Je crois en Dieu

Je crois en Dieu

Connaître la foi chrétienne

Le mot de l’évêque

Comment, jeune, garder pur son chemin ?

En observant ta parole. De tout mon cœur, je te cherche ; garde-moi de fuir tes volontés.

Dans mon cœur, je conserve tes promesses pour ne pas faillir envers toi.

Toi, Seigneur, tu es béni : apprends-moi tes commandements.

Ps 118, 9-12

C’est à toi, cher jeune, que s’adresse ce parcours Je crois en Dieu !

Comme le dit cet extrait du psaume 118, il s’agit pour chacun de se mettre en chemin pour découvrir ou redécouvrir la foi au Christ

Jésus, messie d’Israël et sauveur du monde.

L’itinéraire est composé de 31 modules à vivre à ton rythme, seul, en aumônerie, ou avec ton accompagnateur de préparation au baptême, de première communion et de confirmation.

Le frère dominicain Paul-Adrien d’Hardemare, qui assure l’enseignement principal, et le vicariat pour l’enfance et l’adolescence du diocèse de Paris ont fait appel à de nombreux témoins pour compléter et illustrer ce parcours.

Avec eux, nous voulons te permettre de rencontrer Jésus, l’amitié qu’il nous offre et la famille qu’il constitue : l’Église !

Au fur et à mesure du parcours, tu seras invité à devenir acteur de cet itinéraire de foi.

Partager, prier, se mettre au service : des propositions concrètes te sont offertes.

À l’écoute de Jésus, Parole de Dieu, je souhaite qu’en ouvrant ce livre, tu puisses découvrir combien tu es aimé de lui, combien son enseignement est pertinent.

J’espère que tu oseras entrer en relation avec lui par la confiance pour ta joie !

Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !

Tu mets dans mon cœur plus de joie que toutes leurs vendanges et leurs moissons. Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.

Ps 4, 7-9

Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris

Le mot du frère

Bienvenue dans ce parcours pour découvrir ou redécouvrir la foi chrétienne.

Ce livre, c’est un projet important pour moi. J’ai beau avoir grandi dans une famille chrétienne, j’avais perdu la foi quand j’étais adolescent. Je me souviens du jour où je me suis converti, de manière personnelle, à Jésus, à 21 ans. Même si ma conversion n’a rien eu de spectaculaire, elle a changé ma vie et j’ai décidé que je donnerai ma vie pour que les gens puissent croire en Dieu, en Jésus, et que leur vie ait un sens. Parce que c’est cela qui m’a sauvé. Ce petit témoignage t’explique d’où vient ce parcours : pourquoi je suis devenu chrétien, pourquoi j’ai tout quitté pour Jésus, pourquoi je suis devenu religieux, puis prêtre, puis missionnaire sur les réseaux sociaux, et enfin auteur de ce parcours. Dans cette aventure, j’ai été accompagné par le diocèse de Paris et de nombreux témoins, que tu rencontreras au fil des pages ! Ensemble, nous avions ce parcours « dans les tripes ». Tu apprendras dans ce cours que les « tripes », au sens biblique, sont le siège de la pitié, de la miséricorde de Dieu qui nous aime et que nous aimons. En devenant chrétien, tu es sûr de ne pas te tromper et tu trouveras dans ce parcours toute une communauté chrétienne qui veut t’accueillir pour vivre ensemble à la suite du Christ. Parlons concrètement : ce parcours est pensé pour accompagner ta préparation au baptême si tu veux devenir chrétien, ou ton retour à la foi chrétienne si tu t’en étais écarté, ou pour revoir toutes les bases du Catéchisme de l’Église catholique si tu as besoin et envie d’approfondir ta foi chrétienne. C’est un enseignement

complet. Il comporte 31 modules, répartis en 10 chapitres. Oui, c’est beaucoup, mais au moins, tu ne pourras pas dire que tu n’es pas pris au sérieux ! Ton premier objectif est d’aller jusqu’au chapitre 5. C’est la base de la base. Les 5 autres chapitres repartent de ce qui a déjà été vu pour le compléter. Ne va pas trop vite non plus : il s’agit non seulement de te donner les bases intellectuelles, mais aussi de t’apprendre à prier, de te faire découvrir l’Église, de t’aider à suivre la messe.

