe d’entreprise, a été pendant deux ans chargée de la coordination du réseau Female Entrepreneurship Ambassadors Luxembourg (FEALU) qui, comme son nom l’indique, fédère des ambassadrices de l’entrepreneuriat féminin au Luxembourg. Cette année, alors que les mandats des onze ambassadrices de la FEALU ont été renouvelés, Tizama a laissé la coordination du réseau à Ludivine Plessy, elle aussi cheffe d’entreprise au GrandDuché de Luxembourg, depuis six ans. «En trois ans, ce réseau, qui s’inscrit dans un autre plus vaste à l’échelle européenne, s’est affirmé pour être reconnu par une série d’acteurs», assure la nouvelle coordinatrice. «La volonté affichée aujourd’hui est de poursuivre son développement, dans la continuité de ce qui a été entrepris jusqu’alors, mais en étendant aussi son influence au-delà des frontières luxembourgeoises.» La FEALU a vu le jour en septembre 2010. Le réseau est une initiative de la Fédération des femmes cheffes d’entreprises (FFCEL). Il est soutenu par les ministères de l’Economie et des Classes moyennes, ainsi que par la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers. Ses objectifs sont les mêmes que ceux portés par le projet européen dans lequel il s’inscrit: promouvoir l’entrepreneuriat féminin et faire évoluer les mentalités à cet égard. «Sans vouloir tomber dans les clichés, les femmes rencontrent encore de nombreuses difficultés à entreprendre. D’un tempérament plus protecteur que les hommes, elles hésitent souvent à prendre des risques. Pourtant, aujourd’hui, de nombreux exemples prouvent que les femmes peuvent aussi être d ’excellentes créatrices d’entreprise», explique Ludivine Plessy. «Seulement, elles entreprennent différemment, mais de manière tout aussi efficace qu’un homme.» Ce sont ces femmes exceptionnelles, qui ont entrepris avec succès, en alliant vie professionnelle et vie familiale, que la FEALU veut mettre en avant. En s’appuyant sur onze ambassadrices de premier choix, le réseau veut inspirer celles qui
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témoignage Véronique Coulon Ambassadrices de l’entrepreneuriat féminin au Luxembourg
Pourquoi le rôle d’ambassadrice vous tient à cœur? Parce qu’il permet de montrer à des femmes qu’elles peuvent intégrer des organes de décision en entreprise, ou créer leur propre entreprise. Encore trop souvent, aujourd’hui, à cause des mentalités, elles n’en ont pas suffisamment conscience. Le rôle des ambassadrices, plus que de les inspirer, est de les convaincre que c’est possible, de leur montrer que les femmes ont des choses à apporter en étant à la tête d’une entreprise ou en étant impliquées au sein d’organes décisionnels.
En deux ans, qu’est-ce que le travail accompli par les ambassadrices a apporté? Après deux années en tant qu’ambassadrice, je suis convaincue de l’importance que nous avons à gagner en visibilité. Changer les mentalités, convaincre les femmes de leur potentialité, de la possibilité qu’elles ont de concilier vies professionnelle et privée tout en s’investissant dans leur entreprise, en accédant à des fonctions supérieures, de l’épanouissement qu’elles peuvent en retirer… Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais il faut montrer l’exemple et les soutenir dans ce qu’elles entreprennent pour avancer et pour créer, continuer à leur ouvrir des portes.
nourrissent le projet de développer leur propre activité professionnelle ou de se reconvertir. «Tout l’enjeu est, par l’exemple, de motiver ces femmes,
porteuses de projet. La confiance en soi est la première clé. Les ambassadrices sont là pour leur prouver que l’on peut être une femme, entreprendre et réussir. Elles peuvent s’inspirer d’elles, mais aussi disposer d’interlocutrices à même de les comprendre, de les aider dans leurs démarches de femmes entrepreneuses», explique Tizama Telou. Ces ambassadrices s’adressent donc, en premier lieu, aux étudiantes ou aux femmes en début de carrière, aux femmes en quête de reconversion professionnelle ou revenant sur le marché du travail, à celles qui portent un projet de création. «En 2011, la volonté a d’abord été de bien asseoir ce réseau d’ambassadrices au niveau de la Place. Les onze femmes sélectionnées ont d’abord participé à de nombreuses manifestations avant d’entamer, en 2012, une phase de sensibilisation plus active. Elles ont multiplié les visites dans les écoles, organisé des colloques ou des lunch meetings, participé à la journée dédiée à la création d’entreprise de la Chambre de Commerce, etc.», précise Tizama Telou. «En 2012, la FEALU a aussi adhéré à la Charte de la Diversité au Luxembourg. En trois ans, nos ambassadrices se sont aussi montrées au niveau international, en se rendant à Varsovie, lors d’une réunion des ambassadrices européennes en 2011, à Bruxelles lors de la semaine des PME en 2012. Depuis le Luxembourg, il est important de montrer qu’il y a des opportunités au-delà des frontières, au cœur de la Grande Région, et même au-delà.» La FEALU s’adresse aussi aux femmes à la recherche d’un emploi. Elle a notamment mis en place un programme avec l’Adem, pour inviter des femmes qui ont du mal à se réinsérer professionnellement à envisager de créer leur propre emploi. Cette initiative a permis de rencontrer 13 femmes en 2012. Une réussite pour ce jeune réseau. Ces ambassadrices sont aujourd’hui bien visibles – à tel point que certaines sont abordées au sujet de leur rôle d’ambassadrices dans la rue – et parviennent à inspirer d’autres femmes, désireuses de s’épanouir en développant leur entreprise. En trois ans, c’est un réel réseau, fort et pérenne qui s’est créé. «Il permet aux femmes de se retrouver, de conjuguer leurs efforts, de se sentir moins seules face à une aventure entrepreneuriale, mais aussi de changer les mentalités», assure Tizama Telou.
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en bref 11/09/2013 Conférence: Réseaux sociaux: devenir acteur de sa réputation Dans le cadre de «Femmes & Patrimoine» la banque de Luxembourg organise une conférence sur les réseaux sociaux. L’orateur, Gilles Benamo est directeur associé de l’agence web Nouvelle Marque, consultant en scénarios d’interactions digitales et architecte des médias sociaux. Lors de cette conférence, il reviendra sur les réseaux sociaux et les contenus éphémères et expliquera pourquoi la monnaie de la nouvelle économie est la confiance. Vous apprendrez comment gérer et animer une présence personnelle structurée et comment développer votre activité, votre communication et votre influence sur Linkedin. A l’auditorium de la Banque de Luxembourg, 14 bd Royal Luxembourg. Inscription www.femmesetpatrimoine.lu ou par téléphone 49 924 3979.
18/09/2013 FFCEL/ Lunch Chrono Lunch Chrono de la rentrée avec intervention de Netty Thines pour une présentation des résultats du sondage formation et une présentation des premières formations. Hôtel Melia - Luxembourg, de 12h à 14 h30 Réservé aux membres de la FFCEL
24/09/2013 De l’art de décupler son énergie et de donner du sens à son travail Qu’est-ce qui nous pousse à faire les choses? Et d’où nous viennent notre capacité et notre envie d’agir? Etre conscient de ses motivations et de celles des membres de son équipe, c’est pouvoir agir de façon plus pertinente sur la performance, le climat de travail et le sentiment de satisfaction de chacun. Nous verrons comment, la connaissance de soi et de ses propres motivations, joue un rôle essentiel dans la capacité à décupler son énergie et à donner du sens à son travail. Objectifs: permettre aux managers de mieux mobiliser leur capacité d’action ainsi que celle des membres de son équipe, dans la durée.
En 2012, les mandats d’administratrices – qui, précisons-le, sont bénévoles – ont été renouvelés. Et toutes sans exception ont souhaité poursuivre l’aventure deux années de plus. «C’est la preuve que ces femmes exceptionnelles ont elles aussi trouvé dans ce réseau quelque chose qui leur permet de s’épanouir. Pour nous, c’est une belle reconnaissance de l’utilité d’un tel réseau, de sa pertinence», assure Ludivine Plessy. «Toutes sont brillantes et animées par la volonté de bien faire, avec en elles une dimension humaine incroyable.» Elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à vouloir entreprendre, à s’inscrire dans le sillage de ces ambassadrices qui, au-delà d’un investissement financier et d’un travail quotidien, ont trouvé une source d’épanouissement personnel et professionnel dans la création et la gestion de leur entreprise. C’est cet épanouissement que ces ambassadrices, en s’appuyant sur des valeurs telles que l’engagement, le partage ou l’ouverture d’esprit, veulent promouvoir. «Entreprendre, quand on est une femme, demande beaucoup d’investissement, mais le retour en vaut souvent la peine. L’entrepreneuriat est avant tout une aventure humaine exceptionnelle, que de nombreuses femmes parviennent à mener de manière souvent impressionnante, en conciliant leur vie de femme, de mère de famille et de cheffe d’entreprise», commente Ludivine Plessy. «Il faut les voir à l’œuvre, toutes sont remarquables.» Ces onze femmes, donc, vont poursuivre leur travail de sensibilisation, mais avec de nouveaux objectifs. «S’il faut poursuivre ce qui a été entrepris au niveau national, avec la sensibilisation d’un public large de femmes à la création d’entreprise, mais aussi une aide et un accompagnement de ces dernières dans leurs démarches, la volonté est aussi de valoriser l’image de l’entrepreneuriat au Luxembourg au-delà de nos frontières», assure Ludivine Plessy. «De nombreuses success-stories doivent être mises en avant, afin de faire rayonner l’esprit d’entreprise qui règne ici.» Le Luxembourg a besoin d’entrepreneurs, mais aussi de femmes entreprenantes. Il ne fait aucun doute qu’elles seront de plus en plus nombreuses, à l’avenir, à prouver que la gent féminine est douée pour créer, pour entreprendre autrement, pour développer des entreprises aussi remarquables que pertinentes.
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Tribune
www.ffcel.lu
Mesdames, où va le Luxembourg??? Le 24 septembre prochain, la Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprises invite les femmes politiques des partis dominants à un débat autour de leurs visions sur l’avenir du Luxembourg. Plus que jamais, le pays a besoin d’hommes et de femmes politiques clairvoyants qui ont le courage d’attaquer les problèmes de fond; d’hommes et de femmes qui se soucient davantage des prochaines générations que des prochaines élections, de préparer un avenir durable, que d’orienter leurs décisions par rapport aux votes de leurs électeurs. Dans cette optique, la FFCEL est d’avis qu’il est nécessaire de limiter les mandats des ministres à 2 périodes législatives consécutives. Le maquillage cesse de couvrir les imperfections: l’endettement s’envole et des décisions réfléchies pour un avenir durable sont nécessaires. Nous voyons bien que même face à la crise profonde qui nous touche, le monde politique ne semble pas vouloir prendre les décisions qui s’imposent. Est-ce que nos politiciens attendent que nous rentrions dans un mur? Sont-ils aveugles au point de ne pas voir ce mur? Ce sont les PME aussi qui font vivre le pays. Avec ses 200 membres et ses 6 000 salariés, la FFCEL y contribue pour sa part. La survie de ces entreprises serait impensable si elles géraient leurs activités comme nos élus gèrent l’Etat central. Tout ralentissement de l’investissement par le secteur privé provoque inévitablement une décroissance économique avec les effets négatifs inhérents. Ainsi, nous sommes heureuses de constater que lentement, mais sûrement, de plus en plus de femmes osent se présenter aux élections. Nous sommes encore plus heureuses de constater que des femmes du secteur privé et des entrepreneures ont le courage de prendre leur responsabilité en dépit de l’énergie conséquente que leurs activités respectives consomment. Bravo! Quelles solutions propose cette nouvelle génération de forces vives de la nation pour sortir le pays de la crise, pour réduire le déficit de l’état central? Comment pensent-elles réduire
le chômage? Ont-elles des propositions pour diminuer le nombre de réglementations et ainsi réduire les coûts? Que comptent-elles faire du chantier de l’enseignement? Ont-elles une solution pour financer nos pensions dans 20 ans, et pour garantir à leurs enfants une couverture en cas de maladie? La crise est déjà perceptible au Luxembourg, même si une partie importante de la population active travaille dans la fonction publique, et de ce fait dispose d’un revenu garanti qui évolue au rythme des indexations salariales et des pressions syndicales. Est-il encore opportun de privilégier une catégorie professionnelle dont les salaires sont financés essentiellement par les créateurs de richesses, à savoir ce même secteur privé qui, seul, assume tous les risques, et qui tend actuellement vers une certaine paupérisation? Une fracture sociétale dans notre pays entraînerait des conséquences dommageables pour tous.
Comment ces dames comptent agir pour faire évoluer un pays qui va vers la dérive? Se confrontent à la discussion: - Françoise Hetto Gaasch, ministre des Classes moyennes et du Tourisme, ministre de l’Égalité des chances, CSV, Educatrice et ancienne Modératrice RTL Diane Adehm, CSV, Avocate, Députée - Tess Burton, LSAP, Commerçante Christine Schweich, LSAP, Economiste, Conseillère Communale, - Corinne Cahen, DP, Commerçante Maggy Nagel, DP, Secrétaire Communale, Bourgmestre - Françoise Folmer, Déi Greng, Architecte Carole Dieschbourg, Déi Greng, Artisan Le débat est animé en luxembourgeois par Inès Kurschat du Lëtzebuerger Land. (Traduction en français assurée) Rejoignez-nous nombreux et nombreuses le 24 septembre à 18h00 à la Chambre de Commerce.
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Karine Sitarz
La bioéthique au Luxembourg
La Commission nationale d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CNE) a rendu public en juillet dernier un avis sur la recherche sur les embryons surnuméraires. Une question de bioéthique parmi d’autres qu’elle analyse, décortique, passe à la loupe. Le point avec son Président, Paul Kremer. la bioéthique et les droits de l’homme était promue. Si la bioéthique passe à la loupe innovations médicales et scientifiques au regard de questions éthiques, sociétales, morales, culturelles, environnementales…, ses sujets sont variés et évoluent au fil du temps et des découvertes: expérimentations sur l’homme, greffes d’organes, procréation médicalement assistée, recherche sur les cellules souches, tests génétiques, neurosciences, clonage, nanotechnologies, biomédecine…
CNE et autres instances
La bioéthique, l’éthique du vivant, est une discipline «fondée sur un dialogue pluridisciplinaire et pluraliste qui prend en compte tous les champs affectés par les avancées scientifiques touchant les êtres humains, y compris les dimensions sociales, juridiques et environnementales» rappelle l’UNESCO. Elle est née dans les années 1970, alors que les progrès scientifiques, médicaux et technologiques se multipliaient, et que les avancées dans le domaine de la santé et de la maîtrise du vivant gagnaient du terrain. Autant de progrès qui interrogeaient les limites à ne pas franchir, au regard des principes universels des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine.
