Devenez ce que vous recevez doc animateur by Fleurus Editions

Devenez ce que vous recevez Un chemin pour vivre de lâ&#x20AC;&#x2122;Eucharistie t umen c o D t aren p u d r at e u anim

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INTRODUCTION

INTRODUCTION Chers parents, Vous êtes venus inscrire votre enfant à la première communion et…. vous vous retrouvez animateurs d’une équipe d’enfants ! Cette aventure, à laquelle vous n’envisagiez peutêtre pas de participer de cette manière, vous effraie quelque peu. Vous vous demandez comment vous allez pouvoir remplir la mission qui vous est conﬁée… Saurai-je faire ? Serai-je à la hauteur ? Je n’y connais rien en théologie…. N’ayez pas peur ! Vous ne vivrez pas cette aventure seuls ! Près de vous, toute une équipe sera présente pour vous accueillir, vous accompagner, vous épauler et vous « former », et rendre cette année avec les enfants — et avec le Christ ! — la plus belle et la plus riche possible !

En quelques mots, voici ce que nous attendons de vous. • L’itinéraire que nous vous proposons se déroule sur une année scolaire. Il est balisé par sept étapes comportant, pour chacune d’elles, deux temps en équipe. Ce sont ces temps d’équipe (environ une heure chacun) que vous vivrez avec les enfants. • Pour ce faire, avant chaque étape, l’accompagnateur vous invitera — avec les autres parents animateurs — à découvrir ces deux rencontres. Ce moment sera l’occasion pour vous, d’entrer dans le thème de l’étape et sa logique, d’approfondir les temps avec les enfants, d’échanger les uns avec les autres, de poser des questions, de vous rassurer, de partager « trucs et astuces » pour animer votre groupe d’enfants, etc. Mais aussi de trouver plaisir à cheminer avec eux et en Église, à la suite du Christ. • Le déroulement de chaque rencontre avec les enfants est détaillé très précisément dans le document qui vous a été remis lors du démarrage de l’itinéraire. Vous « n’avez qu’à » suivre la proposition qui est faite en vous faisant conﬁance ! Vous n’êtes pas appelé à faire un « cours », mais à accompagner les enfants pas à pas sur le chemin de la communion. Et pour que cette année se déroule dans les meilleures conditions avec votre équipe d’enfants, voici quelques consignes… • Tout d’abord, c’est vous, parent animateur, qui, ayant accepté d’accompagner un groupe, choisissez la date et l’horaire qui vous conviennent le mieux pour le recevoir, chez vous ou dans une salle paroissiale (ou autre). • Chaque rencontre avec les enfants est prévue pour une durée d’une heure en moyenne. Veillez, dans la mesure du possible, à ne pas trop dépasser ce temps, car l’attention risque fort de s’émousser, et le chahut de s’installer. • Il est nécessaire que vous trouviez, dès la première rencontre, le juste équilibre entre être un «animateur sympa » et un animateur qui est là pour permettre à chaque enfant de faire un bout de chemin de foi, d’autant que vous aurez votre enfant dans votre groupe, et qu’il tentera de vous « tester » ! Soyez ferme, tout en restant ouvert et attentif à chacun des enfants. • Dans la mesure du possible, prévoyez un espace - « travail » (autour d’une table, avec tout le matériel apporté par chaque enfant : leur trousse, Théo Benjamin, le livret de l’enfant) ;

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• Vous pouvez prévoir un goûter avec les enfants, ou simplement un petit temps convivial avec eux. Faites-le en ﬁn de rencontre, quand tout aura été rangé. Il y a un temps pour « travailler », et un temps pour se détendre !

INTRODUCTION

- « coin prière » (une Bible ouverte, une bougie allumée, une croix, etc.) qui invitera les enfants — qui n’en ont peut-être pas l’habitude — à une attitude d’intériorisation (en silence, assis par terre, sur des coussins, yeux fermés, etc.).

Une dernière consigne : osez l’aventure à laquelle vous êtes invités en toute conﬁance ! Vous ressortirez de cette année enrichis des partages avec les autres parents animateurs, avec l’équipe des accompagnateurs, mais aussi de tout ce que vous aurez vécu avec les enfants et avec la communauté chrétienne ! Nous vous souhaitons une belle aventure à la suite du Christ, sur ce chemin pour vivre de l’Eucharistie !

Vivre un temps de prière avec les enfants Prier, c’est entrer en dialogue avec le Seigneur, cela demande de créer des conditions favorables. Voici quelques consignes pratiques pour bien vivre les temps de prière : • créer un espace approprié, qui n’est pas celui où l’équipe a « travaillé ». Y mettre une Bible ouverte, une icône ou une croix, une bougie, etc. • instaurer un « rituel » : les enfants sont sensibles à certains rites réguliers pour commencer et conclure le temps de prière (allumer une bougie, faire le signe de la croix, commencer par un chant, etc.) • aider les enfants à adopter une attitude de prière. Le fait d’être bien installé est indispensable à l’établissement d’un climat favorable : · yeux fermés, · les mains jointes pour signifier notre confiance et notre fidélité, ou tendues vers Dieu dans un geste de louange, · debout, dans une écoute attentive. C’est le geste par lequel les premiers chrétiens louaient Dieu, · assis, pour écouter et méditer, · à genoux. • ne pas avoir peur de laisser du temps au silence ! Nous vivons dans un monde qui n’en n’a pas l’habitude et chacun, l’animateur comme les enfants, aura à l’apprivoiser… • être soi-même dans une attitude de dialogue avec le Seigneur ! L’ensemble de la proposition Devenez ce que vous recevez est composée de quatre éléments : • • • •

le livret de l’enfant ; le livre Théo Benjamin, Éditions Mame ; le document du parent animateur ; Le site www.devenezcequevousrecevez.fr destiné aux accompagnateurs en responsabilité dans les communautés paroissiales. Il propose des catéchèses pour adultes, des ressources pédagogiques pour l’ensemble de la paroisse, ainsi qu’une présentation de la démarche (voir en annexe p. 155). 5

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PRÉSENTATION ET DÉROULEMENT DE L´ITINÉRAIRE

PRÉSENTATION ET DÉROULEMENT DE L´ITINÉRAIRE Pour la démarche vers la communion : les temps communs sont animés par l’accompagnateur de la démarche ; les temps d’équipe sont animés par les parents animateurs ; les célébrations sont vécues durant la célébration dominicale. La démarche vers le baptême est intégrée à la présente présentation. L’accompagnement des enfants non baptisés est assuré par un accompagnateur, le prêtre ou une autre personne connaissant l’itinéraire « Devenez ce que vous recevez » Pour démarrer l’année ensemble (animé par l’accompagnateur de la démarche) Temps avec tous les enfants.

1h 30 à 2h

Accueil des enfants, présentation de l’année, découverte d’une église et distribution des livrets et de Théo Benjamin. Temps de prière et chant. Temps convivial (goûter).

À l’église

Accompagnateur

ÉTAPE 1 : En chemin à la suite de Jésus Temps commun

Autour du baptistère

À l’église

Accompagnateur et/ou prêtre

Célébration

Mise en valeur

À l’église

Prêtre

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

– de la procession d’entrée, – du signe de la croix, – du rite de l’aspersion. Temps d’équipe 1 A

Appelé(e) à marcher avec d’autres à la suite de Jésus – Jésus appelle à marcher à sa suite, – Jésus appelle des personnes bien différentes à Le suivre, – Jésus nous appelle, aujourd’hui encore, à marcher à sa suite.

Temps d’équipe 1 B

Tu es mon enfant bien-aimé(e) – En vivant le geste de l’aspersion, nous faisons mémoire de notre baptême. – Lors du baptême de Jésus, Dieu lui révèle qu’il est son Fils bien-aimé. – Par le baptême, nous devenons ﬁls et ﬁlles bien-aimés de Dieu.

Démarche vers le baptême Célébration eucharistique 1 : Accueil de la demande des enfants non baptisés Entrée en Église - Signation et remise de l’écharpe violette. Rencontre 1 : L’Église accueille ta demande et te marque du signe de la croix.

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Temps commun

30 mn

Autour de l’ambon

À l’église

Accompagnateur et/ou prêtre

Célébration

Mise en valeur – des dialogues du temps de la Parole. – de la triple signation à l’Évangile.

À l’église

Prêtre

Temps d’équipe 2 A

La Parole de Dieu s’accomplit en Jésus

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

– Dieu parle à son peuple. – Depuis toujours, Dieu parle à son peuple et l’accompagne dans ce qu’il vit. – Par la bouche de Jean Baptiste, Dieu annonce la venue de Jésus. – Jésus est la Parole de Dieu présente dans la vie des hommes. Temps d’équipe 2 B

Accueillir l’Évangile et en vivre – L’Évangile, une Bonne Nouvelle qui se transmet depuis 2000 ans. – L’Évangile, une Bonne Nouvelle pour aujourd’hui. – L’Évangile, une Bonne Nouvelle à accueillir et à annoncer par notre vie.

PRÉSENTATION ET DÉROULEMENT DE L´ITINÉRAIRE

ÉTAPE 2 : Se mettre à l’écoute du Seigneur et Lui répondre

Démarche vers le baptême Célébration eucharistique 2 : Remise du livre des Évangiles. Rencontre 2 : Que l’Évangile devienne pour toi Parole de vie ! ÉTAPE 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne Temps commun

30 mn

Autour de l’autel.

À l’église

Accompagnateur et/ ou prêtre

Célébration

Mise en valeur

À l’église

Prêtre

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

– de la procession des offrandes – de la présentation des dons – de la prière du Notre Père Temps d’équipe 3 A

Temps d’équipe 3 B

Dieu nous donne ce qui nous aide à vivre – Avoir besoin, avoir envie… que nous faut-il pour vivre ? – Elie a envie de mourir. Dieu lui donne ce dont il a besoin pour vivre. – Reconnaître que Dieu nous donne aujourd’hui encore ce dont nous avons besoin pour vivre. Jésus, nourriture pour notre vie – Rendre grâce à Dieu pour le pain qu’Il nous donne. – Jésus nourrit une grande foule. – Jésus est le Pain de vie donné par Dieu. – Recevoir Jésus Pain de vie.

Démarche vers le baptême Célébration eucharistique 3 : Remise du Notre Père. Rencontre 3 : Jésus t’apprend à prier « Notre Père ».

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PRÉSENTATION ET DÉROULEMENT DE L´ITINÉRAIRE

ETAPE 7 : Devenir ce que nous recevons Temps d’équipe 7 A

Communier, c’est donner de l’élan à ma vie

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

Chez le parent animateur ou dans une salle paroissiale

Parent animateur

Autour du tabernacle

À l’église

Accompagnateur

Mise en valeur – du moment de la communion par une mystagogie ; – de l’envoi.

À l’église

Prêtre

– Communier, qu’est-ce que cela change ? – Communier, une rencontre avec Jésus que nous ne voyons pas. – Communier, un élan pour notre vie ! Temps d’équipe 7 B

Temps commun

30 mn

Célébration

Je vous envoie, recevez l’Esprit Saint – L’Esprit construit l’Église. – Jésus nous donne l’Esprit Saint. – Découvrir les effets de l’Esprit à l’œuvre dans nos vies. – Vivre de l’Eucharistie dans la force de l’Esprit.

Légende des pictogrammes

Animateur Point D'attention Prière Visée Chant theo benjamin

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Étape 1 : En chemin à la suite de Jésus

Étape 1 : En chemin à la suite de Jésus Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que Dieu nous aime, et que nous sommes ses enfants bien-aimés. Il nous appelle, et avec d’autres, Il nous rassemble comme une famille et fait de nous un peuple en marche à la suite de Jésus son Fils.

Pour un temps de réflexion et d´échange Vivre en relation Les relations sont essentielles à la vie des hommes. Nous avons tous besoin les uns des autres pour partager des idées, construire des projets qu’il serait impossible de réaliser seul, etc. C’est notre expérience quotidienne. Dans la vie du chrétien, l’Eucharistie est le rassemblement de tous ceux que Dieu appelle. Elle est le signe du projet de Dieu, qui souhaite faire entrer toute l’humanité dans une relation profonde avec Lui. Nous sommes invités à entrer dans un « peuple » qui se tourne avec joie vers le Seigneur pour Le louer. C’est ainsi que notre propre recherche de communion personnelle avec Dieu peut grandir et se fortiﬁer.

Être appelé Si nous nous rassemblons pour célébrer l’Eucharistie, ce n’est pas d’abord parce que nous allons rencontrer des personnes avec lesquelles nous avons des afﬁnités. L’assemblée réunie à la messe est le reﬂet de nos diversités de sensibilité, d’âge, d’origine, de milieu social, etc. Nous ne nous sommes pas choisis en raison de nos ressemblances ou de notre vision commune de la vie. C’est Dieu qui nous choisit et nous appelle ! Et aujourd’hui encore, comme pour ses disciples, Jésus continue à nous appeler et à nous demander de Le suivre. Notre « oui » à son invitation nous fait entrer dans la marche de l’Église, peuple en chemin vers Dieu. C’est ce cheminement de tous à la suite de Jésus que manifeste la procession d’entrée de chaque Eucharistie.