Je termine en insistant sur le point central de ce parcours. C’est un parcours qui se veut pratique. Le but de ce catéchisme n’est pas de te donner une culture chrétienne générale, même si cela est important et qu’il le fera aussi, mais de fortifier ta relation à Dieu et aux autres. Prends ton temps, notamment pour explorer toutes les ressources que nous avons mises à ta disposition à la fin de chaque module : défis, exercices de prière, témoignages, textes bibliques, culture chrétienne, etc. La liste des ressources est volontairement importante. Nous l’avons voulue ainsi pour que chacun puisse y piocher ce qu’il y souhaite. Et maintenant, on y va !

Frère Paul-Adrien, de L’Amour Vaincra

Comment utiliser ce parcours ?

Pour les chrétiens qui veulent redécouvrir et approfondir leur foi

Cet ouvrage n’est pas qu’un livre. C’est un parcours : cela signifie qu’on part d’un point A et qu’on va vers un point B. Il est recommandé de 15 à 115 ans.

Tu peux utiliser ce parcours chez toi, seul. Nous te conseillons cependant de ne pas rester seul trop longtemps ! Car la foi se partage ! Alors, n’hésite pas à te regrouper avec des amis, un groupe de prière, des chrétiens de ta paroisse, etc. pour vivre ensemble ce parcours. Tu trouveras dans chaque module : des questions pour commencer à réfléchir, la Parole de Dieu, un enseignement du frère Paul-Adrien, l’éclairage d’un témoin, visage de l’Église, des questions de réflexion pour nourrir les échanges de groupe, des défis, une recommandation de livre, de série ou de film, une approche artistique ou culturelle et un temps de prière. À chaque groupe de s’approprier et de faire vivre ce parcours ! Nous attirons ton attention sur le texte biblique donné avant chaque masterclass : prends le temps de le méditer. Le premier but de ce parcours est de te donner les moyens de cultiver la familiarité avec Dieu.

Le soutien d’une communauté en ligne

Si tu ne sais pas vers qui te tourner pour vivre ce parcours en groupe, tu trouveras une communauté sur academy.lamourvaincra.com pour t’accompagner, avec des soirées de formation, un système de parrainage, et la possibilité de poser des questions !

Pour les personnes qui veulent devenir chrétiennes

Si tu n’es pas chrétien et que tu réfléchis à le devenir, ce parcours peut t’aider à te préparer aux trois sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, la confirmation et la communion.

Tu peux te lancer seul dans les premiers chapitres mais, à un moment donné, il sera absolument nécessaire de te rapprocher d’une paroisse ou d’une communauté chrétienne (aumônerie, par exemple).

En effet, la préparation aux sacrements de l’initiation chrétienne demande un accompagnement. De plus, il s’agit aussi d’entrer dans l’Église, et l’Église n’est pas une communauté « virtuelle » !

Un guide de l’animateur disponible en ligne !

En complément de ce livre, pour aider ceux qui voudraient accompagner un groupe (notamment de lycéens, d’aumônerie ou de catéchumènes), vous trouverez sur academy.lamourvaincra.com et mameeditions.com (dans l’onglet « Ressources pédagogiques ») un guide pédagogique. Il contient des propositions de calendrier, des séances type, des points de vigilance et de formation, des ressources complémentaires sur certains sujets et une proposition d’adaptation du parcours pour des catéchumènes.

Chapitre 1

Rencontrer Dieu en priant

Ce premier chapitre, consacré à la prière, est sans doute le plus important de tous. Se laisser toucher par Dieu à travers Jésus : voilà ce qui fait naître le désir d’être chrétien. Telle est la raison d’être du christianisme : aider les hommes à se confier à Dieu, à lui confier leur âme et leur vie, car en lui se trouve le vrai bonheur. L’objectif de toute catéchèse est donc de donner les moyens de fortifier cette relation fondamentale pour la foi chrétienne. Nous allons commencer par la prière.

Dans la prière, nous ne sommes jamais seuls. Dieu, comme un confident à qui on peut tout dire, nous attend toujours. Ce chapitre pose les premières briques de cette relation. Nous allons découvrir les trois principales prières chrétiennes : le signe de croix, le Notre Père et le Je vous salue Marie. Je t’invite à les apprendre par cœur. Nous découvrirons ensemble le sens de ces prières, et ce sera la meilleure manière de t’initier à la foi chrétienne.

