FESPA WORLD N°37 – FRENCH TRANSLATION P.3 La lettre de la Rédactrice en Chef Puisque ce numéro de Fespa World doit être largement diffusé, parce qu’il sera, entre autres, distribué sur notre stand à l’exposition de la SGIA à Minneapolis, je voudrais en profiter pour souhaiter la bienvenue à nos nouveaux lecteurs américains. Avec l’espoir fervent que notre magazine leur apportera des vues intéressantes sur le marché Européen. En revanche, les lecteurs européens pourront glaner quelques idées qui les aideront sur la façon dont la sérigraphie et l’impression numérique progressent aux USA en lisant « La Grande Histoire » page 28-32 qui comprend des articles de Bob Linck de Sericol Inc. et de David Eisenbeiss de Kiwo Inc. En même temps que l’annonce de la formation de la NASMA, une nouvelle association de fabricants Nord Américaine d’équipements et de matériel. Je suis absolument sûre que les lecteurs de tous pays seront passionnés par le récit de Michel Caza qui raconte le récent Screenprinting Show en Inde ainsi que des observations très précises sur la façon dont la sérigraphie et le numérique s’installent sur le sous-continent Indien. Mais, ce que je veux voir lu par tout le monde est le nouveau « FESPA Forum » des pages 26 et 27. Il contient deux lettres qui répondent à « l’Opinion » de Stewart Partridge dans le dernier numéro et ce sera, je l’espère, le premier des débats du même genre que j’espère nombreux dans les prochains numéros. A vos plumes donc ! Vall Hirst e-mail : val.hirst@fespa.com Sommaire :
NOUVEAUX TOURS DE TABLE 4
NOUVELLES DES FOURNISSEURS Les toutes dernières nouvelles des fournisseurs
6
QUOI DE NEUF EN SERIGRAPHIE
12 QUOI DE NEUF EN IMPRESSION NUMERIQUE 18 NOUVELLES DES ASSOCIATIONS Les dernières nouvelles des associations Y compris les dates des évènements FESPA
20 VU SUR LE WEB Une nouvelle rubrique régulière pour repérer de nouveaux sites web intéressants pour ceux qui travaillent dans l’impression sérigraphique et numérique
21 CALENDRIER 22 NOUVELLES DE FESPA 2005 Retour au travail ! L’été est fini et nous retournons au travail
OPINIONS 26 FORUM FESPA
2 EVENEMENTS PARTICULIERS 28 LA GRANDE HISTOIRE Où en sont la sérigraphie & le numérique du côté des USA` Les dernières nouvelles de ces secteurs
34
FACE A FACE La règle d’or Val Hirst en face à face avec Peter Geiger, Directeur de la Division Sérigraphie de Thieme, pour discuter du développement actuel de l’entreprise et de ses plans pour le futur.
38
EN VITRINE Notre revue habituelle de quelques unes des dernières applications sérigraphiques et numériques
42 46
FOCUS SUR… Les membranes-contact LA MAGIE DE LA PHOTO Une nouvelle niche pour l’impression numérique
50
EVENEMENTS De grands évènements à Bombay Michel Caza partage ses expériences à ScreenPrint India et ses idées sur la croissance de la sérigraphie et du numérique en Inde
54
INNOVATIONS Le meilleur scanner géant que j’ai jamais vu ! Mesure des niveaux de polymérisation en impression UV
ET FINALEMENT… 58
Ne croyez pas tout ce que vous lisez !
P.4 NOUVELLES DES FOURNISSEURS Création de Siasprint UK Giuseppe Butti, Directeur du fabricant italien de presses, de sécheurs et de réacteurs pour la sérigraphie affirme que « le marché britannique est l’un des plus importants au monde pour Siaprint ». Parlant lors de l’inauguration officielle de la nouvelle société anglo-italienne, Siasprint UK, basée à Leeds, Butti a souhaité la bienvenue aux deux directeurs de l’entreprise, Paul Waterton et Jeff Turley, Directeurs de Registerprint et aussi de Vision Supplies qui est l’un des fournisseurs britanniques à succès des produits de Chim Screen Cleaning et d’autres consommables. « Ayant passé pratiquement toute leur vie professionnelle dans la sérigraphie, Turley et Waterson ont une vaste connaissance des besoins des clients, des tendances du marché, de la législation et même des délais de réduction d’émission de plomb et autres pressions auxquels les sérigraphes d’aujourd’hui doivent faire face », déclare Butti. Il ajoute : « ils ont la
3 bonne connaissance du marché pour faire de Siasprint UK un véritable succès. Autre recrue de l’équipe, Chris Mabbott qui est le responsable technique des ventes. La gamme des presses, sécheurs et réacteurs Siasprint, est la plus vaste sur le marché des industries graphiques, textiles et du verre. Dans les applications particulières, on trouve la PLV, les présentoirs, la signalétique d’intérieur et d’extérieur, les arts graphiques, la décoration du métal, les couchages, les membranes-contact, l’aviation, les panneaux tactiles, les cadrans et autres composants automobile, les textiles, les vêtements de sport et l’emballage. OYO Geospace achète Graphtec Printiheads OYO Geospace, filiale d’OYO Instruments a annoncé la signature de l’accord définitif pour l’achat de la division des têtes pour jet d’encre thermique de Graphtec Corporation installée à Yokohama au Japon. La date d’achat officielle est celle du 1er octobre 2004. L’usine de Yokohama sera re-localisée dans les bâtiments de 24.000 m2 de OYO Geospace à Houston au premier trimestre 2005, un mouvement qui va concerner aussi l’équipe d’ingénieurs et de techniciens de la division de Graptec Printhead. « C’est une période excitante pour OYO » déclare Lance Heap, Vice-président d’OYO Instruments. « Tout en achetant la technologie de fabrication des têtes thermiques, OYO investit, dans une technologie en développement rapide ce qui va nous aider à nous diversifier. OYO va continuer à fabriquer des têtes thermiques tant pour son propre usage que pour d’autres entreprises qui s’en servent habituellement pour leurs imprimantes. En plus, cela nous donne la possibilité de gérer le développement de produits à venir ». Il continue : « Amener dans un seul site les équipes qui fabriquent les feuilles de film thermique, les têtes d’impression thermiques et les imprimantes thermiques offre à OYO une possibilité unique de contrôler l’ensemble des attributs de nos produits ce qui va aussi nous permettre de peser sur différents segments du marché de l’impression thermique ». P.5 VUTEk s’étend VUTEk vient d’annoncer la désignation de deux nouveaux distributeurs pour ses imprimantes numériques en très grand format. Arrow System Inc. qui distribue habituellement les machines VUTEk en Inde et chez ses voisins, va maintenant superviser les ventes de l’entreprise en Asie du Sud-Est, Australie et Nouvelle-Zélande. Avec son quartier général à New-York et des organisations comme support des ventes dans des pays du monde entier , Arrow Systems s’est occupé des équipements des secteurs de la signalétique et du matériel depuis plus de 25 ans. Gary Wu, le Directeur des opérations Asie Pacifique de VUTEk commente : « Arrow Systems est une organisation très professionnelle qui a fait du bon travail en Inde et aux alentours et nous sommes ravis d’étendre leur marché à de nouveaux pays ». VUTEK a annoncé en même temps que Nazdar allait devenir leur distributeur Nord Américain exclusif sur le marché de la sérigraphie. Scott Schinlever, le Vice-président du marketing de Nazdar dit : « Nazdar est le partenaire idéal pour VUTEk dans le secteur de la sérigraphie où il a construit sa réputation en vendant des produits de qualité depuis 90 ans dans ce secteur. Nous espérons que cet accord va ouvrir de nouvelles portes à VUTEk tout en ajoutant de la valeur au secteur de la sérigraphie en aidant les sérigraphes à adopter la technologie du numérique.en super grand format ». Nouveau financement pour les Systèmes UV d’Arccure Arccure Technologies GmbH, un fournisseur de systèmes UV a révélé qu’il a engrangé de nouveaux fonds pour un montant de 5,5 millions d’Euros. Les fonds qui ont été fournis par un nouvel investisseur, Pastech International, conjointement avec celui déjà existant 3i, vont
4 permettre à Arccure de tirer parti d’opportunités grandissantes dans de nouvelles applications et un nouveau marché. A l’heure actuelle,, Arccure est considéré comme un leader sur le marché du secteur des stockagse de supports à lecture optique mais espère que ce nouveau financement va lui permettre de s’introduire dans de nouveaux domaines graphiques, électroniques, d’adhésifs, d’étiquetage et d’éléments pour l’automobile. Pacific Coast Fabrics devient un partenaire de Dupont Dupont Ink Jet vient d’annoncer la nomination de l’entreprise californienne Pacific Coast Fabrics en tant que partenaire commercial de Dupont Artistri, sa filiale d’impression numérique des textiles. Le système se compose de trois ingrédients : l’imprimante Dupont Artistri 2020, une machine bobine à bobine qui imprime sur une grande variété de tissus et peut être utilisée pour l’échantillonnage, les modèles ou les petites séries, ainsi que les encres et les logiciels complémentaires. L’ensemble est soutenu par une équipe d’aide et un service global de classe mondiale qui offre le produit, l’application et les services de consulting. Les partenaires de Dupont Artistri sont un groupe sélectionné de fournisseurs de l’industrie textile apportant un complément à la gamme des produits de Dupont Artistri pour l’impression numérique. Pacifioc Coast Fabrics est un transformateur et fournisseur avec un moulin à Gardena, Californie, licencié pour pré-traiter les tissus avec les solutions de prétraitement de Dupont Artistri de façon à les utiliser dans les systèmes d’impression numérique de Dupont, Artistri pour textiles. Des tissus pré-traités ou non peuvent être commandés sur stock et les traitements peuvent être fait sur des tissus fournis par les clients si nécessaire. Sefar et Leguay s’unissent Sefar AG, entreprise phare dans la filtration et la sérigraphie vient d’acheter Leguay SA, son partenaire de longue date en France. selon un accord rétroactif prenant effet au 1er janvier 2004. Pour assurer le passage de flambeau, Leguay SA va rester dirigée par son staff actuel mené par Martine Leguay. « Grâce aux synergies et à une présence suivie, Sefar et Leguay sont destinés à devenir beaucoup plus forts en combinant leurs forces », commente le Dr Roland Stählin, le Directeur de la division impression de Sefar AG. « Notre politique de croissance soutenue et rentable va continuer grâce à une grande compétence en matière d’innovation sur les produits et un excellent service à la clientèle ». Martine Leguay, Directrice de Leguay SA est tout aussi convaincue. Elle déclare : « la fusion avec Sefar apporte la pérennité à Leguay SA, et en plus, l’expérience internationale et le savoir-faire de Sefar va donner encore plus de dynamisme à notre travail pour le plus grand bénéfice de nos clients ». P.6
QUOI DE NEUF EN SERIGRAPHIE ? Sefar sort son éventaire Le groupe Sefar expose toute la gamme de ses tissus innovants et de ses accessoires à Technargilla cet automne. Cela comprend les tissus Rotacombi, faits de mono-filaments de polyester et de polyamide qui ont été spécialement créés pour l’impression rotative sérigraphique en céramique. Ses points-clef sont une résistance à l’abrasion extrêmement élevée, une tenue améliorée de l’émulsion et une flexibilité élevée de l’écran. Cela signifie pour les clients des tirages plus longs de 40% à 100%, des coûts d’écrans plus faibles, moins de temps morts sur machine et des écrans plus souples quand on inprime sur des surfaces irrégulières. Autre produit exposé, Sefar Pet 1500, est un traitement de surface spécial qui simplifie la fabrication de l’écran en améliorant fortement la qualité d’impression. Le tissu est pré-dégraissé et, en fonction des conditions de travail, un nouvel écran peut être enduit directement, sans rinçage. L’adhésion de l’émulsion ou du film est améliorée ce qui augmente la durée de vie des écrans et le
5 lâchage de l’encre optimisé produit un dépôt d’encre uniforme ce qui donne ensuite une meilleure qualité d’impression et moins d’images fantôme. Produit complémentaire, le nouveau système de tension Sewer 3A qui est le seul produit de sa classe avec une fonction de relevage. Le tissu est relevé lors de la tension ce qui évite des frictions indésirables entre le cadre et le tissu qui est tendu plus uniformément avec un risque minimum d’usure. Pour plus d’informations, visitez : www.sefar.com
Nor-Cote lance une nouvelle série d’encres PTX Après un programme intensif de tests, Nor-Cote a lancé sa nouvelle série d’encres PTX qui ont été spécialement formulées pour imprimer sur des polyesters couchés, des polycarbonates et des films mixtes polycarbonate. Le programme de test a été soutenu et suivi par de nombreux fabricants de supports et d’adhésifs toute l’année dernière, et toutes les autres encres UV et à solvant ont été dépassées en adhésion, souplesse et résistance. Il en résulte que l’imprimeur graphique industriel peut maintenant utiliser une seule encre pour tous ses besoins d’impression. Un des avantages principaux de la PTX est son exceptionnelle adhésion entre-couches particulièrement sur des films polyester. Les séries PTX sont plus opaques et polymérisent plus facilement que toutes les autres encres graphiques industrielles pour polyester ou polycarbonate. La PTX est sans NVP ni VDA et répond à toutes les règles d’hygiène et d’environnement. Le lancement de la série PTX complète les solutions d’ensemble de Nor-Cote qui comprennent aussi une gamme complète de vernis texturés, des couleurs filtres UV, des encres graphiques UV, des argents conducteurs UV, des adhésifs UV imprimables spécialement mis au point pour 3M et toute une gamme d’encres UV électroluminescentes. L’entreprise a aussi lancé la Nor-Cote AOIM UV (IMD) qui est très « formable », avec une grande stabilité à la température et résistance au lavage quand elle est utilisée avec les couches de liaison. Les encres polymérisent à grande vitesse et ont une très bonne opacité. L’encre Nor-Cote NBW a été conçue spécialement pour être utilisée conjointement aux encres numériques, particulièrement dans les systèmes Indigo bien qu’elle fonctionne bien avec de nombreux autres systèmes. La NBW peut être imprimée par-dessus une encre numérique, avec une excellente opacité, souplesse et bien sûr, adhésion. Les NBW complètent tant les procédés sérigraphique que numérique et permettent aux imprimeurs d’intégrer les deux systèmes en toute confiance. Pour un guide interactif aux encres UV qui contient plus d’un demi Giga d’information, de conseils et de services, visitez : www.norcote.com P.8
Des écrans parfaits à tout coup Autotype a lancé une gamme de nouveaux outils dans le cadre du « Caplicator Program » pour utiliser avec sa gamme de films Capillex. Conçus pour améliorer la rentabilité et maximiser le résultat, ces nouveaux outils simplifient la fabrication de l’écran et réduisent les risques de poussières pour faire en sorte que des écrans en Capillex soient parfaitement réussis à tous coups. Le programme Caplicator comprend quatre outils principaux : une table de montage pour les films de petite taille (taille CD), une cassette de film pour les écrans de tailles moyenne à grande ; un adaptateur spécial pour les machines d’enduction automatiques et un distributeur pour les films en rouleaux. La table de montage a des bords équerrés de précision pour éviter les bulles lors de l’application et est particulièrement adaptée pour la fabrication d’écrans pour CDs. Les cassettes de montage Caplicator existent en cinq largeurs de 45 à 122 cm et ont été mises au point pour monter des écrans plus grands de manière constante. L’unité permet d’utiliser le film en rouleau conservé en sécurité à l’intérieur de la légère cassette jusqu’à ce qu’il soit appliqué sur l’écran humide et elle a
6 un système d’essuyage interne pour éliminer toute poussière de la surface.du film si elle en a ramassé. L’Auto Caplicator est conçu pour permettre au Caplicator de fonctionner efficacement sur les machines d’enduction automatiques. Cette unité peut s’adapter à pratiquement n’importe quelle machine à double enduction au lieu d’une enduction du côté impression et elle est simple à installer et à utiliser. Comme il n’y a ni connexion électriques, ni connexion d’air, cela ne prend que quelques secondes de passer du mode émulsion au mode film ce qui permet à l’imprimeur d’utiliser le mode clichage le plus approprié à chaque travail. L’outil ultime dans le programme Caplicator est un Auto Distributeur qui permet à l’imprimeur de dérouler exactement la longueur nécessaire pour chaque écran. L’unité utilise un rouleau standard de dix mètres de film qui est prêt à être déroulé dans la cassette, sur un support et comprend un compteur incorporé qui mesure la bonne longueur. Pour plus d’information, E-mail : screen@autotype.com ou visitez : www.autotype.com
Machine à changement rapide pour Isimat Les visiteurs de l’exposition K qui a lieu à Düsseldorf en octobre pourront voir la nouvelle version améliorée de la TS 6090 d’Isimat. Cette presse sérigraphique six couleurs est conçue pour imprimer sur des tubes de PVC souples utilisés en cosmétique et en soins corporels et sur des cartouches plastiques pour les colles et scellants élastiques durables. La vitesse de la machine est de 90 tubes/minute. La TS 6090 est un grand succès depuis sa :mise sur le marché en 2000 quand ont été mis au point de nouveaux critères de vitesse et de qualité d’impression surtout en repérage d’une couleur à l’autre. Le point focal s’est maintenant déplacé vers les temps de changements, une souplesse accrûe, et une amélioration de la manipulation de tubes à parois fines. Le système de séchage ISI-Star UV maximise la force des UV pendant le séchage tout en maintenant l’énergie émise à un niveau bas pour éviter l’accumulation de chaleur pendant le parcours dans la machine, tout en éliminant les problèmes d’impression qui peuvent se produire avec les tubes à parois fines. Un différentiel novateur réduit les temps de changements d’écrans quand on règle la machine pour un autre diamètre de tube. La vitesse d’écran et la vitesse de toutes les stations d’impression est réglée en fonction du diamètre du tube par un système très simple. Il n’y a pas de pignons, ils ne sont pas utiles dans les stations d’impression et le temps normalement utilisés à les changer est économisé. Le diamètre des tubes peut varier de 13 à 60 mm par pas de 0,1 mm. Un système de mise en place intelligent réduit les temps de calage concernant l’orientation des tubes relative à une indexation dans le fond ou un repère imprimé. Le senseur est monté au-dessus de l’axe de la station d’orientation et l’opérateur peut régler l’avance ou le retard angulaire grâce à un écran tactile. Cette donnée peut être stockée dans la mémoire concernant ce travail et peut être rappelée à tout moment pour un réglage automatique de la machine en cas de réédition d’un travail. Pour plus d’information, visitez : WWW.isimat.de P.10
Saati augmente la tension La nouvelle pince Top 14 de SaatiPrint fournit une tension pneumatique optimale de l’écran, de petits à de très grands formats. Ce système perfectionné mais facile à utiliser permet d’obtenir les tensions les plus élevées demandées, plus uniformément, sans sur-tension des coins et donne ainsi une plus grande stabilité que tout autre système disponible. Parmi les éléments les plus notables, on trouve la possibilité de tension indépendante ou simultanée sens de trame et sens de chaîne. En plus, son dessin « mobile » en cours de brevet pré-déforme le cadre tout en éliminant le contact entre la surface du cadre et le tissu pendant la tension.