Un seul baptême et une seule foi nous unissent À la messe se retrouvent des hommes et des femmes qui ne se connaissent pas nécessairement, mais qui ont pourtant quelque chose en commun : « simplement » d’avoir un jour été baptisés. En participant à l’Eucharistie, nous faisons l’expérience d’être une famille, la famille des enfants de Dieu, baptisés « au nom du Père, et du Fils, et du SaintEsprit », plongés dans l’Amour inﬁni de Dieu, unis à Jésus pour entrer avec Lui dans un lien plus fort avec Dieu le Père. Le signe de la croix que nous traçons régulièrement sur nous, seul ou avec d’autres, nous rappelle la relation unique que le baptême instaure avec le Christ et avec les autres. Comme le dit St Paul, « nous avons été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps » (1 Co 12, 13). L’unité de notre assemblée, nous le croyons, est déjà réalisée par le baptême, mais chaque Eucharistie la renouvelle et la renforce dans notre vie. 14

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Ce temps, animé par l’accompagnateur, se déroule à l’église, une demi-heure avant la première étape liturgique vécue avec la communauté chrétienne durant la célébration eucharistique dominicale. Il réunit les enfants de toutes les équipes avec leurs parents et, pourquoi pas, des membres de la communauté, voire des jeunes et des adultes qui cheminent également vers la première des communions. Pour vivre ce temps, il est bon de choisir une église dotée d’un baptistère.

Le baptistère Accueillir enfants et parents et se rendre avec eux près du baptistère.

Étape 1 : En chemin à la suite de Jésus

TEMPS COMMUN 1 : Autour du baptistère

Les inviter à le regarder : À votre avis, à quoi cela sert-il ? Qu’est-ce qui s’y passe ? Laisser les enfants parler de ce qu’ils savent, ou se rappellent… Les laisser raconter s’ils se souviennent d’un baptême auquel ils ont participé. Le jour du baptême, le prêtre verse de l’eau sur le front de la personne qu’il baptise.

Demander : À votre avis, pourquoi le prêtre verse-t-il de l’eau ? À quoi sert l’eau dans votre vie ? Laisser les enfants s’exprimer (l’accompagnateur peut faire quelques liens avec la signiﬁcation du baptême : l’eau qui donne la vie, l’eau qui désaltère, etc.). Continuer : l’eau peut aussi détruire et apporter la mort… Laisser les enfants donner des exemples (sous l’eau, on ne peut plus respirer et vivre, l’eau peut tout détruire sur son passage…)

Puis continuer : Au jour du baptême, le prêtre verse de l’eau sur le front de celui ou de celle qui est baptisé(e) en disant « N. (dire un ou deux prénoms d’enfants présents), je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Le mot « baptiser » vient d’un mot grec qui veut dire « plonger » : être baptisé, c’est être plongé. Plonger dans l’eau peut apporter la mort… Et pourtant, l’eau est aussi nécessaire pour vivre… Par le baptême, nous sommes attachés à Jésus, qui est mort et a donné sa vie pour que nous puissions vivre de l’Amour de Dieu. Le baptême nous fait entrer dans une vie nouvelle avec Jésus. Lorsqu’il verse l’eau, le prêtre dit « Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Il signifie ainsi que, par le baptême, nous sommes tout proches de Dieu. Demander : Ces mots « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit », vous rappellent peut-être quelque chose ? Laisser les enfants s’exprimer.

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Cette célébration doit permettre aux enfants de découvrir la procession d’entrée, le signe de la croix et le rite de l’aspersion.

L’équipe liturgique veillera : • À mettre en valeur, au fond de l’église par exemple, la carte de la communauté de paroisses (réalisée lors du temps « Pour démarrer l’année ensemble »), avec un bouquet d’accueil. • À prévoir le matériel pour le rite de l’aspersion au début de la célébration. • À prévoir une écharpe violette pour les enfants non baptisés qui seront accueillis dans la communauté ce jour-là.

Étape 1 : En chemin à la suite de Jésus

CÉLÉBRATION 1

Procession d´entrée Enfants, parents animateurs et accompagnateurs entrent par équipe en suivant la croix, et vont s’installer dans les bancs. Les enfants non baptisés restent dans le fond de l’église avec un adulte.

Propositions de chants d’entrée : Dieu nous accueille A 174 Chantez, priez, célébrez A 40-73 Dieu nous appelle A 205

Signation « Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » « Amen ! »

Bien prendre le temps de faire ce geste.

Monition d´accueil Bienvenue à vous tous, et plus particulièrement aux enfants et aux parents qui vont les accompagner durant cette année vers la première des communions. Tous ensemble, nous venons de tracer sur nous le signe de la croix, reconnaissant ainsi l’Amour que Dieu nous porte. La croix, signe des chrétiens, nous ouvre le chemin vers Dieu, et nous rassemble. Peuple en marche à la suite du Christ, nous venons de suivre cette croix, qui nous rappelle aussi notre baptême.

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Étape 1 : En chemin à la suite de Jésus

TEMPS D´ÉQUIPE 1B Tu es mon enfant bien-aimé(e) Se souvenir = se rappeler. Faire mémoire, c’est bien plus que se souvenir. Si se souvenir, c’est se rappeler simplement des gestes, des paroles de quelqu’un qui nous a quittés, en faire mémoire, c’est vivre de ses paroles, reproduire ses gestes. Il est présent dans ce que je vis. Faire mémoire de mon baptême, c’est me souvenir, me rappeler de mon baptême, mais pour en vivre aujourd’hui et demain, et savoir que le Christ est présent aujourd’hui dans tout ce que je vis. Faire mémoire ensemble de notre baptême, c’est fortiﬁer les liens qui nous unissent.

En vivant le geste de l’aspersion, nous faisons mémoire de notre baptême Inviter les enfants à prendre “Théo Benjamin” pages 164-165, à regarder l’image du bas, et à s’exprimer sur ce qu’ils voient (personnes présentes, geste du prêtre…)

Demander : Cela vous rappelle-t-il un geste fait par le prêtre au début de la messe ? Pourquoi ce geste ?

Reprendre : Au début de la messe, en rappel de notre baptême, le prêtre nous a aspergés avec de l’eau bénite, puis, ensemble, nous avons fait le signe de la croix. Chaque fois que nous vivons ce geste de l’aspersion, nous faisons mémoire de notre baptême.

Lors du baptême de Jésus, Dieu lui révèle qu’il est son Fils bien-aimé

Pour mieux découvrir le sens de notre baptême, regardons ce qui s’est passé pour Jésus au jour de son propre baptême. Un maître verrier a réalisé un vitrail pour nous présenter cet événement. Dire aux enfants d’aller à la page 8 de leur livret et d’observez le vitrail : « Que voyezvous ? » Bien observer les détails et aider les enfants à préciser où se trouvent Jésus et Jean Baptiste, et ce qu’ils font. Pourquoi l’artiste a-t-il dessiné une colombe et un rayon de lumière qui va jusqu’à Jésus. Que veut-il nous dire ? Laisser venir les idées. Dans l’Évangile, Marc raconte le moment du baptême de Jésus. Lire le texte avec les enfants (page 8). Par rapport à l’image, qu’apprend-on de nouveau ? À votre avis qui parle ? Que dit-il à Jésus ?

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Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que Jésus est la Parole de Dieu présente parmi les hommes. Aujourd’hui, Dieu parle encore à chacun de nous. Écouter sa Parole, c’est accueillir Jésus, partager notre joie de Le connaître, et mettre en pratique ce qu’Il nous dit.

Pour un temps de partage et d´échange Un Dieu qui parle ! Pour les chrétiens, la Bible n’est pas un simple livre, mais la Parole de Dieu. Nous croyons que Dieu est quelqu’un qui souhaite entrer en communication avec nous… Et pour cela, Il nous parle ! Contrairement à une opinion largement répandue, le christianisme n’est pas une religion du livre, mais celle d’une personne, Jésus, venu nous révéler qui est Dieu. Lire la Bible, ce n’est pas lire des histoires, c’est entrer dans l’histoire de Dieu qui se révèle progressivement aux hommes et leur dit son Amour.

Étape 2 : Se mettre à l´écoute du Seigneur et Lui répondre

Dans chaque Eucharistie, nous prenons le temps d’écouter cette parole que Dieu nous adresse. Elle parle à chacun de manière particulière : c’est Dieu qui continue de venir à notre rencontre pour se faire connaître et accompagner chacun dans sa propre histoire.

Une Parole vivante, qui appelle une réponse Si Dieu continue à nous parler aujourd’hui, ce n’est pas en nous faisant entendre des voix ! Il nous parle par Jésus ressuscité, Parole de Dieu vivante et présente au milieu de nous. Lors de l’Eucharistie, lorsque nous écoutons l’Évangile, nous reconnaissons que Jésus est au milieu de nous et continue à s’adresser à nous pour faire de nous ses amis. Il est présent dans cette Parole tout aussi réellement que dans l’Eucharistie. Et c’est pour dire notre foi en Jésus vivant et présent au milieu de nous qu’à ce moment-là, nous chantons « Alléluia », « Louez Dieu ». Nous nous levons, comme lorsque nous recevons quelqu’un d’important et que nous manifestons notre joie de l’accueillir. Si, par Jésus, Dieu continue à s’adresser à nous, Il nous invite également à Lui répondre et à L’aimer à notre tour. Toute la liturgie de la Parole de la messe exprime ce dialogue avec Dieu : nous écoutons la Parole de Dieu et nous y répondons par le chant du psaume, par l’acclamation de l’Évangile, par la profession de foi de l’assemblée (Credo)… Et ce dialogue nous conduit à la prière : toute l’assemblée se tourne vers Dieu pour Lui conﬁer le monde, l’Église, les personnes fragiles et en souffrance, et la communauté réunie en ce jour. De manière plus générale, toute l’Eucharistie est invitation à accueillir Jésus Christ, Parole vivante de Dieu au milieu de nous.

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L’accompagnateur choisira, dans sa communauté de paroisses, une église avec un ambon bien situé en hauteur, et bien mis en valeur (éviter si possible, le simple pupitre). Avant cette rencontre, il veillera à ce que le lectionnaire soit posé sur l’ambon. Il aura pris connaissance du refrain du psaume auprès de l’équipe liturgique, pour être à même de le faire répéter aux enfants.

Ambon et lectionnaire Accueillir enfants et parents et se rendre avec eux à l’entrée du chœur.

Les inviter à regarder l’ambon : Qu’observe-t-on ? Vous souvenez-vous de ce qu’on y fait ? Le livre posé sur l’ambon est un livre particulier. Savez-vous dire pourquoi ? Inviter tout le monde à rejoindre les bancs pour s’y asseoir et reprendre : lorsqu’il parlait à la foule, Jésus lui-même se mettait souvent en hauteur pour que la foule qui le suivait puisse le voir et l’entendre. Ce qui explique qu’aujourd’hui, dans nos églises, l’ambon a une place privilégiée. Situé en hauteur, il nous permet de bien voir et de bien entendre la personne qui lit ce qu’on appelle la « parole de Dieu ». À la messe, nous ne lisons pas un livre ordinaire, mais nous proclamons la Parole de Dieu. Ce livre des lectures (montrer à tous le lectionnaire) est un objet, alors que la Parole de Dieu, elle, est vivante. À travers les textes de ce livre, Dieu nous parle aujourd’hui encore, nous invitant à l’accueillir dans nos vies et à Lui répondre. C’est ce que nous manifestons dans le dialogue qui se vit pendant le temps des lectures à la messe.

Étape 2 : Se mettre à l´écoute du Seigneur et Lui répondre

TEMPS COMMUN 2 : Autour de l´ambon

Attitude, gestes, et dialogues du temps de la Parole Première lecture Ce temps de la Parole commence par un premier texte, que le lecteur conclut en disant : « Parole du Seigneur. » Et nous répondons ensemble : « Nous rendons grâce à Dieu », montrant ainsi que nous croyons que la parole entendue est bien celle de Dieu. Reprendre ce dialogue avec les enfants pour qu’ils se l’approprient. Psaume Ce temps de la Parole continue par un psaume, prière de la Bible que Jésus lui-même aimait chanter, et que nous chantons toujours aujourd’hui.

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Cette célébration doit permettre aux enfants de découvrir la place de la Parole de Dieu dans la liturgie du dimanche, les gestes, attitudes et dialogues qui permettent de l’accueillir pour en vivre au quotidien. • L’équipe liturgique veillera : • À bien mettre en valeur l’ambon (ﬂeurissement) ; • À choisir à l’avance les lecteurs et leur donner les consignes précises (cf. déroulement ci-après) ; • Veiller à ne pas enchaîner trop rapidement les différentes lectures ! • À mettre en valeur la proclamation de l’Évangile (encens, cierges portés par des enfants de chœur). Si la paroisse possède un Évangéliaire, il pourra être déposé sur l’autel au début de la messe, et être porté en procession de l’autel à l’ambon pendant l’Alléluia. • À choisir un chant d’entrée qui invite à l’écoute de la Parole (ex : Écoute la voix du Seigneur A 548).

Étape 2 : Se mettre à l´écoute du Seigneur et Lui répondre

CÉLÉBRATION 2 Se mettre à l´écoute du Seigneur et Lui répondre

Monition d´introduction à la liturgie de la Parole Chaque célébration nous invite à nous mettre en dialogue avec Dieu qui nous parle. En effet, dans les Saintes Écritures, Dieu s’adresse aux hommes ainsi qu’à des amis. Il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. Entrons dans ce dialogue de Dieu avec son peuple. S’il y a des demandes de baptême, le prêtre peut inviter plus particulièrement ces enfants (en les appelant par leur prénom) à être attentifs à la Parole de Dieu.

