Roland Motte
Réussir son potager sans se prendre le chou ! Roland Motte révèle dans ce livre tout ce qu’il suffit de savoir pour obtenir de bons et beaux légumes, en se passant complètement de traitement. Sans se départir de l’humour qui le caractérise, il nous fait part de son expérience de jardinier, du plaisir d’entretenir un potager, offrant de belles récoltes à savourer en famille ou entre amis.
Dans la même collection
Il traite en détail, du semis à la récolte, la culture d’une trentaine de légumes, petits fruits et aromatiques, donne chaque fois des conseils simples et indique les points à ne pas rater. Sans couper les cheveux en quatre, voici tout simplement un guide pour réussir un potager au naturel.
Réussir son potager
Réussir son potager sans se prendre le chou !
Le jardin, c’est nos oignons
Roland Motte
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14,90 €
sans se prendre le chou !
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Adepte du jardinage naturel, Roland Motte cultive fleurs, fruits et légumes dans un jardin, qu’il aime faire visiter. Il vous accueillera aux Jardins de la terre, situés au cœur du parc thermal de Vittel pour partager avec vous us son savoir-faire.
rustica éditions
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Sommaire > Pourquoi faire son potager ? ...... 6 Jardin technique ................................................................................................. 6 Le potager pour manger ................................................................................ 6 Le potager pour récolter ............................................................................... 8 Le potager pour la forme .............................................................................. 8 Un potager pour l’environnement .......................................................... 8
> Partir de rien ! ................................ 9 Dans le jardin ......................................................................................................10 Dans un pot ..........................................................................................................11
> Les outils pour débuter .............. 12 Nécessaire d’arrosage .................................................................................13 Quelques outils ..................................................................................................13
> Le suivi saison après saison ..... 15 En fin d’hiver et au début du printemps ..........................................16 Au printemps et en début d’été .............................................................17 En été, pendant les vacances .................................................................17 En fin d’été ...........................................................................................................17 En hiver ....................................................................................................................17
> Réussir la culture des légumes, condimentaires, aromatiques et petits fruits ................................. 19 L’ail ............................................................................................................................20 L’aubergine ...........................................................................................................24 Le basilic ................................................................................................................28 La bette ...................................................................................................................32
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Le cassis et la groseille ...............................................................................35 La carotte ..............................................................................................................38 Le céleri-branche ............................................................................................42 Les choux ...............................................................................................................45 La ciboulette .......................................................................................................49 Le concombre .....................................................................................................52 La courgette ........................................................................................................56 L’épinard ................................................................................................................60 La fraise ..................................................................................................................64 La framboise .......................................................................................................68 Les haricots ..........................................................................................................72 La menthe ..............................................................................................................76 Le navet ..................................................................................................................80 L’oignon ..................................................................................................................83 Le pâtisson ...........................................................................................................86 Le persil ...................................................................................................................89 Le petit pois .........................................................................................................92 Le poireau .............................................................................................................95 Le poivron ..............................................................................................................98 La pomme de terre ....................................................................................... 101 Le potimarron .................................................................................................. 105 Le radis ................................................................................................................. 108 Les salades ........................................................................................................ 112 La tomate ........................................................................................................... 116
> Tableau des cultures ................ 120 > Petit lexique du jardinier .......... 122 > Index ............................................ 126
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Pourquoi faire son potager ? 5 fruits et légumes par jour… Voilà plusieurs années maintenant que le sujet est d’actualité. Qui n’a pas lu dans les magazines cette recette pour s’assurer une bonne santé ? Bon, d’accord, mais depuis le temps que nous n’avons pas mis les pieds dans un jardin, il va falloir de l’aide pour savoir par quel bout prendre les légumes, ces plantes dont on ne connaît parfois ni le nom, ni le fonctionnement, ni même l’utilité… parfois peut-être le goût. Ça pousse comment ? C’est fatigant ? C’est souvent malade ? Il faut traiter tout le temps ?... Si vous avez, par hasard, un jardin devant votre porte et si vous souhaitez le transformer en un véritable potager, ce livre est pour vous. Je vais essayer de vous guider pas à pas dans l’antre du jardinier !
> Jardin technique Tout professionnel, quel que soit le corps de métier, utilise un langage technique ! Le jardin n’échappe pas à la règle. Et au jardin, même les plantes peuvent avoir des noms « compliqués ». Pourtant, le latin permet, à coup sûr, de déterminer une plante, et ce quelle que soit notre langue maternelle. C’est le latin qui sert de langage universel pour reconnaître un chou à Amsterdam ou à Chicago.
Mais il y a aussi l’amateur, celui qui découvre un jardin pour la première fois et qui n’a pas eu la « chance » de faire latin 1re langue… Au fil des pages de ce livre, je vais vous raconter le potager, mon potager dans sa plus simple expression ! Transmettre sa passion, c’est aussi le rôle du jardinier, ce sera bientôt votre tour !