7 Cette tension spéciale « sans contact » élimine les frottements dommageables, les tensions irrégulières et l’usure qui résulte du contact avec une surface de cadre irrégulière ou rugueuse. La longueur de 14 cm par pince permet 27,5 cm de tension dans chaque direction. Un dispositif spécial permet de tendre le tissu au dessus du cadre, lui-même pré-cintré. Une fois la tension obtenue, le tissu est descendu en contact avec le cadre pour appliquer l’adhésif. Cela permet d’éviter tout dommage potentiel du tissus comme cela peut être le cas avec d’autres systèmes. La mâchoire du bas a une large surface accrochante en polyuréthane,.tandis que celle du haut est faite d’un alliage qui abrite des section cylindriques de polyuréthane pour une tension sûre et sans glissement. Le tendeur Top 14 Saatiprint comprend aussi un système de mise en place modulaire spécialement conçu pour permettre une mise en route en quelques minutes. Les quatre tuyaux de chaque pince sont protégés dans un tube en bout de ligne, les connexions mâles se fixent facilement dans les prises à déconnexion rapide du collecteur et dans la pince ellemême. Le panneau de contrôle du système est ergonomique et permet des ajustements à la demande, en continu. Toutes les connexions pneumatiques peuvent être facilement enlevées pour un changement rapide de cadre et un agrandissement de l’ensemble. Autres avantages, le dessin angulé des pinces les empêche de pivoter ou de sauter quand la tension est élevée. En plus, une pointe de métal en tête la bloque sous le cadre en cas d’éclatement du tissu. L’ensemble du corps de la pince est couvert pour éviter de se prendre les doigts ou de vêtements dans les parties mobiles. DONNEES TECHNIQUES Composants internes en aluminium extrudé, côtés en ABS, tête en Nylon composite Deux versions sont disponibles et 25 et 15 cm Contrôles pneumatiques indépendants dans les deux axes horizontaux Longueur de course de 14 cm Axes verticaux avec course de 10,5 à 31 mm Tension maximum possible, 60 N/cm Des guides en Delron réduisent la friction pendant la tension pour un fonctionnement en douceur Support de cadre ajustable pour répondre aux standards de l’ESMA Panneau de contrôle électronique avec écran LCD Couleurs : bleu et gris Normes CE AVANTAGE Tension plus élevée, course plus importante que son prédécesseur Tension pour petits ou très grands cadres Degré de répétitivité très élevé Fiabilité élevée, maintenance facile Compatible avec les lignes classiques et les panneaux de contrôle Enlèvement facile de la colle adhésive de la surface PANNEAU DE CONTROLE NUMERIQUE Unité indépendante avec un dessin moderne et ergonomique « Branchez et allez-y Panneau équipé avec des membranes-contact, écran LCD et bouton d’arrêt d’urgence Possibilité de deux contrôles d’axes indépendants Trois modes opératoires : manuel, semi-automatique (contrôle de pression), automatique (contrôle de pression, contrôle de tension axiale) SPECIFICATIONS TECHNIQUES Poids 13 kg Longueur totale 61 cm Distance de la plaque de poussée du cadre 47 cm Course du piston : 14 cm Air : 95-100 PSI (air sec) Largeur de mâchoire :25 cm (standard) ou 15 cm (type A)
8 Fixation au système pneumatique : la longueur du tube de la centrale aux pinces est de 3 mètres avec des connexions rapides aux deux bouts Longueur du haut de table recommandé : dimensions extérieures du cadre + 105 cm dans les deux sens. Pour plus de renseignements, visitez : www.saati.com P.12
QUOI DE NEUF EN NUMERIQUE ? Encad améliore la gamme des supports Encad vient de lancer deux nouveaux supports, le Kodak Water-Resistant Removable Vinyl et le Kodak Water-Resistant Scrim Banner dans son portefeuille de supports Kodak Wide-Format Inkjet Media. Les deux sont utilisables pour une grande variété d’applications en extérieur et intérieur, y compris la signalétique pour des détaillants, les présentoirs en PLV et les graphismes pour expositions et ils peuvent être utilisés avec toutes les imprimantes jet d’encre actuellement sur le marché. Le Kodak Water-Resistant Removable Vinyl est un vinyle calandré avec un adhésif à pression enlevable et re-positionable conçu pour les displays d’intérieur et d’extérieur qui peuvent donc être facilement enlevés dans les six mois suivant l’application sans laisser de résidu collant et sans abîmer la surface. Avantage supplémentaire, une excellente résistance à l’eau et une stabilité à la lumière ce qui lui permet d’être utilisé aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le Kodak Water-Resistant Scril banner est un produit vraiment universel qui peut s’utiliser en impression jet d’encre thermique ou piezo. Fabriqué en partant d’une toile inusable en polyester prise entre deux couches de vinyle blanc calandré, le cœur en polyester crée une « couche de blocage » donnant 100% d’opacité et le PVC fournit une base blanche brillante facilitant une bonne reproduction des couleurs, une exceptionnelle résistance à l’eau et à l’usure qui peut être cousue et drapée si nécessaire. Pour plous d’informations, visitez : www.kodakmedia.com
Sericol lance Advanced Colour+Inks Suite à une forte demande de la clientèle, Sericol a mis sur le marché Color+, une encre pour le DOD piezo, utilisable par une vaste gamme de presses numériques en grand et très grand format sur le marché. Spécialement formulée pour être utilisée dans les presses numériques bobine à bobine, et destinée à l’après-vente des encres qui est souvent négligé par les fournisseurs, Color+ est différente des autres systèmes d’encre à solvant en ce sens que les pigments restent plus longtemps en solution ce qui élimine le besoin de secouer l’encre ou d’ajuster la viscosité avant l’utilisation. Cette encre a été créée en complément de la gamme Uvijet UV de Sericol et offre un maximum de productivité aux utilisateurs des presses numériques à jet d’encre à solvant. La série Color+ a une gamme utilisable par la plupart des presses numériques courantes, y compris celles de Mutoh, Oce, Vutek, Scitex, Nur et Idanit et fonctionne aux standards les plus élevés sur plus de 100 presses. Pour des informations détaillées, E-mail : Tudor.Morgan@Sericol.com
Une gamme élargie de vinyles économiques de Seal Seal Graphics a agrandi sa gamme de vinyles peu chers en y ajoutant trois nouveaux produits. Chacun d’entre eux est un vinyle monomérique blanc de 80µ qui a été créé pour être utilisé avec des imprimantes à solvants qui n’ont pas besoin de supports couchés pour le jet d’encre. Utilisables pour des applications de faible durée en extérieur, deux de ces vinyles sont disponibles en fini mat ou brillant avec un adhésif transparent permanent tandis que le troisième est un blanc avec un adhésif gris pour des applications où l’opacité du support est nécessaire.
9 Pour plus d’informations, visitez : www.sealgraphics.com P.14
J-Teck se place pour une domination globale Le fabricant d’encres italien J-Teck prévoit de compléter ses encres numériques sublimables qui se vendent le mieux, « J-Subly » avec des produits focalisés et une plus forte pénétration du marché. L’entreprise a déjà établi des alliances startégiques en Australie, Amérique et Brésil. En plus, de la J-Subly, sa gamme de produits comprend J-Flag, une encre à teinture dispersée pour impression directe, J-Acx, une encre à teinture acide, J-Rex une encre à teinture réactive et un logiciel Subly Spot Colour (SSC) qui aide les imprimeurs à obtenir une gestion optimale de la couleur. Sa plus récente innovation est J-Feeder, un système d’alimentation d’encre qui peut être adapté à tous les systèmes principaux d’imprimantes numériques et fournit une encre stérilisée et sous pression constante aux têtes d’impression. L’encre est fournie dans des bouteilles plastiques transparentes d’un litre qui peuvent être changées « en fonctionnement » sans arrêter le travail. Ce système, tout en améliorant la productivité est très économique. Pour plus d’informations visitez : www.j-teck3.com
ColorGate présente un RIP extensible Productionserver4, la prochaine génération du logiciel de production LFP à succès de Colorgate qui est maintenant disponible en deux formats, Select et Pro, est un logiciel de production souple et peu cher qui aide les imprimeurs à sortir un travail constamment de haute qualité. Grâce à une interface redessinée pour eux, les utilisateurs de ColorGate, expérimentés ou novices trouveront cette dernière édition du logiciel très rassurante dans son utilisation. Son format modulaire permet d’ajouter, au besoin, des éléments comme travail et gestion des couleurs, en accord avec le niveau de l’utilisateur et le genre d’application sur lequel il travaille. Cela rend aussi ce logiciel très peu onéreux. Dans les deux versions disponibles, Productionserver4 Pro est l’outil le plus perfectionné et en tant que tel, il contient toutes les options que réclameraient des professionnels, alors que Productionserver4 Select est l’option la plus économique pour les débutants ; elle comprend suffisamment d’éléments pour permettre à l’utilisateur de réaliser des impressions vendables. Pour plus d’informations et des prix, visitez : www.colorgate.com
Laissons le pendre ! Folex vient de lance Folajet PP-WO, un nouveau support pour bannières fait de polypropylène mou et flexible avec un couchage permettant un séchage rapide de l’encre mis au point récemment par Folex pour rendre les images virtuellement à l’épreuve de l’eau quand elles sont imprimées avec des encres à pigments. Il est certain avec le test « en évier de cuisine » que les épreuves sont totalement sans coulage tandis que les tests des produits Folex en extérieur sur le site suisse ont duré dix mois sans aucune altération. Folex a choisi un polypropylène blanc brillant de 180µ pour son nouveau support de bannière à l’épreuve de l’eau à cause de son opacité et de sa souplesse. Etant beaucoup moins rigide qu’un polyester, il pend beaucoup plus naturellement ; En plus il est dimensionnellement stable, et suffisamment solide pour être ou baguetté ou œilletonné. Idéale pour les exemplaires uniques et les petits tirages de bannières publicitaires quand la vivacité des couleurs et la résistance à la lumière sont indispensables, Folajet PP-WO est compatible avec toutes les imprimantes classiques thermiques et piezo comme Encad, Epson, HP,
10 Mimaki, Mutoh, Roland et Seiko. Pour des applications en intérieur, il peut être imprimé avec succès avec des encres à base de teinture ou de pigments. Pour plus d’information, visitez : www..folex.com
P.16 Scitex Vision Xljet+ apporte une plus grande souplesse Scitex Vision a annoncé l’agrandissement de sa gamme d’imprimantes XLljet 3+. La Scitex Vision XLjet+ de trois mètres est maintenant disponible en quatre et six couleurs en plus de la version existante en huit couleurs. En plus, on peut disposer de l’amélioration de passage de quatre à six couleurs et de six couleurs à huit. Ce qui augmente la souplesse de l’imprimante et sa vie de travail. Ces nouveaux modèles complètent la gamme des XLjet+ en trois mètres et font de la XLjet+ la seule machine au monde à offrir 4, 6 et 8 couleurs et la seule à offrir la possibilité d’amélioration des modèles jusqu’à huit couleurs. Créés pour étendre les capacités supérieures de l’imprimante actuelle Scitex VisionXLjet+ 8C, les nouveaux modèles 4C et 6C offrent des solutions financièrement intéressantes pour des entreprises qui entrent sur le marché ou veulent étendre leur gamme de services. « Nous croyons que l’ajout de ces modèles supplémentaires va faire entrer la Scitex Vision XLjet+ dans de plus nombreux segments du marché et va s’avérer un standard de haute qualité pour les applications en trois mètres de large », commente Irai Halevy, Vice-Président Exécutif et Chef des ventes. La Scitex VisionXLjet est disponible en largeurs de deux, trois et cinq mètres facilitant l’impression de haute qualité avec un choix de supports impossible auparavant. Les applications possibles vont des applications en intérieur quand une qualité d’impression élevée est nécessaire, y compris pour les vitrauphanies double-face et les rétro-éclairés, les affiches géantes, les graphiques de sol et de vitrine et l’habillage des véhicules. Il existe un vaste choix de supports, des bannières souples, des toiles, du Tyvek, des textiles, des papiers et du vinyle. Le lancement officiel de la nouvelle imprimante XLjet+ s’est fait à Viscom Europe, Paris en septembre sur un stand où sera aussi exposée la Scitex Vision Gojet qui fait ses débuts européens. La Gojet qui offre le prix le plus faible d’entrée sur le marché par rapport à n’importe laquelle des imprimantes industrielles quatre couleurs en grand format dans le monde et a focalisé l’attention pendant l’exposition à cause de cela., est une presse quatre couleurs, trois mètres, peu coûteuse, conçue pour les imprimeries de taille grande ou moyenne et les imprimeurs en signalétique spécialisés dans les applications d’extérieur en très grand format. La Gojet est idéale pour les billboards, les bannières et les protections murales. Son logiciel « amical » accepte différents formats de fichiers et de résolutions d’entrée et comprend le RIP Onyx PosterShop. C’est un système fermé (malheureusement ! - Note de la trad.) assurant les meilleures conditions pour l’auto-nettoyage des têtes en vue de résultats de haute qualité. Le système peut atteindre la vitesse d’impression de 75 m2 / heure en 370 x 370 dpi maximum sur des supports comme de la toile, du tissu, du vinyle, du papier et autres, et la sortie « chute libre » permet au support de sortir naturellement ou d’être coupé ou relié à un collecteur, ce qui augmente les capacité de production tout en réduisant le délai entre impression et finition. La Gojet est un système à rouleaux multiples qui peut travailler sur deux rouleaux différents en même temps - même si on utilise un support étroit - ce qui gagne du temps et augmente la capacité.. La fonction « Skip White » améliore la productivité en raccourcissant le temps d’impression des images comportant beaucoup de blanc, un élément important avec des bannières géantes et des toiles de fond. Lilach Sapir, V.P. des Ventes des produits Arts Graphiques, conclut : « La Scitex Vision GOjet est la solution d’impression idéale pour créer des billboards, des graphismes de véhicules, des arrêts d’autobus et autres applications d’extérieur en très grand format. Que le client soit un nouvel
11 « entrepreneur » sur le marché du très grand format, une imprimerie bien installée cherchant une façon peu coûteuse d’augmenter ses capacités d’impression ou un producteur de signalétique d’intérieur confirmé voulant ajouter la signalétique d’extérieur à ses possibilités, la Gojet va être en phase avec leurs besoins et leurs budgets ». Pour plus d’information sur les produits de Scitex, contactez : www .scitexvision.com P.18
NOUVELLES DES ASSOCIATIONS La SPA va de l’avant L’Association des Sérigraphes Britanniques (SPA)) a nommé Colin Gillman attaché de presse. Son rôle est de rehausser le profil de la sérigraphie et de construire un nouveau pôle d’attraction pour des membres potentiels de la SPA sur un marché plus vaste. Gillman qui s’est joint à la SPA en indépendant, s’est occupé avec succès en tant que consultant en marketing et relations publiques au service des arts graphiques de clients comme BASF, Litho Supplies, Gammerler et Shuttleworth Business Systems. Un de ses premiers buts sera de mettre au point un canal de communication pour la SPA pour promouvoir ses activités auprès de ses membres et à aider à un développement de l’affiliation sur une plus vaste échelle, vers les activités dans le marketing et les activités promotionnelles, aussi bien pour les imprimeurs que pour les fournisseurs. Des projets supplémentaires impliquent l’avertissement aux sérigraphes sur les aspects les plus larges en matière de santé, de sécurité et de protection de l’environnement ainsi que l’élargissement vers la promotion des possibilités des techniques modernes de production numérique. Le Directeur de la SPA Michael Turner commente : « Colin a une connaissance très vaste des industries graphiques et de l’impression. Nous avons travaillé des années pour faire de la SPA ce qu’elle est actuellement et la seule chose que nous faisons mal est notre propre publicité ! Malgré cela, la SPA est maintenant une des meilleures associations au monde et nous sentons que c’est le moment de vraiment construire notre image et de faire passer nos messages dans un marché élargi ». Colin Gillman profite de ses 28 ans d’expérience professionnelle et il a commencé comme clicheur avant d’aller vers la gestion de l’impression puis une position dans les ventes chez Agfa. Avant son déplacement vers les relations publiques, il a passé plusieurs années dans la vente de papier avec le Groupe Robert Horne en tant que directeur du développement Sud. Il a une connaissance importante des marchés des arts graphiques en G.B, Europe et Asie Pacifique, connaissance acquise avec ses nombreux clients internationaux en PR. Pic : de gauche à droite, Chris Smith, Directeur, Colin Gillman (attaché de presse) et Mike Turner (directeur) P.19
L’association Espagnole de Sérigraphie, l’AEDES a annoncé de nouvelles initiatives. Des possibilités de formation tentantes Il y a eu des changements législatifs dans les programmes de formation destinés à améliorer les qualifications des travailleurs du secteur de l’imprimerie. A l’avenir les membres de l’AEDES pourront obtenir une réduction substantielle s’ils organisent de tels cours via l’association, grâce à un accord passé récemment avec l’organisme de formation Servalia. Servalia donne un certain nombre de cours modulables qui peuvent être donnés d’un tas de façons. Les membres de l’AEDES pourront choisir des cours à plein temps ou à temps partiel qui peuvent être donnés dans leurs usines ou à distance par internet. Grâce à leur format modulaire, les cours peuvent être faits sur mesure en fonction des besoins particuliers de chaque entreprise participante dans son secteur d’applications. Ce nouveau concept a été expliqué récemment lors d’une série d’ateliers de travail à Barcelone et à Madrid et a reçu une réponse enthousiaste.
