La collection Une fenêtre ouverte sur la campagne : jardin, champignons, animaux, nature, cuisine, bouquets… L’essentiel à connaître sur chaque sujet. Des auteurs spécialistes qui proposent tous un vrai savoir-faire. Des conseils personnalisés fondés sur le bon sens et l’expérience.
SOMMAIRE
Guilhem Lesaffre
LES OISEAUX DU JARDIN De nombreux oiseaux fréquentent les jardins, passant tout ou partie de l’année « à demeure », parmi les arbres, les buissons et les arbustes. Ce guide répertorie les 34 espèces les plus communes sur le territoire français, pour vous aider à reconnaître celles qui nichent, séjournent ou se nourrissent dans votre jardin. En apprenant à écouter et à observer les oiseaux, mais aussi à connaître les endroits où ils se cachent et ce qu’ils mangent, vous saurez ainsi mieux les recevoir et les protéger.
la vie en vert
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LES OISEAUX DU JARDIN
la vie en vert
Naturaliste de terrain, Guilhem Lesaffre est vice-président du Centre ornithologique d’Île-de-France (CORIF) et membre du comité de rédaction de la revue Ornithos, publiée par La ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Il est le traducteur et l’auteur de nombreux ouvrages de référence, dont Le Traité Rustica des oiseaux du jardin.
LES OISEAUX DU JARDIN
la vie en vert
rustica éditions, une marque de fleurus éditions
L’accenteur mouchet Le bouvreuil pivoine Le chardonneret élégant La corneille noire L’épervier d’Europe L’étourneau sansonnet La fauvette à tête noire Le geai des chênes Le gobemouche gris Le grimpereau des jardins La grive draine La grive musicienne Le grosbec casse-noyaux L’hirondelle rustique Le merle noir La mésange bleue La mésange charbonnière La mésange à longue queue La mésange nonnette Le moineau domestique Le moineau friquet Le pic épeiche Le pic épeichette Le pic vert La pie bavarde Le pigeon ramier Le pinson des arbres Le pouillot véloce Le rougegorge familier Le rougequeue à front blanc La sittelle torchepot La tourterelle turque Le troglodyte mignon Le verdier d’Europe
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SOMMAIRE Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 L’accenteur mouchet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Le bouvreuil pivoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Le chardonneret élégant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La corneille noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 L’épervier d’Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 L’étourneau sansonnet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 La fauvette à tête noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Le geai des chênes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Le gobemouche gris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Le grimpereau des jardins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 La grive draine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 La grive musicienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Le grosbec casse-noyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 L’hirondelle rustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Le merle noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 La mésange bleue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 La mésange charbonnière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 La mésange à longue queue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 La mésange nonnette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Le moineau domestique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Le moineau friquet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Le pic épeiche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Le pic épeichette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Le pic vert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 La pie bavarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Le pigeon ramier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Le pinson des arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Le pouillot véloce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Le rougegorge familier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Le rougequeue à front blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 La sittelle torchepot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 La tourterelle turque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Le troglodyte mignon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Le verdier d’Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
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L’ ACCENTEUR MOUCHET
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Plumage, habitudes et chant discrets, tout semble réuni pour que l’accenteur passe inaperçu. Et pourtant : sous une apparence tranquille, ce passereau à la délicate allure, cache une vie sexuelle pour le moins surprenante...
À l’origine, l’accenteur mouchet est plutôt un passereau des zones montagneuses où il fréquente les résineux. Selon les contrées, il est resté fidèle à ce type de milieu ou s’est peu à peu adapté aux régions de plaine riches en haies et boqueteaux.
L’accenteur mouchet en chiffres Longueur : 14,5 cm Envergure : 21 cm Poids : de 14 à 24 g Longévité : 11 ans et 8 mois (maximum connu) Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 0,50 et 3,50 m Nombre de pontes : 2 ou 3 (de 4 à 6 œufs par ponte) Durée de l’incubation (par la femelle) : 12 ou 13 jours Séjour au nid : 11 ou 12 jours Statut : protégé
Observer l’accenteur mouchet Au jardin, la distance de fuite de l’accenteur mouchet est faible, et certains individus se montrent très confiants. Du coup, c’est l’un des oiseaux les plus faciles à observer. Certes, il aime à se faufiler sous les buissons ou au milieu des massifs à fleurs hautes — d’où son joli surnom de «traîne-buisson» — mais tôt ou tard, il se montre à découvert, sans trop s’éloigner de la sécurité de la végétation. Attitude et démarche sont typiques : pattes fléchies, le ventre au ras du sol, il se déplace par à-coups légèrement sautillants. 8
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Ne pas confondre L’accenteur mouchet est souvent pris pour un moineau. Pourtant, son bec fin et aigu est très différent de celui du moineau, conique et bien plus gros. Par ailleurs, l’accenteur ne sautille pas nettement.
