Guillaume
DE LA PÊCHE EN MER
ESPÈCES
T ECHNIQUES MATÉRIEL
Préface de Michel Desjoyeaux
Préface
LES COINS DE PÊCHE DE NOS MERS, 13
Les
Les digues
Les côtes rocheuses : pointes, falaises, roches artificielles de protection du littoral… .
Les étendues de roches immergées : plateaux, dédales…
Les ridens (bancs de sable immergés)
LES ESPÈCES, 35
Le
LES TECHNIQUES, LE MATÉRIEL ET LES MONTAGES, 103
Les paramètres d’un moulinet
La pêche aux appâts naturels
Au
Au posé du bord (ouvrages
LES LEURRES, 165
Les poissons nageurs
Les leurres souples
Les leurres métalliques
Les leurres de traîne
LES APPÂTS, 205
Les outils de récolte
Les vêtements
Les différents appâts
LES NŒUDS DE PÊCHE,
Au lancer-ramener de leurres durs
La pêche à gratter
Au lancer-ramener de leurres souples (jerkbaits)
Au lancer-ramener de leurres souples (shads)
À l’ascenseur
À la tirette et à la bulle d’eau
En ultra-léger aux leurres souples (rockfishing)
À la mouche
À la traîne lente en profondeur 158
À la traîne à vitesse moyenne
ANNEXES,
PRÉFACE
J’ai rencontré Guillaume lors du baptême de mon bateau hybride Z2015, un voilier catamaran propulsé par deux moteurs hors-bord Ce « concept boat » a pour but d’embarquer les accompagnants, journalistes et partenaires au plus près des voiliers de régate
Alors que Guillaume me présentait quelques cannes à pêche en carbone high-tech dans l’esprit du bateau, nous nous sommes pris au jeu et le bateau a été inauguré de ses premières écailles Des écailles d’une vieille, poisson de roche sympathique, qui n’aurait bon goût que si elle était fumée
Depuis, Le Vagnon de la pêche en mer figure parmi les lectures de mon bateau et je suis ravi que ma plume introduise cette nouvelle édition enrichie
Nous aurons peut-être l’occasion de taquiner des poissons plus nobles tels que le bar, prochainement
Bonne navigation à tous et n’oubliez pas votre canne à pêche, elle pourrait servir, et armez-vous de patience ou ayez de la chance !
Michel Desjoyeaux
INTRODUCTION
Il est bien difficile d’aborder la pêche en mer sur un plan généraliste tant les approches et subtilités sont nombreuses Il existe tellement de techniques, de manières de les employer, d’appâts, de leurres et de coins de pêche qu’il est nettement plus efficace de vous proposer, amis pêcheurs, une approche multi-spécialiste
Chaque univers regroupe de grands passionnés, des communautés spécialisées dans une technique qui perfectionnent les montages et approches de leur art Ainsi sont distinguées deux grandes familles de pêches en mer : aux leurres et aux appâts
Découvrez dans cet ouvrage une présentation complète des appâts d’une part et des leurres d’autre part Approfondissez les techniques de pêche aux appâts ou encore aux leurres, en lisant et relisant sans détour celles qui vous intéressent et dans lesquelles vous souhaitez vous spécialiser
Certains pêcheurs se focalisent sur la recherche d’une espèce
Si certaines sont plus convoitées que d’autres (le bar, la daurade royale, la sole, le thon…), nous vous proposons l’ensemble des espèces capturables à la ligne sur nos côtes . Que vous pratiquiez du bord, en kayak ou en bateau, ce livre vous permet de diminuer le facteur chance dans la réussite de vos pêches en vous reposant sur des expériences observées et vérifiées
LES PARCS D’ÉLEVAGE
CONCHYLICOLES
Les parcs d’élevage de coquillages ont tout pour séduire les poissons que nous convoitons le plus Bars et daurades s’acclimatent très bien aux parcs à huîtres et à moules qui, au-delà des mollusques élevés, attirent crabes, crevettes et poissons fourrages
Il est très courant qu’un bar ou un sparidé stagnent à l’ombre d’une table à huîtres dès qu’elle se recouvre d’eau . Les orphies errent souvent sur ces zones également Par mer calme, un stickbait zigzaguant en surface peut faire monter de gros bars errant au beau milieu d’un parc Il faut cependant prendre en compte la configuration du parc pour anticiper les obstacles Par exemple, ne pas lancer en travers des tables à huîtres Les coquilles sont tranchantes et le bar y cherche systématiquement refuge dans la panique
Mieux vaut lancer parallèlement aux rangées de tables et brider le bar, frein plutôt bien serré, pour le sortir de ce couloir abrasif
Les parcs, se situant en général sur la zone intertidale, sont des zones propices à la mue des crabes
Le regroupement de crabes en mue d’avril à juillet, de crevettes cachées dans les algues vertes et d’huîtres ou moules mi-ouvertes et protégées de toute attaque aérienne ou sous-marine par un filet, forme un concentré d’effluves dont la traçabilité est d’une efficacité redoutable à chaque marée
On peut pêcher intelligemment dans ces parcs, mais sans oublier qu’ils sont le fruit d’un travail difficile qui ne doit pas être gêné ni détérioré par notre loisir Lorsqu’il y a un peu d’eau au-dessus du parc, le leurre de surface est bien le plus amusant à utiliser Si l’eau est claire et les poissons méfiants, le leurre souple non plombé, monté en texan, peut faire la différence Aux appâts, le flotteur avec un mètre de fluorocarbone présentant une crevette, un crabe mou ou un petit vif peut être très efficace .
