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Les sacs de ciment ou de chaux indiquent les proportions à respecter pour du sable sec, en général. Il est pourtant fréquent sur un chantier que le sable utilisé soit humide, ce qui augmente son volume. Cette recette toute simple vous aidera à doser au mieux votre mélange.
Remplissez un seau de 10 l avec le sable dont vous disposez sans vous préoccuper de son taux d’humidité.
Le plâtre durcit vite, en 10 à 15 minutes, et cela nous prend souvent au dépourvu. Cela s’explique par la difficulté d’évaluer la bonne quantité à gâcher pour pouvoir l’utiliser avant qu’il ne prenne. À défaut d’un retardateur spécifique, on peut ralentir la prise en incorporant au mélange quelques gouttes d’alcool ou un peu d’enduit à l’eau : il sera utilisable trois à cinq fois plus longtemps.
Avant de plâtrer une cloison ou d’appliquer un enduit de lissage, il est parfois nécessaire d’humidifier la surface pour favoriser l’adhérence du produit. L’opération s’effectue couramment à l’aide d’une éponge de chantier ou d’une grosse brosse à badigeon. Avec un pulvérisateur à main, vous irez plus vite en sollicitant moins vos bras et épaules. Vous pourrez peut-être même atteindre le haut des murs sans avoir besoin d’un escabeau.
Versez ensuite de l’eau à ras bord et mélangez. Le sable mouillé s’agglomère (on dit qu’il foisonne) et son niveau baisse.
Finissez de remplir le seau de sable. S’il a fallu en ajouter 2 l, c’est que 12 l de sable humide valent 10 l de sable sec.
Lorsque vous achetez du carrelage, vous comptez toujours entre 5 et 10 % de plus pour les casses et les chutes. Mais une fois le travail terminé, ne jetez pas les carreaux entiers qui vous restent. Conservez-les pour pallier d’éventuelles réparations. Car en cas de besoin, vous ne parviendrez probablement pas à retrouver la même teinte, voire le même type de carreau.
Pour éviter que la scie sauteuse ne raye le carrelage au moment de le découper, recouvrez sa semelle avec un large adhésif de masquage, tel que celui utilisé pour protéger les surfaces que l’on ne veut pas peindre.
Avant de percer du carrelage, collez en croix de l’adhésif de masquage à l’endroit du trou à réaliser. Cela évitera au foret de glisser sur la surface lisse et de l’ébrécher. Tenez l’outil parfaitement perpendiculaire à la paroi et percez progressivement. Veillez à débrayer la percussion de votre perceuse pour traverser le carreau ! Ne la réenclenchez qu’au contact du support maçonné (béton armé, parpaing, etc.).
Avant de clouer dans du bois dur, prépercez avec un foret un peu plus fin. pointe du clou en tapant dessus au marteau.
Lorsqu’un coup de marteau mal placé marque le bois, il faut humidifier un morceau de tissu en coton plié en quatre et l’appliquer sur l’empreinte laissée sur la surface. Auparavant, faites chauffer votre fer à repasser réglé au maximum. Puis faites-le glisser sur le linge mouillé. La vapeur fait gonfler le bois et résorbe généralement l’écrasement.
Glissez une chute de parquet sous la lame à recouper, en la faisant déborder. Bridez les deux pièces ainsi sur votre établi, en prenant soin de placer le trait de coupe dans le vide. Ensuite, sciez ensemble les deux épaisseurs de bois en suivant le trait. Vous réaliserez une coupe nette et précise.
L’aggloméré et le contreplaqué (revêtus ou non) peuvent produire des éclats lorsqu’on les coupe. Pour éviter cela, munissez-vous d’abord d’une scie à denture fine bien affûtée. Les éclats apparaissent toujours du côté d’où sortent les dents de la scie : au-dessus avec un outil à main, en dessous avec une scie circulaire ou sauteuse.
Si vous sciez à la main un panneau mélaminé ou stratifié sur ses deux faces, collez de l’adhésif recto-verso.
À la scie circulaire, utilisez votre machine avec un rail de guidage. Faites un premier passage en reculant avec la lame réglée à 1 mm de profondeur. Puis sciez en avançant sur toute l’épaisseur du panneau.