D’hier à aujourd’hui Il y a 30 ans la France a été le premier pays au monde à se doter d’un Comité consultatif national d’éthique et à voter, dès 1994, les premières lois de bioéthique. Il y a 20 ans le Comité international de bioéthique de l’UNESCO voyait le jour, et, en 2005, la Déclaration universelle sur
Au Luxembourg, la bioéthique est surtout l’affaire de la Commission nationale d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CNE), qui rend ses avis sur demande du gouvernement ou de sa propre initiative. Active depuis 1989, elle se compose de 15 membres, dont son Président, Paul Kremer, Professeur de philosophie. Elle réunit médecins, chercheurs, juristes, personnes du milieu de la gestion des hôpitaux, «en général hautement qualifiés dans leur domaine et qui ont des opinions bien précises» souligne le Président. A côté de la CNE, on trouve aussi le Comité national d’éthique de recherche du Luxembourg (CNER) qui, s’assurant du respect des règles éthiques internationales, se préoccupe de la protection des personnes participant à un projet de recherche. Enfin, chaque établissement (ou groupe d’établissements) hospitalier doit avoir un comité d’éthique hospitalier.
Ouvert sur l’étranger La CNE planche sur divers sujets comme le diagnostic de mort en rapport avec le don d’organes, le clonage, la législation relative aux adoptions et à l’accouchement anonyme, les inventions biotechnologiques, ou encore les limites de l’accès aux soins de santé au Luxembourg. Elle travaille en partenariat avec des instances de la Grande Région, voire de plus loin. «On est très ouvert sur l’étranger. Le Luxembourg est petit, on s’informe sur ce qui se fait à côté de nous, en France, en Allemagne, en Belgique,
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portrait d’un président Après l’Athénée et des études de grec, Paul Kremer s’est plongé dans le bain de la philo à Aix-en-Provence et à Paris. Il termine en 1968 «une année exceptionnelle, j’avais 24 ans et j’ai été reçu Docteur en logique de la Sorbonne. Il n’y en a pas beaucoup depuis le 13ème siècle!» De retour au Luxembourg, il devient prof, ralliera ensuite le Centre universitaire puis l’UNI. Aujourd’hui à la retraite, il y donne toujours quelques cours, intervient dans les cursus de gérontologie, médecine, biologie, pharmacie où il aborde les problèmes de bioéthique. Paul Kremer a fait partie du Comité national d’éthique de recherche du Luxembourg. Il est surtout membre de la Commission nationale d’éthique depuis sa création, «le seul survivant, les autres sont partis, et maintenant j’en suis le Président. C’est un peu une punition parce qu’à titre de Président il faut essayer de fédérer, d’intégrer les opinions pour arriver à un avis. On n’a plus le droit de privilégier sa propre opinion et de la défendre».
mais aussi en Suède, au Canada, en Australie… Et on écoute les experts pour éviter de chercher à découvrir des vérités connues à 50km d’ici». Ces experts assistent aux séances de la CNE ou interviennent, lors de séminaires thématiques.
Ethique de la compassion Le 1er juillet dernier, la CNE, saisie par les ministres de la Recherche et de la Santé, a rendu public son avis 24 relatif à «la recherche sur les embryons surnuméraires au Luxembourg» dans le cadre d’un avant-projet de loi. Avec la procréation médicalement assistée, les embryons non utilisés se retrouvent congelés. Or, «on sait qu’on ne peut pas les tenir congelés indéfiniment. Un jour ou l’autre, ils seront dégelés, donc détruits». D’un côté, des milliers d’embryons sont là. De l’autre, les chercheurs promettent des traitements à des maladies qui, à ce jour, ont résisté à toutes les thérapies. «De toute façon il faut faire quelque chose de mal, dégeler, donc mieux vaut profiter de ce mal pour en tirer le meilleur au nom d’une éthique de la compassion, essayer de développer à partir de ces recherches des remèdes qui, à l’avenir, pourront soulager des souffrances humaines» explique Paul Kremer.
Vers une législation L’avis 24 a été adopté unanimement. «Sur les quinze membres, treize se sont ralliés à l’idée qu’il faudra ouvrir la recherche sur les embryons surnuméraires, quitte à interdire la production d’embryons humains aux seules fins de recherche.» Les deux autres se sont finalement rangés «à l’avis dans sa totalité, sachant qu’ils ne pouvaient pas aller contre la marche des choses. Personnellement, je suis un peu fier de cette unanimité.» Le Luxembourg se dirige donc vers une loi. «La recherche sur l’embryon ou la recherche en bioéthique en général est une niche, et si l’on veut travailler dans cette niche, bien entendu avec des universités et des instituts de recherche étrangers, français, belges, allemands, il faut avoir une législation.»
Une société qui change Alors que le Comité international de bioéthique fête cette année ses 20 ans, l’UNESCO rappelle que «la bioéthique doit, plus que jamais, devenir l’affaire de tous». Mais la bioéthique est-elle vraiment débattue dans l’espace public? Qu’en est-il au Luxembourg? «Il y a quatre ans, deux lois ont été votées, l’une sur l’euthanasie, l’autre sur la médecine palliative. Ce fut la plus grande dispute que le Luxembourg ait connu depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Tout le monde y est allé de son petit avis», souligne Paul Kremer. Reste que «la bioéthique n’est - pas davantage que la littérature luxembourgeoise - un sujet». Pourtant la société luxembourgeoise change. «Elle change rapidement. Au début de la discussion sur l’euthanasie, à peu près tout le monde était contre. On a fondé une association pour le droit de mourir dans la dignité, et on a bataillé pendant plus de dix ans et ce n’est qu’après que l’opinion a changé.» Au fil du temps, de nouveaux défis bioéthiques apparaissent et les législations doivent régulièrement être revues et adaptées. C’est que «le progrès médical est toujours en avance sur la législation, sur la pensée éthique», précise Paul Kremer. Il est clair que certains pays européens sont plus libres et plus en avance que d’autres. Pas à pas, le Luxembourg suit le mouvement…
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Amoureuse d’un collègue de bureau Magali Eylenbosch
Huit heures par jour dans la même boîte, c’est sûr, ça crée des liens. Craquer pour un collègue n’est pas un exercice de tout repos. Les critiques ne manqueront pas de fuser. Romance ou folie? À vous de faire la part des choses. Vivement lundi! Alors que la majorité d’entre nous bénit le week-end, vous, vous affichez un sourire Pepsodent à l’idée de passer la semaine à respirer le même air que lui. Dit comme ça, on trouve ça très chou. La vérité, c’est que vous avez littéralement succombé au charme de votre voisin de bureau paysager. Il a probablement suffi de quelques niaiseries envoyées pas mail genre «Que tu es belle, je te vois!» pour que vous chambouliez l’ordre naturel des choses. Désolée, amour et boulot font rarement bon ménage.
Merci patron Un rapide calcul permet de constater que l’on passe davantage de temps avec ses collègues qu’avec son
mari, ses amis ou sa famille. C’est injuste, mais c’est comme ça. On est aussi plus réceptive à 9 heures du matin, après une douche et un croissant beurre, qu’à 21 heures, avec une journée de boulot dans les jambes. Du coup, vous ne vous êtes probablement pas posé de questions lorsqu’il vous a demandé de déjeuner avec lui. Vous vous êtes même dit qu’après tout, il ne s’agissait que de partager un sandwich avec un collègue. Aujourd’hui, vous en êtes à sourire béatement, main dans la main, devant la même pointeuse, vous échangez votre agrafeuse et vous collez des stickers en forme de cœur sur les tableaux à double entrée de la société.
Chacun sa place Au boulot, tout est histoire de hiérarchie. Diplôme, ancienneté, affinités avec le patron, peu importe les raisons qui l’ont installée, elle fait tourner la machine. Impossible donc de mélanger les genres sans prendre de risques. Demandez-vous quelle est exactement la vôtre et quelle est la
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Les remarques à éviter en réunion - Nous sommes les Chouchou et Loulou de la boîte. - Tu n’as pas oublié le dossier dans la cuisine? - À deux, on va casser la baraque. - On ne se quitte plus. - On se dit tout. (sous-entendu: même ce que vous nous confiez) - Au moins, on peut se surveiller l’un, l’autre. - On aimerait partager le même bureau. Monique, est-ce que tu peux déménager tes affaires? - Vous êtes jaloux? - Allez, il est temps de regagner nos pénates. On vous laisse! sienne. Deux cas de figure risquent de se présenter. Soit vous êtes, même légèrement, sa supérieure. Il va penser que votre relation lui autorise toutes les familiarités. Soit vous travaillez sous ses ordres, et il vous considérera définitivement comme étant «sa chose». Dans de très rares cas, l’équilibre est maintenu, et là, je vous conseille naturellement de démissionner, de l’épouser et de lui faire quatre enfants, dans l’ordre… ou pas! Florence raconte: «J’étais employée dans une grosse boîte internationale. J’occupais une place très convoitée et j’étais entourée d’hommes. Un jour, l’un de mes nouveaux collègues m’a demandé de dîner avec lui. C’était un bel homme et l’idée m’a parue sympa. Je suis réellement tombée amoureuse de lui, et je n’ai pas anticipé un quart de dixième de seconde qu’entamer une relation allait provoquer un véritable séisme. Un mois après le début de notre idylle, je l’ai retrouvé les pieds sur mon bureau à lire une note de service que j’avais rédigée. Le lendemain, il présentait l’un de mes projets en se l’appropriant. Il m’a dit qu’il ne comprenait pas pourquoi j’angoissais, que nous ne formions qu’un. Il agissait au bureau comme à la maison, et moi, je perdais peu à peu toute crédibilité. Comme je ne voulais pas le perdre, j’ai cherché du travail ailleurs et je suis partie, lui laissant le champ libre. Inconsciemment, je lui en voulais et l’ambiance s’est rapidement détériorée. Je me suis mariée trois ans plus tard avec un homme qui travaille à l’autre bout de la ville, dans un secteur totalement différent du mien. Le soir, on se raconte notre journée et c’est bien mieux comme ça!» Un autre exemple éloquent m’a fait sourire. Ma mère, chef de salle d’opé-
ration, a vécu un véritable vaudeville entre une infirmière et un chirurgien. Ce dernier venant se plaindre de l’attitude familière de la demoiselle, elle appelé la demoiselle dans son bureau. Celle-ci a fini par balancer: «C’est curieux, il ne me trouve pas trop familière lorsqu’il me pelote les fesses dans le sas de brossage ou que nous passons la nuit ensemble dans la chambre du personnel.» Tout le monde sait que la perspective de se faire attraper pendant que l’on fait l’amour de façon torride entre la machine à café et la photocopieuse a quelque chose de très excitant. Mais attention, une fois que votre popotin sera tombé dans le domaine public, il ne faudra pas vous plaindre des grivoiseries dont vous ferez l’objet.
Braver les interdits Tous les métiers ne sont pas égaux. Dans certains secteurs, la proximité installe presque naturellement des liens privilégiés entre les différents membres du personnel. Dans d’autres, tout rapprochement est déconseillé, voire interdit. Sur notre lieu de travail, le simple fait de braver les règles provoque une certaine excitation. Réfléchissez, avant de commencer, si le jeu en vaut la chandelle. Anicée et Marc sont policiers dans une région sensible. En patrouillant régulièrement ensemble, ils ont fini par tomber amoureux. Lors d’une arrestation difficile, un homme s’en est pris à Anicée. L’histoire aurait pu très mal finir si un troisième collègue n’était pas intervenu. Voilà un cas ou l’amour engendre de mauvaises réactions. Aujourd’hui, plus question de roucouler sous la même sirène. On a veillé à séparer Roméo et Juliette, histoire d’éviter tout dérapage.
Et après Souvenez-vous, les Rita Mitsouko chantaient «Les histoires d’amour finissent mal en général». Bien sûr, la vôtre est celle qui ne confirmera pas la règle, mais le doute est permis. Est-ce que vous serez capable de l’affronter au quotidien, si ça tourne au vinaigre entre vous, ou est-ce que vous lui ferez avaler les 312 feuilles du dernier bilan? Par définition, l’amour rend imprévisible.
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Une seconde vie pour nos appareils! Catherine Moisy
Le lave-linge nous lâche après 15 ans!! Il a connu les premiers pyjamas de Jules, et maintenant, il nous rappelle que le temps a passé. Jules, justement a reçu le téléphone dont il rêvait. Et son «vieux» portable, il en fait quoi? Heureusement, il y a une seconde vie pour les appareils qui ont accompagné fidèlement notre quotidien.
Les bons réflexes… avant la casse Tous ces appareils qui se sont multipliés autour de nous méritent toute notre attention, tant ils nous facilitent la vie de tous les jours. Les faire durer est possible, voici quelques exemples pour y parvenir. • Ne pas trop remplir le lave-linge. Un chargement trop lourd soumet certaines parties de la machine à une tension trop importante. • Nettoyer le lave-vaisselle une fois par mois avec 250 ml de vinaigre blanc, additionné de 250 ml d’eau dans le fond du lave-vaisselle. Faire tourner à vide. Cela élimine le calcaire. • Pour le sèche-linge, réduisez la durée de séchage. En plus d’épargner l’appareil, cela vous fera économiser de l’énergie et épargnera également vos vêtements. • Graisser le joint caoutchouc du réfrigérateur, avec un peu de vaseline, pour éviter qu’il ne durcisse et se craquèle.… Si malgré vos bons soins, les appareils montrent des signes de fatigue, il est bon de se poser quelques questions avant de se dire qu’ils sont en fin de vie: • D’abord, et avant tout, s’assurer qu’il n’y a pas de problème d’alimentation électrique. Si l’appareil s’arrête, il n’est pas forcément en cause; la prise ou le câble électrique peuvent aussi avoir leurs faiblesses. • Ensuite, vérifiez que rien ne bloque les arrivées d’eau ou, au contraire, l’évacuation de l’eau. Donc, vérifiez les filtres et nettoyez-les. • Enfin, consultez la notice de l’appareil. Des vérifications simples y sont souvent conseillées. Si vous ne l’avez plus, vous pouvez la télécharger sur la plupart des sites de fabricants.