1. Le signe de croix

« Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »

Les catholiques, les orthodoxes et de nombreux protestants commencent et terminent une prière par un signe de croix. Ce geste n’est pas anodin : il démontre notre appartenance au Christ et nous rappelle les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à luimême, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » (Mt 16, 24)

Il te rappelle quotidiennement que tu es invité à suivre Jésus, à l’accepter comme ton sauveur.

En résumé, un geste simple, bref et efficace, pour :

• dire à Dieu qu’on veut lui consacrer du temps ;

• se mettre en présence de Dieu ;

• prier en communion avec les autres chrétiens : en faisant le même geste, nous témoignons que nous sommes unis par la prière.

Trois questions pour commencer

Sais-tu faire le signe de croix ?

Que symbolise-t-il ?

Qu’est-ce que les paroles veulent dire ?

la Bible • MC 1, 9-20

Dans

Ce texte raconte le baptême de Jésus. Cet épisode, comme le signe de croix, est un résumé de la foi chrétienne. En le lisant, tu peux essayer d’en deviner différents éléments. À partir du troisième chapitre, tu sauras te servir d’une Bible. En attendant, tu le trouves ici :

En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.

Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

Comment tracer le signe de la croix ?

1. Utilise la main droite, symbole de la puissance de Dieu dans la Bible, et non pas la main gauche qui symbolise ce qui s’oppose à Dieu.

2. La main droite ouverte, touche successivement avec tes doigts ton front, puis ton ventre à hauteur du nombril, ensuite (dans l’Église latine) l’épaule gauche et enfin l’épaule droite.

3. Lorsque tu touches ton front, dis : « Au nom du Père ». En touchant ton ventre au niveau du nombril, dis : « et du Fils ». En allant de l’épaule gauche à l’épaule droite, dis : « et du Saint-Esprit ». Enfin, tu conclus en disant : « Amen ».

La croix

En faisant ce geste, nous dessinons une croix sur notre corps. Cela nous rappelle la façon dont Dieu nous a sauvés : en nous donnant son Fils unique, Jésus. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Jésus est mort crucifié pour obtenir le pardon de nos péchés. En faisant le signe de la croix, nous remercions Dieu pour ce grand acte d’amour. Nous lui demandons de nous aider à suivre l’exemple de Jésus en nous associant à son sacrifice sur la croix. C’est-à-dire en imitant sa mort et sa résurrection.

• Sa mort, en arrêtant de faire le mal (ce qu’on appelle « la mort au péché ») et en étant prêts à donner notre vie par amour pour nos proches, comme Jésus l’a fait.

• Sa résurrection, en nous tournant vers le bien et en vivant de la vie de Dieu.

Tu le vois : le signe de la croix est plus profond qu’il n’en a l’air.

• Au passé, il nous rappelle que Jésus est mort il y a 2 000 ans pour nous sauver.

• Au présent, il nous rappelle comment nous devons vivre : en nous détournant du Mal pour vivre avec Dieu.

• Au futur, il nous rappelle qu’un jour le Christ reviendra pour juger les vivants et les morts. En effet, dans la Bible, il est dit qu’à

la fin des temps, le signe du Fils de l’homme apparaîtra et Jésus reviendra. Alors « toute chair le verra » (cf. Lc 3, 6), et il ressuscitera chacun des membres de l’humanité.

La Trinité

« Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Les paroles que nous disons en traçant le signe de croix sont une référence à un mystère essentiel de notre foi chrétienne : la Trinité.

Pour les chrétiens, il y a un seul et unique Dieu. Mais il existe en lui plusieurs « réalités », éternelles et personnelles, que nous distinguons en étudiant les enseignements de la Bible :

• Nous distinguons d’abord en Dieu la source de la divinité, que nous appelons Dieu le Père.

• Ensuite, nous distinguons en Dieu la Parole de Dieu, que nous appelons Dieu le Fils.

• Enfin, nous distinguons en Dieu l’amour de Dieu, que nous appelons l’Esprit Saint.

Cela signifie que Dieu est à la fois un et trine, un et diversifié dans une relation d’amour parfaite entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune de ces personnes est Dieu lui-même. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l’Esprit Saint est Dieu. Chacune de ces personnes existe de manière distincte, tout en étant étroitement liée aux autres. Elles sont comme imbriquées les unes aux autres. C’est ce qu’on appelle la Trinité : un seul Dieu, en trois personnes. Nous y reviendrons dans un prochain chapitre.

