SWISSLIFE

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4e Année // 2e édition // 6,50 francs

SWISSLIFE Eté 2013 // Gros plan sur les vacances

Vous voulez gagner un superbe voyage Kuoni d’une valeur de 3000 francs? Rien de plus simple! Téléchargez dès maintenant l’app gratuite pour iPhone et iPad ou rendez-vous sur www.swisslife.ch/magazine et participez au concours. Bon divertissement et bonnes vacances!



Editorial // 3

Bonjour, L’été est enfin là! Nous l’avons attendu impatiemment au cours des derniers mois. Nous avons planifié, réservé, préparé, fait les bagages, puis nous sommes partis nous détendre. C’est les vacances. Vous êtes en train de lire une édition spéciale de SWISSLIFE. Pas parce que nous pensons qu’un ballon de plage suffit pour se mettre en mode vacances. Les vacanciers que vous allez découvrir au fil des pages du magazine ont tous quelque chose de spécial. Les photographes Adrian Ehrat et Alexis Saile accompagnés des journalistes Roberta Fischli et Isabelle Stüssi ont trouvé une grande variété de plans vacances dans tout le pays. Dans le Valais, à St-Gall, au Tessin, à Brienz, à Bâle, à Montreux ou à Andeer, ils ont rencontré des personnes prêtes à leur parler des vacances, de leurs buts, de leurs souhaits, de leurs aspirations et de leurs expériences. L’album photo qui en résulte est particulier. C’est une mosaïque de la Suisse, mais aussi de la société helvétique. Si vous n’avez pas encore planifié vos vacances, passez à la page 60. Dites-nous où vous voulez aller, et vous gagnerez peut-être un voyage!

Ivo Furrer, CEO Swiss Life Suisse: «Décrocher, se relaxer, profiter de la nature et des montagnes. Durant mes vacances à Sörenberg, je suis bien loin du stress quotidien.»

Je vous souhaite une excellente lecture et de bonnes vacances d’été.

L’association professionnelle «Forum Corporate Publishing» a nommé SWISSLIFE Meilleure publication clientèle en langue allemande du secteur des services financiers.

SWISSLIFE Eté 2013


Gros pl les vaca Animés par le sentiment d’excitation diffus qui précède chaque voyage, deux photographes et deux journalistes ont parcouru la Suisse à la demande de SWISSLIFE, avec pour mission de recueillir les projets de vacances au gré des rencontres. Ils ont découvert que les rêves d’évasion ne sont pas seulement teintés de bleu lagon.


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an sur nces


Martin Palkovic, Steg (VS)

«En été j’accompagne ma copine en Bulgarie, chez ses parents. Puis je vais en Espagne avec des amis pour pêcher. La pêche sportive est ma passion depuis que j’ai 5 ans. Le but n’est pas de tuer le poisson, il s’agit seulement de l’attraper. Ensuite, on le remet à l’eau vivant. De toute manière, je n’aime pas le poisson, je ne voudrais même pas en manger. Ma meilleure capture a été un silure de 180 cm pesant 40 kg.»


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Adrian Brunner, Interlaken (BE) «Mes vacances de rêve? Je les consacrerais à l’escalade, en faisant cinq sommets de 4000 mètres, d’affilée.»


9 Lisa Mettier, 28 ans, mannequin, Zurich «Ne voyage jamais seul, car il n’y a rien de plus beau que de partager des instants magiques.»

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Innocenso Vista, camping Tenero (TI) «Je n’ai pas de vacances. Je travaille toute l’année au camping. Si j’ai le sentiment d’être en vacances? Non, c’est du travail, un point c’est tout.»


11 Denis Flück, 14 ans, et Adrian Zwahlen, 19 ans, Brienz (BE) Adrian: «Jusqu’à présent, mon endroit préféré c’est Saint-Tropez. On était au camping avec ma famille, et on y a rencontré plein d’autres Suisses. C’était tellement sympa que depuis, nous aimons y revenir pendant les vacances d’été. Et nos nouveaux amis aussi!» Denis: «J’ai passé mes meilleures vacances en République Dominicaine. Pourquoi? La mer, le soleil, les femmes.»


Jannic, Benno, Martha et Giorgia, St-Gall: «L’année prochaine, nous allons à Varsovie tous ensemble. C’est une ville qui commence à être hype, on dit que c’est le nouveau Berlin. Et puis Martha et Giorgia sont toutes les deux polonaises. Il paraît que là-bas, les gens sont jeunes, créatifs, fêtards.»


13 «Je suis d’avis que l’on peut passer d’excellentes vacances sans quitter la Suisse, même si des fois je dois prendre le large et partir plus loin. Je suis acrobate aérienne, ou «aerial dancer». A côté de ça, je travaille sur un projet de livre pour enfants. J’aimerais bien retaper une vieille ferme, me lancer dans l’agriculture bio et accueillir des citadins exténués. Je leur donnerais des cours d’aerial et de yoga en guise de thérapie afin de les remettre en forme. Un de mes amis m’a qualifiée de toucheà-tout. J’ai toujours quelque chose sur le feu. Je travaille parfois comme mannequin, par exemple. Je n’apprécie pas les chambres d’hôtel. D’autant plus quand j’y suis seule, ça éveille en moi un sentiment d’exclusion, de solitude. Je crois que ces chambres d’hôtel anonymes me rendent mélancolique. Je me presse alors de ranger mes vêtements et mes effets personnels afin de m’y sentir un peu plus chez moi. C’est pourquoi j’évite les hôtels autant que faire se peut. Mon conseil? Partir à la découverte en utilisant les transports en commun ou en se déplaçant à vélo. C’est comme ça qu’on voit le plus de choses et que l’on apprend à connaître les gens et la culture d’une ville plus vite et mieux.» Tina Weber, 30 ans, Zurich:

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Margrit et Karl Kunzmann, Andeer (GR): «Andeer est notre destination de vacances depuis dix ans, en raison de ses sources thermales. D’abord logés à l’hôtel Post, nous avons fini par opter pour l’hôtel adjacent aux bains, plus pratique pour nous. Nous pouvons ainsi regagner notre chambre directement, en peignoir, au lieu de retraverser tout le village.»