Ces postes sont généralement côtiers et la pêche en kayak est un bon moyen d’aborder le secteur en toute discrétion . Du bord, il faut se mettre à l’eau pour approcher le poste, d’où l’utilité des waders .
Chapitre 1 | Les parcs d’élevage conchylicoles
N’oubliez pas que sur ces postes, une bonne vue est plus importante que le sondeur . Même si l’un n’empêche pas l’autre, il faut en priorité une bonne paire de lunettes polarisantes .
Animation sur parc d’élevage avec un jerkbait peu plongeant : lorsque les parcs se recouvrent, privilégiez un jerkbait dur ou souple.
+ 80 cm
Les sparidés rôdent autour des parcs et des pieux pour se délecter des coquillages et crabes qu’ils broient à l’aide de leur mâchoire puissante.
Les crabes sont omniprésents au pied des parcs d’élevage marins.
LES PLAGES
S’il y a un poste où la place ne manque pas, c’est bien la plage Que l’on pratique sur les plages à vagues puissantes de la région d’Aquitaine ou sur les plages à petites ou moyennes vagues plus au nord ou en Méditerranée, le principe est le même . Les poissons viennent dans les vagues manger des petits individus arrachés du sable . Les longues plages n’inspirent pas beaucoup car aucun repère visuel ne nous attire à première vue Pourtant, autour de chaque petite bâche ou baïne ou plus rarement au croisement d’un ruissellement d’eau douce, la nourriture se concentre et les poissons sont bien présents
Contre toute attente, sur les plages à forte pente dans les golfes, abers, ports et autres zones protégées, il n’est pas idiot d’effectuer quelques lancers au poisson nageur autour des corps-morts où les bars errent à l’ombre des bateaux Il ne faut jamais oublier que les bordures de plages ne sont pas des déserts mais de véritables lieux de vie d’une faune qui sert de garde-manger aux poissons plats et aux carnassiers
Crabes, coquillages, vers, petits lançons se cachent dans le sable et sont désensablés soit par les coups de gueule de carnassiers, soit par le ressac Là où il y a des vagues, les carnassiers sont souvent postés à la frontière de la zone mouvementée – le blanc ou la mousse – et d’une zone plus calme comme le creux d’une baïne . On y trouve une multitude d’espèces, notamment les marbrés, sars, daurades, bars, raies, plies, flets, soles et bien d’autres individus Il convient de lancer loin pour déceler la présence du poisson, qui d’ailleurs attaque parfois à 10 m de nos pieds Si cela ne fonctionne pas sur une baïne, la baïne suivante sera peut être la bonne, il faut donc user du powerfishing (prospection rapide) en n’hésitant pas à changer de poste régulièrement Les plages de galets ne sont pas à négliger Elles sont nombreuses en Normandie Il n’est pas nécessaire d’aborder ce type de poste discrètement, car le bruit que font les galets qui s’entrechoquent et roulent à chaque vague sur le sable estompe la nageur.
Animation depuis la plage : le bon positionnement autour d’une baïne.
Les poissons sont postés à la sortie de la baïne qui se vide et font barrage aux proies en dérive.
Pour pratiquer les plages à forte pente en eau calme, le matériel classique « lancer-ramener » convient bien pour viser les poissons chasseurs tels que les bars . C’est-à-dire canne 2,10 à 2,70 m, grammage 10-30 à 10-40 g et moulinet taille 3 000 à 4 000 Les leurres souples, stickbaits et jerkbaits font alors leur petit effet . Mais pour lancer dans ou derrière les vagues puissantes, il faut un matériel plus costaud, à savoir une canne 2,70 à 3,30 m de grammage 15-60 à 30-100 g . Avec ceci, un moulinet taille 4 000 à 5 000 garni de tresse de 0 .13 à 0 .20 (idéalement 0,15 mm) et rempli à 1 mm du bord de la bobine pour optimiser la distance de lancer . Il faut aussi penser à un bas de ligne d’un mètre en fluorocarbone ou nylon de diamètre 0,40 mm, non pas pour l’abrasion, mais surtout pour la discrétion . Par mer calme, les leurres à bavette tiennent bien le courant, mais par mer
Les vagues montent sur le banc et remplissent la baïne qui se vide par sa sortie.
agitée ou vagues très puissantes, il faut passer au jig 40 à 90 g, le plus important étant d’atteindre la zone où se tient le poisson .
