des P lantes vivaces
Valérie Garnaud
La petite encyclo
La petite encyclo
ant n sublime tout en ét es Vous rêvez d’un jardi ac viv s te tien ? Les plan pérenne et facile d’entre age vous donne toutes ouvr sont vos alliées et cet tion, leur culture : planta sir us ré ur po s clé s le bonnes associations, et n io at lic tip ul m soins, aces tiel des plantes viv découvrez ici l’essen ées de A à Z. ss réunies en 80 fiches cla en formation, spécialisée de e m no ro ag r eu ni Ingé une rnaud travaille depuis horticulture, Valérie Ga e journaliste horticole mm trentaine d’années co spécialisées et elle est es vu re es s pour différent x ouvrages aux édition eu br m no de r eu ut l’a i auss Rustica.
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9 782815 312912
14.95 €
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MDS : RU0029
o l c y c n e e t i t e p La des
P lantceess
viva
ValĂŠrie Garnaud
La petite encyclo
des
Plantes
vivaces
Sommaire Avant-propos ...........................................5
La consoude...........................................56
Introduction .............................................6
Le coréopsis...........................................58 La corydale ............................................60
L’achillée ................................................16
Le crocosmia .........................................62
L’ail d’ornement .....................................18
Le delphinium ...................64
L’alchémille ............................................20
La digitale .........................66
L’alysse ...................................................22
L’échinacée .......................68
L’ancolie .................................................24
L’échinops .........................70
L’anémone .............................................26
L’épiaire ..................................................72
L’armoise ...............................................28
L’épimède ...............................................74
L’aster ...............................30
L’euphorbe .............................................76
L’astilbe .............................32
Les fougères ..........................................78
L’astrance..........................34
La gaillarde ............................................82
L’aubriète ..........................36
Le gaura .................................................84
Le bergénia ............................................38
Le géranium vivace................................86
Les bulbeuses de printemps ................40
Les graminées et laîches ......................... 88
La camomille ou anthémis ...................46
La grande marguerite ou leucanthème ..92
La campanule ........................................48
La gypsophile .........................................94
La centaurée ..........................................50
L’hélénie .................................................96
Le chrysanthème...................................52
L’hellébore .............................................98
Le cœur-de-Marie .................................54
L’hémérocalle ......................................100 2
L’heuchère ...........................................102
Le phlomis ...........................................146
L’hosta ..................................................106
Le phlox................................................148
L’iris ......................................................108
Le pigamon ..........................................150
Le lamier..............................................110
La pivoine herbacée ............................152
La lavande............................................112
La potentille .........................................154
La ligulaire ...........................................114
La primevère ...................156 La pulmonaire ................158
La lysimaque........................................116
La pulsatille ....................160
La misère de Virginie...........................118
Le rodgersia ....................162
La molène ............................................120
Le rudbeckia ........................................164
La monarde..........................................122
La sauge ..............................................166
Le muguet............................................124
La saxifrage .........................................168
Le myosotis du Caucase .....................126
La scabieuse ........................................170
Le népéta .............................................128
Le sedum ou orpin ..............................172
L’œillet .................................................130
Le soleil vivace .....................................174
L’œnothère ...........................................132
La valériane .........................................176
Le pachysandra ..............134
La verge d’or ........................................178
Le panicaut .....................136
La véronique ........................................180
Le pavot ...........................138
La violette ............................................182
Le penstémon .................140 La persicaire ou renouée ....................142
Glossaire ..............................................186 Index.....................................................188
La pervenche .......................................144 3
Avant-propos L
es plantes vivaces contribuent grandement, par leur diversité et leur facilité d’entretien, au charme de nos jardins.
Qu’est-ce qu’une plante vivace ? Sans doute devrions-nous parler des plantes vivaces herbacées, car ce sont des plantes pérennes, qui vivent plusieurs années (à la différence des annuelles et bisannuelles, éphémères), mais n’ont pas de tissus ligneux (bois), à la différence des arbres et arbustes. La plupart des vivaces ont un feuillage caduc et repoussent chaque printemps à partir de la souche qui émet de nouvelles pousses, mais certaines présentent un feuillage persistant ou semi-persistant. Attention, « vivace » ne signifie pas forcément « rustique », et certaines sont sensibles au froid de nos régions. Par leur présence durable, leur entretien facile, souvent limité à quelques gestes dans la saison, leur diversité inouïe, les plantes vivaces sont les stars des massifs, qu’elles accompagnent ou non des arbustes ou des plantes saisonnières. Si la plupart occupent le devant de la scène entre printemps et automne selon la période de floraison, d’autres sont précieuses jusqu’en hiver, par leur feuillage persistant, leur silhouette qui demeure intéressante même une fois sèche ou leur floraison tout à fait « hors saison » ! Quels que soient le climat, l’exposition, et le sol de votre jardin, vous découvrirez toute une palette de belles plantes vivaces qui s’y plairont, les unes décoratives surtout pour leur floraison, les autres pour leur feuillage élégant, vert ou coloré, ample ou léger, les unes tapissantes, d’autres lançant haut leurs longues tiges… Faites votre choix en tenant compte des conditions de culture dans votre jardin.