15 «Je viens de passer trois jours à Amsterdam, je n’ai malheureusement pas pu prolonger mon séjour. Nous avons loué des bicyclettes, les maisons étaient vraiment coquettes, les autochtones aimables. Il y a beaucoup de canaux, ce qu’on ne connaît guère en Suisse. Par contre, il n’y a pas de montagnes.» Daniela Salzmann, Brig (VS):

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Enzo Boccardi, Brienz (BE):

«J’ai une maison de vacances dans les Pouilles. Nous y allons, ma femme et moi, dès que nous en avons l’occasion. Mais nous n’avons plus tellement de temps car nous sommes très occupés par notre hôtel-restaurant. J’ai fondé un club Ferrari, car je suis passionné d’automobile. Le club est tout ce qu’il y a de plus officiel auprès de la marque. Je paye des cotisations et tutti quanti. C’est assez onéreux, mais j’obtiens des rabais dans toute l’Italie, dans les hôtels également. Quand nous mettons le cap sur le Sud en été, c’est toujours à bord de ma Ferrari 348TS. En haute saison, nous organisons un meeting Ferrari avec le club. Les propriétaires de Ferrari y sont conviés, mais également les aficionados qui n’en possèdent pas. En fonction de la météo, la rencontre a lieu une fois par semaine ou une fois par mois. Parfois, nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner, ou pour le dîner, c’est selon. Evidemment, nous comparons

aussi nos voitures!»


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«L’année dernière, je suis allée à Majorque avec mes deux meilleures amies. On a élu domicile dans la serre d’une top-model vieillissante. Son mari était toujours absent. Des tableaux qu’elle avait peints étaient accrochés aux murs. A Palma, on nous a volé notre ordinateur trois heures avant le décollage. Notre lingerie préférée s’est volatilisée. Et il a plu six jours sur huit. Deux mois plus tard, ma famille s’est rendue à Majorque. Elle y a passé les meilleures vacances de sa vie.»

Leonie Fischli, 22 ans, Zurich:


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Orlando Strub, Splügen (GR): «En été, la boucherie a autant de clientèle que d’habitude. Alors pas de vacances estivales pour nous. L’automne est une saison très agréable en montagne, nous restons donc ouverts. La haute saison est l’hiver. Nous prenons une semaine de vacances au printemps. Nous organisons nos vacances en fonction du temps. Si nous avons une semaine de vacances et que nous ne pouvons pas planifier exactement, nous allons au Swiss Holiday Park SWISSLIFE Eté 2013

à Morschach. S’il pleut, un hôtel wellness est idéal. Par beau temps, nous passons quelques jours à Europapark. Dans les Grisons, le rapport aux vacances est le suivant: nous avons quatre semaines de vacances, nous en consacrons trois à la chasse, et la dernière... Il faut savoir que nous autres Grisons n’aimons pas aller loin. Comme on dit: pour le Grison, le mal du pays commence dès qu’il a tourné le dos à son village.»


Gaby et Toko Rupf, Sargans Toko: «Mes vacances préférées? En Corse. On dormait dans la tente de toit de notre Jeep.»


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Martin Bienerth, Andeer (GR):

«Les vacanciers font tourner notre fromagerie. C’est pourquoi nous avons monté une grande fenêtre donnant sur la rue dans notre cave à fromages. Ainsi, les passants peuvent voir notre travail. La nuit, nous laissons la lumière allumée dans la cave pour les clients de l’hôtel d’en face. J’ai repris la fromagerie avec ma femme il y a 12 ans. Les cinq premières années, nous n’avons pas eu un seul jour de libre. Une fromagerie tourne sept jours sur sept. Nous avons tout sacrifié au début: les loisirs, les amis, etc. Nombreux sont ceux, qui, aujourd’hui, ne pensent qu’à l’argent et vendent leur âme. Je ne comprends pas non plus pourquoi certains fromagers se vantent de pouvoir transformer 1 million de litres de lait par année en employant trois personnes. Entre-temps, nous sommes six pour 400 000 litres. Au bout du compte, le but devrait être de créer un maximum d’emplois. J’explique la particularité du lieu aux gens qui viennent nous acheter des fromages. Les grandes villes ne connaissent que deux dimensions. Nous en avons trois, car nous devons tenir compte de la montagne. En juin, il est possible d’avoir trois saisons en l’espace d’une heure. En bas, dans la vallée, il fait chaud, c’est la fenaison. Si l’on monte un peu, l’air est printanier, les crocus et les primevères fleurissent. Et plus près du sommet, l’hiver règne. Même si nous travaillons beaucoup, je considère qu’il est important de partir de temps à autres, afin de prendre du recul et SWISSLIFE Eté 2013

d’avoir une perspective plus large. C’est un luxe que nous ne pouvons nous accorder que depuis quelques années. Au début, Maria et moi passions quelques jours dans les Mayens non loin d’ici, de manière à pouvoir revenir rapidement en cas de besoin. Il n’y a jamais eu de problème, et nous pouvons maintenant nous permettre de partir deux semaines sans nous faire de soucis. L’année dernière, nous sommes allés en Inde, et il y a six ans, nous avons été au Portugal. Pour la première fois, j’ai vraiment pu voir la mer.»