Première lecture Le lecteur s’avance, s’incline devant l’autel, et se dirige lentement vers l’ambon. Après la lecture, il laisse un court temps de silence (compter intérieurement jusqu’à 3 !) et dit, « Parole du Seigneur », et l’assemblée répond : « Nous rendons grâce à Dieu. »

Psaume Il serait souhaitable que le psaume, s’il n’est pas chanté, soit au moins lu, et le refrain repris par l’assemblée.

Veiller à bien prendre le psaume proposé par la liturgie du jour.

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Étape 2 : Se mettre à l´écoute du Seigneur et Lui répondre

Document pour lánimateur Aide au jeu de cartes. Sainte Blandine « Heureux serez-vous si l’on vous persécute à cause de moi. » Mt 5, 11 Je m’appelle Blandine, je suis une jeune esclave romaine qui, avec une quarantaine d’autres chrétiens, a été martyrisée à Lyon en 177 après Jésus Christ. J’ai fait preuve d’un courage exemplaire ; j’ai toujours affirmé haut et fort que j’étais chrétienne, et j’ai prié Dieu à haute voix pendant tout mon supplice. Aujourd’hui : il n’est toujours pas facile d’être chrétien et d’oser dire que l’on croit en Dieu. Dans la cour d’école, les copains se moquent parfois des enfants qui vont au caté ou qui préparent leur 1ère communion. Vie monastique « Quand tu pries, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret. » Mt 6, 6 Je suis frère Benoît ; je suis moine ; j’ai choisi de tout quitter pour suivre Jésus. Je vis à l’écart du monde, dans une abbaye, et mes journées sont rythmées par le travail manuel, la réflexion, la prière personnelle et la prière avec tous mes frères moines. Aujourd’hui : consacrer un peu de temps à Jésus dans la journée (par exemple le soir avant de se coucher), dans la semaine (aller à la messe). Lui confier régulièrement nos vies, lui parler de nos familles, de nos amis, et de ce qui se passe dans le monde. Grandes découvertes et mission « Proclamez l’Évangile à toute la création. » Mc 16, 15 Je m’appelle Marie Guyard ; je suis née en France, et je suis religieuse. Je viens d’arriver au Canada, découvert il y a à peine 100 ans par Jacques Cartier. Dans le couvent que je viens de fonder, je recueille des petites filles abandonnées, et je fais découvrir Jésus, en écrivant des livres de catéchisme dans les différentes langues des Indiens du pays. Aujourd’hui : parler de Jésus autour de soi, le faire connaître par notre vie, notre exemple, nos paroles. Avoir envie d’en parler à tout le monde. Martin Luther King « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés Fils de Dieu. » Mt 5, 9 Je m’appelle Martin Luther King, je suis un pasteur noir, américain et non violent. Je milite pour l’égalité des droits entre noirs et blancs, ce qui est difficile et dangereux dans ce pays où les blancs rejettent les noirs. On leur refuse l’accès aux écoles, les places assises dans les bus. Je ne réponds jamais à la violence par la violence. Mon seul combat est celui de la paix. C’est à cause de mes convictions et de mes actes non violents que je serai assassiné en avril 1968. Aujourd’hui : se réconcilier, faire la paix avec son frère, sa sœur, ses copains, aider quelqu’un à faire la paix, faire régner la bonne entente en famille, ne pas dire des paroles blessantes, des injures…

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Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne

Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que Dieu nous aime comme un Père : Il sait ce dont nous avons besoin pour vivre et être heureux. Présenter le pain et le vin à l’autel, c’est rendre grâce à Dieu pour Jésus. Nous avons besoin de Lui pour vivre : il est le Pain de Vie.

Pour un temps de réflexion et d´échange Des forces nécessaires à la vie Nous vivons dans une société de consommation, avec l’illusion qu’il sufﬁt parfois de posséder tout ce qu’il nous faut pour être heureux… Cependant, nos besoins humains ne sont pas tous du même ordre : nous avons besoin de manger et de boire, mais nous avons également besoin d’être aimés, d’être entourés, de vivre en relation avec d’autres… nous aspirons à la paix et à la sécurité… Dans l’Eucharistie, nous présentons à Dieu du pain et du vin. Le pain rappelle les besoins vitaux nécessaires à la vie. Le vin fait référence au superﬂu, bien sûr, mais aussi à la convivialité… Et, dans un repas, au-delà du fait de manger pour vivre, il y a le partage, la fraternité, la convivialité…, autant de forces dont nous avons également besoin pour vivre.

Notre pain de ce jour … Dans une société où les besoins sitôt comblés en génèrent d’autres, nous pouvons nous demander si nous avons véritablement besoin de Dieu… Pourtant, dans la prière que Jésus a donnée à ses disciples pour d’adresser à Dieu – le Notre Père – nous disons : « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». C’est notre manière d’exprimer notre besoin de relation régulière avec Lui, et la nécessité vitale de sa présence à nos côtés. L’Eucharistie est un repas, mais un repas particulier, dans lequel Dieu nous donne la force de continuer notre route en sa présence. Déjà, dans l’ancienne Alliance, Dieu permettait au peuple hébreu de continuer à marcher vers la Terre promise sans manquer du nécessaire, en le nourrissant chaque jour avec la manne, une sorte de pain qui se déposait comme la rosée et ne pouvait se conserver (Ex 16, 11-30)… Dans l’Eucharistie, c’est Jésus qui se présente à nous comme le pain de la Vie… Pour vivre et continuer notre chemin à la suite du Christ, il nous « sufﬁt » de faire grandir en nous le désir de vivre avec Lui et de tendre nos mains pour puiser nos forces en Lui.

Dieu nous comble par sa Parole et le pain de Vie Dans l’Eucharistie, nous reconnaissons que Dieu lui-même se donne à nous, qu’Il vient combler nos attentes, nos vies et celles du monde. Nous l’accueillons dans sa Parole, Parole vivante qui nous conduit sur un chemin de bonheur. Nous l’accueillons aussi dans le pain partagé. Ce pain que nous apportons dans la procession des offrandes devient pain de Vie, présence du Christ en nous. Il est le signe que Dieu veut la vie pour chacun de nous. Dans l’Eucharistie, en se faisant proche de nous, en nous rassemblant, en créant des liens de fraternité, en nous rendant attentifs aux besoins des autres, Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin pour vivre et comble, jour après jour, notre faim de Le connaître et de L’aimer davantage. La plus belle manière d’être comblé par Dieu, c’est de recevoir tout entier le Christ qui est présent dans ce sacrement. 38

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L’accompagnateur choisira, dans sa communauté de paroisses, une église avec un autel qui soit assez grand et bien mis en valeur (entre autres une belle nappe, un bouquet d’autel, une belle bougie). Avant cette rencontre, il veillera à ce que les objets liturgiques soient posés sur la crédence pour les présenter aux enfants durant ce temps commun.

Burette de vin, patène et hostie devront ensuite être déposées au point de départ de la procession.

Autel Accueillir enfants et parents et se rendre avec eux à l’entrée du chœur. Les inviter à regarder l’autel. Qu’observe-t-on ? (Forme, taille, décor, matière, placé au milieu du chœur, sur une estrade, ou tout au moins sur la partie la plus haute du chœur, nappe, ﬂeurs, bougie.)

Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne

TEMPS COMMUN 3 : Autour de l´autel

Qui est autour de l’autel pendant la messe ? (Penser à élargir le regard : il y a le prêtre, mais il y a aussi les servants d’autel et l’assemblée.) Vous souvenez-vous : Des objets que le prêtre utilise ? (Laisser les enfants les nommer avec leurs propres mots, même s’ils sont imprécis.) Des gestes qu’il a faits ? (Laisser les enfants s’exprimer simplement, sans donner d’explication.)

Inviter tout le monde à rejoindre les bancs pour s’y asseoir et reprendre : Chez chacun de nous, il y a une table qui permet de réunir la famille, les amis, autour d’un repas. On utilise divers ustensiles et de la vaisselle. À l’église, c’est la même chose : l’autel est parfois présenté comme la table qui nous rassemble chaque dimanche pour partager un repas. C’est un des sens de l’autel. Certes, le repas de l’Eucharistie qu’il accueille est plus simple, car il est fait uniquement de pain et de vin, et il nécessite moins de préparation et de vaisselle ! Le pain est posé sur une PATÈNE pour la grande hostie (montrer), dans un CIBOIRE pour les petites hosties (montrer). Le vin est dans une petite carafe, appelée BURETTE, et sera versé dans le CALICE (montrer). (Le but n’est pas de faire retenir les noms aux enfants, mais de leur permettre de les avoir entendus au moins une fois !) L’autel est la table où nous venons chaque dimanche nous nourrir et reprendre force. C’est une table que l’on ne peut pas déplacer. C’est un lieu stable, qui dit que Dieu est là avec nous, et que c’est autour de cette table que nous allons rencontrer le Christ.

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Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne

TEMPS D´ÉQUIPE 3A Dieu nous donne ce qui nous aide à vivre Avoir besoin, avoir envie… Que nous faut-il pour vivre ? Prendre la page 17 et demander aux enfants d’entourer en rouge ce dont nous avons besoin pour vivre et grandir. Leur laisser quelques instants de réﬂexion. Puis mettre en commun, en laissant les enfants s’exprimer librement. Il n’y a pas de réponses justes ou fausses, il y a ce que chaque enfant ressent. Reprendre : Certains mots n’ont peut-être pas été entourés, lesquels ? Pourquoi ne sont-ils pas entourés ? Il s’agit d’aider les enfants à faire la distinction entre ce qui est essentiel pour leur vie et ce qui ne l’est pas. Laisser le débat s’installer, mais attention, canaliser les interventions, les prises de parole et le temps ! Si cela est nécessaire, l’animateur aidera les enfants à faire la différence entre : • un besoin, indispensable à la vie du corps, de l’esprit et du cœur ; • une envie, qui satisfait superﬁciellement et momentanément, et qui n’est pas indispensable à la vie. Pour conclure ce temps, inviter les enfants à compléter la phrase page 17 : « Pour vivre, j’ai besoin de… »

Élie a envie de mourir, Dieu lui donne ce dont il a besoin pour vivre Annoncer : Dans la Bible, le prophète Élie pensait savoir ce dont il avait besoin, découvrons ensemble comment Dieu répond à sa demande. Raconter : Élie n’a pas ménagé sa peine pour faire connaître Dieu. Mais cela n’a pas plu à tout le monde ! Et la reine Jézabel, très mécontente, veut se venger et le faire mourir.

Lire le texte biblique 1 Roi 19, 3-5a (page 17), puis inviter les enfants à reporter sur la carte le chemin parcouru par Élie (regarder les distances et prendre conscience qu’il fait tout à pied !) Que vit Élie pendant ce périple ? À votre avis, de quoi Élie aurait-il besoin ? Et finalement, lui, de quoi a-t-il envie ? Proposer alors aux enfants d’imaginer la réponse de Dieu. Les laisser réagir librement. Puis lire la suite du texte biblique (page 18 - 1 Roi 19, 5b-8). Quelle est la réponse de Dieu ? Cette réponse vous surprend-elle ? Pourquoi ? Quelle est la réaction d’Élie et qu’en pensez-vous ? 44

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Souligner dans le texte « fortiﬁé par cette nourriture », puis inviter les enfants à prolonger le chemin d’Élie jusqu’à l’Horeb, et à réaliser ainsi combien Dieu a donné de forces à Élie pour continuer sa route.

Reconnaître que Dieu nous donne, aujourd’hui encore, ce dont nous avons besoin pour vivre. À la messe, nous avons aussi demandé à Dieu de nous donner ce dont nous avons besoin pour vivre et continuer notre chemin. À un moment, nous nous sommes levés et nous avons prié tous ensemble, les mains levées vers le ciel. Quelle prière avons-nous dite à ce moment-là ? Quelle phrase avons-nous prononcée, qui nous rappelle que Dieu nous donne de quoi vivre ?

Conclure : Dans le Notre Père, en disant « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour », nous exprimons notre confiance en Dieu. Il sait ce dont chacun a besoin pour vivre et grandir, et sa réponse, même si elle est surprenante, ira toujours dans ce sens. La prière du Notre Père n’est pas une prière magique qui répond à nos envies, c’est une demande de confiance qui nous rappelle que, comme pour Élie, Dieu veut que nous vivions.

Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne

Annoncer : Dieu a entendu la prière d’Élie ; il lui donne ce dont il a réellement besoin : des forces pour reprendre sa route.

Prendre un temps de silence, pour permettre aux enfants de répondre à la question suivante : « Peux-tu dire ce que Dieu te donne pour t’aider à vivre aujourd’hui ? »

Prière Si possible, créer un espace « approprié » (Bible ouverte, bougie, icône ou croix…) et inviter les enfants à adopter une attitude de prière. Avant de commencer le temps de prière, prévoir de répéter le chant pour que les enfants se l’approprient. Faire le signe de la croix. Prendre le chant : « Voici le pain que donne Dieu » D 50-07-2. L’animateur se lève, prend la Bible et lit 1 R 19-5b-8 (page 18).

Seigneur, tu nous aimes, tu sais ce dont chacun a besoin pour vivre, écoute la prière qui vient de notre cœur. Prendre un court temps de silence, en proposant aux enfants d’exprimer à Dieu, dans leur cœur, ce dont ils ont besoin pour vivre aujourd’hui. Comme pour Élie, Seigneur, tu veux que nous vivions. Alors avec confiance, tous ensemble nous te disons la prière des enfants de Dieu. Inviter les enfants à tendre les mains vers Dieu, et prier le Notre Père (page 18). Finir par le signe de la croix. 45

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Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que Jésus nous aime comme il a aimé ses Apôtres. Il est vivant, ressuscité, Il continue de donner sa vie pour nous, comme il l’a donnée sur la croix. Se laisser toucher par cet Amour transforme toute notre vie et nous apporte la paix.