> Le potager pour manger Bien sûr, vous trouverez aujourd’hui tous les fruits et légumes à votre convenance dans les marchés ou les supermarchés de votre région. Pas de terre à retourner ou d’arrosoir à déplacer. Mais il va vous manquer le petit truc en plus… ce petit rien qui fait classe et qui vous permettra de dire au prochain repas de famille : « c’est moi qui l’ai récolté ! » Et le goût, vous vous souvenez du goût ? Mais non, pas celui des tomates qu’on tolère en plein hiver, pas celui des radis au parfum fade, non, le vrai goût des légumes et des fruits du jardin. Les vôtres sont incomparables ! Vous les redécouvrirez et les apprécierez en famille ou entre amis.
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Le potager, un trĂŠsor de bienfaits, de bien-manger et de bien-vivre.
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Pourquoi faire son potager ?
> Le potager pour récolter De la magie ! Un vulgaire petit paquet de graines de carotte pèse environ 4 g ; il sera capable de produire 7 kg de cet excellent légume si vous lui apportez les soins nécessaires. Et que dire des quelques milligrammes de graines de courge qui peuvent donner un mastodonte de plusieurs dizaines de kilos ? Incroyable mais vrai, pas besoin de sauter en moto depuis un avion pour friser avec le spectaculaire, tous les jours, dans votre potager, le miracle se produit. Et en comptabilisant les miracles, côté porte-monnaie, c’est une sacrée économie dans le budget « légume » de la famille !
> Le potager pour la forme Bien sûr les footings sont indispensables, mais mieux qu’un appareil de musculation, le potager va vous maintenir en forme en toute saison ! Vous allez faire travailler des muscles que vous ne connaissiez même pas, le fessier bêcheur, les ischios piocheurs, les mollets de jardinier, les triceps du semeur… Avant, il y a bien longtemps, le ringard, c’était le jardinier avec son grand chapeau, ses moustaches et son tablier. Aujourd’hui, c’est celui qui ne mange même pas les légumes de son jardin, qui est montré du doigt.
> Un potager pour l’environnement Pas question non plus de jouer les producteurs intensifs, les rois du pulvérisateur ou les excités du produit chimique. Les énervés du traitement à tout va sont encore sur une autre planète. Nous, nous sommes sur Terre, et pour la conserver encore longtemps, il faudra se débrouiller avec des moyens naturels et il y en a ! Tant pis s’il reste une tache sur un fruit ou si un morceau de feuille de salade a disparu, croqué par un petit escargot de passage, c’est encore mieux qu’un arrière-goût de matière active chimique qui nous restera quelques années sur l’estomac ! Un potager au naturel, c’est une philosophie, bien sûr, c’est aussi une transmission du savoir pour les générations à venir. Un potager, pour un enfant, c’est concret, faites-lui goûter les fraises de votre production, il comprendra très vite l’intérêt de la culture. Facile, instructif, naturel, le potager est aussi un bon moyen pour rassembler les générations, pour redécouvrir en famille les goûts, les parfums, les saveurs. Comme une voiture, une télé, une salle de bains… le potager est indispensable à l’équilibre du foyer… mais comment avez-vous fait pour vous en passer jusqu’à présent ?
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Partir de rien ! Pour commencer, il faut un jardin : c’est la base ! Un jardin avec de la terre et un point d’eau pas loin, avec ça, on peut déjà faire quelque chose de bien ! Pour commencer, il faut un petit coin de balcon ! Eh oui, même sans jardin, avec quelques pots récupérés çà et là, il est possible de faire pousser quelques plants de légumes et plantes aromatiques. Les pots doivent mesurer au moins 30 cm de profondeur et c’est gagné ! Et même sans balcon, un rebord de fenêtre, une entrée lumineuse, une pièce inutilisée… le potager est prêt à s’installer partout ! Le seul impératif est de trouver un jardinier motivé, attentif, prêt à observer ses cultures de temps en temps pour leur donner le petit « coup de pousse » nécessaire. Et si vous n’êtes pas jardinier ? Tant mieux, vous allez le devenir ! Mais, c’est compliqué ? Pas du tout ! L’homme jardine depuis des millénaires, ça fait partie de son patrimoine. Rassurez-vous, jardiner, c’est aussi simple que marcher, respirer ou rencontrer le « vrai » amour pour la première fois. Au début, ça paraît impossible, évidemment, on fait quelques erreurs de débutant, mais ensuite, tout s’éclaire et vous pouvez même devenir un spécialiste !
Pour le goût, pour le décor, en pot ou au jardin…, le fraisier est bien la plante passe-partout.
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Partir de rien !
