Compte rendu de la 14e édition du festival de Chaillol

La 14ème édition du fe

stival de Chaillol a eu lieu du 18 juillet au 13 août 2010 .

Près de 3000 personnes ont assisté aux concerts.

e ué une étape important Cette édition a constit l de ojet de l’Espace culture dans l’affirmation du pr Chaillol

FESTIVAL DE CHAILLOL 14e édition 18 juillet - 13 août 2010

Mieko Miyazaki, concert du trio Miyazaki au en l’église de Chauffayer

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HISTORIQUE

Entre Alpes et Provence, bocage et hautes montagnes, tissant le savant et le traditionnel, la musique classique et les musiques du monde, la création et l’improvisation, le festival de Chaillol (Hautes-Alpes) connaît l’art et la manière de concilier les extrêmes. Ayant établi son nid depuis 15 ans dans le hameau de Saint-Michel de Chaillol, le festival déploie son vol vers les vallées du Champsaur et Valgaudemar, et tout le pays autour de Gap, programmant concerts, ateliers, rencontres et balades musicales. Structure culturelle reconnue du département des Hautes-Alpes, l’Espace Culturel de Chaillol oeuvre tout au long de l’année pour un accès à la culture toujours mieux partagé et favorise par tous les moyens possibles la circulation des publics locaux et estivaux dans son territoire. www.festivaldechaillol.com www.lebocage.org Récital d’Hélène Tysman au château de Tallard

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ILS SE SONT PRODUITS CET ÉTÉ :

Gustavo Beytelmann piano

Mieko Miyazaki koto

Victor Villena bandonéon

Bruno Maurice accordéon

Kay SlekinG guitare

Manuel Solans violon

le quatuor à cordes Bénaïm

François Rossé piano

Jean-Charles Richard saxophone

Shiro DaïmoN danse et shamisen

Wolfgang Reisinger batterie

le quatuor à cordes Tercea

Peter Herbert contrebasse

Hélène Tysman piano

Jasser Haj Youssef violon et viole d’amour

Sodi Braide piano

Youssef Hbeisch percussions

Pauline Depassio contrebasse

Ahmad Al-Khatib oud

Jérôme Aussibal sculpture

Olivia Hughes violon

Sylvie Birrittieri kyudo

Julien Dieudegard violon

Vincent Dallaporta kyudo

Ingrid Shoenlaub, violoncelle

Nico Clerx installations sonores

Laurent Wagshal piano

SVEN CLERX percussion

Toshiko Oiwa chorégraphie et danse

Alejandra Flichman acrobatie

Florestan Boutin piano

ALEXANDRE SAUVAIRE violon

Michaël Ertzscheidt piano

Olivia Hughes, Laurent Wagschal et Ingrid Schoenlaub pendant le trio de Ravel, Église du Hameau de Saint-Michel

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UNE Affirmation dU projet ARTISTIQUE

La programmation musicale du festival de Chaillol est désormais clairement identifiée, tant par les artistes que le public, dans son projet de faire dialoguer des espaces de culture extra-européens avec des éléments de notre identité culturelle européenne. Ainsi la présence d’artistes d’Argentine, du Japon, du Maghreb, loin d’en appeler à un exotisme de surface, permet d’interroger par les œuvres un rapport au temps, au monde. Le public répond chaque année plus nombreux à l’invitation qui lui est faite d’appréhender par le geste musical, des cultures qui lui sont souvent trop peu connues et dont il découvre, à l’occasion des moments d’échange et de rencontres avec les artistes et les compositeurs que le festival propose quotidiennement, qu’elles ne lui sont pourtant pas si étrangères qu’il le pensait.

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L’amorce d’une reconnaissance nationale

La mise en place d’un plan de communication élaboré avec plus de recul et de maturité que les années précédents a permis d’améliorer l’ancrage local du festival et de rendre visible ses proposition sur l’ensemble de la région Paca, grâce à de nombreux partenariat avec les journaux et magazines culturels régionaux comme Zibeline, Le César, La Provence, Le Dauphiné Libéré qui ont régulièrement rendu compte de l’activité du festival de Chaillol.

En 2010, le festival de Chaillol a confié la relation presse à deux attachés de presse parisiens, Anne Gueudré pour les musiques classique et contemporaine et Laurent Chailloux pour les musiques du monde et le jazz. La presse nationale a largement fait écho de la qualité du projet, tant sur le plan musical que sur celui de son lien avec le territoire, témoignant dans les articles qui ont été consacrés au festival, de ses nombreuses singularités.

L’accordéoniste Bruno Maurice devant les enfatns du centre de vacances le Kaly

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Un élan vers de nouveaux publics

La 14e édition du festival de Chaillol a été l’occasion, grâce au soutien du Conseil Général sur ce sujet, de mettre en place une mission de médiation en direction des publics éloignés. Recrutée quelques mois avant le début du festival et assistée de Julia Leredde, stagiaire et étudiante à Grenoble (Master professionnel Diffusion de la culture, UFR Lettres et Arts de l’Université Stendhal), Elise Guilloton a mis en place des moments de rencontres spécifiques autour des différentes productions du festival, permettant à des adolescents des centres de vacances, des personnes en difficulté sociale résidents dans les Hautes-Alpes d’accéder à une offre culturelle significative.