Pour un temps de partage et de réflexion Jésus donne sa vie pour nous Toute la vie de Jésus est une vie donnée… De sa naissance à la croix, Jésus s’offre à tout homme. Au jour de sa naissance, il est déposé dans une mangeoire, signe de sa vie donnée. Sur la croix, il ouvre ses bras et manifeste l’Amour qu’Il offre à tout homme en donnant sa vie.

Étape 4 : Se laisser toucher par l´amour de Jésus

Dans sa ﬁdélité à ce qu’a été toute sa vie (sa proximité aux plus petits, aux pécheurs, aux plus pauvres, aux malades, son intimité avec Dieu le Père, etc.), Jésus va jusqu’au bout de l’Amour. Il prépare ses disciples à comprendre que sa mort sur la croix manifeste tout l’Amour que Dieu offre aux hommes. Ainsi, à la dernière Cène, Il rompt le pain et le partage : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous ». Ce pain rompu, partagé, c’est Lui-même, c’est sa vie partagée et donnée pour nous. Sa vie donnée est le signe de l’Amour inconditionnel de Dieu pour nous. Dieu nous aime, même si nous ne L’aimons pas assez. Il nous aime malgré notre péché et nos inﬁdélités. En célébrant l’Eucharistie, nous accueillons cet Amour de Dieu, nous l’acceptons pour nous aujourd’hui.

Jésus Vivant continue à Se donner à nous Si la mort de Jésus sur la croix est un moment unique, l’Eucharistie, elle, se vit régulièrement… À chaque Eucharistie, le Christ vivant ressuscité, continue de se donner à nous comme Il l’a annoncé à ses disciples au soir de la Cène. Sans la résurrection, il n’y a pas d’Eucharistie ! En effet, si Jésus n’est pas vivant, l’Eucharistie n’est qu’un rappel d’un événement passé qui ne nous rejoint plus ! Célébrer l’Eucharistie, c’est célébrer la résurrection du Christ et reconnaître sa victoire sur la mort et le péché. Il est notre sauveur. La célébration de l’Eucharistie est un moment fort de la vie du chrétien, car elle contribue à faire grandir sa foi en Jésus vivant ressuscité. D’ailleurs, dans chaque Eucharistie, ces mots retentissent : « Il est grand le mystère de la foi ! ».

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L’accompagnateur choisira dans sa communauté de paroisses une église avec une croix à proximité de l’autel (ou cruciﬁx posé debout sur l’autel).

Une croix près de l´autel Accueillir enfants et parents, se rendre avec eux à l’entrée du chœur et leur faire remarquer que la croix et l’autel sont tous deux dans le chœur. • Qu’est-ce que cette croix vous rappelle ? (Cf. étape 1) • Que pouvez-vous dire de l’autel ? (Cf. étape 3) À votre avis, pourquoi la croix et l’autel sont-ils proches l’un de l’autre ? Inviter tout le monde à rejoindre les bancs et demander : Vous souvenez-vous de moments où vous avez rendu quelqu’un heureux parce que vous aviez fait quelque chose pour lui, même si cela vous avait coûté de le faire ? Laisser les enfants s’exprimer librement.

Étape 4 : Se laisser toucher par l´amour de Jésus

TEMPS COMMUN 4 : Autour de la croix, près de l´autel

Annoncer : Sur la croix, Jésus a donné sa vie par Amour pour tous les hommes. Nous pouvons même dire qu’Il s’est sacrifié pour tous. Dans la Bible, l’autel est le lieu des sacrifices offerts à Dieu. Dans l’Eucharistie, quand le prêtre célèbre la messe à l’autel, il fait mémoire du sacrifice de Jésus pour le monde. Mais personne n’a sacrifié Jésus ! Il a donné librement sa vie pour nous. Parce qu’Il nous aime, il a accepté de mourir sur une croix. La croix est aussi le lieu où Jésus donne sa vie, pour chacun de nous. C’est pourquoi, lorsque nous regardons l’autel et la croix qui se trouve tout près, nous nous rappelons que Jésus a choisi de donner sa vie pour tous les hommes. Les textes de la Bible – Ancien et Nouveau Testaments – font souvent mention de sacrifices offerts à Dieu, en diverses occasions. En effet, pour obéir aux prescriptions de la Loi et montrer son respect envers Dieu, le peuple juif sacrifiait des animaux ou apportait les premières gerbes des moissons. Dans l’Évangile de Jean, c’est Jésus qui est appelé “Agneau de Dieu”, car il a donné sa vie en sacrifice pour tous les hommes.

Attitudes, paroles, et gestes de la consécration Quand le prêtre est à l’autel, il y a un moment important où il prête sa voix à Jésus pour dire : En présentant le pain : « Prenez et mangez-en tous, ceci est mon Corps livré pour vous. » En présentant le vin : « Prenez et buvez-en tous, ceci est mon sang versé pour vous. » Pour dire l’importance de ce moment-là, après avoir regardé le pain, nous nous inclinons. Parfois même, l’enfant de chœur fait sonner une clochette pour souligner ce moment, et nous rendre attentifs à ce qui se passe. 51

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Étape 4 : Se laisser toucher par l´amour de Jésus

Prendre Théo Benjamin page 166 et lire l’encart « Jésus est-il vraiment là ? » Puis inviter les enfants à compléter avec leurs propres mots la phrase : • À chaque Eucharistie, Jésus est présent et me dit… ? (Exemples : je suis là pour toi, je suis avec toi, je t’aime, je donne ma vie pour toi, je suis présent à tes côtés, etc.)

Prendre un chant : « Donne-moi seulement de t’aimer » (page 23).

L’animateur se lève, prend la Bible et lit 1Co 11, 23-26. Pour faire mémoire du don d’Amour de Jésus pour nous, nous pouvons redire, comme à la messe : « Il est grand le mystère de la foi ! » Répondre avec les enfants (en proclamant ou en chantant) : « Nous proclamons ta mort Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue, dans la gloire. » Finir par le signe de la croix.

Document pour l´animateur Lecture d’image : La Cène – Abbaye Notre-Dame de Tamié (74) Sculpture de terre cuite polychrome Œuvre de Frère Antoine GÉLINEAU Cette sculpture met en scène le dernier repas de Jésus (relaté par chacun des quatre évangélistes : Mt 26, Mc 14, Lc 22, Jn 13). Douze personnes sont assises à table : Au centre, Jésus, de plus haute taille. Sa main gauche tient une coupe, sa main droite un pain rond blanc. Jésus bénit le pain et le vin (Cf. la position des doigts - index et majeur de sa main droite). Il porte un manteau rouge. À ses côtés, onze de ses Apôtres, tournés vers Lui. Jean, « le disciple que Jésus aimait » est « tout contre Jésus » (Jn 13,23). Les autres le regardent et l’écoutent. Sur la table, sur deux plats, un poisson et du pain (en rappel de la multiplication des pains ?) Une chaise vide. Sans doute, celle laissée par Judas, le disciple qui trahit Jésus et le vend aux chefs des prêtres contre trente pièces d’argent (Mt 26,14-16).

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Étape 4 : Se laisser toucher par l´amour de Jésus

TEMPS D´ÉQUIPE 4B L´amour de Jésus me transforme et m´apporte la paix Un regard peut tout changer

Proposer à chaque enfant de tirer à tour de rôle une carte (annexe page 127) Laisser chacun réagir à la découverte du regard et demander : Comment te sens-tu quand quelqu’un te regarde de cette manière ? Poser cette question à chaque enfant. Veiller à ne pas faire durer le jeu en longueur, ce n’est qu’une amorce !

Jésus regarde Zachée

Annoncer : L’Évangile nous raconte souvent la manière dont Jésus regarde les personnes qu’Il rencontre, et ce que cela provoque en elles. Découvrons ce qui se passe un jour où Jésus traverse la ville de Jéricho. Lire le texte lentement, en invitant les enfants à bien écouter (Lc 19, 1-8 – document pour l’animateur page 60). Former ensuite 3 groupes : • un groupe « Jésus » ; • un groupe « Zachée » ; • un groupe « foule ».

Et demander aux enfants de donner à leur visage l’expression qu’ils imaginent pour leur personnage, dans les situations suivantes : Jésus traversait la ville Zachée cherchait à voir Jésus Jésus leva les yeux et l’interpella Tous récriminaient Il reçut Jésus avec joie

regarde devant Lui, autour de Lui. regard de curiosité. regard bienveillant. regard jaloux. regard de joie et d’Amour.

Prendre avec les enfants la page 24 et les inviter à compléter les phrases.

Le regard d´amour de Jésus transforme Zachée Annoncer : Tout semble bien se passer, et pourtant la foule réagit. Quel regard avez-vous noté pour la foule, et pourquoi d’après vous porte-t-elle ce regard sur Zachée ? Que dit-elle de lui ? Si les enfants ne trouvent pas, relire la phrase correspondante dans le passage de St Luc. Si la foule dit que Zachée est un pécheur, c’est parce qu’elle pense qu’il a fait des péchés. Savez-vous ce qu’est un péché ? Laisser réagir librement puis continuer : Regardons ensemble ce qu’est un péché.

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Accompagner vers le sacrement du pardon et de la réconciliation des enfants en marche vers la première des communions avec l’itinéraire « Devenez ce que vous recevez »

Journée du Pardon L´esprit de la démarche

JOURNÉE DU PARDON

Nous avons fait le choix d’initier les enfants au sacrement de la pénitence et de la réconciliation en intégrant une « journée du pardon » dans l‘itinéraire vers l’Eucharistie. Placer cette initiation au pardon à ce moment du cheminement des enfants évite de réduire ce sacrement à un simple passage obligé juste avant la communion. Cela permet de présenter le sacrement du pardon dans la dynamique de la vie chrétienne, de la conversion à l’Amour du Christ, de la réponse de l’homme à l’Amour de Dieu. Rien n’empêche cependant de vivre ce sacrement ensuite à d’autres occasions, avec la communauté, voire lors de la préparation ultime à la communion. Cette journée du pardon trouve sa place centrale entre l’étape 4 (Jésus a donné sa vie par Amour pour tous les hommes : accueillir cet Amour nous transforme et nous apporte la paix) et l’étape 5 (L’Eucharistie est la réponse de l’Église à cet Amour).

Quelques données pratiques…. L’accompagnateur de la démarche est responsable de l’animation de toute la journée. Les enfants sont répartis en petits groupes, à différentes tables (qui correspondent ou non aux équipes habituelles). Ils sont entourés et aidés de parents (voire de membres de la communauté chrétienne) qui ont préparé cette rencontre avec l’accompagnateur. Pour cette journée, il serait bon : • De disposer d’un lieu avec : · une salle suffisamment grande pour accueillir un nombre important de participants et pour répartir chaque groupe d’enfants autour d’une table, · une chapelle – ou une église à proximité – pour le temps du sacrement, de la mystagogie et de l’action de grâce (et, si possible, pour le temps d’intériorisation du matin). Veiller à aménager des lieux permettant de vivre individuellement le sacrement ; · un lieu calme autre que le lieu où se vit le sacrement, pour relire avec chaque équipe, juste après le pardon, ce qui y a été vécu. • Si cela n’est pas possible, chacun adaptera la proposition en fonction du lieu dont il disposera. • De s’entourer de personnes qui pourront partager et porter le projet avec l’accompagnateur. • De penser également à inviter tout spécialement les parents à accompagner leur enfant lors de cette journée, voire à inviter des membres de la communauté chrétienne. • D’avoir suffisamment de prêtres pour vivre ce sacrement (il peut être bon que l’un d’eux puisse vivre l’ensemble de la journée avec les enfants). • De laisser aux enfants suffisamment de temps libre et festif au cours de la journée (goûter, repas). 61

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JOURNÉE DU PARDON

JOURNÉE DU PARDON 9h – Accueil (dans la grande salle) Accueillir les enfants et prendre le chant « Je sais que tu veux mon bonheur ».

9h30 – Temps de catéchèse (dans la grande salle) Répartir les enfants en groupes autour des tables disposées dans la grande salle. À chaque table, un adulte est présent avec les enfants pour les aider dans la réﬂexion. L’accompagnateur veillera à être placé de manière à pouvoir être vu de tous et à pouvoir animer ce temps dans de bonnes conditions.

Lire avec les enfants la bande dessinée « un père et ses deux ﬁls », dans Théo Benjamin p. 50 et 51 (pour les animateurs, il y a en annexe pages 142-143 quelques notes pour aider à la suite de la réﬂexion). Donner 4 images aux enfants (annexe page 144) et leur demander : « Quelle est l’attitude du père sur cette image ? » Inviter les enfants à s’exprimer avec leurs mots. Leur préciser qu’ils peuvent s’aider des expressions du visage, des gestes, des paroles… Image 1 : Image 2 : Image 3 : Image 4 :

un père qui laisse partir. un père qui accueille. un père qui invite à la fête. un père qui réunit ses enfants dans la paix.