En surfcasting, on pratique couramment à une ou deux cannes sur la côte atlantique où il faut courir avec les marées. On peut monter à 3 ou 4 cannes sur la côte méditerranéenne.
LES RIDENS (BANCS DE SABLE IMMERGÉS)
Les ridens sont des reliefs sous-marins formés sur des fonds sableux Les ridens peuvent être vastes de plusieurs milles et rassembler une faune dense, des petits crustacés aux gros carnassiers, en passant par les lançons qui raffolent des grands ridens peu profonds (3 à 10 m en général)
Dans des profondeurs supérieures, un vaste ridens peut attirer des grands bancs de bars, maigres, rougets, morues et turbots . La profondeur adéquate est alors de 15 à 30 m
Un ridens peut aussi être petit, on parle alors de dunes sous-marines, comme on en trouve beaucoup dans les pertuis charentais, au large de Dunkerque ou encore sur la Côte d’Albâtre,
pour ne citer que ces zones Des petites dunes sous-marines rompent la linéarité des courants et attirent à leur sommet les carnassiers en chasse, majoritairement sur les lançons . D’ailleurs un tel ridens se repère par une auréole en surface lorsque le courant est bien établi
Les ridens se pêchent bien à l’aplomb du bateau, en dandine, au lancer-ramener de leurres souples, en dérive au vif ou au mort manié, ou encore au posé aux appâts naturels Il n’est pas rare qu’il y ait des chasses de maquereaux sur les vastes ridens peu profonds mais attention, non loin d’une chasse de maquereaux, les gros bars ne sont peut-être pas loin
Chapitre 1 | Les ridens (bancs de
Les morues sont présentes sur les ridens au large en hiver. Vous pouvez croiser ce poisson sur les ridens partout en France. Attention aux piqûres très douloureuses de la vive. Dans l’assiette, la grande vive possède une chair fine et délicate.
Les chasses de poissons pélagiques, des maquereaux aux thonidés, se repèrent à la jumelle.
LES ESPÈCES
Vous trouverez dans ce chapitre la liste des poissons qui fréquentent la Manche, l’Atlantique et la mer Méditerranée. Les rares espèces non répertoriées ici sont très anecdotiques. Les tailles maximales et les records homologués, qui nous font rêver, sont indiqués pour chaque espèce. Ce sont les records officiels, recensés par la section mer de la Fédération Française des Pêches Sportives (FFPS), au niveau national, et par l’International Game Fish Association (IGFA), au niveau mondial. Pour assurer un avenir prospère aux poissons que nous recherchons, il convient de respecter les tailles minimales de captures ou tailles préconisées.
Alose feinte
Grande alose
LES ALOSES
Grande alose (appelée aussi alose vraie) : Alosa alosa (Linné, 1758).
Alose feinte : Alosa agone (Scopoli, 1786).
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 30 cm sur la face ouest de la France
MATURITÉ SEXUELLE : 50 cm
MOYENNE : 40 à 50 cm
MAXIMALE : 0,70 m (3,5 kg)
À SAVOIR
L’alose feinte possède 6 à 10 taches noires sur les flancs, alors que la grande alose en possède 1 à 5 près de l’opercule. La lamelle de maquereau est un des appâts les plus attractifs pour toucher une alose. Il peut arriver de piquer une alose au jeu de plumes de petite taille en recherchant les lançons sur les ridens.
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 20 m, jusqu’à 70 m pour la grande alose
HABITATS : rivières, estuaires, chenaux, zones portuaires et alentours
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (mille-pattes), crustacés (crevette), poissons (anchois, éperlan, lançon, lamelle de maquereau)
LES TECHNIQUES : au flotteur, au posé
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres souples (virgule, slug et finess shad),
• leurres métalliques (cuiller tournante, cuiller ondulante fine),
• plumes et mouches (train de plumes ou larves artificielles n° 12 à 6, mouche)
LES TECHNIQUES : dandine, lancer-ramener de leurres souples, tirette, mouche
L’ANGUILLE
Anguilla anguilla (Linné, 1758).
Appelée aussi anguille d’Europe, anguille européenne, anguille commune.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : espèce menacée assujettie à une réglementation par secteurs géographiques, il est recommandé 40 cm pour une prise à la ligne .
MATURITÉ SEXUELLE : 60 cm
MOYENNE : 40 à 70 cm
RECORD NATIONAL : 2,05 kg (Boulogne-sur-Mer, Hauts-de-France, 20/10/1990)
RECORD MONDIAL : 3,59 kg (Suède, 08/08/1988) .