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Introduction Le retour en force du naturel au jardin, de pratiques respectueuses de l’environnement, conjugué au peu de temps que nombre de jardiniers peuvent consacrer à l’entretien des plantes, tout milite en faveur des vivaces !
Les conditions de votre jardin Elles sont essentielles à prendre en compte comme préalable à la réussite de vos plantations de vivaces. Ce sont tout d’abord les conditions climatiques, avec comme repères le froid hivernal habituel (gelées faibles ou fortes) et le volume des précipitations. Ainsi des vivaces d’origine méditerranéenne ne se plairont guère sous un climat humide avec des gelées sévères en hiver. Vient ensuite le type de sol. Les vivaces sont pour la plupart peu exigeantes quant au sol, tant qu’il est modérément… calcaire ou acide, argileux ou sableux, sec ou frais. Il vous faudra ainsi étudier plus attentivement la palette des espèces compatibles avec un sol par exemple très acide ou très argileux, ou encore très sec et sableux. L’exposition de tel ou tel massif est le troisième critère de choix. Les vivaces de soleil demandent quelques heures de soleil direct chaque jour pour fleurir généreusement, celles d’ombre s’épuiseront vite en situation chaude et ensoleillée et disparaîtront souvent dès le premier été. 6
Quand et comment les acheter à la différence des plants d’annuelles et autres plantes saisonnières que vous pouvez vous procurer en jardinerie ou sur les marchés, voire dans les grandes surfaces, il vaut mieux vous adresser à des professionnels reconnus pour l’achat des plantes vivaces, qui resteront plusieurs années en place. Vous aurez ainsi de beaux sujets à planter. Jardineries et horticulteurs proposent souvent une gamme assez vaste de vivaces « classiques », mais si vous souhaitez sortir des sentiers battus, si vous recherchez des espèces ou variétés peu courantes, tournez-vous vers les producteurs spécialisés, qui proposent un catalogue très fourni et offrent la possibilité de commande par internet. Quand les acheter et les planter ? L’hiver et ses risques de gel ou de forte humidité, l’été et ses risques de sécheresse prolongée, ne sont guère favorables. Préférez sans hésiter, pour une bonne reprise, la plantation de printemps (entre mars et mai) ou de début d’automne (septembre-octobre). La plantation d’automne est à privilégier pour les vivaces à floraison printanière et dans les régions aux étés chauds et secs, les plantes ayant le temps de bien s’enraciner avant le premier été. Celle de printemps au contraire conviendra mieux aux floraisons de fin de saison et dans les régions aux hivers froids et humides.
Un emplacement bien choisi Vous avez sélectionné des plantes vivaces à installer dans votre jardin, en tenant compte des conditions d’environnement. Reste à choisir pour chacune le meilleur emplacement possible. Il s’agit en premier lieu de tenir compte de l’exposition qui lui sera la plus favorable, tout en ayant conscience que la course du soleil évolue au fil des saisons et que les plus déterminantes sont les conditions estivales.
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Prenez en compte également la vigueur des plantes voisines. Plus celles-ci sont vigoureuses, plus celles que vous allez leur donner comme voisines devront l’être également. Si vous installez une plante délicate à côté d’une espèce qui occupe rapidement le terrain, la première risque fort d’avoir disparu en moins d’un an. Enfin, si la « règle » des plantations étagées, plantes tapissantes au premier plan, puis petites, moyennes et grandes se succédant vers le fond du massif, n’est plus guère de mise, il va de soi qu’il faut avoir en tête les dimensions qu’atteindra la plante si l’on ne veut pas qu’elle demeure inaperçue derrière d’autres plus imposantes.