Son alimentation Son bec fin est l’instrument idéal pour prélever de minuscules graines, notamment en hiver. De petits invertébrés complètent son régime, mais c’est surtout au printemps qu’il capture insectes, larves, petits vers, araignées ou menus mollusques.
Ses mœurs nuptiales Si effacé la plupart du temps, Mâle chanteur. l’accenteur a une vie sexuelle agitée. En ce domaine, il fait figure d’original en étant «polygynandre ». Autrement dit, un mâle s’accouple avec plusieurs femelles, et chacune des femelles s’accouple avec plusieurs mâles. Ceci implique des parades nuptiales complexes réunissant plusieurs individus. Ces poursuites ritualisées sont l’un des spectacles les plus attrayants qu’il soit possible d’observer au jardin.
Son nid Le nid est bien caché, dans le lierre ou un petit conifère en début de saison, dans un buisson, une haie ou tout site analogue par la suite. C’est une petite coupe de tiges herbeuses et de mousse, garnie de tigelles et de radicelles. Les jeunes sont nourris, par le couple, d’insectes et de petites graines ramollies dans le jabot avant d’être dégorgées.
Je conseille
«
En plaine, l’accenteur est l’un des premiers chanteurs à se manifester dès la fin de l’hiver. Il abandonne alors sa discrétion habituelle et choisit presque toujours des postes de chant bien en vue. J’en profite pour l’entendre débiter sa petite mélodie aigrelette du sommet d’une haie haute ou d’un arbre.
»
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LE BOUVREUIL PIVOINE
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Quel plaisir de rencontrer cet oiseau coloré qui, avant d’emprunter son nom à une fleur, portait celui d’une couleur — le bouvreuil ponceau — désignant un rouge vif. Cet oiseau discret et farouche se voit plutôt par couples.
Cet élégant passereau visible toute l’année est largement répandu, notamment en hiver.
Le bouvreuil pivoine en chiffres Longueur : de 16 à 18 cm Envergure : 28 cm Poids : de 18 à 36 g Longévité : 17 ans et demi (maximum connu) Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 1 et 2 m ; rarement
plus haut que 4 m Nombre de pontes : 2 (4 ou 5 œufs par ponte) Durée de l’incubation (par le couple) : 13 ou 14 jours Séjour au nid : de 16 à 18 jours Statut : protégé
Observer le bouvreuil pivoine Timide et prudent, le bouvreuil est prompt à l’envol. Il faut donc renoncer à l’approcher pour mieux le voir car il s’enfuira à coup sûr. Une fois posé pour se nourrir dans un arbre ou une haie, il reste statique, exploitant posément les bourgeons à sa portée. Le matin est souvent un moment favorable pour espérer le rencontrer.
Son alimentation Le bouvreuil consomme surtout des graines (érable, charme, frêne, bouleau, lilas, pissenlit, 10
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Le bouvreuil pivoine
armoise, séneçon, chénopode, oseille, renouée, ortie…) ou des bourgeons. Il apprécie aussi les fruits des sorbiers, viornes, sureaux, cornouillers ou argousiers, non pour leur chair mais pour leurs graines.
Ses mœurs nuptiales Pour marquer son humeur nuptiale, le mâle, au chant fort discret, adopte des attitudes rituelles à proximité de sa partenaire. Le nid est caché dans une haie ou un buisson, d’épineux ou non, un jeune conifère ou à l’abri du lierre.
Je conseille
«
Je laisse les bouvreuils grignoter les bourgeons de mes prunelliers car je sais que j’aurai toujours assez de prunelles à récolter après les gelées. Et puis, un bouvreuil est aussi beau qu’une prunelle à l’eau-de-vie est bonne (avec modération…) !
»
Femelle en plein vol. 11
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LE CHARDONNERET ÉLÉGANT
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Cerise, ébène et citron, trois végétaux pour évoquer les couleurs de ce passereau. Son chant agréable et ses cris dansants composent une joyeuse mélodie, tandis que son vol et ses attitudes se signalent par leur légèreté.
Bien que l’on note des variations d’effectifs, le chardonneret peut être observé toute l’année. Dès la fin de l’été et jusqu’en hiver, il est possible d’observer des groupes très mobiles, parfois importants, notamment composés de jeunes. L’espèce est largement répandue.
Le chardonneret élégant en chiffres Longueur : 11,5 à 12,5 cm Envergure : 23 cm Poids : de 13 à 19 g Longévité : 11 ans et 9 mois (maximum connu) Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 2 et 6 m Nombre de pontes : 2 ou 3 (5 œufs par ponte) Durée de l’incubation (par la femelle) : 12 à 14 jours Séjour au nid : 14 ou 15 jours Statut : protégé
Observer le chardonneret élégant On peut observer le chardonneret un peu partout, y compris dans des jardins de taille modeste. Il faut le chercher soit sur les arbres, arbustes ou haies, soit sur les fleurs portant graines, soit enfin au sol, notamment sur les pelouses à pissenlits. Sans manifester une grande méfiance, le chardonneret reste toujours prudent. Mieux vaut donc éviter de l’approcher trop, sous peine de voir l’oiseau s’envoler. S’il s’agit d’une bande, l’alarme sera donnée encore plus vite. 12
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Le chardonneret élégant
Son alimentation Comme son nom l’indique, ce passereau apprécie les vrais chardons (les Carduus des botanistes) ainsi que les cirses. Figurent aussi à son menu les graines de bardane, pissenlits, laiterons, chicorées, centaurées, séneçons, renouées, chénopodes et armoises. Il exploite enfin les menues graines des arbres : aulnes, bouleaux, platanes ou liquidambars.