MAXIMALE : 1,50 m (6 kg)
À SAVOIR
L’activité alimentaire de l’anguille est plus intense la nuit. Une petite palette tournante placée sur l’empile 2 cm avant un ver (arénicole ou mille-pattes) est extrêmement attractive.
En eaux sales et de nuit, utilisez une ou deux grosses perles ovales phosphorescentes.
Un mucus sur la peau de l’anguille la rend glissante, utiliser un chiffon pour la saisir.
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 1 000 m lors des migrations transatlantiques
HABITATS : estuaires, partout en zones portuaires, zones rocheuses, parcs ostréicoles et mytilicoles
PRÉFÉRENCES : près de la côte, s’alimente un peu plus la nuit
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (mille-pattes), crabe mou ou franc, calamar, petite lamelle de poisson (maquereau, sardine)
LES TECHNIQUES : au posé, en surfcasting, à soutenir
LE BALISTE
Balistes capriscus (Gmelin, 1789).
Synonyme utilisé (non valide) :
Balistes carolinensis (Gmelin, 1789).
Appelé aussi baliste commun, baliste gris, baliste méditerranéen.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : aucune, il est préconisé 22 cm
MATURITÉ SEXUELLE : 20 cm
MOYENNE : 30 à 40 cm
RECORD NATIONAL : 1,655 kg (banc de Guérande, 13 août 2007)
MAXIMALE : 0,60 m (3 kg) .
À SAVOIR
Disparu depuis le début du xxe siècle, il est réapparu sur la pointe bretonne à la fin des années soixante, chaque prise faisant l’objet d’articles de presse thématisés insolites. Il produit des sons aigus par des grincements de dents et peut faire vibrer les membranes de ses nageoires comme une peau de tambour, la vessie natatoire jouant le rôle de résonateur.
Sa petite mâchoire puissante peut broyer des coquillages, n’y laissez surtout pas les doigts.
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord (rare), Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 100 m
HABITATS : estuaires, zones portuaires, zones rocheuses, parcs ostréicoles et mytilicoles, épaves
PRÉFÉRENCES : près de la côte l’été, les juvéniles dans peu d’eau et les adultes entre 5 et 30 m de profondeur
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : coquillages (couteau, moule), crustacés (crabe), céphalopodes (calamar)
LES TECHNIQUES : au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, au posé, à la palangrotte
LE BARRACUDA EUROPÉEN
Sphyraena sphyraena (Linné, 1758).
Appelé aussi barracuda, brochet de mer, bécune.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : aucune, il est préconisé 60 cm
MATURITÉ SEXUELLE : 60 cm
MOYENNE : 50/60 cm
RECORD NATIONAL : 7,07 kg (Nice, PACA, 31/07/2007) .
MAXIMALE : 1,20 m (9 kg)
Localisation
RÉPARTITION : Méditerranée, Atlantique (golfe de Gascogne, rarement)
PROFONDEUR : 0 à 100 m
HABITATS : zones portuaires, embouchures, plages, roches, hauts-fonds, tombants
PRÉFÉRENCES : les nuits de pleine lune
À SAVOIR
Ils chassent dans les entrées portuaires et le long des plages les nuits de pleine lune. Utilisez alors un grand minnow de 11 à 14 cm ou un poisson mort, l’orphie entière ou coupée en deux ayant sa préférence. Un bas de ligne en monofilament en 28 à 40/100 peut suffire si le poisson n’engame pas, mais si vous cherchez les plus gros spécimens, privilégiez un bas de ligne fluorocarbone en 60/100 ou plus, voire en acier 49 brins, d’au moins 30 cm pour faire face aux dents tranchantes.
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : céphalopodes (seiche, calamar, poulpe), poissons vivants ou morts entiers (en particulier anchois, chinchard, maquereau, mulet, orphie, sardine)
LES TECHNIQUES : au flotteur, au posé, en surfcasting, à la palangrotte, en dérive au vif, en dérive au mort manié
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, leurre à hélice(s), stickbait, jerkbait, longbill minnow),
• leurres souples (shad, virgule, slug et finess shad, worm),
• leurres métalliques (cuiller lourde, jig),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente, poissons nageurs de traîne),
• mouches (mouche)
LES TECHNIQUES : dandine, lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples, bulle d’eau et tirette, mouche, traîne lente en profondeur, traîne vitesse moyenne sur chasses
LE BAR MOUCHETÉ
Dicentrarchus punctatus (Bloch, 1792). Appelé aussi bar moucheté, bar tacheté.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 30 cm sur la face ouest de la France
MATURITÉ SEXUELLE : 30 cm
MOYENNE : 20 à 30 cm
RECORD NATIONAL : 2,35 kg (Royan, NouvelleAquitaine, 05/07/1997) .