12 Exporter sans larmes Très conscient de l’accroissement des possibilités d’exportations ; AEDES a mis au point un plan « spécial exportation » pour permettre à ses membres – à l’avenir - de tirer un parti maximum de ces possibilités. Le Secrétaire de l’Association, Pablo Serrano Cobos explique : « à notre avis, exporter n’est pas seulement une option, mais une obligation, bien que – et c’est triste – seulement 6% du chiffre d’affaire total de nos membres soit exporté. Nous sommes très conscients du fait que trop souvent la complexité de la paperasse et la bureaucratie qui entourent l’ensemble du processus d’exportation est très décourageant et agit comme un repoussoir . C’est pourquoi notre plan a été conçu pour contrer ces problèmes et guider les entreprises pour éviter les pièges potentiels autant que pour les aider à identifier les meilleurs marchés potentiels pour leurs produits et leurs services ». Il continue : « les entreprises ne doivent pas seulement regarder l’export comme une autre source de revenus, bien que cela puisse être très lucratif, mais elles doivent aussi se souvenir qu’une interaction fréquente avec la communauté des affaires internationales les aide de diverses autres façons. Elle leurs ouvre par exemple une fenêtre sur un monde élargi et les aide à rester en contact avec les tous derniers progrès dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique ». Cette année, AEDES a commandé une étude spéciale des marchés étrangers pour déterminer quelles opportunités peuvent se présenter tout en initiant simultanément deux missions en France et au Brésil dont on attend qu’elles démontrent le format des possibilités sur ces deux marchés très différents. Un travail en proche collaboration avec des entreprises choisies est entrepris pour suivre leurs progrès pendant quatre ans de façon à utiliser leur expérience pour fournir un « schéma du succès » qui pourra être suivi par les autres entreprises membres. Ces découvertes seront enregistrées en détails. L’AEDES traque les mauvais payeurs Les « mauvaises dettes » devraient bientôt cesser d’être un souci pour les membres de l’AEDES, suite à la mise au point d’une base de données des mauvais payeurs fournissant toutes les informations sur les entreprises en défaut et identifiant celles qui présentent un gros risque-crédit. Ces informations ne sont disponibles que pour les membres de l’AEDES et sont mises à jour bimensuellement ; elles offrent un degré de sécurité plus élevé en ce qui concerne les règlements. Pour plus de détails sur ces initiatives, contactez l’AEDES à tel : + 34 91 510 23 08 - fax : +34 91 307 76 08 ou E-mail : aedes@asibnet.orgt. Pour plus d’informations sur les formations, contactez directement Servalia à +34 91 510 23 08. En Belgique, Febelgra planifie deux évènements Febelgra, l’Association Belge de Sérigraphie vient d’annoncer les dates de deux évènements organisés dans les mois qui viennent. Le premier d’entre eux est un séminaire intitulé « L’efficacité en gestion » qui aura lieu le 25 novembre et est ouvert à toutes les entreprises du secteur graphique. Le second événement prévu - le 10 décembre - est un atelier de travail spécialement destiné aux imprimeurs sérigraphes et numériques en grand format belges, français et hollandais et va concerner des sujets comme « l’utilisation des encres à solvants et UV » et « la Législation Environnementale Européenne ». Michel Caza sera là pour partager ses connaissances sur une vaste gamme de problèmes quotidiens en sérigraphie et numérique et Febelgra demande que des questions soient formulées à l’avance pour avoir une base de départ.et préparer des réponses. Cet atelier se tiendra de 8h30 à 17 heures et se terminera par un débat intitulé « Sérigraphie et Numérique, des technologies complémentaires ou en conflit ? ». Tout en apportant à ses participants, un tas d’informations utiles et importantes ainsi qu’une occasion de partager leurs opinions, leurs idées, leurs expériences, l’atelier aura un côté plus léger
13 pour ceux qui voudront en profiter : ils pourront faire des prouesses en karting et participer à un dîner auquel les différents partenaires sont aussi invités. Pour plus d’information contactez Febelgra à, tél. : +32 02 512 36 38 - fax : +32 02 513 56 76 E-mail : info@febelgra.be ou visitez le site : www.febelgra.be P.20
VU SUR LE WEB L’utilisation croissante de l’internet comme outil dans les affaires a engendré une pléthore de sites web, certains d’entre eux très utiles pour qui travaille dans les domaines de la sérigraphie et du numérique. Dans cette nouvelle rubrique régulière, Fespa World va mettre en lumière les plus récents, revisiter quelques « anciens favoris » et vous inviter à signaler des sites que vous avez trouvé particulièrement utiles. Dans ce numéro, nous décrivons quatre nouveaux sites à ajouter à votre listing. Le Forum de Folex-Support Si vous avez des requêtes sur « où, quand et comment » à propos de n’importe lequel des 100 produits supports pour jet d’encre du catalogue Folex, ou bien si vous désirez partager vos expériences sur leurs divers papiers et films, le forum des supports Folex est un site pour vous. Le Folex Support Forum est un des leviers des possibilités interactives du site nouvellement redessiné de Folex : il a été fait pour promouvoir un libre-échange d’informations et d’idées sur l’impression jet d’encre en grand format entre professionnels et passionnés du monde entier. Point important du Forum, un libre accès aux conseils techniques qu’il fournit à chaque personne prête à s’inscrire en tant que membre. Les questions posées sur le bureau des messages du Forum sont dirigées vers un panel de spécialistes « modérateurs » nommés par l’organisation Folex qui se doit de répondre avec l’aide des experts requis, au moins le jour même. Toutes les questions et leurs réponses, commentaires en plus, sont ensuite enregistrés par sujet par les membres et le modérateur, pour créer une banque de données archivées sur les informations les plus importantes et les expériences enregistrées qui seront accessibles à tous moment aux membres et aux correspondants habituels. Visitez : www.folex.co.uk/FolexForum/
Nettoyez chez Solvitol Les utilisateurs des produits de nettoyage de Solvitol vont se réjouir des nombreuses données offertes par le nouveau site web de l’entreprise qui donne des informations complètes sur les marques, produits et services de Solvitol. Dans les fonctions du site, on trouve une recherche de textes complète liée à un système qui permet au clients de telécharger des informations techniques sur un grand choix de produits de Solvitol. Solvitol a aussi inclus dans le site un grand nombre d’éléments centrés sur les clients qui permettent une interaction complète et un accès à tous moments. Par exemple, le site fournit une feuille de demande que les clients peuvent remplir pour obtenir un coup de fil ou la visite d’un délégué de Solvitol. Les dernières nouvelles sont aussi clairement présentées sur le site et il existe une option pour les clients : s’inscrire sur la liste de mailing pour obtenir directement les mises à jour et les nouvelles. Visitez : www.solvitol.com
Spartanics offre un Guide des Achats pour les imprimeurs Les imprimeurs du monde entier peuvent maintenant avoir accès à un guide complet sur la technologie de haute précision en matière de découpe sur platine, gestion des couleurs, comptage automatique et autres automatisations pour le façonnage de produits imprimés sur le site agrandi de Spartanics qui est spécialisé dans les équipements pour les produits imprimés et d’emballage. Le nouveau site est conçu pour permettre aux imprimeurs d’avoir une meilleure compréhension de
14 la niche des équipements de précision pour le repérage optique et pour leur permettre de prendre des décisions d’achat en connaissance de cause. Il comprend aussi un guide complet des produits de Spartanics pour la découpe sur platine, l’examen des couleurs, le comptage automatique, les automates d’alimentation et les équipements annexes, y compris des manuels d’utilisateur complets et une librairie des articles publiés en cinq langues (anglais, français, allemand, portugais et espagnol) sur une grande variété de sujets intéressant les imprimeurs qui cherchent des outils efficaces. Les imprimeurs qui cherchent à savoir où engager leurs investissements en équipement de finition peuvent aussi avoir accès à un index des applications pour guider le développement de leur ligne de produits. Visitez : www.spartanics.com
Un nouveau site web pour les films et les produits chimiques Autotype International vient de re-développer complètement son site web de façon à intégrer plus de détails sur les produits, le tout soutenu par des pages techniques solides en plusieurs langues. Le graphisme est simple et rend la navigation facile en ajoutant des menus exploratoires et un dessin logique qui facilite la recherche des informations sur les films et produits chimiques d’Autotype. La librairie technique contient plus de 1.200 documents en 10 langues et le site entier est constamment remis à jour au fur et à mesure des derniers progrès et des modes d’emploi. L’information sur les produits a été améliorée pour comprendre des sections plus spécialisées : Présentoirs, Graphismes, Arts graphiques, IMD, Industriel, Films optiques, Prépresse, Films pour écrans et Liquides pour écrans. Chaque section contient une énorme quantité d’informations détaillées qui démarrent avec un passage en revue du secteur et se segmente ensuite en plusieurs produits dépendants de chaque section, ce qui permet aux dessinateurs, sérigraphes et techniciens d’avoir une information très complète leur permettant de prendre des décisions sur le choix du meilleur produit pour leurs projet.s. La section de soutien technique contient d’autres données, des manuels d’instructions détaillés en plus des feuilles de produits et des réponses aux questions les plus souvent posées. Visitez : www.autoptype.com P.22-24
FESPA 2005 On se remet au travail ! « Maintenant que l’été est fini, le dur travail reprend et les préparatifs pour FESPA 2005 vont vraiment être relancés », écrit Karen Pooley, la directrice du marketing et des opérations de la FESPA. La FESPA est plus décidée que jamais à réussir un événement de première classe et le but de cette « Lettre de Nouvelles » régulière est de vous tenir très précisément au courant des derniers évènements et innovations. La FESPA est absolument certaine que l’Exposition de 2005 va dépasser toutes les attentes tant des visiteurs que des exposants et c’est la raison pour laquelle nous ne cessons de demander à ceux qui travaillent dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique ce qu’ils veulent voir à FESPA 2005 et quels profits ils espèrent tirer de leur visite de l’exposition. Voici l’une des réponses d’un seul des 5.000 visiteurs déjà inscrits quand on lui demande pourquoi il va visiter FESPA 2005. Nom : Christian Duyckaerts Entreprise : Print & Display (Belgique) Fonction : Directeur de Production Q. Que fait votre entreprise
15 R. Elle est spécialisée dans l’impression en grand format, surtout pour la publicité d’extérieure et les secteurs de la promotion interne aux magasins. Q. Quel y est votre rôle ? R. Je dirige la production. Q. De l’achat de quels produits êtes-vous responsable ? R. Les machines, les consommables, les investissements. Q. Quels plans de développement des affaires avez-vous pour les prochaines années ? R. Nous voulons devenir une « entreprise à un seul arrêt (globale) » de façon à ce que les clients puissent y trouver tout ce dont ils ont besoin en matière d’impression. Une approche très souple est essentielle si nous voulons rester compétitifs sur le marché actuel. Q. Pourquoi avez-vous l’intention de visiter FESPA 2005 ? R. A FESPA, on trouve une énorme masse d’informations centralisées en un seul endroit. Elle offre une merveilleuse occasion de rencontrer les fournisseurs et des collègues, de constituer des réseaux et de faire des nouveaux contacts, de voir de nouvelles technologies et, en général, de se mettre à la page du marché. Q. Avez-vous déjà visité la FESPA auparavant et si oui, quand ? R. Madrid 2002, Munich 1999, Lyon 1996. Q. Combien de temps allez-vous rester ? R. 2-3 jours. Q.Nous avons l’intention de tenir des séminaires gratuits, de quels sujets voudriez-vous entendre parler ? R. Je suis très intéressé par les nouveaux progrès des machines et en technologie des couleurs. Le programme VIP Ce programme, nouveau à FESP°A 2005, est conçu pour attirer les acheteurs-clef à cet événement. Un groupe de visiteurs du monde entier, choisis avec soin, sera invité à assister à FESPA 2005 en tant que VIPs. Ce programme va rehausser le profil de l’exposition et rendre la visite plus agréable à ces joueurs-clef de nos métiers. Les VIPs vont pouvoir profiter des avantages suivants : Entrée ultra-rapide à l’exposition Accès à un salon privé au niveau de l’exposition Des boissons gratuites Des lieux de réunion privés L’utilisation du Centre des Affaires Invitation à la Partie de bienvenue Service spécial de navettes pour l’aéroport. Les exposants et les Associations Nationales auront la possibilité de désigner un certain nombre de personnes en tant que VIPs. S’ils sont qualifiés pour obtenir ce statut, des invitations personnelles leurs seront envoyées au nom de leurs « électeurs ». Si vous ne l’avez déjà fait, envoyez par mail, s’il vous plait, votre liste de nominations à Karen Pooley. karen.pooley@fespa.com Les séminaires gratuits Pour donner encore plus de valeur à votre visite, la FESP°A va tenir une série de séminaires et d’ateliers de travail destinés à informer les visiteurs des dernières tendances et développements
16 en sérigraphie et numérique. Ces sessions seront GRATUITES. Dans le choix de sujets déjà confirmés : « Venez sur le bord et survolez la valeur de la sérigraphie » Bob Holt « Les problèmes d’environnement » Michel Caza « Les sérigraphes et le défi numérique, quel est le véritable modèle en affaires ? » NUR « Cession de Questions et Réponses du Conseil de la FESPA » « Qu’attendent les imprimeurs des encres pour jet d’encre ? » Pedro J. Martinez Afford Industrial « La sélection des couleurs pour les imprimeurs de vêtements » Scott Fresener US Screen Printing Institute « Encres UV / Encres textile sans phtalates » Sericol « Comment l’impression numérique industrielle complète la sérigraphie » Scitex « Découpe et finition numériques » Lars Bendixen « Une polymérisation pour les textiles » Johny Shell Vice-Président, Services Techniques de la SGIA. Si vous avez une idée, une suggestion concernant des sujets brûlants dont vous voulez qu’ils soient discutés ou si vous désirez vous-même tenir une session, envoyez un e-mail à ruth.fahie@fespa.com
Concours FESPA 2005 Vu très largement comme celui des « Oscars » à travers le monde de la sérigraphie et de l’impression numérique en grand format, le Concours « Premier Awards Competition » reconnaît et récompense les meilleures des productions de la sérigraphie et du numérique grand format. Les diverses catégories couvrent la sérigraphie graphique, les textiles, l’industriel et le numérique. Les prix sont attribués en fonction des qualités techniques d’exécution. Les vainqueurs seront prévenus juste avant l’exposition et les envois primés seront exposés dans un espace réservé à cet effet dans une section du hall d’entrée pendant toute la durée de FESPA 2005. Les vainqueurs seront aussi invités à assister à la Cérémonie de Remise des Prix qui aura lieu pendant l’exposition. Tous les détails sur la façon de participer au Concours seront affichés sur le site FESPA courant octobre et les bulletins d’inscription seront aussi disponible à cette époque. Pour recevoir un bulletin, envoyez un e-mail à : info@fespa.com
Retenir un hôtel à Munich
17 Compte tenu de la croissance continuelle et du succès de FESPA 2005 en tant qu’événement vraiment international, nous vous conseillons de louer vos chambres rapidement pour éviter tout désappointement. Maritz Travel, Allemagne, est l’organisme officiel de FESPA 2005 pour la location et la réservation de chambres, avec une sélection d’hôtels qui peuvent être réservés par Maritz en visitant le site FESPA 2005 à www.fespa2005.com
Une nouvelle exposition FESPA : un pont entre les marchés asiatiques et de l’Ouest ! Des nouvelles très excitantes de la FESPA annoncent la tenue planifiée d’une exposition en Inde en décembre 2005. Grâce à une totale coopération entre la SPAIndia et la FESPA, l’équipe d’organisation d’expositions de la FESPA s’embarque dans une nouvelle aventure qui se tiendra au Centre des Expositions de Maidan à New-Delhi, du 1er au 4 décembre 2005. Conçu pour offrir à cette région un événement international reflétant le format de FESPA 2005 à Munich avec un étalage de technologie, de produits et de services du monde entier. Avec environ 150 exposants et de 7.000 à 8.000 visiteurs internationaux, FESPA en Inde se tiendra tous les deux ans. Cet évènement va être organisé par à la fois une équipe sur place et l’équipe expérimentée de la FESPA à Reigate, GB. La FESPA va aussi utiliser ses bases de données d’ensemble et ses liens avec la SPAI et d’autres associations pour offrir son expérience unique aux exposants et aux visiteurs. « Cette exposition est un fantastique nouveau concept et nous sommes certains qu’elle va connaître un grand succès pour tous ceux qui sont concernés », commente Frazer Chesterman, le Directeur des Expositions. Bhargav Mistry, Vice-Président de la SPAIndia et directeur de Grafica Flextronica, ajoute : « nous voulons mettre la sérigraphie indienne au niveau mondial et nous sommes ravis de voir notre technologie connaître une époque aussi fascinante de croissance dans le monde. En travaillant étroitement avec la FESPA nous sommes certains d’avoir un événement mené professionnellement qui va donner une merveilleuse vitrine à la sérigraphie ». Si vous désirez recevoir des informations sur la possibilité d’exposer en Inde, appelez l’équipe FESPA à +44 1737 240 788