Composer des scènes de vivaces Que vous les associiez à des arbustes ou composiez un massif uniquement dédié aux vivaces, ne limitez pas votre sélection de plantes à des floraisons qui vous séduisent particulièrement. Que vous recherchiez les harmonies de teintes ou préfériez les contrastes forts, le choix des couleurs des fleurs est surtout une affaire de goût. Mais ne négligez pas l’importance de la période de floraison des plantes. Plutôt que d’associer de nombreuses plantes fleurissant à peu près à la même période de l’année, pensez à juxtaposer des floraisons de printemps, d’été et de fin de saison pour composer une scène attractive toute l’année… jusqu’en hiver, grâce à quelques feuillages persistants ou à des silhouettes séchées garantissant encore un certain volume aux plantations. Si l’on envisage souvent les floraisons comme le premier critère décoratif, ne sous-estimez pas l’importance des 8
feuillages dans les scènes de vivaces. Fougères opulentes, hostas graphiques dans une scène de fraîcheur, graminées légères en situation ensoleillée… les feuillages sont indispensables pour créer lien, volume et respiration entre les floraisons, et offrent eux aussi une large palette de couleurs. Bien sûr, les vivaces qui allient feuillage élégant et floraison colorée tiennent le haut du pavé, comme les incontournables géraniums vivaces ! Ce sont ces dernières qui sont les plus appropriées pour la culture en pot ou bac.
La plantation, geste essentiel Une fois choisies, achetées à une période favorable à leur mise en place ou prélevées dans le jardin d’un ami ou voisin, les vivaces doivent être plantées le plus rapidement possible. Si vous installez toute une scène de vivaces, veillez à travailler le sol à l’avance, après un bon désherbage manuel (si nécessaire) de l’emplacement. L’apport de compost ou fumier suffisamment décomposé est généralement très bénéfique pour enrichir le sol, de même que l’apport de sable grossier si le sol est lourd et argileux. S’il ne s’agit que de glisser une ou plusieurs plantes dans un massif déjà planté, contentez-vous de griffer la terre à l’endroit voulu, d’incorporer une ou deux poignées de compost au fond du trou de plantation. Faites tremper les mottes ou racines des plantes (pour bien les hydrater) pendant que vous préparez des trous de plantation environ deux fois plus larges et profonds que les mottes à planter. 9
Après les avoir sorties des godets ou pots, les avoir un peu « défaites » ou en avoir démêlé les racines, mettez les mottes dans leur trou. Tassez en douceur autour de la base des tiges pour éviter la persistance de poches d’air en profondeur, puis terminez la plantation par un copieux arrosage… même si le temps est humide !
Les clés de l’entretien Les plantes vivaces demeurent donc plusieurs années en place, parfois des décennies (c’est notamment le cas des pivoines herbacées), et demandent peu de travail au jardinier une fois plantées. Quelques interventions leur permettront cependant de prospérer et fleurir plus longtemps dans les massifs. n
L’arrosage
Si les conditions d’environnement correspondent aux besoins des plantes, les besoins en arrosage seront très limités. Il est cependant nécessaire de surveiller les besoins en eau des jeunes plantes la première saison suivant la plantation, printemps et été surtout. Arrosez copieusement une à deux fois par semaine plutôt qu’un peu tous les jours. Les plantes en place ne demandent guère d’arrosages, sauf sécheresse prolongée, et sauf espèces très gourmandes en eau. n L es
paillis et apports de compost
Un paillis de compost, terreau de feuilles ou feuilles mortes est bénéfique aux plantes vivaces : il retient la fraîcheur dans le sol, le nourrit en se décomposant, freine la croissance des mauvaises herbes. Étalez ce paillis au printemps ou en automne, par 10
temps doux et humide, sur sol humide (arrosé au préalable si nécessaire), en veillant à laisser dégagé le collet des plantes vivaces. Apporté une fois par an aux vivaces qui apprécient un sol fertile et frais, ce paillis suffit à « nourrir » le sol, sans qu’il soit nécessaire d’apporter un quelconque engrais. Les plantes de sol sec et/ou climat méditerranéen apprécieront quant à elles un paillis minéral de gravier qui isolera le collet des plantes de l’humidité en hiver et limitera la croissance des mauvaises herbes. n
Les petits soins en période de végétation
Certaines grandes vivaces demandent à être soutenues pour éviter que leurs longues tiges ne se couchent sous le poids des fleurs ou l’effet d’une pluie d’orage ou d’un coup de vent. Recherchez des tuteurs discrets ou entourez ces plantes de voisines de hauteur moyenne (ou petits arbustes) qui les « soutiendront » naturellement. La suppression des fleurs fanées (ou tiges florales) des vivaces à grandes fleurs permet souvent de prolonger la saison de floraison ou de stimuler une deuxième vague de floraison. C’est le cas des grandes marguerites, bleuets, grandes campanules, soleils vivaces… En fin de saison surtout, n’hésitez pas à laisser quelques fleurs ou inflorescences former des graines et sécher sur pied, pour nourrir les oiseaux et assurer des semis spontanés. Un désherbage manuel régulier est nécessaire lorsque les vivaces sont en début de croissance au printemps et tant que leur taille ne leur permet pas de couvrir efficacement le sol.