Leona Veronesi, Zurich (ci-dessus): «J’ai passé mes meilleures vacances au Domaine de Fraisse, dans le midi. J’y retourne régulièrement, car je peux m’y ressourcer complètement. Se détendre. Se lever tôt. Monter à cheval. Bien manger, boire un bon vin sous le mûrier. Se baigner dans le fleuve. Cueillir des figues. La nature. Une sieste à l’ombre. L’opposé du stress de Zurich.»

Nicola Rüttimann avec sa famille et ses amis, Zurich (en haut à gauche): «Mes vacances les plus drôles? Avec ma nouvelle copine, lorsque je suis allé à l’hôtel, juste à côté de mon appartement. Le lendemain matin, on parcourait les deux cent mètres jusqu’à mon domicile en voiture. Génial.»

Katalin Deér, artiste, St-Gall (à gauche): «Je voudrais aller en Hongrie, pour voir comment sont les gens, s’ils nous ressemblent vraiment, et pour danser…»


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Beatrix Padlina, Verscio (TI) (ci-dessus): «Je viens de revenir de Barcelone. J’y ai fêté mon anniversaire avec mon mari. J’aime cette ville, la mer, les gens, l’atmosphère, la langue. Il y a tout ce qu’il faut à Barcelone. Nous avons essayé de porter un autre regard sur la ville, et de ne pas faire toujours la même chose. Mais cela n’empêche pas de flâner sur les Ramblas et de déguster des tapas en terrasse, activités incontournables à Barcelone.» Debbora Hirsch et Marco Jann, Zurich (en haut à droite):

«Notre pire souvenir de vacances? Le vol Baracoa – La Havanne. Nous avons pris place à bord d’un «avion», qui s’est révélé être un vieil appareil de fret russe. Au secours! L’habitacle datait du siècle dernier et était plutôt branlant. Nous nous sommes dits qu’il valait mieux ne rien ouvrir ou fermer. Evidemment, les avions sont fumeurs à Cuba. A l’atterrissage, nous avons été soulagés d’être encore en vie.»

Ueli Zurbrügg, serre tropicale, Frutigen (BE) (à droite): «Quand je fais une pause et que je peux lire le journal au milieu des plantes, j’ai l’impression d’être en vacances. J’aime la chaleur. Mais je n’ai jamais été dans la vraie jungle.»

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Thomas Campolongo, Zurich:

Hana Schärer, couturière, 25 ans, Zurich: «Quand je pense vacances, cela fait généralement remonter en moi des souvenirs d’enfance. Une fois, alors que nous étions en train de gravir le Stromboli, il est entré en éruption. Des pierres étaient projetées en l’air de toutes parts. Nous nous sommes mis à couvert, et ma mère à dû me tenir assez fort, car le vent soufflait à une centaine de kilomètres heure. Mais je n’avais pas peur, je trouvais ça excitant. J’aimerais bien retourner là-bas.»

Cina Vital et André Bregy, Salgesch (VS) Cina: «En été, je me rends toujours à Rabat. Ma femme est marocaine, nous avons donc une résidence secondaire au Maroc. Nous y allons trois à quatre fois par an.» André: «Je vais en Thailande avec ma famille. Bangkok, Phuket… notre itinéraire dépendra de ce qui plaira aux enfants.»

Lara, 8 ans, et Rosineia Anderegg, 33 ans, Hasliberg (OW)

«Moi, les endroits que je préfère, c’est ceux avec les plus grands toboggans aquatiques. Je n’ai jamais peur.» Rosineia: «Chaque année, nous allons en Grèce. Rhodes est mon endroit favori. Les gens sont très ouverts et accueillants. Nous nous y sommes senties comme chez nous. Mais Lara veut absolument retourner à Cos. Elle est d’avis qu’il y a là-bas les meilleurs toboggans.» Lara:

«Je ne prends que des vacances courtes. Je suis fait pour la ville. Or, en général, on a fait le tour d’une ville en cinq jours, ensuite, ça devient pénible. Comme je travaille en indépendant, je ne peux pas non plus me permettre de longues absences. Vienne est ma ville préférée. J’aime sa mixité et l’état d’esprit de ses habitants. En ville, je me déplace toujours à pied ou à vélo. Je choisis mes destinations où cela est possible. Berlin, par exemple, ne me convient pas: les distances sont trop longues.»

Josef Hechenberger, Hasliberg (BE):

«Je ne pars jamais plus de trois ou quatre jours. Quand j’ai besoin de recharger mes batteries, je vais dans le Tyrol faire de la remise en forme. En dehors de la brocante, je travaille sur différents projets. Mais où que je sois, au bout d’une semaine, j’entends l’appel de ma brocante, le Brünig-Sepp.»

«Honnêtement, si j’avais le choix, je serais tout le temps en voyage. Vacances à Formentera, virée à Belgrade, séjour yoga à Goa, vacances familiales à l’île Maurice ou randonnée dans la mer de nuages de La Gomera. J’aime me perdre dans l’inconnu, les rencontres, m’imprégner des odeurs et des atmosphères. Je retrouve mon énergie. Ensuite, je suis contente d’être à la maison – enfin, pour un petit moment.»