Autour et alentours de la FESPA FESPA aura un stand dans les mois qui viennent à : SGIA, 6-9 octobre au Centre des Conventions de Minneapolis Sign Italia, 4-6 Novembre à Milan Venez au stand FESPA et visitez notre équipe. FESPA va aussi visiter les expositions suivantes : Pro Sign, 21-23 octobre à Francfort Glasstec, 9-13 novembre à Düsseldorf A venir Dans le numéro de décembre de Fespa World, il y en aura davantage d’informations utiles sur les ventes et les évènements de l’exposition dans cette Lettre. Si vous avez des commentaires et des questions, contactez Karen Pooley à +44 1737 240 788 ou email à Karen.pooley@fespa.com (notez que Karen a changé de nom et d’adresse email suite à son récent mariage !). Inscrivez-vous dès maintenant www.fespa2005.com
pour
avoir
votre
badge
de
visiteur
GRATUIT
à
18
P.26-27 OPINIONS FORUM FESPA Voilà ce que nous aimons voir ! Suite à l’article se Stewart Partridge dans « Opinion » de ces derniers mois dans lequel il demandait s’il allait exister un nouvel ordre mondial après la Drupa, nous avons reçu ces deux points de vue divergents… POURQUOI Stewart Partridge veut-il toujours enterrer le cœur des sérigraphes dans la tombe digitale ? Soyons clairs, j’aime beaucoup mon ami Stewart, mais tous les cinq ans il prédit la mort de la sérigraphie – avec beaucoup d’obstination ! Il semble totalement ignorer les 45% de sérigraphes qui ont déjà investi dans la technologie de l’impression numérique et l’utilisent en complément de leurs activités sérigraphiques pour élargir le nombre des services qu’ils peuvent offrir à leurs clients. Quand il parle de « graphics » (d’images) il devrait se rappeler que ce secteur ne représente qu’une petite portion (probablement moins de 25%) de ce que la sérigraphie aide à fabriquer. Il oublie facilement la pléthore d’applications industrielles qui utilisent la sérigraphie dans des domaines aussi divers que le textile, le verre, la céramique, l’électronique, l’IMD, la production de CD et DVD, les applications dans l’automobile et bien d’autres. Il semble aussi ignorer le boom que connaît actuellement la sérigraphie dans de nombreuses parties du monde comme la Chine, l’Inde, l’Amérique du Sud, l’Est Européen, le Moyen-Orient et bientôt l’ensemble de l’Afrique. Et sa mise en garde à la FESPA – soyons sérieux ! La FESPA qui est à la fois une Fédération et un organisateur de Salons, n’a pas attendu Stewart pour se remuer et aller de l’avant ! Pas plus, si je peux me permettre de le dire, que les associations qui la composent qui, pour la plupart, incluent maintenant dans leurs rangs les imprimeurs numériques. Lors de mes deux Présidences de la FESPA j’ai énormément encouragé notre adoption de la technologie numérique que, bien loin de considérer comme une menace, nous avons tous individuellement et collectivement, pris comme une formidable opportunité. La technologie d’impression numérique a été aussi très présente dans les trois dernières expositions FESPA et les mini-Fespa et elle représente en fait maintenant à peu près un tiers de nos exposants. Dans le même temps nous avons aussi beaucoup travaillé pour faire venir des représentants de nombreux domaines d’applications industrielles, autre que graphique, quelque chose que nous continuons à faire. Nous n’avons aucune raison d’avoir peur de la concurrence de certains évènements comme la Drupa, l’ISA et d’autres expositions de signalétique et de photographie, parce que ce que nous offrons est unique et continue à se développer au même rythme que les technologies et les nouvelles applications. Nous avons travaillé pendant des années pour établir et maintenir le succès de la FESPA et nous allons continuer de le faire, et pas seulement en Europe ! En dépit de ce que Stewart dit, l’impression numérique n’a pas détruit la sérigraphie, au contraire, elle l’a poussée en avant ce qui nous a aidé à réaliser un formidable accroissement de la qualité de travail que nous voyons actuellement. Michel Caza Ex-Président de la FESPA
19 L’article de Stewart Partridge dans le dernier numéro était très intéressant et je pense que, dans l’ensemble, il a probablement raison. Il est impossible de prédire ce que la sérigraphie va devenir à long terme, mais il est vrai que l’impression numérique a progressé rapidement depuis son introduction relativement récente et la technologie continue d’évoluer et d’être utilisée pour toutes sortes d’applications. L’impression d’art est un exemple : la qualité de sortie est formidable et même pour un œil exercé, il est bien difficile de voir la différence entre les méthodes numériques et des techniques plus traditionnelles. En fait, j’aimerais dire que c’est mieux que la sérigraphie dans la mesure où il y moins de problèmes avec les recouvrements et le repérage et qu’il n’y a pas de changement d’aspect de surface entre les différentes couleurs. Et ce n’est qu’un seul domaine, il y en a d’autres ou le numérique est maintenant la méthode préférée. Je pense que son plus grand avantage est son coût : avec le numérique vous pouvez imprimer autant de copies que vous le voulez et simplement recommencer plus tard, si et quand c’est nécessaire. Plus simplement, vous pouvez imprimer ce que vous avez à vendre sur le moment sans être obligé de faire des stocks importants. C’est très intéressant d’apprendre quelque chose de Stewart qui a été dans ce domaine depuis ses débuts ce que nous sommes en un sens, des pionniers et aussi qu’il n’y a que peu de gens qui puissent comprendre pleinement ce qui peut être fait avec l’équipement disponible et ce qu’illustre la qualité supérieure de leurs productions bien que beaucoup d’autre se contentent de produire des imprimé « suffisamment bons ». L’évolution actuelle doit rappeler aux sérigraphes installé depuis longtemps, leurs propres débuts parce qu’il s’agit d’un cas où l’histoire se répète avec cette différence cruciale que le numérique se développe plus vite que la sérigraphie ne l’a jamais fait. La sérigraphie a évolué sur 50 ans, le numérique en prendra moins de la moitié pour atteindre son potentiel et il va totalement changer la face de l’impression dans son procédé. La FESPA a bien fait d’inclure l’impression numérique dans son sein et elle doit continuer à le faire avec toutes les nouvelles technologies. Michael Domberger Filderstadt Allemagne Pour vous tous, chers lecteurs : y a t’il quelque chose que vous voudriez voir dans le magazine ? Ou y a t’il des sujets relatifs à nos technologies que vous voudriez voir s’inscrire dans une discussion plus générale ? Si c’est le cas, nous voulons que vous nous le disiez. Ayez la gentillesse d’envoyer vos idées à : Val Hirst, Rédactrice en Chef FESPA Association House 7a West Street Reigate, Surrey Great Britain RH2 9BL Ou e-mail à val.hirst@fespa.com P.28-32
EVENEMENTS PARTICULIERS LA GRANDE HISTOIRE Les constructeurs américains créent la NASMA Les fabricants d’équipement et de consommables sont-ils concernés par la mise en commun de leurs intérêts dans une association professionnelle ? Un groupe de fabricants américains de
20 premier plan dans nos métiers le pense et ils ont formé la nouvelle North American Specialty Printing Manufacturers (NASMA). Créée à la fin de l’an dernier grâce aux efforts d’un groupe de fabricants importants, la NASMA a tenu son premier Conseil d‘Administration en mars dernier à Kansas City, MO. La NASMA, sur le modèle de l’ESMA en Europe, est destinée aux fabricants de produits, pas à d’autres types de fournisseurs ou d’utilisateurs finaux. « La SGIA (la Specialty Graphic Imaging Association, avec laquelle la NASMA espère une collaboration étroite), offre un bon soutien aux fournisseurs de nos technologies et je pense que tous les membres de la NASMA sont, pour l’instant, également membres de la SGIA » dit le Directeur Exécutif de la NASMA, Harold Johnston. « Mais nous, nous pensons que les fabricants ont des défis et des préoccupations particuliers et le but de la NASMA est de créer un forum où nous puissions nous focaliser sur eux » . Lors de sa première réunion du Conseil, la NASMA a décidé que sa première initiative importante serait l’établissement d’un programme de recherches qui devrait essayer de définir les dimensions du marché des équipements et consommables en utilisant les données des ventes et de fabrication des entreprises membres. Pour l’instant, le Conseil affine les éléments de sa mission et resserre la vaste gamme des objectifs de la nouvelle association. Johnston qui s’est retiré de NazDar l’année dernière et a reçu la Howard Parmele Award en 2003 pour sa contribution exceptionnelle à la sérigraphie, sera la seule personne travaillant à plein temps pour la NASMA. L’association a passé un contrat avec la société de direction des associations du Robstan Group de Kansas City, MO, pour s’occuper des autres éléments de la logistique. Selon Johnston, l’association compte plus de 25 membres et il y en arrive de nouveaux tous les mois. Bien que la plupart des membres fondateurs soient associés à la sérigraphie, la NASMA recrute activement chez les fabricants d’équipement pour le numérique et la tampographie et d’autres secteurs de l’imagerie de spécialité. Pour des informations sur l »adhésion, contactez Harold Johnston à tél. : +1 816 506 16 86 ou à hjohnston1@kc.rr.com
« Le futur du grand format numérique en Amérique du Nord » Intéressant de voir cela d’une certaine manière « graphiquement » pas exactement comme des « bandes et des étoiles » (rèf. Au drapeau US. N. de la Trad.) mais je suis certaine que vous comprenez de quoi il s’agit et que vous avez un tas de meilleures idées. Rien de bien passionnant. Dans ce numéro FESPA World va aux US pour y prendre connaissance des dernières nouvelles dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique. Américains, juste avant l’Exposition annuelle SGIA qui se tient à Minneapolis du 6 au 9 octobre. Pics :Inca Eagle….. Avec la rapidité des changements dans la technologie numérique il devient de plus en plus difficile de prévoir la forme que va prendre l’impression numérique en grand format dans les années qui viennent, même l’année prochaine. Une chose est certaine, l’impression numérique grand format révolutionne la PLV en Amérique du Nord et au-delà, c’est ce que dit Bob Linck, le Directeur de marketing de Sericol Inc. : « Dans les marchés que Sericol sert, la plus grande transformation que nous voyons aujourd’hui est la vitesse à laquelle les imprimeurs graphiques embrassent la technologie numérique grand format à plat, surtout avec les encres UV. Pourquoi investir dans cette technologie ? La réponse toute simple est que la suppression des étapes de pré et post-presse, comme le calage de la presse, le montage et la lamination et la demande croissante pour de plus petits tirages personnalisés tirent le procédé. Comme la technologie numérique permet l’impression directe sur le support et l’élimination du montage et de
21 la finition, c’est la réduction des coûts opératoires par impression qui apporte la véritable économie. Réunis à la souplesse des systèmes d’impression à plat, ces éléments offrent un sérieux avantage commercial pour toute entreprise fabricant habituellement des images en grand format ou recherchant des marges plus importantes et plus de bénéfice par impression. Sericol, par exemple, a eu beaucoup de succès ces trois dernières années avec la vente de ses presses à plat Inca qui sont maintenant une centaine dans le monde. Les imprimeurs de tous les secteurs investissent dans la technologie numérique UV à plat dans le but d’élargir leurs capacités de production et de se positionner comme des leaders dans leur secteur. Même si la technique d’impression numérique se développe sur d’autres marchés, l’impression d’étiquettes bobine à bobine par exemple, nous pensons que le potentiel de croissance le plus important demeure dans le domaine du grand format graphique. Des études récentes prévoient que 5.000 imprimantes à plat seront installées mondialement dans les années qui viennent. Comme les progrès continuent dans le numérique, les imprimantes à plat vont continuer à pousser leurs limites en vitesse et qualité. Sericol et inca ont maintenant lancé plusieurs presses numériques UV à plat, y compris l’Eagle, la Columbia et la Spyder 150, chacune d’entre elles répondant aux standards de rapidité, fiabilité et solidité. Le produit le plus récent de Sericol, l’Inca Columbia Turbo est capable d’imprimer à une vitesse de 192 m2/heure (en combien de DPI ??, note de la trad.). Cette productivité accrûe donne aux clients des coûts de travail intéressants dont il a besoin pour augmenter sa profitabilité et ses capacités de production, donc de développer ses affaires. Conjointement aux progrès des presses, les fabricants d’encre doivent être à même de répondre avec des encres plus rapides à l’utilisation, avec une durabilité et une qualité plus élevées. Nous croyons fermement que les systèmes d’encres numériques seront la tendance-clef à l’avenir. Des améliorations constantes seront faites pour améliorer les capacités des encres UV pour numérique et leurs applications. Parmi les améliorations que Sericol fait dans la série d’encre pour numérique Uvijet UV, on trouve une adhésion améliorée sur une gamme encore plus étendue de supports, plus de souplesse, une gamme de couleurs plus étendue et une qualité d’ensemble de l’image améliorée. La sérigraphie sur laquelle Sericol a toujours focalisé, va continuer de changer de manière dynamique entre autre à cause des innovations dans l’impression numérique en grand format. Alors que l’impression jet d’encre grand format était surtout utilisée pour l’épreuvage, elle va assez vite devenir un moyen d’imprimer des petits et moyens tirages en PLV, displays, signalétique et d’autres sortes d’images de qualité. Dans les prochaines années, nous pensons que l’impression numérique jet d’encre en grand format va occuper une position importante dans le marché graphique pour les tirages petits et moyens, avec l’accroissement de la vitesse d’impression qui permettra de repousser la barrière plus loin. Les désirs des acheteurs d’imprimés en matière de personnalisation en même temps que les économies liées à l’impression numérique, vont tirer la tendance dans ce sens. D’autre part, nous restons fermement convaincus que la sérigraphie va rester une technologie viable dans le long terme pour les tirages moyens et importants. Les imprimeurs qui peuvent utiliser les deux technologies avec efficacité dans la modélisation de leurs affaires seront ceux qui réussiront à l’avenir. Nos clients profitent de l’engagement de Sericol dans les deux technologies. Avec l’amalgame des encres et des équipements numériques que nous fabriquons, aussi bien que les produits et les services en sérigraphie, nous sommes les témoins de la transformation des affaires de nos clients via la combinaison de ces deux technologies. En fait, nous faisons activement la promotion d’un concept nommé « Profits du Screen+Numérique ». A notre avis, l’impression numérique est en train d’évoluer rapidement. Ces deux dernières années, nous avons vu une amélioration significative des capacités des presses et des encres numériques UV. On s’attend à ce que le rythme des améliorations futures s’accélère encore davantage. L’un dans l’autre, c’est une période excitante pour les industries graphiques et les possibilités des imprimeurs ne sont limitées que par leur propre imagination ». En vie et hyper-active
22 Comment se porte la sérigraphie en Amérique du nord ? Val Hirst pose la question à David Eisenbeiss, le Président du Groupe Kissel + Wolf et de sa division américaine KIWO Inc., le fabricant mondial de solutions de fabrication des écrans pour la sérigraphie. « La technologie numérique ne progresse plus aussi vite, et de loin, que nous le pensions quand elle est entrée en scène ! » affirme David Eisenbeiss, quand j’essaie de suggérer qu’un jour la sérigraphie sera totalement annihilée par les méthodes d’impression numérique. Cette réponse plus que nette est un bon point de départ pour une discussion destinée à mettre en lumière les différences ou bien sûr les similarités dans la sérigraphie entre Amérique du Nord et Europe. Et comme l’homme ne dirige pas seulement le groupe Kissel + Wolf, mais aussi la division US de l’un des plus importants fournisseurs de chimie pour la sérigraphie, David est en bonne position pour savoir et répondre KIWO opère aux USA depuis 1987 sous son propre nom, mais depuis beaucoup plus longtemps via des accords de licence avec Colonial Ink et maintenant avec son entreprise-sœur ULANO Corp. Et il est le numéro un dans le pays pour la fourniture de systèmes et de solutions pour la fabrication chimique des écrans. Cependant, bien que les produits pour la fabrication des écrans représentent 60% des ventes, comme dans toute entreprise prudente, KIWO maintient une gamme diversifiée d’activités dans ses affaires. Il fabrique aussi des produits pour écrans rotatifs dans le textile (sous la marque Albert Rose) et une grande variété d’adhésifs industriels qui vont des plus simples aux plus compliqués et qui sont utilisés dans un grand éventail d’industrie, industries automobile et électronique incluses aussi bien que pour un grand nombre d’autres applications de la sérigraphie dans l’industrie. Je commence notre conversation en demandant si l’entreprise a noté une baisse d’activité en sérigraphie, à la suite de l’expansion des méthodes d’impression numérique et David répond, sans hésitation : « la contraction que nous avons vu dans l’ensemble de la sérigraphie US ces dernières années était importante mais pas systématique. Elle reflétait beaucoup plus le climat généralement assez dépressif grippant les USA et heureusement, nous revenons maintenant dans une période d’amélioration solide quoique graduelle comme pour l’ensemble de l’économie américaine. Dire que le « numérique » n’a pas d’impact serait naïf. Il a fait quelques dégâts impressionnant dans la partie graphique de la sérigraphie et il lui reste des marges d’expansions considérables aux dépens de la sérigraphie. Pour combien et à quelle vitesse ceci arrivera, dépendra cependant des progrès en vitesse d’impression et de consommables plus abordables, les encres par exemple. » Il ajoute, « La part d’affaires perdues, en faveur du numérique, dans le secteur graphique a été largement compensée par les développements de la sérigraphie dans d’autres applications comme les étiquettes, l’emballage, le verre et plus récemment différents aspects de l’impression électronique comme la fabrication des Displays Plasma, les LCDs, les téléphones mobiles et les antennes RFID, etc. quoi que une bonne partie de ces développements en électronique se fasse en dehors des Etats-Unis ». « Mais si l’on parle de sérigraphie menacée par le numérique, je dois dire que la sérigraphie a fait plus que simplement faire face. Il y a huit ou dix ans, les promoteurs du numérique prévoyait la disparition de la sérigraphie dans les cinq ans, ce qui me rappelle le mot de Mark Twain sur l’annonce de sa mort comme étant « un tant soit peu exagérée ». En réalité et c’est aussi le cas en Europe, le seul domaine ou les technologies d’impression numérique sont en avancée est le secteur graphique. La sérigraphie reste toujours un procédé de choix, ou souvent la seule option possible à la fois dans l’industrie textile et dans les applications de l’impression industrielles ». Il continue : « et, dans le secteur graphique, je peux dire qu’au lieu de constituer une réelle menace, l’impression numérique a, de manière importante, contribué à améliorer la sérigraphie. De nombreux sérigraphes ont investi dans les grands et super-grands formats en imprimantes numériques à jet d’encre et parmi eux, il y en avait qui pensaient qu’ils allaient abandonner complètement la sérigraphie. Plusieurs d’entre eux sont maintenant des imprimeurs sérigraphes plus important que jamais. C’est parce que, en pratique, à la vitesse et aux coûts de production