Il est primordial d’utiliser une scie toujours bien affûtée. Pour faciliter le glissement de la lame dans le bois, enduisez-la de paraffine de chaque côté. Évitez le savon à base de soude (elle oxyde le métal) ou l’huile (elle tache le bois).
Saupoudrez de talc le pourtour de la lame grinçante et faites-le pénétrer dans les joints à l’aide d’une balayette. Marchez ou sautillez sur votre parquet pour que le talc s’infiltre bien dans les interstices. Autre solution : injectez de l’huile de paraffine directement dans les joints de la lame grinçante, après avoir protégé les surfaces contiguës avec de l’adhésif de masquage pour ne pas tacher le parquet.
Avec le temps, les charnières des menui series se mettent à couiner. À l’intérieur, frottez la mine d’un crayon à papier sur le joint des pau melles des portes et action nez-les plusieurs fois pour faire pénétrer le graphite. À l’exté rieur, déposez un peu d’huile de paraffine sur les gonds du portail ou des volets pour les rendre silencieux.
Les peintures se définissent en général par le liant entrant dans leur composition : résine acrylique, glycérophtalique, etc. C’est l’ingrédient de base, qui fixe le film au support.
Les peintures se classent aussi par leur solvant. Servant à obtenir la bonne fluidité (ou viscosité), il dissout les divers composants (liant, charges, pigments) et facilite l’application. S’évaporant au séchage, le solvant laisse un film plus ou moins dur en surface. Depuis 2008 et la chasse aux composés organiques volatils (COV), la réglementation privilégie les peintures d’intérieur en phase aqueuse (à l’eau) : acryliques et alkydes, en particulier.
• Les acryliques sont peu odorantes, sèchent rapidement et facilitent le nettoyage des outils. Onctueuses, elles sont agréables à appliquer, le film se tendant au séchage.
• Les glycérophtaliques, peintures dites solvantées, ont fait de sérieux progrès question séchage. Offrant un excellent tendu, elles sont résistantes à l’abrasion, aux chocs, à l’humidité… Mais leur solvant (whitespirit) libère des vapeurs nocives très entêtantes.
• Les alkydes, plus récentes, cumulent les avantages des unes et des autres : dilution à l’eau, bon tendu, rendement, résistance, etc.
À noter : les peintures bio ou naturelles sont à l’honneur. Cependant, elles ne sont pas toutes à l’eau. Celles aux solvants d’origine végétale (essence de térébenthine) présentent les mêmes inconvénients que les glycléros, tout en séchant plus lentement.
Guide de référence, le cercle chromatique comporte trois couleurs primaires (bleu cyan, jaune, rouge magenta) et trois secondaires (orange, vert et pourpre). Celles-ci proviennent à chaque fois du mélange de deux couleurs primaires. La combinaison à parts égales de teintes primaires et secondaires
donne les couleurs tertiaires. En les mélangeant ensuite avec du noir ou du blanc, on obtient une infinité de nuances. Le terme « valeur » désigne leur degré d’intensité : teinte claire, foncée ou neutre, en particulier.
Le choix de l’ambiance se fonde sur plusieurs critères.
• Selon les décorateurs d’intérieur, une pièce ne devrait pas compter plus de deux coloris de peinture différents, en proportions variables. L’un, dominant, couvre la majeure partie de la surface murale. L’autre, complémentaire, s’applique sur les menuiseries, moulures, plinthes, etc.
• Les tons chauds (jaune, ocre, orangé, rouge) créent une ambiance chaleureuse. Ils ont tendance à rétrécir les volumes, à rendre les pièces plus intimes. Mais, trop denses et présents, leur dynamisme peut être générateur de stress.
• À l’inverse, les teintes froides (bleu, mauve, vert), claires (tendant vers le blanc) ou pastels sont perçues comme calmes et rafraîchissantes.
• De manière générale, les tonalités froides font paraître les pièces plus grandes. Les claires donnent une impression d’espace, tandis que les sombres absorbent la lumière et tendent à le rapetisser.
• Les nuances neutres (blanc, beige, crème, gris, taupe) peuvent aussi bien aller vers le chaud que vers le froid.
PEINTURES D’APPRÊT
Elles préparent le support à sa mise en peinture.