Isabelle Stüssi, 35 ans, journaliste, Zurich:


Andreas Aeschbacher, 28 ans, buffet de la gare, Thoune (BE):

«Je ne peux pas partir en vacances l’été, c’est là que la saison bat son plein. Et puis ma femme est encore en formation, et nous avons une petite fille de deux ans et demi. Nous avons d’autres priorités. Si j’avais le choix, j’irais sur l’île Maurice. Toutes les images que j’en ai vues étaient belles.» Alexandra Frosio Ladenmeier, Verscio (TI):

Alexandra Pugin-Kalbermatter, Brig (VS):

«En fait, je suis en vacances avec ma famille à Pela, je ne suis à Verscio que pour une représentation avec le Teatro Dimitri. Nous avons donné ici un spectacle pour enfants. Pour moi, c’est une journée de travail. Pour mes enfants, c’est sympa d’assister au spectacle, même si maintenant ils connaissent sans doute la pièce par cœur.»

«Pas de vacances cette année, il y a trop à faire. Nous sommes toujours en route, surtout dans le Haut-Valais et l’Oberland bernois.»

Jan Hoffmann, Zurich:

«Cette année, je pense aller en Espagne. Je me réjouis surtout à l’idée de la pâtisserie.»

Orlando, 31 ans, réceptionniste/ingénieur, Montreux (VD): «Il y a cinq ans, j’ai quitté la Colombie pour la Suisse, afin d’y faire un mastère en sciences. Je travaille maintenant ici, à Montreux, en tant que réceptionniste à l’Hôtel Helvétie. Je vois des touristes tous les jours. Je n’ai pas forcément envie de passer mes vacances dans un hôtel comme tout le monde. Je préfère la nature. J’aime le camping, et je rêve depuis longtemps d’aller en Nouvelle-Zélande. J’aime les îles, la mer, parler anglais, même si l’anglais néo-zélandais n’est pas le plus bel anglais qui soit. SWISSLIFE Eté 2013


Subrahjit «Chris», 31 ans, spécialiste en informatique, Lausanne (VD): «Je crois que ça fait longtemps que je n’ai plus eu de longues vacances. Depuis 1999, je voyage dans le monde entier pour des raisons professionnelles. J’ai étudié à Londres. En primaire, j’étais à New Delhi. Quand j’en aurai le temps, j’inviterai ma mère en Grèce ou à Chypre. Elle y a passé sa lune de miel avec mon père et en rêve encore. Ou je l’invite en Suisse, pour faire un tour de Suisse avec elle. Personnellement, je serais plutôt tenté par l’Espagne ou le Portugal. Si seulement j’avais plus de temps…»


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Tomfeï, 29 ans, Ingenieur, Lausanne (VD): «A 16 ans, j’ai déménagé en France pour ma formation, j’y suis allé à l’école et j’y ai ensuite suivi mes études. Je suis maintenant ingénieur et je travaille à Lausanne. J’ai enfin suffisamment d’argent pour me permettre de partir en vacances. L’année dernière, je suis allé à Stockholm et Oslo avec des amis. Nous avons rendu visite à une amie de la fac de Lyon. Cétait super. Je voudrais absolument aller en Inde, parce que je crois que cette culture a beaucoup de points communs avec celle du Togo, comme par exemple la nourriture épicée ou la cuisine de rue. Je pense que je m’y sentirais comme chez moi. Est-ce que le voyage ne constitue pas une quête du lointain mais aussi un retour aux sources? Je le pense. Au bout de quatre jours à l’étranger, les petites choses du quotidien me manquent. Cependant, je fais l’expérience contraire dans mon pays d’origine: maintenant, je fais plus d’excursions au Togo, afin d’apprendre à le connaître. J’ai par exemple visité des maisons Tata-Somba. Ce sont de vieilles maisons en terre glaise, magnifiques. Oui, je crois que je retournerai un jour en Afrique, car je pense que mes connaissances et mon savoir-faire y seront mieux employés.»

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Meret, 22 ans, élève à l’Ecole hôtelière, Lausanne (VD): «On pourrait presque dire qu’il s’agit d’un rituel: depuis quatre ans, je me rends dans un hôtel de cure en Autriche, afin de jeûner. En fait, on ne boit que des jus, et on a un massage par jour. J’adore: au bout de quelques jours, on se sent vraiment bien dans son corps. Après, la nourriture procure un réel plaisir. Je suis extrêmement sociable, et donc toujours très entourée. Ça fait que j’apprécie énormément de me retrouver à la campagne pour une semaine, en toute quiétude. Mais au bout de cinq jours, j’ai ma dose, et l’effervescence de la ville m’attire comme un aimant.»

Tatiana, 21 ans, étudiante en relations internationales, Lausanne (VD): «Lorsque je voyage, c’est surtout pour apprendre à connaître une nouvelle culture. Généralement, j’aime m’immerger dans une culture totalement différente de celle que je vis ici, en Suisse. A l’étranger, je m’adapte sans aucune difficulté. J’essaie toujours d’adopter le mode de vie de la population locale. Je sais que c’est cliché, mais je ne veux pas me sentir comme une touriste, même si j’en suis une. C’est pourquoi j’essaie de vivre chez l’habitant. Je suis également d’avis que si l’on est invitée à manger par des gens, il faut surmonter ses peurs et accepter l’invitation. En effet, il n’y pas de meilleur moyen de découvrir un pays et ses habitants que de partager un bon repas.»