> Dans le jardin C’est en terre que les plantes se développent le mieux. Les racines peuvent descendre où bon leur semble pour aller chercher l’eau et la nourriture dont elles ont besoin. Mais dans votre jardin, il n’y a pas forcément le petit coin de terre pour installer le futur potager, tout est déjà pris par le gazon, les dalles de la terrasse et les arbustes. Voilà quelques trucs pour commencer sans se prendre le chou. • D’abord l’espace : choisissez un coin au soleil, pas loin de la maison ni de l’arrivée d’eau, pensez qu’il faudra arroser. • Délimitez l’espace avec un cordeau, n’en faites pas trop, en effet, vous devrez l’entretenir. L’idéal est de faire un plan sur papier en imaginant les légumes que vous allez planter ou semer, de prévoir leur volume, et d'en déduire la surface. Pour quelques salades, des radis, 4 pieds de tomates, des pommes de terre et un peu de plantes aromatiques, vous pouvez vous débrouiller sur 10 m². C’est peu, mais c’est déjà important lorsqu’il faut maintenir cet espace propre et nettoyé ! Ensuite, passons à la pratique. • Il faut bien sûr éliminer le gazon déjà en place. Vous pourriez être tenté d’utiliser un désherbant qui fera crever les mauvaises herbes en peu de temps, mais heureusement, vous avez le réflexe « nature » et vous ne tombez pas dans le piège du tout chimique.
Pour rester propre et bio jusqu’au bout du jardin, vous avez deux solutions. La plus tranquille : couvrez la surface définie avec une bâche opaque, du carton, des planches, du paillage épais… Et laissez faire. En installant cette bâche en début d’hiver et en la maintenant en place jusqu’au printemps, le gazon n’aura plus de lumière. Une plante sans lumière ne peut plus vivre et vous aurez un sol propre au printemps, au moment de retourner le sol pour préparer le futur potager. La plus rapide : armez-vous d’une motobineuse empruntée chez la voisine, chez le beau-père ou à votre collègue de bureau, celui qui habite la campagne. Passez l’outil dans le gazon pour le défoncer. Après 2 ou 3 passages, retirez l’herbe et les racines à l’aide d’un crochet ou d’un râteau, installez les déchets dans le composteur. Le sol est prêt à être travaillé. • Une fois le terrain nu, sans herbes envahissantes, vous pouvez retourner la terre avec une motobineuse ou à la bêche pour que la terre soit bien meuble. Les graines et les jeunes plants ne pousseront bien que dans un sol bien propre et bien meuble.
Plus la terre est propre en amont, moins vous aurez de désherbage à effectuer.
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Avec une exposition ensoleillée, le potager offre une récolte abondante.
> Dans un pot La culture en pot a de nombreux avantages. • Votre potager peut s’installer partout, là où vous avez décidé de placer le pot. Prévoyez tout de même une exposition ensoleillée et un emplacement proche d’un point d’eau. • Pas de préparation, pas de mauvaises herbes à retirer, pas de terre à retourner, rien de tout cela… Il faut juste acheter un terreau de très bonne qualité et adapté à vos légumes et vous voilà fin prêt pour la culture. Bien sûr, il ne suffit pas de claquer dans les mains, quelques consignes sont importantes.
• Tous les légumes ne conviennent pas à la culture en pot, leurs racines sont quelquefois trop importantes. • En pot, la plante est dépendante du jardinier et il faudra suivre l’arrosage le plus régulièrement possible, chaque jour en période de fortes chaleurs. Si vous oubliez d’arroser, adieu récoltes et légumes, il n’y a aura pas de deuxième chance, soyez très attentif ! • Le pot doit être en pleine lumière ! Un sol de qualité, de l’eau, de la lumière et un peu d’engrais sans excès de temps en temps, c’est la réussite assurée.
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RĂŠussir la culture des lĂŠgumes condimentaires, aromatiques et petits fruits
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L'ail Cette plante aromatique ne laisse personne indifférent. Les avis sont souvent très tranchés : on adore ou on déteste ! Mais pour les jardiniers, l'ail fait l’unanimité.
Le connaissez-vous? Originaire des steppes de l’Asie centrale, cette petite plante aromatique est également utilisée pour ces propriétés officinales. Au niveau thérapeutique, sa réputation n’est plus à faire : en 1500 avant notre ère, les Égyptiens l’utilisaient déjà dans nombre de recettes. C’est le bulbe qui pousse dans la terre que l’on consomme. Celui-ci est formé de plusieurs caïeux aussi appelés « gousses ». Ces dernières se détachent facilement les unes des autres, ce qui facilite leur manipulation. La partie aérienne de la plante est formée de tiges cylindriques vertes pouvant mesurer jusqu’à 80 cm de hauteur. En début d’été, la plante peut développer des fleurs blancrose. Il existe plus d’une vingtaine de variétés d’aulx : des blancs, des violets ou rouges et aussi des roses. Selon vos goûts et vos habitudes alimentaires, vous pouvez le déguster cru ou cuit.
1 > Quand le planter ? Vous trouverez exclusivement des caïeux en filets. Il est préférable de les acheter chez les spécialistes pour être certain d’avoir un large choix. • La période de plantation diverge en fonction de la variété. Si vous optez pour de l’ail blanc, rouge ou violet, installez les caïeux en terre avant décembre. Si vous choisissez l’ail rose, vous pouvez le mettre en terre dès février. Évitez d’installer vos aulx pendant les périodes de grand froid, il faut que la terre ne soit pas gelée pour procéder à sa plantation ! • Prévoyez une exposition en plein soleil car l’ail pousse exclusivement en pleine chaleur. • Chaque caïeu donnera une tête complète d’ail. Laissez au moins 20 cm entre chaque gousse plantée. Enterrez cette dernière de sa hauteur, pas plus. • La culture en pot n’a pas grand intérêt.
