LES INVENTIONS
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Sommaire
LA VIE QUOTIDIENNE
41 LES TRANSPORTS
59 LA COMMUNICATION 85 JEUX
LA VIE QUOTIDIENNE
Le feu
Avec le feu, la vie de nos très lointains ancêtres est très différente : ils peuvent cuire leurs aliments, se chauffer, s’éclairer la nuit…
Les hommes capturent le feu de la lave en fusion et des herbes enflammées par la foudre. Ils l’emportent avec eux quand ils changent de campement.
Voici environ 500 000 ans, Homo erectus, l’un de nos ancêtres, découvre comment allumer le feu : il frotte deux bâtons de bois l’un contre l’autre. Les bâtons s’échauffent et mettent le feu aux brindilles bien sèches.
Jusqu’au XIX e siècle, allumer du feu reste très difficile. On s’efforce de garder le feu allumé dans la cheminée, jour et nuit. Enfin, on invente l’allumette, puis le briquet et l’étincelle électrique.
Il y a 600 ans, apparaît le fer à briquet : en le frappant contre une pierre de silex, on produit des étincelles.
Autour de 1948, on invente le briquet moderne. Une roulette tourne sur une pierre. L’étincelle met le feu au gaz du briquet.
Autour de 1855, apparaissent les allumettes soufrées. En frottant le bout contre un grattoir, une étincelle jaillit et le bois s’enflamme.
Dans le chauffe-eau, on provoque une étincelle électrique. Le gaz prend feu. La chaleur produite chauffe l’eau.
L’agriculture
Durant des milliers d’années, les hommes préhistoriques chassent, pêchent cueillent des plantes… Puis ils découvrent la culture et l’élevage.
Il y a 10 000 ans, les hommes constatent que les graines tombées au sol donnent naissance à de nouvelles plantes. Cela leur donne l’idée d’en planter dans la terre. L’agriculture est née.
Pour semer et récolter, les hommes inventent des outils : l’herminette pour casser les mottes de terre et creuser des sillons ; le bâton à fouir pour planter les graines ; la faucille pour couper les tiges ; le mortier pour écraser les grains.
Mortier
Faucille
Bâton à fouir
Herminette
L’élevage
En même temps qu’on commence à semer des graines, on capture des animaux qu’on nourrit et qu’on fait se reproduire.
Les moutons sont les premiers animaux domestiqués. Ils fournissent de la viande, du lait et de la laine. Viennent les bovins (vaches, bœufs), puis les cochons. Les ânes et les chevaux sont utilisés pour les travaux agricoles.
Au XXe siècle, les engins à moteur (tracteurs, moissonneuses batteuses, etc.)
remplacent les animaux pour labourer, semer, récolter, faire les moissons…
Cuire les aliments
Pendant la préhistoire, on invente toutes sortes de façons de cuisiner. Elles ont été perfectionnées et nous les utilisons toujours aujourd’hui.
On cuit à la broche en enfilant les bouts de viande sur un bâton 1 . Ce poisson enveloppé dans une feuille cuit dans la cendre chaude 2 .
Pour chauffer l’eau de l’outre, on y glisse une pierre brûlante 3 .
Le feu chauffe les briques du four sur lesquelles on pose le pain à cuire.
Dès qu’on sait forger des métaux, on fabrique des marmites.
Jusqu’au XIX e siècle, on cuit les aliments en faisant du feu de bois. Puis on découvre comment utiliser le gaz et l’électricité.
Au Moyen Âge, on fait tout cuire et chauffer dans la cheminée.
Grande invention autour de 1850 : la gazinière. On produit de la chaleur avec du gaz.
Au XIXe siècle, apparaît la cuisinière en fonte (fer). Le feu dans le foyer chauffe le four, les plaques et… la maison !
Aujourd’hui, tout est électrique : four à microondes, plaques chauffantes, four de cuisson…
Conserver les aliments
Comment les garder longtemps sans qu’ils s’abîment et ne soient plus bons à manger ? Les chasseurs de la préhistoire inventent plusieurs façons.
On sèche la viande et le poisson au soleil 1 ou au-dessus du feu 2
Dans les pays froids, on les congèle en les enterrant dans la glace 3
Les premiers agriculteurs stockent les grains dans des endroits secs.
Les Gaulois mettent la viande dans des pots de terre remplis de sel.