11
n
Le nettoyage en fin de saison
À l’exception des feuillages persistants ou semi-persistants, les tiges et feuilles des plantes vivaces sèchent en fin de saison, après les premiers froids. Les touffes sèches sont rabattues à la base entre la fin de l’automne et celle de l’hiver, avant l’entrée en croissance printanière des nouvelles pousses. Vous pouvez bien souvent procéder à ce nettoyage en fin d’automne après les premières gelées. Mais attendez de préférence la fin de l’hiver pour les graminées qui, même sèches, offrent de beaux volumes et teintes au jardin tandis que leurs tiges sèches protègent la souche du froid. De même, laissez sur pied au moins quelques inflorescences séchées riches en graines qui nourriront les oiseaux en hiver, de panicauts et de rudbeckias par exemple. n
La division des touffes
La plupart des plantes vivaces sont faciles à multiplier par division des touffes. L’opération, à entreprendre au printemps ou en début d’automne, consiste à extraire une touffe bien développée pour la diviser en éclats de touffe comprenant chacun plusieurs belles pousses et racines. La division permet bien sûr de multiplier sans frais les vivaces, pour garnir d’autres coins du jardin ou donner des plantes à des voisins ou amis, mais elle est également importante pour rajeunir des touffes vieillissantes, qui se lignifient, se dégarnissent au centre et fleurissent moins. Ce sont alors les éclats périphériques vigoureux qui remplacent la plante mère. Cette division de rajeunissement est conseillée tous les trois à cinq ans selon les espèces. Replantez aussitôt les éclats de touffe et arrosez copieusement. 12
n D es
maladies et parasites… plutôt rares
Voilà bien une autre précieuse qualité des plantes vivaces… elles sont en général peu sensibles aux attaques de maladies ou de parasites, à l’exception notable des escargots et limaces toujours friands de certains feuillages tendres ! Ces mollusques sont donc l’ennemi numéro un, au printemps surtout, lors de la croissance des jeunes pousses, de plantes fragiles telles que les cœurs-de-Marie, les hostas ou les delphiniums. à titre préventif, épandez en période humide des granulés acceptés en jardinage biologique ou matériaux rugueux (sciure, aiguilles de pin…) qui les tiendront à distance. Parmi les autres ravageurs susceptibles de se manifester, les éternels pucerons sont beaucoup moins nombreux que sur les arbustes à fleurs et ne demandent guère d’interventions. Il en va de même des chenilles de divers papillons, qui peuvent se nourrir sur les feuilles sans occasionner de gros dégâts. Les larves d’otiorynques qui rongent les racines sont plus difficiles à repérer avant que les dégâts ne deviennent manifestes, mais ne sont pas fréquentes. Parmi les maladies, une seule se révèle assez courante : l’oïdium, qui couvre d’un enduit poudreux blanchâtre les feuilles et parfois les tiges ou les fleurs, affaiblissant les plantes. Cette maladie se déclarant surtout lors d’une longue période sèche ou d’une alternance d’épisodes secs et humides, elle peut être prévenue par des arrosages appropriés, au pied des plantes, sans mouiller le feuillage. Si l’oïdium se déclare immanquablement chaque année, c’est le signe que l’emplacement ne convient pas à la plante. En ce cas, remplacez-la par une espèce supportant mieux la sécheresse estivale.
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Les plantes vivaces
Achillea
L’achillée C
ette plante est la providence des jardins de vacances : l’achillée est une vivace facile qui aime les situations chaudes et ensoleillées et qui fleurit sans faillir en plein été ! Les classiques achillées au feuillage aromatique gris-vert, aux têtes plates, blanches ou jaunes, se déclinent aujourd’hui dans toute une palette de rose à rouge. n L’emplacement : le plein soleil est indispensable, en tout sol bien drainé, même
sec et calcaire, où l’achillée est plus florifère et ses tiges, de meilleure tenue qu’en sol riche et frais. L’humidité stagnante est bien sûr à éviter. LE CONSEIL RUSTICA Utilisez l’achillée dans vos bouquets, car elle tient bien en vase. Elle contraste joliment avec les grandes fleurs des tournesols, dahlias et rudbeckias. Elle est précieuse également pour les bouquets secs.
n La
plantation : mettez les achillées en place dans les massifs au printemps (mars à mai) ou en septembre-octobre, à 40 cm de distance environ pour toutes les grandes espèces et variétés, 20 à 30 cm pour les petites espèces de rocaille. Préférez la plantation de printemps pour une bonne reprise là où les hivers sont froids et humides.
n La
floraison : elle commence en juin et peut se poursuivre sans discontinuer jusqu’en août-septembre si vous prenez soin de supprimer régulièrement les fleurs fanées.
n L’entretien : il
se limite à quelques arrosages en période sèche l’été suivant la plantation, au nettoyage des touffes entre la fin de l’automne et la fin de l’hiver. En effet, les inflorescences séchées sur pied ne manquent pas de charme durant la mauvaise saison.
