




Un arbre est un végétal ligneux (= fabricant du bois)
à tige simple – ou tronc – mesurant plus de 5 mètres à l’âge adulte. Cette tige se ramifie en branches formant le houppier. Au contraire, un arbuste est un végétal ligneux plus petit et ramifié dès sa base.
L’anatomie d’un arbre
L’arbre se divise en trois grandes parties :
• Les racines qui sont sous la terre.
• Le tronc, protégé par une couche d’écorce.
• La couronne, également appelée le houppier, qui est l’ensemble des branches, rameaux et feuillage.
• La base de données Global Tree Search estime, à partir de recherches dans la littérature spécialisée, qu’il existe 60 065 espèces différentes d’arbres dans le monde.
• Le Brésil abrite la plus grande diversité, soit 8 715 espèces tandis que sont recensées en France 126 espèces.
L’arbre qui s’épanouit en forêt n’a habituellement pas la même silhouette que s’il pousse en parc ou jardin. En effet, en forêt, la concurrence est rude et l’arbre, pour accéder à la lumière, doit grandir le plus vite possible vers le haut afin de dépasser les autres arbres. L’arbre forestier a donc le plus souvent un port fin, élancé et rectiligne. Au contraire, un arbre de parc et jardin ayant peu d’arbres en compétition avec lui aura soin d’étaler sa ramure (branches + feuilles) aussi bien en hauteur qu’en largeur.
On distingue les arbres :
• de première grandeur : de 30 à 50 m de hauteur.
Exemple : le chêne, le sapin.
• de deuxième grandeur, 20 m. Exemple : le charme.
• de troisième grandeur, 10 à 15 m. Exemple : le sorbier.
QU’EST-CE QU’UN ARBRE REMARQUABLE ?
C’est un arbre exceptionnel par son âge, ses dimensions, sa forme, son passé ou encore sa légende.
Énergie du soleil
Ses feuilles, qui contiennent de la chlorophylle, un petit pigment vert, agissent comme une véritable petite usine : la chlorophylle capte l’énergie du soleil et transforme l’eau et les sels minéraux puisés par les racines ainsi que le dioxyde de carbone de l’air (c’est le gaz que tu rejettes par la bouche et/ou le nez !) en substance nutritive (alimentaire) vitale pour l’arbre : la sève élaborée.
Oxygène
Dioxyde de carbone
Sève
Eau
Oxygène
Sels minéraux
Un arbre avec des feuilles vertes et un tronc creux est toujours vivant !
En effet, sa vie, la sève, est toujours derrière l’écorce et non dans l’ensemble du tronc. C’est la raison pour laquelle il ne te faut surtout pas abîmer l’écorce au risque de blesser l’arbre et y faire entrer des parasites (insectes, acariens, champignons, etc.). Mais attention à toi, il reste fragile et dangereux !
L’arbre se compose de trois éléments : les racines, sous terre, le tronc avec son écorce et le houppier, celui-ci se décomposant en branches, rameaux et feuillage.
Les racines sont la face cachée de l’arbre. Le plus souvent invisibles car dissimulées sous la terre, elles ont un double rôle : le premier est de nourrir l’arbre en puisant de l’eau et des sels minéraux dans le sol ; le second est de servir d’ancrage afin que l’arbre soit fixé au sol.
Les grosses racines se divisent en racines plus petites ayant l’apparence de poils. Celles-ci sont nommées radicelles. Ce sont elles qui absorbent les aliments du sol.
Certaines racines sortent du sol lorsque la terre est peu profonde, afin de maintenir au mieux l’arbre enraciné au sol. Parfois, il s’agit du piétinement humain, de l’érosion par le ruissellement de l’eau ou encore d’animaux fouisseurs (sangliers, etc.) qui mettent à nu les racines.
Le tronc est la tige, ou fût, de l’arbre. Il est recouvert d’une couche externe protectrice contre le froid, le chaud et les chocs, que l’on nomme écorce. Le tronc doit être suffisamment puissant pour porter le poids de l’ensemble des branches, feuilles, fleurs et fruits sans se briser. Le tronc, comme tes veines, distribue l’eau et les sels minéraux dans les moindres parties des branches et rameaux. Sa croissance est marquée, chaque année, par un nouvel anneau concentrique nommé cerne. Un grand cerne clair indique une croissance rapide tandis qu’un cerne court et sombre dévoile une croissance ralentie. Ces deux couleurs sont dues à la sève qui, au printemps, en raison de besoins importants d’alimentation, recommence à circuler fortement sous l’écorce et forme le cambium puis se ralentit à l’arrivée de l’automne. Si tu as l’occasion d’observer une coupe de tronc, tu découvriras à l’intérieur d’un tronc d’arbre :
• Le liber où circule la sève élaborée.