MAXIMALE : 60 cm (2,5 kg)
Localisation
RÉPARTITION : Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 20 m
HABITATS : zones côtières rocheuses, zones portuaires sur fonds sableux, vaseux ou rocheux .
PRÉFÉRENCES : il chasse fréquemment en banc dans des profondeurs de 0 à 15 m
À SAVOIR
Les bars mouchetés ont tendance à se prendre facilement aux trains de plumes lors des chasses, ciblez les plus gros d’entre eux à l’aide de leurres de plus de 10 cm, de petits vifs ou de gros crabes mous au posé.
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : coquillages, crustacés (crabes), petits poissons
LES TECHNIQUES : à la ligne libre, au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, au posé, en surfcasting, à la palangrotte, en dérive au vif, en dérive au mort manié
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, leurre à hélice(s), stickbait, jerkbait, longbill minnow, crankbait, swimbait),
• leurres souples (shad, virgule, slug et finess shad, worm),
• leurres métalliques (spin tail jig et blade, cuiller ondulante fine, cuiller lourde, jig),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente, poissons nageurs de traîne),
• plumes et mouches (train de plumes, mouche)
LES TECHNIQUES : dandine, dérive (pêche à gratter), lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples, bulle d’eau et tirette, mouche, traîne lente en profondeur .
LE BAR COMMUN/LE LOUP
Dicentrarchus labrax (Linné, 1758).
Appelé aussi bar, loubine, louvine, drenek.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 42 cm sur la face ouest de la France, 30 cm en Méditerranée .
MATURITÉ SEXUELLE : 42 cm
MOYENNE : 35 à 45 cm
RECORD NATIONAL : 10,33 kg (Corse, 22/12/1990)
MAXIMALE : 1,05 m (10 kg), jusqu’à 14 kg sur la côte méditerranéenne et au Maroc
MARQUAGE OBLIGATOIRE : (loi du 17 mai 2011)
Couper en biais la partie basse de la queue des poissons conservés Quota sur la face ouest de la France, quota mis à jour chaque année Au nord du 48e parallèle (Audierne), 2 bars par jour du 1er avril au 31 janvier, pêcher-relâcher en dehors de cette période . Au sud du 48e parallèle, 1 bar par jour toute l’année
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 50 m
HABITATS : roches avec huîtres ou moules, épaves (ébréchées), zones portuaires (roches, piliers de pontons, structures artificielles), eaux saumâtres (étangs salins, lits de rivière avec roches et laminaires), plages à vagues déferlantes
PRÉFÉRENCES : courants, remous, houle, il se nourrit abondamment en période de coup de vent
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (arénicole, mille-pattes, bibi), coquillages (en particulier mye, clam, couteau), crustacés (en particulier crabe mou ou franc, crabe dur, crevette, bouquet), céphalopodes (en particulier seiche, calamar), poissons (tous avec préférence pour chinchard, gobie, hareng, lançon, lieu, limande, maquereau, sardine, tacaud vivants ; et chinchard, hareng, lançon et maquereau, morts entiers ou en lamelles)
LES TECHNIQUES : à la ligne libre, au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, au posé, en surfcasting, à la palangrotte, en dérive au vif, en dérive au mort manié
Pêche
aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, leurre à hélice(s), stickbait, jerkbait, longbill minnow),
• leurres souples (shad, virgule, slug et finess shad, worm),
• leurres métalliques (cuiller lourde, jig),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente, poissons nageurs de traîne),
• mouches (mouche)
LES TECHNIQUES : dandine, lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples, bulle d’eau et tirette, mouche, traîne lente en profondeur, traîne vitesse moyenne sur chasses
À SAVOIR
La quasi-totalité des techniques de pêche aux leurres et aux appâts permettent de prendre ce carnassier à la robe argentée, ce qui en fait le poisson le plus recherché en Europe.
LA BOGUE
Boops boops (Linné 1758).
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : aucune, il est préconisé 12 cm .
MATURITÉ SEXUELLE : 12 cm
MOYENNE : 15 à 25 cm .
MAXIMALE : 0,40 m (1 kg)
Localisation
RÉPARTITION : Méditerranée, Atlantique (près des côtes Espagnoles, rarement) .
PROFONDEUR : 0 à 100 m
HABITATS : estuaires, plages, zones portuaires, enrochements, herbiers
PRÉFÉRENCES : près de la côte l’été, entre deux eaux
À SAVOIR
Mieux vaut utiliser un chiffon pour se saisir de la bogue, car il émane de la queue orangée de ce sparidé une odeur plutôt désagréable qui reste sur les mains. Cependant sa chair consommée fraîche est appréciée. Ce poisson qui vit parfois dans plus de 100 mètres de fond se rapproche couramment des littoraux méditerranéens à la recherche de nourriture.