23 actuels, la technologie numérique permet au sérigraphe d’être plus compétitif – en tant que sérigraphe, au lieu de remplacer la majorité de ses travaux en sérigraphie. Les sorties en numérique permettent aux imprimeurs de traiter des petits tirages, des travaux complexes qu’ils n’auraient jamais pu faire efficacement en sérigraphie et apporte un outil rapide et efficace d’épreuvage. Ces contraintes réunies ont tendance à faire rentrer plus de travail en sérigraphie quand les quantités sont plus importantes ». Il ajoute : « un autre point important dont il faut se souvenir c’est que les techniques de la sérigraphie ont aussi beaucoup progressé. Depuis que les machines d’impression numérique sont devenues une possibilité, le marché a vu la commercialisation à grande échelle des presses de sérigraphie multi-couleurs en ligne qui ont énormément amélioré l’efficacité et la compétitivité de la sérigraphie tant face au numérique qu’à l’offset. Les sérigraphes Nord-Américains ont été prompts à voir les avantages de cette technologie et l’ont embrassée avec enthousiasme ». Dans les idées de David deux choses devront arriver d’ici à ce que l’impression numérique devienne un rival apte à remplacer la sérigraphie à grande échelle. Il opine : « d’abord elle devra devenir beaucoup plus rapide et ensuite les encres devront être beaucoup moins chères. Jusqu’à que cela arrive, les sorties numériques resteront un ajout important mais non un remplacement par rapport à la sérigraphie en tant que méthode de reproduction graphique ». David a pris sur son temps passé à l’exposition de la CSGIA en Chine pour parler à Fespa World et il remarque que la plupart des images graphiques grandes ou très grandes sont imprimées en numérique. Il continue : « en Chine, l’industrie graphique a une croissance très récente et la sérigraphie n’était pas utilisée pour les grands et très grands formats. Comme il n’existait aucune base de sérigraphes sur lesquels construire, le numérique était la manière la moins chère et la plus rapide pour démarrer, » explique-t’il, ajoutant que les équipements locaux et le manque d’expérience sont assez apparents dans la qualité du produit fini qui laisse beaucoup à désirer. Cependant, il remarque que : « comme les images graphiques s’éloignent de campagnes très localisées pour aller vers des campagnes de publicité nationales beaucoup plus importantes, nous pouvons nous attendre à des investissements considérables en sérigraphie pour répondre aux volumes et à la qualité demandée ». En ce qui concerne les applications industrielles, il estime : « la sérigraphie s’est développé et continue de se développer en Chine à grande vitesse. La Chine est d’ores et déjà l’un des plus gros marché mondial pour des fabricants comme KIWO ». Quelles sont donc ses prédictions pour le futur ?: Il avertit : « dans la dithyrambe du numérique, on pourrait facilement oublier que la sérigraphie se développe aussi ». « Un des défis auxquels nous, fabricants, devons faire face est de garder la sérigraphie en progression, en prenant avantage des progrès de la technologie pour la rendre plus industrielle et moins artisanale. C’est une chose pour laquelle KIWO essaie d’apporter une contribution importante ». Il se réfère ici à la mise sur le marché par l’entreprise d’une gamme complète d’équipement de clichage CTS (Computer To Screen). « Avec le CTS nous utilisons les avantages majeurs de la technologie numérique et les marions avec la sérigraphie. En prenant un fichier et en le reproduisant directement sur l’écran, nous éliminons complètement l’étape de fabrication d’un film positif ce qui réduit énormément les coûts et le temps nécessaire pour faire un écran. Le besoin de film et leur manipulation a toujours été le talon d’Achille de la sérigraphie. C’est pourquoi nous y voyons le seul vrai progrès capable de renforcer la compétitivité de la sérigraphie en tant que technologie ». « les équipements de KIWO sont de trois sortes : bl’i-Jet, un système à jet d’encre rapide et économique pour faire des écrans au format des T-shirts , le système éprouvé Lüscher Jet’Screen que KIWO représente en Amérique du Nord, qui est aussi un système jet d’encre CTS, mais pour les applications graphiques et industrielles en moyens et grands formats, et le ScreenSetter, un système d’insolation ultra haute technologie pour les écrans de taille petite et moyenne de haute résolution pour l’impression des Cds, les applications dans l’électronique, les décalcomanies et autres. David est rapide dans l’esquisse d’une comparaison avec les progrès qui ont été faits dans l’offset et la flexographie ces dix dernières années. Il dit : « Ce que nous essayons de faire est parallèle à
24 ce qui a transformé l’offset et la flexo. Les deux procédés ont été révolutionnés par l’introduction de la technologie CTP (Computer To Plate). Et, bien qu’au début ce n’était que très partiel, maintenant c’est quasiment l’ubiquité. C’est le CTP qui permet à l’offset d’éloigner la menace que le numérique fait peser sur le procédé. Je vois finalement plus de plus en plus de sérigraphes qui embrassent le concept du CTS et j’espère que cela aura encore plus d’impact sur la sérigraphie que le CTP a eu sur l’offset et la flexo ». Quels autres projets KIWO a pour le futur ? David conclut : « notre but est de continuer à développer KIWO et sa sœur ULANO jusqu’à devenir, ensemble, des fournisseurs de choix pour la fabrication des écrans de sérigraphie. Nous explorons en plus d’autres marchés sans liens avec la sérigraphie où nous pouvons appliquer notre technologie de base concernant le « photo imaging » . En même temps, nous continuons de développer agressivement les activités de KIWO dans l’adhésif industriel ce qui devrait nous mener à de nouvelles applications et niches dans le monde. Mais en ce qui concerne la sérigraphie contre le numérique, nous voyons des solutions CTS comme une contribution-clef qui nous permet d’être sûr que la sérigraphie reste un procédé dynamique et évolutif pour de très nombreuses années. Nous espérons que les sérigraphes en prendront bonne note ».
P.34-37 FACE A FACE La règle d’or Dès le début de l’installation de ses premières lignes multi-couleurs il y a dix ans, le constructeur de machine allemand Thieme a créé une nouvelle référence industrielle pour l’innovation et la fiabilité. Val Hirst rencontre « face à face » Peter Geiger, le directeur de la Division Sérigraphie de Thieme pour discuter des avancées de l’entreprise et de ses perspectives de développement futur. Quelquefois, parmi les choses qui aident à fabriquer la dimension d’une entreprise sont totalement imprévisibles et ce n’est que des années plus tard, en retournant en arrière, que vous pouvez mettre le doigt sur un événement particulier, peut-être de peu d’importance en soi, qui a influencé toute la suite. De tels évènements peuvent s’avérer désastreux ou bien, comme c’est le cas pour Thieme, bénéfiques en marquant les débuts d’une période faste ce qui explique pourquoi le fabricant allemand d’équipements de sérigraphie fête un anniversaire très spécial cette année. Tout a commencé avec une seule commande. Peter Geiger, le Directeur de la Division sérigraphie de Thieme partage ses souvenirs sur ce point de départ. Il raconte : « un de nos clients réguliers et anciens, Druckerei Dambach, un sérigraphe allemand, décidait qu’il était temps pour lui d’investir dans une presse multi-couleurs. Bien que certains de nos concurrents aient mis sur le marché la première presse multi-couleurs au début des années 90, elles ne faisaient pas partie de notre portefeuille de produits à cette époque. Mais, heureusement pour nous, Karl-Heinz Rhein, le Directeur de Dambach voulait que toutes ses machines viennent de chez Thieme ! « Cet exemple touchant de loyauté d’un client a convaincu Werner Thieme, le fondateur de l’entreprise, qu’il ne pouvait rien faire d’autre que de dessiner et de fabriquer une presse multicouleurs de son crû. En fonction de quoi la presse était installée en fanfare six mois plus tard dans l’usine de Dambach à Gaggenau. La suite, comme on dit, fait partie de l’histoire. Depuis, Thieme a vendu plus de 100 systèmes d’impression sérigraphique multi-couleurs à des entreprises de sérigraphie du monde entier et est maintenant le leader reconnu de ce marché, ayant fabriqué près de trois quarts des machines multi-couleurs vendues à travers le monde ces trois dernières années De son côté, la ligne originelle de Dambach marche toujours bien. « Depuis son installation, elle a imprimé près de 15 millions d’affiches en travaillant sur une base de 24 heures/jours – 7 jours/semaine et elle marche toujours sans problèmes » rapporte fièrement Peter Geiger. Peter qui a travaillé pour Thieme depuis 27 ans en commençant comme dessinateur avant de se diriger sur les Ventes de Projets, et enfin en prenant son poste actuel il y a neuf ans, me fournit un résumé d’une admirable concision de l’arrière-plan de Thieme. Fondée par Werner Thieme en
25 1960 l’entreprise était conçue au départ pour fournir des pièces détachées mécaniques. Cinq ans plus tard, ayant pressenti un énorme marché pour les matériaux synthétiques, il montait aussi une usine de plastique pour fabriquer du GPR. Quand cette division, en 1972, commença à fabriquer des éléments de structure en polyuréthane, l’usine de machine créa et fabriqua les équipements de moulage, mais ce ne fut que quelques années plus tard, en 1976, qu’elle commença a fabriquer des systèmes de sérigraphie complets. Aujourd’hui, Thieme reste active et a du succès dans les deux domaines et les deux divisions, polyuréthane et équipements de sérigraphie marchent de pair, employant environ 500 personnes dans le monde et générant un CA annuel de 70 millions d’Euros. En faisant de nouveau référence à la machine de Dambach, Peter Geiger remarque qu’à cette époque le développement d’une presse multi-couleurs représentait un énorme pas en avant. Il dit « Bien que les presses multi-couleurs soient maintenant des standards dans les ateliers de sérigraphie et sont bien sûr un must pour toute entreprise qui désire rester compétitive, elles représentent une véritable innovation dans la mesure où elles ont introduit le premier élément d’automatisation dans les opérations très consommatrices de travail de la sérigraphie. En utilisant des systèmes modernes permettant des choses comme une configuration aisée ou les changements de format, nous avons beaucoup réduit les temps de mise en œuvre des machines et les automatismes à la place de ce qui devaient être fait manuellement. Il y a dix ans les sérigraphes étaient très fier d’accomplir l’ensemble des opérations – de la photographie, via le développement des films et la fabrication des écrans jusqu’à la pièce imprimée terminée – en cinq heures - maintenant, grâce au systèmes modernes CTS ou des appareil de projection ce temps a été radicalement réduit ». Quand il a pris la commande de Dambach, Peter Geiger admet que Thieme entrait dans un domaine encore vierge. Il continue : « une de nos plus importantes préoccupations était liée au processus de séchage – nous n’étions pas sur à cette époque que la machine pourrait marcher continuellement avec les encres UV disponibles à l’époque. Nous avons donc décidé de construire un système de séchage combinant UV et air de façon à pouvoir utiliser des encres à solvants si nécessaire., quoique en fait, la machine ait finalement travaillé en mode UV presque depuis le début ». Il ajoute que maintenant, dix a,ns après, presque chacun des éléments mécaniques a été refait et amélioré et que les systèmes multi-couleurs de Thieme continuent d’évoluer en fonction de la demande des clients. Il dit : « La machine de Dambach était capable d’imprimer des affiches de 1,50 x 1,80 mètre, mais notre dernière machine, la Thieme 5000 X D6 qui est en construction pour une entreprise autrichienne sera capable d’imprimer des supports de 2,02 x 3,05 mètres de façon à répondre à la demande pour des applications en formats encore plus grands. Nous avons aussi fait beaucoup de changements dans le genre de support qui peuvent être utilisés, comme les plaques de polystyrène et de polypropylène qui sont plus difficiles à transporter à cause de leur poids et à leur surfaces craignant les rayures. Ensuite il y a les films très minces qui sont extrêmement souples et ont donc leurs propres problèmes » . Mais Thieme aime ce genre de défi et sa capacité à fabriquer ce genre de machine pour des domaines d’application particuliers est une des raisons de son succès. « Comme chaque client est différent, chaque machine l’est aussi » déclare Peter Geiger. Il nous explique que Thieme, comme c’est naturel, passe beaucoup de temps au début avec ses clients de façon à apprendre quels sont leurs besoins exacts. Il déclare : « nous leurs arrangeons des rendez-vous face à face avec nos dessinateurs et nos ingénieurs et ensuite, en fonction de ce qu’ils nous disent, nous dessinons une machine qui va répondre à toutes les éventualités demandée par leurs travaux.. A cette rencontre s’ajoute une longue visite du site pour s’assurer que tout le travail de logistique dont on aura besoin puisse se faire en temps et en heure en cas d’une installation éventuelle ». Quand la machine est finie, elle passe son premier test de fonctionnement dans l’usine de Thieme. Peter continue : « toutes les machines sont dessinées selon un schéma modulaire et avant leur installation nous les construisons complètement dans notre usine et nous faisons un long test d’utilisation pour nous assurer que tout est en parfait état de fonctionnement ». Il explique
26 qu’ensuite tout est soigneusement démonté, expédié chez le client et reconstruit. « Cette opération prend environ une quinzaine où nos ingénieurs restent sur place et ils sont également à la disposition du client pour assurer la formation. Pour des sérigraphes expérimentés, cela prend environ trois jours. Arrive ensuite le jour que le client attend, celui où il va pouvoir produire son premier tirage commercialisable sur sa nouvelle machine et commence ainsi ses amortissements. C’est toujours un moment excitant ! » Et ce moment excitant va se répéter constamment. La fiabilité des machines de Thieme est justement reconnue. « Elles sont construites pour marcher pour toujours », convient Peter Geiger, en ajoutant un peu tristement qu’une telle fiabilité a des effets sur le travail de suivi. Cependant il est rapide à ajouter que cela est contrebalancé par le fait que les clients de Thieme sont nombreux à compléter leur première ligne par une seconde et une troisième au fur et à mesure que leurs affaires se développent. Je demande si cette fiabilité est quelque chose que Thieme va apporter dans sa récente association : au début de l’année, l’entreprise a annoncé qu’elle démarrait une collaboration avec Agfa pour lancer une nouvelle imprimante numérique jet d’encre à plat qui combinerait les connaissances d’Agfa en matière de numérique et l’habileté reconnue de Thieme comme fabricant de machines. Il serait honnête de reconnaître qu’à l’heure actuelle, toutes les imprimantes numériques n’ont pas atteint les mêmes standards d’or que Thieme. « Il est certain que nous voulons que cette machine soit à la hauteur de nos standards habituels », convient Peter, ajoutant qu’il vont passer par une période de test béta sévère avant la présentation de la machine à FESPA 2005 l’année prochaine. Cela nous amène dans l’arène du débat permanent sérigraphie contre numérique. Peter Geiger, ce n’est pas surprenant, pense que la sérigraphie gardera l’avantage dans l’avenir « prédictible ». « Les imprimantes numériques sont utiles pour les petits tirages et les éléments complexes qui coûteraient trop cher en sérigraphie », dit-il. « La vitesse est, en ce moment, le point-clef. Une des raisons pour lesquelles les imprimeurs investissent dans de lignes multi-couleurs est parce qu’elles leurs apportent une énorme productivité, jusqu’à 3.000 m2/heure. La sérigraphie est aussi plus souple et, bien que l’impression numérique se déplace du secteur graphique vers le textile et quelques applications industrielles, elle ne concurrence pas toujours avec succès la sérigraphie en ce qui concerne la qualité. Ceci dit, nous reconnaissons que la demande en équipement numérique se développe et en tant que fournisseurs d’équipements, c’est à nous de fournir à nos clients la machine correspondante à ses besoins ». Ce qui nous amène vers d’autres développements futurs. « La plupart de nos innovations sont dirigées par nos clients », nous écoutons ce qu’ils nous disent et essayons de leur fournir. Le travail que nous accomplissons pour la nouvelle Thieme 5000 XL me rappelle beaucoup le processus que nous avons démarré il y a des années avec Dambach : nous travaillons étroitement avec nos clients ce qui nous permet de leur livrer exactement le niveau de performance qu’ils veulent. Les machines peuvent changer, mais pas nos relations avec nos clients et je pense que c’est une des choses les plus importantes que nous puissions offrir. La Grande-Bretagne compte un bonne partie des 100 machines de Thieme : 30 ont été achetées par des entreprises britanniques. Bill Kippax, le directeur de Kippax and Sons et un directeur de Thieme KPX explique comment il est impliqué dans l’entreprise. Bill Kippax est véritable enthousiaste de l’impression et cela se voit. En plus, après 40 ans passés à fournir des équipements de sérigraphie il est aussi quelqu’un de très compétent. Bill est le directeur de Kippax, une entreprise familiale travaillant à Huddersfield en Grande-Bretagne qui avait été fondée par son père en 1955 et est maintenant dirigée par Bill et sa sœur Sarah. Ils sont spécialisés dans la fabrication d’une gamme de machines de sérigraphie à plat, des petites presses manuelles aux 3/4 automatiques, plus une gamme complète d’équipements auxiliaires. Bill se rappelle avoir vu Thieme pour la première fois à une exposition en 1976 et il avait pensé à cette époque que ses produits étaient complémentaires des siens. « Nous avons continué à nous cogner l’un dans l’autre dans différentes expositions et je suis devenu très ami avec le personnel de Thieme », dit-il. Et, quand Thieme a décidé de nommer un distributeur en Grande-Bretagne en
