LES GAULOIS
QUI ÉTAIENT LES GAULOIS ?
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avant J.-C. et le Ier siècle après J.-C. Ils occupaient le territoire de l’Europe correspondant approximativement
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proches et la maîtrise du fer. Paysans, forestiers et habiles artisans, les Gaulois formaient un ensemble de sociétés indépendantes jusqu’à ce que la Gaule
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Les Celtes regroupaient alors différents peuples, ayant en commun des langues
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à la France actuelle, la Gaule.
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Les Gaulois sont des Celtes qui ont vécu e
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Gaule Belgique Aquitaine Gaule transalpine Gaule celtique
devienne une province romaine, en 52 avant J.-C.
À quoi ressemblaient les Gaulois ?
Il semble que les hommes étaient grands, et qu'ils pouvaient porter la barbe et la moustache. Ils étaient vêtus d’une tunique de laine serrée à la taille par une ceinture en cuir, quelquefois recouverte d’une cape. Leurs pantalons, les braies, étaient amples et resserrés aux chevilles. Ils se chaussaient de sandales ou de bottines en cuir souple. Les femmes avaient les cheveux longs et revêtaient une robe en lainage ou en lin complétée d’un châle selon la saison.
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Certains Gaulois se décoloraient les cheveux à l’eau de chaux afin de paraître très blonds. Les historiens ne connaissent pas la raison de cette curieuse coutume.
La Gaule
La Gaule représentait le territoire qui s’étendait des Alpes aux Pyrénées, et de la Méditerranée à la Manche et à la mer du Nord. Elle était constituée de plusieurs régions et d’une multitude de petits peuples ayant en commun des traditions religieuses, une organisation politique, des techniques artisanales... Malgré cette unité culturelle, les différents peuples gaulois étaient indépendants et ne se fréquentaient qu’à certaines occasions.
Photo aérienne montrant les fondations d’une ferme gauloise dont le sol a gardé la trace.
À Les Gaulois n’ont pas laissé de longs textes. Ce sont donc les objets retrouvés lors des fouilles qui permettent de savoir comment ils travaillaient, ce qu’ils mangeaient, quels animaux ils élevaient, quels bijoux ils portaient...
DÉCOUVERTE DES GAULOIS...
Grâce aux fouilles entreprises par les archéologues, beaucoup de sites ont pu être mis au jour, et avec eux, des objets, des céramiques, des squelettes, des traces d’habitations... qui en disent long sur les Gaulois. Aujourd’hui, les chercheurs disposent de techniques très pointues, telles que la télédétection au laser, qui sert au repérage des sites et permet de voir, par exemple, le tracé d’anciens remparts de villes fortifiées. Les photos aériennes sont très utilisées. Elles révèlent l’emplacement de fermes ou de villages dont les traces sont encore visibles dans le sol (voir ci-dessus).
Casque de guerrier
Torque (collier)
Céramiques
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LE BOIS, UNE RICHESSE La Gaule fut longtemps surnommée « Gaule Chevelue » en raison des nombreuses forêts qui la couvraient. Le territoire est en effet riche de multiples variétés : chênes, sapins, hêtres, noisetiers, frênes... qui fournissent un bois de bonne qualité aux artisans. Bûcheron, charpentier, tonnelier sont des métiers répandus, et beaucoup d’objets de la vie quotidienne (récipients, ustensiles, roues de char, tabourets...) sont en bois, sans oublier les structures des maisons. Les Gaulois seraient peut-être même les inventeurs du tonneau.
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Les charpentiers
Charpentiers et menuisiers sont toujours occupés car le bois constitue la structure des maisons : les fondations (poteaux plantés dans le sol), la charpente, les piliers, et parfois les murs sont en bois. Pour monter la charpente, on s’aide de cordages. Les planches et les poutres sont emboîtées, ou fixées au moyen de chevilles en bois, ou de clous en métal.
Déboiser, défricher
Les Gaulois sont des forestiers réputés et bien équipés. Comme les agriculteurs, les bûcherons bénéficient des progrès techniques dus au travail des métaux. Ils disposent ainsi d’outils plus solides et plus efficaces tels que la hache, l’herminette (petite hache), la scie... et de chariots pratiques et maniables pour transporter les rondins et branchages. Les forestiers connaissent bien les différentes essences (variétés) : le chêne servira à l’ameublement ; le tilleul, le frêne et le merisier seront travaillés pour fabriquer des récipients ; l’osier pour la confection de paniers ou de nasses pour la pêche (voir page 15).
LE CHAR GAULOIS Le char gaulois est tout en bois, avec parfois des renforts d’osier sur les côtés. Ses roues cerclées de fer sont très résistantes. Utilisé pour la guerre, peut-être aussi pour la chasse, il est petit, maniable et léger. Les guerriers y montent à deux : l’un dirige et l’autre combat. D’autres chars, plus raffinés et plus grands, des chars d’apparat, ont été retrouvés dans les tombes de personnages riches et importants. Quant aux charrettes et chariots, ils sont parfois équipés de roues mobiles à l’avant, permettant des manœuvres plus faciles.