Bon d’accord, toutes les pannes ne sont pas faciles à diagnostiquer, et nous ne sommes pas experts en électronique. Donc on ne vous jettera pas la pierre, si vous jetez l’éponge pour un petit appareil peu onéreux, mais à condition de ne pas le jeter à la poubelle, et de le mettre dans le bon circuit de recyclage. Quand on sait que ces appareils sont recyclables à 80% en moyenne, on est un peu soulagés et un peu moins choqués par cette gabegie organisée. Pour les gros appareils coûteux, en revanche, faire l’effort de réparer plutôt que jeter est un vrai geste pour l’environnement. Malheureusement, il n’existe quasi plus de réparateurs indépendants au Luxembourg; le mode de fabrication des appareils, avec leur obsolescence programmée (le plus souvent) et leur électronique complexe et bien cachée a eu raison de ce type de services. Les grandes enseignes de distribution, en revanche, proposent toujours la réparation. Demandez quand même un devis avant de vous engager. Celui-ci est souvent payant, mais est déduit de la facture finale de réparation. Si votre appareil s’avère non réparable, et que vous décidez d’en acheter un neuf, l’enseigne est obligée de reprendre votre ancien matériel et de mettre celui-ci dans la filière recyclage.
S’il n’y a plus d’autres options… le recyclage Le recyclage des appareils électroménager c’est quand même l’une des très bonnes nouvelles de ces dernières années, en matière d’écologie. Si, comme moi, vous êtes choqués par la quantité d’appareils qui sont jetés chaque année, ce qui va suivre ne pourra que vous réjouir. Dans la benne, au centre de tri, la montagne d’imprimantes, fours à micro-ondes et autres sèchecheveux fait peine à voir, mais heureusement l’Europe a pris les choses en main et, au moyen d’une directive, oblige ses pays membres à faire le nécessaire pour réutiliser le plus et le mieux possible, les composants de tous ces appareils. La première démarche incombe au consommateur, qui doit identifier la nature de ses déchets: saviez-vous que la carte qui vous chante bon anniversaire ou le chien en peluche qui aboie sont eux aussi des «déchets électroniques», à traiter comme tels à la déchetterie? La directive européenne, depuis 2005, fait obligation aux Etats d’organiser
EN PRATIQUE | 83
Le recyclage en chiffres Plus de 4 millions d’équipements électriques ou électroniques (EEE) ont été mis sur le marché luxembourgeois en 2012. Près de 5 000 tonnes de déchets d’EEE ont été collectés pendant la même période, soit 9,34kg par personne. Parmi ces déchets les plus gros volumes concernent les petits appareils (en progression de 36% sur les 5 dernières années) et les écrans. Les appareils qui se recyclent le mieux sont les gros appareils électroménagers dont 90% des composants sont recyclables. Pour la collecte de déchets EEE, le Luxembourg est dans le peloton de tête européen, derrière la Norvège et la Suisse. la collecte et le recyclage de ce type de déchets avec des objectifs chiffrés minimum à respecter. Depuis 2012, ces objectifs sont exprimés en pourcentage du poids de matériel mis sur le marché. Au Luxembourg, toutes les communes proposent des solutions de collecte: points centraux de regroupement, parcs à conteneurs, ou collectes mobiles, plusieurs fois par an, dans les villages. Le matériel encombrant, que vous ne pouvez pas transporter vous-même, est enlevé soit par le commerçant qui vous vend du matériel neuf, soit par un service communal. Le point de passage obligé pour tout renseignement est donc la commune. On se demande souvent ce que deviennent nos appareils après avoir été enlevés. En fait, ils démarrent leur seconde vie, sous forme de pièces détachées. Les matières réutilisables qu’ils contiennent, comme le cuivre ou d’autres métaux précieux, sont réintroduites dans le système comme matières premières. Les métaux sont refondus, les plastiques sont granulés. Les produits toxiques ou nocifs pour l’environnement, assez présents dans les plus vieux appareils notamment, sont, eux, séparés du reste et amenés vers un recyclage approprié. Au Luxembourg, 35 usines sous-traitantes sont en contrat avec l’organisme Ecotrel pour le traitement optimal des déchets électriques et électroniques. Ecotrel est une Association sans but lucratif, créée à l’initiative de 43 sociétés luxembourgeoises importatrices d’appareils électriques et électroniques, pour prendre en charge la collecte et le recyclage de ces appareils. Les actions de cette association, regroupant désormais plus de 500 affiliés, sont financées par une cotisation payée par les consommateurs lors de l’achat d’appareils, en fonction de la nature et de la dimension du produit
(0,02€ pour un iPhone), et par le produit de la revente des matériaux réutilisables des appareils recyclés. C’est donc un système vertueux et responsable. Ecotrel souhaite également mener des actions pour aider le consommateur dans ses gestes écolo, comme nous l’explique Bernard Mottet, son directeur: «nous réfléchissons à la mise au point d’un conteneur domestique, qui pourrait recueillir à la fois les piles, les ampoules et les petits appareils électriques usagés. On ne sait jamais très bien où et comment stocker cela, avant l’étape déchetterie. Notre objectif est d’éviter au maximum que ces objets soient assimilés aux autres déchets ménagers.»
Comment choisir les prochains appareils Bon, nous voilà débarrassés des vieux appareils. On a bonne conscience, car on sait que les choses sont entre de bonnes mains. Mais après, comment poursuivre la démarche écologique lors de nos prochains achats? D’abord, et avant tout, se poser la question de la réelle utilité de ce que je m’apprête à acheter. Ai-je vraiment besoin de cet épilateur électrique, alors que je préfère aller en institut? Ce chauffe-biberon au design rigolo est-il vraiment indispensable, alors que le micro-ondes peut faire l’affaire et que les pédiatres recommandent le lait à température ambiante? etc. Ensuite, résister autant que faire se peut à la tentation d’acheter des gadgets ou produits jetables. Préférer ce qui est rechargeable, réutilisable, réparable… Si, vraiment, on a besoin de s’équiper, les aspects suivants sont à prendre en compte: durée de vie de l’appareil, possibilité de réparation, substances contenues, consommation d’énergie, d’eau ou de produits nettoyants. Ce dernier point est maintenant clairement exprimé sur les étiquettes. Pour les autres aspects, renseignez-vous auprès des vendeurs et des sites internet. Par exemple, en tapant «comment choisir une tondeuse électrique?» dans un moteur de recherche, vous ferez remonter de nombreux résultats, avis de spécialistes ou forums de discussions, dont la lecture sera éclairante. Cela prend du temps, mais vaut le coût.
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SUR femmesmagazine.lu
On garde la ligne! Tous les conseils pour manger sainement et les dernières nouveautés en matière de sport, pour arborer une ligne de sirène tout l’hiver! Rubrique Bien-Être /Silhouette
La Piste aux étoiles Chantal Thomas nous séduit encore et toujours avec ses ensembles de lingerie fine. Cette saison, elle se fait Monsieur Loyal et nous entraîne sur la Piste aux étoiles, avec une collection qui fera, sans le moindre doute, sensation!
Retrouvez chaque semaine le coup de coeur de la rédaction sur notre page Facebook!
Rubrique Mode/Tendances
Les recettes de notre enfance Rentrée oblige, Femmes Magazine va se pencher sur les plats des gastronomes aux culottes courtes… revisités. Gratin de macaronis? D’accord, mais parfumé à la truffe! Un dossier cuisine aux senteurs de madeleine… Rubrique Cuisine/ Zoom sur
Coffret La Petite Sirène La Petite Sirène, l’un des plus grands chefsd’œuvre de Walt Disney, sort dans un très beau coffret Blu-Ray collector, comprenant la trilogie, ainsi qu’un carnet de croquis de 24 pages. Avis aux collectionneurs! Rubrique Culture/ DVD
Nouvelle collection Giorgio Armani Les cosmétiques Giorgio Armani n’en finissent pas de nous séduire par leur packaging chic et épuré et par leur collection époustouflante. Quelles sont leurs grandes tendances cet automne? Décryptage! Rubrique Beauté/Maquillage
Rendez-vous… | 85
Paye Ta Shnek, Anaïs Bourdet & 3228 personnes Tantôt drôles, tantôt osées, voire carrément improbables… Paye Ta Shnek, petit ouvrage collectif, lancé sous l’impulsion d’Anaïs Bourdet, recense toutes ces petites phrases, dites tentatives de séduction en milieu urbain… qui souvent finissent en flop. Concrètement, ça donne: «T’es belle comme un raptor!», ou «T’es aussi jolie qu’un chaton sur un calendrier de la Poste». Vraiment très drôle. Rubrique Culture/Livres
Une rentrée littéraire en beauté! Notre sélection des meilleurs ouvrages à dévorer. Rubrique Culture/Livres
Courrèges pour La Redoute L’Atelier Design Courrèges signe une jolie collaboration avec La Redoute. Résultat, une collection antimorosité qui transforme l’exceptionnel, mais aussi le quotidien. La rencontre des deux maisons, vraie et généreuse, comme une évidence, nous invite à plonger dans ces vêtements chic et vitaminés, qui nous feront voir la vie en rose! Rubrique Mode/Créateurs
Le chant du cygne de Monopol Avant sa destruction, l’ancien siège et entrepôt des grands magasins luxembourgeois Monopol, à Gasperich, va briller une dernière fois, en devenant un lieu d’art éphémère… Le festivités débuteront le 9 septembre… Goodbye Monopol 2! Rubrique Culture/Expositions
Spécial Rentrée des classes! La mode enfant continue sur femmesmagazine.lu. Notre sélection coup de cœur pour une rentrée en beauté! Rubrique Mode/Conseils Mode
Une mine radieuse! Fini le bronzage, mais pas question pour autant de faire grise mine. Découvrez toutes les innovations soin de la rentrée et les dernières tendances make-up pour un teint éblouissant. Vous allez rayonner. Rubrique Beauté/ Maquillage
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Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani
Cheveux: Coupes, couleurs et tendances de la rentréE Comment se coiffer cet automne? Quelle coupe adopter pour être pile-poil dans la tendance? Du carré garçonne aux cheveux «wet», en passant par le chignon, voici toutes les coiffures fashion de l’automne-hiver 2013-2014! Chaque année, c’est pareil. Après avoir négligé ses cheveux tout l’été et s’être contentée du service minimum à la plage comme à la campagne, on a toujours envie de se booster le moral avec une nouvelle coupe qui renouvellera complètement notre look. Pour la rentrée, sortez vos produits coiffants! C’est une débauche de gel effet mouillé, de laque et de sérums capillaires que l’on a vu sur les catwalks des fashion weeks. Côté prêt-à-porter, comme haute couture, les coiffures de la saison sont travaillées et apprêtées. Pour vous aider à suivre quelques grandes tendances, on les a décryptées pour vous.
Du chignon à la couronne Le chignon, c’est la tendance de la saison. On l’a vu partout, et il se décline sous des formes qui devraient plaire à toutes celles qui ont les cheveux assez longs pour en faire, quel que soit leur âge! On débute par le petit chignon sur le haut du crâne, voilà qui va faire plaisir à nos adolescentes qui l’ont déjà adopté depuis un bon moment dans la rue. Pour leurs mères, c’est un chignon chic sur le bas de la nuque qu’on vous propose. On n’hésitera pas à se laisser séduire par la formule avec les cheveux légèrement gonflés sur le haut de la tête proposé par Dolce & Gabbana. Sur base d’une raie au milieu et de deux grosses mèches qui se séparent
en bandeau pour mieux couvrir les oreilles, cet ensemble donne un petit côté «seventies». On laisse quelques mèches s’échapper de l’ensemble qui est fixé de façon très souple. Chez Dior prêt-à-porter, on redécouvre le chignon version banane, mais ultra fixé au gel, comme si le peigne avait laissé ses traces, ce qui donne autour du visage un côté figé, givré, glacé. Pour la haute couture, les cheveux sont plaqués sur le crâne et fixés en macaron dans la nuque. Le chignon de danseuse impeccable, lissé et serré a toujours ses adeptes, petite variante: Yudashkin le propose en long rouleau, plutôt qu’en macaron. Que ce soit chez Elie Saab ou Armani Privé, le chignon strict est encore une fois résolument de rigueur. Quant aux chignons au carré imitant la coupe de Grace Jones, repérés chez Chanel haute couture, on dit bof. Ok pour le show, mais côté esthétique, c’est moyen dans la vie de tous les jours. C’est une tendance qui est née chez Valentino il y a quelques saisons, tout en romantisme et sobriété: la couronne de cheveux. Elle revient cet hiver, mais se travaille plutôt sur l’arrière de la tête et ne fait plus un tour complet. On la porte également plus haute, très années quatre-vingts, à hauteur des oreilles, selon deux possibilités complètement contradictoires: ultra lissée ou ébouriffée.
De l’effet «wet» Quelles que soient les coupes et les longueurs, l’effet mouillé comme si on sortait de sa douche prend d’assaut les podiums. On portera le «wet» sur un carré décoiffé et ondulé, avec des longueurs froissées au doigt ou la masse de la chevelure ramenée en arrière avec du gel pour dégager le visage et les oreilles. Attention, du gel peut-être, mais les
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«Cet automne, on plonge sur le gel pour un style wet de rigueur» cheveux ne sont pas plaqués sur le crâne, juste fixés pour créer cet effet légèrement humide. A savoir que les cheveux ramenés en arrière sont une tendance récurrente des défilés quelle que soit la longueur. On les porte avec une raie sur le côté et des longueurs simplement glossées ou crêpés en coque lissée et wet sur le haut de la tête. Les longueurs sont ondulées mèche à mèche, et bien définie pour un effet chevelure de sirène ou froissées au doigt à l’aide d’une mousse et d’un sérum. Voilà un effet humide qui ne nous quittera pas de la saison.
La raie sur le côté Un must, que la coupe soit courte ou longue. Chic et lisse chez Akris, avec queue de cheval chez Chloé, floue chez Iceberg, la raie sur le côté est décidément incontournable pour accompagner le prêt-à-porter de la saison automne-hiver 2013-2014. La tendance? La porter plutôt bas du côté gauche, et, si l’on décide de laisser ses cheveux lâchés, on les ramène tous sur son épaule droite: l’effet «one shoulder» comme disent les «hair specialists», pour dégager l’oreille et accentuer un genre très féminin.