27 1978, Kippax était le choix logique. En fait la collaboration a été si efficace qu’en 2000, une nouvelle entreprise Thieme KPX était créée et, en reconnaissance de sa contribution à l’entreprise, Bill en était nommé un de ses directeurs. Nous commençons par parler un peu du développement de la sérigraphie en tant que procédé et Bill raconte que, à son avis, c’était un soutien direct du boom de la vente de détail après la guerre. « Dans ces années là, la PLV était peinte à la main », dit-il. « mais la révolution de la vente de détail est venue, les peintres en lettres ne pouvaient plus suivre et ils devaient fabriquer plus de publicité et plus rapidement qu’à la main et c’est ce que la sérigraphie a permis. Et, bien sûr, c’est en partant de là que la sérigraphie a été utilisée dans toutes sortes de domaines industriels et continue de se développer ». Actuellement, la majorité des machines que Bill vend sont utilisées pour ce qu’il nomme les applications graphiques classiques, comme les matériels de PLV et les présentoirs promotionnels, bien qu’il existe aussi une demande croissante de machines pouvant imprimer sur verre et céramique. Quand j’ai demandé à Bill pourquoi Thieme a eu autant de succès et pourquoi ils génèrent une telle dévotion chez leurs clients, il répond que c’est surtout à cause de deux choses : la qualité des équipements et le niveau du service aux clients. Il est cependant très clair qu’en ce qui concerne la Grande-Bretagne, Bill fait plus que surveiller les dernières demandes en matière de service de haut niveau à fournir au client. Il dit : « quand la direction d’une entreprise exprime un sérieux intérêt pour l’achat d’une ligne Thieme, elle est amenée, tous frais payés, dans l’usine de Thieme de façon à nous permettre de trouver exactement ce dont ils ont besoin. Toutes les machines de Thieme sont du sur mesure, un vrai service. Les clients aiment le fait qu’elles sont dessinées pour faciliter une mise en route simple et rapide, maintenir la vitesse d’impression et sont tout aussi faciles à re-démarre ce qui permet à l’ensemble des opérations de recommencer avec le travail suivant. Une fois la machine installée, notre service continue 363 jours par an, ce qui veut dire que même si un incident survient, il y a toujours quelqu’un au bout de la ligne pour aider. En fait, les seuls jours pendant lesquels nous ne travaillons pas sont le jour de Noël et celui de la Nouvelle Année, simplement parce que nous pensons que personne d’autre ne travaille. ! » Et même si cela semble un mythe par-dessus le marché, Bill explique que c’est inhabituel en Grande-Bretagne. Il dit : « dans ce pays, la plupart des imprimeurs importants qui ont une Thieme tournent en trois équipes et espèrent travailler non-stop sur la période de 24 heures ? Ce n’est pas une attente déraisonnable si l’on pense au million d’euros que coûte la machine et c’est de notre responsabilité de faire en sorte qu’il y ait aussi peu de temps perdu que possible ». Il continue : « malgré sa taille, Thieme reste une affaire de famille privée qui a aussi tendance à considérer ses clients comme une importante partie de la famille. Quand une machine est installée pour la première fois, l’ingénieur responsable de sa construction va souvent accompagner son équipe d’installation de façon a pouvoir surveiller et s’assurer que tout est fait comme il faut. Les ingénieurs de Thieme tirent toujours une grande fierté de leur travail et je pense qu’ils trouvent une profonde satisfaction quand ils voient la machine montée fonctionner sur place. Cela leur donne une véritable excitation ». Quand on lui a demandé ce qu’il pensait que seraient les prochains progrès, Bill a répondu : « la chose que notre client désire le plus, c’est la vitesse. C’est actuellement la demande essentielle car les clients de nos clients, parmi lesquels il y a de nombreuses entreprises multinationales raccourcissent de plus en plus les délais de livraisons accordés. Dès qu’un client sait que cela peut être fait dans un certain laps de temps, il le veut dans ce délai ! et, bien sûr, il faut que la haute qualité soit au rendez-vous. Ce sont les demandes auxquelles nos clients doivent faire face quotidiennement et la productivité devient quelque chose de très important pour eux. Comme pour d’autres progrès, c’est le client qui est le chef. Thieme prend extrêmement au sérieux la réaction de ses clients et cherche toujours à améliorer chacun des points concernant les performances de la machine. C’est une des choses qui apporte tant de plaisir au travail avec eux – ça, et la confiance ressentie par le client quand sa nouvelle machine est installée et commence à travailler sans le moindre pépin. C’est une des choses qui rendent mon travail si satisfaisant ».
28 P.38-40 EN VITRINE Niggemeyer Bildproduktion GmbH & Co. KG de Bochum, Allemagne a imprimé une image peu courante de 540 m2 qui est une partie d’un projet artistique mis au point par le Hauptsadtkulturfonds, la Fondation Culturelle de Berlin. Créées par Manu Kumar et Tom Heneghan, les 180 morceaux du décor mural « Fata Morgana » ont été imprimés sur une VUTEk UltraVu 3360 EC et montés sur le dessous du pont Eiserne qui conduit à « l’Île des Musées de Berlin » et pendent au dessus des eaux du « Canal de Cuivre », le Kupfergraben. Ce graphisme sous un pont est le premier du genre au monde et a un succès formidable aux yeux de toute l’Europe. De jour, l’image visuellement stimulante se reflète naturellement dans l’eau et la nuit, un système d’éclairage interne sophistiqué produit un effet surprenant. Primary Color Systems de Californie produit des bannières textiles et des tapis de sol caoutchoutés pour embellir les Showrooms US de Nissan. En utilisant une imprimante UltraVu 5330 EC, Primary Color a imprimé 4.800 images au total. L’entreprise a décidé d’utiliser des bannières en tissu au lieu de vinyle parce qu’elles pendent mieux et ne plissent pas ce qui leur permet de garder un bon aspect plus longtemps Avant d’acheter l’UltraVu, ils n’avaient pas d’autre choix que les transferts sublimables à teinture pour imprimer les tapis, alors qu’ils ont pu imprimer directement sur des bandes de caoutchouc pré-laminées pour produire des images attractives et solides. Max Print de Bergen, en Norvège, a utilisé son UltraVu 3360 SC pour imprimer une image de 8 x 2 mètres, une bouteille gonflable de boisson directement sur PVC. Le graphisme utilisé pour promouvoir un nouveau soda de Lerum a été fait en six morceaux, le plus grand mesurant 3,12 x 4,22 mètres. Chaque morceau a été soudé aux autres avant de gonfler la bouteille comme un ballon. La bouteille a fait sa première apparition au stade de football norvégien de Sogndal pour un match entre Sogndal et Brann et a offert un repère très coloré focalisant l’attention des spectateurs quand les footballeurs étaient hors du terrain. Elle a fait ensuite des apparitions en tant « qu’invitée dans des évènements se déroulant dans des magasins de sport et sur des parkings de supermarché en Norvège. Frank et Ji, un imprimeur grand format de Reykjavik en Islande a utilisé son UltraVu 3360 FC pour imprimer des images sur vinyle posées sur verre pour fêter les 100 ans d’indépendance par rapport au Danemark. Ji Johannesson, un associé de Frank et Ji, commente : « les petits textes et les photos en noir et blanc très fouillées se sont révélés un véritable défi mais nous avons produit 80 m2 d’imprimé totalisant 24 images chacune dans les 1,5 x 2 mètres. Installées, chacune sur des feuilles de verre, les images étaient éclairées et créées pour être très lisibles tout en permettant de créer un environnement atmosphérique. Rappelant les évènements liés à cette indépendance de l’Islande, les images ont été installées par Frank et Ji à la Maison de la Culture, un immeuble gouvernemental qui était au centre des fêtes de ce Centenaire. Mare Floors GmbH, un imprimeur en grand format allemand a utilisé sa VUTEk UltraVu 2600 EC pour imprimer un dessin de sol très coloré et peu courant, posé sous l’eau, pour une agence de publicité de Madrid, Estudio Cruz. Cette désignation fait partie du plan de Mare Floor pour optimiser de nouvelles opportunités sur le marché mondial dans les revêtements de sol et intéresse des clients d’Asie. Pour ce travail, Mare Floors a imprimé un montage de 20 m2 de différents motifs aqueux. Il comprend un nouvel effet spécial breveté pour images de sol. L’installation, une des premières en Espagne a eu un énorme succès. Pour installer le nouveau sol, Mare Floors a d’abord recouvert le ciment d’une couche de plastique sur laquelle ils ont ensuite collé les adhésifs. Des grains de verre et de cristal ont été ensuite collés sur l’image imprimée et le tout recouvert d’un overlay mat. La touche finale était la réalisation d’un film transparent durable aidant à créer l’effet d’eau ondulante. Ce sol est maintenant le point d’attraction dans le hall de réception principal d’Estudio Cruz.
29 Sema4 Signs, installée à Bristol en Grande-Bretagne, a montré que l’on peut obtenir des résultats spectaculaires avec des imprimantes plus petites. L’entreprise a utilisé la nouvelle Gerber Elan, une machine jet d’encre grand format huit couleurs, achetée à Spandex pour créer une série de panneaux d’exposition édités en connexion avec les programmes de télévision de TBBC commémorant l’anniversaire du débarquement. L’exposition met en lumière les expériences de gens ordinaires qui ont vécu cette période noire et s’en souviennent, qu’elles soient tragiques, touchantes ou pleines d’humour, via une série importante de « murs » d’exposition double face de 6 mètres, chacune comprenant 16 panneaux imprimés de 2,5 x 1,2 mètres. Sema4 Signs a produit en tout 128 panneaux en expansé couvrant 350 m2 d’imprimés.
P.42-44 FOCUS SUR LES MEMBRANES-CONTACT Dans ce numéro, Fespa World suit de près les derniers progrès dans le monde des membranescontact. Un adhésif imprimable en sérigraphie sous le projecteur Nor-Cote et 3M on mis en commun leurs connaissances dans l’impression UV et les adhésifs de haute qualité pour fabriquer un nouvel adhésif polymérisable aux UV pour des applications dans l’électronique, les membranes-contact, les plaques, les cadrans automobiles et la signalétique. 3M SP-7514 est un nouveau matériau liquide à bas de PU-acrylate qui peut être imprimé aussi bien en sérigraphie à plat que rotative et traité plus facilement et plus rapidement que ses équivalents à base d’eau ou de solvants. Le 3M SP-7514 a été optimisé pour donner une combinaison équilibrée entre les forces de décollement et d’adhésion et pour des performances de longue durée dans des conditions difficiles. Il est idéal pour les applications complexes comme dans la fabrication des claviers et des cadrans de voiture. Des contours précis d’une épaisseur de moins de 25 mm peuvent être facilement imprimés et, contrairement aux films adhésifs découpés sur platine, on n’a pas besoin d’outil et il n’y a pas de chutes d’adhésif dans le processus de fabrication. Le matériel est composé à « 100% d’adhésif » sans ajout de solvants organiques ni d’eau ce qui élimine la rétraction, améliore l’environnement et rend le 3M SP-7514 très économique dans son utilisation. Comme l’adhésif ne sèche pas dans l’écran, il n’a pas besoin de nettoyage périodique de l’équipement. En combinaison avec la rapide polymérisation UV, on peut accroître la productivité de 40%. Tout en permettant un traitement rapide, 3M SP-7514 permet de contrôler les caractéristiques de performances de l’adhésif après polymérisation finale. Modifier l’intensité de la lampe UV permet d’ajuster avec précision le cisaillement, -le « chant » et le tack de l’adhésif à l’application. La polymérisation s’arrête quand la lampe est éteinte (quid de la post-polymérisation ? Note de la trad.) et les caractéristiques de l ‘adhésif demeurent constantes y compris si l’humidité ou la température changent. Une fois polymérisé, l’adhésif se comporte exactement comme un adhésif de contact classique. Il peut être posé immédiatement ou recouvert d’une feuille de protection pour une utilisation ultérieure. « Cette nouvelle technologie des adhésifs donne aux fabricants exactement ce qu’ils attendent en terme de rapidité d’exécution, contrôle et performance environnementale, » dit le Dr Chris Howitt, Directeur technique de 3M UK Industrial Business . « Quand un maximum de rendement, un minimum de gâchis et une qualité optimum sont les priorités, SP-7514 est une solution superbe. Ce nouvel adhésif 3M est le parfait complément de notre gamme d’encres UV graphiques et électrographiques, » dit Mike Blain le Directerur de Nor-Cote UK. Nous pouvons maintenant fournir un « package » complet de produits UV pour nos clients graphiques et nos connaissances en sérigraphie UV pourra les aider à trouver la meilleure solution à leurs besoins d’impression, de traitement et d’assemblage ».
30 Pic caption : l’adhésif 3M SP-7514, fourni par le spécialiste de la sérigraphie UV, Nor-Cote permet un traitement plus rapide et un meilleur contrôle dans une vaste gamme d’applications. Pour plus d’informations, E-mail : bondingsolutions.uk@mmm.com Une nouvelle génération d’adhésifs « spacers » La division des Adhésifs Spéciaux d’Avery Dennison vient de créer une nouvelle génération d’adhésifs qui offre un produit fiable et de longue durée pour le secteur très demandeur des membranes contact (MTS). Avery Denisson Specialty Product a une longue tradition de fourniture d’adhésifs pour le marché des membranes-contact, depuis le début des années 80. En fait, si l’on en croit le Directeur Rien Repriels, l’un des produits d’origine, « FT 397 » reste en tête des ventes. « C’est parce qu’il a prouvé être un très bon tape-adhésif de montage double face pour toutes sortes de supports et d’encres », dit-il. Les tapes-spacers qui sont utilisés en contact avec les circuits imprimés et le plus souvent en combinaison avec des dômes métalliques doivent constamment répondre aux besoins croissants du marché pour la liberté de dessin, la facilité de conversion et la traçabilité. Les Spacers adhésifs de chez Avery Dennison ont été mis à jour dans tous leurs composants : adhésifs, supports liners et polyester. Il en a résulté une gamme complète de produits faciles à utiliser, qui sont utilisables pendant très longtemps et peuvent être utilisés avec le plus complexe des dessins. « Le plus récent mais sûrement pas le dernier a été l’amélioration de l’adhésif, » dit Jos Vorsselmans qui est responsable du développement des produits. « L’amélioration de l’adhésif est centralisée sur la cohésion à obtenir pour répondre aux demandes dans des domaines de stress continuel », continue t’il. Les tests montrent une plus grande résistance aux forces statiques permanentes qui sont appliquées au tape autour des dômes et en queue de membrane. Cela fait de ces tapes des éléments valables pour les performances à long terme, mais permet aussi aux clients de faire des dessins plus complexes : plus de dômes, plus près les uns des autres, plus près de bords, incorporation de petits composants, etc.). « L’adhésif a été testé et approuvé pour convenir à une vaste gamme d’encres et de composants plastiques qui sont utilisés dans la construction des MTS. En dehors des tests approfondis en laboratoire, nous avons aussi l’approbation de plusieurs acteurs importants dans le marché des membranes-contact », ajoute Rien Repriels. En plus de la gamme des produits standards d’Avery Dennison, un certaine dose de « surmesure » est possible en ce qui concerne l’épaisseur des spacers. Après le lancement de son nouveau tape spacer, Avery Dennison peut maintenant répondre aux demandes d’entreprises qui travaillent dans ce domaine. Pour plus d’informations, visitez : www.stde.averydennison.com Hytech s’agrandit en Grande-Bretagne Hytech Forming Systems World Wide est une entreprise d’engineering et transformatrice des plastiques qui a une usine à Phœnix, Arizona et une à Newbury en Angleterre, vient d’annoncer l’agrandissement de ses locaux et de ses services en Grande-Bretagne. Ce développement récent fait partie du vaste programme de recapitalisation mené par l’entreprise pour augmenter rapidement ses capacités, sa diversification dans les produits et réduire les temps d’attente pour ses clients pour les services les plus classiques. Dans son effort pour intégrer de nouveaux équipements et l’accroissement de sa base de clientèle, l’entreprise s’est installée dans un nouveau local de 900 m2 ce qui a triplé la capacité de production. Il a aussi investi plus de 3 millions d’Euros en équipement et en technologie, y compris l’acquisition de la nouvelle machine de formage d’Accuformes, une découpeuse laser Universal CO2, des perforatrices RMT et de nouvelles stations de travail DAC/CAM.
