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NEWS MODE
from femmes 225
TEXTE : SARAH BRAUN
La Samaritaine a ENFIN rouvert ses portes !
Quinze ans ! Quinze ans que le mythique grand magasin de la rue Rivoli avait fermé ses portes au public. Depuis le 23 juin, il est enfin possible de découvrir ce temple parisien de la mode. Fermé en 2005 pour des raisons de sécurité liées à sa vétusté, La Samaritaine devait rouvrir en 2020 à l’occasion de son 150e anniversaire. Joyaux de l'Art nouveau et de l'Art déco, les quatre bâtiments – dont un classé aux Monuments historiques – ont subi une lourde restructuration qui devait également respecter et revaloriser les éléments d'époque : mosaïques, émaux, verrières ou encore gardecorps en fer forgé. Ainsi, le magasin occupera 20 000 m² (contre quelque 30 000 m² au moment de sa fermeture), des « espaces magnifiés par le cabinet Sanaa mais aussi Hubert de Malherbe, Ciguë ou encore Yabu Pushelberg », selon LVMH. La métamorphose s’achèvera par l’ajout d'un hôtel de luxe Cheval Blanc (marque détenue par LVMH) de 72 chambres et suites avec vue plongeante sur la Seine.
LE CHIFFRE
7,62
mètres
Soit la longueur de la traîne de la Princesse Diana, la plus longue jamais utilisée lors d'un mariage royal. Garnie de dentelle vintage, de perles et de milliers de paillettes, la robe de Diana est exposée au palais de Kensington (Londres) depuis début juin.
K-WAY® X MARIACARLA BOSCONO
Depuis que les vêtements techniques se portent aussi bien à la ville qu’entre deux refuges sur le GR20, la marque K-Way® a repris du galon ! Nouveau step dans son ascension fashion, sa toute nouvelle collab’ avec la supermodel d’origine italienne Maria Carla Boscono. À cette occasion, l’égérie se fait muse, mais aussi directrice artistique, designer et photographe pour nous livrer sa vision de la mode. De ce projet étonnant sont nées quatre pièces, inspirées des grands espaces et du rapport profond et sincère entre une mère et sa fille. On a flashé sur la pièce phare de cette capsule : un sublime maillot de bain zippé, dos nu et doté de manches longues, ©K-way avec un SPF50.
Les Spice Girls à nouveau réunies…
… pour une bonne cause ! En effet, depuis les années 90, le groupe britannique iconique soutient la fierté. Aussi, à l’occasion du Pride Month, Victoria Bekham a sollicité ses anciennes meilleures copines, afin de mettre à l'honneur sa nouvelle collection créée au profit de l'Albert Kennedy Trust qui accompagne les jeunes LGBTQ+ au RoyaumeUni. La créatrice a en effet dévoilé sa collection « Pride » composée d'un T-shirt et d'une petite pochette sur lesquels apparaissent en lettres arc-en-ciel les mots « Proud and wannabe your lover », en référence au titre emblématique du girl’s band sorti en 1996. Melanie Chisholm, Melanie Brown, Geri Halliwell et Emma Bunton, les quatre ex-membres des Spice Girls ont chacune posé avec le T-shirt de cette capsule, le portant tour à tour avec un jean, une jupe, ou un jogging en fonction de leur style.
La collection est proposée sur l'e-shop de Victoria Beckham. Il faut débourser 90 euros pour le T-shirt, et 110 euros pour la pochette. L'intégralité des bénéfices sera reversée à l'Albert Kennedy Trust, qui travaille activement afin d’aider les jeunes LGBTQ+ et sans abri, au Royaume-Uni.
BALENCIAGA VA-T-ELLE TROP LOIN AVEC SES CROCS ?
Même si l’on a lu et relu Le Goût du moche (cf. Femmes Magazine 224), d’Alice Pfeiffer, on reste pantois devant ce tour de force ? Comble du mauvais goût ? (Entourez la réponse qui vous semble la ©Balenciaga plus appropriée). Décliné en noir, gris et vert prairie, l’étrange soulier a donc la forme d'un Crocs, monté sur un talon aiguille. Si « le moche insuffle du sang neuf dans ce monde de sophistication qu’est la mode »* , il n’empêche qu’il n’est pas forcément aisé de s’imaginer chausser de tels godillots. Ce n’est pas la première fois que la maison travaille avec la marque Crocs. En 2017, déjà, le fruit de leur collaboration avait déchaîné les foules et créé le buzz, à tel point qu’il avait été très vite en rupture de stock. Une chose est sûre : c’est un véritable coup de génie marketing !
*Florence Müller, directrice du département textile et mode du Denver Art Museum, ELLE du 28 mai 2021
©Victoria Beckham
DU NOUVEAU DU CÔTÉ DE LA MALLE DE LUX
Est-il encore utile de présenter la malle de lux ? Un concept qui se distingue par un côté « dénicheur » de créateurs mais également par une méthode peu conforme de commercialiser ses produits. Philippine Dobrzensky organise des événements dans des lieux insolites et présente des marques introuvables sur le sol luxembourgeois. Créatrice d’événements éphémères, elle est aussi adepte de pop-up stores.
Aujourd’hui les aficionados de mode seront comblées, la Malle de Lux a intégré sur son site un e-shop pour chiner, fouiner et acheter en toute liberté où que vous soyez et quand vous voulez.