Paola, 24 ans, étudiante en architecture, Lausanne (VD): «Les vacances me permettent de sortir de mon train-train d’étudiante et d’avoir enfin à nouveau du temps pour ma famille et mes amis. J’ai fait de nombreuses expériences étranges au cours de mes voyages. L’une des plus insolites s’est déroulée à l’aéroport de Bangkok: je voyageais avec des amies. Au soir du 31 décembre, nous voulions toutes nous envoler vers le Viêt-nam afin de rendre visite à la sœur d’une de mes amies. La sœur nous a dit que nous n’avions pas besoin de visa, nous ne nous en sommes donc pas souciées. Lorsque nous avons voulu nous enregistrer à l’aéroport, l’employée du guichet nous a expliqué qu’il fallait impérativement un visa. Mon amie a éclaté en sanglots! Nous avons appelé l’administration chargée d’établir les visas, sachant qu’en général, cela prend 72 heures. Evidemment, ladite administration était fermée jusqu’au nouvel an. Désespérée et prête à tout, mon amie a fait le tour de tous les guichets de check-in de l’aéroport, disant qu’elle ferait tout pour avoir son vol. On ne lui a opposé que des refus de toute part. L’idée de passer le réveillon à l’aéroport nous horrifiait. Alors que nous avions presque jeté l’éponge, quelqu’un a soudainement tapoté sur son épaule et a demandé: «Do you need a visa?» «Oui, nous avons besoin de quatre visas», a-t-elle répondu. Sans essayer de négocier le prix, elle a accepté sa proposition, soit 200 dollars par visa. L’homme était d’apparence assez étrange, il n’avait pas d’uniforme officiel de l’aéroport, mais il s’est avancé vers le guichet avec assurance, et nous nous sommes retrouvées munies de nos visas en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Quelques minutes après, nous prenions place à bord de l’avion, débordantes de joie.»


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La semaine d’après // 31

Illustrations: Kathrin Bänziger

L’avenir commence ici. Même les plus belles vacances ont une fin. Se lever, aller au travail, travailler, faire ses courses, payer les factures... Le quotidien nous reprend. Mais le retour à la vie professionnelle peut aussi être source de joie. SWISSLIFE vous donne quelques bons conseils pour effectuer la reprise en douceur.

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SWISSLIFE Eté 2013


1_Lundi

Améliorer la reprise du travail

Peu de gens aiment les lundis. Pour bien commencer la semaine, ramenez une spécialité de votre destination de vacances à vos collègues.


2_Mardi

Un peu de douceur

Loin des yeux, loin du cœur? Téléchargez vos plus belles photos de vacances sur votre ordinateur au bureau et choisissez-en une comme fond d’écran.

SWISSLIFE Eté 2013


3_Mercredi

Changement d’optique

Commencez la journée autrement. Levez-vous une heure plus tôt que d’habitude et prenez le petit-déjeuner dans votre café préféré. Après, tout ira mieux!


4_Jeudi

Faites-vous plaisir

Trois jours ont passé. Il est temps de s’offrir un petit extra. Aujourd’hui, vous vous faites plaisir et achetez ce que vous vouliez depuis longtemps.

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5_Vendredi

Réservations pour le prochain voyage

Après les vacances, c’est avant les vacances! Avant que les agendas ne soient remplis et les vols complets, effectuez déjà vos réservations pour les vacances suivantes.


6_Samedi

On se bouge!

Enfin samedi. La journée est à vous. Profitez-en pour être actif physiquement après une semaine de bureau. Ménage, shopping, jardinage. Bref, on se bouge!

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7_Dimanche

Des vacances plein la tête

Oubliez le réveil et passez le dimanche au lit. Alain de Botton «L’art du voyage».


Nous venons d’ouvrir notre agence de voyages vient de fermer. Une entreprise est confrontée à de nombreuses exigences. Nous vous soutenons volontiers. Swiss Life vous propose une prévoyance étendue: flexibilité et sécurité élevées grâce à une gamme complète de solutions. N’hésitez pas à demander un entretien conseil personnalisé pour vous en convaincre! www.swisslife.ch/entreprises


Sofia, 27 ans, et Catarina Pires, 18 ans Sion (VS)

«Ma destination de rêve est la Nouvelle-Zélande. On y trouve tout: la plage et la montagne, bref, la combinaison parfaite.» Catarina: «Moi je rêve des Caraïbes. C’est le paradis.»

Sofia:

«Il y a de nombreuses vacances qu’on n’oublie pas. Mes premières vacances en Californie en font partie. La visite de la «Eames House» a constitué un point fort absolu. Cette maison de Pacific Palisades érigée en 1949 sur un terrain surplombant la côte représente l’une des réalisations majeures de l’architecture du XX e siècle. L’ambiance presque magique qui se dégage à l’intérieur m’a marqué plus profondément encore. Charles et Ray Eames ont su allier moderne et ancien, design et art populaire, au travers de meubles et d’objets constituant un ensemble merveilleux dont le rayonnement s’étend à l’architecture d’intérieur actuelle. 25 ans après la mort de ses créateurs, la maison n’avait pas changé, et j’ai eu la chance de rencontrer un membre de leur famille et de pouvoir visiter l’intérieur. Cette visite fut pour moi un moment inoubliable, qui a impacté tant ma vie professionnelle que privée.» Eckart Maise, 48 ans, Bâle:

Florian Kalotay, 35 ans, photographe, Zurich:

«Lorsque j’ai fini par trouver l’été et que j’ai quitté la nationale pour emprunter des pistes sablonneuses, laissant derrière moi Alcatraz et Junkie House, j’ai fini par trouver le paradis. J’étais invité chez des amis avec les miens.»