Du carré très carré Le carré, un classique revisité qui fait mouche. Cette saison, on le découvre plus court et plongeant, arrondi et avec une frange pour un effet «petite tête» à la garçonne ou plus gonflé façon sixties. Autre tendance: le carré sur des longueurs hyper lisses à la chinoise avec une frange épaisse, très droite qui cache les sourcils. Attention, interdit de le porter plus long que le menton! Pour les cheveux courts, on aime les coupes garçonnes effilées qui conservent des mèches assez longues, pour plus de féminité, chez Vuitton. Sur les podiums, c’est un grunge ultra travaillé à la cire
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qui se dénote sur les cheveux courts. Les mèches sont façonnées pour un effet «saut du lit» ou en bataille, quand ce n’est pas carrément un look iroquois qui est proposé!
De la frange, toujours tendance Courte ou longue, effilée ou épaisse, la frange a toujours la cote. Très originale, on peut la choisir courte à mi-front et effilée, recouverte de trois ou quatre mèches ultras fines et rebelles beaucoup plus longues à hauteur du sourcil: modernité garantie. Très seyante et tout en douceur, on adopte la frange dégradée qui entoure le regard: les longueurs partent des sourcils au centre pour s’épanouir sur les côtés en dessous des yeux. Le petit plus, c’est que sous cette forme, elle va à beaucoup d’entre nous, quelque soit sa nature de cheveux, raide comme légèrement ondulé. Cheveux frisés en revanche, s’abstenir! Ce type de frange est également une excellente façon de booster les cheveux longs un peu trop sages…
La queue de cheval sous toutes les formes La queue de cheval revient sur les podiums et dans la rue! On
la porte décoiffée avec des mèches longues savamment négligées qui traversent le visage, mais il faut surtout qu’elle soit basse et souple sur la nuque pour une simplicité toute en élégance. Du classique chic comme chez Ralph Lauren. Autre option proposée par Michael Kors: très haute, lisse et hyper longue… Christophe Josse, quant à lui, accompagne son défilé haute couture par une queue de cheval lâche, simplement attachée au milieu du dos.
La tresse Chez Charlie Le Mindu, le célèbre artiste du cheveu qui a fait défiler ses créations capillaires pendant la semaine de la haute couture à Paris, c’est la tresse qui tenait le haut du pavé, lors de la présentation de sa collection «Gold Sabah». Une tresse fine et blonde comme les blés, qui se déclinait en postiches extravagants et importables dans la vraie vie. Ce que l’on en retient? Que la tresse est toujours une coiffure
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«Chignon, coupe au carré, frange… Côté cheveux, l’ultra féminin fait son grand retour!» à la page. Pas besoin de suivre les excentricités de Charlie Le Mindu, on choisit les versions proposées par Valentino, soit la tresse fine qui entoure la tête en couronne, deux tendances en une seule, soit la tresse souple portée sur le côté et accompagnée d’un ruban noir en bandeau, à moins que vous ne préfériez la tresse entremêlée de rubans de chez Vivienne Westwood. Une coiffure simple, décontractée et féminine qu’on adopte illico!
Des mèches de couleur C’est un timide retour que l’on observe sur les catwalks des marques les plus excentriques: les mèches de couleurs vives. Avec le rose fluo sur blond platine, toutes les couleurs extravagantes sont de retour. Cette fois-ci, on ne se contente plus de la grosse mèche de couleur flashy qui traverse sa chevelure des racines aux pointes. L’effet est beaucoup plus subtil, tout se passe sur les longueurs. C’est sur les pointes que l’on applique la couleur choisie, mais de façon aléatoire. Le tie and dye est en effet passé par là. Les chevelures bicolores restent dans la course, mais dans des couleurs plus douces: beau brun sur la tête, décliné en noisette sur les longueurs ou carrément roux… Ou un tie and dye très soft, uniquement sur l’extrémité des pointes… On évite absolument l’effet racines grises de quatre centimètres sur blond platine vu chez Haider Ackerman ou la chevelure dégradée jaune, orange et rouge vif, façon teinture punk ratée de chez Nicole Miller. Plus sophistiquées, les impressions sur cheveux: l’imprimé panthère que l’on a vu chez JeanPaul Gaultier sur des cheveux lissés à l’extrême se terminant en cône tout en hauteur est réservé aux fashionistas les plus extravagantes! Couleur, frange, tresse ou pas, vous avez retenu la leçon, pour être tendance cette saison, le chignon et le style wet sont de rigueur, et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour réaliser tout ça, votre coiffeur a tous les tours de main pour personnaliser ces grands courants, rien que pour vous!
90 | MUST HAVE
MUST 1 - L’élégance tout simplement Le CC Cream est l’atout beauté de la femme moderne. Le secret de sa performance: l’association des bienfaits d’un soin complet et d’un maquillage haute tenue. Dès l’application, la magie opère. La peau rayonne d’une beauté naturelle et d’un teint au fini parfait, visiblement unifié et éclatant, frais et sans défaut. Chanel.
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92 | Test beauté
L’ Eau Egyptienne, une expérience aromatique L’Eau Egyptienne des cinq mondes est une brume de soin, mêlant harmonieusement de l’extrait de Fleur de Lotus aux vertus adoucissantes et 10 huiles essentielles aux bienfaits reconnus et éprouvés (cumin, rose, menthe, encens, myrrhe, lentisque, jasmin....). Elle a été inspirée la fragrance du Kyphi, philtre bienfaisant créé pour la première Reine-Pharaon Hatchepsout, qui, selon Plutarque, avait le pouvoir «d’apaiser les tensions quotidiennes et d’égayer les songes»…
Julie Kieffer
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+: L’odeur est très agréable, fraîche et épicée à la fois. Cette brume est un véritable appel à la relaxation. A pulvériser sur l’oreiller pour passer une douce nuit. Elle est également parfaite en parfum d’ambiance. -: Le packaging est très joli, toutefois, d’après moi, il manque un bouchon sur le flacon.
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Sarah Braun
+: J’adore l’odeur très fraîche. Cette brume est super rafraîchissante, parfaite pour l’été. -: Je n’ai pas vraiment remarqué qu’elle égayait mes songes!
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Patricia Sciotti
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+: Un effet frisson vivifiant dès les premiers «pschitt» et de puissantes effluves épicées, quelques «pschitt» sur l’oreiller et il reste après quelques minutes et le matin au réveil un parfum très agréable à la fois frais et ambré, un petit rituel qui me plaît. -: Aucun…
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Paule Kiénert
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+: Sa couleur transparente, son odeur naturelle donnent une impression de pureté. Comme si l’eau égyptienne avait le pouvoir d’assainir en plus de parfumer. Très agréable en voile léger et frais sur les cheveux et la peau, mais également comme parfum d’intérieur. -: L’eau égyptienne ne remplace pas un parfum, elle manque d’intensité et de caractère pour cela. Son utilisation est donc réservée à la maison (linge, parfum d’ambiance) ou, pour soi, en vacances!
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Muriel Hoffmann
Maria Pietrangeli
+: Odeur très relaxante, orientale et épicée. Idéal pour vaporiser sur oreillers, draps ou vêtements, donne directement une sensation de bien-être. -: Si on l’utilise pour la peau ou les cheveux, ne pas trop en vaporiser car l’odeur peut vite devenir entêtante et un peu lourde. Eviter de mettre du parfum en plus, au risque de faire des mélanges douteux! Au niveau packaging, il manque peut-être un bouchon au flacon. Murielle Hoffmann est la lectrice qui a remporté notre concours. Elle partage son avis avec nous pendant un an.
+: Une eau à la fois fraîche et épicée qui dispose d’un réel pouvoir apaisant et relaxant. D’autant que sa facilité d’application permet une utilisation sans restriction aucune. Une fragrance mixte qui peut convenir à la fois aux femmes et aux hommes. -: Une odeur rafraîchissante, mais dont la tenue est moyenne.
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SANTé | 93
Des antidépresseurs naturels Michèle Rager
La dépression est une vraie maladie, à traiter avec l’aide d’un médecin. Mais nous sommes tous soumis, un jour ou l’autre, à un moral couleur brouillard, surtout quand les jours raccourcissent. Testez tous nos trucs naturels permettant de voir la vie en rose.
Fiat lux Dès les premiers jours de l’automne, le manque de lumière se fait cruellement sentir. Et donc que l’on risque de souffrir de S.A.D., soit de désordres affectifs saisonniers. Une situation bien connue de ceux qui travaillent dans un bureau sombre, dans un centre commercial sans fenêtre ou dans une usine… Et qui ne peuvent pas profiter de la clarté naturelle. Ce blues est caractérisé par une incontrôlable attirance pour les sucreries, une prise de poids, un appétit d’ogre, une baisse de tonus et une libido aux abonnés absents. Comme il est uniquement dû au manque de lumière, les antidépresseurs restent inefficaces. Le traitement consiste à l’exposition, durant une demi-heure quotidienne, d’une lampe médicale de forte luminosité, dont l’intensité est d’environ 10 000 lux. Cette luminothérapie peut être pratiquée dans les laboratoires de sommeil ou à domicile, grâce à des casques de lumière, des bancs lumineux ou des lampes spécifiquement destinées à cet usage. Mieux vaut néanmoins toujours demander un avis médical avant d’acheter un tel matériel, souvent onéreux et quelquefois sans résultat.
94 | SANTé
«En cas de déprime, les signes de mal-être psy ne sont pas toujours présents.» Passez à l’orange Pourquoi les vitamines et les fortifiants en comprimés affichent-ils une couleur soleil? Le jaune et l’orange sont synonymes d’énergie et de peps! Alors, au lieu de broyer du noir, repeignez l’entrée de votre maison et votre salle de bains dans ces tons, afin de vous imprégner de cette vitalité. Misez sur des accessoires vestimentaires couleur «moral en hausse»: un foulard jaune, un t-shirt rose, une chemise rouge… Ces teintes chaudes attirent l’attention et donnent une impression de dynamisme. Inversement, les tons froids (bleu, vert ou mauve) apaisent, mais, à haute dose, peuvent glacer les relations humaines.
Gué…rire! C’est la panacée antistress, à consommer sans modération, car le risque d’abus est nul. A moins de mourir… de rire! En effet, en se marrant, on fabrique des endorphines, ces hormones qui entraînent immédiatement une vague de bien-être et qui diminuent l’intensité des phénomènes douloureux. Mais, étant donné qu’il n’existe pas (encore?) de médicaments provoquant le rire, comment réagir? Le docteur Henry Rubinstein, pionnier des Centres du Rire aux États-Unis, propose cette recette: une inspiration courte pendant deux à trois secondes, une pause respiratoire de cinq à dix secondes, une expiration saccadée de cinq à dix secondes. Via divers clubs de rire existant dans nos contrées, rejoignez d’autres personnes pour pratiquer ensemble le yoga du rire. Informations: www.laachen.lu
Du gras, mais du bon Un complément nutritionnel à base d’acide gras oméga-3 est aussi efficace qu’un médicament (la fluoxétine), dans le traitement de la dépression. L’association des
deux permet même d’obtenir de meilleurs résultats. Ces acides gras estompent également l’anxiété et améliorent l’humeur. Or, l’oméga 3 est l’un des acides gras que l’organisme ne peut pas fabriquer, et qui doit donc être fourni par l’alimentation. Il se retrouve dans les sardines, les anchois, les maquereaux, les crustacés, les graines de lin, l’huile de colza, l’huile de lin, les noix... A mettre donc au menu le plus fréquemment possible.
Cultivez votre jardin Dans l’Antiquité, le millepertuis («hypericum perforatum») était utilisé pour soigner les personnes possédées par le démon! Aujourd’hui, des médecins affirment que ce végétal est valable dans le traitement des dépressions légères, modérées et sévères. Pour ce faire, ils ont comparé les actions du millepertuis, avec celles d’un antidépresseur souvent prescrit. Résultat: les deux arrivent à égalité quant à l’efficacité, avec un petit avantage pour le millepertuis, car ce dernier entraîne moins d’effets secondaires. Qui plus est, se soigner avec un remède naturel est mieux perçu par les patients. Attention, néanmoins! La plante est en vente libre, ce qui favorise l’automédication. Une attitude déconseillée car le millepertuis est susceptible de perturber l’action des médicaments. Notamment, de la théophylline (destinée à soigner l’asthme), des antidépresseurs, de la pilule contraceptive, des anticoagulants, de certains antibiotiques...
Le ginkgo biloba rend le sourire Issu de la pharmacopée chinoise, la plante est efficace pour soulager les symptômes de dépression. Et notamment ceux que les médicaments classiques ne parviennent pas à améliorer. Le ginkgo favorise notamment le sommeil chez les dépressifs, et redope la libido (dont l’absence est l’un des effets des antidépresseurs). Demandez toujours conseil à votre praticien ou pharmacien.
L’apport du sport Plus on étudie les vertus de l’activité physique sur notre corps et notre moral, plus on considère que cet effort est payant. Non seulement l’exercice évite de prendre du poids (facteur de perte d’estime de soi), mais il favorise aussi la libération d’endorphines, des substances sécrétées au niveau cérébral ayant des vertus euphorisantes et anxiolytiques. Enfin, il représente un bon dérivatif, une source d’équilibre personnel, l’occasion de ne pas ruminer ses idées sombres et de lutter contre les insomnies.
SANTé | 95
La dépression en question Comment différencier des difficultés passagères d’une réelle dépression? Difficile de répondre soi-même… D’autant plus que les signes de blues ou d’anxiété ne sont pas toujours présents: le mal-être s’exprime alors par des maux physiques: fatigue extrême, symptômes cardiaques et respiratoires (palpitations, sensation d’oppression...), affections dermatologiques (démangeaisons, pelade, eczéma...), troubles sexuels, désordres digestifs, etc. L’idéal est d’en parler rapidement à un médecin (généraliste ou psychiatre) sans laisser le trouble s’installer car ce dernier risque de s’aggraver.
Piquez juste En ligne droite de l’Orient, l’acupuncture soulage également les symptômes de mal-être et diminue le risque de récidive. Si les mécanismes d’action ne sont pas très bien connus, il semblerait que la pose d’aiguilles modifie l’équilibre chimique du cerveau, en modulant la production de neurotransmetteurs.
Le pouvoir des odeurs Chacun l’a déjà vérifié: un parfum agréable agit sur le système nerveux, éloigne le stress et atténue les chocs psychologiques. Utilisez des huiles essentielles zénifiantes (bois de rose, romarin, petit grain bigarade, pin, ylang-ylang…), en massage (dilué dans une huile végétale) ou en inhalation. Quelques recettes: - Diluez 5 gouttes d’ylang-ylang dans une dose de savon ou d’huile pour le bain, versez dans l’eau chaude et plongez-vous dans la baignoire durant au moins vingt minutes. - Massez 1 goutte de petit grain bigarade OU de pin sylvestre sur la face interne de chaque poignet et respirez à fond.