31 L’équipement Accuform a été conçu et fabriqué par Hytech World Wide tout spécialement pour des applications en IMD et a été installé pour fournir ce genre d’article sur le marché européen. En plus de fournir un service, l’équipement d’Accuform est aussi disponible sous licence. Une usine agrandie et un environnement de travail propre en fait une excellente vitrine pour les clients qui veulent acheter la technologie pour l’utiliser dans leur propre usine. L’équipement de découpe laser et platine a été acheté pour aider les clients en IMD de Hytech Euro aussi bien que les sérigraphes travaillant surtout dans la membrane-contact et la sérigraphie. Le nouvel équipement laser est utilisable pour le prototypage et la production en série qui sont trop cassants pour les méthodes classiques de découpe platine. Pour plus d’informations, visitez : www.hytecheuro.co.uk Ruwel et Fuba réunissent leurs forces Ruwel AG et Fuba Printed Circuits GmbH, respectivement second et troisième plus importants producteurs de circuits imprimés (PCB) en Europe, en termes de production européenne, sont convenus de coopérer dans leurs fonctions les plus importantes. Les deux entreprises ont un CA combiné de 160,270 millions d’Euros et emploie environ 2.200 personnes. Suite aux difficultés économiques de l’industrie électronique de ces trois dernières années cette initiative d’avant-garde est destinée au renforcement et à l’expansion des deux entreprises dans le marché international du PCB. RUWEL a un CA annuel de 80,170 millions d’Euros et emploie 1.300 personnes alors que FUBA a un CA de 80,100 millions d’Euros et un staff de 900 personnes. Les deux entreprises fabriquent une vaste gamme de produits qui couvrent virtuellement toutes les technologies et applications. Par exemple, leurs PCBs se trouvent dan presque toutes les applications électroniques ménagères, dans le médical et dans l’équipement industriel, dans les voitures, les avions et les vaisseaux spatiaux., et aussi dans l’industrie des réseaux et des télécommunications. Les ordinateurs ont tous besoin de circuits imprimés, comme d’ailleurs à peu près tous autres produits électroniques. La gamme des produits va des circuits simples une et deux faces, comme ceux utilisés dans les consommables, jusqu’aux circuits multicouches hautement sophistiqués pour des fonctions spéciales utilisées pour les circuits à haute fréquence pour l’UMTS et les réseaux de téléphones mobiles. Les deux entreprises ont huit usines au total en Allemagne, chacune spécialisée dans un groupe de produits pour différentes technologies. RUWEL a une filiale au Danemark et aussi un site en Europe du Nord. FUBA a des intérêts dans un fabricant Tunisien et un fabricant Indien de PCBs, ce qui augmente le nombre des sites internationaux impliqués dans la coopération.Ces producteurs travaillent dans un environnement avec des structures de coûts compétitives et l’engagement en Inde offre en plus des conditions favorables pour tirer parti des possibilités croissantes dans un marché indien en croissance rapide qui devrait se développer de la même façon que la Chine à l’avenir. Les deux entreprises ont déjà des structures de vente dans les marchés globaux les plus importants. Cela veut dire non seulement les marchés européens mais aussi les USA, l’Amérique du Sud et la Chine. La coopération signifie que ces structures vont être particulièrement renforcées en ligne avec le développement du, marché global. Cela place aussi les deux entreprises dans une position optimale pour fournir à leurs clients un meilleur soutien international qu’auparavant en terme de technologie et de service au client. Pour plus d’informations, visitez : www.ruwel.de et www.fpc.de P.46-48 MAGIE DE LA PHOTO La journée « portes ouvertes » d’Intellicoat – Magie de la photo
32 L’arrivée de l’impression numérique a ouvert de nouveaux et nombreux domaines d’applications dans l’ensemble du secteur des arts graphiques et cela permet maintenant d’obtenir des effets qui n’auraient pas été financièrement viables auparavant. Intellicoat Technologies pense avoir mis le doigt sur une nouvelle niche et le lancement de sa nouvelle gamme « Magiclée » est vraiment faite pour la prendre pour cible. Val Hirst en parle. En tant que fabricant de papiers couchés, films et supports spéciaux, Intellicoat Technologies cherche toujours de nouveaux marchés pour ses produits et a déjà connu des succès avec dans le lucratif domaine en développement de la reproduction d’art. Naturellement, le lancement de sa nouvelle gamme Magiclée qui comprend une sélection soigneuse de papiers et de toiles de peintre qui ont un toucher, une texture et une épaisseur uniques, cible les entreprises qui opèrent sur ce marché. Mais, encore plus excitant peut-être, Intellicoat pense avoir aussi mis le doigt sur un autre marché, celui du secteur photographique. Lors d’une récente journée « portes ouvertes » à Amsterdam, qui était destinée à lancer la gamme Magiclée, l’entreprise a partagé sa dernière trouvaille. Le directeur des Ventes et du Marketing, Mark Chappell explique : « la popularité des supports spéciaux comme ceux qui s’utilisent dans la reproduction d’art nous a encouragé à penser à une extension horizontale. Actuellement, la plupart des photographes utilisent des appareils numériques au moins pour une grande partie de leurs travaux tandis qu’en même temps la plupart des labos photo à l’ancienne ferment ce qui complique la recherche des photographes pour le traitement et l’agrandissement de leurs films, tant en matière de logistique qu’en matière de coût. Il continue : « Cependant, en, même temps, les imprimantes numériques sont devenues plus abordables et, c’est aussi important, elles sont devenues plus faciles à utiliser. L’acquisition d’une imprimante améliore beaucoup les bénéfices d’un photographe en lui permettant d’étendre la gamme de ses possibilités. Par exemple, au lieu de se contenter de produire un jeu d’épreuves, il peut étendre ses possibilités à l’impression sur toutes sortes de supports différents et d’obtenir les mêmes critères de valeur ajoutée que celles connues dans le secteur de la reproduction d’art. ». Mais, point sensible, Chappell reconnaît rapidement que c‘est un plan qui peut rencontrer quelques résistances des photographes eux-mêmes. « Honnêtement, personne ne savoure l’idée de jeter son argent par les fenêtres dans de nouveaux équipements, il faut donc négocier le virage avec précaution », admet-il. C’est pourquoi, dans le droit-fil de sa politique de toujours vendre via une chaîne de distributeurs, Intellicoat sélectionne des entreprises qui ont déjà un pied dans le marché de la photographie et sont pleinement en phase avec les désirs et les aspirations des photographes professionnels. Ces entreprises sont aussi très souvent à même d’offrir un service de bureautique. Une de ces entreprises s’appelle Art on Demand, le distributeur d’Intellicoat dans le Benelux qui a déjà persuadé au moins un client que le numérique est le bon chemin à prendre. Jeroen Meijerink est à la fois le road manager et le photographe de Kane, un des groupes de Rock les plus connus de Hollande, qui commencent à se faire connaître en Europe. Meijerink commente : « Kane est un grand groupe très visuel et leurs spectacles sont toujours brillants et excitants. Il n’est donc pas surprenant que la demande d’images soit toujours très forte et excède l’offre en matière de posters de taille moyenne. Les reproductions en grand format de Meijerink sont utilisées dans les salles de concert et les musées et deviennent aussi des pièces de collection pour les nombreux fans du groupe. Il continue : « Je travaille en coopération étroite avec Hans Moret d’Art on Demand qui a reproduit mon travail en se servant de la technologie numérique et j’ai été médusé par certains résultats. Les photos peuvent être complètement différentes en fonction des supports utilisés et c’est vraiment superbe de les voir agrandies d’une façon quoi n’aurait pas été possible par les techniques photographiques classiques ». Les clients des travaux de Meijerink sont à même de voir les photographies lors d’évènements spéciaux, de concerts et même sur le web et ensuite de commander des reproductions dans une étonnante gamme d’options différentes, par exemple encadrés comme une photo ou une toile tendue sur châssis. Il conclut : « avec mes photographies de Kane, il est important de créer une atmosphère en conservant leur style et leur notoriété. Nous voulons que le spectateur éprouve un
33 « sentiment » pour le style de l’orchestre La gamme des effets et ambiances qu’Art on Demand peut engendrer avec les supports Magiclée est très impressionnante et je crois que c’est une raison importante dans le succès des reproductions ». En réalité, aussi inspiré que Maijerink l’ait été, ce qu’il veut maintenant c’est tout apprendre en matière de numérique et faire de la photographie sa carrière à plein temps une fois que ses « jours de rocks » seront terminés ! Chappell espère qu’une fois qu’ils seront au courant des résultats qui peuvent être obtenus, d’autres photographes se sentiront tout aussi inspirés. Il dit : « toutes nos recherches nous font penser que la technologie de l’impression numérique connaîtra la même progression sur le marché de la photo que sur celui de a reproduction d’art. Cela représente de nouvelles opportunités pour les photographes et pour les entreprises existantes d’impression numérique et de bureautique capable d’utiliser la gamme des supports Magiclée pour les aider à attirer de nouveaux clients ». Les produits La gamme des papiers d’art, vendus sous la marque Magiclée d’Intellicoat comprend : Magiclée Torino : une toile mixte coton/polyester pour teintures et pigments. Torino à une texture subtile et est suffisamment souple pour être tendue et montée sur châssis. Un produit idéal pour le portrait, la reproduction d’art, la muséographie et la signalétique d’intérieur sur toile épaisse, la photographie et les displays.. Magiclée Verona : ce papier pour l’art numérique est un papier texturé avec un fini mat classique créé » pour les reproduction destinées à résister longtemps à l’affadissement. Ce papier d’art naturel est à pH neutre, ce qui lui confère une qualité élevée en vue de l’archivage. Verona est un papier d’art moulé et pressé à froid avec un couchage résistant à l’eau sans azurants optiques qui permet une qualité de fidélité de couleur supérieure en giclée numérique. Ces produits sont disponibles en 210 gr, 250 gr et 310 gr, tant pour les papiers que pour les toiles de peintre. Mis au point en accord avec des exposants d’applications en reproduction d’art, la gamme Magiclée Fine Art est idéale pour les besoins de la reproduction d’art. La gamme Magliclée Fine Art comprend aussi le Firenze, un papier mat, Sienna une base photo à sec et MuralPro, pour papier peint artistique. La gamme Magiclée Fine Art est immédiatement disponible et comprend les versions en 210 gr, 250 gr et 310 gr à la fois pour les papiers et les toiles de peintre. Pour plus d’informations, visitez le site : www.intellicoat.com ou www.magicinkjet.com
P.50-52
INFORMATION DE GRANDS EVENEMENTS A BOMBAY Suite à sa récente visite à Screenprint India, Michel Caza partage ses expériences sur l’exposition et ses aspects concernant les développements de la sérigraphie et du numérique en Inde. Pic 1. La « Porte de l’Inde » Bombay, ou pour lui donner son nom Indien, Mumbai, ce qui signifie en Hindi « porte » est l’entrée la plus classique en Inde autant en fait que métaphoriquement, en tant que ville jouant un rôle vital dans la croissance et le développement futurs de l’Inde en tant que nation majeure dans le commerce international. A la suite de l’exposition à Shanghai de l’an dernier, je prédisais qu’après le boom Chinois nous verrions une expansion similaire dans l’économie indienne et l’exposition Screenprint India qui s’est tenue en août et les évènements s’y rattachant ont tout fait pour renforcer cette prédiction.
34 L’exposition Screen-Print India Inaugurée officiellement par Michael Robertson, le Président exécutif de la SGIA/DPI, ce show ressemblait beaucoup à celui d’il y a deux ans. Des fabricants européens comme Fimor et Encres Dubuit y avaient un stand et bien d’autres fabricants étaient représentés par leurs agents locaux. L’exposition est assez inhabituelle en ce sens qu’elle est vouée aux seules sérigraphie et tampographie, à l’exclusion de l’impression numérique. On peut comparer d’une certaine façon cette exposition à quelques expositions nationales européennes, avec cependant beaucoup plus de visiteurs ce qui reflète la demande grandissante du marché Indien. Pic 2. Sur le stand Dubuit Les discours du « Keynote » Michael Robertson était l’orateur principal de cet événement conçu pour examiner la croissance et la popularité prédite des marchés de la sérigraphie et de l’impression numérique en Inde. Robertson s’est concentré sur l’état actuel des technologies et de ce qu’il pensait être les développements les plus importants à l’avenir. Mike Young a couvert le sujet des besoins en formation et Mrs Pei, la Vice-Présidente de la CSGIA nous a donné une comparaison avec ce qui se passe en Chine. Il y avait d’autres orateurs dont plusieurs membres du Conseil de Direction de l’Association Indienne et ses Présidents et vice-présidents, Ms Doshi et Mistry. En ce qui me concerne, après avoir répondu sur bien des points du discours de Robertson, j’ai eu le plaisir d’annoncer le lancement de ce grand événement, FESPA WORLD India 2005 qui se tiendra début décembre 2005 à New Delhi, quelque mois après FESPA 2005 à Munich.. Pic 3 : Caza-Robertson-Young-Doshi. FESPA WORLD India 2005 Cette annonce a reçu un accueil très enthousiaste et les membres Indiens de la SPAI, le Conseil de la FESPA et la majorité des fournisseurs présents membres de l’ESMA étaient aussi convaincus que l’exposition sera un formidable succès. Chacun est aussi très conscient des difficultés logistiques et pratiques pour beaucoup des nouveaux imprimeurs sérigraphes et numériques d’Inde et des pays voisins pour se rendre à l’Exposition Européenne de Munich. Si l’on ajoute à ce fait les nouvelles capacités de la FESPA pour organiser ce genre d’évènements en toute taille et forme, cette nouvelle exposition était l’étape logique suivante. Michael Ryan qui est le Directeur des Ventes était ravi de la réponse reçue à Mumbai et tout laisse à penser que l’Inde va suivre le modèle de développement chinois dans les secteurs de la sérigraphie et du numérique. Pic 4 : En vue de FESPA WORLD India.
Le Concours des Awards Il était riche d’enseignements et j’ai été extrêmement intéressé par la qualité des envois primés représentant de nombreux secteurs d’application. Beaucoup d’entre eux auraient remporté des concours similaires comme ceux de la FESPA ou de la SGIA. La qualité et la constance des images imprimées, la finesse des trames en quadrichromie et la qualité de la gestion des couleurs, marquent une formidable amélioration si je fais la comparaison avec les envois de 2002. Pics 5 or 6 : Envois primés
Le Forum des Questions et Réponses Techniques Lors de cet événement des « experts » dont Michael Robertson, Mike Young et moi-même avec quelques membres de la SPA India, ont dû répondre à un tas de questions, des plus simples aux
35 plus compliquées, y compris certaines qui auraient demandé des réponses sur plusieurs heures pour être vraiment complètes ! Cela illustre d’évidence l’immense demande de formation technique en Inde. Le Vice-président de la SPA India, Bhargav Mistry, qui est aussi le directeur du plus important constructeur de machines et d’équipements pour la sérigraphie, également un imprimeur-sérigraphe pour des applications industrielles de haute technologie est décidé à fournir de la formation et il va bientôt ouvrir une école dédiée à l’enseignement de la technologie sérigraphique. Il enseigne déjà au Graphic Institute de Mumbai. Le nouveau Département pour la Formation et l’Information Technique de la FESPA va soutenir les efforts de la SPA India pour améliorer les centres de formation dans la mesure ou nous sommes conscient qu’Européens et Américains doivent soutenir les ventes d’équipements et de matériel avec des informations et une formation technique de qualité.
La conférence impromptue Bhargav Mistry m’avait invité à passer un moment à l’Institut Gouvernemental pour les Technologies Graphiques pour y rencontrer le Principal, Ashok Desai et remettre leurs Diplômes aux huit étudiants reçus après un cours accéléré en sérigraphie. Quand je suis entré dans la pièce – à ma grande surprise – j’ai découvert que 150 étudiants attendaient l’arrivée du « Gourou » (ce qui en réalité veut simplement dire le « professeur » en Hindi). Il espéraient un discours sur la croissance de la Communication Visuelle en Inde et une conférence technique. Je n’avais rien préparé, mais comme j’ai toujours mon ordinateur avec moi, j’ai pu leur faire une petite conférence sur la façon de préparer les fichiers pour la sérigraphie.et le numérique ! En fait j’ai finalement parlé deux heures et j’ai eu beaucoup de plaisir à expliquer comment la sérigraphie et le numérique pouvaient offrir un tas de nouvelles possibilités pour des carrières intéressantes et satisfaisantes. Pic 7 : La conférence de Caza Pic 8 : Les 8 premiers diplômés.