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (mille-pattes), crustacés (crevette), céphalopodes (petit morceau de calamar ou de seiche), poissons (petite lamelle d’anchois ou sardine)
LES TECHNIQUES : au flotteur, en surfcasting, au lancer-ramener d’appâts, à la palangrotte
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, leurre à hélice(s), stickbait, jerkbait, longbill minnow),
• leurres souples (shad, virgule, slug et finess shad, worm),
• leurres métalliques (cuiller lourde, jig),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente, poissons nageurs de traîne),
• mouches (mouche)
LES TECHNIQUES : dandine, lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples, bulle d’eau et tirette, mouche, traîne lente en profondeur, traîne vitesse moyenne sur chasses
LES BONITES
Nom scientifique
Appelée aussi
Signes distinctifs
BONITOU (AUXIDE) BONITE À DOS RAYÉ BONITE THONINE BONITE À VENTRE RAYÉ
Auxis rochei (Risso, 1810)
Bonitou, auxide, melva, bonite
Dos bleu sombre avec marbrures noirâtres
Sarda sarda (Bloch, 1793)
Pélamide (ou pélamine, non valide), bonite à dos rayé, bonite
Dos bleu sombre, 5 à 11 bandes longues obliques
Euthynnus alletteratus (Rafinesque, 1810)
bonite thonine, thonine commune, thonine
Dos : verdâtre, marbrures bleu foncé irrégulières
Ventre : quelques petites tâches rondes
Katsuwonus pelamis(*) (Linné, 1758)
Bonite commune, listao, bonite à ventre rayé, skipjack
Dos : bleu sombre violacé
Ventre : 4 à 6 rayures sombres longitudinales
Profondeur 0 à 30 m 0 à 200 m 0 à 150 m 0 à 260 m
(*) synonyme : Euthynnus pelamis - (**) Taille minimum légal préconisée par le projet FAO COPEMED de mars 2002.
MARQUAGE OBLIGATOIRE (LOI DU 17 MAI 2011) : bonite à dos rayé, couper en biais la partie basse de la queue des poissons conservés
Localisation
RÉPARTITION : Atlantique, Méditerranée
HABITATS : les bonites vivent en banc près de la surface dans les couches d’eaux bien éclairées ; la bonite à ventre rayé erre couramment au grand large près des objets flottants
PRÉFÉRENCES : eaux chaudes
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : céphalopodes (seiche, calamar), poissons (anchois, chinchard, maquereau, orphie, sardine/vifs, morts, lamelles) .
LES TECHNIQUES : au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, au broumé, en dérive au vif, en dérive au mort manié
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, stickbait, jerkbait, longbill minnow),
• leurres métalliques (spin tail jig et blade, cuiller ondulante fine, jig léger),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente, poissons nageurs de traîne, jets siffleurs légers, leurres de traîne rapide tropicale),
• mouches (mouche) .
LES TECHNIQUES : dandine, jigging, lancer-ramener de leurres durs, mouche, traîne vitesse moyenne sur chasses, traîne rapide hauturière
À SAVOIR
Un nylon ou fluorocarbone fin (28/100) est un atout majeur pour détourner leur méfiance. La bonite est un poisson de sport à pêcher sans modération au lancerramener. La pélamide est la plus endurante des bonites. On rencontre couramment en Méditerranée des chasses de bonitous et pélamides dans la bande côtière. En Atlantique, les bonites à dos rayé (pélamides) migrent de plus en plus vers le nord (observées jusqu’à Dieppe en 2016).
LE CABILLAUD (LA MORUE)
Gadus morhua (Linné 1758). Appelé aussi morue.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 42 cm
MATURITÉ SEXUELLE : 60 cm
MOYENNE : 50 à 90 cm
RECORD NATIONAL : 13,26 kg (Boulogne-sur-Mer, Hauts-de-France, 31/07/1990)
RECORD MONDIAL : 44,79 kg (Îles des Shoals, ÉtatsUnis, 08/06/1969)
MAXIMALE : 1,80 m (50 kg)
MARQUAGE OBLIGATOIRE (LOI DU 17 MAI 2011) : couper en biais la partie basse de la queue des poissons conservés .
QUOTA (LOI DU 21 MAI 2012) : de la frontière belge à Saint-Malo, nombre maximum de poissons conservés : 6 morues par pêcheur embarqué et par jour, dans la limite de 20 morues par bateau
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche .
PROFONDEUR : 3 à 600 m
HABITATS : épaves, ridens (dunes sous-marines), reliefs assez plats dont la sédimentologie se constitue de gravillons et/ou de crustacés
À SAVOIR
Le hareng est un des meilleurs appâts à utiliser en mort manié et le lançon est un très bon vif. Sur épave, ne pas pêcher trop fin (fluorocarbone 0,40 mm minimum). Au posé, avant l’appât, une grosse perle ovale phosphorescente et/ou une perle colorée rouge ou orangée est un teaser efficace.