Puis inviter les enfants à écrire autour de chaque image : « C’est un père qui… » Leur demander ensuite : « D’après vous, pourquoi le père fait-il tout cela ? » (Par amour pour ses deux ﬁls, parce qu’il les aime, …)

Annoncer : Souvenez-vous, en équipe (étape 4A), nous avons réfléchi à ce que cela veut dire « aimer quelqu’un » : cela donne de la joie, mais ce n’est pas toujours facile, cela demande aussi du temps, des efforts, des sacrifices parfois. C’est ce que vit ce père avec chacun de ses deux fils. Découvrons ensemble, maintenant, comment ce père aime ses deux fils. À partir des phrases « C’est un père qui…. », faire découvrir aux enfants que : Image 1 : le père aime, il laisse partir et fait conﬁance. Image 2 : le père aime, il accueille et pardonne. Image 3 : le père aime, il est heureux et se réjouit. Image 4 : le père aime, il réunit ses ﬁls et établit la paix.

CONFIANCE PARDON JOIE PAIX

Pour aider les enfants à découvrir comment ce père aime ses fils, faire le lien avec leur propre vie. (Par ex. pour découvrir le mot « confiance », prendre l’exemple des parents qui laissent leur enfant partir faire du vélo dans le village parce qu’ils lui font confiance, même s’ils se font peut-être du souci). Puis écrire ces 4 mots sur les 4 images correspondantes.

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Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que nous sommes le peuple de Dieu qui, depuis Marie jusqu’à aujourd’hui, reconnaît la présence de Jésus, lui fait conﬁance, et se laisse entraîner par le Christ pour devenir serviteur de ses frères.

Pour un temps de réflexion et d´échange

Étape 5 : Se donner et rendre grâce

Entrer dans l´attitude du Christ Serviteur Quand, au cours du dernier repas, Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, dit : « Ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi », Il nous appelle à être, à sa suite, serviteurs de nos frères. Et cet appel n’est pas uniquement personnel : toute l’Église est invitée à être le peuple de Dieu en marche à sa suite. Ainsi, Jésus continue à se faire serviteur pour les hommes d’aujourd’hui à travers l’engagement des chrétiens dans le monde. Depuis 2 000 ans, des personnes se sont mises en route à la suite de Jésus, sans L’avoir rencontré physiquement, mais en l’ayant pourtant reconnu présent et vivant, dans la foi. C’est dans l’Eucharistie qu’ils ont puisé leurs forces. Cela a changé leur vie, a transformé leurs choix, et parfois même leur a fait réaliser des projets fous à vue humaine.

La Prière Eucharistique : prière de toute lássemblée À la messe, la prière eucharistique fait mémoire de toutes ces personnes qui, hier et aujourd’hui, ont été et sont serviteurs à la suite de Jésus. Toute l’assemblée participe à cette grande prière. Elle entre dans l’attitude de Jésus qui, au soir du dernier repas, se tourne avec confiance vers son Père et offre sa vie comme le témoignage suprême de son Amour. Comme Jésus lors de la dernière Cène, l’assemblée, par la bouche du prêtre, s’adresse à Dieu Père. Lorsqu’il prononce les mots de la prière, le prêtre ne parle pas en « je », mais en « nous » (« nous présentons cette offrande vivante et sainte pour te rendre grâce », Prière eucharistique III). C’est le peuple de Dieu tout entier qui prie… Après avoir prononcé la prière, il la conclut avec ces mots : « Par Lui (Jésus), avec Lui, et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant,… » et ces mots deviennent ceux de tout le peuple, qui répond « Amen », disant lui aussi sa confiance à Dieu.

Entrer dans le grand merci de l´Église En apprenant qu’elle va être la mère de Jésus, Marie se réjouit de sa présence en elle. Elle laisse éclater sa joie devant le mystère de la vie. Marie est la ﬁgure de l’Église qui rend grâce à Dieu : « Le puissant ﬁt pour moi des merveilles… » Comme elle, l’Église remercie Dieu pour les merveilles qu’Il accomplit. 69

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En lavant les pieds de ses disciples, Jésus se fait serviteur. Inviter les enfants à prendre Théo Benjamin pages 56 – 57, regarder la frise et leur demander ce que cela leur rappelle (dernier repas – Cène – ceci est mon corps… mon sang… faites ceci en mémoire de moi, Cf. étape 4A). C’est ce que nous fêtons plus particulièrement le Jeudi Saint (le jeudi qui précède le jour de Pâques). Relire le titre page 56, puis regarder l’image en haut de la page 57, en invitant les enfants à réagir (le titre et la frise « parlent » d’un repas, et le dessin en haut de la page représente un lavement de pieds !) C’est surprenant de laver des pieds pendant un repas ! Découvrons pourquoi un tel événement arrive pendant le dernier repas de Jésus.

Étape 5 : Se donner et rendre grâce

TEMPS D´ÉQUIPE 5A Devenir serviteur à l´image de Jésus

Lire Théo Benjamin page 57 § « Jésus le serviteur » (ce texte est écrit d’après l’Évangile de Jean.), puis dialoguer avec les enfants :

Quelle volonté Jésus exprime-t-il encore ce soir-là ? (Se souvenir qu’il a déjà dit auparavant : « Faites ceci en mémoire de moi. ») Comment comprenez-vous « être le serviteur » ? À cette époque-là, laver les pieds des voyageurs qui se déplaçaient à pied était un geste d’hospitalité, un service rendu et apprécié, et toujours accompli par un esclave.

Quels gestes Jésus fait-il pendant ce repas?

En se mettant au service des hommes, Jésus donne sa vie. À votre avis, qu’est-ce qui pousse Jésus à faire les gestes d’un esclave, en lavant les pieds de ses amis, et même ceux de Judas ? (Se référer à la journée du pardon : un Amour qui n’entretient pas de rancune, qui pardonne, qui ne cherche pas son intérêt, qui rend service…, un Amour qui va jusqu’à donner sa vie sur la croix pour tous les hommes.)

Comment Jésus explique-t-il à ses disciples ce geste qu’il vient de faire ? (Inviter les enfants à relire le même § de Théo Benjamin)

Annoncer : Rappelons-nous que ce n’est pas seulement en lavant les pieds de ses disciples que Jésus s’est fait serviteur. Il y a eu d’autres moments où il a servi et donné sa vie. Montrer aux enfants 4 images (annexe page 128) et leur demander : Qu’est-ce que ces images vous rappellent ? (Cf. document pour l’animateur page 73) Qu’est-ce qui pousse Jésus – comme dans le lavement des pieds – à faire ces gestes-là ? Inviter les enfants à exprimer en équipe comment Jésus se fait serviteur : « C’est en …….. que Jésus se fait serviteur. »

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Étape 5 : Se donner et rendre grâce

TEMPS D´ÉQUIPE 5B Avec toute l´Église, rendre grâce pour la présence aimante de Jésus Acclamer Jésus présent parmi nous

Écouter le chant « Chantez gloire » (Cf. livret enfants page 29) et laisser les enfants s’approprier le chant au fur et à mesure (frapper dans les mains, bouger, danser…)

Retrouver le calme et leur demander : Qu’est-ce que ce chant a fait naître en vous ? À quelle occasion pourrait-on le chanter ?

Annoncer : « Hosanna » est un chant d’acclamation que la foule a entonné il y a 2 000 ans, quand Jésus est entré dans Jérusalem. Ce jour-là, Il a été acclamé comme le roi qui allait sauver le peuple d’Israël. Chaque année, l’Église se souvient de la joie de la foule qui accueille Jésus comme un roi. C’est le dimanche des Rameaux, toujours célébré le dimanche qui ouvre la Semaine Sainte, la semaine qui conduit à la fête de Pâques. Ce dimanche-là, nous chantons « Hosanna », nous levons nos rameaux, et nous acclamons Jésus présent au milieu de nous. Il peut être utile de rappeler ce qu’est la Semaine Sainte et de donner son déroulement. Dimanche des Rameaux : Jésus est accueilli comme un roi à Jérusalem. Jeudi Saint : célébration de la Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, institution de l’Eucharistie et lavement des pieds. Vendredi Saint : chemin de croix de Jésus et cruciﬁxion. Samedi Saint : silence du tombeau. Dimanche de Pâques : Résurrection.

Demander aux enfants : Ne chante-t-on « Hosanna » que le jour des Rameaux ? Quand le chante-t-on et pourquoi ? (Cf. célébration 4 : consécration) Annoncer : À chaque Eucharistie, quand nous chantons « Hosanna », nous acclamons Jésus comme Celui qui vient parmi nous. Il est là, bien présent au milieu de nous, et il nous montre comment vivre de l’Amour qu’Il nous donne. Inviter les enfants à compléter la phrase page 29 (Chaque fois que nous chantons Hosanna….)

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Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons qu’en recevant le Corps du Christ à la communion, nous vivons une rencontre personnelle avec Jésus. La communion est une invitation à prendre notre place dans l’Église Corps du Christ, et à y participer activement.

Étape 6 : Recevoir le Corps du Christ

Pour un temps de réflexion et d´échange La communion : un geste qui résume tout Tout ce que nous vivons dans la messe est communion. Toutes les étapes vécues se cristallisent dans ce moment où nous nous avançons en marchant vers l’autel, où nous laissons grandir le désir d’être unis au Seigneur et où nous Lui faisons de la place en nous : la procession qui nous met à sa suite, l’écoute de sa Parole, l’offrande reconnaissante du pain et du vin, fruits de la terre et du travail de l’homme, la reconnaissance de Jésus présent qui offre sa vie par Amour pour nous, la grande prière de l’Église qui rend grâce à Dieu… Tout naturellement, d’étape en étape, nous avons été conduits et préparés à ce geste de la communion.

Invités au repas du Seigneur Juste avant de communier, le prêtre dit : « Heureux les invités au repas du Seigneur ». L’Eucharistie est une invitation, et pas n’importe quelle invitation ! L’invitation à un repas. Comme à ses disciples réunis autour de Lui lors du repas de la Cène, Jésus nous dit « Prenez et mangez, ceci est mon Corps ». En disant ces mots, Il désire nous remplir de sa vie et de sa force, combler notre faim de Lui. Nous sommes invités à manger ce pain de la communion, qui n’est plus du pain ordinaire, mais Jésus qui se donne tout entier à nous.… Le prêtre, lors de la communion, nous dit « Le corps du Christ », et nous répondons « Amen », signifiant ainsi notre confiance et notre foi en Jésus vivant qui nous donne sa vie. À ce repas de l’Eucharistie où nous sommes invités, Jésus s’invite en nous si nous acceptons humblement de le recevoir comme on reçoit un ami. Jésus, nous ne le voyons pas, mais il est bien là et sa présence change tout ! Le moment de la communion crée entre le Christ et nous un lien intime qui grandit au fil des rencontres avec Lui. St François de Sales disait : « Dans la sainte Eucharistie, nous faisons un avec Dieu comme l’aliment avec le corps. »

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Nous sommes le Corps du Christ Relire une année de communion

Annoncer : Nous approchons tout doucement du jour de la communion… Qu’est-ce que ce mot veut dire pour vous ? Laisser les enfants réagir. Puis les inviter à prendre la page 33, à trouver et à inscrire les différents mots contenus dans le mot « communion » (commun, union, uni, comme, un), et ceux démarrant par « commun »… (communiquer, communication, communauté, communier…) Annoncer : Tout au long de cette année, nous avons vécu des temps de communion. Vous souvenez-vous de quelques-uns de ces moments ?

Étape 6 : Recevoir le Corps du Christ

TEMPS D´ÉQUIPE 6A

Pour aider les enfants à trouver ces différents temps de communion, utiliser les mots écrits précédemment. Nous étions ensemble, en équipe, unis les uns avec les autres ; Nous avons communiqué, partagé ; Nous avons retrouvé la communauté des chrétiens rassemblée pour la messe ; Nous avons participé à des temps forts communs à tous (journée du pardon, journée enfance missionnaire...) ; Nous étions en communion les uns avec les autres.

L´Église « comme un corps » où chacun a sa place

Annoncer : Si nous pouvons vivre tous ces moments de communion les uns avec les autres, c’est parce que Jésus nous rassemble autour de Lui. Être en communion avec Lui, se rassembler autour de Lui, avec les autres, c’est former cette grande famille qui s’appelle l’Église. Et pour parler de l’Église, nous utilisons de nombreuses comparaisons. Inviter les enfants à prendre Théo Benjamin page 137 et à regarder les titres et, plus particulièrement, pourquoi l’Église est comparée à un corps : lire avec les enfants le § « L’Église comme un corps». Puis proposer un jeu de cartes pour aider les enfants à bien saisir la place et l’importance des membres dans un corps, et les liens qui existent entre eux (règle du jeu : annexe pages 129-130 / cartes : annexe page 131). Prendre avec eux le temps de jouer.

Puis annoncer : La tête sans les membres ne peut rien faire… Elle a besoin des yeux, des mains, des pieds, etc. Et, s’il en manque un à l’appel, ou s’il joue mal son rôle, le corps vit mal… il est comme bloqué ! Il est nécessaire pour la tête d’avoir des membres solidaires et actifs ! 83

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Recevoir le Corps du Christ La célébration de la communion doit permettre aux enfants, entrés progressivement tout au long de l’année, dans ce chemin vers l’Eucharistie, de vivre ce temps comme une véritable rencontre avec le Christ. Il ne s’agit donc pas de chercher à vivre autre chose que ce qu’ils ont déjà vécu tout au long de l’année. Il n’y a rien à chercher de plus dans le déroulement. L’objectif à viser est d’aider les enfants à faire le lien entre toutes les étapes déjà vécues et le jour de la communion sacramentelle. Les chants et les gestes posés ne diffèrent pas de ceux qu’ils ont appris à connaître dans la fréquentation de la communauté chrétienne, d’étape en étape. Nous vous suggérons d’être attentifs à cette mémoire des enfants qui s’est progressivement construite au long de l’année.