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Retirer les mauvaises herbes
2 > Pendant la saison… Le principal suivi réside dans l’action de retirer les mauvaises herbes, pour garder la culture toujours propre. • L’ail n’est pas un grand consommateur d’eau. Toutefois, il faudra lui en apporter un peu si la saison annonce une sécheresse. • En fin de printemps, pour favoriser le développement du bulbe, coupez les tiges des fleurs et faites un nœud avec les feuilles de l’ail. Tout à fait, un nœud, de la même façon que l’on ferait un nœud à son mouchoir !
Nouer les feuilles
• Vos aulx seront prêts à être arrachés lorsque la partie supérieure du feuillage, qui a séché, devient jaune. Vous pouvez coucher les aulx sur la terre ou les placer dans une cagette aérée afin de les laisser sécher quelques jours. L’ail ne demande pas plus de suivi que cela ! À vous d’observer les bons moments d’intervention ! Mais avouez que les signaux sont plutôt simples. Et si vous les loupez, il n’y aura pas vraiment de grandes conséquences !
3 > Atouts santé L’ail est très calorique avec 135 kcal pour 100 g… heureusement que l’on mange rarement 100 g d’ail dans une journée ! Il contient des vitamines et des oligoéléments, ce qui en fait un atout santé majeur. L’ail est donc énergétique mais aussi diurétique, stimulant, antiseptique, vermifuge et en plus, il est un fabuleux fluidifiant du sang… Tout un programme… santé, bien sûr !
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Après récolte, vous pouvez conserver les bulbes dans une pièce fraîche et hors gel. La congélation est un très bon moyen de prolonger le plaisir, préférez-le coupé en très petits dés.
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En revanche, le petit bémol se rapportant à la dégustation de l’ail, c’est l’haleine après ingurgitation ! Prévoyez quelques feuilles de menthe à mâcher. La menthe a cette grande qualité de rafraîchir l’haleine rapidement et de façon durable.
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L'ail
• En plantant beaucoup d’ail au pied de votre pêcher, vous limiterez l’action de la cloque du pêcher. La cloque du pêcher est une maladie qui épuise l’arbre et limite ainsi sa fructification. • L’ail s’accommode parfaitement avec les tomates. C’est vrai que l’odeur de l’ail en fait fuir plus d’un… insecte, bien sûr ! Et là, concernant les tomates, ce sont les pucerons qui vont aller voir ailleurs s’il n’y a pas meilleur parfum. • En plaçant quelques tournesols à proximité de votre ail, vous allez attirer les oiseaux. Ces derniers sont de fabuleux mangeurs de chenilles, celles-là même qui dévorent les feuilles de vos aulx !
La chenille
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4 > Ma p référence L’ail ‘ Rose de Lautrec ’ est sans aucun doute mon préféré. Je le trouve plus fin et moins fort. Je l’utilise facilement cru dans les salades, et je dois dire qu’une salade de haricots verts du jardin avec une gousse d’ail rose coupé fin, c’est un régal ! Néanmoins, prévoyez quelques feuilles de menthe… Les aulx blancs, je les adore préparés en chemise, cuits avec leur peau. La purée d’ail ainsi obtenue est d’une délicatesse et d’une saveur à faire craquer le pire réfractaire à l’ail. Ail à suspendre ; c’est la meilleure façon de le conserver.
Décembre et février
st pas gelé.
> plantation, si le sol n’e
Mars
> désherbage.
Avril
> désherbage aussi.
Mai Juin Juillet
e. > juste un doigt d’arrosag pour favoriser > suppression des fleurs lbe. bu du le développement s sont sèches. > la récolte… si les feuille
Les volailles pondent mieux, paraît-il, quand on leur donne à consommer un peu d’ail !
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L'aubergine Crue, l’aubergine a une saveur plutôt désagréable… Mais une fois cuite, c’est toute la saveur du cèpe et le soleil qui prennent possession de votre assiette ! La connaissez-vous? Le pied d’aubergine monte jusqu’à environ 1,50 m de hauteur. Cette plante peut vivre plusieurs années à condition qu’il n’y ait pas de gelées en hiver. Mais chez nous, il faut la replanter chaque année. La plante à œufs (c’est son petit nom) demande une exposition très ensoleillée et plutôt à l’abri des courants d’air. Elle est gourmande, le sol doit être riche pour qu’elle produise en quantité. À la plantation, mélangez la terre avec un bon terreau. Suivez bien l’arrosage, au moins 3 fois par semaine s’il fait chaud, et garnissez le sol autour du pied avec de la paillette de lin ou du mulch de cacao qu’on trouve en sac dans les jardineries. Le paillage, puisque c’est le nom de cette opération, permet de retenir l’eau plus longtemps dans le sol. Avec ces trois conditions remplies, vous aurez le plaisir de voir apparaître de jolies fleurs en étoile blanche ou mauve. Chaque fleur donnera un fruit. Il est préférable de tuteurer la tige car les fruits de l’aubergine sont généralement généreux et lourds. Selon la variété plantée, ils peuvent être violets, violet foncé, blancs ou encore blanc strié de violet. Leurs formes aussi varient, ils peuvent être ronds, allongés, oblongs… Y’a le choix !