Visites d’usines La première a été pour Classic Stripes, une très importante entreprise de sérigraphie indienne, accréditée ISO 9002 qui emploie 120 personnes et est spécialisée dans la production d’adhésifs pour l’automobile. Elle est équipée avec des presses à plat Atma et des cylindriques Sakurai qui passeront des systèmes à solvants aux systèmes UV l’an prochain dans une nouvelle usine géante. La visite suivante fut chez Spectrum, un des grands gagnants de Prix au Concours, spécialiste de la PLV et dont la qualité d’impression est remarquable, comparable à ce que l’on peut voir chez les meilleurs européens. Ils ont des presses et des équipements modernes (Atma et systèmes à solvants), quoique l’usine elle-même offre des conditions de travails bien loin d’être idéales, des tas de recoins, des pièces étroites à plusieurs niveaux différents, ce qui particulièrement difficile pour ceux qui font les travaux manuels de finition et de montage. Une parfaite illustration d’une entreprise de sérigraphie indienne « en mutation ». L’an prochain, Spectrum va emménager dans une usine toute neuve, commencer à travailler en encres UV et ses employés vont enfin avoir l’agrément de conditions de travail plus conviviales. Finalement, j’ai visité GRAFICA Flextronica et Grafica Display Company, cette dernière étant une entreprise qui travaille dans le domaine très particulier des décors de casques de moto en 3D.. Ils vont bientôt construire un Centre d’apprentissage sur leur terrain pour améliorer la qualité de la formation en Inde. Dans l’usine créée en 1989 par le père des actuels propriétaires, les frères Mistry, fabriquent une gamme complète de presses (vous en saurez plus ci-dessous) et toutes sortes d’équipements de séchage et de réacteurs UV pour ses presses mono et multi-couleurs, sans parler des
36 équipements nécessaires à la tension et au clichage des écrans. La conception et la qualité des machines sont impressionnantes. L’entreprise va exposer pour la première fois à la SGIA de Minneapolis et a aussi retenu un grand stand à FESPA 2005 de Munich. Pic 9 : Spectrum Pic 10 : Grafica Flextronica
La première presse d’impression multi-couleurs Indienne ! Absolument fascinant ! Une presse quatre couleurs grand format entièrement conçue et fabriquée en Inde… Et j’ai eu, en tant que parrain, l’honneur de faire démarrer cette toute nouvelle presse pour la première fois ! Cette presse, la « Multi-Speed » qui est fabriquée par Grafica Flextronica, vient juste d’être installée chez Yogi Displays Art qui appartient à Ravi Phulsundar. Yogi Displays est une entreprise de prépresse et d’impression numérique jet d’encre à solvants qui est maintenant puissamment équipée en sérigraphie. La nouvelle presse de sérigraphie est utilisée pour imprimer des panneaux décoratifs de 1,2 x 2,4 mètres et de la PLV en trames fines jusqu’à une épaisseur de 5 mm à une vitesse de 400 panneaux/heure. C’est la première fois qu’une telle presse quatre couleurs est conçue et construite dans un autre pays que l’Allemagne, l’Italie, les USA ou la Suède ! Même les fabricants de Taiwan avec leurs années d’expérience ne se sont pas risqués à fabriquer une telle presse ! De plus son prix très compétitif va bientôt en faire un « must » et Grafica Flextronica est déjà en train de former un réseau d’agents à travers le monde pour vendre ses équipements. Ce sujet d’une presse multi-couleurs à un prix abordable est de ceux que je vais très bientôt couvrir plus en détails parce que je crois que de telles presses vont permettre à la sérigraphie de continuer sa compétition avec les technologies numériques. Michel Caza Pic 11 : Démarrage de la presse chez Yogi Displays Art Pic 12 : la presse, Caza et le fabricant Bhargav Mistry. P.54
INNOVATIONS Le meilleur scanner grand format que j’ai jamais vu Pics 1 = La caméra-scanner 2 = La capture d’image multi-spectrale 3 = Installations possibles C’est à Paris, il y a peu de temps que j’ai découvert le meilleur scanner que j’ai jamais vu pour une utilisation dans les domaines graphiques, textiles et de la reproduction d’art. En plus, immense avantage, on peut scanner de très grandes images, jusqu’à 2 x 5 mètres et le modèle à six filtres qui utilise un CCD de 240 megapixels peut obtenir une définition et une résolution incroyablement élevées. (12.000 x 20.000 pixels) ce qui permet une reproduction couleur proche de la perfection (à 95%). L’acquisition peut se faire en niveaux de gris, en RVB ou en multi-spectral. La caméra peut être montée dans des environnements fixes ou mobiles, en utilisant un monopode ou un tripode, ou une colonne murale motorisée ou une fixation au plafond, pour scanner des objets sur des murs, des planchers, des chevalets de peintre, des tables pour copie, des supports de livres, des bases à vide ou des boites à lumière, avec une géométrie absolument parfaite. On peut aussi scanner toute une gamme de documents comme des peintures, des estampes, des
37 cartes, des plans, des tapisseries, des tapis, des livres, des dessins, des volumes brochés, des illustrations, des tissus et encore bien d’autres choses. Le modèle à six filtres du JumboScan MULTISPECTRAL produits des fichiers en RVB, calibration sRVB, multi-spectral brut, et L*a*b* avec différents éclairages. Un filtre infrarouge est disponible pour comparaison avec l’image visible. Un logiciel de traitement des couleurs est incorporé pour faciliter la production de fichiers entièrement calibrés et prêts à être utilisés avec une imprimante (calibrée bien sûr). Des logiciels d’affichage permettent des analyses statistiques et la reconnaissance pigmentaires, avec en plus une restauration artistique prédictive qui comprend une élimination du vernis permettant une simulation de la peinture avant son vernissage. Les six filtres (au lieu des 3 classiques en RVB) donnent une image avec une précision des couleurs de 95%, à comparer avec la plus précision plus classique – 50% – 70% au mieux fournie en RVB. Autre élément excellent : l’éclairage. Les miroirs elliptiques concentrent le rayonnement sur une bande étroite qui se déplace sur l’original en parfaite synchronisation avec la barrette CCD. La source de lumière peut être en HQI, HCI (halogène) ou tungstène avec une température de couleur de 5.400 ou 3.200° Kelvin. En plus il y a une protection du faisceau lumineux, des filtres de chaleur et d’UVb pour éviter d’abîmer des pièces fragiles. Une charte de couleur spéciale a été créée par Pébéo pour calibrer le scannage. Enfin, il existe un modèle de laboratoire qui a 13 filtres (10 dans le visible, et 3 en UV et IR). Il s’agit malheureusement ici d’un engin très cher, mais qui serait quelque chose à mettre sur la liste de vos souhaits les plus chers !
Des données importantes : JumboScan, modèle pour musées Senseur : CCD Atmel, mono-linéaire 12,000 pixels Résolution : 20,000 (H) x 12,000 (V) Ratio de pixel : 6.5 x 6.5 mm Zone de senseur : 130 x 78 mm Sensibilité : 380 x 1050 Nm Filtres colorés: (6-7) : Bleu, Turquoise, Vert, Jaune, Rouge, Proches IR, IR (en option) Profondeur de couleur : 72 bits – 6 x 12 Dimension des fichiers : 720 Mb (L*a*b 8 bits) et 2,88 Gb (Brut - 16 bits) Scanner Interface: Connexion ultra-rapide LVDS Optiques: Objectifs Schneider 150 et 180 mm. Système d’éclairage synchronisé JumboLux (breveté) Source d’éclairement : HQI or HCI (halogène) ou Tungstène Température de couleur : 5,400 K or 3,200 K Largeur de la bande éclairante : 70 mm (3”) Intensité : 70,000 Lux (illumination totale) Energie reçue: <52 lux à l’heure b (en A0/E- à 300 dpi) Changement de température : <1°C/F sur l’ensemble du document avec le filtre de chaleur en option Sortie UV : tous les UV-B sont bloqués Gestion des images avec Multispectral ColorSoft Méthode de reconstruction : Basée sur l’apprentissage direct et l’interpolation (breveté) Chartes particulières : Peintures, dessins, textile, flore, faune et applications particulières, Données de base spectrales : Pigments anciens et modernes pour la peinture Fonctions spéciales : Détection des craquelures, reconnaissance des pigments, visualisation infrarouge Enlèvement virtuel des vernis et analyse de la palette des couleurs Format de sortie des images : TIFF ou JPEG en profil RVB, L*A*B* avec éclairage différé et fichier Multispectral RAW
38 Configuration recommandée : Macintosh G4/G5 Dual Processor, OS 9 ou OS X. 3, 2Gb RAM Autres modèles disponibles : GIS (Echelle des gris, précision géométrique EMQ:0,005%, RVB (standard), Laboratoire (Multispectral 13 filtres: 10 visible, 3 filtres UV et IR) Pour plus d’informations, allez sur : www.jumboscan.com
P.55 Mesure du niveau de polymérisation en impression UV Photos : 1.TFC 9000 2.Comment cela fonctionne Michel Caza présente un outil que les sérigraphes attendent depuis 25 ans ! Dans un article technique du dernier numéro de ce magazine, on affirmait avec beaucoup d’assurance qu’il « n’existait pas de méthode d’évaluation simple, peu coûteuse et précise pour mesurer le degré de polymérisation d’une encre UV ». Il était aussi précisé que la méthode d’évaluation calorimétrique n’était « guère fiable » pour les couches normales en sérigraphie. En réalité, il existe maintenant un outil qui mesure précisément le niveau de polymérisation. Il est très récent et découle d’une conférence intéressante faite au séminaire Rad-Tech de cette année où était discuté la mesure de la polymérisation en se servant d’un TCM (Calorimètre en Film Fin). Cela m’a rappelé une conversation que j’avais eu avec le Dr. Bourne du Conseil de Recherche du Canada quand nous nous étions rencontrés il y a dix-huit mois à FESPA 2002 de Madrid. Nous pensions tous les deux que la « voie calorimétrique » était sûrement la plus facile et la moins chère pour obtenir ce type de mesure. En fait, je me plaignais que nous soyons obligés de choisir entre des méthodes simples mais peu précises et des tests extrêmement coûteux en laboratoire, par exemple la spectroscopie en temps réel ou l’analyse des modifications des paramètres physiques. A ce moment il apparaissait qu’il n’existait aucun outil bon marché pour permettre à ceux qui utilisent la technologie UV en sérigraphie ou en numérique de faire des mesures précises. La calorimétrie est avantageuse parce qu’elle permet une mesure directe du taux de polymérisation qui est calculé en fonction de la somme de chaleur dégagée, elle-même proportionnelle au nombre d’unités de monomères et d’oligomères convertis en polymères. Le calorimètre à film fin qui a été créé au début des années 80 a depuis été perfectionné (TMC), permet la mesure de la réaction exothermique d’un échantillon en cours de polymérisation grâce à une senseur à très haute sensibilité. Mon vieil ami Stephen B. Siegel, de l’entreprise américaine bien connue UVPS à Chicago vient de mettre au point le TMC 9000 un système de « Contrôle de Polymérisation » (CONTROL CURE) pour les encres et autres couchages UV. En principe ce système est un pas de géant. Mais, pour l’instant, c’est un outil de « simulation » qui mesure le degré de polymérisation atteint par une encre dans des conditions spécifiques et donne le résultat ou bien sur son propre écran LCD ou sur le moniteur d’un ordinateur connecté au port série. Il peut, bien sûr, être intéressant de savoir comment une encre est polymérisée dans ces conditions simulées, sous une irradiation fournie par un LED UV de 395 ou 370 Nm par exemple. Mais vous trouverez de très grandes différences de résultat en fonction de la puissance émise par le LED !
39 Il faut aussi considérer que chaque réacteur UV dans votre usine va utiliser une ou deux marques de lampe, travaillant à des distances différentes, à des intensités différentes et avec bien d’autres variables dont chacune va donner des résultats différents en matière de niveau de polymérisation. Et c’est exactement pour cela que nous avons besoin d’utiliser ce merveilleux outil, le TFC 9000 avec nos propres équipements. Il est impossible de créer une réplique exacte de ces conditions dans un simulateur. Au courant de ma demande d’une outil spécifique capable de traverser un réacteur UV et d’un prix abordable, Stephen travaille maintenant sur une seconde génération de ce modèle de base et prépare trois différents modèles : 1. Une version très simplifiée à un prix très bas, 2. Un bon système de laboratoire ayant toutes les fonctions de base, y compris le stockage de multiples test dans l’unité centrale, capable de soustraire la chaleur émise par les lampes UV pendant le test. 3. un modèle amélioré avec des fonctions supplémentaires. La station de test comprend une plaque d’aluminium mesurant 12,5 x 7,5 x 0.6 cm avec un cordon de 3 mètres, assez long pour passer dans n’importe quel réacteur UV classique. Ces outils améliorés vont nous permettre une mesure précise de la polymérisation en les utilisant avec une encre donnée, passant à une vitesse donnée sous une lampe donnée. Ce sera ensuite à nous de juger – en fonction de nos connaissances et de notre expérience – de savoir si le niveau atteint est le bon en prenant en compte les polymérisations à venir, polymérisation secondaire et post-polymérisation, deux éléments totalement ignorés dans l’article mentionné au début…. Mais c’est une autre histoire ! Pour plus d’information, contactez: info@uvps.com or visit: www.uvps.com P.58
ET FINALEMENT ! Ne croyez pas tout ce que vous lisez ! Même des soi-disant « Comités qualifiés d’experts » peuvent se tromper et peuvent donner des informations techniques incomplètes ou pire, fausses, prévient Michel Caza. J’ai envie d’utiliser cet espace qui m’est offert pour faire un sort à certaines inexactitudes d’un article publié dans notre dernier numéro de Fespa World, intitulé « Le séchage et la polymérisation des encres UV » qui, bien qu’il ait été écrit sous les auspices de l’ESMA contenait malheureusement de sérieuses erreurs techniques qui concernent les techniques sérigraphiques et numériques. Cela fait 28 ans que je suis complètement engagé dans le domaine des encres UV et en ai développé – à la fois en théorie et en pratique - et mis au point la technologie d’impression. Dans mon entreprise, nous avons imprimé en encres UV - et seulement en encres UV - depuis 1979 sur tous les types de supports, plastiques compris bien sûr, à la fois pour la PLV et les secteurs industriels. Dans l’article mentionné ci-dessus, l’auteur a complètement oublié un fait majeur en relation avec la polymérisation UV, très exactement la post-polymérisation. Une fois qu’une réaction de polymérisation est initiée, elle va continuer pendant 24 et même éventuellement, 48 heures. Si la polymérisation est déjà élevée dès le début, comme c’est recommandé – hélas – dans l’article, l’encre sera « sur-polymérisée » le lendemain. Et la sur-polymérisation est le pire ennemi de l’imprimeur : dès la première application de l’encre UV la polymérisation en croix va continuer jusqu’à ce que les liens entre les molécules du film d’oligomère aient atteint la fin de leur réaction potentielles de réactivité.
40 Si vous « polymérisez » à un niveau trop élevé dès le début – et rappelez-vous que quand vous polymérisez la première couleur, vous ne brûlez que 75% des photo-initiateurs, cette polymérisation initiale sera suivi d’une polymérisation secondaire qui se fera lors de la polymérisation de la seconde couleur. Il y aura ensuite en plus la « post-polymérisation ». L’encre, polymérisée à un degré trop élevé, sera sur-polymérisée, ce qui la rendra trop dure, cassante et donc en position de se craqueler au pilage ou à la découpe platine. En plus, vous risquez d’avoir à faire face à des problèmes d’adhésion entre les couches d’encre et même de « post-adhésion » sur des supports souples. Vous pouvez vérifier vous-même ce processus, simplement en en faisant le test du « grattage à l’ongle ». Si vous le faite sur un imprimé frais, après passage dans le réacteur, il devra révéler une surface dure avec une couche sous-jacente un peu molle. Si, ensuite, vous répétez le même test le lendemain matin, vous trouverez une encre polymérisée à cœur. Cette « polymérisation minimale » a aussi l’avantage de prévenir un échauffement des supports thermo-plastiques fins. En ce qui me concerne, je préfère toutefois ajouter en plus, après le choc thermique initial dû aux IR produits par les lampes UV (elles délivrent une énergie de 230 à 400 Nanomètres (UV proches), de la lumière visible de 400 à 700 Nm et des IR jusqu’à 5.000 Nm), un choc froid en ajoutant une « unité de refroidissement » après le réacteur UV (de l’air à 5°C et 80% d’humidité sur deux mètres y est soufflé) sur le support). Cela permet aux supports plastique de retrouver leurs dimensions et au papier une partie de son humidité et sa planeïté. Cela veut dire que nous n’avons aucun problème de repérage, même en impression en grand format sur polypropylène, polyéthylène ou ds feuilles de PVC de 200 µ. Je ne suis pas non plus en faveur d’une lumière UV non focalisée, ni non plus des systèmes dichroïques (déviation ou filtrage des IR) parce qu’ils empêchent souvent une bonne polymérisation de certaines couleurs. Un large « cocktail » de radiations est nécessaire pour une efficacité parfaite, surtout en utilisant des encres UV opaques, foncées ou métallisées. Encore autre chose : la mesure de l’énergie émise par la lampe est sans importance parce qu’elle ne traduit en rien le niveau de polymérisation. Ce « niveau de polymérisation » est ce dont l’imprimeur sérigraphe (ou numérique utilisant le jet d’encre piezo UV) a besoin et en dépit de ce que prétend l’auteur, un tel outil existe, c’est le CONTROL CURE, « AE TFC 9000 » conçu et fabriqué par l’entreprise américaine UV Process Supply. Le seul problème est que dans sa première version vendue à 4,800 US $ reste trop chère pour beaucoup de petites entreprises de sérigraphie. Une version simplifiée et plus abordable verra bientôt le jour et sera donc disponible (voir article page 55) Mon sentiment reste, comme toujours, que c’est à l’imprimeur de juger, une fois qu’il a pris en compte les polymérisations secondaires et la post-polymérisation, s’il a besoin de voir son encre immédiatement polymérisée à 70, 75, 85% ou plus ou moins - immédiatement après l’impression. C’est quelque chose qui demande du temps et de la pratique mais doit devenir une « seconde nature » pour l’imprimeur expérimenté. Je pourrai faire encore d’autres commentaires sur cet article, mais je pense que les points que je viens de soulever sont de la plus haute importance pour quiconque utilise des encres UV. Michel Caza Si vous avez un commentaire à faire au sujet des articles publiés dans Fespa World, envoyez vos commentaires à Val Hirst à : val.hirst@fespa.co.uk