PRÉFÉRENCES : idéalement entre 20 et 50 m au ras du fond, rarement à mi-hauteur lorsqu’ils suivent des bancs de poissons ; également présents l’hiver le long des plages à la recherche de mollusques et de vers .
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (arénicole), coquillages (notamment bulot, couteau), crustacés (crabe mou ou franc, crabe dur), céphalopodes (seiche, calamar), poissons (en particulier capelans, dragonnets, hareng, lançon/vifs, morts, lamelles) .
LES TECHNIQUES : au posé, en surfcasting, à soutenir, en dérive au vif, en dérive au mort manié
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres souples (shad, virgule, slug et finess shad, worm, tube, écrevisse, octopus),
• leurres métalliques (cuiller lourde, jig, tai jig, inchiku jig),
• plumes (train de plumes jaune-orangé avec hameçons costauds 3/0 à 7/0 et nylon 70 à 80/100)
LES TECHNIQUES : dandine, dérive (pêche à gratter), traîne lente en profondeur (occasionnellement prise sans être recherchée)
Calamar commun
Calamar rouge
LE CALAMAR COMMUN
ET LE CALAMAR ROUGE
Calamar commun : Loligo vulgaris (Lamarck, 1798).
Calamar rouge : Illex coindetii (Verany, 1839). Appelés aussi calamar, calmar, encornet, chipiron (petit), et calamar commun ou calamar blanc pour le Loligo vulgaris.
Tailles (sans les tentacules)
MATURITÉ SEXUELLE : 16 cm
MOYENNE : 30 cm
MAXIMALE : 60 cm .
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
À SAVOIR
Particulièrement actif à partir de l’automne, surtout l’hiver la nuit, le calamar se pêche principalement à la turlutte légère, technique appelée eging inspirée du Japon. Lorsqu’un calamar tire sur le leurre, ferrez brièvement d’un petit coup de poignet, sans forcer car sa peau est fragile. La turlutte peut être un appât naturel, il existe des armatures qui enferment un poisson mort et des turluttes « épingle » qui piquent un poisson mort.
C’est le moyen le plus efficace pour cibler les calamars aux appâts naturels.
PROFONDEUR : 0 à 200 m
HABITATS : zones portuaires éclairées, tombants, parfois épaves
PRÉFÉRENCES : actif la nuit en automne et en hiver
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : poissons (anchois, hareng, maquereau, sardine/morts)
LES TECHNIQUES : à la ligne libre, au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, en dérive au vif, en dérive au mort manié (turlutte à armature métallique et poisson mort) .
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (turlutte) idéalement,
• leurres souples (shad, virgule, worm, tube) accessoirement,
• leurres métalliques (jig de petite taille avec hameçons triples)
LES TECHNIQUES : dandine, dérive (pêche à gratter), lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples
LE CHINCHARD
Trachurus trachurus (Linné, 1758). Appelé aussi chinchard commun, sévereau (Méditerranée), carringue (Nord), carangue (Normandie), coustut (Aquitaine), saurel (Méditerranée) et autres péjoratifs bar anglais ou maquereau femelle sur la face ouest de la France.
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 15 cm
MATURITÉ SEXUELLE : 25 cm
MOYENNE : 15-25 cm
MAXIMALE : 45 cm (1,2 kg)
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 500 m
HABITATS : poisson grégaire pélagique chassant près de la surface, souvent mélangé aux maquereaux . Des bancs de gros spécimens (2040 cm) se rassemblent dans une profondeur de 20 à 40 m sur des fonds sablo-gravillonneux ou rocheux, voire sur des petites épaves non habitées par les gros prédateurs
À SAVOIR
Les gros bars/loups en raffolent et l’attaquent par la tête pour l’ingérer dans le sens le moins rugueux pour leur estomac. Le chinchard est l’un des meilleurs vifs partout dans le monde, notamment pour cibler le bar, le maigre ou la liche. Il est souvent capturé au jeu de plumes sur la face ouest de la France. En Méditerranée, il atteint des tailles plus importantes et il est un poisson de sport pêché aux poissons nageurs ou aux petits vifs.
PRÉFÉRENCES : particulièrement actif près de la côte à la tombée de la nuit et les nuits de pleine lune ou à proximité d’éclairages portuaires
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : vers (mille-pattes), crustacés (crevette), petits poissons entiers (anchois, civelle, éperlan, lançon, sardine/vifs, morts entiers ou en petites lamelles)
LES TECHNIQUES : au flotteur, au lancer-ramener d’appâts (y compris poissons, vifs ou morts), à la palangrotte
Pêche aux leurres
LES LEURRES :
• leurres en plastique dur (popper, stickbait, jerkbait, longbill minnow, crankbait, swimbait),
• leurres souples (virgule, slug et finess shad, worm),
• leurres métalliques (spin tail jig et blade, cuiller ondulante fine, jig),
• leurres de traîne (leurres souples de traîne lente),
• plumes et mouches (train de plumes, mouche) .