1 > Quand la planter ? • Les plants d’aubergine sont en rayon dans les jardineries à partir de mars. • Selon les régions, vous les mettrez en terre à partir du moment où le gel n’est plus à craindre la
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Couvrir les jeunes plants
nuit. Sans trop se tromper, c’est à partir d’avril au sud de la Loire, mais il est préférable d’attendre le mois de mai au Nord, et même le mois de juin dans les régions plus froides. • Préférez les plants greffés qui sont plus vigoureux et plus résistants aux maladies, le vendeur est au courant ! • S'il fait froid, vous pouvez couvrir les jeunes pousses avec un tunnel en plastique.
La récolte
• Pour le balcon, prévoyez un pot de 40 cm de profondeur au minimum. Vous pouvez installer les plants dans un terreau pour balconnière… Un peu d’arrosage, et vous aurez des aubergines sur la terrasse ! Classe ! Pour les adeptes de la culture en pot, il existe même des variétés petites ou naines (‘Ova’ blanche ou ‘Bonica’ violette), encore plus faciles de culture.
2 > Pendant la saison... • Pour l’aubergine, le suivi le plus dur – si on peut parler de difficulté –, c’est l’arrosage. Rien de bien compliqué, mais un ajustage judicieux reste à trouver. En effet, préférez un arrosage petit et régulier plutôt qu’irrégulier à grandes eaux. Il suffit de noter les 3 rendez-vous par semaine, de trouver un petit arrosoir et le tour est joué ! Arrosez plutôt le soir, la fraîcheur restera plus longtemps dans le sol pendant les mois d’été. Mais préférez arroser le matin en septembre pour éviter que l’eau ne gèle les racines si le froid arrive tôt !
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L'aubergine
• Dès leur apparition, retirez les pousses à la base du pied de la plante. Ce sont des « rejets » qui ne produisent pas de fruits et qui pompent inutilement la sève du plant. C’est en fait le même principe que les « gourmands » des tomates : ce sont des pique-assiettes !
• Attachez la tige au tuteur au fur et à mesure de la pousse. • Prévoyez la récolte des fruits quand ces derniers sont fermes au toucher et que leur peau est bien brillante. Récoltez sans délai les fruits abîmés pour éviter qu’ils ne pourrissent sur place.
EILLEURES AMIES SES M • Les plantes mellifères sont des atouts incontournables à la culture de l’aubergine. Notre frileuse a besoin de conditions très favorables pour fleurir et donc pour produire. Afin de vous donner toutes les chances de récolter des fruits aidez à la pollinisation de vos plants. Pour cela, les abeilles sont évidemment les insectes auxiliaires de la situation. En installant des plantes qui attirent les abeilles à proximité de vos pieds d’aubergines, vous multipliez considérablement les chances d’avoir les fruits tant désirés. Les plantes mellifères sont nombreuses : lavande, sarriette, thym… vous pouvez les installer directement en terre ou les placer dans un pot. Il existe une plante mellifère dont les abeilles raffolent : la phacélie. • La phacélie, qui se trouve sous forme de graines à semer dès le mois de mars, a le gros avantage d’être en outre un engrais vert. Non seulement ses jolies fleurs bleues vont attirer les abeilles pour faciliter la pollinisation, mais en plus, en fin de saison, la plante entière pourra être incorporée à votre terre de jardin pour l’engraisser naturellement… Et quand on sait que l’aubergine est un légume gourmand qui épuise facilement le sol, eh bien, la boucle est bouclée, non ?
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3 > Atouts santé
4 > Ma préférence
Malgré les idées reçues sur le sujet, l’aubergine n’est pas un légume très calorique. En effet, ces 20 kcal (kilocalorie) pour 100 g font de la belle une valeur sûre des régimes santé. Par contre, c’est la façon de la cuisiner qui pose problème. Avec sa chair spongieuse, l’aubergine a tendance à « boire », l’huile quand elle est frite. Alors si vous avez dans l’idée de déguster des tranches revenues à la poêle, préparez-les préalablement à la vapeur. L’aubergine est bourrée de vitamines, de phosphore, de manganèse, de magnésium et de fer… qui dit mieux ?
Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
Toutes ! Qu’elles soient violettes et longues, blanches et rondes, courtes et striées ! Je choisis l’aubergine en fonction de la période de récolte juste pour prolonger le plaisir. Face à une ratatouille ou une moussaka, le jardin passe au second plan, ne reste que le plaisir !