Pour éviter de faire de cette célébration un spectacle, nous vous suggérons de ne pas multiplier les interventions qui détourneraient les enfants de ce qu’ils vont vivre ! C’est toute la communauté chrétienne qui vit l’Eucharistie, et il est important que tous les acteurs habituels y gardent leur place. C’est toute l’Église qui célèbre l’Eucharistie – enfants, jeunes et adultes –.

Étape 6 : Recevoir le Corps du Christ

CÉLÉBRATION 6 : Jour de la Communion

Ci-après quelques suggestions pour faire de cette Eucharistie, le sommet de leur année à la suite du Christ.

Procession d´entrée On peut prévoir une belle procession d’entrée des enfants derrière la croix. Pour faire mémoire de leur baptême, si cela semble opportun, les enfants peuvent apporter un lumignon. Il peut être bon également de reprendre le rite de l’aspersion.

Liturgie de la Parole Pour les lectures, prévoir jeunes et adultes qui déploieront bien les gestes et les paroles découverts dans l’étape 2 (inclination, « Parole du Seigneur »). Possibilité d’encenser l’ambon au moment de l’acclamation de l’Évangile.

Procession des offrandes Pour la procession, veiller à ce que les participants soient le reﬂet de la diversité de la communauté (enfant, jeune, adulte).

Prière eucharistique Veiller à bien mettre en valeur la consécration et l’anamnèse et à bien déployer le « Amen » et la doxologie.

Notre Père Inviter les enfants à faire le même geste que le prêtre, les mains levées, paumes ouvertes.

Temps de la communion Pour correspondre davantage au geste vécu habituellement le dimanche, il peut être bon que les enfants s’avancent en procession dans l’allée centrale, pour signiﬁer leur désir d’avancer à la rencontre du Seigneur. 91

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ÉTAPE 7 : Devenir ce que nous recevons

ÉTAPE 7 : Devenir ce que nous recevons Entrer dans la démarche avec les animateurs À la messe, nous découvrons que la communion nous a transformés, et nous envoie dans la force de l’Esprit. Vivre de l’Eucharistie chaque semaine, c’est progressivement devenir ce que nous recevons, le Corps du Christ.

Pour un temps de réflexion et d´échange Le Corps du Christ en croissance Pour exprimer ce que l’Eucharistie nous appelle à vivre, saint Augustin, s’adressant aux nouveaux baptisés qui venaient communier pour la première fois dans la nuit de Pâques, parlait de la communion en ces termes: « Devenez ce que vous recevez : le Corps du Christ ». Dans la communion, nous recevons le Corps du Christ, et nous sommes appelés à le devenir nous-mêmes. Devenir ce Corps de Jésus nous demande d’accepter d’y prendre notre place, d’en être un membre actif. Ainsi, chaque fois que nous communions, le corps du Christ – l’Église – se forme et s’organise, se développe, dépassant largement les frontières de l’espace et du temps. Depuis la naissance de Jésus jusqu’à aujourd’hui et demain, chaque communion fait grandir l’Église... Dans cette communion, tout le monde a sa place : les premiers disciples, les grands saints, les générations passées jusqu’à nousmêmes ! Unie à Jésus, l’Église, Corps du Christ, famille des enfants de Dieu de tous les temps et de tous les continents, grandit jour après jour !

L´Église : un corps vivant dans l´Esprit Devenir le Corps du Christ vivant dans l’Esprit nous demande d’accepter de nous laisser renouveler intérieurement par la rencontre de Jésus. Jésus nous donne son Esprit pour que notre corps agisse et vive comme le sien. L’Esprit Saint est Quelqu’un de discret, mais d’indispensable ! Un corps sans vie, sans soufﬂe, est un poids mort, immobile. Nous sommes, comme le dit saint Paul, « des temples de l’Esprit ». Notre corps est en quelque sorte une demeure pour Dieu qui vient habiter en nous par son Esprit... Dans l’Église, l’Esprit Saint est comme l’âme dans le corps. En lui donnant l’Esprit, Jésus lui donne son propre dynamisme, sa vie et son énergie pour la mission. Dans l’Eucharistie, le prêtre demande l’Esprit Saint à deux reprises : sur les offrandes du pain et du vin, pour qu’elles soient le Corps vivant de Jésus que nous recevons, et sur l’assemblée, pour qu’elle devienne le Corps du Christ, c’est-à-dire ses membres actifs et vivants.

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ÉTAPE 7 : Devenir ce que nous recevons

TEMPS D´ÉQUIPE 7A Communier, c´est donner de l´élan à ma vie ! Communier, qu’est-ce que cela change ?

Inviter les enfants à prendre la page 37 et à compléter les bulles de l’image, en se souvenant de ce que le prêtre leur a dit, et de ce qu’ils lui ont répondu quand ils ont communié (Le corps du Christ, Amen). Leur proposer ensuite, par le biais du jeu ci-après, d’imaginer ce qu’ils répondraient à un journaliste qui les interrogerait au sujet de leur première communion. Règle du jeu : Donner à chaque enfant les 3 questions (annexe page 136 « journaliste et interview ») et leur laisser un peu de temps pour réﬂéchir à ce qu’ils vont répondre. Lancer le jeu en demandant à l’enfant n°1 d’interviewer l’enfant n°2 à l’aide des questions. Puis l’enfant n°2 interviewe l’enfant n°3 et ainsi de suite. Le dernier interviewé devient le journaliste du n°1. Le but de ce jeu est de permettre aux enfants de raconter ce qu’ils ont vécu et ressenti, au moment où ils ont communié au Corps du Christ. Laisser les enfants entrer dans le rôle du journaliste pour permettre une expression plus libre, plus grande.

Communier, une rencontre avec Jésus que nous ne voyons pas

À la ﬁn du jeu, l’animateur s’interroge et lance à tous cette question : Alors, vous ne l’avez pas vu, Jésus, et pourtant, vous dites que vous l’avez rencontré ? Laisser les enfants réagir librement. Puis, avec eux, trouver des exemples de « choses » que nous ne voyons pas, mais qui pourtant existent, et dont nous ne « voyons » pas les effets. Par exemple : • le vent (il sèche le linge, rafraîchit, fait avancer les bateaux…) ; • l’amitié (j’ai des copains, je joue avec eux) ; • ce que je pense (mes paroles, mes actions traduisent mes pensées…) ; •… Prendre le texte de Benoît XVI page 37, et le lire avec les enfants.

Leur demander : • « Dans ce que dit Benoît XVI, qu’est-ce qui montre que Jésus est présent dans nos vies, même si nous ne le voyons pas ? » 94

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ÉTAPE 7 : Devenir ce que nous recevons

TEMPS COMMUN 7 : Autour du tabernacle Accueillir parents et enfants et les inviter à s’installer dans les bancs.

Le tabernacle Annoncer : Après avoir communié, nous pourrions croire que la messe est terminée… et pourtant, il se passe encore des choses ! • En effet, que fait le prêtre juste après que tout le monde a communié ? (Il range l’autel, il rassemble toutes les hosties consacrées dans un seul ciboire, il lave le calice et le ciboire, et il ne reste plus rien sur l’autel.) • Que fait le prêtre des hosties consacrées – le Corps du Christ – qui restent ? Laisser les enfants réagir.

Puis annoncer : Le prêtre dépose les hosties consacrées en un endroit précis, appelé « tabernacle ». Selon les églises, le tabernacle se situe dans le chœur derrière l’autel, ou sur les autels sur les côtés. Inviter les enfants à regarder le tabernacle et à le décrire. Aider les enfants à exprimer que, si le tabernacle est bien décoré, c’est pour marquer qu’il contient quelque chose de précieux, comme un trésor qu’on protège : il est fermé à clé (il y a une serrure). Une lumière marque ce lieu est important et permet de le repérer immédiatement pour mieux le respecter. Si le tabernacle est recouvert d’un tissu, on peut préciser aux enfants que c’est pour rappeler l’Arche d’Alliance qui signiﬁait, dans l’Ancien Testament, la présence de Dieu au milieu de son peuple. • À votre avis, pourquoi le prêtre conserve-t-il ces hosties dans ce lieu précis ?

Laisser réagir les enfants, puis préciser : C’est parce que c’est le Corps du Christ et que nous le respectons. D’ailleurs, le tabernacle n’est jamais vide ! Comme il n’est pas possible, à chaque messe, de savoir le nombre de personnes qui vont communier, le prêtre consacre quelques hosties supplémentaires, qui y sont conservées. Le tabernacle dit que Jésus est toujours présent au milieu de nous. Chaque fois que nous entrons dans l’église, nous pouvons prendre un moment pour prier, pour rencontrer Jésus tout particulièrement présent en ce lieu, et passer un peu de temps avec Lui, seul ou avec d’autres. La petite lumière dont nous venons de parler rappelle cette présence aux personnes, croyantes ou non, qui passent dans l’église, et invite à la prière.

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Démarche vers le baptême

Démarche vers le baptême Accompagner vers le baptême des enfants en marche vers la première des communions avec lítinéraire « Devenez ce que vous recevez » Lésprit de la démarche Il est souvent difficile de conduire des enfants au baptême dans l’année de leur première communion. Trop développée, une catéchèse baptismale paraît séparée du cheminement vers la communion et ne rend pas visible l’unité des sacrements de l’initiation chrétienne. Trop réduite, elle se confond dans la préparation à la première des communions, au point de n’apparaître « que » comme une formalité effectuée en hâte avant le baptême. L’itinéraire vers la première des communions « Devenez ce que vous recevez » a fait le choix d’intégrer dans le cheminement un accompagnement des enfants qui demandent le baptême à cette occasion. Cet itinéraire n’est pas conçu comme une simple préparation à la communion, mais comme une démarche d’entrée dans la vie chrétienne. C’est la même logique de vie chrétienne qui se déploie dans le rite du baptême et dans celui de l’Eucharistie. Pour bien manifester cette unité, nous faisons le choix d’intégrer les grandes étapes du « Rituel du Baptême des enfants en âge de scolarité » aux célébrations liturgiques qui ponctuent l’itinéraire vers la première des communions. Cela permet aux enfants baptisés ou non de percevoir plus clairement le lien qui existe entre la communion qu’ils vont recevoir, le baptême reçu ou à venir, et leur vie de chrétien. La proposition de cheminement vers le baptême respecte le « Rituel du Baptême des enfants en âge de scolarité », avec cependant deux modifications volontaires : • Le Rituel prévoit de distinguer le temps de la demande de baptême et le temps de l’entrée en catéchuménat /remise de la Parole. Nous avons préféré vivre l’accueil de la demande et l’entrée en catéchuménat dans la même célébration de rentrée des enfants de la communion, en raison de l’importance qui est donnée, ce jour-là, à la signation et à la mémoire du baptême. De même, si dans le Rituel la remise de la Parole fait partie intégrante de la célébration d’entrée en catéchuménat, nous choisissons de la décaler dans la deuxième étape liturgique. Dans cette seconde étape, tous les enfants de la première communion découvrent que Dieu nous parle et que nous pouvons Lui répondre, et le geste de la remise de la Parole prend tout son sens pour les futurs baptisés également.

• Nous avons fait le choix de remettre solennellement la prière du Notre Père. Cette étape n’est pas prévue dans le « Rituel du Baptême des enfants en âge de scolarité » mais elle est empruntée au « Rituel de l’Initiation Chrétienne des Adultes ». Ce rite ajouté est vécu dans la troisième étape liturgique, au moment où les enfants de la communion découvrent l’importance de cette prière pour le chrétien, qui peut se tourner vers le Père avec conﬁance.

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Démarche vers le baptême

TABLEAU RÉCAPITULATIF Ititnéraire vers la communion

Itinéraire vers le baptême

ÉTAPE 1 : En chemin à la suite de Jésus Temps Commun et Célébration 1 : mémoire du baptême, procession d’entrée et signe de la croix

Accueil de la demande baptême ; signation et remise de l’écharpe violette

TEMPS D’ÉQUIPE 1A : appelé(e) à marcher avec d’autres à la suite de Jésus TEMPS D’ÉQUIPE 1B : Tu es mon enfant bien-aimé(e).

Rencontre 1 : l’Église accueille ta demande et te marque du signe de la croix

ÉTAPE 2 : Se mettre à l’écoute du Seigneur et Lui répondre Temps commun et Célébration 2 : Écoute de la Parole

Remise du livre des Évangiles

TEMPS D’ÉQUIPE 2A : La Parole de Dieu s’accomplit en Jésus TEMPS D’ÉQUIPE 2B : Accueillir l’Évangile et en vivre

Rencontre 2 : Que l’Évangile devienne pour toi Parole de vie !