• Le cambium qui fabrique le bois vers l’intérieur.
• L’aubier, ou bois vivant, dans lequel la sève brute monte du sol vers les feuilles.
• Le duramen, ou bois de cœur, dans lequel les anneaux sont bouchés, la sève n’y circule plus. Ce bois très solide résiste à la pourriture et sert en menuiserie.
Les premiers arbres sont apparus il y a plus de 360 millions d’années au Carbonifère.
C’est la partie de l’arbre composée de l’ensemble des branches, des rameaux et des feuilles.
La forme du houppier varie d’une espèce d’arbre à l’autre. L’objectif premier est de permettre un étalement maximal du feuillage (feuilles de feuillus ou aiguilles de conifères) afin de capter au maximum la lumière du soleil. C’est cette dernière qui permettra aux feuilles vertes de fabriquer l’alimentation dont l’arbre a besoin pour vivre et croître.
Les bourgeons sont des très jeunes fleurs ou très jeunes feuilles regroupées en un amas protégé par des écailles. Ils apparaissent à la fin de l’été et éclosent au printemps suivant.
Les feuilles sont vertes car elles possèdent un pigment vert, la chlorophylle, qui fixe la lumière du soleil dans le cadre de la photosynthèse, et qui leur donne leur couleur. Les feuilles sont, en quelque sorte, de mini-usines qui permettent aux arbres d’élaborer, en présence de lumière, les substances alimentaires dont ils ont besoin à partir de molécules minérales simples dont ils se nourrissent (gaz carbonique, eau et azote).
La photosynthèse permet à la plante de réunir les nutriments dont elle a besoin en transformant le gaz carbonique (CO2) qu’elle absorbe. Par ailleurs, la plante rejette de l’oxygène (O2), participant ainsi à la production de l’oxygène indispensable à la vie et donc… à ta respiration comme à celle des animaux.
En résumé, la photosynthèse, c’est…
Soleil + eau + gaz carbonique => glucides (sucres) + oxygène et chlorophylle.
Les feuilles ont, à leur surface, des bouches d’aération microscopiques nommées stomates. Leur nombre peut être extraordinaire : une feuille de tilleul en compte près d’un million ! Grâce aux stomates, les feuilles absorbent l’air et rejettent l’eau de leur transpiration. Ainsi, un hêtre de 150 ans évapore jusqu’à 150 litres d’eau en un jour de chaleur.
Les feuilles des feuillus sont plates et larges. Habituellement, ces arbres perdent leurs feuilles à l’approche de l’hiver et sont nommés arbres caducs. Les feuillus ne fabriquent pas de résine. Leurs fruits ne ressemblent pas à des cônes (en dehors de l’aulne).
Pour identifier un arbre feuillu, il faut savoir « lire » ses feuilles.
Pour cela il existe une clé simplifiée de détermination :
arbres à feuilles composées
Feuille simplement composée
Feuille palmée
5 à 7 folioles plus larges à leur extrémité
Folioles dentées
Feuille pennée
Folioles non dentées, 1 ou 3 grandes dents à la base
Feuille doublement composée
Folioles à peu près égales
MARRONNIER BLANC
FRÊNE COMMUN
Folioles inégales NOYER COMMUN
Folioles pointues
Feuille jusqu’à 30 cm
Feuille jusqu’à 60 cm
Feuille inférieure à 30 cm
FÉVIER D’AMÉRIQUE
Folioles plutôt rondes ROBINIER FAUX-ACACIA
1 à 3 grosses dents à la base des folioles AILANTE GLANDULEUX
FÉVIER D’AMÉRIQUE
En ville, à la campagne, dans la forêt, dans ton jardin… il existe une multitude d’arbres différents mais il n’est pas toujours facile de les reconnaître !
Grâce à ce guide, tu découvriras ce qu’est un arbre et tu apprendras à réaliser un herbier, à calculer la hauteur d’un arbre et même son âge !
36 fiches te présentent également les arbres les plus communs de nos régions, tu pourras ainsi les identifier facilement.