Œuf végétal, plante à œufs ou melongène… Ce sont aussi ces petits noms de l'aubergine qui donnent envie !
ergine en magasin. > trouver les plants d’aub it, rester patient. petit coup de froid la nu > planter ! Attention au > arroser et se reposer. e et arroser. > contempler la croissanc its les plus mûrs. > arroser et repérer les fru on. > continuer la dégustati , c’est fini ! > nettoyage et arrachage
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Le basilic Petit par la taille et grand par l’odeur, le basilic a conquis bien des tables. Une salade de tomatess sans basilic c’est un peu comme un cirque sans clown !
Le connaissez-vous? Le basilic est une petite plante que l’on installe au jardin de mai jusqu’aux premières gelées. Dès l’apparition du gel et même à partir de 5 °C, elle gèle, c’est ce qu’on appelle une « plante annuelle » car elle ne dure qu’une saison. Aujourd’hui, il existe nombre de variétés de basilic : ‘ Marseillais ’, ‘ Grand vert ’, ‘ Fin vert ’, ‘ Pourpre’, ‘ Nain ’, ‘ Citron ’, ‘ Cannelle ’, ‘ Anis ’… On l’appelle également le pistou ou encore l’herbe royale. Ce sont ses feuilles que l’on mange. Le basilic est la plante condimentaire incontournable des salades d’été. Il n’a pas son pareil quand il est accommodé avec des tomates et de la mozzarella, il fait l’unanimité !
1 > Quand le planter ? • Vous trouverez des plants de basilic en pots dans toutes les jardineries à partir d’avril. • Installez-les en place seulement quand il n’y a plus aucun risque de gelée. En dessous de 5 °C, les feuilles brunissent, puis finissent par pourrir. Vous pouvez perdre définitivement la plante si le gel est de la partie. • En pot ou en pleine terre, installez votre basilic en situation ensoleillée.
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La suppression des fleurs
• S’il adore le soleil, il faudra veiller à ce que le pied de la plante soit toujours à l’humidité ! C’est en fait ça la vraie complexité : tête au soleil et pied au frais.
2 > Pendant la saison… • Lors de l’arrosage, évitez le plus possible de mouiller les feuilles pour empêcher d’une part leur pourrissement en période d’humidité ambiante, et d’autre part leur desséchement dû au soleil. Comme vous l’avez compris, l’arrosage c’est « le » suivi indispensable à la survie de votre plante. La terre ou le terreau doit toujours être humide ! Afin d’assurer le coup, vous pouvez installer au pied de votre basilic un système d’arrosage composé d’une bouteille d’eau renversée avec un embout spécialement prévu à cet usage. Vous trouverez ces systèmes d’arrosage dans tous les commerces spécialisés. • Vous pouvez aussi pailler le pied du basilic. Pailler consiste à installer une couverture sur le sol afin de garder un maximum l’humidité de la terre. Pour le basilic, le mieux est la paillette de chanvre. En installant 7 cm de chanvre, vous obtiendrez une croûte très compacte et vous garderez ainsi toute l’humidité au pied.
• La plante va développer des fleurs. Rassurezvous, ce n’est rien d’extraordinaire, les fleurs sont même plutôt quelconques. Par contre, il est préférable de les retirer. Pour cela, coupez toute la fleur pour ne laisser que les feuilles. En procédant ainsi, vous permettez à votre plant
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Le basilic
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À proximité du basilic, placez vos tomates et votre persil. C’est un mariage à trois, et pour le coup, ça fonctionne. Le basilic se développe beaucoup plus au pied d’une tomate. Il sera plus touffu et plus gros. Il aime aussi la compagnie du persil, ce dernier renforce sa vigueur et grâce à son port évasé forme une couverture au sol pour garder l’humidité. Pour la tomate, le basilic est un atout saveur. En effet, il en développe et renforce le goût. Pour le persil, le basilic est une aide à la croissance. À ses côtés, celui-ci pousse mieux et reste beau et vert.
de s’étoffer et de privilégier ainsi la pousse de nouvelles feuilles au détriment des fleurs. • Consommez le basilic au fur et à mesure de vos besoins. En fin de saison, guettez bien la météo et surtout l’arrivée du gel. Il serait en effet fort dommage de perdre d’un coup d’un seul, toute votre culture.
3 > Atouts santé Le basilic est aussi souvent appelé l’herbe des centenaires : il est tonique, anti-inflammatoire et facilite la digestion… tout un programme ! Il est formidable consommé cru ! Son goût inimitable et son parfum fort font merveille dans les sauces, sur les pâtes et même sur certains poissons. Incorporez-le plutôt cru dans vos préparations, car le basilic perd de son goût une fois cuit.
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4 > Ma préférence Si vous voulez le conserver, le meilleur moyen est encore de le préparer en pesto, dans de l’huile d’olive. Séché ou congelé, le basilic perd, hélas, énormément de son parfum.
Pesto en Italie, pistou dans le sud de la France… le basilic a des adeptes de toutes parts.
Évidemment, les « tomates-mozza » sont forcément accompagnées de basilic à la maison. C’est un incontournable des repas d’été. Mais ma préférence va tout de même au pesto. J’ai découvert cette sauce à base de basilic en Italie. Ça a été une véritable révélation ! Depuis, j’attends avec impatience la fin de la saison pour ramasser tout mon basilic à la barbe du gel, bien sûr. Ensuite, je m’en vais faire mes petits bocaux de pesto. Et pendant les mois d’hiver, imaginez le parfum qui plane dans toute la maison certains soirs de pasta-party !