Étape 3 : Accueillir la vie que Dieu nous donne Temps Commun et Célébration 3 : autel, présentation des dons, Notre Père

Remise du Notre Père

TEMPS D’ÉQUIPE 3A : Dieu nous donne ce qui nous aide à vivre TEMPS D’ÉQUIPE 3B : Jésus nourriture pour notre vie

Rencontre 3 : Jésus t’apprend à prier notre Père

Étape 4 : Se laisser toucher par l’Amour de Jésus Temps commun et Célébration 4 : lien croix-autel, anamnèse, geste de paix, Agneau de Dieu TEMPS D’ÉQUIPE 4A : Aujourd’hui, Jésus continue à nous faire don de sa vie TEMPS D’ÉQUIPE 4B : L’amour de Jésus me transforme et m’apporte la paix JOURNÉE DU PARDON

Imposition des mains (scrutin) Rencontre 4 : Jésus te rend fort(e) pour Le choisir et renoncer au mal Étape 5 : Se donner et rendre grâce

Temps Commun et Célébration 5 : « Hosanna ! », la grande prière eucharistique et le « Amen » qui la conclut. Les statues (ou vitraux) de Marie et des saints. CÉLÉBRATION DU BAPTÊME TEMPS D’ÉQUIPE 5A : Devenir serviteur à l’image de Jésus TEMPS D’ÉQUIPE 5B : Avec l’Église, rendre grâce pour la présence aimante de Jésus

Rencontre 5 : Tu es baptisé(e), vis à la suite de Jésus !

Étape 6 : Recevoir le Corps du Christ TEMPS D’ÉQUIPE 6A : Nous sommes le Corps du Christ TEMPS D’ÉQUIPE 6B : Heureux les invités au repas du Seigneur ! Temps Commun et Célébration 6 : 1ère COMMUNION Étape 7 : Devenir ce que nous recevons TEMPS D’ÉQUIPE 7A : Communier, c’est donner de l’élan à ma vie ! TEMPS D’ÉQUIPE 7B : Je vous envoie, recevez l’Esprit Saint ! Temps Commun et Célébration 7 : Valorisation du tabernacle, temps d’envoi et temps de mystagogie sur l’Eucharistie

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RENCONTRE 2 : Que l´Évangile devienne pour toi Parole de Vie ! Objectifs : - Permettre à l’enfant de découvrir que l’Évangile lui est offert comme Parole de Dieu vivante pour aujourd‘hui. - Apprendre à « naviguer » dans la Bible.

POURQUOI REMETTRE LES ÉVANGILES ? Le mot « Évangile » est un mot grec qui signiﬁe « Bonne Nouvelle ». Quatre auteurs, Matthieu, Marc, Luc et Jean ont raconté, chacun à sa manière, la vie de Jésus, ses paroles, ses gestes, sa mort et sa résurrection. Ils expriment surtout qu’en Jésus, ils ont découvert le Fils de Dieu.

Lire ensemble et partager à partir de Théo Benjamin pages 68-69 (L’importance des Évangiles pour les chrétiens). Les Évangiles, même vieux de 2000 ans, sont toujours une Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui. Nous y découvrons que Jésus, Celui qui est mort sur la croix, est bien Christ et Seigneur, Celui que les Apôtres ont reconnu et proclamé « le Vivant. » En voyant comment Jésus est proche des malades, des exclus, des enfants, en le voyant partager, servir ses frères, pardonner, prier, parler à son Père, en écoutant ce qu’Il dit et en regardant ce qu’Il fait, chacun de nous est invité à accueillir cette Bonne Nouvelle, à s’appuyer sur elle, et à en vivre. • Avec l’enfant, retrouver des exemples concrets de ce qu’il connaît de Jésus, à partir de ce qu’il a peut-être vu au caté, ou entendu à la messe. Si l’enfant ne peut donner d’exemples, prendre avec lui quelques passages bibliques (guérison du paralytique à la piscine de Bethzatha – Jn 5, 2-9 ; Cana – Jn 1-1 ; Bartimée – Mc 10, 46-52 ; Zachée – Lc 19, 1-10 ; l’appel de Lévi – Lc 5, 27-12 ; guérison d’un lépreux – Mc 10, 40-45 ; Jésus est le bon berger – Jn 10-11) • En reprenant quelques-uns de ces exemples, voir avec l’enfant comment les paroles et les gestes de Jésus sont des « bonnes nouvelles » pour lui aujourd’hui. Le livre des Évangiles qui lui est remis, c’est la Bonne Nouvelle de Jésus qui nous montre le chemin. C’est ce que Saint Jean dit dans son Évangile : C’est un exemple que je vous ai donné aﬁn que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. (Jn 13,15) Cette parole de Jésus, l’enfant peut l’écouter à la messe le dimanche avec tous les chrétiens, mais il l’écoutera aussi dans son groupe de première communion, et pourquoi pas seul, de temps en temps, en lisant l’un ou l’autre passage !

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Objectifs : - Reconnaître dans le geste de l’imposition des mains tout l’Amour que Dieu porte à chacun de nous. - Compter sur la force du Christ pour Le choisir et Le suivre.

UN GESTE QUI DIT TOUT L´AMOUR QUE DIEU A POUR NOUS

Démarche vers le baptême

RENCONTRE 4 : Jésus te rend fort(e) pour Le choisir et renoncer au mal

Reparler avec l’enfant du geste de l’imposition des mains que le prêtre a fait sur lui lors de la journée du pardon (comment il l’a vécu, ce qu’il a pensé, etc.). Ce geste de l’imposition des mains est un geste biblique de délivrance et de bénédiction. Jésus l’a souvent posé dans diverses circonstances : aux enfants pour leur dire qu’il les aimait et voulait être proche d’eux, aux malades pour les guérir et leur dire qu’il prenait soin d’eux, etc. « Il les embrassait et les bénissait En leur imposant les mains.» (Mc 10, 16) « Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses inﬁrmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.» (Lc 4, 40)

Lire ensemble et partager à partir de Théo Benjamin pages 130-131 (L’Amour que Dieu nous porte). À la journée du pardon, l’enfant a découvert l’Amour de Dieu, un Père qui aime, qui accueille et pardonne, qui fait conﬁance, qui se réjouit, qui veut la paix. Cet Amour que Dieu donne, nous avons parfois du mal à le reconnaître, à en vivre, parfois même nous le refusons : c’est le péché, qui nous empêche d’aimer à notre tour comme Dieu aime. (Cf. texte de St Paul (1 Co 13, 4-8) et le temps de partage avec le prêtre à la journée du pardon).

RECEVOIR LA FORCE DU CHRIST POUR LE CHOISIR ET MARCHER A SA SUITE Même si nous avons découvert que Jésus nous aime, il n’est pas facile de le suivre chaque jour.

Lire ensemble et partager à partir de Théo Benjamin pages 154-155 (La difﬁculté à choisir ce qui est bon aux yeux de Dieu). Malgré tout ce qui nous éloigne de cet Amour, nous prenons conscience que nous sommes aimés au-delà de ce que nous pouvons faire, dire, ou être. Nous croyons qu’avec Jésus et la force qu’Il nous donne, nous pouvons transformer bien des choses dans notre vie. 115

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Annexe

JÉSUS LES DEUX DISCIPLES JEAN BAPTISTE « Voici l’Agneau de Dieu »

(André et un autre de nom inconnu) « Rabbi, où demeures-tu ? »

1) « Que cherchez-vous ? » 2) « Venez et vous verrez. » 3) « Tu es Simon, ﬁls de Jean, tu t’appelleras Képha, ce qui veut dire Pierre. » 4) « Suis-moi ! »

PHILIPPE ANDRÉ « Nous avons trouvé le Messie, autrement dit, le Christ. »

SIMON

1) « Celui dont parlent la loi de Moïse et les prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, ﬁls de Joseph, de Nazareth. » 2) « Viens et tu verras. »

NATHANAËL « De Nazareth ! Peut-il sortir quelque chose de bon ? »

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121 Louange à toi Seigneur Jésus

Gloire à toi Seigneur

Acclamons la parole de Dieu

Temps de la parole

Alléluia

Evangile de Jésus Christ selon saint…

Gloire à toi Seigneur

Acclamons la parole de Dieu

Louange à toi Seigneur Jésus

Annexe

Alléluia

Evangile de Jésus Christ selon saint…

Annexe

Annexe Je m’appelle Blandine, je suis une jeune esclave romaine qui, avec une quarantaine d’autres chrétiens, a été martyrisée à Lyon en 177 après Jésus Christ. J’ai fait preuve d’un courage exemplaire, j’ai toujours afﬁrmé haut et fort que j’étais chrétienne et j’ai prié Dieu à haute voix pendant tout mon supplice.

Je suis frère Benoît, je suis moine, j’ai choisi de tout quitter pour suivre Jésus. Je vis à l’écart du monde, dans une abbaye et mes journées sont rythmées par le travail manuel, la réﬂexion, la prière personnelle et la prière avec tous mes frères moines.

Je m’appelle Marie Guyard, je suis née en France, et je suis religieuse. Je viens d’arriver au Canada, découvert il y a à peine 100 ans par Jacques Cartier. Dans le couvent que je viens de fonder, je recueille des petites ﬁlles abandonnées et je fais découvrir Jésus, en écrivant les livres de catéchisme dans les différentes langues des Indiens.

Je m’appelle Martin Luther King, je suis un pasteur noir, américain et non violent. Je milite pour l’égalité des droits entre noirs et blancs, ce qui est difﬁcile et dangereux dans ce pays où les blancs rejettent les noirs. On leur refuse l’accès aux écoles, les places assises dans les bus. Je ne réponds jamais à la violence par la violence. Mon seul combat est celui de la paix. C’est à cause de mes convictions et de mes actes non violents que je serai assassiné en avril 1968.

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Annexe

Annexe Cartes « mots » à découper

Joie

Effort

Pas facile

Sacrifice

Temps

L’attention

Avoir envie

Poser des gestes

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Annexe

Annexe Aujourd’hui, cette maison a reçu le salut ! Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu…)

Vous ferez cela en mémoire de moi.

Jésus tu es le pain qui fait vivre tous les hommes.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés.

Cette Parole de l’Écriture, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.

C’est toi mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon Amour.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Viens et suis-moi !

À la suite de tous les saints, mettre nous aussi l’Évangile en pratique.

Ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi.

Être en communion avec Jésus, c’est former cette grande famille qui s’appelle « l’Église »

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, donne-nous la paix.

Quoique je fasse tu me regardes avec Amour.

Par lui, avec lui et en lui, à Toi Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles !

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Annexe

Annexe Phrases à découper et à poser à côté de chaque étape complétée par les enfants

Communier, c’est suivre Jésus avec tous les ﬁls et ﬁlles bien-aimés du Père.

Communier, c’est écouter, comprendre, méditer, et mettre en pratique toutes les paroles que Jésus me dit.

Communier, c’est recevoir Jésus qui me donne sa force et me nourrit.

Communier, c’est me jeter dans les bras de Jésus et retrouver la joie d’être proche de lui.

Communier, c’est, comme Jésus, servir mes frères et avec toute l’Église rendre grâce pour sa présence.

Communier, c’est devenir membre du Corps du Christ.

Communier, c’est me laisser toucher par l’Amour de Jésus et recevoir sa paix.

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Annexe

Annexe I

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Annexe

Annexe Jeu : Bulles à placer 1 L’Esprit Saint m’invite à me retrouver avec d’autres pour un temps d’équipe et de partage.

15 L’Esprit Saint m’invite à vivre des temps de fête (et de convivialité) en famille, en paroisse, avec des amis.

20 L’Esprit Saint m’invite à prier seul ou avec d’autres.

18 L’Esprit Saint m’invite à participer à des actions pour aider ceux qui sont dans le besoin.

4 L’Esprit Saint m’invite à poser des gestes de paix. 25 L’Esprit Saint m’invite à aider un copain quand il est en difﬁculté.

21 L’Esprit Saint m’invite à participer à la messe.

7 L’Esprit Saint m’invite à demander pardon et à pardonner.

9 L’Esprit Saint m’invite à m’émerveiller et à dire « merci ». 11 L’Esprit Saint m’invite à partager avec d’autres tout ce que je sais faire de bien, pour créer du beau.

22 L’Esprit Saint m’invite à la conﬁance.

17 L’Esprit Saint m’invite à accepter les différences. 24 L’Esprit Saint m’invite à prendre du temps pour mieux découvrir Jésus.

13 L’Esprit Saint m’invite à me faire proche des personnes malades ou seules.

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Annexe

Annexe Reconnaître mon péché

À quel moment précis de ma vie, je n’ai pas aimé comme Dieu m’aime ?

« L’Amour prend patience » Mais moi, je ne suis pas toujours patient… Note les moments précis où tu n’as pas été patient :

« L’Amour rend service » Mais moi, je ne rends pas toujours service… Note les moments précis où tu n’as pas été serviable :

……………………………………………

Seigneur, « L’Amour ne jalouse pas » Mais, parfois, je suis jaloux… Note les moments précis où cela t’est arrivé : …………………………… …………………………… ……………………………

me tourner vers Toi,

« L’Amour ne s’emporte pas » Mais moi, je me mets parfois en colère… Note les moments précis où cela t’est arrivé :

et reconnaître tout ce

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qui m’empêche de vivre

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proche de Toi.

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Ton Amour est si grand que je peux, avec confiance,

« L’Amour trouve sa joie dans ce qui est VRAI » Mais parfois, je préfère mentir… Note les occasions où tu n’as pas dit la vérité :

« L’Amour n’entretient pas de rancune » Mais moi, je suis parfois rancunier… Note les moments précis où tu as été rancunier : ………………...............……………

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Annexe

tu regrettes, Tu peux noter ici d’autres péchés que

e. et que tu voudrais que Dieu te pardonn ……………………………………

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ACTE DE CONTRITION : Mon Dieu, j’ai péché contre toi et contre mes frères, mais près de Toi se trouve le pardon. Accueille mon regret et donne-moi la force de vivre selon ton Amour.