Amen

Amen est un mot hébreu qui signifie « je crois ». En concluant notre signe de croix par « amen », nous affirmons notre adhésion à tout ce que ce geste représente : notre amour pour Dieu, notre foi en la Trinité, notre engagement à vivre selon les enseignements de Jésus et notre désir de nous associer à sa mort et à sa résurrection. Continuons notre exploration du signe de croix.

L’incarnation et la résurrection

Au début du signe de croix, la main descend du front, en disant « Au nom du Père », au ventre : « et du Fils ». Ce geste rappelle aux chrétiens que le Père (la source de la divinité) a envoyé son Fils

(sa Parole) sur Terre. Cette Parole a pris chair dans le ventre de Marie : c’est Jésus.

Quand Jésus parle, c’est Dieu qui parle. Cela s’appelle l’incarnation, et le mouvement descendant du signe de croix symbolise cette descente de Dieu vers nous.

Ensuite, le geste du signe de croix trace une ligne horizontale en disant : « et du Saint-Esprit ». Ce mouvement représente la résurrection de Jésus.

Après avoir donné sa vie sur la croix, Jésus est descendu au royaume des morts, symbolisé par l’épaule gauche. La gauche, dans la Bible, c’est ce qui est éloigné de Dieu. Mais Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts et l’a élevé au ciel, symbolisé par l’épaule droite : dans la Bible, la droite est associée à la faveur et à la puissance de l’Esprit Saint. Le geste de croix nous rappelle donc que Jésus est toujours vivant au Ciel, où il prie, il « intercède » pour nous et nous envoie l’Esprit Saint, qui est l’amour de Dieu.

Ainsi, le geste du signe de croix mime successivement l’incarnation (le Père envoyant le Fils), la mort de Jésus sur la croix et sa résurrection dans l’Esprit Saint.

Le double commandement

Mais ce n’est pas tout ! Le signe de croix est composé d’une ligne horizontale et d’une ligne verticale. Ces deux lignes représentent le double commandement que Jésus nous a laissé. La ligne horizontale nous rappelle qu’il faut « aimer à hauteur d’homme » : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », disait Jésus. Et la ligne verticale nous rappelle qu’il faut « aimer le Ciel » : « Tu aimeras

Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces ». Ce double commandement résume la loi chrétienne, tout comme le signe de croix résume notre foi chrétienne.

Ensemble, ces points forment le kérygme (du grec « annoncer »), le cœur de la foi chrétienne. Le signe de croix t’accompagnera tous les jours, pour te mettre en présence de Dieu et lui dire que tu veux lui consacrer du temps en prière. Peu à peu, il imprégnera ton corps, ton âme et toute ta vie de ce qu’il signifie.

Tous les chrétiens sont marqués du signe de la croix à leur baptême (ou, pour les catéchumènes, à leur entrée en catéchuménat). C’est la porte d’entrée incontournable pour devenir chrétien. Il n’y a pas d’âge pour être baptisé. Ce parcours peut t’aider si tu veux t’engager sur ce chemin, mais tu ne peux pas t’y préparer seul ! Parles-en à un prêtre ou un responsable catholique. En attendant, tu peux écouter en ligne le témoignage de quelqu’un qui a le signe de croix dans la peau ! Tu trouveras page 329 les différentes étapes du baptême.

À retenir

• « Le Père, le Fils et l’Esprit Saint » : ce geste parle de la Trinité, un seul Dieu en trois personnes. Le Père est la source de la divinité, le Fils, la Parole de Dieu, et l’Esprit Saint, l’amour de Dieu.

• Le geste descendant rappelle l’incarnation du Fils. La Parole éternelle que le Père a envoyée sur terre a pris chair dans le ventre de Marie. Jésus nous montre le visage du Père en vivant avec nous, en souffrant pour nous. En lui, Dieu s’est fait homme.

• La croix sur notre corps rappelle que Jésus est mort sur une croix par amour pour nous. En allant de l’épaule gauche à l’épaule droite, nous nous souvenons de sa résurrection : dorénavant, Jésus est au Ciel où il prie pour nous.

• Ce geste dessine le double commandement de la charité qui contient toute la morale chrétienne : l’amour de Dieu et du prochain

• « Amen » : nous affirmons notre adhésion et notre engagement à vivre selon les enseignements de Jésus.

Réflexion

• Dans l’extrait de l’Évangile, quels sont selon toi les signes de la Trinité ?

• Que dit la « voix venant des cieux » ? Qu’en penses-tu ? Quelle relation y a-t-il entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit ?