Seau en bois et métal
Du bois à tout faire
Que ce soit pour les ustensiles et récipients de cuisine, pour les palissades, les roues, les meubles, la construction de bateaux, les manches d’outils ou simplement pour se chauffer, la consommation de bois est très importante dans la société gauloise. Ce matériau est à la base de toute activité. Le tonneau en bois, bien moins fragile que l’amphore, crée une révolution dans le transport de marchandises et de liquides.
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TA B L E D E S M AT I È R E S QUI ÉTAIENT LES GAULOIS ? 2 LES OPPIDA 4 LA VIE QUOTIDIENNE 6 LE TRAVAIL DES MÉTAUX 8 DES PAYSANS ACTIFS 10 LE BOIS, UNE RICHESSE 12 D’HABILES ARTISANS 14 COMMERCE ET TRANSPORTS 16 LES CROYANCES 18 GARE AUX GUERRIERS ! 20 LA GAULE ROMAINE 22
© 2020, FLEURUS ÉDITIONS 57, rue Gaston Tessier, CS 50061, 75166 Paris Cedex 19 www.fleuruseditions.com Direction : Guillaume Arnaud Direction éditoriale : Emmanuelle Braine Bonnaire Conception de la collection : Émilie Beaumont et Jack Delaroche Édition : Amandine Doubre, assistée d'Axelle Quéré Conception graphique : Éric Laurin sous la direction de création de Élisabeth Hébert Direction artistique : Bleuenn Auffret, assistée de Julien Di Giorgio Mise en page : Graph’M Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Sabine Marioni Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la Loi n° 2011-525 du 17 mai 2011. Dépôt légal : août 2020 3e édition – N° d’édition : J20119 ISBN : 978-2-2151-5855-4 • MDS : 241577N2 Achevé d’imprimer en juillet 2020 en Italie Par LEGO S.p.A par l’intermédiaire d’Ercom
Crédits photographiques Fonds des pages : pixabay.com. Page 3 : Fouille d’une tombe à char gauloise, Livry-Louvercy (Marne) © Inrap Distrib RMN/L. de Cargouët – Photographie aérienne de Kerfourn (Morbihan) montrant les traces d’une ancienne ferme gauloise © Maurice Gautier – Torque © Bibracte, A. Maillier Musée d’Aquitaine, Bordeaux – Céramiques © Bibracte, A. Maillier – Casque © Bibracte, A. Maillier. Page 5 : Photographie aérienne du Mont-Beuvray © René Goguey. Page 6 : Repas gaulois © Bibracte, A. Maillier. Page 9 : Clous en fer © Bibracte, A. Maillier – Moulage de pièces © Les Ambiani. Bague en or © Inrap, Dist. RMN / H. Paitier. Casque en bronze © Bibracte, A. Maillier – Fibule © Bibracte, A. Maillier, Musée Rolin, Autun – Lames d’épées en fer © Bibracte, A. Maillier, Musées Denon, Châlon- Sur-Saône. Page 13 : Seau © Bibracte, A. Maillier – Char gaulois © Les Portes de l’Histoire, phot. J. Vieillard. Page 14 : Vaisselle de table © RMN/T. Le Mage. Page 15 : Stèle d’un cordonnier gallo-romain © Leemage/DeAgostini – Sandale en cuir © RMN/J.G. Berizzi – Perle de verre coloré © Bibracte, A. Maillier – Coupe en verre © Natural History Museum, Vienna – Bijou anneaux de verre © RMN/T. Le Mage – Plaquette de bronze avec incrustation d’émaux © Leemage/L. Ricciarini. Page 17 : Bijoux © Bibracte, A. Maillier – Statère tête de Vercingétorix © Leemage/Josse – Autre statères © RMN/H. Lewandowski. Potin © Bibracte, A. Maillier. Amphore © Bibracte, A. Maillier. Sel © Fotosearch. Page 18 : Cueillette de gui © North wind pictures/ Leemage. Page 19 : Urne funéraire © Leemage/DeAgostini – Statuette de Taranis © Leemage/ DeAgostini. Page 20 : Statuette guerrier © RMN/G. Blot. Page 21 : Épée © RMN-GP/T. Le Mage – Portique, détail d’un sanctuaire celto-ligure © Coll. Dagli Orti/Musée Borely, Marseille/G. Dagli Orti – Siège d’Alesia, LN Royer © Musée Crozatier, Le Puy-en-Velay. Page 22 : Aquarelle de JeanClaude Golvin. Musée départemental Arles antique © Éditions Errance. Page 23 : Tête de Mars Mullo © P. Delangle, K. Gruel, AOROC, UMR8546, CNRS-ENS Paris – Pont du Gard © S. Sonnet/ Corbis – Arènes de Nîmes © Fotosearch. Couverture : Illustration © Giampietro Costa. Vignettes : illustrations © Giampietro Costa, sauf Pièce de monnaie © Leemage / Josse - Sanglier en bronze © AKG-images / CDA / Guillemot - Casque © Bibracte, A. Maillier. Les images à découper sont des reprises d’images des pages intérieures.
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7,95 € (France)