Shootez-vous au tryptophane Une fois absorbé, cet acide aminé se transforme en sérotonine, neuromédiateur de la bonne humeur. On le retrouve dans les crevettes, la morue, le thon, le poulet, les épinards, le tofu, le foie de veau, le saumon, le soja… Et dans les compléments alimentaires.
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Bio: Comment distinguer le bon du mauvais? Lisa Beys
La plupart des consommateurs achètent des produits bio parce qu’ils ne nuisent pas à l’environnement, et car ils sont sûrs d’obtenir des produits sans pesticides ou produits chimiques. Mais aussi, parce qu’ils sont censés être meilleurs pour leur santé que les produits traditionnels... Est-ce réellement le cas? Comment s’y retrouver au milieu des labels? L’agriculture biologique
Trois grands principes régissent l’agriculture biologique: le respect de la terre (à travers la rotation des cultures, le choix des semences adaptées au climat et au terrain, l’interdiction d’utiliser des produits chimiques de synthèse), le respect des animaux (le choix de races du terroir, une alimentation issue de l’agriculture biologique et l’interdiction d’utiliser certains médicaments) et le respect du consommateur, à travers la vente d’aliments sains et contrôlés. Le principe de rotation des cultures
La base de l’agriculture biologique est la rotation des cultures et la réutilisation des matières organiques. La rotation des cultures implique de connaître plusieurs cultures, contrairement à l’agriculture conventionnelle dans laquelle l’agriculteur se concentre sur une seule plantation. De plus, le refus d’utiliser herbicides, insecticides et fongicides implique de savoir utiliser les armes offertes par la nature, et se plier à leurs fonctionnements. Ainsi, la nature a prévu un prédateur pour chaque parasite. Par exemple, les coccinelles se régalent de punaises des céréales, tandis que le hérisson fera son festin des limaces du potager. Ces animaux sont donc introduits dans les cultures biologiques. Le recours à ces méthodes naturelles peut offrir un taux de succès de l’ordre de 100
%. De même, les plantes interagissent entre elles: l’odeur des poireaux chasse les mouches des carottes, tandis que l’odeur des carottes fait fuir les papillons qui pourraient être à l’origine de vers parasitant les poireaux… un cercle vertueux et totalement naturel! La «jungle» des labels
Le label d’agriculture biologique est une certification du mode de production des produits issus de l’agriculture biologique. Pour la filière des aliments d’origine biologique, toute entreprise impliquée peut être certifiée, incluant les semenciers, les agriculteurs, les fabricants de nourriture, les distributeurs et les restaurateurs. Les critères de certification sont variables d’un pays à l’autre et d’une certification à l’autre, elles comportent généralement une série de standards de production pour les phases de production des plantes, de stockage, de transformation, d’emballage et d’expédition, parmi lesquels la non-utilisation de fertilisants, pesticides, antibiotiques, ou additifs d’origine chimique. A cela s’ajoute la non-utilisation d’organismes génétiquement modifiés, l’utilisation de terrain de culture n’ayant pas reçu de produit d’origine chimique depuis une période donnée (généralement plus de trois ans). Des contrôles, plus ou moins stricts, permettent la mise en place d’une certification, garantie par un label (BioLabel, Ecocert, AB, Cosmebio, Demeter...). Ces derniers sont soumis à des critères qui s’expriment sous la forme de pourcentages. Par exemple, pour afficher le label bio ECOCERT, les parfums et colorants de synthèses, parabens, silicones sont interdits, 95% minimum des ingrédients sont d’origine naturelle, mais 10% seulement du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique. Il faut donc apporter un soin tout particulier aux différents critères de sélection qui sont employés pour labelliser un produit «bio». D’autant plus que les industriels de l’agroalimentaire, connaissant la renommée des produits labellisés bio auprès des consommateurs, n’hésitent pas à l’afficher comme un argument marketing... Méfiance donc. Le bio est-il réellement meilleur pour la santé?
Déterminer si le bio est meilleur ou pas est très complexe. Il semble clair qu’acheter bio est un choix environnemental, voire éthique ou politique. Acheter des aliments et des produits bio en général, permet de ne pas
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s’exposer aux multiples effets toxiques des milliers de produits chimiques ou non naturels (aluminium, zinc…) que contiennent les produits modernes industriels ou de synthèse. En septembre 2012, des chercheurs de l’université de Stanford ont publié dans la revue Annals of Internal Medecine un inventaire systématique des arguments pro ou antibio, pour tenter de trancher la question. Ils ont décortiqué plus de 200 études portant sur les niveaux de nutriments et de produits toxiques ainsi que 17 études cliniques sur les effets du bio sur la santé. Ils en ont conclu que le risque de trouver des résidus de pesticide dans les aliments est inférieur de 30% en bio par rapport aux aliments conventionnels. Toutefois, les niveaux de pesticides mesurés, même en conventionnel, sont généralement en dessous des limites de sécurité. D’autre part, le bio ne serait pas plus nutritif que le conventionnel (ou du moins, les preuves sont insuffisantes pour montrer le contraire). En effet, excepté pour le phosphore, les quantités de vitamines, minéraux, ou encore protéines ne diffèrent pas significativement entre les aliments bios et conventionnels. Cependant, la communauté scientifique reste divisée sur la question. D’éminents cancérologues ont néanmoins pris position en faveur du bio, en raison de l’importance des antioxydants, présents en grande quantité dans ces produits, et de leur teneur très significativement inférieure en résidus polluants et en pesticides cancérigènes. Les bienfaits du bio
Le bio est souvent produit de manière plus locale et respecte l’environnement. C’est plus qu’un simple mode d’agriculture et d’élevage: c’est un état d’esprit qui se veut plus respectueux de l’homme et de la nature. L’agriculture biologique se justifie par un engagement plus large de respect de la nature et par un rejet des excès d’une agriculture industrielle polluante. Idéalement, le produit biologique doit être consommé le plus frais possible, afin qu’il conserve toutes ses qualités nutritives. Ne vous fiez pas à l’aspect des produits biologiques: les fruits de formes et de tailles diverses et les légumes terreux sont le signe d’une culture sans engrais chimique. Les emballages en papier kraft ou recyclé et les bouteilles en verre montrent la préoccupation des acteurs de ce marché d’utiliser des matériaux naturels et recyclables. Enfin, privilégiez avant tout les produits locaux!
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Christine Mick
Tabac, drogues, alcool: Savoir en parler pour les préserver Enjeu de taille dans l’éducation d’un enfant, les conversations sur les drogues apparaissent comme un sujet difficile à aborder en famille. Peur d’en dire trop ou pas assez, crainte de laisser transparaître son angoisse de parent, il est parfois plus aisé de garder le silence et de confier cette mission délicate à l’école et aux médias. Pourtant, toutes les études s’accordent à dire que le discours de prévention commence au sein de la famille. Comment choisir les bons arguments et apprendre à fixer des limites? Quels sont les supports à utiliser? De quelle manière bâtir une relation de confiance?
maman | 99
Choisir des arguments qui le touchent, en saisissant la bonne occasion Convoquer vos enfants ou vos ados devant un brocolis-poisson grillé, lors d ’un dîner en famille, pour décider d ’approcher la question des dangers de la drogue, en leur expliquant que c’est mal et illégal n’aura aucun effet sur eux. Il faut réussir à saisir «la bonne occasion», qui ne coïncidera peut-être pas avec une bonne disposition de votre part, mais qui semblera nécessaire à votre enfant pour juger de votre capacité à vous mobiliser pour lui de manière imprévue. Anne se souvient de la première fois où sa fille a abordé le sujet avec elle: «Je rentrais de ma journée de travail, épuisée, ma fille était déjà couchée, en fermant la porte de sa chambre, elle m’a simplement demandé si la drogue, c’était si grave que ça. Immédiatement, j’ai saisi l ’occasion pour en discuter avec elle, malgré ma fatigue, il m’était impossible de ne pas lui apporter une réponse claire à sa question.» Elle lui a expliqué l’aspect illégal et destructeur des produits, mais a également insisté sur la spirale infernale dans laquelle elle risquerait de tomber très rapidement, en espérant que cette conversation inopinée resterait gravée dans la mémoire de sa fille, le jour où elle serait confrontée à l’une ou l’autre substance. Le rôle fondamental des parents est de faire comprendre aux enfants que le dialogue est toujours possible, mais il est primordial aussi de détecter leurs moments de fragilité, et de ne pas ignorer leur monde. Les experts s’accordent à dire que les discussions sur le sujet peuvent débuter vers 10 ou 11 ans, âge auquel les enfants octroient un énorme crédit aux propos de leurs parents. Il faut les laisser s’exprimer en leur permettant d ’émettre leur propre jugement, ainsi ils pourront plus tard prendre une distance face à une pression d ’un groupe. Insister sur les notions d’estime de soi, de capacité à dire «non» et à ne
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témoignage Sylvie, maman de Josselin et Melia
Je n’aborde pas le sujet tous les jours avec mes enfants, mais je profite de chaque occasion pour y revenir! Un reportage intéressant à la télévision? Un article passionnant? Je m’arrange toujours pour amener le dialogue, de manière détournée. Je reste très attentive à leurs propos, et j’illustre souvent les miens par des exemples concrets. Je fixe des limites et mes enfants les connaissent. Toutefois, il serait hypocrite de dire que je ne m’inquiète pas... je sais très bien que les consommations de drogues sont toujours le résultat d’un produit, d’une personne et d’un environnement. À moi de leur fournir tous les atouts pour les armer au maximum. Il s’agit là d’un vaste sujet d’éducation, il ne faut pas lâcher, ne pas hésiter à se répéter, même si cela est parfois épuisant!
pas fuir les difficultés constituent d ’excellents arguments de prévention. Il appartient aussi aux parents de définir et de hiérarchiser ce que l ’on entend par le terme de drogues. Il s’agit, selon l’indication du MILDT* de toutes les «substances psychoactives qui agissent sur le cerveau»: alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. Sans devenir un spécialiste, il est important de connaître les principales drogues et leurs effets, afin de pouvoir en discuter avec ses enfants. Il faut certes évoquer les dégâts immédiats, mais en sachant qu’à un âge où l ’on se croit invincible, certains arguments fonctionneront mieux que d ’autres. Dans le cas de la cigarette, un souff le court et des dents jaunes marqueront plus qu’un cancer du poumon. Dire que «boire, c’est mauvais» ne suffit pas, il faut signaler les autres conséquences de l’alcool (dangers de la route, comportement modifié, acte sexuel irréf léchi...). Bien entendu, les parents doivent adapter leur discours à leur attitude avec leurs enfants: boire constitue certes un acte social, mais attention à ne pas se discréditer en abusant soi-même des apéros et du vin! Associer le vin au plaisir et à la fête ne doit
«Appartenir à un groupe, "faire comme les autres", avec, pour tronc commun, la prise de stupéfiants qui consiste en une sorte de rite de passage. » pas faire oublier que les dérapages sont possibles, et qu’il ne faut jamais banaliser l ’alcool. On ne peut que déplorer les nouveaux modes de consommation chez les adolescents, à l ’ instar du «binge-drinking», qui consiste à ingérer le ma ximum d ’alcool en un minimum de temps, et qui fait fureur en Europe. Les jeunes omettent qu’avec de telles pratiques, ils mettent leur vie en danger.
Oser fixer les limites et donner des repères Le discours de l ’interdit pose parfois des problèmes aux parents, pourtant il reste un domaine où il peut être évoqué sans crainte: la maison. La limitation dans un espace défini l’adoucit en réduisant sa portée, mais lui confère un point de départ pour rayonner. L’interdit prend ainsi la valeur d’un exemple à suivre, plus que d’une contrainte imposée. Et à l ’extérieur? Caroline, maman de deux ados n’est pas dupe. Elle se félicite de la relation de confiance qui l’unit à ses enfants, et n’ignore pas qu’ils fument un petit joint de manière occasionnelle. Mais, l’aîné ayant brusquement augmenté sa consommation, la mère n’a pas hésité à revenir sur sa position. À présent, c’est une sortie par semaine, et plus question de dormir chez des amis. Quand les limites sont franchies, le recours à des paroles fortes s’impose naturellement. Quand la police a appelé Paul pour lui demander de venir chercher sa fille au poste, interpellée pour détention de cannabis, il n’a pas hésité à lui lancer: «Si tu continues ainsi, je ne t’estimerai plus». Mais quand les paroles ne suffisent plus, que les interdictions
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n’ont plus d’effet, si les parents ressentent une impuissance, il ne faut recourir à un professionnel. Il se positionnera comme un tiers, capable d’utiliser d’autres techniques, pour se faire entendre auprès de l’adolescent.
Leur apprendre à dire NON et bâtir une relation de confiance La consommation de drogues résulte souvent d’un effet d’entraînement. Appartenir à un groupe, «faire comme les autres», avec, pour tronc commun, la prise de stupéfiants qui consiste en une sorte de rite de passage. Dire non à un groupe suppose une grande capacité de résistance, et cette dernière doit être cultivée et améliorée par les parents. Mila, maman de Jérémy s’efforce de développer cette qualité chez son fils, en l’incitant à construire sa propre personnalité. L’autre forme d’autorité à laquelle les adolescents sont souvent sensibles est incarnée par le leader d ’un groupe, sorte de gourou qui s’impose comme le modèle à suivre. Mila enseigne le discernement, et encourage son fils à identifier ses désirs, tout en assumant ses choix. La confiance s’instaure au fil du temps et se manifeste par des gestes ou des actions pouvant parfois sembler insignifiantes. Pourtant, c’est cet ensemble qui nourrit la relation. Ainsi, il faut toujours conserver une cohérence dans ses actions, mais aussi savoir consacrer du temps à ses enfants. La plupart des jeunes se sentent mal, car ils se sentent seuls. Les prises de position parentales ont le pouvoir de les structurer et de leur donner confiance dans leurs propres capacités. N’oublions pas que l’adolescence demeure la période des transgressions, il paraît donc illusoire de penser que votre ado vous dit tout. Néanmoins, il est important qu’il sache qu’il peut toujours compter sur ses parents. Parler des drogues est un travail de prévention nécessaire, parfois ingrat et répétitif pour les parents, mais indispensable pour informer les enfants. Même si le discours doit être adapté en fonction de l’âge, il ne faut jamais oublier que le dialogue ne pourra pas débuter quand le problème se posera. * MILDT: Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (France)
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Angkor pour toujours Kévin Storme
Capitale de l’empire khmer pendant 500 ans, enfouie sous la canopée, Angkor excite la curiosité des aventuriers et des archéologues depuis des siècles. La grandeur de l’empire khmer, fait écho à la folie meurtrière des tristes Khmers rouges.