• Jean le Baptiste baptisait les gens en les plongeant dans l’eau. Que symbolise cette immersion ?

• Que veut dire Jésus par : « le règne de Dieu est tout proche » ?

• Que font Simon et André quand Jésus les appelle ? Comment ont-ils réagi ? Et toi, comment Dieu est-il entré dans ta vie ? Par quel intermédiaire, par quel moyen ?

Défis

Choisis au moins un de ces défis, à accomplir cette semaine en fonction de tes possibilités.

• Fais le signe de croix quand tu rentres dans une église. (Au moment de l’entrée en catéchuménat, tout ton corps sera marqué du signe de la croix.)

• Fais le signe de croix tous les matins au réveil et tous les soirs au coucher.

• Fais-toi un petit coin prière : une croix, une bougie et une image.

• Lis le livre présenté en ressource complémentaire.

Quiz 1  UNE SEULE RÉPONSE

1. Avec quelle main les chrétiens font-ils le signe de croix ?

A. Avec la main gauche

B. Avec la main droite

C. Avec la main que l’on souhaite

2. Comment fait-on le signe de croix ?

A. En touchant d’abord le front, puis le ventre, ensuite l’épaule gauche et enfin l’épaule droite

B. En touchant d’abord le front, puis le ventre, ensuite l’épaule droite et enfin l’épaule gauche

C. Cela dépend si on est gaucher ou droitier

3. Que signifie « Amen » à la fin du signe de croix ?

A. « Au revoir »

B. « Je crois »

C. « Ainsi soit-il »

4. Combien y a-t-il de Dieu(x) pour les chrétiens ?

A. Un seul Dieu : Père, Fils et Esprit Saint

B. Un seul Dieu : Jésus

C. Trois Dieux : le Père, le Fils et l’Esprit Saint

5. Que représente le mouvement vertical ?

A. La création du monde

B. L’incarnation

C. L’amour de Dieu

6. Quel terme est utilisé pour décrire le « cœur de la foi chrétienne » ?

A. Le catéchisme

B. Le kérygme

C. La Trinité

7. Quelle est la signification de la ligne horizontale du signe de croix ?

A. L’incarnation de Jésus

B. La résurrection de Jésus

C. L’amour de Dieu

8. Quelle signification est associée à la main droite dans le signe de croix ?

A. La faveur divine

B. Le doute

C. La réprobation

9. Quand Jésus prie pour nous, on dit qu’il…

A. nous « défend »

B. « intervient » pour nous

C. « intercède » pour nous

10. Dans le texte biblique, que dit Jésus à Simon et André ?

A. « Je ferai de vous mes disciples »

B. « Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes »

C. « Je vous ferai devenir sauveurs des hommes »

pour Aller plus loin

Pour ta bibliothèque

Retrouve

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Nous te proposons de découvrir sept récits de conversion. Des histoires vraies, des témoins des quatre coins du globe. Tu trouveras aussi en ligne d’autres idées de romans ou de livres. Il y en a pour tous les goûts !

Entre dans l’église

Discret ou imposant, simple cuve de pierre ou véritable sculpture, le bénitier se situe à l’entrée de toutes nos églises. Avec celui de l’église Saint-Eustache de Paris, monumental et spectaculaire, découvre son rôle et celui de l’eau bénite qu’il contient !

de l’église

Bénitier

Saint-Eustache de Paris. Mbzt, CC BY 3.0, via Wikimedia Commons.

Comme des cœurs brûlants, Alexia Vidot, Artège, 2021.

Prière

Pour se préparer

• Un endroit calme avec un coin prière : bougie, image, croix…

• Un moment, toujours le même dans la journée, qui deviendra ton rendez-vous régulier avec Dieu. Le soir, avant de se coucher, est assez propice à la prière.

Les étapes

Nous allons te présenter le déroulement habituel de toute prière personnelle, en cinq étapes. Ces étapes seront enrichies au fil de ce parcours.

➊ ME VOICI

Je fais un beau signe de croix pour me mettre en présence de Dieu.

➋ MERCI

Je remercie Dieu pour ce qu’il y a eu de beau dans ma journée.

➌ PARDON

Je demande pardon pour une action que je regrette d’avoir commise aujourd’hui.

➍ S’IL TE PLAÎT

Je lui confie ma vie, mes soucis et ceux des autres.

➎ JE T’AIME

Dieu m’aime, je lui redis ma confiance et mon désir de l’aimer.