Au XVIII e siècle, Nicolas Appert met au point les conserves. Il place des aliments dans une bouteille et il la fait chauffer à 100 °C. Les bactéries sont tuées et les aliments se conservent ainsi plusieurs mois.
En 1819, l’Anglais Durand remplace les bouteilles en verre par des boîtes en fer. Elles permettent de manger des légumes et des fruits plusieurs mois après leur récolte.
Au XIXe siècle, on achète des pains de glace qu’on met dans une glacière.
En 1913, apparaît le réfrigérateur. Les aliments sont conservés entre 2 et 5 °C.
À table !
Les couteaux existent depuis la préhistoire. La fourchette, les assiettes et les serviettes arrivent d’Italie, voici 500 ans environ.
Les premiers couteaux sont en pierre de silex 1 . Dès qu’on fond les métaux, ils sont en fer ou en bronze 2 . Quand la fourchette apparaît, le couteau est moins pointu car il ne sert plus à prendre la viande 3 .
Les Romains se servent à la main dans le plat 1 . Au Moyen Âge, on pose sa viande sur une tranche de pain, le tranchoir 2 . Les premières assiettes sont d’abord en métal puis en céramique décorées de dessins.
Dans l’Antiquité, on boit dans des gobelets en terre cuite ou en bois. Puis les Mésopotamiens, dans l’actuel Irak, découvrent comment fabriquer du verre en chauffant du sable et de la chaux.
Les artisans mésopotamiens soufflent le verre en fusion et obtiennent toutes sortes de récipients.
Au XVIIe siècle, en Angleterre, apparaît le cristal avec lequel on fabrique des verres d’une grande finesse.
Jusqu’au Moyen Âge, on s’essuie la bouche avec les doigts ou un morceau de la nappe 1 . À la Renaissance, apparaît la serviette 2 . Même les grandes personnes la nouent autour du cou pour protéger leurs cols !
Des vêtements de peaux
Aux temps préhistoriques, on se protège du froid avec des peaux de bêtes juste posées sur soi. Puis on invente l’aiguille et le fil à coudre.
Les peaux ne couvrent pas bien l’ensemble du corps et laissent passer le vent.
Avec l’aiguille en os ou en ivoire, on coud les peaux. Les vêtements sont plus chauds.
Les peaux sont très épaisses.
Avant de les coudre, on les perce de trous avec un poinçon en os.
Le fil est fait avec des boyaux d’animaux qu’on mâchonne longtemps pour les assouplir. Enfin, on assemble les vêtements. De la même façon, on coud des tentes, des outres pour transporter l’eau…
Des fibres naturelles
Voici environ 10 000 ans, les hommes fabriquent des tissus avec des fibres de laine, de lin, de coton et de soie… avant d’inventer le fil de nylon.
Laine. Elle pousse sur la peau des moutons. Avec ses fibres, on tisse des tissus très chauds.
Soie. C’est un fil très fin que la chenille du papillon bombyx fabrique pour confectionner son cocon.
Lin. C’est une plante dont la tige contient des fibres très fines et très solides.
Coton. Ses touffes entourent les graines du cotonnier, une plante des pays chauds.
Nylon. Ce fil très fin et très solide est artificiel : on le fabrique, depuis 1935, à partir du pétrole !
Filer la laine
Avant de tisser ou de tricoter la laine, on la file : on confectionne un long fil avec tous les petits brins qu’on a coupés sur le mouton.
La laine est lavée et démêlée avec un gros peigne. Les brins sont ensuite tortillés et enroulés sur un fuseau pour être étirés en un long fil.
Au Moyen Âge, des voyageurs rapportent d’Inde le rouet : la roue fait tourner le fuseau plus vite et plus facilement. Le fil obtenu est beaucoup plus fin et régulier. Depuis le XIXe siècle, des machines de plus en plus perfectionnées effectuent ce très long travail.
Le métier à tisser
Pour confectionner un tissu, on croise des fils. Dès la préhistoire, on invente le métier à tisser. Au XIX e siècle, un moteur actionne ce métier.
Cette tisserande tend des fils sur son métier puis elle fait passer des fils dans l’autre sens. Avec son peigne à tisser, elle serre bien les fils entre eux.
Au XVIIIe siècle, les machines à vapeur entraînent les métiers mécaniques.
Au XXe siècle, les métiers sont commandés par ordinateur.
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