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Un dispositif PLÉBISCITÉ par les communes rurales Le festival de Chaillol est aujourd’hui clairement perçu comme une démarche culturelle innovante et exemplaire dans les Hautes-Alpes. La mutualisation des moyens de communes qui n’ont pas la taille critique pour porter une démarche culturelle d’envergure, le choix de l’itinérance dans un territoire et la pollinisation qu’elle permet, la qualité des propositions artistiques qui sont inscrites au catalogue du festival de Chaillol, le professionnalisme et la réactivité de l’équipe de l’Espace culturel de Chaillol sont plébiscités par les élus des Hautes-Alpes.

> QUELQUES CHIFFRES 3000 spectateurs 167 369 € de budget 39 artistes 11 nationalités (française, tunisienne, argentine, israélienne, géorgienne, américaine, anglaise, japonaise, autrichienne, jordanienne, arménienne) 26 concerts dans 12 communes différentes 2 balades musicales 3 ateliers d’initiation Un café littéraire Des rencontres avec les artistes 2 séances de cinéma

> ATELIERS D’INITIATION PARTAGER LA MUSIQUE EN FAMILLE Les ateliers d’éveil et d’initiation proposés par le festival de Chaillol sont un dispositif simple qui existe depuis la première édition. Ils permettent à chacun d’assumer l’envie, très répandue mais peu souvent formulée, d’essayer par soi-même. Être acteur et non plus seulement spectateur ou consommateur de musique, voici ce qui motive les participants: participer, partager, s’éprouver vivant dans la découverte et la pratique d’une discipline musicale, cerner quelques-uns de ses enjeux, sous la conduite d’un musicien professionnel.

L’intervenant compte beaucoup. C’est avec lui que l’on pourra dépasser les premières inquiétudes et s’engager dans une approche moins inhibée de pratiques artistiques souvent perçues comme inaccessibles, réservées à ceux qui savent ou qui ont le truc...

La dimension collective, celle du faire ensemble, y est essentielle et l’on vient d’ailleurs souvent en famille - les parents inscrivent leurs enfants, ces derniers décidant de rester un peu, pourquoi pas...

Les ateliers d’éveil musical du festival de Chaillol

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L’ASSOCIATION DES AMIS DU FESTIVAL DE CHAILLOL Comme d’autres événements de même nature, le festival de Chaillol est accompagné par de nombreuses volontés bénévoles.

Majoritairement résidants, originaires ou pas de la vallée du Champsaur, ils consacrent du temps et de l’énergie à la réalisation du festival, avant et pendant l’édition: préparation de l’église du Hameau de Saint-Michel, appui à la diffusion de l’information, accueil des artistes et du public le soir des concerts, organisations de nombreux moments d’échange et de convivialité,...

Les ateliers d’initiation à la percussion du festival de Chaillol

Nous tenions à remercier toutes ces personnes, fidèles depuis les premiers balbutiements du festival de Chaillol et sans lesquelles son projet n’aurait pas la même saveur.

Monique Malfroy, bénévole du festival

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Alexandre Chevillard à Saint-Michel de Chaillol

LES IMAGES DU FESTIVAL

ALEXANDRE CHEVILLARD est né en 1973.

Il rencontre la photographie après ses études universitaires en arts plastiques, s’enthousiasme pour le rapport direct qu’elle permet. Tel Cartier-Bresson et son « instant décisif », il plonge alors dans la vie, en extrait des « fragments d’espaces – fractions de secondes » qui sculptent le temps et composent avec le réel : c’est la période martiniquaise et les années de photo-filmage.

De retour à Paris en 2002, il crée Domaine sensible et développe un travail autour du spectacle vivant. Il photographie le théâtre au TEP et à La Colline, la danse au Théâtre de La Ville (Paris). Les metteurs en scène et chorégraphes se succèdent: Christian Schiaretti, Gildas Milin, Pina Bausch, Jan Fabre…

Passionné de musique, ses images sont diffusées depuis 2002 par l’agence DALLE. Il a couvert les festivals Jazz sous les pommiers (Coutances), Blues Passions (Cognac), Métissages Jazz à La Cité de la Musique, le festival Gnaoua (Essaouira, Maroc), photographié de très nombreux musiciens parmi lesquels Dave Holland, Femi Kuti, DeeDee Bridgewater, Trilok Gurtu, Jack De Johnette, N’Guyen Lê…

Il fait la connaissance de Michaël Dian en 2007, à Paris, lors d’une exposition du collectif KLUPS. Leurs ambitions artistiques respectives les amènent à collaborer pour contruire une mémoire photographique du festival.

> L’ÉQUIPE DE LA 14E ÉDITION

administration Sandra Bartmann chargé de production Léo Tissier communication - médiation Élise Guilloton relations publiques - billetterie Julia Leredde stagiaire Marie Meyer attachés de presse Anne Gueudré Laurent Chailloux coordination balades Alexandre Sauvaire régisseur général Olivier Reiso techniciens Frédéric Garnier Pierrick Fortoul accordeur pianos Pascal Perrot rédacteur François Meïmoun graphiste Patrick Lindsay photographe Alexandre Chevillard webmaster Bruno Poiré

> CONTACT Direction générale Michaël Dian m.dian@wanadoo.fr 06 62 42 42 56 Administration générale Flore Escande ecc.lebocage@gmail.com 06 02 34 11 84 Communication & médiation Élise Guilloton ecc.lebocage.communication@gmail.com 09 61 45 06 41 www.lebocage.org