Quelles espèces et variétés choisir ? ‘Coronation Gold’ et ‘Gold Plate’ sont des variétés d’Achillea filipendulina, à longue floraison jaune d’or sur des tiges de 80 à 100 cm. Parmi les variétés d’A. millefolium, ‘Cerise Queen’ offre des fleurs rose magenta vif, ‘Feuerland’, des fleurs passant du rouge vif à l’abricot puis jaune. A. ptarmica se distingue par une floraison blanche, en petits pompons doubles chez ‘Boule de Neige’.
16
40 cm à 1 m
soleil
faible
ordinaire, même sec et calcaire
LES PROBLÈMES À SURVEILLER n Rajeunir
en divisant : si les touffes deviennent trop denses au bout de 4 à 6 ans et fleurissent moins généreusement, c’est qu’il est temps de les diviser. Vous interviendrez au printemps ou en début d’automne pour diviser les touffes en plusieurs éclats vigoureux et éliminer le centre lignifié.
A. ptarmica et ses variétés montrent une sensibilité à l’oïdium en situation chaude et sèche, car elles demandent un sol un peu plus frais que les autres achillées. Au besoin, vous pouvez couper toutes les tiges à ras, bien les arroser et vous verrez se développer de nouvelles feuilles saines.
Les bonnes associations Pour un jeu de contrastes en situation ensoleillée, associez achillées et graminées, soleils vivaces, népétas, coréopsis, boules azurées (échinops). 17
Janv.
Janv.
Fév.
Fév.
Mars
Mars
Avril
Avril
Mai
Mai
Juin
Juin
Juil.
Juil.
Août
Août
Sept.
Sept.
Oct.
Oct.
Nov.
Nov.
Déc.
Déc.
n La plantation n La floraison
Allium V i va ce b ul b eus e
L’ail d’ornement C
es vivaces bulbeuses se révèlent faciles à vivre dans les massifs si vous pouvez leur assurer soleil et sol bien drainé. Elles lancent entre printemps et début d’été leurs hampes couronnées d’inflorescences le plus souvent sphériques, dans des tons de blanc, rose à rouge ou pourpre, plus rarement jaune. Le feuillage disparaît dès la floraison. n L’emplacement : un bon ensoleillement est nécessaire à la plupart des espèces,
ainsi qu’un sol ordinaire bien drainé (les bulbes redoutent l’humidité hivernale). Plantez les grandes espèces à l’abri du vent. LE CONSEIL RUSTICA Les ombelles séchées des plus grandes espèces font merveille dans les bouquets secs, de même qu’une seule ombelle de Allium christophii dans un vase étroit. Coupez-les par temps sec, une fois les graines formées, pour les faire sécher à l’ombre.
n La plantation : mettez les bulbes en place en automne, en les enterrant d’envi-
ron deux fois leur hauteur. Groupez les petites espèces pour un bel effet de masse. Une fois en place, évitez de les déplacer. Mieux vaut les laisser se naturaliser dans les massifs. n La floraison : elle a lieu selon les espèces à partir de mars, mais le plus souvent
entre mai et juillet. Les inflorescences séchées des grandes espèces prolongent le spectacle jusqu’en fin d’été. n L’entretien :
à peu près aucun, ce qui en fait des plantes précieuses pour les jardins de vacances ou de week-end ! Coupez éventuellement les inflorescences fanées pour éviter les semis spontanés.
n La
multiplication : certaines petites espèces se ressèment spontanément. D’autres se prêtent à la division au printemps lorsqu’elles ont formé des touffes importantes.
Quelles espèces et variétés choisir ? Parmi les plus petits, A. moly (20 à 30 cm), floraison jaune d’or en été, A. triquetrum (25 à 35 cm), floraison blanche au printemps. A. schubertii, de taille moyenne, très grandes ombelles pourprées en début d’été. Plus grands, fleurissant en juin-juillet, A. christophii, A. ‘Globemaster’, rose violacé.
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des P lantes vivaces
Valérie Garnaud
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