• Les primaires d’accrochage (ou impressions) existent pour surfaces lisses et fermées (carrelage, PVC, verre) ou fonds poreux (bois, ciment). Dans les deux cas, ils neutralisent le support et le rendent aptes à recevoir la peinture finale. Le marché commercialise également les primaires en tant que sous-couches spéciales : pour plâtre et plaque de plâtre, fonds tachés et difficiles, métal ferreux ou non ferreux, etc.
• Les sous-couches universelles s’appliquent sur supports déjà peints. Elles aussi permettent un bon accrochage de la peinture décorative.
PEINTURES TECHNIQUES
Antichocs, haute température, hydrofuges, ces formulations traitent un grand nombre de situations.
LE CAS DES MONOCOUCHES
D’un fort pouvoir couvrant, ces peintures sont censées revêtir murs et plafonds en une seule application. En réalité, ce n’est possible que sur une peinture claire. Sur les couleurs foncées, notamment, deux passes sont nécessaires.
POUR QUEL USAGE ?
• La peinture mate, lavable mais non lessivable, apporte une ambiance feutrée car elle ne réfléchit pas la lumière. Idéale sur les grandes surfaces (plafond) dont elle cache les défauts de planéité.
• La peinture brillante réfléchit la lumière et donne un aspect très lisse aux murs en ravivant les couleurs. Elle n’attire pas la saleté et peut être lessivée. Généralement appliquée sur les boiseries des portes et fenêtres ou dans les pièces humides.
• La peinture satinée regroupe les avantages des précédentes. Lessivable, elle s’utilise aisément dans les pièces de vie.
En peinture, les pinceaux sont appelés brosses. Parmi les nombreux modèles disponibles, la différence réside principalement dans la nature des poils (ou soies) qui peuvent être naturels (d’origine animale), synthétiques ou composés d’un mélange des deux. Les fabricants se contentent le plus souvent d’indiquer l’usage auquel est destinée la brosse : acrylique, glycérophtalique, lasure, vernis...
Comme les brosses, les rouleaux existent dans des qualités différentes : polyamide, polyester, peau de mouton véritable, mousse synthétique... La longueur du poil a son importance : plus il est ras, plus la finition est lisse. Fiez-vous de même au type de peinture précisé par le fabricant.
Le spalter
Cette brosse plate et large s’utilise pour lisser la peinture, la lasure, le vernis…
La brosse coudée
Sa forme lui permet de peindre
Les manchons
Le gant
Il sert à peindre facilement tuyaux, radiateurs, rampes d’escalier…
Il couvre de grandes surfaces en offrant un gain de temps
Il remplace avantageusement des petites surfaces lisses.
La « patte de lapin »
Ce rouleau étroit et court permet de peindre les plinthes ou les parties planes d’une porte, par exemple, de travailler derrière un radiateur sans avoir à le retirer.
Les accessoires de protection
Les bâches et rubans de masquage sont indispensables pour protéger ce qui ne doit
Souvent interchangeables, proposés dans de nombreuses textures et épaisseurs, ils se fixent sur la monture comprenant le manche.
• À poils ras (5 mm), les manchons équipent les rouleaux laqueurs destinés aux surfaces lisses, bien préparées, à recouvrir d’une peinture laque ou brillante
• À poils demi-longs (12 mm), ils conviennent aux surfaces présentant de petites irrégularités.
• À poils longs (20 à 25 mm), on les utilise surtout sur les murs en maçonnerie brute ou crépie. La taille des soies est calculée pour aider la peinture à bien couvrir les creux et les reliefs.
Les bacs (ou camions), mélangeurs manuels, malaxeurs pour perceuse et grilles d’essorage complètent la panoplie.
L’heure est aux éclairages économiques et, idéalement, plus respectueux de l’environnement. Deux critères déterminants dans la mise à l’écart des lampes à incandescence et fluorescentes.
L’ampoule de verre enferme sous vide un filament de tungstène qui est chauffé à blanc lorsque le courant électrique le traverse. Avec le temps, ce filament surchauffe, noircit à l’intérieur de l’ampoule et finit par se rompre au bout de 900 à 1 000 heures d’utilisation. Ce n’est pas un moyen efficace de produire de l’éclairage, car près de 80 % de l’énergie consommée se transforme en chaleur (rayonnement infrarouge) et non en lumière. Voilà pourquoi ce type de lampe bon marché, à la lumière chaude tant appréciée, a disparu des étalages.