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Annexe

Annexe Vivre du pardon de Dieu

Souviens-toi de ce que le prêtre t’a dit au nom de Jésus.

« Et moi, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés. »

l’Amour de Dieu. dans ta vie maintenant, pour vivre de Note ce que tu vas essayer de changer ……………………………………

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Annexe

Annexe Proposition pour aider le prêtre à dire brièvement aux enfants ce qu’est le sacrement de la réconciliation et son déroulement concret (faire bref !)

Le sacrement de la réconciliation : une relation à recréer ! Quand vous avez fait du mal à quelqu’un, comment faites-vous pour vous faire pardonner ? (Nous allons le voir, nous lui parlons, nous lui disons ce que nous regrettons…) Et comment voyez-vous que cette personne vous a pardonné ? (Maman fait un câlin, nous nous serrons la main pour nous réconcilier, nous retrouvons de bonnes relations avec lui…) Parfois, quand nous avons fait du mal à quelqu’un, ou que nous n’avons pas fait ce que nous aurions pu faire, nous aimerions aussi demander pardon à Dieu que notre péché a blessé. Nous ne pouvons pas nous contenter de Lui parler dans la prière et de Lui dire que nous regrettons. Nous attendons aussi qu’Il nous encourage et nous montre qu’Il nous aime… C’est pour cela qu’il y a le sacrement du pardon. Ce sacrement du pardon que nous allons vivre, c’est d’abord une rencontre. Rencontre avec le prêtre, bien sûr, mais surtout rencontre avec Jésus à qui vous allez pouvoir dire tout ce qui vous a éloigné de Lui et des autres… Vous allez pouvoir lui dire aussi que vous regrettez et que vous avez besoin de son amour. Et Dieu, par le prêtre, va poser un geste et dire des paroles qui vous montrent combien Il vous aime et combien Il se réjouit de vous voir revenir près de Lui…

Comment cela va-t-il se passer ? Quand vous rencontrerez le prêtre, souvenez-vous qu’il est là au nom de Jésus et qu’il vous accueille comme Jésus lui-même vous accueille. Vous voyez le prêtre, vous parlez avec lui, mais n’oubliez pas… c’est Jésus lui-même qui vous écoute, vous parle et vous encourage. Et pour ne pas oublier que c’est Dieu lui-même qui vous accueille, avec le prêtre, vous ferez ensemble le signe de la croix. Ce signe vous rappelle que, depuis le jour de votre baptême, vous êtes, vous aussi, un enfant bien-aimé de Dieu. Confiant dans cet amour, vous prenez le temps de Lui raconter ce qui vous a éloigné des autres, de Lui. Vous prenez le temps de Lui avouer et de Lui confier les péchés que vous regrettez. N’ayez pas peur ! Tout ce que vous partagerez à ce moment-là restera un secret entre Jésus et vous. Le prêtre qui vous écoute n’en parlera à personne. C’est un secret dont il ne parlera jamais à personne ! Le prêtre prendra le temps de discuter avec vous pour vous aider à changer des choses afin d’être plus proche de Jésus. Il vous encouragera.

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avec l´itinéraire Devenez ce que vous recevez Vous avez accepté la responsabilité d’accompagner la première des communions avec l’itinéraire « Devenez ce que vous recevez ». Vous accompagnerez les enfants et les parents, en lien étroit avec la communauté chrétienne et le prêtre. La phrase de St Augustin « devenez ce que vous recevez » rappelle que l’Eucharistie nous constitue en Église dans la communion reçue. Accompagner enfants et parents vers la première des communions ne consiste pas uniquement à les préparer à ce moment, mais à les faire entrer véritablement dans la vie chrétienne pour vivre du don reçu. C’est ce que nous vous souhaitons de vivre tout au long de cette démarche.

I L´esprit de la démarche

Accompagner vers la première des communions

Une initiation à la vie chrétienne dans la perspective du Texte National pour l’Orientation de la Catéchèse en France.

Conduire à la rencontre du Christ « Le but déﬁnitif de la catéchèse est de mettre quelqu’un non seulement en contact mais en communion, en intimité avec Jésus Christ : c’est Jésus qui initie. » (TNOC p.23) L’itinéraire proposé veut être une véritable initiation à la vie chrétienne. Parler d’initiation nous rappelle que la foi ne s’enseigne pas, mais qu’elle se propose et se confesse, non seulement avec des mots, mais aussi avec des images, des gestes, des relations qui marquent l’expérience. « Initier quelqu’un », signiﬁe le mettre progressivement en relation avec Jésus, en le rendant familier de la Parole de Dieu et de la prière. Ceux qui ont une expérience plus ancienne sont des aînés dans la foi, responsables d’accompagner les autres tout au long d’un itinéraire de foi. Cela demande de l’écoute, un respect du cheminement de chacun, et de la patience, car toute personne avance à son rythme à la rencontre de Jésus Christ. Catéchiste et catéchisé font route ensemble sur le même chemin. Avec le document « Devenez ce que vous recevez », enfants, parents, ainsi que toute la communauté chrétienne sont invités à se laisser initier par le Christ, à emprunter ensemble le chemin qui conduit à la communion avec Lui.

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Accompagner vers la première des communions

Évangéliser « Si nous voulons donner à la catéchèse son dynamisme missionnaire, il nous faut l’inscrire au cœur de la communauté ecclésiale. » (TNOC p.25) L’itinéraire proposé donne aux paroisses des moyens pour que la première des communions soit une occasion d’évangélisation. L’Église doit pouvoir s’appuyer sur des communautés chrétiennes vivantes et missionnaires ayant le souci de partager leur foi. L’itinéraire cherche à rapprocher la démarche des enfants de la première des communions de la vie de nos communautés. Il a le souci de laisser du temps disponible dans l’année pour des propositions et initiatives qui ne sont pas de l’ordre de la préparation spéciﬁque du sacrement, mais qui permettent de faire vivre des expériences joyeuses de vie communautaire (dimanche autrement, catéchèses intergénérationnelles, temps forts de l’enfance, etc.). Il permet également à des parents de prendre leur part dans l’animation des équipes et, par ce biais, de (re)trouver des liens avec l’Église. Les étapes liturgiques qui balisent l’itinéraire sont vécues avec toute la communauté chrétienne. Il peut même être envisagé de créer des parrainages avec des membres de la communauté. Un temps de catéchèse commun à tous se déroule avant l’étape liturgique. De nombreux chrétiens viennent encore frapper à la porte de l’Église pour demander des sacrements. C’est un lieu important de l’activité pastorale de nos communautés chrétiennes. Dans ces moments, le dialogue pastoral révèle parfois des questionnements profonds, soulève des interrogations nouvelles, sur lesquels l’Église peut s’appuyer pour proposer un pas de plus dans la foi. Dans le cadre de la préparation à la première des communions, il s’agit de donner aux parents le goût de reprendre le chemin de la foi en même temps et au-delà de la préparation sacramentelle de leur enfant.

Un cheminement de « type catéchuménal » « Un cheminement de ‘’type catéchuménal’’ ne conduit pas seulement au seuil du sacrement. Il repose tout entier sur la dynamique de la célébration sacramentelle ellemême. » (TNOC p.93) Le Texte National invite à proposer une catéchèse en réponse aux demandes sacramentelles en se référant au cheminement du catéchuménat. Le document « Devenez ce que vous recevez » suit l’itinéraire de foi tracé par le rituel de l’Eucharistie. Il ne se contente pas de préparer au sacrement. Il cherche, au fil des étapes, à faire vivre déjà du mystère célébré, et repose tout entier sur la dynamique de la célébration eucharistique. « Il est en effet capital que la célébration du sacrement demandé et préparé n’apparaisse pas comme un acte isolé mais, au contraire, comme l’étape décisive et inséparable de tout le chemin parcouru jusque-là. » (Points de repère en pastorale sacramentelle, Documents Épiscopat 10/11, juin 1994). Chaque étape de l’itinéraire met en lumière un moment spécifique de la célébration : la catéchèse s’appuie sur l’expérience de ces moments pour aider enfants et parents à entrer dans le mystère célébré et à faire le lien avec leur vie. C’est ce que l’Église appelle « mystagogie ». Pour rendre plus visible l’unité des sacrements de l’initiation chrétienne, une proposition d’itinéraire vers le baptême s’intègre au cheminement vers l’Eucharistie, la dernière étape vécue après le moment de la communion ouvre la perspective de la confirmation. Le sacrement du pardon est également proposé au cœur de la démarche vers l’Eucharistie.

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Au terme de cette présentation de l’itinéraire, il est bon de rappeler que le but de tout ce cheminement est de favoriser une véritable rencontre avec le Christ. Le strict respect de l’itinéraire dans sa forme ne sufﬁt pas… Encore faut-il que chacun, selon ses responsabilités, se laisse lui-même toucher par le Christ et adopte une pédagogie qui est celle de Jésus lui-même : faire résonner la Parole de Dieu en ce monde, ouvrir ceux qu’Il rencontre à la prière, et vivre des relations humaines et fraternelles avec tous.

Faire résonner la Parole Que ce soit dans les célébrations liturgiques, dans les temps d’équipe avec les enfants ou les catéchèses avec les parents, il est bon de lui donner toute sa place. Chaque temps de catéchèse proposé est centré sur la Parole de Dieu et demande une attention particulière dans sa proclamation. Ouvrir une Bible, laisser la Parole retentir avant de continuer le partage, sont des moyens concrets pour qu’elle soit reconnue pour ce qu’elle est : la Parole de Dieu adressée à l’homme.

Ouvrir à la prière

Accompagner vers la première des communions

IV Favoriser une rencontre avec le Seigneur

La prière est vitale pour la vie du chrétien. Jésus Lui-même priait régulièrement son Père, à la synagogue, à l’écart, seul et dans le silence. Prier, c’est se tourner vers Dieu, entrer en dialogue avec Lui, permettre à sa Parole de faire son travail dans les cœurs. Comment rencontrer le Seigneur sans prendre le temps de s’arrêter, de se poser dans le calme et le silence ? Tout l’itinéraire conduit naturellement à prier dans diverses occasions : - Durant la célébration eucharistique, grande prière de l’Église qui rassemble la communauté chrétienne ; - Quand parents et enfants sont invités à prendre du temps en famille pour relire ce qu’ils ont vécu à la messe. Une prière est proposée à chaque étape ; - Dans les temps d’équipe, chacun se terminant par une prière. Il est indispensable d’aider les parents animateurs à mettre en place les conditions pour que ce moment soit bien vécu (des consignes pour vivre ces temps sont données dans le livret de l’animateur. Sans oublier qu’il est important également de prier avec eux lors des préparations des étapes !)

Développer des liens chaleureux et fraternels La vie fraternelle est un signe véritable de la présence du Seigneur au sein de la communauté. Elle grandit dans l’attention réciproque et le souci de l’autre. Pour accueillir des parents et des enfants peu habitués à la vie en Église, il est indispensable de privilégier l’accueil et la convivialité dans toutes les rencontres prévues par l’itinéraire (temps d’équipe, convivialité autour des célébrations eucharistiques, joie et bonne humeur lors de la journée du pardon, etc.). Un tel climat demande également que chacun puisse s’exprimer librement, être respecté pour ce qu’il est, être écouté avec l’attention qu’il mérite. C’est pour nous tous une invitation à porter sur les autres le regard même que Jésus porte sur nous, un regard qui ne juge pas, mais qui invite à la conﬁance.

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table des matières

Table des matières Introduction Présentation et déroulement de l’itinéraire Pour démarrer l’année ensemble

6 11

ÉTAPE 1 : EN CHEMIN À LA SUITE DE JÉSUS

Temps commun 1 : Autour du baptistère Célébration 1 Temps d’équipe 1A Temps d’équipe 1B

ÉTAPE 5 : SE DONNER ET RENDRE GRÂCE Temps d’équipe 5A Temps d’équipe 5B Temps commun 5 : Avec Marie et tous les saints Célébration 5

15 17 20 22

Temps commun 2 : Autour de l’ambon Célébration 2 Temps d’équipe 2A Temps d’équipe 2B

ÉTAPE 3 : ACCUEILLIR LA VIE QUE DIEU NOUS DONNE Temps commun 3 : Autour de l’autel Célébration 3 Temps d’équipe 3A Temps d’équipe 3B

ÉTAPE 7 : DEVENIR CE QUE NOUS RECEVONS

38 39 42 44 46

Temps commun 4 : Autour de la croix, près de l’autel Célébration 4 Temps d’équipe 4A Temps d’équipe 4B

51 53 54 58

JOURNÉE DU PARDON

78 80

Temps d’équipe 6A Temps d’équipe 6B Temps commun 6 : Répétition de de la communion Célébration 6

27 29 31 34

ÉTAPE 4 : SE LAISSER TOUCHER PAR L AMOUR DE JÉSUS

71 74

ÉTAPE 6 : RECEVOIR LE CORPS DU CHRIST

ÉTAPE 2 : SE METTRE À L ÉCOUTE DU SEIGNEUR ET LUI RÉPONDRE 25

81 83 86 89 91

Temps d’équipe 7A Temps d’équipe 7B Temps commun 7 : Autour du tabernacle Célébration 7

94 97 100 102

DÉMARCHE VERS LE BAPTÊME

104

Rencontre 1 Rencontre 2 Rencontre 3 Rencontre 4 Rencontre 5

107 110 112 115 117

ANNEXES

119

ACCOMPAGNER VERS LA PREMIÈRE DES COMMUNIONS

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