«Voir Angkor et mourir». La citation est célèbre, son origine reste obscure. Mais il faut admettre que la visite d’Angkor pourrait terrasser le plus blasé des voyageurs. On raconte qu’il y a encore une quinzaine d’années, certaines personnes s’évanouissaient, pétrifiées par la majesté d’Angkor Vat, le temple principal. Aujourd’hui, avant de succomber au «choc d’Angkor», il faudra dépasser les trois kilomètres de files de cars, de tuk-tuk, de voitures particulières et s’enfoncer profondément dans une jungle qui enveloppe des temples méconnus. 34 ans après la fin du génocide des Khmers rouges (voir encadré), les touristes sont revenus en masse au Cambodge. Pour éviter le chaos d’une visite en file indienne, il faut la jouer stratégique. Règle numéro 1: aller à rebrousse-poil des groupes. Règle numéro 2: choisir ses horaires. Quoi qu’il arrive, la majorité des temples sont encore perdus dans la
jungle, et rares sont les touristes qui s’aventurent hors des circuits balisés. C’est par le «grand circuit» qu’il vaut mieux commencer. Pour donner une idée de la grandeur d’Angkor, qui s’étend sur 3000 km2 et qui a compté jusqu’à 800 000 habitants entre les 9e et 13e siècles, il faut commencer par le Preah Khan. Une cité qui a compté près de 100 000 habitants avec ses 5000 villages. Il ne subsiste évidemment que le temple, le reste étant enseveli sous la végétation. Entouré de jungle, Preah Khan est moins connu des touristes et se visite à n’importe quelle heure de la journée. Le site est suffisamment grand pour se perdre et admirer les nombreuses sculptures
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tranquillement. A son apogée, près de 47 000 personnes travaillaient à l’entretien du temple. Toujours dans le grand circuit, Pre Rup n’est pas si impressionnant, par rapport aux autres merveilles angkoriennes. Cette imposant pyramide permet néanmoins d’embrasser toute la jungle d’Angkor. Çà et là, des édifices dépassent de la forêt tropicale. Les bruits de la jungle sont omniprésents: singes, oiseaux...
300 000 ouvriers et 6000 éléphants pour Angkor Vat En ayant plus de temps, le visiteur pourra découvrir des endroits complètement déserts, perdus dans un enfer vert. Banteay Samré est surnommé «l’Angkor Vat miniature». En continuant, on arrive vers des temples désertés de touristes: Banteay Srei, le groupe de Roluos ou encore Phreah Pituh. Mais un voyage à Angkor ne saurait se passer de la visite du Saint des Saints, malgré la foule: Angkor Vat. 300 000 ouvriers et 6000 éléphants ont participé à la construction de ce chef-d’œuvre pendant 37 ans. Ce temple montagne est dédié à Vishnou, le dieu suprême de l’hindouisme. Les murs d’enceinte de 1025 sur 800 mètres représentent la chaîne de montagnes où se trouve le mont Méru, centre de l’univers pour les Hindous. La tour principale symbolise, elle, Vishnou. Les douves représentent les océans. Pour les amateurs de mystère et de symboles en tout genre, Angkor Vat est le lieu idéal pour les énigmes! Notamment avec ses bas reliefs longs de 800 mètres. Toute la mythologie khmère y est relatée. Dans le sanctuaire, des terrasses, escaliers, cours... se succèdent, tels une Alhambra khmer. Pour les amateurs de Lara Croft – et les autres – le Ta Phrom est réputé pour ses arbres fromagers qui, selon les poètes «font l’amour» aux pierres. Un amour empoisonné certainement. Car si les fromagers qui enveloppent les temples sont très photogéniques, ils sont aussi néfastes aux fondations et aux sculptures de l’édifice. Quoi qu’il en soit, l’image est magique et on comprend pourquoi les cinéastes viennent régulièrement tourner ici des films d’aventure.
Villages flottants Le Bayon, lui, a un côté science-fiction. En voyant les quatre visages sculptés au sommet de cette pyramide de pierre émergeant de la canopée, on se demande quelle civilisation extraterrestre a pu bâtir une telle bizarrerie. 216 visages émaillent les 54 tours du temple. Elles représentent les 54 provinces de l’empire khmer. Les alentours d’Angkor valent aussi un détour. Camp de base pour l’exploration de la cité ancienne, la nouvelle ville de Siem Reap a connu un développement tentaculaire ces dernières années, avec l’arrivée des touristes. Elle compte de nombreux marchés. La ville en elle-même a gardé un petit côté colonial qui fait du bien après une éventuelle overdose de vieilles pierres et de chlorophylle. A quelques encablures, il ne faut pas manquer le lac Tonlé Sap et ses villages flottants. «Les habitants changent d’emplacement au gré des saisons sèches et humides, explique Boran, un habitant qui fait visiter son village, Chong Khneas. Les gens sont très pauvres et vivre principalement de la pêche ». Et du tourisme. La carte postale est belle, avec ses maisons flottantes, qui font penser aux îles Uros au Pérou. La réalité l’est moins. Le tourisme ici n’est pas équitable. La misère est un spectacle et l’argent reçu des touristes n’enrichit que quelques personnes: les bateliers et les guides. Pour une approche plus solidaire, mieux vaut faire appel à l’ONG Osmose qui organise des tours et dont
Infos pratiques Y aller Luxembourg-Siem Reap, à partir de 800€ avec Vietnam Airlines Dormir les Mystères d’Angkor. Maison d’hôtes de type néokhmer, intimiste et familiale. A partir de 50€ la double. Manger Wat Damnak. Dans une maison traditionnelle, plat du terroir. Environ 15€ le menu. visiter angkor 20 $ le pass une journée, 40$ les trois jours, 60$ la semaine.
Atrocités khmer rouge au lycée Au début des années 70, les étudiants du lycée français de Phnom Penh grimpaient à la corde durant les cours d’EPS. Ils prenaient leurs cours dans des salles de classe agréables, donnant sur un joli patio bordé de cocotiers. A partir de 1975, des civils étaient pendus par ces mêmes cordes, par les pieds, dans ce que l’on a rebaptisé la prison S21. On plongeait leur tête dans de l’eau, pleine d’excréments, dès qu’ils se réanimaient. On les remontait par intermittence pour qu’ils puissent respirer. Les survivants regagnaient leurs cellules de deux mètres carrés,où ils vivaient à quatre, installés dans des murs en briques dans les salles de classe. Dans d’autres salles, on a installé des lits. Reliés à des groupes électrogènes, on procédait à la «question». Les bébés étaient fracassés par terre, devant les yeux de leurs parents. Le crime des ces femmes et de ces hommes: être fonctionnaire, intellectuel... ou simplement porter des lunettes. Sous le régime khmer rouge, Phnom Penh a été vidé de son million d’habitants. La majorité des résidents de la capitale a été déportée dans les campagnes où ils sont, pour la plupart, morts de faim et d’épuisement. En cinq ans, le régime khmer rouge a exterminé 2 millions de ses compatriotes sur 10 millions d’habitants. Aujourd’hui, Phnom Penh reste une capitale bien calme. Ses rues coloniales, écrasées par la chaleur, semblent encore abasourdies par un traumatisme caché par les habitants. 15 000 personnes ont été incarcérées au centre S21. Deux sont encore en vie. Sur un tableau du lycée français, on lit des traces de cours d’arithmétique. Comme si rien ne s’était passé. les revenus financent des programmes de développement durable dans les villages flottants. Le soir venu, lorsque le soleil agonisant enrobe le paysage d’un rouge sanguinolent, le visiteur ne peut s’empêcher de penser au sang versé sur ces terres, il y a 30 ans. Comme un symbole de la double facette de ce pays fascinant, qui a bâti la plus majestueuse cité du monde. Et qui a engendré l’un des systèmes les plus monstrueux de l’Histoire de l’Humanité.
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Belle des champs? Paule Kiénert pilote au féminin
Vous avez envie de sortir des sentiers battus? La Volvo V40 Cross Country devrait répondre à cette lubie, mais au sens propre ou au sens figuré?...
Esthétique Le look Cross Country est à la V40 ce que les cheveux défaits et les porte-revolvers sont à Lara Croft! Kit carrosserie spécifique avec entourages de carrosserie en plastique brut, sabots de protection avant et arrière façon alu, barres de toit longitudinales, jantes exclusives et garde au sol augmentée: le style «aventurière» y est, du moins en apparence… A bord, on trouve des incrustations effet cuivré, une sellerie bi-ton avec surpiqures contrastées et – en option - un large toit panoramique. Bref, un relooking d’inspiration baroudeuse pour la jolie Suédoise!
Conduite Et si on mettait l’aventurière à l’épreuve? Il faut dire que la position de conduite ne changeant pas tellement de celle d’une berline classique, on ne sent pas forcément en position de force pour attaquer les terrains chaotiques champêtres. Qu’à cela ne tienne! En route, ou en chemin, pour les ornières boueuses et autres pierres saillantes! Et les premiers doutes se confirment: la V40 Cross Country est à peine plus à l’aise qu’une berline dans ces conditions tout terrain. Champs et forêts n’étant de toute façon pas mon quotidien ni ma tasse de thé, je retourne sur route avec la jolie berline compacte. Et son comportement est alors des plus appréciables! Relances toniques, très bonne stabilité en courbe et prise de roulis limitée, amortissement souple sont autant d’atouts qui rendent la conduite coulée, à la fois dynamique et confortable.
Habitabilité et sécurité Le V40 Cross Country adopte l’appréciable format de berline compacte, synonyme d’un gabarit facile à garer,
tout en conservant des avantages indéniables pour une famille, tels que l’espace à l’arrière ou le volume du coffre. Autre atout pour rassurer les pères de famille soucieux de la sécurité de leur moitié et de leur progéniture (ou doutant de nos capacités de conductrice hors pair!), Volvo est historiquement la marque sûre par excellence, et la nouvelle V40 s’est vue décerner le score maximal de cinq étoiles aux crash tests Euro NCAP. Tout comme Angelina Jolie en Lara Croft, la V40 Cross Country arbore le costume de l’aventurière, sans pour autant assurer dans des conditions extrêmes (ne voyez là aucune jalousie envers Angelina!...). Toutefois, nous sommes assez peu nombreuses à vouloir défier Mère Nature en voiture et cherchons plutôt une voiture stylée et singulière qui nous procurera agrément de conduite, praticité et sécurité. Et telles sont les promesses de la Volvo V40 version Cross Country. Moteur: D4 2L, turbo diesel | Puissance: 150 cv | Vitesse maxi: 205 km/h | Accélération 0 à 100 km/h: 9,9 sec | Boîte de vitesse: 6 rapports, automatique | Consommation cycle mixte: 4,5 L/100 km | Emission de CO2: 119 g/km | Prix: à partir de 23 885 euros TTC pour le modèle de base
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Salles de bains de demain AURélie guyot
Nos salles de bains se mettent en scène! Cet espace où il fait bon se ressourcer et prendre soin de soi est plus que jamais au cœur de la maison et de nos préoccupations déco, mais aussi écolo… Nouvelles couleurs, nouvelles matières et technologies plus respectueuses, cette pièce se met à la page. Alors, quelles sont les tendances de cette année 2013? Qu’ont inventé les designers et les grandes enseignes pour toujours plus nous étonner et nous satisfaire? Un tour d’horizon s’impose!
108 | SPHèRE DéCO
Tendance Mad Men Signe des temps, la salle de bain est aujourd ’hui pensée comme une pièce refuge, un cocon face aux agressions du quotidien. Pour réveiller la morosité ambiante, n’hésitez pas à miser sur un brin de personnalité. En effet, toutes les salles de bains se suivent et se ressemblent tristement: carrelage blanc, miroirs ronds aux murs, baignoire en résine blanche… Halte à la routine et place au parti-pris déco et design. Cette année, allez piocher dans les formes et la palette des couleurs chères aux 50’s. Le vintage et la récup’ ne se cantonnent pas à nos cuisines ou salons. Casiers esprit rétro, en plastique donc faciles à nettoyer, s’accumulent sur les murs. Autant de rangements pratiques et ludiques! A associer avec des tapis de sol ronds et pop, ainsi que des sièges en plastique signés Eames pour glamouriser l’ensemble. Préférez une belle baignoire à pieds, chinée (c’est encore mieux), ou achetée parmi les grandes enseignes. C’est un vrai must! Les miroirs se font ludiques et participent également pleinement à planter le décor: pour poursuivre sur la lancée de la fantaisie, choisissez-les avec des bords arrondis, surtout pas d’angles qui viendraient casser le côté doux de votre nouvelle pièce. Nous avons déniché pour vous un meuble vasque de la marque Ego, esprit coiffeuse d’antan et tout en courbes, avec un plan vasque en Céramyl blanc et des tiroirs d’un joli rose bonbon. Jouez le jeu jusqu’au bout, et accessoirisez votre meuble avec des ampoules rondes de style loge d ’Hollywood, mais avec un verre glacé pour une diffusion matte de la lumière. Autre détail à ne pas négliger… votre chaudière! Rien de plus déprimant dans une salle de bain que cette grosse masse blanche non identifiée. Elle est donc à camoufler impérativement, derrière un meuble sur-mesure et doit se fondre totalement dans le paysage…
Envie de bois Il effectue un retour fracassant dans nos intérieurs depuis 2 ans maintenant. Après le salon et la
ACTU Nos envies de bois ne s’arrêtent pas au seuil de notre salle de bain! Vraie tendance de fond (déjà plusieurs fois étudiée chez Femmes Magazine!) il devient un matériau incontournable du design… bien qu’il soit le plus ancien élément utilisé en architecture! Voici un ouvrage, beau à lire et regarder, qui nous fait voyager et rêver. On retiendra le projet de jeunes architectes de WMR installés à Santiago du Chili, qui nous montrent comment il est possible de construire une spectaculaire cabane en bois avec vue sur le pacifique pour 25 000 € seulement, ou imaginent comment une spectaculaire structure en bois enduit de polyuréthane peut couvrir et donner un coup de jeune à toute une partie de la ville historique de Séville… Fascinant! Wood Architecture Now! Vol. 2, de Philip Jodidio chez Taschen cuisine, le bois s’invite également dans la salle de bain! Le côté naturel du matériau réchauffe et rassure. Pour casser le côté trop traditionnel du bois, les designers l’associent à des éléments high-tech et des formes géométriques. Force est de constater que le mariage est plutôt réussi. La musique, le réveil ou même des tablettes s’encastrent alors dans les éléments, et trouvent aujourd’hui une nouvelle légitimité dans cette pièce de la maison qu’ils n’avaient pour l’heure pas encore investi. Si ce look, au caractère bien trempé et assez masculin, ne vous séduit pas, optez pour l’utilisation du bois en petites touches. Villeroy Boch vous propose My Nature Baignoire, une baignoire aux formes douces et contemporaines, mais juchée sur un socle en bois. La marque Sanijura, 100 % française, qui officie depuis plus de 100 ans dans le bois massif, est une des seules griffes à éditer du mobilier en bois massif spécialement conçu pour la salle de bain. Le design des différentes lignes tire parti de l’authenticité du noble matériau et le détourne pour nous proposer une version trendy et pointue. On oublie en revanche l’utilisation du teck, dont on s’est plus que lassé, pour préférer une utilisation du bois plus actuelle, mais aussi plus responsable.