Fabian, 30 ans, musicien, Berne: «En tant que musicien, je suis toujours en déplacement. Lorsque je bois tranquillement un verre de vin blanc un lundi après-midi, je me sens comme en vacances.» Annik, 28 ans, sociologue, Berne: «Après mes études j’ai visité toute l’Asie du sud-est. Depuis, je possède un touctouc à trois roues. Au Viêt-nam, nous avons rencontré un conducteur de touctouc. Nous avons voyagé avec lui un bout de temps. Il a fini par nous inviter à partager un repas avec sa famille. Lorsque nous avons appris qu’il avait dû contracter une hypothèque pour financer son touc-touc, et combien de temps il lui faudrait pour rembourser, nous étions abasourdies. Nous avons pensé qu’il faut savoir rendre service. Nous lui avons donné 200 dollars, et pouvons dire non sans fierté que nous sommes propriétaires d’un touc-touc. Depuis, nous correspondons régulièrement par courriel. Entre-temps, certains de nos amis lui ont rendu visite et ont découvert le Viêt-nam avec lui. Pour moi, aucun autre souvenir ne peut remplacer celui-là.»

Graziella Carrus et Rossella Quadri, Locarno (TI):

«Nous avons prévu d’aller une semaine au Portugal, à une fête goa! Nous allons passer la semaine à danser!» Fredi Banz, 66 ans, Lungerensee (OW) «Ma femme et moi passons deux semaines en Italie chaque été depuis vingt ans. Nous rendons visite à un couple de nos amis. Nous avons gardé leur fille lorsqu’ils vivaient en Suisse pour y travailler. Leur fille a maintenant 35 ans, elle est mariée et vit dans le même village que ses parents, dans la maison d’à côté.» SWISSLIFE Eté 2013

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Lucien, Joël, Lukas, Luca, Maths, Noah, Manuel, Brig (VS) Joël: «Luca et moi avons été au Japon l’année dernière. Nous voulions en fait y aller l’année d’avant, mais la catastrophe de Fukushima nous a obligés à reporter notre voyage d’une année. Le temple d’or à Kyoto est ce qui nous a le plus impressionnés. Il était vraiment incroyable.»


«Mes plus belles vacances, c’était en Thaïlande. Il faisait toujours bien chaud, et la nourriture était trop bonne. Quand j’étais plus jeune, je pouvais y passer mes vacances chaque hiver. J’étais le plus clair de mon temps à la plage.»

Timo Tanner, 14 ans, Zurich:

«Je reviens tout juste de Tokyo. C’était le printemps, les gens dormaient dans les parcs sur une mer de pétales, c’était magnifique. Les bonnes manières sont un aspect marquant. Les gens sont très conventionnels, tout en étant extrêmement chaleureux. Lorsque je demandais mon chemin à une personne, celle-ci laissait tout tomber et m’y menait. Et ce, alors que la plupart ne parlent pas anglais.» Jiagia Zhang, St-Gall:

Eveline, 62 ans, restauratrice, Montreux (VD): «Oh, ça fait bien longtemps que je n’ai pas été en vacances. Avec mon mari, nous avons eu cinq restaurants. Malheureusement, il est décédé il y a trois ans. J’ai dû renoncer aux quatre autres restaurants. Je n’en gère plus qu’un désormais – le Paradiso, et son bar. Nous sommes réputés pour notre buffet oriental qui vous transporte en vacances – des vacances qui passent par l’estomac. Mon mari était libanais, c’est pourquoi nous avons de nombreuses spécialités libanaises à la carte. Avec lui, j’ai voyagé dans le monde entier. Nous avions décidé de découvrir deux nouveaux pays chaque année, j’ai donc été partout. Nous avons même été au Brésil alors qu’il était déjà très malade. C’est ainsi que nous avons fait de nombreuses rencontres. Entre-temps, j’ai des amis et des connaissances dans tous les pays. C’est pourquoi il m’arrive souvent d’entendre appeler mon nom dans une ville qui m’est totalement inconnue. Ça m’amuse et je me dis que vraiment, le monde est petit.»


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«L’été dernier, je me suis rendu sur la côte Atlantique avec quatre potes et deux voitures, pour faire du surf. L’un deux avait rencontré une fille quelques mois auparavant. Au même moment, celle-ci passait ses vacances dans une ferme à deux heures de notre camping. En route, nous avions fait la connaissance de quatre autres surfers. Notre pote nous a donc convaincus d’aller dans cette ferme isolée en nous disant que l’élue de son cœur était sans doute venue avec des amies. Mauvais plan. Nous nous sommes retrouvés là, dix hommes ayant fait le voyage pour une seule femme. Au début, nous étions bien embarrassés. La ferme appartenait à une marque de surf, qui y avait organisé des stages, mais le projet avait été abandonné quelques années auparavant. Jack, artisan et passionné de surf du New Jersey, qui travaillait dans le village proche, avait repris la ferme avec sa famille. Pour cinq euros, on peut y dormir sur un canapé, sous sa tente si on en a

Flavio Karrer, Bâle:

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apporté une, ou dans un hamac. Mon pote est resté avec sa copine, et nous sommes retournés au camping pour aller chercher nos affaires. Le lendemain soir, nous étions de retour. Jack avait invité des artisans du coin et leurs épouses, puis trois autres personnes sont arrivées. Comme, dans notre groupe, tout le monde joue de la guitare, nous avons commencé à jouer pour tout le monde. Le lendemain matin, Jack nous a réveillés et nous sommes tous montés à l’arrière de son camion, traversant les forêts de pin jusqu’à la plage afin d’attraper la première vague de la journée. C’était magique! Puis nous sommes revenus, complètement épuisés, et avons pris notre petit-déjeuner.»