Ses mœurs nuptiales Les couples se forment assez tôt, parfois dès février dans les régions jouissant d’un climat doux. Pas de parade specAiles barrées de jaune taculaire, si ce n’est des pour le chardonneret élégant. offrandes de nourriture de la part du mâle, tantôt simulées, tantôt bien réelles. Quelques conflits peuvent éclater entre mâles voisins : ils se bornent à des courtes poursuites en vol sans agressivité particulière.
Son nid Il est édifié en avril, par la femelle, dans un petit arbre (pommier, poirier…), un arbuste (sureau…) ou une haie. C’est une petite merveille de délicatesse et de soin. L’armature de fines tiges liées de toiles et de cocons d’araignée est, à l’extérieur, agrémentée de duvets végétaux, crins, poils, cheveux, laine, mousse. Tout ce travail exige de 4 à 7 jours.
Je conseille
«
Je prends toujours soin d’installer des cosmos dans mon jardin et de les laisser intacts après floraison. C’est la garantie de belles observations depuis ma fenêtre tant les chardonnerets raffolent des graines de cette belle fleur si légère.
»
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LA CORNEILLE NOIRE
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La corneille n’a pas bonne presse : plumage noir, cris déplaisants, réputation de pillarde… Souvent, elle est mise à l’index. Pourtant, à la regarder vivre, on découvre un oiseau intelligent au comportement intéressant.
La corneille est l’une des espèces les plus largement réparties en France, sauf dans certaines régions méridionales (souvent du fait de l’homme…). C’est aussi l’un des oiseaux les plus sédentaires qui se rencontrent en Europe, si bien qu’elle est visible toute l’année.
La corneille noire en chiffres Longueur : de 43 à 49 cm Envergure : de 92 à 100 cm Poids : de 450 à 600 g Longévité : 17 ans et 11 mois (maximum connu) Hauteur du nid au-dessus du sol : souvent à plus de 8 m Nombre de pontes : 1 (5 œufs par ponte) ; ponte de
remplacement Durée de l’incubation (par la femelle) : 17 ou 18 jours
(jusqu’à 21) Séjour au nid : 1 mois Statut : gibier
Observer la corneille noire S’il est très facile d’apercevoir une corneille de loin — ou deux d’ailleurs, car cet oiseau vit en couple — la voir de près est une autre affaire, tant sa méfiance (bien compréhensible !) est aiguisée. En général, on la trouve posée au sommet d’un grand arbre, poste d’observation idéal d’où elle repère dangers ou opportunités alimentaires. Elle aime aussi se percher sur un poteau de clôture. Sinon, elle se tient au sol, 14
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La corneille noire
qu’elle arpente de sa démarche posée, avec un balancement latéral marqué de l’arrière du corps.
Son alimentation Omnivore, la corneille s’accommode de toutes sortes d’aliments. Les éléments d’origine végétale comprennent fruits — charnus ou secs —, baies, graines et plantules. Ceux d’origine animale réunissent œufs et oisillons, petits mammifères (comme les campagnols), batraciens et, dès que l’occasion se présente, des animaux morts.
Je conseille
«
Dans les parcs urbains, la corneille est souvent peu farouche. À la campagne, c’est une autre affaire. Pour la voir dans de bonnes conditions, je me cache dans un affût de fortune placé près d’un endroit où j’ai remarqué qu’elle avait l’habitude de descendre au sol.
»
Ses mœurs nuptiales La parade nuptiale, qu’il est rare de surprendre, comprend croassements, démonstrations aériennes et attitudes rituelles. En une posture un peu compassée, le mâle se dresse, cou tendu, plumes de la tête ébouriffées, bec abaissé. Ailes pendantes et queue étalée, il salue la femelle tout en émettant des sons variés, audibles de près. En général, les deux partenaires restent liés, souvent pour la vie, au moins pour plusieurs années consécutives.
Son nid Construit à partir de la mimars, il est d’ordinaire placé vers le haut d’un arbre de bonne taille (mais aussi d’un pommier) et comprend une solide base de branchettes. Les jeunes au nid font preuve de discrétion. Après leur sortie, ils restent quelques jours aux alentours, afin de parfaire leur aptitude au vol.
La nourriture est stockée sous le bec. 15
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