Explications du docteur Michel Pugeat, spécialiste du SOPK
L E M O N D E À L’OVA 1 R E
Mieux comprendre et mieux vivre avec
L E S O P K
E T M O l
La genèse de ma maladie
1 2 MARS 2020
« Dès lundi et jusqu’à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermés… »
Le président Macron vient de nous annoncer que nous n’irions plus en cours dès lundi. J’éteins ma télé en me disant que je profiterai d’une semaine de vacances supplémentaire. Je me questionne cependant sur la façon dont vont s’effectuer les cours à distance…
Un FaceTime avec mes copines s’impose afin de débriefer ce qui vient d’être dit !
Comme tous les samedis, je retrouve Jeanne et Alice au bar des Chartrons, à Bordeaux où je vis depuis cinq ans. Nous commandons trois pintes tout en écoutant Alice raconter son week-end en amoureux.
À ce moment-là, nous remarquons que le serveur, avec qui nous avons l’habitude de papoter, est soucieux. Je comprends tout de suite de quoi il s’agit lorsque mon téléphone s’illumine avec une notification indiquant qu’Édouard Philippe, Premier ministre, vient d’annoncer que les lieux non indispensables fermeront dès ce soir minuit.
1 6 MARS 2020
« Dès demain midi et pour quinze jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits.
Cela signifie que les regroupements extérieurs, les réunions familiales ou amicales ne seront plus permises. »
Message du président de la République Emmanuel Macron aux Français, le 16 mars 2020.
Ma mère m’appelle en me disant qu’il faut que je me dépêche de quitter Bordeaux, qu’elle me prend tout de suite un billet de train pour Paris, et qu’il faut que je prépare vite mes affaires. Je sens qu’elle est stressée, m’angoissant à mon tour. Je me dis que le président a sûrement raison, nous sommes en guerre.
À mon arrivée à Paris, en sortant de la gare, je m’aperçois que les rues sont vides. Quelle période étrange…
Ma mère est super heureuse de me retrouver, elle regarde les chaînes d’informations en continu, et les seuls mots qui résonnent en boucle sont :
1 7 MARS AU 1 3 AVRl L 2020
Le confinement se poursuit : visios, courses, thé, promenades autour du canal Saint-Martin, émissions de cuisine… Les jours sont longs et se ressemblent.
4 AVRl L 2020
Cela fait presque un mois aujourd’hui que nous sommes enfermés. Le confinement vient à nouveau d’être prolongé jusqu’au 11 mai. Je commence à en avoir marre. J’ai l’impression que nous ne sortirons jamais de cette crise… Le manque de lumière commence à se faire ressentir. Je commence également à me lasser des cours en visio, de l’absence de mes amis et du manque d’interactions sociales que j’aimais tant !
Au fur et à mesure, je décline les invitations aux Skype-apéros avec mes amies. À quoi bon ?
Certes, je suis contente de les voir, mais cette nouvelle manière de partager des moments ne me convient plus vraiment. C’est comme si j’avais créé autour de moi une bulle, un cocon silencieux où personne ne peut pénétrer.
L E M O N D E
À L’OVA
1 R E
Le syndrome des ovaires polykystiques, également connu sous le nom de SOPK, touche une femme sur dix. Ce terme compliqué recouvre donc la pathologie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Elle peut entraîner un développement de l’acné, une pilosité excessive, une chute des cheveux, du surpoids ou encore des troubles de l’humeur ou une baisse de la fertilité.
Dans ce livre, Capucine nous raconte son parcours, difficile et anxiogène. Le docteur Michel Pugeat, en charge de la relecture technique et médicale, apporte des précisions et des explications sur cette pathologie encore trop méconnue et mal prise en charge.
Vous découvrirez ainsi, avec l’aide de Capucine et de son trait frappant de justesse, ce qu’est exactement le SOPK, comment il se diagnostique et comment sont traités ses symptômes, mais aussi tous les conseils pour l’accepter et mieux vivre avec au quotidien.
Capucine Quemin, illustratrice de talent, est atteinte du SOPK. Elle raconte dans ce livre son parcours difficile, son diagnostic compliqué et ses angoisses.
Michel Pugeat, professeur émérite, est endocrinologue spécialiste du SOPK. Il a participé au consensus de Rotterdam qui en a édicté les critères-clés. Apprécié pour sa pédagogie et sa bienveillance, il participe activement à la diffusion du savoir sur ce syndrome.