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La bette Bette à cardes, blette ou poirée, Bet mais c’est qui celle-là ? Eh oui, toutes ces appellations définissent bel et bien le même légume. b
La connaissez-vous? C’est une belle plante haute de 80 cm environ, avec de larges feuilles et une « tige » appelée aussi carde ou pétiole. Selon les variétés, vous trouverez des bettes à la carde rouge, jaune ou blanche. La plante est un proche parent de la betterave. C’est un fait, en observant de plus près les feuilles des deux espèces, la ressemblance est indéniable. Bien sûr, la feuille de bette est beaucoup plus grande, beaucoup plus imposante. Évidemment, car c’est pour ses feuilles et sa carde qu’elle est cultivée alors que la cousine Betterave est intéressante pour sa racine. Mais la bette a un plus incontestable, elle offre la couleur ! Ah, ces couleurs, rien que pour cela, il faudrait absolument l’installer au jardin. Elle ajoute du « peps », de la gaieté, du « tonique » au potager. En plus, rouge, jaune ou blanche, toutes les couleurs se mangent. Sans exception !
1 > Quand la planter ? • On peut semer la poirée, mais il faudra prévoir de repiquer les jeunes plants. Ce qui n’est pas très aisé surtout si vous n’avez pas de serre pour favoriser la levée des graines. • Le plus simple reste encore l’installation de plants déjà poussés. Vous les trouverez en vente dans tous les commerces spécialisés en jardi-
nage. Mettez-les en terre dès que les gelées ne sont plus à craindre. Au nord de la Loire, c’est impérativement après le 15 mai. La plante craint le gel, il serait dommage de la perdre avant qu’elle ne donne. • Installez les plants directement au jardin à environ 70 cm les uns des autres, le port érigé
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SA MEILLEURE AMIE Dans cette culture, le premier allié de la poirée, c’est le paillage ! Mais pas n’importe lequel, s’il vous plaît. L’idéal, c’est la paillette de chanvre. En effet, les limaces ont tendance à raffoler des feuilles de poirée, surtout quand elles sont tendres à souhait… Et elles le seront puisque vous aurez apporté l’eau nécessaire au développement des feuilles. Seulement voilà, les rampantes baveuses que sont « nos amies » les limaces n’apprécient guère le chanvre à cause de son odeur et surtout en raison de sa texture. C’est qu’elles ont un mal fou à avancer sur ce paillage et du coup, elles rebroussent chemin. Contre les limaces, il existe de nombreux pièges dans le commerce, vous pouvez aussi les déplacer, elles ne parcourent que 4 à 5 m par nuit, alors… Balancez ces bêtes si vous voulez garder vos bettes !
de la plante va vite se développer. Choisissez un coin bien ensoleillé. • La variété au développement le plus imposant sera la poirée blanche. Les variétés jaunes et les rouges, qui sont souvent décrites comme décoratives, sont tout à fait comestibles.
2 > Pendant la saison...
• Vous pouvez récolter les cardes au fur et à mesure de vos besoins. La plante continuera à se développer pendant la saison et vous fournira encore et encore de belles feuilles. Tout cela, jusqu’aux premières gelées… elle passera alors de vie à trépas, dommage !
l'arrosage
• Les bettes aiment avant tout un sol bien frais. Et comme l’exposition doit être ensoleillée, il vous est évidemment conseillé de pailler le sol. • Un arrosage suivi assure des feuilles grandes et tendres. Et pour un légume-feuille, avoir de belles et bonnes feuilles, c’est tout de même essentiel, non ?
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La bette
3 > Bon à savoir
4 > Ma préférence
Tout se mange dans la blette. Les feuilles cuites comme les épinards feront un excellent accompagnement de viandes ou de poissons. Vous pouvez effectuer toutes les recettes confectionnées à base d’épinards avec la poirée. Mais vous pouvez aussi inventer, innover. Par exemple, une tarte aux feuilles de poirée rouge, fromage de chèvre et pignons de pin… ça change le quotidien, non ? Les cardes cuites à l’eau seront préparées en gratin à la béchamel, revenues à la poêle avec une sauce tomate, ou encore frites. Côté conservation, il est possible de congeler directement les feuilles sans les blanchir au préalable. Par contre, préférez faire blanchir les cardes avant de les installer au congélateur, vous éviterez de « geler » la plante.
Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
J’aime toutes les variétés de poirées. C’est un véritable spectacle coloré au jardin. La blette blanche est impressionnante par la taille, certaines cardes mesurent jusqu’à dix centimètres de large : de fait, la taille des feuilles est hallucinante. J’ai tout de même un petit faible pour la poirée rouge, car quand elle est cuisinée avec un peu de crème fraîche, après cuisson, c’est un joli rose que vous servez à table. C’est pas mal le rose, ça change !