Cette incandescence améliorée se distingue de son aînée par le gaz halogéné (brome, iode) remplissant son ampoule. D’où son nom. Ce gaz permet de créer une lumière plus intense en soumettant le filament à des températures plus élevées. Raison pour laquelle le verre blanc laisse la place au quartz. Les halogènes offrent un excellent rendu des couleurs, une bonne plage de puissances. Seulement, même en versions éco, le rendement reste assez faible : 2 000 à 3 000 heures de vie en moyenne.
Qu’il s’agisse d’un tube ou d’une lampe compacte, le fonctionnement s’effectue par décharge d’un courant électrique sous atmosphère gazeuse. Il s’agit d’un mélange de gaz inerte (argon, krypton, xénon) et de vapeur de mercure, où baignent des électrodes en tungstène. La décharge provoque un rayonnement ultraviolet. La poudre fluorescente ou luminophore qui tapisse l’intérieur du tube ou de la lampe convertissent les UV en lumière visible. Sa composition chimique (phosphate de calcium) détermine la quantité et la qualité de la lumière.
• Appelés improprement néons, les tubes contiennent deux filaments de tungstène : un à chaque extrémité. La paire de filaments des lampes fluocompactes se situe à la base du verre, quelle que soit sa forme. Dans les deux cas, des composants électroniques(ballast, starter) complètent l’équipement pour déclencher l’éclairage et le gérer de façon continue.
Les lampes halogènes et fluorescentes enferment des substances nuisibles pour l’environnement (gaz polluants, mercure). De plus, on reproche à l’électronique embarquée des secondes l’émission de champs électromagnétiques dans leur entourage proche. Que ces lampes aient ou non une réelle dangerosité, on ne doit pas les mêler aux déchets ménagers. Il est recommandé de les apporter dans un magasin disposant d’un point de collecte (bornes Lumibox, par ex.) ou dans une déchetterie adaptée, afin de permettre leur recyclage. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site recyclum.com, éco-organisme agréé.
• Comme les halogènes, les lampes fluorescentes offrent un bon choix de puissances convenant à tous les types d’éclairages intérieurs. Chauffant peu, elles ont un rendement moyen de l’ordre de 75 à 80 %. Elles vivent beaucoup plus longtemps, jusqu’à 20 000 heures pour les plus performantes. Au chapitre des inconvénients, les lampes fluorescentes peuvent avoir un retard à l’allumage plus ou moins long selon les qualités et modèles. Par ailleurs, à quelques exceptions près, elles n’apprécient pas les allumages/extinctions fréquents. Pas plus que les climats humides et froids.
Ces diodes électroluminescentes, LED en anglais pour LightEmitting Diode, sont les championnes toutes catégories du rendement. Apparues dans les années 1960, on les réserve au départ aux voyants électroniques des appareils électriques, ainsi qu’à la signalisation routière (dont les feux tricolores). Le progrès aidant, elles équipent désormais de très nombreux équipements automobiles, électroménagers, informatiques, de bricolage. Jusqu’à devenir les nouvelles références en matière d’éclairage intérieur aussi bien qu’extérieur.
La technologie repose sur un composant semi-conducteur qui émet une lumière visible lorsqu’il est parcouru par un courant continu basse tension. La quasi-totalité de l’énergie consommée est transformée en lumière. D’où un rendement exceptionnel de l’ordre de 90 % et un très faible dégagement de chaleur, pour une durée de vie moyenne de 30 000 à 50 000 heures. Autres atouts, elles atteignent leur puissance lumineuse optimale dès le démarrage, sont plus solides et supportent, sans altération, les allumages/ extinctions répétés. Elles sont adaptées à la variation d’intensité et offrent des qualités d’éclairage en constante amélioration, qu’il s’agisse de l’efficacité lumineuse, de la plage de température ou du rendu des couleurs.
UNE QUESTION DE CULOT
À l’instar des autres types de lampes, les LED s’équipent de culots à baïonnette (B22) ou à vis de petit (E14) ou gros diamètre (E27) permettant de les monter dans les douilles standard des luminaires. Elles existent également avec des culots spéciaux, à broches simples ou doubles : séries G, GU, GX, GY, R, etc.
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