LES TECHNIQUES : dandine, lancer-ramener de leurres durs, lancer-ramener de leurres souples, bulle d’eau et tirette, mouche, traîne lente en profondeur, traîne vitesse moyenne sur chasses
LES CLUPÉIDÉS
(HARENG ET SARDINE)
Nom scientifique Clupea harengus (Linné, 1758)
À SAVOIR
Les sardines et les harengs sont des poissons aussi réputés pour leur consommation que pour leurs qualités en tant qu’appâts. Le hareng se prend en fin de saison et peut être utilisé comme vif pour pêcher le bar. La sardine est un appât ultra-polyvalent, apprécié de multiples carnassiers, qui s’utilise aussi bien entier que dans un broyeur à broumé.
Sardina pilchardus (Walbaum, 1792)
Appelés aussi Hareng, hareng commun, hareng Atlantique Sardine, sardine commune
Minimum légal 20 cm 11
Maturité
Moyenne
Maximale 45 cm (1,1 kg) 28 cm (100 g)
Profondeur 0 à 370 m 10 à 120 m
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord (sardine très peu présente), Manche, Atlantique, Méditerranée (sauf le hareng)
HABITATS : tout milieu, toute sédimentologie .
PRÉFÉRENCES : en pleine eau
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : morceaux de poissons gras
LES TECHNIQUES : en dérive (petites potences, hameçons n° 6 à 12)
Pêche aux leurres
LES LEURRES : plumes (train de plumes ou mini larves n° 6 à 12)
LES TECHNIQUES : dandine
LE CONGRE
Conger conger (Linné, 1758).
Tailles et poids
MINIMUM LÉGAL : 60 cm
MATURITÉ SEXUELLE : 0,75 à 2 m selon les individus et le sexe
MOYENNE : 0,8 à 2 m
RECORD NATIONAL : 36,1 kg (La Grande-Motte, Occitanie, 15/08/1986) .
RECORD MONDIAL : 60,44 kg (Angleterre, 05/06/1995) .
MAXIMALE : 3 m (110 kg)
Localisation
RÉPARTITION : mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée
PROFONDEUR : 0 à 4 000 m
HABITATS : anfractuosités rocheuses bien marquées, épaves, digues rocheuses, zones portuaires (quais, piliers)
À SAVOIR
À la touche, il faut le remonter rapidement durant les premiers mètres pour le surprendre et l’éloigner de son refuge. Arrivé au bateau, utilisez une gaffe solide et fermement tenue par un adulte ; ne mettez pas les mains dans sa mâchoire puissante. Le congre cohabite avec les crevettes dont il ne se nourrit pas, elles nettoient ses dents et sa peau, limitant les risques d’infection. En contrepartie, les crevettes se nourrissent des restes du congre. Les congres semblent avoir déserté le littoral et le petit large du Nord-Pas-de- Calais depuis le début des années quatre-vingt-dix.
PRÉFÉRENCES : le congre sort de son habitat à l’étale de courant, en particulier la nuit où il se nourrit plus abondamment
Pêche aux appâts
LES APPÂTS : préférence pour les céphalopodes (seiche, calamar) et les poissons (tous, avec une priorité pour les gros poissons gras : chinchard, hareng, lançon, maquereau, orphie, sardine/vifs, morts), accessoirement crustacés (crabe mou ou franc, crabe dur) et coquillages (en particulier mye, clam, couteau) .
LES TECHNIQUES : au posé, en surfcasting, à soutenir, parfois capturé en dérive sans être recherché
Pêche aux leurres
LES LEURRES : leurres souples (shad, slug et finess shad)
LES TECHNIQUES : dandine, dérive (pêche à gratter), notamment sur épave sans que cette espèce soit visée
Du bord vers le large, nos littoraux offrent aux mordus de pêche une diversité exceptionnelle de coins de pêche et d’écosystèmes. Apprendre et maîtriser les techniques modernes comme les savoir-faire traditionnels passe par une connaissance des milieux et des espèces.
Grâce à son expertise professionnelle de la pêche en mer, aux leurres et aux appâts naturels, Guillaume Fourrier livre le guide indispensable pour exercer aujourd’hui ce sport de loisir et de compétition.
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L’AUTEUR
Guillaume Fourrier, professionnel de la pêche de loisir, est un pêcheur polyvalent en eau douce comme en mer. Il est passionné par la traque des gros spécimens de chaque espèce sportive et possède une vingtaine de records de France et du monde. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de pêche, tous publiés aux éditions Vagnon.