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Ecologique! Parlons de responsabilité! Voici une tendance au cœur de toutes les réflexions design actuelles. Les créateurs l’intègrent à chaque projet, que se soit dans la conception même du produit, ou dans son processus de fabrication, et enfin dans son utilisation par les consommateurs que nous-sommes. Consommateurs devenus exigeants en matière d’économies d’énergie, mais également soucieux de notre impact environnemental sur la planète. Car n’oublions pas que la salle de bain demeure la pièce de la maison où nous consommons le plus d’énergie, entre l’eau (les bains et les douches représentent 39% de l’eau consommée dans nos habitats), l’électricité et les installations diverses dont nous nous servons au quotidien. Tout commence par des choix simples et basiques… Préférez des mitigeurs nouvelle génération, qui permettent de limiter votre consommation jusqu’à 20%. Leur diffusion de l’eau reproduit un effet mousse, qui ne gâche rien au confort d’utilisation. A retenir également le recours au circuit fermé qui permet de faire circuler l’eau et de la traiter, grâce à une pompe filtrante. Enfin, joignons l’utile à l’agréable, et profitons des nouvelles parois de douche en verre développées avec traitement anti-
calcaire, ou encore des baignoires balnéo autonettoyantes. Autant de réductions des eaux de nettoyage, à ne pas négliger lorsqu’on sait que les besoins en eau peuvent atteindre en moyennes 150 litres par jour et par personne…
Ouvrez tout! Enfin, conformément à la tendance maison de ces dernières années, la mode est au décloisonnement! La salle de bain, pourtant imaginée comme un refuge, ne fait pas exception à la règle et s’ouvre sur les autres pièces. Gain de place, aménagement et rationalisation de nos espaces de vie, cette pièce s’intègre voire fusionne avec nos chambres à coucher. Le dressing peut même y trouver sa place, lorsque l ’espace manque côté nuit. La décoration est alors à harmoniser, afin de créer une cohérence entre ces deu x univers que les architectes font aujourd ’ hui tota lement cohabiter. Vous ag randirez ainsi v isuel lement votre espace, tout en permettant une circulation f luide et sans contrainte, et vous vous offrirez une suite parentale digne de son nom. La salle de bain se trouve alors véritablement mise en scène, comme théâtralisée. Pour privilégier cette approche, l ’idéal est d ’avoir au moins 20m² de disponible, afin de ne pas trop empiéter sur votre espace nuit. Enfin, autre option bien tentante: la salle de bain ouverte sur une terrasse pour plus de lumière. Quoi de plus agréable qu’une douche ou un bain sous le soleil… lorsqu’il daigne briller sur le Luxembourg!
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112 | SHOPPING DéCO
! e r p o r p t u o T Au design sobre et épuré, cette étagère trouvera parfaitement sa place dans votre salle de bain. Etagère, Vipp!
Pour les 50 ans de Stelton, Paul Smith a fait des infidélités au textile pour l’univers de la déco. Il a ainsi créé la ligne Dot, une série de boîtes et coupelles façon vide-poches aux couleurs pop pétillantes, inspirées des fameuses rayures multicolores, emblème du créateur. Boîte Dot by Paul Smith, Stelton
Kartell investit désormais notre salle de bain, avec ce joli miroir, des designers et architectes italiens Ludovica & Roberto Palomba, à mi-chemin entre baroque et design contemporain. Miroir All Saints, Kartell
Vendue en kit, Ninfea se compose de dix pétales à fixer sur une base. Designées par Roberto Giacomucci, ses courbes rondes et douces trouveront naturellement leur place dans une salle de bain d’inspiration zen. Corbeille à linge Ninfea, Guzzini
Cette baignoire mi baroque-mi contemporaine trônera, tel un diadème, dans votre salle de bain. Un rêve! Baignoire Legend Chesterfield, Aquamass
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Construire un avenir en béton... C'est si facile avec EmJi! Une jolie boîte en céramique, au design ludique, qui sera parfaite pour ranger cotons, bijoux ou produits cosmétiques. On craque! Boîte Curiosity, Petite Friture
Ikea s’amuse, en cette rentrée, avec un tapis de bain au motif ludique. Ce petit canard jaune vif voguant sur les flots séduira vos enfants, et pas que! Tapis de bain, Ikea
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114 | DESIGNER
Charles et Ray Eames, «prendre son plaisir au sérieux» Aurélie Guyot
Ce n’est pas un designer que nous vous présentons… mais bien 2! Ce couple mythique a marqué le design de son empreinte, en faisant évoluer la discipline vers la production de masse, et ce durant quasi tout le XXe siècle. Leurs objets, devenus aujourd’hui aussi bien pièces de musées qu’objets de notre quotidien, ont fait le tour du monde. Les rééditions de leurs modèles mythiques se succèdent, tandis que les pièces originales s’arrachent à prix d’or. Voici une histoire d’amour et de création! de moulage et de cintrage. Puis, ils sont subventionnés par la marine américaine durant la Seconde Guerre mondiale, car l’US Navy souhaite profiter de leurs avancées techniques sur le contreplaqué. Des attelles, mais aussi des fuselages de planeurs, seront ainsi expérimentés. Des débuts plutôt atypiques, mais extrêmement concrets dans le monde du design!
Des débuts difficiles au succès
La rencontre et les premiers travaux Charles Eames étudie l’architecture à Saint-Louis. Il est féru de sciences et fasciné par la modernité et le progrès. Il part visiter l’Europe en 1929, voyage au cours duquel il rencontrera, entre autres, Le Corbusier ou encore le célèbre architecte allemand Ludwig Van Der Rohe. Il reprend son cursus universitaire dès son retour aux Etats-Unis, à l’académie des Arts de Cranbook, dans le Michigan. Mais il sera jugé top avant-gardiste par ses pairs, et renvoyé de l’université. Un comble, pour un designer! Mais cela ne l’empêche pas de remporter, durant cette même année, le prestigieux concours Organic Design, organisé par le Moma (Museum of Modern Art de New York), qui repère son prototype de la fameuse Lounge Chair. Et, surtout, ce sera dans cette même université qu’il rencontrera Ray Kaiser, alors étudiante en peinture. Elle l’assistera dans ses travaux, et il la demandera en mariage en 1941. Le couple s’envole alors pour la Californie, et s’installe à Venice. Ils commencent à concevoir et produire des décors en contreplaqué pour la MGM. Ces nombreux développements leur permettront d’élaborer et de finaliser leurs techniques
Leurs premières tentatives de commercialisation des productions du couple Eames sont des échecs… Il leur faudra attendre 1946, et l’initiative de l’entreprise Herman Miller, spécialisée dans la distribution de meubles, qui les repère et mise sur eux. La firme leur propose d’acquérir les droits de distribution de certaines de leurs créations… qui deviendront en 3 ans de vrais best-sellers. Le secret de cette réussite? Des meubles simples, où le confort, s’il ne cède rien à l’esthétisme, est optimal: la moindre courbe, l’assise, le dossier… tout épouse les formes du corps humain! Outre cette implacable recherche du sacro-saint confort de leur clientèle, pour l’heure américaine, Ray et Charles s’attachent également à produire low-cost. Créativité, fonctionnalité, accessibilité… Un cocktail explosif, qui fait encore ses preuves aujourd’hui!
La poésie en héritage La petite Lucia, fille du premier mariage de Charles, ne grimpait pas sur des chevaux à bascule durant son enfance, mais sur un petit éléphant! Souvenir et clin d’œil d’un voyage en Inde du couple. Selon Ray et Charles, les jouets n’avaient rien d’anodin et étaient, au contraire, pleins d’un potentiel inexploité. Cette légèreté, cet humour et ce besoin de poésie ne quitteront jamais le travail des Eames. Leur devise, assumée et martelée, «prendre son plaisir au sérieux», marque chaque objet imaginé par ce couple surproductif. Et cette vision rafraîchissante et réconfortante continue à faire mouche aujourd’hui, faisant des objets Eames des incontournables du patrimoine design contemporain et, surtout, des objets nous faisant du bien au quotidien.
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Les petits desserts régressifs Magali Eylenbosch
Les plaisirs sucrés aux accents d’enfance ont le don de nous requinquer. Prenez un brin de nostalgie, quelques cuillerées de tendresse, un zeste de douceur et trois pincées d’innocence. Mélangez bien, passez au four et dégustez avec les doigts.
GOURMANDISES | 117
Je veux des fraises Tagada et du Gloubi-boulga, mais sans la saucisse et la moutarde! Juste ces petits desserts magiques, qui ont le don de réchauffer le cœur et de sécher les larmes. Exit les présentations trop sophistiquées. Le but n’est pas de faire un remake de Top pâtissier, mais de s’offrir une petite parenthèse de bonheur. Fermez les yeux, et demandez-vous ce qu’il y avait de meilleur que de tremper les doigts dans une crème caramel encore tiède ou d’avoir une moustache de chantilly autour de la bouche. Pour une fois, la simplicité est payante. Rien ne vous empêche de faire preuve d’originalité avec de la vaisselle aux couleurs acidulées ou des contenants inattendus. Du côté des ingrédients, vous ne devrez sans doute pas vous casser la tête. On utilise essentiellement des œufs, de la crème, du beurre, de la farine, du sucre, du chocolat, des glaçages colorés et quelques Smarties pour faire joli. Inutile de compter les calories, de ce côté-là, c’est mortel, mais on s’en fiche!
Les grands classiques Vite fait, bien fait, quand les enfants ou les petits-enfants débarquent, une pile de crêpes fait toujours son effet. Et là, il faut que ça dégouline de chocolat (la pâte à tartiner, style Nutella, est une tuerie) ou de confiture rouge fraise, framboise ou cerise, peu importe, pourvu que ça tache). Inutile de se servir d’une fourchette et d’un couteau. Pour que ce soit vraiment bon, on les roule et on les empoigne à pleine main. Tout aussi délicieuses, les fameuses gaufres de Bruxelles font aussi partie des desserts cultes, dont on ne peut que se souvenir avec tendresse. Sitôt démoulées, on les recouvre de sucre impalpable et d’une montagne de chantilly. Aucune bouche n’est assez grande pour permettre une dégustation élégante, et c’est là tout le charme de l’exercice. On s’en met jusqu’au bout du nez. Du côté des petits pots de crème faite maison, il y a aussi de quoi faire. Personnellement, je me souviens d’une recette à base de lait concentré sucré qui me faisait piaffer d’impatience. Il suffit de faire chauffer 200 g de lait concentré avec un verre de lait entier, de diluer un chouia de maïzena dans un fond de lait et de l’ajouter au lait, puis d’incorporer 2 œufs en fouettant pour éviter les grumeaux. Versez le liquide dans des petits ramequins et passez au four sur thermostat 5 (180° à 200°). Lorsqu’elles sont légèrement dorées, sortez du four. Lorsque vos crèmes sont refroidies, placez-les au réfrigérateur. Rien n’empêche, pour les palais les plus sucrés, de les arroser de sauce caramel. Les crèmes-pudding (à ne pas confondre avec les célèbres puddings anglais, fabriqués à partir de restes de pain, de fruits secs, d’œufs et d’épices) font toujours
un malheur. Et ce qui nous fait surtout frissonner de plaisir, même si ça ne se fait pas, c’est d’attendre qu’elles soient tout juste tièdes pour manger d’abord la petite peau qui se forme à la surface. La poudre qui sert à les préparer est disponible en version vanille, chocolat, et parfois café. Pour une mousse au chocolat régressive, 3 gros œufs, 120 g de chocolat (noir ou au lait), et une noix de beurre suffisent. Vous pouvez éventuellement sucrer avec un peu de sucre vanillé, mais l’idéal est d’utiliser un chocolat dont le goût se suffit à lui-même. Le noir de Côte d’Or est juste parfait. Parmi les incontournables, on ne peut pas zapper le milk-shake. On craque d’abord pour la mousse qui se forme au-dessus, puis pour le bruit de la paille, lorsqu’on arrive à la fin. Inutile de froncer les sourcils, dans un tea-room, on s’abstient de cette démonstration peu élégante, mais entre quatre murs, on s’en donne à cœur joie. Aujourd’hui, les goûts sont aussi variés que surprenant. Moi, je suis toujours convaincue par les parfums classiques: vanille, chocolat, fraise et banane. J’ai un petit truc qui rend les deux derniers particulièrement onctueux. A la place de la glace, j’utilise du sorbet et j’ajoute un peu de fruits frais avant de mixer. On sert, bien sûr ;dans un verre XXL. S’il faut la classer davantage dans une rubrique confiseries plutôt que desserts, j’avais néanmoins envie d’écrire quelques mots sur la barbe à papa. Ces filaments de sucre enroulés autour d ’un bâtonnet sont tellement inspirants, qu’ils donnent immédiatement un air de fête au plus simple des goûters. Alors, on s’en sert aussi comme décoration, à condition d’avoir ou de louer bien sûr, la machine pour la réaliser.
Les glacés La glace, on la sert simplement sur un cornet, le jeu consistant surtout à lécher assez vite pour que ça ne coule pas sur les doigts. Ou bien… dans de grandes coupes et là, merci Lio, on chante Banana Split. «C’est le dessert que sert l’abominable homme des neiges.» Deux ou trois boules de glace vanille, une banane
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recettes Recettes tirées de «Caramel, chocolat & bonbons» de frédéric berqué toquades.
Recettes tirées de Caramel, chocolat & bonbons, de Frédéric Berqué Toquades 86 pages Photographies de Guillaume Schwob
Panna Cotta des îles
Mini pommes d’amour
Préparation: 15 min. – Infusion: 15 min. Cuisson: 10 min. – Pour 4 personnes.