C’est joli, ça ne prend pas de place et tout se mange… pourquoi s’en priver ?
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Le cassis et la groseille L’un est noir et l’autre rouge, rose ou blanc. Le cassis et la groseille nous accompagnent tout l’été et ne demandent rien d’autre qu’à nous régaler !
Les connaissez-vous? Pas tout à fait de la même famille, le cassis est pourtant souvent appelé « la groseille noire ». Les deux compères sont des petits arbustes de 1,50 m de hauteur sur autant de large. Les cassis sont de petits fruits, exclusivement noirs, un tantinet plus gros que les groseilles. Quand ils arrivent à maturité, ils sont gorgés de sucre et très parfumés. Le cassis n’a pas son pareil en sirop, liqueur, coulis, bien sûr en gelée, mais aussi cuit en accompagnement de certaines viandes rouges. Vous trouverez plusieurs variétés de groseilliers. Des rouges bien sûr, mais aussi des roses et des blancs. Leur saveur et leur teneur en sucre diffèrent selon la variété. Ah, les gelées de groseille, que l’on tartinait sur de belles tranches de pain pour de gargantuesques quatre heures ! Souvenirs, souvenirs…
1 > Quand les planter ? • Les cassis et les groseilles sont vendus exclusivement en pots dans les jardineries. Par conséquent, vous pouvez les installer au jardin ou dans un pot, à n’importe quelle époque de l’année. • Vous voulez vous la jouer « pro » ? Plantez vos cassissiers ou vos groseilliers entre octobre et mars en dehors des périodes de gel. Vos plantes profiteront ainsi des pluies automnales pour bien installer leurs racines. • Vous voulez profiter immédiatement d’une première petite récolte ? Plantez vos arbustes dès le mois d’avril. • L’un et l’autre préfèrent une exposition plutôt semi-ombragée… mais, pas de panique, ils s’accommodent également d’une situation ensoleillée. • Vous pouvez cultiver ces arbustes en pots à partir du moment où vous les installez dans des conteneurs d’au moins 40 cm de profondeur.
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L MEIL EURS S AM UR IS
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Le cassis et la groseille
• Les pucerons sont les ennemis des cassis et des groseilles. Pour les combattre, plantez de l’œillet d’Inde à proximité des deux arbustes. Cette petite plante fleurie a la capacité de faire fuir les pucerons à cause de son odeur. • Côté maladie, c’est l’oïdium qui s’invite. Ce dernier est un champignon microscopique qui forme des taches blanches sur les feuilles, ce qui a pour effet de ralentir la croissance de la plante. Quelques pieds de ciboulette limiteront la propagation de l’oïdium. • Le groseillier est une plante mellifère, il attire les abeilles. Au potager, c’est un véritable atout pour une meilleure pollinisation de vos légumes ! Pensez à l'installer en plein milieu de vos cultures.
Le paillage 2 > Pendant la saison… • Comme pour tout arbuste, la première année de plantation est capitale et la plante ne doit en aucun cas manquer d’eau. • Que vos arbustes soient plantés à l’automne ou au printemps, optez pour l’installation d’un paillage au pied de chacun. Le paillage consiste à couvrir le sol afin de garder son humidité. Cette couverture limitera l’évaporation de l’eau et favorisera ainsi le développement des racines de la plante. Vous pouvez utiliser de la paillette de chanvre ou de la paillette de lin, ces paillages sont vendus en jardinerie. • Si le temps est à la sécheresse, pensez tout de même à arroser au pied de l’arbuste, surtout s’il est cultivé en pot. • Récoltez les fruits à leur complète maturité quand les grains sont bien ronds. • Au bout de 3 années, il faudra penser à faire une petite taille d’entretien sur vos cassissiers et vos groseilliers. Rien de bien difficile, il suffit
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4 > Ma préférence de couper un tiers des branches en gardant une forme harmonieuse et équilibrée et en éliminant les branches qui vous paraissent les plus vieilles. Procédez à la taille en hiver (en février).
3 > Atouts santé • Le cassis est plus énergétique que la groseille car il compte 50 kcal pour 100 g contre 35 kcal pour sa copine. Pour équilibrer le menu, mélangez les deux en favorisant à peine les groseilles. • Les groseilles ou les cassis se congèlent très bien. Roulez-les dans du sucre cristallisé, installez-les sur une plaque au congélateur. Laissez-les pendant une journée complète, vous garderez ainsi des fruits bien ronds et non écrasés. Après cela, ensachez-les pour gagner de la place. Au besoin, vous les sortirez quelques heures avant dégustation.
Automne Hiver Printemps Été
Le cassis ‘ Noir de Bourgogne ’ arrivé à maturité est gorgé de sucre. Au jardin, il m’arrive souvent d’en chiper quelques grains en passant devant l’arbuste. Il faut dire que rien qu’à l’odeur, on a envie de s’arrêter et de débusquer les fruits. Sinon, en dessert, j’agrémente une faisselle avec ces jolis grains noirs et j’arrose le tout d’un sirop de… cassis, bien entendu.
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