Je conclus ma prière par un beau signe de croix.

2. « Notre Père »

Un jour, les disciples sont allés trouver Jésus pour lui demander : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1) et Jésus leur a enseigné cette prière. C’est comme cela que le Notre Père est devenu LA grande prière des chrétiens et le modèle de toutes les autres prières. C’est une prière tellement essentielle qu’il est habituel pour tous les chrétiens de l’apprendre par cœur et de la dire presque à chaque fois qu’ils prient. Avec elle, tu sauras prier comme Jésus l’a demandé.

La version du Notre Père que nous récitons est tirée de l’Évangile selon saint Matthieu (Mt 6, 9-13). Elle se compose de sept demandes.

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.

Amen.

Trois questions pour commencer

Comment Jésus appelle-t-il Dieu ?

Pourquoi nous demande-t-il d’en faire autant ?

Quel est ton sentiment en t’adressant ainsi à Dieu : agréable, normal, bizarre, incroyable, gênant, confiant, respectueux… ?

la Bible • Mt 6, 1-9

Dans

Ce texte est tiré du « sermon sur la montagne ». Une foule suit Jésus jusqu’à une montagne d’où il donne sa première grande et célèbre catéchèse. C’est avec ces paroles de prière, de secret et de confiance que Jésus introduit le Notre Père que nous allons étudier au cours de ce chapitre.

« Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.

Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié… »

Notre Père du Ciel

Nous, chrétiens, avons cette particularité d’appeler Dieu « Père ». Il existe une relation spéciale de proximité et d’intimité entre Dieu et nous, similaire à celle qu’il y a entre un père et son enfant. Dieu est notre Père, de deux manières.

• Dans un sens large, compréhensible par tous ceux qui croient en Dieu, quelle que soit leur religion : Dieu est notre créateur et nous sommes ses créatures. C’est lui qui nous a donné la vie, le mouvement et l’être.

• Dans un sens plus précis, mais aussi plus profond, qui est la marque du christianisme : à travers Jésus, Dieu le Père nous a donné son Fils unique et, en nous le donnant, il nous aime autant qu’il a aimé Jésus.

Cet acte de foi en Jésus, Fils de Dieu, a le pouvoir de nous unir à Jésus, à ce Fils éternel, au point qu’à notre tour nous entrons dans cette relation d’amour filial qui unit Jésus à son Père. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie » (Mt 3, 17). Cette parole que Jésus a entendue lors de son baptême, c’est aussi pour toi qu’elle a été donnée.

« Notre Père, qui es aux cieux. » Tu t’adresses directement à Dieu, donc à la deuxième personne du singulier. Et parce que Dieu n’est pas seulement ton père mais aussi le mien, il est « notre Père ». Dieu nous réunit comme frères et sœurs : c’est un peu notre prière familiale…

« Notre Père, qui es aux cieux. » Ici, les cieux ne désignent pas le ciel matériel avec des nuages, mais la lumière, la bonté et la justice divines. C’est là que Dieu demeure. Et cette demeure est ta véritable patrie. Aller au Ciel, voilà ta destinée, le sens profond de ton existence.

Les trois demandes initiales

« Que ton nom soit sanctifié. » Nous commençons notre prière en voulant glorifier Dieu. Ici, le nom de Dieu fait référence à son mystère, à ce qu’il est au plus profond de lui-même. En disant ces mots, nous exprimons aussi un souhait : que le mystère divin imprègne notre âme et notre vie tout entière pour nous consacrer entièrement à lui.

« Que ton règne vienne. » La prière exprime cette fois notre espérance : Dieu est notre roi. Nous aspirons à la venue de son règne, d’un ciel et d’une terre nouvelle où sa justice sera pleinement

établie et dans laquelle nous vivrons. En attendant son règne, nous le vivons déjà dans l’espérance, en demandant à Dieu de nous accompagner avec sa grâce et sa puissance.

« Que ta volonté soit faite. » Faire la volonté de Dieu plutôt que la nôtre, ce n’est pas toujours facile… Mais nous sommes sûrs de Dieu ! Sa volonté est tout entière contenue dans le grand commandement chrétien : aimer Dieu et aimer notre prochain. Notre volonté, c’est celle de Dieu : vivre sur terre de cette charité pleine et entière qui existe au Ciel, comme si nous étions déjà au Ciel parmi les anges.