«Une fois, nous avons passé nos vacances en Bretagne. C’était en plein été, mais il a fait si froid qu’au-dessus des tongs, nous portions une veste de ski. Chaque baignade relevait du défi. Ceux qui passent leurs vacances d’été sur la côte Atlantique le font à leurs risques et périls. Nous aurions dû le savoir.»

Gabriel Giger et Fabrice Schalbetter, Loèche-Ville (VS):


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Riccardo, 21 ans, forain, Berne: «Si je pouvais me téléporter loin de ce temps pluvieux, je retournerais à Dubaï. Mes premières vraies vacances à l’étranger! J’avais deux ans et demi. Je n’oublierai jamais cela: je jouais dans la piscine, lorsqu’une femme voilée de noir des pieds à la tête a sauté dans l’eau. Elle s’est mise à barboter à côté de moi dans le bassin. J’avais terriblement peur – je n’avais jamais vu une femme se baigner en burkini. Mes grands-parents m’ont alors expliqué que cette femme avait grandi dans un village où l’eau était rare. Pour elle, se baigner dans l’eau claire de cette piscine devait être la concrétisation d’un rêve. Ah oui, et je me rappelle très bien de ma petite voiture, une Ferrari rouge, avec laquelle j’ai rayé toute la baignoire de l’hôtel en jouant. A la fin des vacances, je l’ai enterrée sous le sable.»

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Fritz Hari, 85 ans, Heidi Hari, 74 ans et leur petit-fils Michael Ambühl, 11 ans, Blausee (BE)

Nous allons chaque été dans le Valais, à Saas-Fee. Nous louons à chaque fois le même appartement de vacances. Nous sommes âgés, nous n’avons pas envie de prendre autre chose chaque année. Mais la routine totale, ça non! Pendant des années, avant Saas-Fee, nous allions en vacances dans les Grisons.» «Saas-Fee nous plaît bien, nous y passons quinze jours à chaque fois. Puis nous prenons le train pour Spielboden et redescendons. Depuis l’année dernière, le loyer a quelque peu augmenté. En contrepartie, nous pouvons circuler gratuitement en téléphérique. Au sommet, il y plein de marmottes. On peut leur donner à manger. Elles sont sauvages, mais, à la fin de la saison, elles sont bien grasses et n’ont plus peur des gens. Elles n’arrivent presque plus à sortir de leurs terriers. Michael leur a déjà donné à manger, hein Michael? Michael est en vacances chez nous pour quelques semaines. Il fête bientôt son anniversaire, il a donc pu choisir un voyage. Il veut absolument venir à Saas-Fee avec nous – il se trouve qu’il y a un immense magasin de jouets là-bas.»

Fritz:

Heidi:

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Randonneur, Gorge de la Via Mala (GR):

«Les plus beaux voyages sont ceux qu’on fait dans sa tête.»


49 Natalie Albrecht, Simplon Dorf (VS): «Notre magasin est pratiquement toujours ouvert. Lorsque j’ai un jour de congé, je le passe avec mon fils.»

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51 «Nous allons dans le midi chaque année. Nous avons une maison de vacances avec piscine. Que vouloir de plus?» Famille Betschmanns, Kloten (ZH):

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«Je travaille dans la meilleure brocante de Suisse. Notre magasin attire des gens très différents: des Anglais, des Russes, des Suisses. Ils viennent de partout. Je rencontre des gens passionnants, ce qui engendre toute sorte de situations. Pendant mes dernières vacances, j’étais chez des amis russes à Moscou.»

Susanne Meierhans, Hasliberg (BE):


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Dylan Britt, Miriam, Irma Guntern, Oliver, Michelle, Alessia, et Ramon, Sargans (SG) Miriam: «Le commandant de la Garde Suisse était dans ma classe parallèle. Nous allons maintenant lui rendre visite. Nous avons déjà été plus loin, mais l’Italie reste notre destination préférée. C’est la croix et la bannière pour trouver un bungalow six places. C’est pourquoi nous avons choisi les Pouilles. Nous prenons la voiture, ça nous permettra de bouger. Ce qui me plaît le plus en vacances? D’avoir enfin du temps pour nous et de pouvoir profiter des enfants.»

Alan Alex Cabera, 28 ans, artiste, Lausanne (VD): «Je suis péruvien, je vis à Lausanne et meurs d’impatience de partir en vacances en Thaïlande. Pour les plages de sable blanc!

Markus Egloff, Verscio (TI):

«Depuis que je travaille dans le domaine artistique, je n’ai plus de vacances proprement dites. Je suis cinéaste indépendant, et je travaille irrégulièrement. J’ai vécu en Jamaïque pendant cinq ans, deux ans à New York, et maintenant, je suis au Tessin. Je n’ai pas besoin de deux semaines de vacances pour recharger mes batteries. Une randonnée, ici à Verscio, me suffit.»

