Comme des Vikings

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COMME DES

Apprendre à cuisiner, tisser, jouer ou voyager pour vivre comme des vikings

Sommaire tissage de la laine 5 Travailler la laine 6 Le cordon à la lucette 8 Fabriquer un cordon 10 Le tissage aux tablettes 12 Fabriquer ses tablettes 13 Tisser le petit galon d’Oseberg 14 Tisser un galon de losanges 18 La ceinture tressée 20 vêtements 23 Du confort et de la praticité ! 24 Le chaperon 26 Chaperon unisexe 28 Le vêtement masculin 30 Le pantalon 32 La tunique 36 Le vêtement féminin 38 La robe 40 La robe-tablier 42 MISE EN beauté 45 Le soin porté à l’apparence 46 La coiffure chez les hommes 50 La coiffure chez les femmes 52

PARTIR EN VIKING

La claie de portage 58

Le bouclier viking 68

Allumer un feu 72

Préparer l’amadou 74

Préparer le tissu carbonisé 75

Allumer le feu 76

célébrations 79

L’année d’un viking 80

Les fêtes néo-païennes 82

Le sapin de Yule : les sablés 84

Le julbock 88

Festoyer comme des vikings 96

Les galettes de pain aux céréales 98

Le ragoût de porc à la bière 100

Le gâteau pommes-noisettes

Les boissons fermentées 104

L’hydromel 106

Le vin miellé aux épices 110

Sans alcool : le lait au miel 112 jeux

Les jeux des vikings 116

La mérelle à 3 118

La mérelle à 9

L’Àð Elta Stelpur

Le hnefatafl

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CUISINE 95
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vêtements

Du confort et de la praticité !

Les vêtements des vikings, éleveurs de moutons, sont majoritairement constitués de laine. La peau et le cuir sont plutôt réservés aux chaussures, aux ceintures, et aux besaces. Il y a également bon nombre de traces de vêtements en fibres végétales comme le lin, mais attention, pas de coton chez les vikings ! Les traces archéologiques sont assez minces car les vêtements se dégradent vite au fil du temps, en particulier les fibres végétales. Les sources historiques sont constituées de rares trouvailles, de descriptions dans les textes, et de représentations de l’époque (tapisseries, pierres runiques, bijoux, etc.). Il faut cependant garder à l’esprit que l’ensemble de ces sources est majoritairement relatif à des personnages ayant profité d’une aisance financière et d’un certain statut social.

Les coupes sont simples (assemblages de formes géométriques), et les vêtements sont confortables pour travailler ou pour voyager. On sait qu’il est plus facile de teindre les fibres de laine que celles de lin, dont on n’a retrouvé que quelques occurrences bleues. Les laines peuvent quant à elles être de couleurs

naturelles, du blanc au marron foncé en passant par les différents tons de brun, ou bien colorées par un procédé de teinture. Certaines teintes sont plutôt réservées à un statut social élevé car le pigment est rare, cher, ou associé à une fonction particulière au sein de la société : rouge, violet, bleu, vert (combinaison de teinture bleue + teinture jaune). Il n’y a pas d’occurrence ou de trace de teinture noire à cette époque.

Les vikings étaient connus pour être soigneux de leur apparence. Les vêtements étaient donc embellis par l’ajout d’ornements à des endroits stratégiques : col, bordures de manches, fond de robe ou de tunique. Ces ornements prenaient la forme de parmentures de couleurs différentes, de galons tissés, de broderies, ou même de matière différente comme l’apport de bandes de soie, de filaments d’or ou d’argent. L’ajout de ces ornements dépendait surtout de la richesse du porteur. Nous opterons dans les pages suivantes pour des tenues simples et pratiques dont vous serez libres d’améliorer l’apparence.

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Le chaperon

Afin de vous protéger des intempéries et du froid, la cape en laine sera votre meilleure alliée, mais elle reste gourmande en tissu, nécessite bien souvent une fibule en métal pour l’attacher, et des techniques de pliage pour former une capuche.

Nous vous proposons de réaliser une alternative assez simple à coudre et surtout déjà prête à l’emploi : le chaperon en laine. Pour sa simplicité de fabrication, nous allons nous inspirer du chaperon retrouvé à Skjoldehamn, en Norvège.

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Matériel

◾ Un carré de tissu en laine d’au moins 1 m de côté

◾ Une craie ou un crayon

◾ Des ciseaux adaptés au tissu

◾ Des aiguilles à coudre

◾ Du fil à couture

◾ Une règle ou un mètre pour les mesures

Chaperon unisexe

Étendez votre carré de tissu au sol. À la craie ou au crayon, dessinez, comme sur le modèle cidessous, 2 rectangles de 70 cm x 40 cm, et 2 carrés de 30 cm de côté. Puis découpez les pièces de tissu.

Cousez soigneusement les pièces entre elles :

◾ d’abord les 2 rectangles ensemble, sur une largeur ;

◾ puis à la base de l’un des rectangles, un carré de chaque côté.

mesures

Les mesures utilisées ici sont valables pour le plus grand nombre mais vous pouvez les modifier pour qu’elles correspondent davantage à votre morphologie.

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Enfin, cousez les pans de même couleur ensemble en suivant le patron ci-dessous : violet avec violet, orange avec orange, et enfin bleu avec bleu.

Retournez le tissu à l’endroit. Pour une jolie finition, réalisez un petit ourlet sur l’ensemble des bordures extérieures : pliez une première fois le bord du tissu sur 1 cm de large, puis pliez une deuxième fois sur à nouveau 1 cm de large. Fixez avec des aiguilles à couture. Cousez au niveau du pliage : l’aiguille doit passer à travers les 3 épaisseurs de tissu. (voir l’encadré page 35).

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Le vêtement masculin

Chez les hommes, une tenue standard est composée d’un pantalon en laine et d’une tunique. Par confort, les reconstituteurs optent généralement pour une tunique en lin l’été, et pour une association tunique en lin et tunique en laine en hiver.

L’ajout d’une cape en laine et de bandes molletières est un plus pour partir en voyage (ou pour expérimenter une randonnée en tenue viking). Les bandes molletières apportent un peu de chaleur supplémentaire, mais elles permettent surtout de protéger le pantalon des salissures, des coups, des accrochages, et des intempéries comme la neige. Ces bandes sont constituées de laine et mesurent en moyenne 12 cm de large pour une longueur minimale de 3 m par jambe. Enroulées autour des mollets, elles peuvent se fixer avec des attaches en forme de crochet (ces attaches sont cousues directement à l’extrémité des bandes), ou avec de petits fibules rondes en métal. Il est aussi possible de faire un simple nœud de tissu pour pallier l’absence d’attache métallique.

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Les vikings ont voyagé dans le monde entier depuis la Norvège, la Suède et le Danemark. Ils nous ont transmis des savoir-faire, des éléments de langage, et des traditions dont certaines sont toujours en usage.

Un peu partout en Europe, des passionnés de reconstitution historique font revivre ces traditions et ces savoir-faire, en s’appuyant à la fois sur les textes historiques et sur les trouvailles archéologiques.

Si vous aussi vous avez envie de suivre les traces de ces anciens aventuriers, cet ouvrage d’initiation créé par une reconstitutrice expérimentée est fait pour vous ! Grâce à 25 tutoriels illustrés, il vous permettra de vous lancer dans la confection de vos premières tenues, d’objets simples, ou de plats qui vous plongeront dans l’époque fascinante de l’ère viking !

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