Préparation 15 min. – Cuisson: 5 min. Réfrigération: 30 min. – Pour 4 personnes.
- Pour la panna cotta: 25cl de lait de coco non sucré 25cl de crème liquide entière 40g de sucre ½ gousse de vanille 3 feuilles de gélatine (6g) ½ mangue 1 tranche d’ananas frais - Pour la sauce caramel: 100g de sucre 5cl de crème liquide entière 1 pincée de gingembre
1 pomme Pink Lady 120g de sucre ½ citron quelques gouttes de colorant rouge
• Trempez les feuilles de gélatine dans un grand volume d’eau froide. • Découpez la demi-mangue et la tranche d’ananas en petits dés, puis répartissez-les au fond de 4 verrines. • Fendez la demi-gousse de vanille en deux, puis grattez-la pour en récupérer les graines. • Dans une casserole, faites bouillir le lait de coco avec la crème liquide, le sucre, la demi-gousse et les graines de vanille. Incorporez la gélatine bien essorée. Mélangez avec un petit fouet. Laissez infuser et tiédir le tout pendant 10 à 15 min. Retirez la gousse de vanille. Versez délicatement la crème, aux 2/3 dans les verrines, et laissez reposer au frais au moins 3h. • Préparez la sauce caramel: dans une autre casserole, portez à ébullition le sucre et 3cl d’eau. Laissez cuire jusqu’à obtention d’un caramel clair. Retirez la casserole du feu pour bien stopper la cuisson. Ajoutez ensuite, avec précaution, 3cl d’eau et la crème tiède, puis le gingembre. Mélangez bien cette sauce caramel, à l’aide d’un petit fouet. Laissez-la refroidir dans la casserole. • Dès que la panna cotta est prise, versez dessus une petite couche de sauce caramel au gingembre. Variante: Vous pouvez ajouter un trait de rhum brun dans la sauce caramel.
• Découpez la pomme, sans l’éplucher, en 8 quartiers bien réguliers. Retirez le cœur avec la pointe d’un couteau. Epongez les quartiers avec du papier absorbant pour bien les sécher. Piquez-les sur un pic à bois, à la manière d’une sucette. • Versez le sucre dans une petite casserole. Ajoutez 3cl d’eau et quelques gouttes de jus de citron. Faites frémir le tout, doucement. Quand le sucre commence à peine à caraméliser, retirez-le du feu. Ajoutez quelques gouttes de colorant rouge et agitez la casserole, pour bien l’intégrer au caramel. Laissez reposer une minute. • Préparez un bol d’eau froide et du papier sulfurisé. • Déposez un quartier de pomme dans le caramel rouge. Enrobez-le bien, puis trempez-le immédiatement dans le bol d’eau froide, pour figer le caramel. Déposez la sucette sur le papier sulfurisé. • Recommencez l’opération avec les 7 autres quartiers de pomme, puis laissez reposer le tout au réfrigérateur durant 30mn. • Ces friandises doivent être rapidement consommées. Variante: Enrobez ainsi de caramel toutes sortes de fruits: grains de raisin, mirabelles ou, même, des tomates cerise.
produits des moulins de kleinbettingen
coupée en rondelles ou dans la longueur, du chocolat chaud, de la chantilly, et bien sûr…. une cerise confite. C’est presque mieux que la dame blanche, parce qu’il y a tout dedans. Un petit truc: passez vos bananes dans le jus de citron pour qu’elles ne s’oxydent pas. Dans le même genre, il y a l’incontournable Fraise Melba, composée de deux boules de glace vanille, à laquelle on peut éventuellement ajouter une boule de glace fraise, de morceaux de fraises, de coulis de fruits rouges et de chantilly. Plus originale, la glace aux fraises Tagada a tout bon. Inventée en 1969 par Haribo, la Fraise Tagada est une sorte de boule de guimauve aérée, recouverte de sucre fin rose et aromatisé. C’est un brin écœurant, mais c’est ce qui en fait tout l’intérêt. 15cl de lait et 10 bonbons suffisent pour la réussir. Faites chauffer doucement le lait dans une casserole, puis ajoutez les 10 fraises Tagada et écrasez-les à l’aide d’une cuillère, pour que le mélange devienne homogène. Placez au congélateur dans de petits moules en silicone ou passez le mélange à la sorbetière. Aussi régressive, il y a la glace aux carambars. 10 carambars, 15cl de lait et 20cl de crème fleurette font l’affaire. Avant de l’incorporer au mélange lait-carambars, montez la crème en chantilly.
Farines et graines de qualité dans un emballage pratique et innovant
Les plus réconfortants Au palmarès des gâteaux enfantins, tant au niveau du goût que de la réalisation, il y a le gâteau de riz. Pour le confectionner, choisissez impérativement un riz rond (type Arborio ou Carnaroli). Vous trouverez une tripotée de recettes sur internet. Il y en a une que j’adore. Portez 1l de lait à ébullition. Fendez une gousse de vanille en deux, et récupérez les graines avec la pointe d’un couteau. Ajoutez la gousse. Versez le riz et laissez cuire 7 à 8 minutes. Le riz doit rester al dente. Laissez tiédir et préchauffez le four à 180°. Graissez un moule à manqué. Retirez la gousse de vanille, ajoutez 150 g de sucre en poudre, le jus d’un demi-citron et 3 jaunes d’œufs. Incorporez ensuite les blancs battus en neige. Versez dans le moule et enfournez pendant 45 minutes. Servez à température ambiante. Et puis, pour finir, il faut que je vous parle de mon dessert préféré: le sublimissime Gâteau aux Petits Beurre et chocolat. Il en existe mille et une recettes. N’hésitez pas à faire plusieurs essais, en fonction du chocolat que vous préférez utiliser. C’est l’onctuosité de la ganache qui fait tout. Qui sait, dans quelques générations, vos p’tits-p’tits-p’tits filliots se souviendront peut-être de votre recette!
Farin’UP Farines, Farin’UP graines, eT aUTres sPécialiTés Disponibles chez: alima | auchan | cactus | centre Massen | Delhaize | Fischer | Match | Pallcenter Moulins de Kleinbettingen 8 r. du Moulin - 8380 Kleinbettingen Tél. :38 84 44 1 | www.farinup.com |
120 | INSIDE
Graal Joaillier ouvre son écrin de Haute Joaillerie au cœur de la ville Dans un décor empreint de l’esprit du XVIIIe siècle, les espaces de présentation, harmonieusement conçus sur trois niveaux, se succèdent sous forme de salons, où sont exposées les pièces de Joaillerie créées et réalisées par Graal Joaillier dans ses ateliers parisiens, où les meilleurs ouvriers de France s’adonnent à leur passion et travaillent ensemble à la fabrication de pièces uniques. 10 Avenue de la Porte-Neuve à Luxembourg | Tél.: 20 21 23 21 22 | contact@graal-joaillier.com | www.graal-joaillier.com
Lagura Next Door
Family day!
Le Lagura Next Door fait peau neuve. Sous la houlette de François Wetterwald et de son chef Fausto Chiapello, la carte se métamorphose pour se teinter de notes d’inspiration italiennes, insufflées de touche de gastronomie française, à des prix abordables. Ils ont en effet à cœur de se faire plaisir en faisant plaisir aux autres. Joli leitmotiv, qui prend tout son sens dans leur formule business lunch de 14€ à 29€, qui ravira les palais des gourmets pressés.
A l’approche de son ouverture, la Crèche Hêtre organise un «Family Day» le samedi 19 octobre de 13h à 18h. Animations, jeux, ateliers et goûter sont au programme. Une occasion pour permettre aux parents de découvrir la crèche et sa pédagogie, dans une ambiance de fête familiale.
C&A ouvre un nouveau magasin à Schmiede
8399 Windhof –
La chaîne de vêtement a ouvert un nouveau kids store, de 343m2 dans le Knauf Shopping Center, à Schmiede. Il est accessible au grand public depuis le 24 août dernier, et propose une large collection pour enfants, des nouveaunés aux adolescents. Les plus jeunes seront heureux d’y retrouver leurs licences préférées telles que Cars, Monsters, Dora etc. Idéal pour la rentrée!
Tél.: 26 30 57 89
Cadeaux et info sur www.hetre.lu – 13, rue de l’Industrie à
Once upon a time Le rêve d’enfant est devenu réalité pour Malika qui, après une carrière trépidante de DRH, a ouvert ce 1er septembre Luxuries, un dépôt-vente de maroquinerie et d’articles de luxe, au coeur d’un salon de consommation. Un concept novateur, qui allie deux activités dans un même espace, dans lequel la décoration baroque a été particulièrement étudiée. Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 23h. Luxuries, 13-15 rue du Fort Elisabeth à Luxembourg - Pour
3 Op D’schmëtt au
tous renseignements
18 avenue de la Faïen-
Kneuf Shopping Center
sur les dépôts (certifi-
cerie à Luxembourg
à Schmiede
cat d’authenticité)
Tél.: 26 27 67
www.c-and-a.com
Tél.: 661 170 710
20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs lisa beys SARAH BRAUN Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani Magali Eylenbosch Godefroy Gordet Aurélie Guyot Paule Kiénert Christine Mick Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme graphiste Cédric SHILI Julie Mallinger Conseil en communication Julie Kieffer Myriam Benfatto Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l. 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu
Le jeans dans tous ses états
Nouvelle crèche à Differdange
La 5 boutique Swarovski
Du 30 au 14 septembre, McArthurGlen Luxembourg accueille l’exposition «Art Of Design ou l’histoire du jeans». Le centre s’est associé à l’italien Angelo Caroli, qui recèle la plus belle collection de pièces vintage en jean d’Europe. Il dévoilera une collection de vêtements de grandes marques et de haute couture disponibles à la vente. Une occasion pour allier une journée shopping à un moment découverte 100% denim. 199, route d’Arlon
Ouverte du lundi au samedi, les jours fériés et de 5h à 23h, la crèche Les Colombes sait s’adapter aux horaires contraignants des parents qui travaillent. Elle accueille les enfants dès l’âge de 2 mois, dans sa crèche, et jusqu’à leur entrée au lycée, dans son foyer de jour. Elle se charge d’aller chercher les enfants à l’école, et de les emmener à leurs activités extrascolaires. Le rêve pour toutes les mamans! L’ouverture est prévue mi-septembre, mais les inscriptions sont déjà ouvertes.
En partenariat avec M. Salvatore Barberio, Swarovski a dévoilé son nouveau concept de design de boutique, à l’occasion de l’ouverture de son 5e magasin au Grand-Duché. La marque brille mondialement comme référence dans le domaine du cristal taillé. Elle possède ses propres lignes de bijoux, de montres et d’accessoires, vendues dans des boutiques lovées dans les grandes villes de la mode du monde entier. A découvrir sans plus attendre!
à Messancy – Tél.: 00 32
42 rue Pierre Frieden à
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Differdange
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Tél.: 691 57 09 16
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122 | HOROSCOPE
horoscopE Vierge
Horoscope établi par
Hélène Mack
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23 août au 22 septembre Cœur: Vous renouez avec les sentiments et vos grands élans du cœur. Travail: Votre climat professionnel sera vraisemblablement au beau fixe. Vitalité: Votre activité cérébrale a besoin d’évacuer un trop plein d’énergie!
Bélier 21 mars au 20 avril Cœur: Vous pouvez trouver des ressources en faisant agir votre charme et goûter à la passion. Travail: Vous ne devriez pas rester sur vos acquis, une nouvelle activité vous tente. Vitalité: Pensez à régler votre sommeil selon vos besoins.
Taureau 21 avril au 20 mai Cœur: Vous aurez besoin de donner un nouveau sens à votre vie. Travail: Vous aurez la chance d’acquérir une plus grande indépendance, vous gagnerez la confiance de vos supérieurs. Vitalité: Attention aux compensations dans les sucreries.
Gémeaux 21 mai au 21 juin Cœur: Un petit vent en poupe qui vous permet de faire de nouvelles rencontres. Travail: Continuez à exercer votre action sur vos projets, vous disposez d’énergie pour avancer. Vitalité: Revoyez votre hygiène de vie et en particulier votre sommeil.
Cancer
Sagittaire
23 juin au 22 juillet
22 novembre au 21 décembre
Cœur: Il est temps de tourner la page, et de vivre le moment présent, votre désir de changer de vie sera sécurisé. Travail: Jolie rentrée, les événements se bousculent et vous demandent un engagement plus important. Vitalité: Influence positive des astres pour mieux prendre conscience de votre corps!
Cœur: Des rencontres surprenantes, comme vous les aimez. Elles vous permettront modifier votre quotidien. Travail: Il est temps d’arranger vos affaires litigieuses. Vitalité: La garantie d’une forme éclatante.
Lion 23 juillet au 22 août Cœur: Vous flotterez dans un ciel sans nuage, soumise aux sentiments harmonieux, laissez-vous vivre. Travail: Parenthèse très excitante. Vous pourriez même aborder un changement bénéfique. Vitalité: Votre assurance vous permettra d’accélérer la cadence.
Balance 23 septembre au 22 octobre Cœur: Une ardeur inhabituelle colore votre communication, Vénus, active dans votre signe, reprend ses droits aux sentiments. Travail: Une énergie telle que vous serez capable de balayer les obstacles qui viendront entraver vos ambitions. Vitalité: Belle protection de Vénus, mais évitez les excès.
Scorpion 23 octobre au 21 novembre Cœur: Un vent de liberté pourrait bien flotter dans votre vie sentimentale. Travail: Une rentrée délicate qui vous donne une sensation d’insécurité. Vitalité: Vous déborderez d’une énergie phénoménale.
Capricorne 22 décembre au 20 janvier Cœur: Vous aurez parfois l’impression que les autres pompent votre énergie. Travail: des transformations dans votre pensée, vous changerez vos attitudes, conscientes d’un proche renouveau! Vitalité: Le surmenage a une incidence néfaste sur votre caractère.
Verseau 21 janvier au 19 février Cœur: Vous chercherez à vous sentir libre et épanouie, vous trouverez à élargir le monde des émotions. Travail: Si des obstacles se dressent sur votre route, vous pourrez compter sur vos talents de négociatrice. Vitalité: Votre besoin de mouvement vous fera réfléchir à une nouvelle activité sportive.
Poissons 20 février au 21 mars Cœur: Une déclaration, une preuve de sincérité, tous les moyens seront bons pour exprimer vos émotions. Travail: C’est une période idéale pour entamer un sondage en profondeur et acquérir l’équilibre que vous souhaitez. Vitalité: Vous prendrez le temps de vous recentrer.