Franc, 48 ans, musicien, Berne: «Ah, mais moi je suis toujours en vacances! Avec mes parents déjà, nous avons vécu de-ci et de-là en France, nous n’arrêtions pas de déménager. Mon père a travaillé pour Michelin à Montpellier, puis à Clermont-Ferrand dans la fabrication de perceuses. A cause de tous ces déménagements, j’ai arrêté l’école sans diplôme. Mais je me suis quand même débrouillé dans la vie. Comme mon père, j’ai fait des tas de boulots: j’ai bossé pour une grande enseigne, fait des ménages, et maintenant je me consacre à la musique. Je joue de la guitare, et je chante - surtout des chansons à textes. Les vacances? Les vacances à la plage c’est bien, être allongé sur le sable, tranquille, oui, j’aime bien. A Marseille par exemple. Quoi, vous n’avez jamais été à Marseille? Il faut absolument y aller! Je vous conseille Cassis, c’est à 30 kilomètres de Marseille. Sérieux, c’est un endroit superbe, il y a des arbres qui ressemblent à des sculptures. Voici mon adresse, passez me voir, pas la peine de prévenir. Bon, je dois y aller. Salut!»

Michelle Britt, Sargans (SG):

«Nous allons toujours en Italie! Je préférerais largement retourner à Fuerteventura, comme l’année dernière. En plus, avec le bungalow, maman est toujours stressée.»


Theepan, 16 ans, lycéen, Berne: «Dans quelques jours, je pars à New York avec mes parents. J’ai une chose en tête – faire du shopping! Surtout dans la boutique Obey, ils ont des fringues trop cool.» Johanna, 16 ans, lycéenne, Berne: «Jai été à St-Tropez avec ma famille. Ce que j’ai préféré, c’était le soleil et la mer. Nous avons aussi été à Paris. J’ai surtout été impressionnée par les ChampsElysées.»


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Dennis Furrer, musicien, Zurich: «Depuis que j’ai été en Jamaïque il y a cinq ans, j’y retourne régulièrement. Pour moi, ce pays recèle plein de surprises. C’est très enrichissant, au niveau musical et pour la vie en général. Dans quelques semaines, je m’y installe. Je ne sais pas encore combien de temps j’y resterai, un an, peut-être plus. Je finirai par revenir en Suisse, mais en attendant, je suis ouvert à tout.»

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Le making of Un minibus, bourré de vieux films polaroïd, de matériel vidéo en tout genre, de bagages, et quatre âmes d’aventurier. C’est à bord dudit minibus que les photographes Adrian Ehrat et Alexis Saile ainsi que les journalistes Roberta Fischli et Isabelle Stüssi ont quitté les rives du lac de Zurich. Ils ont d’abord mis le cap sur le Brünig, ont ensuite rejoint St-Gall, sont passés par le Valais avant d’arriver à Bâle. Leur deuxième virée s’est achevée en Suisse romande, à Montreux, après les avoir fait passer par Berne et Lausanne. Des terres verdoyantes subjuguantes, de ravissantes Bernoises, Lausanne plongée dans l’or du couchant, des forains mélancoliques dont la vie s’égrène sur les routes, et, aux douze coups de minuit, des policiers qui arrêtent l’équipe pile devant son hôtel, avant qu’elle ne prenne un repos bien mérité. Deux semaines, 1375 kilomètres, des yeux qui brillent à l’évocation d’aventures de vacances ou du prochain voyage, voici donc le résumé de ces pérégrinations.


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58 // Concours

Où passez-vous vos vacances? Amsterdam Burma Cordoue Corminbœuf Doha Estoril Funchal Galapagos Hong-Kong Ischia Jakarta Jérusalem Kilimandjaro Marseille New York Oslo Polynésie Québec Rio de Janeiro Seychelles Tallinn Uruguay Venise Vienne Xi’an Zadar ou ____________ . Indiquez-nous la destination dont vous rêvez et gagnez un voyage Kuoni d’une valeur de 3000 francs. Bonne chance! Participez au concours en utilisant l’app SWISSLIFE ou sur Internet à l’adresse www.swisslife.ch/magazin Vous pouvez aussi nous renvoyer le coupon-réponse joint en indiquant votre destination (rabat en dernière de couverture). Date limite de participation: 15 août 2013. Les noms des gagnants seront publiés dans la prochaine édition de SWISSLIFE. Les gagnants du dernier concours SWISSLIFE sont Monsieur Thomas Mauchle de Zurich et Madame Sandra Gebs de Ehrendingen. Toutes nos félicitations! La bonne réponse était: Ferdy Kübler.


Resposnabilité globale: Swiss Life Public Relations, Martin Läderach Comité de rédaction: Ivo Furrer, René Aebischer, Thomas Bahc, Monika Behr, Thomas Langenegger, Christian Pfister, Hans-Jakob Stahel, Paul Weibel Rédacteur en chef UPDATE: Dajan Roman Adresse de la rédaction: Magazine SWISSLIFE, Public Relations, General-Guisan-Quai 40, 8022 Zurich, magazin@swisslife.ch Direction du projet: Mediaform, Christoph Grenacher, Ittenthal/ Zurich Concept et mise en page: Festland Werbeagentur, St-Gall/Zurich Traductions: Swiss Life Language Services Impression et envoi: Heer Druck AG, Sulgen; imprimé sur papier FSC Vente d’annonces: Mediaform | Christoph Grenacher, Hauptstrasse 3, 5083 Ittenthal, mediaform@mediaform.ch Changements d’adresses et commandes: Magazine SWISSLIFE, General-Guisan-Quai 40, 8022 Zurich,magazin@swisslife.ch Tirage: 100 000 Exemplaires Parution: 3 × par an; printemps, été, automne. Clause juridique: les informations fournies dans cette publication sur les produits et les prestations ne s’assimilent pas à des offres au sens juridique du terme. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet des concours. Tout recours juridique est exclu. ISSN 2235-7637


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