Les deux parties du Notre Père

Ces trois premières demandes concernent Dieu et reflètent les trois grandes vertus chrétiennes : la foi « que ton nom soit sanctifié », l’espérance « que ton règne vienne » et la charité « que ta volonté soit faite ». Tournons-nous maintenant vers la vie quotidienne : toi, ta vie sur terre et ta relation avec tes proches. À travers quatre demandes plus graves, le Notre Père exprime tout l’amour que Dieu a pour toi : la prière devient le moyen concret qu’il t’a laissé pour lui demander de l’aide dans tes difficultés. Dieu ne t’abandonnera jamais, quelles que soient tes épreuves, tes difficultés ou même tes péchés.

1. Le pain quotidien

« Donne­nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » Quand on dit ces mots, on pense automatiquement à la nourriture matérielle, qui nous permet de vivre. Mais ce pain que nous demandons ici n’est pas seulement une nourriture physique, bien que cela soit déjà très important. Jésus disait : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole issue de la bouche du Très-Haut » (Mt 4, 4) Nous demandons à Dieu non seulement de pourvoir à nos besoins matériels (le corps), mais aussi à nos besoins spirituels (l’âme). À la messe, le pain quotidien devient l’hostie que le prêtre consacre et que tu mangeras un jour. En mangeant l’hostie, nous nous unissons au corps et à la Parole de Dieu. Le vrai pain, celui qui descend du Ciel, c’est le Christ.

2. Le pardon

« Pardonne­nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Pour Jésus, cette demande revêtait

une importance capitale. Demander la miséricorde de Dieu pour tes fautes n’a de sens que si tu es toi-même prêt à la manifester envers ton prochain. Cette demande illustre à la fois la miséricorde de Dieu à notre égard et ta capacité à faire miséricorde ! Cet appel concret à aimer ton prochain, même s’il est ton ennemi, revient souvent dans l’Évangile. Voilà, résumée en quelques mots, la difficulté mais surtout la splendeur de la vie chrétienne !

3. La tentation

« Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Être tenté, c’est ressentir de mauvais désirs, de mauvaises intentions. La vie chrétienne est marquée par une lutte spirituelle. Vas-tu faire le bien ou le mal ? Si tu refuses de suivre le chemin du bien, tu t’éloignes de Dieu en commettant une transgression de la loi divine : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lc 10, 27). C’est ce qu’on appelle « le péché » : faire preuve d’un manque d’amour, consciemment et volontairement. Dans le Notre Père, nous demandons à Dieu la force de ne pas céder à la tentation, ni intérieurement (en pensée), ni extérieurement (en action).

4. Le Mal

« Mais délivre­nous du Mal. » Dans la version d’origine du Notre Père qui est en grec, le mot « Mal » fait référence au diable (le diable existe : nous en parlerons dans un prochain chapitre). « Délivre-nous du Mauvais, de Satan ». Nous avons confiance en Dieu : la mort et la résurrection de Jésus assoient une fois pour toute sa victoire sur le Mal. Mais, si le combat céleste est déjà gagné, il nous reste un combat terrestre à mener : résister au diable, aux influences du monde, et maîtriser nos désirs quand ils sont mauvais. C’est aussi pour nous aider dans cette bataille que Dieu nous a donné la prière du Notre Père.

Les chrétiens terminent parfois cette prière en disant : « Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles. Amen. » Cette phrase ne figure que dans quelques manuscrits. Nous la prononçons surtout dans les célébrations liturgiques comme la messe.

Père terrestre et père céleste

Tous n’ont pas eu une relation parfaite avec leur père. Et certains ont grandi sans père… Comment savoir que Dieu nous aime comme un père aime ses enfants, quand on n’a pas soi-même été aimé par son père (ou sa mère, d’ailleurs) ? Comment comprendre que Dieu est un père parfait quand aucun père, sur cette terre, n’est jamais parfait ? Découvre le témoignage de quelqu’un qui a mis un peu de temps à répondre à ces questions !

À retenir

• L’importance du Notre Père : il nous a été enseigné par Jésus lui-même. Il est le modèle de toute prière.

• Cette prière nous fait entrer dans un lien spécial et intime. Il nous unit à Dieu en tant que fils et filles adoptifs. Un jour, nous le verrons au Ciel, le Ciel, notre véritable patrie.

• Le Notre Père est composé de deux parties : les trois premières demandes tournent notre vie vers Dieu que nous voulons glorifier. Les quatre dernières demandes tournent Dieu vers notre vie, pour que nous puissions vivre avec lui nos joies comme nos soucis.

• Grâce à cette prière, tu prieras comme Jésus l’a voulu et nous l’a enseigné !

Réflexion

• Pourquoi prier Dieu ? Pourquoi lui demander des choses, s’il sait déjà tout ?

• Dans l’extrait biblique cité (Mt 6, 1-9), quelle récompense reçoit celui qui se vante de prier ? À qui adresse-t-il vraiment sa prière, au fond ?

• Qu’est-ce qui, selon toi, est le plus important dans la prière ?

Qu’est-ce que la prière donne qu’on ne pourra jamais obtenir par des moyens humains ou par la chance ?

• Pourquoi Jésus demande-t-il de prier dans une pièce à l’écart ?

As-tu déjà fait l’expérience du silence ?

Défis

Choisis au moins un de ces défis, à accomplir cette semaine en fonction de tes possibilités.

• Il y a sept demandes dans le Notre Père : apprends-en une chaque jour !

• Demande à quelqu’un de dire avec toi le Notre Père.

• Récite le Notre Père une fois par jour.

• En anglais, parrain se dit godfather : dieu-père. Si tu as un parrain, ou quelqu’un de ton entourage qui est un modèle pour toi dans la foi, prends de ses nouvelles !

Quiz 2  UNE SEULE RÉPONSE

1. Qui a enseigné le Notre Père aux chrétiens, selon le texte de la Bible ?

A. Les prêtres

B. Les apôtres

C. Jésus

2. Combien y a-t-il de versions du Notre Père dans la Bible ?

A. Une

B. Deux

C. Trois

3. Quelle est la structure du Notre Père ?

A. Il n’y a pas de structure : ce sont juste 7 demandes

B. Il y a une partie qui parle plus de Dieu et une partie qui parle de nous

C. Il y a trois parties qui parlent : du ciel, de la terre et de l’enfer

4. Quelle est la signification du ciel dans le Notre Père ?

A. Un lieu physique où Dieu habite avec des nuages et des anges

B. La lumière, la bonté et la justice divines, où Dieu demeure

C. Une simple image sans signification réelle

5. Combien de demandes sont formulées dans la première partie du Notre Père ?

A. Deux demandes

B. Trois demandes

C. Quatre demandes

6. Quelle vertu est associée à la demande « que ta volonté soit faite » ?

A. La foi

B. L’espérance

C. La charité

7. À qui fait référence le « Mal » dans la demande « délivre-nous du Mal » ?

A. La tentation

B. Les péchés

C. Le diable

8. Dans le texte biblique, comment Jésus recommande-t-il de prier ?

A. En répétant toujours la même prière

B. En parlant très fort pour être sûr que tout le monde entende

C. En se retirant dans un lieu calme et loin des distractions

9. Quelle phrase ajoute-t-on parfois au Notre Père selon la tradition chrétienne ?

A. Une phrase de remerciement

B. Une phrase de louange

C. Une phrase d’au revoir

10. Sur quelle demande Jésus a-t-il particulièrement insisté ?

A. Que ton nom soit sanctifié

B. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

C. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés

pour Aller plus loin

Théo Pop !

Retrouve toutes les infos de cette rubrique ici !

La prière prend parfois la forme d’une récitation qui peut générer de la confusion à ceux qui ne sont pas habitués. Serait-ce comme une « formule magique » ? Plongeons-nous dans un univers fascinant de la culture populaire pour comprendre la distinction entre prière et formules magiques.

Prier en musique

Image par Manuel Schäfer de Pixabay.

Découvrons ensemble la mélodie la plus célèbre du Notre Père, celle de Nikolaï Rimski-Korsakov, grand compositeur romantique russe du XIXe siècle.

Portrait du compositeur Nikolaï Rimski-Korsakov, Valentin Serov, 1898.

Prière

Se préparer

• Rendez-vous devant ton coin prière, au moment que tu as choisi pour prier.

Les étapes

Nous reprenons le déroulement de la prière personnelle en cinq étapes, en ajoutant le Notre Père.

➊ ME VOICI ➋ MERCI

➌ PARDON ➍ S’IL TE PLAÎT ➎ JE T’AIME

NOTRE PÈRE

Tu peux dire avec confiance la prière que Jésus nous a apprise : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.

Amen.

Conclus ta prière par un beau signe de croix.